Élections législatives françaises de 2024

élection de la XVIIe législature de la Ve République

Les élections législatives françaises de 2024 ont lieu le 29 et pour le premier tour, et le 6 et pour le second tour[b] afin d'élire les 577 députés de la XVIIe législature de la Cinquième République.

Élections législatives françaises de 2024
577 députés de l'Assemblée nationale
(majorité absolue : 289 sièges)
(1er tour)
(2d tour)
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 49 332 932
Votants 32 911 133
66,71 % en augmentation 19,2
Votes exprimés 32 060 374
Votes blancs 581 835
Votes nuls 268 924
Rassemblement national et alliés – Jordan Bardella
Voix 10 628 312
33,15 %
en augmentation 14,5
Sièges en 2022 89
Nouveau Front populaire – Direction collective
Voix 8 974 463
27,99 %
en augmentation 2,3
Sièges en 2022 131
Ensemble pour la République – Gabriel Attal
Voix 6 425 525
20,04 %
en diminution 5,7
Sièges en 2022 245
Les Républicains – Annie Genevard
Voix 2 104 978
6,57 %
en diminution 3,9
Sièges en 2022 61
Députés élus par circonscription
Carte
Assemblée nationale élue
Par parti politique
Diagramme
Gouvernement
Sortant
Gabriel Attal
Majorité présidentielle
(RE, MoDem, HOR)
Législature élue
XVIIe de la Ve République
Site web

Prévues pour 2027, les élections sont convoquées de manière anticipée trois ans avant la fin de la législature, à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, Président de la République, la coalition présidentielle Ensemble ayant été devancée de près de 17 points par le Rassemblement national (RN) aux élections européennes du . C'est la sixième dissolution de la Ve République via l'article 12 de la Constitution et la première au cours d'un quinquennat. Sa convocation en cours de mandat l'amène notamment à être comparée à la défaite surprise de Jacques Chirac en 1997.

Une très large union de la gauche voit le jour sous le nom de Nouveau Front populaire (NFP), tandis que le président Les Républicains Éric Ciotti annonce une alliance avec le Rassemblement national, à laquelle refusent de participer la soixantaine de députés sortants LR, parmi lesquels 56 accèdent au second tour. Les sondages signalent une forte hausse du nombre d'électeurs ne se dévoilant pas et une possible absence de majorité absolue ou même une cohabitation.

Le premier tour voit le Rassemblement national, allié à une partie des Républicains, pour la première fois dominer un premier tour de législatives, avec 33 %, sous les 37 % prévus par plusieurs sondages mais leur assurant 38 circonscriptions dès le premier tour et la qualification dans 451 autres. Avec 28 % en Métropole, le Nouveau Front populaire se qualifie dans 400 circonscriptions, devant la coalition présidentielle, en recul de cinq points par rapport à 2022, et Les Républicains à nouveau quatrième, en forte baisse.

Le bond de 19 points de la participation génère 301 triangulaires et 5 quadrangulaires, quatre fois plus que le précédent record historique de 1997, et une extrême difficulté de toute projection sur la répartition finale des sièges. Nombre record de désistements aussi, plus de 200 en 24 heures, dont 80 des 91 candidats du parti présidentiel arrivés troisièmes face au RN et 3 LR. Plusieurs figures de l'ex-majorité avaient mis dos-à-dos LFI et le RN, mais d'autres demandé à faciliter l'élection du candidat de gauche quel qu'il soit, une 3e voie consistant à analyser le profil des candidats LFI « au cas par cas »[2].

Contexte

Contexte politique

Assemblée issue des législatives 2022

Depuis les élections législatives de 2022, lors de la XVIe législature, la coalition Ensemble — dont le parti présidentiel Renaissance fait partie — gouverne grâce à une majorité relative à l'Assemblée nationale avec un tripartisme fort entre la gauche, les libéraux et l'extrême-droite[3].

Sur différents projets de lois et votes de budgets sont constatés de nombreux recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution par le gouvernement d'Élisabeth Borne[4]. S'y ajoute le sentiment d'entraves liées à l'absence de majorité absolue[5] soutenant Emmanuel Macron. Ce dernier aurait envisagé en privé avec des proches, au moment du remaniement du gouvernement au mois de , la possibilité d'une dissolution, possiblement à l'échéance de [6].

Élections européennes de 2024

Emmanuel Macron dissout l'Assemblée au soir des européennes du [7], la liste Besoin d’Europe (Renaissance et ses alliés), n'arrivant que deuxième avec 14,60 %, près de 17 points derrière les 31,37 % du Rassemblement national[8]. Le président de ce dernier, Jordan Bardella, a réclamé d'ailleurs plusieurs semaines avant l'annonce d'Emmanuel Macron que l'Assemblée soit dissoute en cas de victoire du Rassemblement national[9].

La plupart des ministres d'Emmanuel Macron apprennent la dissolution en même temps que le reste des Français[10]. Des employés du groupe de médias de Vincent Bolloré l'ont apprise avant eux, trois heures avant son annonce[11]. Le président justifie la dissolution par « la montée des nationalistes et des démagogues » qu'il considère comme « un danger pour notre nation »[12],[13].

L'élection européenne donne lieu à une intense propagande prorusse, deux ans après l'invasion de l'Ukraine, sur les réseaux sociaux du groupe Meta (WhatsApp, Instagram, Facebook)[14]. Les faux contenus de l'opération Matriochka, active en France aussi depuis au moins septembre 2023, continuent pendant les législatives[15].

Contexte historique et institutionnel

Article 12 de la Constitution, dissolutions, et cohabitations

L'article 12 de la Constitution permet au président de la République française d'appeler à de nouvelles élections dans les vingt à quarante jours après la signature du décret de dissolution — cependant, il ne peut y avoir d'autre dissolution dans l'année suivant ces élections (soit jusqu'à )[16]. Depuis la réforme constitutionnelle de 2000, instituant un mandat présidentiel de cinq ans, les élections législatives et présidentielles coïncidaient, les secondes suivant systématiquement la première, permettant aux présidents nouvellement élus de n'avoir plus besoin de dissoudre pour conforter leur majorité du côté du parlement, comme en en 1981 et 1988.

C'est la quatrième dissolution non consécutive à une élection présidentielle, après celle de 1962 décidée par le général de Gaulle à la fin de la guerre d'Algérie, celle causée par le mouvement social de Mai 68 et celle de 1997. Cette dernière avait conduit à la troisième cohabitation, avec Lionel Jospin comme Premier ministre, son parti obtenant à lui seul 250 des 312 sièges de la gauche. Deux autres cohabitations avaient suivi les législatives de 1986 et celles de 1993, toutes les deux gagnées par une coalition à deux partis menée par Jacques Chirac, le RPR obtenant 155 sièges contre 131 à l'UDF en 1986 et 257 contre 215 pour l'UDF en 1993.

Les dernières législatives consécutives à une dissolution, en 1997

Le quotidien Les Échos[17] rappelle la dissolution opérée par Jacques Chirac en 1997, convaincu qu'il faut « redonner la parole au peuple » pour se renforcer sur la droite en vue de réformes budgétaires[18], après les grandes manifestations du mouvement social de 1995, alors les plus importantes depuis Mai 68.

Malgré des sondages lui donnant une majorité en sièges jusqu'au jour du 1er tourr, sur fond de coude-à-coude avec la gauche en nombre de voix, Jacques Chirac perd le second tour des élections législatives françaises de 1997 après avoir été devancé au premier : la gauche crée la plus grosse surprise de la Cinquième République[19] avec 7 points d'avance sur la droite, tandis que le Front national réussit à obtenir 76 triangulaires grâce au meilleur score depuis sa création[20].

Jacques Chirac doit accepter la troisième cohabitation, avec un Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, qu'il avait battu deux ans avant en finale de la présidentielle, la gauche ayant de plus bénéficié au second tour des législatives d'un bond de 4 points de la participation entre les deux tours et des 76 triangulaires imposées par le Front national, qui se maintient le plus souvent, divisant les voix de droite[21] mais n'obtient qu'un seul siège, celui de Jean-Marie Le Chevallier, malgré près de 15 % au premier tour et 5,59 % au second tour.

Ces résultats conjugués a une victoire peu probable de la coalition d'Ensemble en 2024 amène la dissolution décidée par Emmanuel Macron a être comparée à celle décidée par Jacques Chirac en 1997[22],[23].

Contexte social

Les élections ont lieu un an après le mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2023, mené par les huit principaux syndicats français de salariés réunis en intersyndicale nationale, avec treize journées d'action dans quelque 300 villes, le nombre total de manifestants dépassant plusieurs fois les précédents records de 1995 et 2010, selon la police comme selon les syndicats. Ce mouvement social soutenu par trois-quarts des Français a aussi dénoncé un débat raccourci et sans vote du Parlement, via un recours inattendu à l'article 49.3 de la Constitution, jusque-là limité aux questions budgétaires, qui a relancé le débat sur une crise démocratique, plus de deux ans après l'abandon d'un premier projet de réforme.

Réactions et conséquences de l'annonce

Réactions politiques

La courte allocution d'Emmanuel Macron en pleine soirée électorale annonçant la dissolution prend de court la plupart des médias, partis et personnalités politiques[10],[24].

Le soir du vote, dans un tweet et à la télévision, François Ruffin (LFI) lance un appel aux dirigeants des quatre partis de gauche à s'unir dans un Nouveau Front populaire. Le lendemain matin, avec Sébastien Jumel (PCF), Marie-Charlotte Garin (LE), Sébastien Peytavie (G.s), Sophie Taillé-Polian (G.s), Nicolas Sansu (PCF), Damien Maudet (LFI), Karine Lebon (GDR), Leïla Chaibi (LFI) et Emeline K/Bidi (GDR), il lance un site web pour récolter les signatures des électeurs désireux de l'union des formations de gauche. Dans la soirée débutent des discussions entre les numéros un des principaux partis de gauche, Manuel Bompard (La France insoumise), Olivier Faure (Parti socialiste), Marine Tondelier (Les Écologistes) et Fabien Roussel (Parti communiste français), afin de former une coalition qui s'appellerait le Front populaire et proposerait un programme de gouvernement jusqu'à l'élection présidentielle de 2027. Réunis au siège du parti Les Écologistes, tous les quatre précisent qu'elle aurait une structure différente de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), l'union des gauches des élections législatives de 2022[25].

Le surlendemain du vote, Éric Ciotti, président du parti Les Républicains, dévoile au journal télévisé son projet d'alliance avec le Rassemblement national, en promettant que plusieurs dizaines de députés Les Républicains la rejoindront, ce qui déclenche immédiatement une crise interne au parti Les Républicains, la quasi-totalité de la soixantaine de députés Les Républicains refusant cette alliance. Au cours de la même semaine, l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy voit dans la dissolution « un risque majeur pour le pays »[26].

Personnalités sportives, culturelles et du monde de l'économie

Parmi les réactions, deux pétitions de personnalités appellent à voter et s'unir pour empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir, l'une de 60 sportifs incluant les médaillés olympiques Marie-José Pérec, et Monique Éwanjé-Épée, ou Yannick Noah, dernier Français vainqueur de Roland-Garros[27], et l'autre de 350 personnalités du monde intellectuel ou artistique, parmi lesquelles Esther Duflo, prix Nobel d'économie, et Annie Ernaux, prix Nobel de littérature[28].

Analyses des médias internationaux

Aux États-Unis, le Washington Post s'étonne d'« un champ de bataille épique entre le centre et l’extrême droite », à l’approche des Jeux olympiques et sous la menace d’attaques terroristes, dans un contexte de tensions avec la Russie[29], un « duel capital pour la France et pour l'Europe », selon le quotidien conservateur espagnol ABC[30]. En majorité, les médias internationaux voient la dissolution comme un pari très risqué[31], en évoquant pour la plupart « l’hypothèse d’une cohabitation », qui pourrait aider Gabriel Attal pour la présidentielle 2027, selon le quotidien turinois libéral La Stampa[29], quitte à se retrouver trois ans « les mains liées », pointe le quotidien conservateur The Times[30], analyse partagée par le quotidien libéral suisse Le Temps, pour qui ce « stratagème cynique »[29] est « extrêmement dommageable » car la pratique du pouvoir par l'extrême droite ne garantit en rien de futurs échecs électoraux[29]. L'espagnol El País et l'anglais The Guardian, deux quotidiens de référence de centre gauche, décrivent tous deux une humiliation électorale d'Emmanuel Macron[29] qui « joue avec le feu politique », selon le second[29]. Macron est un « animal politique blessé », selon La Libre Belgique[30].

L'hebdomadaire centriste allemand de référence Die Zeit s'inquiète aussi du « jeu dangereux », d'un président français pouvant avoir « perdu son sang-froid » jusqu'à livrer « désormais son pays à Marine Le Pen »[29]. Politico Europe, média en ligne positionné à droite, estime au contraire qu'il espère couper court à la montée du RN en ne lui donnant que peu de temps pour s'organiser et juge « presque certain que [la future répartition des sièges à l'Assemblée] » y « marquera un coup d'arrêt »[32]. Mais il « mise aussi sur les divisions de la gauche », selon le quotidien belge de centre droit Le Soir, qui rappelle que Macron avait « assuré avant le scrutin, qu’il ne tirerait aucune leçon nationale »[29].

Suspension des travaux parlementaires

Du au , tous les travaux parlementaires en cours sont suspendus[33]. Les textes en cours d'examen à l'Assemblée nationale au sont abandonnés avec le terme anticipé de la XVIe législature[34]. Les commissions d'enquête parlementaire sur les violences dans le milieu du cinéma[35], sur la protection de l'enfance et l'autoroute A69[36] prennent fin ainsi que la discussion du projet de loi sur la fin de vie, ce qui provoque des mécontentements[37] : selon la présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, « tout ce que l'on avait jusqu'à présent comme chemin parlementaire est anéanti, tous les débats qui ont eu lieu en commission spéciale et dans l'hémicycle n'existent plus »[38].

Système électoral

L'Assemblée nationale est composée de 577 sièges pourvus pour cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans autant de circonscriptions[39].

Est élu au premier tour le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits dans la circonscription, soit 25 %. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé entre les candidats ayant réuni un nombre de voix au moins égal à un huitième des inscrits, soit 12,5 %. Les deux candidats arrivés en tête du 1er tour se maintiennent néanmoins par défaut si un seul ou aucun d'entre eux n'a atteint ce seuil. Au second tour, le candidat arrivé en tête est déclaré élu[40],[41].

Le seuil de qualification, basé sur un pourcentage du total des inscrits et non des suffrages exprimés, rend plus difficile l'accès au second tour lorsque l'abstention est élevée, mais permet en revanche celle de plus de deux candidats s'ils franchissent ce seuil. Les candidats en lice au second tour peuvent ainsi être trois, un cas de figure appelé « triangulaire ». Les second tours où s'affrontent quatre candidats, appelés « quadrangulaire » sont également possibles, mais beaucoup plus rares[39],[42].

Le gouvernement est tenu à un principe de modération en matière de communication politique et tout financement par l'État de la campagne d'un candidat est interdit[43]. Le code électoral français prévoyant qu'une campagne électorale s'arrête la veille du scrutin à zéro heures[44], la période de réserve électorale précédant immédiatement chaque tour du scrutin s'étend, pour le premier tour, du samedi 29 juin jusqu'au dimanche 30 juin à 20 h[45]. Durant cette période, sont interdites la distribution de documents de campagne, la diffusion de propagande électorale par voie électronique, les appels téléphoniques en série d'électrices et d'électeurs à des fins électorales et la tenue de réunions électorales[46]. Selon la Constitution, les élections suivant une dissolution doivent se tenir dans les 20 à 40 jours puis l'Assemblée se réunir le deuxième jeudi qui suit son élection. Le code électoral prévoyant un délai de dépôt des candidatures[47] pas applicable, conformément à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, la date limite est fixée par ce décret[48] au dimanche 16 juin à 18 heures[49].

Les élections législatives sont fixées par le gouvernement aux et pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française et les Français résidant sur le continent américain, et aux et pour le reste du territoire français (y compris les autres départements et collectivités d'outre-mer) et les autres Français établis hors de France[16],[50],[51],[1],[52]. Les déclarations de candidature doivent être déposées du au pour le premier tour et jusqu'au pour le second tour[51].

Forces en présence

 
Exemple de panneau d'affichage électoral dans la Marne.

Forte baisse du nombre de candidats

La forte baisse du nombre de candidats qui peut causer beaucoup de triangulaires concerne les grands partis comme les plus petits. Parmi les alliances nouvelles, le Nouveau Front populaire et le rapprochement de certains Les Républicains avec le Rassemblement national et d'autres avec Ensemble[53]. Le délai très court, 20 jours contre 34 lors de la dissolution de 1997, rend plus difficile le processus de sélection des candidats et la recherche de financement. Reconquête (330 candidats) et LR (400 candidats[54]) sont dans l'incapacité d'être présents dans chaque circonscription[55]. Ensemble sera présent dans 489[56].

En Haute-Garonne, deux des sept personnes proposées à la commission nationale d’investiture Les Républicains se sont retirées, inquiétées par les contestations en justice d'Éric Ciotti, selon la présidente de la fédération Les Républicains[54]. Le parti n'a pas eu non plus le temps de négocier comme en 2022 des alliances avec des candidats UDI et « Les Centristes » dans d'autres circonscriptions où il est moins implanté[54]. Le Parti animaliste (2 % aux européennes) « ne présente aucun candidat » par « manque de moyens »[57], et Les Patriotes de Florian Philippot non plus[58].

Dispersion deux fois moindre qu'en 2017

La tâche des sondeurs est compliquée par l'hétérogénéité du nombre de candidatures[réf. nécessaire], avec plus que 4 011 candidats, soit 2 282 de moins qu’en 2022[59],[60] et seulement la moitié des 7 877 de 2017, sur fond de « difficulté pour les petits partis politiques à mettre en route leur machine électorale en trois semaines à peine » selon Le Figaro[60],[61]. En moyenne, il y aura 6,9 candidats par circonscription[60]. Ensemble présente 489 candidats (85 % des circonscriptions)[56], LR 400 (deux tiers des circonscriptions) contre 457 en 2022[54] et Reconquête n'en a que 330, soit 57 % des circonscriptions[55].

Le moindre nombre de candidatures qu'en 2022 contribue au pronostic de jusqu'à 250 triangulaires, selon Brice Teinturier, directeur d'IPSOS[62].

Six candidats par circonscription, schéma le plus fréquent

En 2022, les candidats étaient en moyenne 11 par circonscription[63]. En 2024, le schéma le plus fréquent est de 6 candidats (extrême-gauche, NFP, Renaissance, LR, RN et Reconquête). Selon Vincent Tiberj, professeur à Sciences Po Bordeaux, la gauche a fait « un bon choix d’avoir investi des socialistes dans de nombreuses circonscriptions gagnables mais perdues en 2022 » et au total 30 % du total des candidats Nouveau Front populaire, pour un meilleur report de voix au second tour qu’avec l'étiquette La France insoumise (40 % des candidats NFP, Les Écologistes en ayant 20 % et le PCF 9 %)[64], car 92 swing circonscriptions s'étaient jouées en 2022 par moins de 1 000 votes d’écart[65]. Le Rassemblement national s'efface lui dans les 62 circonscriptions où se présentent des candidats présentés par Eric Ciotti. Des incertitudes juridiques ayant freiné les candidatures, seule la moitié d'entre eux sont adhérents Les Républicains[66].

Forte hausse des procurations et report de vacances

Pour valider sa procuration l'électeur doit simplement donner sur un site internet officiel le numéro de carte électorale de la personne qui vote pour lui, sans document à envoyer[67], qui peut voter avec son propre document d'identité (carte d’identité, passeport, permis de conduire ou carte vitale, la carte d'électeur n'étant pas indispensable et ne suffisant pas), indispensable comme pour son propre vote[67]. Leur nombre final est multiplié par quatre par rapport à 2022[68], soit une moyenne de 130 000 par jour, contre 36 000 les deux jours suivant l'élection européenne[69].

Depuis 1997, l'inscription est automatique à 18 ans mais près de 2 millions de jeunes restaient inscrits en 2022 dans la commune de leurs parents après déménagement[70], soit « 39 % de mal-inscrits chez les 18-25 ans ». Et un large recours aux procurations[71] déplace des votes des métropoles universitaires vers les swing circonscriptions plus rurales, au résultat traditionnellement serré, qui peuvent faire basculer le résultat final. Alors qu'aux Européennes, la participation de 32 %, initialement prévue par les sondeurs chez les 18-24 ans s'était révélée à 38 %[71], depuis l'annonce des législatives anticipées les plus jeunes comptent au contraire, selon eux, parmi « les plus décidés » à voter[72].

Selon un sondage Ifop, 9 % de Français ont déplacé leur départ en vacances pour voter, et la proportion atteint même 19 % des 18-24 ans[73],[62]. La proportion est de 16 % chez les « sympathisants de gauche » mais selon le sondeur Brice Teinturier, les sondages ne montrent « pas de différentiel de mobilisation extrêmement marqué en faveur d'un camp »[62]. Reste à savoir si la mobilisation se fera dans la centaine de swing circonscriptions, selon Christelle Craplet, directrice de BVA Opinion[62], d'autant que les candidatures, moins nombreuses qu'en 2022, sont souvent concentrées « sur les trois ou quatre principales forces »[62].

Principaux partis à l’issue des législatives précédentes

Plusieurs des principaux partis ayant eu des élus en 2022 se sont regroupés en 2024 dans des coalitions.

Principaux partis politiques et coalitions
Parti Idéologie Chef(s) de file Résultats en 2022
(% au 1er tour)
Rassemblement national (RN) Extrême droite[74],[75]
Nationalisme[76], conservatisme[77][source insuffisante], opposition à l'immigration[78], euroscepticisme[79]
Jordan Bardella 17,94 % des voix
88 sièges
Renaissance (RE) Centre gauche[80],[81] à droite[82]
Social-libéralisme, europhilie, troisième voie, transformisme, réformisme
Stéphane Séjourné 15,77 % des voix
150 sièges
La France insoumise (LFI) Gauche[83],[84],[85] à extrême gauche[86],[87],[88],[89],[90],[91]
Socialisme démocratique, antilibéralisme, écosocialisme, souverainisme de gauche
Manuel Bompard 13,76 % des voix
75 sièges
Les Républicains (LR) Droite[92],[93],[94],[95],[96],[97]
Conservatisme, gaullisme
Éric Ciotti ou Annie Genevard et François-Xavier Bellamy (disputé) 10,49 % des voix
61 sièges
Mouvement démocrate (MoDem) Centre[98]
Social-libéralisme, démocratie chrétienne, fédéralisme européen
François Bayrou 4,59 % des voix
46 sièges
Les Écologistes (LE) Centre gauche à gauche
Écologie politique, fédéralisme européen
Marine Tondelier 3,81 % des voix
15 sièges
Parti socialiste (PS) Centre gauche[99],[100],[101],[102] à gauche[103],[104],[105],[106]
Socialisme[107], progressisme, social-démocratie[108], social-écologie[109]
Olivier Faure 3,78 % des voix
28 sièges
Reconquête (REC) Extrême droite[110],[111],[112]
Nationalisme, national-conservatisme, opposition à l'immigration, anti-islam
Éric Zemmour 3,61 % des voix
0 siège
Horizons (HOR) Centre droit[113],[114],[115],[116] à droite[117],[118]
Républicanisme, europhilie
Édouard Philippe 2,69 % des voix
27 sièges
Parti communiste français (PCF) Gauche radicale[119]
Communisme
Fabien Roussel 2,29 % des voix
12 sièges
Union des démocrates et indépendants (UDI) Centre[120],[121],[122] à centre droit[123],[124],[125],[126]
Social-libéralisme, démocratie chrétienne, europhilie
Hervé Marseille 0,96 % des voix
6 sièges
Parti radical de gauche (PRG) Centre gauche[127],[128]
Radicalisme, laïcisme, solidarisme, républicanisme, social-libéralisme
Guillaume Lacroix 0,54 % des voix
1 siège
Debout la France (DLF) Droite[129],[130],[131] à extrême droite[132],[133],[134]
Souverainisme, gaullisme, national-conservatisme
Nicolas Dupont-Aignan 0,54 % des voix
1 siège
Coalitions Composantes
Nouveau Front populaire (NFP)
Ensemble pour la République (ENS)

Députés ne se représentant pas

À la fois dans la majorité et dans l'opposition, des députés ont exprimé publiquement leur refus de se représenter. Parmi les députés notables ne se représentant pas, se trouvent :

Autre partis ou mouvements

Campagne

Propositions d'alliances autour du Rassemblement national

Les Républicains

Le , Marine Le Pen affirme que le Rassemblement national est prêt à ne pas présenter de candidats contre certains de ceux des Républicains. Elle ajoute par ailleurs qu'en cas de victoire, elle laissera la place de Premier ministre à Jordan Bardella[147], qui invite le parti Les Républicains à rejoindre cette union[148]. Créant la surprise, le [148], le président des Républicains Éric Ciotti annonce au journal de 13h de TF1 du sa volonté d'une alliance avec le Rassemblement national[149]. Quelques heures après, Jordan Bardella affirme au Journal de 20 heures de France 2 qu'un accord a été conclu entre son mouvement et plusieurs dizaines de députés des Républicains[150].

Cette annonce suscite une contestation d'ampleur historique au sein des Républicains : 80 % des députés[151] la rejettent immédiatement, rejoints ensuite par d'autres et par les sénateurs républicains[152]. Le jour-même, le président du Sénat Les Républicains, Gérard Larcher, demande à Ciotti de se « démettre de son mandat de président »[153]. Deux jours après cette annonce, la presse révèle que seuls deux députés Les Républicains ont suivi Éric Ciotti[154] et que la moitié des candidats qu'il présentera avec le soutien du Rassemblement national ne sont pas adhérents des Républicains[154].

D'autres figures de la droite dénoncent aussi Ciotti, dont Jean-François Copé — ancien président de l'UMP entre 2012 et 2014 — et la présidente du conseil régional d'Île-de-France Valérie Pécresse. Ces derniers demandent sa démission de la direction du parti — que Ciotti écarte, se justifiant par un soutien et une « confiance de militants, de beaucoup de parlementaires, de candidats »[155],[156]. La vice-présidente du parti Florence Mosalini-Portelli annonce à l'antenne de France Info prévoir d'exclure Ciotti du parti[157].

Alors que la quasi-totalité des cadres des Républicains avaient rejeté tout accord électoral, Éric Ciotti est exclu « à l'unanimité » des Républicains le par le bureau politique du parti, auquel il n'a pas participé et dénonce par la suite « des décisions illégales ». François-Xavier Bellamy et Annie Genevard assurent l'intérim[158],[159]. Le lendemain, Éric Ciotti saisit le tribunal judiciaire de Paris en référé dans l'optique de faire annuler les décisions prises par le bureau politique des Républicains[160]. Celles-ci sont suspendues par le tribunal judiciaire le vendredi 14 juin 2024, pour une durée limitée[161].

Le , l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy se prononce sur la situation dans le parti qu'il a fondé. Il émet des critiques contre Éric Ciotti sur sa décision d'entreprendre une alliance avec le Rassemblement national sans consulter les cadres et les militants du parti. Dans ce contexte de fragilité, il juge également le risque que Les Républicains soit effacé derrière le Rassemblement national en cas de victoire de ces derniers mais subisse également pleinement les conséquences d'une défaite du RN[162],[163].

Les médias de Vincent Bolloré (CNews, Europe 1 et Le JDD), selon le journal Libération, orchestrent le rapprochement entre le RN et le LR d'Éric Ciotti[164], « jusqu’à dicter tempo et thèmes de campagne » selon le journal Le Monde[165].

Reconquête

Dès le , des discussions ont lieu entre le Rassemblement national et Reconquête (représenté par Marion Maréchal) au siège de ces premiers[166]. Marion Maréchal met en avant son « souhait ardent » de former une union des droites entre Reconquête et le Rassemblement national[148]. Le 11 juin, après plusieurs discussions au siège du Rassemblement national, Marion Maréchal annonce finalement que le parti de Marine Le Pen refuse un accord avec Reconquête. Elle déplore « un changement de position » et une « décision soudaine et contradictoire » de la part du Rassemblement national[167]. Néanmoins, le soir même, Éric Zemmour, président de Reconquête, annonce sur CNews qu'il ne se présentera pas aux législatives afin de ne pas faire barrage à l'élection d'un candidat Rassemblement national[168].

Les trois vice-présidents du parti (Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay), ainsi que Laurence Trochu, représentant quatre des cinq nouveaux eurodéputés du parti, appellent à « soutenir, partout en France, les candidats uniques de la coalition des droites », c'est-à-dire l’alliance électorale entre le Rassemblement national et Éric Ciotti, en opposition à la ligne portée par Éric Zemmour[169],[170]. Éric Zemmour évoque de leur part une trahison[171] et annonce leur exclusion de Reconquête[172].

Enfin, le parti décide de présenter des candidatures dans seulement 330 circonscriptions. Éric Zemmour affirme dans un tweet du 16 juin avoir pris cette décision dans l'objectif « de ne pas nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne ». Ainsi, Reconquête n'investit pas de « candidats devant les artisans de l’union nationale », notamment face à « Éric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, Christelle D'Intorni, Charles Prats ou encore Guilhem Carayon »[173].

Nouveau Front populaire

Création d'une nouvelle union de la gauche

À partir du , des discussions entre les principales forces de gauche que sont La France insoumise, le Parti socialiste, Les Écologistes et le Parti communiste français commencent afin de former une coalition qui s'appellerait le Front populaire. Selon les principaux dirigeants de gauche, cette union proposerait un programme de gouvernement jusqu'à l'élection présidentielle de 2027 et elle aurait une structure différente de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), l'union des gauches des élections législatives de 2022[25],[174].

Le même jour, François Ruffin (LFI), Sébastien Jumel (PCF), Marie-Charlotte Garin (LE), Sébastien Peytavie (G.s), Sophie Taillé-Polian (G.s), Nicolas Sansu (PCF), Damien Maudet (LFI), Karine Lebon (GDR), Leïla Chaibi (LFI) et Emeline K/Bidi (GDR) lancent un site web pour récolter les signatures des électeurs désireux de l'union des formations de gauche[175],[176]. Cet appel est suivi par un appel des cinq syndicats nationaux (CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires) à manifester pour mettre en avant leurs revendications dans ce contexte de montée de l'extrême droite et d'appel à un « Front Populaire » (soutenu directement par la CGT)[177].

Dans la soirée du , Les Écologistes, La France insoumise, le Parti communiste français, le Parti socialiste, Place publique, Génération.s et la Gauche républicaine et socialiste annoncent la création d'un « Nouveau Front populaire » rassemblant les formations de gauche humanistes, les syndicats et la société civile avec la présentation de candidatures uniques dans chaque circonscription afin de porter un programme commun[178]. Le , la présidente de la région Occitanie Carole Delga alors précédemment opposée à la NUPES en 2022, annonce rejoindre le Front Populaire[179].

Dans la nuit du au , le NPA - L'Anticapitaliste annonce dans un communiqué que sa direction accepte de rejoindre le Front Populaire[180]. Le , les quatre partis principaux de l'alliance trouvent un accord pour une répartition des différents circonscriptions entre eux et leurs alliés - en prenant en compte à la fois les députés sortants ainsi que les résultats des européennes[181].

Le au soir, les principales composantes de l'alliance parviennent à un accord de campagne, de programme et de répartition des circonscriptions[182]. L'accord prévoit selon son texte d'annonce « un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat »[183].

Alors que le , Raphaël Glucksmann avait annoncé qu'il ne souhaitait pas rejoindre l'alliance aux conditions posées par LFI[184],[185], il indique le au micro de France Inter son soutien à « une union de la gauche », afin « que le Rassemblement national ne gagne pas ces élections législatives et ne gouverne pas ce pays ». De plus, il affirme avoir « obtenu [...] un engagement extrêmement clair sur les livraisons d'armes à l'Ukraine, sur les frontières de l'Ukraine, sur le soutien indéfectible à la résistance ukrainienne ». Il affirme avoir « obtenu aussi le soutien à la construction européenne », que les « attaques du 7 octobre soient qualifiées de [...] clairement terroristes » et « un engagement clair dans la lutte contre l'antisémitisme, dans la lutte contre la brutalisation du débat public »[186].

Le 14 juin, le Nouveau Front populaire présente son programme de campagne[187]. L'ancien président de la République française, François Hollande, annonce qu'il se présente dans la première circonscription en Corrèze avec le soutien du Nouveau Front populaire[188].

Conflits d'investitures

 
Répartition des candidats du Nouveau Front populaire par parti par circonscription.

Alors que l'accord prévoyait la reconduction des députés sortants, la France insoumise refuse l'investiture à cinq « frondeurs », pour avoir critiqué la stratégie de la direction et le manque de démocratie interne : Frédéric Mathieu, Danielle Simonnet, Raquel Garrido, Alexis Corbière et Hendrik Davi[189],[190]. Ces députés sortants — à l'exception de Frédéric Mathieu — décident quand même de maintenir leurs candidatures. Adrien Quatennens, malgré l’hostilité des autres partis de gauche, est initialement investi par La France insoumise avant d'annoncer le 16 juin qu'il renonce à un nouveau mandat[191].

Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon investit également deux candidats face à la communiste Soumya Bourouaha et le socialiste Jérôme Guedj, choisis pour représenter le Nouveau Front populaire mais qui se refusent de porter les couleurs du mouvement[192].

L'ancien candidat aux trois dernières élections présidentielles du NPA, Philippe Poutou, est investi dans la première circonscription de l'Aude[193], ce qui provoque des tensions avec la fédération locale du Parti socialiste qui prend la décision d'investir un candidat dissident[194].

Majorité présidentielle

Le secrétaire général de Renaissance et ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, affirme que le parti Renaissance « ne présentera pas de candidat » face à d'autres candidats du bord républicain. Un autre conseiller anonyme d'Emmanuel Macron affirme que le parti a l'espoir de gagner ces élections législatives[195].

Dissensions entre Renaissance et Horizons

Depuis l'annonce de la dissolution, des discussions ont lieu entre Horizons le parti de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe et Renaissance pour renouveler l'appartenance de ces premiers à la coalition Ensemble.

Néanmoins des points de tensions et de désaccords apparaissent entre les deux formations politiques. En premier lieu sur la répartition des circonscriptions, puis les conditions de l'accord et enfin sur le fait qu'Horizons ne souhaite pas partir en campagne sous l'étiquette « Ensemble »[196]. Cela conduit le parti d'Édouard Philippe à inscrire au Journal officiel sa propre nuance. Par ailleurs, dans certaines circonscriptions comme la première circonscription du Val-de-Marne, Horizons présente son propre ticket et ce, contre un candidat officiel de Renaissance[197].

MoDem

Le parti de François Bayrou renouvelle son adhésion à la coalition « Ensemble » sur les bases des accords pour la campagne législative de 2022[196].

Prises de position

Commission nationale consultative des droits de l'Homme

Le 13 juin, le bureau de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme déclare : « la CNCDH a reçu de l’État la mission de veiller au respect des droits de l'Homme dans notre pays, c'est à dire des principes de liberté, d'égalité et de fraternité, ainsi que d'égale dignité de la personne humaine, qui sont au fondement de notre République. Le programme des extrêmes droites, singulièrement celui du RN, s’oppose lui, de façon frontale, directe, à ces mêmes principes d’égalité, de fraternité et de liberté ». Par conséquent la CNCDH appelle solennellement à faire barrage aux candidats de l’extrême droite lors des deux tours des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024[198]. Une telle prise de position est exceptionnelle de la part de cette institution[199].

Société civile

En dehors des personnalités des partis politiques, la campagne donne lieu à de nombreuses prises de position et engagements de la part de personnalités ou d'associations, ainsi qu'à des appels à manifester.

Appels à voter contre l'extrême droite
 
Manifestations contre le RN à Reims le .

Certaines prises de position sont des appels à voter contre l'extrême droite, dans la continuité du front républicain. La Ligue des droits de l'Homme publie le un appel, Ensemble, contre l'extrême droite, commun à plusieurs centaines d'associations, ONG et syndicats, doublé d'un appel à manifester[200],[201]. Le samedi , des manifestations dans tout le pays rassemblent entre 250 000 personnes selon les autorités et 640 000 selon la CGT[202].

Dans le secteur du social, c'est notamment le cas d'Emmaüs, Action contre la faim ou encore Oxfam[203],[204]. Un collectif d'une soixantaine d'organisations, dont l'Armée du Salut et la fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés, appelle à voter contre l'extrême droite et publie « 16 propositions pour changer la vie des gens »[205],[206].

Dans le monde agricole, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, premier syndicat, prend ses distances par rapport au programme de l'extrême droite, indiquant que la FNSEA est « un syndicat qui a des obédiences parfois très différentes sur le plan politique, mais qui assume de réaffirmer que l’Europe est le cœur du réacteur agricole, qu’on a besoin de rester dans un monde ouvert, d’échanges régulés, et que le protectionnisme ou la renationalisation ne tiennent pas à l’aune de la réalité »[207]. Plusieurs associations agricoles prennent position contre l'extrême droite : le mouvement des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne[208], Accueil paysan[209], le réseau associatif Solidarité Paysans[210], le Mouvement rural de jeunesse chrétienne[211],[212].

Dans le domaine de la protection de l'environnement, le collectif France Nature Environnement (comptant 6 200 associations locales) publie un appel le [213], de même que la Ligue pour la protection des oiseaux[203] et Greeenpeace[204].

Le domaine de la santé voit d'autres prises de position collectives : un collectif de médecins dans le quotidien Libération le [214], puis, le 14, un appel commun de plusieurs dizaines d'organismes, associations, mutuelles, syndicats[214].

Plusieurs organisations et associations féministes prennent également position contre l'extrême droite, dont le Planning familial[215],[216],[217]. Le dimanche , à l'appel de ces associations féministes, plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent dans tout le pays[218],[219],[220].

Cent-soixante-dix diplomates publient dans Le Monde, le , une tribune « Nous, diplomates, ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne affaiblir la France et l’Europe alors que la guerre est là », et s'y alarment notamment de l'affaiblissement de la France et des risques importants d'ingérences étrangères en cas de victoire de l'extrême droite[221],[222],[223].

Le secteur de la culture rassemble plusieurs centaines de personnes lors d'une manifestation à Paris le [224],[225]. Agnès Tricoire, présidente de l'Observatoire de la liberté de création, appelle à voter contre l'extrême droite, dont elle estime qu'elle « déteste toutes les formes contemporaines de culture »[226],[227]. Une tribune de plus de 800 professionnels de la culture, dont les comédiens Romane Bohringer et Gilles Lellouche et le réalisateur Cédric Klapisch, paraît le dans Le Monde[228]. Plusieurs centaines de personnalités liées aux littératures de l'imaginaire (auteurs et autrices, maisons d'édition) signent une pétition parue dans L'Humanité le [229]. Des personnalités du monde du livre, autrices, auteurs, éditeurs, dont Jean-Baptiste Andrea (prix Goncourt 2024), l'auteur de romans policiers Franck Thilliez, l'écrivaine et ancienne résistante Madeleine Riffaud et des auteurs de bandes dessinées tels que Catherine Meurisse et Jul, appellent à « faire barrage au Rassemblement national » dans une tribune publiée dans Le Nouvel Obs le 18 juin[230],[231]. Deux cents artistes du rock publient une tribune Le rock emmerde le RN (allusion à la chanson de Bérurier noir « La jeunesse emmerde le Front national »)[232].

De nombreuses personnalités d'Internet telles que des influenceuses et influenceurs et des streamers se mobilisent contre l'extrême droite. Ces nombreuses prises de position sont une nouveauté dans ce secteur où les appels au vote sont habituellement rares[233]. Un appel d'une soixantaine de personnalités paraît dans Le Nouvel Obs le 13 juin, déclarant : « Face à l’urgence démocratique liée à la possible arrivée de l’extrême droite au pouvoir, nous, influenceuses et influenceurs, avons décidé de faire bloc et de réunir nos communautés autour d’un message d’espoir et de tolérance »[234]. D'autres personnalités s'engagent individuellement, telle la créatrice de contenus Léna Situations[235]. Des initiatives telles que des groupes Whatsapp géants, des diffusions d'argumentaires et des marathons de streaming sont organisées[236].

Plusieurs prises de position religieuses ont également lieu. Dix mille chrétiens, dont plus de 70 prêtres et des représentants protestants, signent un appel commun paru dans La Croix le  : « Au nom de notre foi, nous voterons contre l’extrême droite »[237]. Un appel de personnalités juives intitulé Instrumentaliser l’antisémitisme au lieu de combattre l’extrême-droite est indigne et dangereux paraît dans Libération le [238] puis dans Mediapart le  ; à cette seconde date, il rassemble un peu plus de 900 signatures[239]. Parmi les personnalités musulmanes, le recteur de la grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz[240], puis le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane[241], appellent à voter contre l'extrême droite en s'inquiétant de la tendance à prendre les musulmans comme boucs émissaires.

Plus de 3 000 scientifiques appellent à voter contre l'extrême droite[242],[243]. Pierre Rosanvallon, historien, sociologue et professeur honoraire au Collège de France, prend également position contre l'extrême droite et accuse Emmanuel Macron d'avoir « [fait] sienne la sémantique lepéniste », « participé à la radicalisation des termes du débat » et « contribué à nourrir une forme de confusion des esprits (...) en renvoyant dos à dos le RN et le Nouveau Front populaire »[244]. Des intellectuels tels que le philosophe Étienne Balibar, l'écrivain et chercheur Paul B. Preciado, Cécile Alduy (qui analyse le discours politique), l'historienne Ludivine Bantigny et l'avocat Arié Alimi, appellent à voter contre l'extrême droite[245]. Plus de 1 000 chercheuses et chercheurs publient le dans Le Monde un appel solennel « Ne laissons aucun obscurantisme nous envahir » et réaffirment « les valeurs qui portent au quotidien notre engagement et forment le socle de la démarche scientifique : l’ouverture au monde et la libre circulation des individus, le libre-échange des connaissances et de la pensée, la vérité, la transparence, la rigueur et l’exigence, et encore la tolérance, l’éthique et l’humanisme »[246]. Plus de deux cents professeurs, chercheurs et personnels du Collège de France publient dans Libération le une tribune appelant à faire barrage à l'extrême droite, en précisant que « cette position ne résulte pas d’un a priori politique mais du constat que le programme du principal parti de cette mouvance, si on le lit bien, porte gravement atteinte à l’indépendance et à l’ouverture internationale de la recherche »[247]. À l'issue du premier tour, environ 200 philosophes de sensibilités politiques variées publient dans Libération une tribune appelant à voter contre l'extrême droite[248]. Un collectif de plus d’un millier d’universitaires et de chercheurs d’horizons politiques différents, dont Patrick Boucheron, Antoine Lilti, Pierre Nora, Mona Ozouf et Michelle Perrot, appelle dans Le Monde à voter contre le Rassemblement national[249].

Dans le monde du sport, le footballeur Marcus Thuram, qui fait alors partie de l’équipe de France pour l'Euro 2024, appelle « à se battre au quotidien pour que le RN ne passe pas »[250], prolongeant plusieurs prises de position de membres de l'équipe de France masculine de football contre l'extrême droite depuis que Jean-Marie Le Pen avait formulé des remarques racistes à son encontre en 1996[251]. Marcus Thuram est suivi, le lendemain, par un collectif de sportifs et de sportives, dont Marie-José Pérec, Isabelle Autissier et Yannick Noah, qui prend position en ce sens dans le magazine sportif L'Équipe[252],[253].

Appels à voter contre la France insoumise

Alain Finkielkraut est écœuré par « l’abjection payante » de La France insoumise, qui « a fondé toute sa campagne européenne sur la haine d'Israël et des sionistes. »[254] Plusieurs institutions juives, dont le Conseil représentatif des institutions juives de France, accusent La France insoumise d'antisémitisme et réprouvent l'accord passé avec ce parti par les autres partis de gauche[255],[256] ; après le premier tour, ils appellent à ne voter ni pour le Rassemblement national, ni pour La France insoumise[257].

Appels à voter pour le Nouveau Front populaire

La Confédération générale du travail (CGT) appelle le 19 juin à voter pour le Nouveau Front populaire, estimant que « l’Extrême droite est en situation d’accéder au pouvoir pour la première fois de l’histoire de notre République – à l’exception de la période du régime de Vichy », que « pour le monde du travail, les changements de pieds incessants du RN démontrent son imposture sociale » et que « notre République et notre démocratie sont en danger »[258]. La fédération de syndicats de l'enseignement secondaire SNES-FSU prend position en faveur du programme du Nouveau Front populaire et de ses candidatures au 1er tour, en précisant que cet appel « n'est pas un chèque en blanc »[259].

L'historien Patrick Boucheron publie le 21 juin un appel « Contre l'extrême droite, sortir de la torpeur, maintenant ! », puis déclare dans un entretien au quotidien L'Humanité le 27 juin qu'il votera pour le Nouveau Front populaire, « la seule alternative à un pouvoir séditieux »[260].

L'ancien résistant Pierre Charret publie le 27 juin dans L'Humanité une tribune appelant à voter pour le Nouveau Front populaire[261].

Une tribune signée par plus de 300 personnalités d'Internet, mis en ligne sur le blog des Invités de Mediapart, lance un appel à voter contre l'extrême droite et pour le Nouveau Front populaire[262].

Une tribune signée par 3 600 professionnels de santé, du médico-social, et de la recherche, parue le 22 juin sur Mediapart, appelle à voter pour le Nouveau Front populaire[263],[264].

Le domaine de la culture donne lieu à plusieurs appels à voter pour le Nouveau Front populaire. Deux cents personnalités du monde de la musique appellent à voter pour le Nouveau Front populaire dans Les Inrocks le 17 juin[265], suivies par des personnalités de la scène indépendante[266] et de la musique classique[199]. Plusieurs centaines d'auteurs et autrices de bandes dessinées appellent à voter pour le Nouveau Front populaire dans une pétition commune le 28 juin[267],[268].

Une tribune dénonçant le danger représenté par l'extrême droite pour les minorités d'orientations sexuelles et d'identités de genre et appelant à voter pour le Nouveau Front populaire paraît le 17 juin dans L'Humanité, soutenue par 400 signataires, associations, organisations, personnalités et militants[269].

Appels à voter contre « les extrêmes »

D'autres personnalités adoptent un positionnement plus centriste. Dans la lignée de la déclaration de Marcus Thuram, Kylian Mbappé, alors capitaine de l'équipe de France de football masculin, déclare qu'il « partage les mêmes valeurs que Marcus et [s]e range avec lui » puis indique qu'il est « contre les extrêmes, contre les idées qui divisent »[270].

Autres prises de position concernant le Rassemblement national

L'avocat et historien Serge Klarsfeld déclare privilégier le Rassemblement national en cas de duel avec un candidat La France insoumise[271]. Rescapé de la Shoah connu pour sa traque des anciens nazis, Klarsfeld avait amorcé en 2022 un rapprochement avec le FN, estimant que le parti s'était intégré aux valeurs républicaines[271]. Durant cette année, en octobre 2022, Serge Klarsfeld a reçu des mains de l'ancien directeur du cabinet de Jean-Marie Le Pen la médaille de la ville, grâce à l'entremise de Philippe Benguigui, président d'une association mémorielle[271]. Le lendemain, au cours d'un déjeûner, Laurent Joly, chercheur et un historien français spécialiste de l'antisémitisme sous le Régime de Vichy met en garde Serge Klarsfled : « vous ne connaissez pas ce parti, vous allez vous compromettre »[271]. Selon Klarsfeld, une des « victoires » de la lutte contre l’antisémitisme a été « de voir qu’un certain nombre de partis considérés comme d’extrême droite en Europe sont passés de l’autre côté, du côté du soutien à la cause juive ». Ainsi, il fait le « pari que c'est sincère » à condition que « Marine Le Pen reconnaisse la loi Gayssot [de 1990, réprimant le négationnisme] et le discours de Jacques Chirac » sur la responsabilité de l’État français dans la déportation des Juifs, espérant un geste « prochain »[272].

Son fils, Arno Klarsfeld partage un engagement similaire[273],[274]. Ils justifient leurs choix en affirmant que Marine Le Pen « s'est distanciée de son père » et qu'« elle a fait évoluer son parti » en condamnant le collaborationnisme de Philippe Pétain[275],[276],[277].

Ces positions provoquent des inquiétudes dans la communauté juive. Depuis les disparitions de Simone Veil et de Robert Badinter, dernières grandes consciences de la communauté juive française, Klarsfeld verrait « le poids de sa parole est instrumentalisé, comme si, quand il parle, c'était la Shoah qui parlait » selon Claude Askolovitch[278]. Samuel Lejoyeux, président de l'Union des étudiants juifs de France déclare que « Klarsfeld tombe dans un piège, c'est une bêtise. Le RN est encore dangereux pour les juifs »[278].

Pour Yann Jurovics, ancien juriste près des tribunaux internationaux et spécialiste des crimes contre l'humanité, les « Klarsfeld risquent de jouer les idiots utiles : le père est une idole, mais il se trompe, le fils est coutumier d'une légèreté inconséquente. La structure, le dogme du [Rassemblement national] RN reste la discrimination, alors qu'à gauche, la dérive est le fait de sinistres personnages »[271].

Ginette Kolinka, rescapée du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, rajoute « [ne pas comprendre] sa réaction. Quand tu vois Klarsfeld qui se met d'accord avec eux, là tu te dis qu'il y a quelque chose qui ne va plus. Si même les juifs se mettent du côté de l'extrême droite, on n'en finira jamais »[279]. Quant à l'argument de Serge Klarsfeld d'un Rassemblement national qui aurait fait sa mue avec un supposé soutien des juifs, elle se questionne : « peut-être qu'ils le font en parole pour avoir les voix de notre corporation mais une fois qu'il aura les voix, qu'est-ce qu'il fera ? »[279].

Nombre d'admirateurs des Klarsfeld soulignent le rôle d'Arno dans la mue de son père[271].

L'ancien athlète Guy Drut se dit favorable aux alliances entre le parti Les Républicains et le Rassemblement national[280].

Pour Alain Finkielkraut, « La volonté d'exclure le Rassemblement national de l'arc républicain est absurde. ». Il ajout que « Jamais [il n'aurait] imaginé voter un jour en faveur du Rassemblement national pour faire barrage à l'antisémitisme. Ce n'est pas encore le cas, mais peut-être y serai-je contraint à plus ou moins longue échéance s'il n'y a pas d'alternative. Ce serait un cauchemar. La situation actuelle est un crève-cœur pour les Juifs français. »[254],[281]

Violences

Dans la nuit du au , à Paris, près du jardin du Luxembourg, quatre militants qui se revendiquent du Groupe union défense (GUD) et du Rassemblement national, dont Gabriel Loustau, fils d'Axel Loustau (ancien militant de cette organisation, ancien élu RN et autrefois proche de Marine Le Pen), profèrent des insultes homophobes envers un homme vers h 30 du matin, le menacent en brandissant une ceinture et un bâton puis l'agressent et lui donnent au moins un coup de poing[282]. Interpellés et placés en garde à vue, ils menacent les policiers de sanctions, « quand Bardella sera au pouvoir et qu’Hitler reviendra »[283]. Ils sont jugés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Paris et condamnés, pour deux d'entre eux, à cinq et sept mois de prison ferme, tandis que les deux autres sont condamnées à six mois de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger[284]. Cela conduit le gouvernement à dissoudre le GUD par décret le [285].

Plusieurs agressions à caractère discriminatoire ont lieu durant la campagne électorale[286]. Le , à Sotteville-lès-Rouen, un collégien d'origine maghrébine est insulté et passé à tabac par trois jeunes hommes l'accusant de profiter des allocations[286]. Dans la nuit du au à Avignon, une boulangerie est victime d'un incendie d'origine probablement criminelle au vu des nombreux départs de feu et des graffitis racistes, homophobes et xénophobes inscrits sur les murs[287]. Des journalistes sont insultés[286],[288]. Les médias déplorent une désinhibition des propos discriminatoires et de la violence[289],[286],[290],[235].

De nombreuses agressions visent des militants, notamment lors de tractages[289]. Des militants de gauche sont menacés ou agressés dans plusieurs villes. Le à Bordeaux, un homme porte plainte contre X, déclarant avoir reçu «un coup de tête au niveau de la bouche» par un homme affirmant «supporter Bardella» alors qu'il portait des tracts du Nouveau Front populaire[291],[292],[293],[294]. Le même jour, à Nanterre, la députée écologiste sortante des Hauts-de-Seine Sabrina Sebaihi déclare que des militants du RN ont « insulté et menacé une militante du Nouveau Front populaire, âgée » et qu'une plainte est déposée[291],[293]. À Maisons-Alfort, le candidat socialiste du Nouveau Front populaire Joao Martins Pereira déclare que des militants qui distribuaient des tracts du Nouveau Front populaire sur un marché ont été violemment agressés par « des hommes d'extrême droite, tout de noir vêtus »[291],[293]. Le , Sandrine Véziès, la candidate du Nouveau Front populaire dans la 1e circonscription du Doubs, déclare qu'un militant octogénaire qui collait des affiches du Nouveau Front populaire a été « menacé et pris à partie par un individu tenant des propos laissant à penser qu’il soutenait l’extrême droite » et qui aurait tenté de lui porter plusieurs coups ; une plainte devait être déposée[292],[295]. Noë Gauchard, candidat Nouveau Front populaire dans le Calvados, déplore des agressions presque quotidiennes lors des tractages et sur les marchés[289].

Des militants d'extrême droite sont également visés. Le , le candidat RN Hervé Breuil, en campagne sur un marché, demande l'ouverture d'une enquête après « une bousculade, des insultes et des projections d’eau et de farine »[289]. Le , lors d'une manifestation contre le Rassemblement national organisée sur la place de la République, des militantes du collectif d'extrême droite féminationaliste Némésis, qui procède par actions spectaculaires filmées[296], viennent contre-manifester, entourées d'un service d'ordre appartenant à une société privée. L'Express évoque « quelques bousculades »[297] ; Europe 1 parle d'un « passage à tabac » par des manifestants d'extrême gauche[298], ce que le Checknews de Libération récuse[299]. La secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT) Sophie Binet et le journaliste David Dufresne, présents sur la scène au moment des faits, appellent au calme et le service d’ordre intersyndical exfiltre les contre-manifestants[c]. La police effectue des contrôles d'identité puis les laisse reprendre le métro[299],[300],[301] ; aucune plainte n'est déposée[299]. La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet félicite les militants « d'avoir résisté à une attaque fasciste »[302],[303].

Face à l'éventualité d'une victoire du Rassemblement national à l'issue des élections législatives, la gauche organise de nombreuses manifestations. Le , des dégradations ont lieu lors de rassemblement à Angers, Bordeaux et Toulouse[304],[305]. Des pancartes hostiles à la police sont visibles dans plusieurs manifestations, certaines appelant à la mort de ces derniers[306].

Controverse au sujet d'un simulateur de retraites

L'avant-dernier jour de campagne, au milieu du dernier débat sur France2, Gabriel Attal révèle avoir créé un simulateur par internet du montant de la retraite de chacun si le Front populaire rétablit un droit à la retraite à 60 ans, comme sur son programme, qui montrerait selon lui une baisse du montant des pensions.

Dès le lendemain matin, La France insoumise attaque en justice, en référé, le parti Renaissance pour « diffusion de fausses informations ». Le 29 juin, le site est mis hors ligne, par un accord entre les avocats des deux partis[307]. Plusieurs ténors du Front populaire ont dénoncé un site menteur, le calcul ne prenant pas en compte le nombre de parts fiscales des futurs retraités, selon le sénateur communiste Ian Brossat[308].

Candidats

Un total de 4 011 candidats se présentent aux élections législatives[309].

Membres du gouvernement

Vingt-quatre membres du gouvernement Gabriel Attal se présentent, dont le Premier ministre dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine. À l'issue du premier tour, deux d'entre eux, arrivés en troisième position, se désiste pour faire barrage, conformément aux consignes données par Ensemble : Sabrina Agresti-Roubache (1re circonscription des Bouches-du-Rhône) et Marie Guévenoux (9e circonscription de l'Essonne).

Députés sortants éliminés dès le premier tour

12 députés sortants sont éliminés dès le premier tour de l'élection :

Députés sortants réélus dès le premier tour

Soixante-seize députés sortants ont été élus dès le premier tour : 39 pour le Rassemblement national et ses alliés, 32 pour le Nouveau Front Populaire, 2 pour la majorité présidentielle, 1 pour les Républicains et 2 pour les divers droites[322].

Députés sortants se désistant au premier tour

Sur plus de 200 désistements, dont 80 du parti présidentiel arrivés troisièmes, également de nombreux députés sortants qui renoncent au second tour[16] :

Candidats refusant de se désister

La candidate du NFP Magali Crozier se maintient dans la sixième circonscription de l’Hérault, face à deux candidats d’extrême droite : Julien Gabarron (RN) et Emmanuelle Ménard (soutenue par le RN en 2022)[410]. Par ailleurs, 4 candidats du parti Ensemble ont annoncé qu’ils comptaient bien se maintenir, même dans les circonscriptions où l’extrême droite est arrivée première et où ils ne sont que troisièmes. Au sein du parti présidentiel c'est aussi le cas d'Anne-Laurence Petel, Emilie Chandler, Graig Monetti, Dominique Despras, Romain Lefebvre, Emmanuelle Anthoine, Maxime Minot, et Nathalie Serre[410], ou encore le cas de 3 candidats divers droite, Fabrice Brun, Valérie Simonet et Gilles Platret[410].

Couverture audiovisuelle et numérique

Débats télévisés aux heures de grande écoute sur TF1 et France 2

Débats avant le premier tour

Deux débats télévisés sont organisés aux heures de grande écoute sur TF1 et France 2, les deux chaînes les plus regardées :

Le premier a réuni 5,5 millions de téléspectateurs, avec une très forte audience de 27,6 %[413],[414]. C'est 2 millions de téléspectateurs de plus que les 3,5 millions du débat des européennes sur France2, entre les seuls Jordan Bardella et Gabriel Attal[415].

Organisé le surlendemain, le second a réuni 3,15 millions de téléspectateurs soit une audience proche de 18 %[416],[417]. Dès les premières minutes, il voit Jordan Bardella et Gabriel Attal fréquemment « s'écharper »[418],[419], notamment sur l'investiture alléguée de « plus d’une centaine de candidats » ayant tenu « des propos racistes, antisémites et homophobes »[420], puis sur les binationaux [421]. Il est jugé par la presse « cacophonique »[420],[419],[418], ou « souvent inaudible »[422] et « difficilement compréhensible », malgré des thématiques habituelles (immigration, pouvoir d'achat, défense et Ukraine)[423]. En fin de débat, Gabriel Attal annonce un simulateur de retraites, contesté en justice dès le lendemain matin et arrêté par un accord entre avocats des deux parties.

Les cinq moments forts du premier débat, moins tendu, avaient abordé les retraites, l'immigration, le pouvoir d'achat et l'école[424],[425],[426], Manuel Bompard parant aux inconvénients de sa moindre notoriété[427]. Les trois participants au deuxième débat avaient auparavant réuni de fortes audiences sur TF1 lors d'entretiens d'une dizaine de minutes, au 20 Heures de Gilles Bouleau, 5,1 millions le 19 juin pour Gabriel Attal et 5,2 millions le lendemain pour Jordan Bardella, puis 4,3 millions pour Olivier Faure une semaine après [428].

Les Républicains ont saisi le Conseil d'État en référé pour être invité lors du premier, estimant que ce débat à trois participants porterait « inévitablement atteinte au respect du caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion dans la mesure où toutes les formations politiques représentatives ne seront pas présentes à ce débat »[429]. Mais cette requête est rejetée le 25 juin 2024 par le Conseil d'État[430].

Date Organisateurs Présentateurs Présence des représentants des principaux blocs :  P  Présent Réf.
Nouveau Front populaire (NFP) Ensemble pour la République (ENS) Rassemblement national (RN)
Nombre de présences 2 2 2
TF1 Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau P
Bompard (LFI)
P
Attal
P
Bardella
[431]
France 2 Caroline Roux P
Faure (PS)
P
Attal
P
Bardella
[432]
Pendant l'entre-deux-tours CNews
Brossat (PCF)

Attal

Bardella
[401]
Pendant l'entre-deux-tours BFM TV
Tondelier (EÉLV)

Attal

Bardella
[401]
France 2


En amont de ces débats, plusieurs systèmes d'aide au vote sont développés pour aider les électeurs à choisir un candidat. Le site VoteFinder.eu est un projet citoyen open-source qui permet de se positionner sur plus de 60 amendements et projets de loi votés à l'Assemblée[433]. Il est possible de voir les votes de chaque parti sur chaque texte. Le site Candidator.fr propose un test réalisable en quelques minutes[434] pour déterminer quel parti correspond le plus à ses convictions, via 17 questions et réponses possibles, de « absolument d'accord » à « absolument pas d'accord »[435].

Débats avant le second tour

Après ceux du premier tour, deux grands débats sur TF1 sont prévus, l'un entre Marine Tondelier et Jordan Bardella (RN) sur BFM TV et un autre sur TF1, qui doit opposer le même Jordan Bardella, Gabriel Attal (Ensemble), Xavier Bertrand (LR) et Raphaël Glucksmann (proche du PS), prévu au soir du lundi 1er juillet, lendemain du premier tour. La chaîne décide en cours de journée de bouleverser sa grille de programmes[436] mais en remplaçant ce débat par une série de quatre courtes interview avec chacune des quatre personnalités[437],[438],[439]. À l'annonce de ce dispositif exceptionnel, Marine Tondelier, cheffe des Écologistes du Nouveau Front Populaire, connue pour son action contre l’extrême droite dans sa commune d'Hénin-Beaumont, interpelle TF1 en demandant « où sont les femmes ? »[440][436] et réclame le maintien du débat d'entre-deux tours qui devait la voir affronter Jordan Bardella[436]. Le même soir, Manuel Bompard et Éric Ciotti sont les invités politiques du JT France 2[440].

Le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella s’était dit lui plus tôt dans la journée « prêt » à débattre «avec Jean-Luc Mélenchon»[441], mais ce dernier a renvoyé vers Manuel Bompard, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI ou Clémence Guetté (LFI) car LFI est «le premier mouvement en nombre d’élus au premier tour»[442]. La coalition du Nouveau Front Populaire, incluant aussi le PS, le PCF et les écologistes s'était cependant entendue la semaine précédente sur le nom de Marine Tondelier, pour la représenter dans le grand débat du second tour à une heure de grande écoute[441],[442], Manuel Bompard (LFI) et Olivier Faure (PS) l'ayant fait aux deux débats aux heures de grande écoute avant le 1er tour[442].

Mais après le 1er tour, BFMTV écrit au PS et à LFI pour leur dire que finalement la participation de l’un ou l’autre parti, est « indispensable à la tenue de l’émission »[441], changement de décision qui est dénoncé lors d'une intervention de la société de journalistes (SDJ) de BFMTV [441]. La direction lui répond que « les écologistes ont obtenu moins de circonscriptions que LFI et le PS dans l’accord du NFP »[441]. Marc-Olivier Fogiel directeur de BFM TV indique ensuite à « Libération » que Gabriel Attal n’a pas refusé la participation de Marine Tondelier mais que « le blocage vient du RN »[441].

Problèmes de pluralisme électoral dans les médias

Relevés de temps de parole deux fois par semaine

Les médias doivent communiquer deux fois par semaine, à partir du 17 juin pour le premier tour[443], des relevés de temps de parole à l'Arcom, qui dans sa recommandation du , annonce décompter le temps de parole du jusqu’au pour le premier tour et du jusqu’au pour le second[399].

Certains ajustements traitent du décalage horaire en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon[399].

Décision du Conseil d'État sur le pluralisme en février 2024

Suite à une saisine par Reporters sans frontières, les règles de respect du pluralisme des idées et de l'indépendance de l'information que l'Arcom est chargée de faire appliquer ont été précisées et modifiées par une décision rendue par le Conseil d'État en février 2024.

L'institution estime que « pour apprécier le respect par une chaîne de télévision, quelle qu’elle soit, du pluralisme de l’information, l’Arcom doit prendre en compte la diversité des courants de pensée et d’opinions représentés par l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités, et pas uniquement le temps d’intervention des personnalités politiques » contrairement à ce qui était le cas auparavant.

Le Conseil d'État estime également que « l’Arcom doit s’assurer de l’indépendance de l’information au sein de la chaîne en tenant compte de l’ensemble de ses conditions de fonctionnement et des caractéristiques de sa programmation, et pas seulement à partir de la séquence d’un extrait d’un programme particulier ».

Cette décision venait en réponse à une saisine du Conseil d'État par l'organisation non gouvernementale Reporters sans frontières, qui estimait que la chaîne CNews ne respectait pas les exigences légales en termes d’honnêteté, de pluralisme et d’indépendance de l’information, et qui avait demandé en vain à l'Arcom de mettre en demeure la chaîne de s'y conformer. Dans la même décision, le Conseil d'État enjoignait l'Arcom de réexaminer le bon respect de la loi par CNews sous six mois[444],[445].

Révélations de Médiapart sur les consignes à BFM d'inviter certains éditorialistes

Mediapart révèle le que BFM TV a donné, depuis le début de la campagne électorale, des directives à ses journalistes d'inviter de nombreux éditorialistes de droite et d'extrême droite jusque-là absents de ses plateaux[446].

Ces consignes ont pris la forme de messages électroniques envoyés aux équipes par Marc-Olivier Fogiel, le PDG de la chaîne, et par une rédactrice en chef qui a envoyé aux programmateurs une liste « d’éditos droite et droite + »[446].

Plusieurs sont issus du journal d'extrême droite Valeurs actuelles comme Sébastien Lignier et Victor Eyraud, et le rédacteur en chef Tugdual Denis, qui devient beaucoup plus présent durant la campagne, ou encore Aziliz Le Corre du JDD, racheté par Vincent Bolloré[446].

Mediapart relaie les inquiétudes de journalistes de la chaîne quant aux biais du traitement de la campagne engendrés par ces directives, notamment pour un débat entre Victor Eyraud et le sénateur communiste Ian Brossat, où Victor Eyraud tenait un discours de campagne favorable au RN mais où ses propos n'étaient pas décomptés du temps de parole des partis, en raison de son statut de journaliste[446].

Atteintes à la pluralité et à l’honnêteté de l’actualité électorale

Le , l'Arcom avertit Europe 1 sur la nécessaire pluralité des prises de parole, en réponse à une surreprésentation importante du parti de droite Les Républicains[400]. Cet avertissement suit la création, juste après la dissolution de l'Assemblée nationale, d'une chronique quotidienne de deux heures, On marche sur la tête présentée par Cyril Hanouna. L'Arcom met en garde sur « la nécessité de veiller strictement [d'une part, à] traiter avec mesure et honnêteté l'actualité électorale [d'autre part] à assurer une pluralité de points de vue dans les émissions de débats réunissant journalistes et/ou chroniqueurs et/ou invités »[400].

L'exigence de pluralité est également rappelée aux chaînes de télévision C8 et CNews — qui appartiennent comme Europe 1 au groupe Canal+ détenu par Vincent Bolloré — ainsi qu'à France Télévisions[400].

Le , l'Arcom met en demeure Europe 1 pour « un manque de mesure et d'honnêteté dans les commentaires de l'actualité électorale », constatant que « l’actualité électorale de La France insoumise et du Nouveau Front populaire, coalition des principales forces de gauche, a été traitée de manière systématiquement critique et virulente, en des termes souvent péjoratifs et outranciers » et que « le traitement de l’actualité électorale a été largement univoque, la plupart des invités, dont une grande majorité sont issus du même courant politique, ayant tenu des propos convergents »[447],[448].

Le , Le Monde publie une enquête chiffrant la surreprésentation de l’extrême droite sur l'antenne d'Europe 1[449]. Le journal soutient que la station a converti son programme On marche sur la tête présenté en une émission de propagande politique en pleine période électorale[449]. En outre, les journalistes ont remarqué que de nombreuses minutes de diffusion en direct avaient été discrètement coupées sur son service de rattrapage de l'émission[449]. Ces passages contiendraient des allégations politiques et personnelles susceptibles d'exposer Europe 1 et Cyril Hanouna à des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la présomption d'innocence[449].

Lutte contre la fraude et propagande russe

Prévention des fraudes en France

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) procède à un rappel des règles aux partis politiques, prévoit des contrôles accrus et met à disposition des internautes une plate-forme de signalement des pratiques contraires au règlement général sur la protection des données européen. Elle annonce qu'elle portera « une attention particulière à l’impact de l’intelligence artificielle sur les stratégies de communication politique »[450]. Cette utilisation est également encadrée, depuis mai 2024, par la législation européenne sur l'intelligence artificielle.

En France, la loi contraint les opérateurs de plateforme en ligne à trois mois de transparence[451],[452]. L'Arcom formule les recommandations aux plateformes de services numériques qu'elle a mises en place au mois de mars 2024 avant les élections européennes afin de lutter contre la manipulation et la désinformation sur les sites internet et les réseaux sociaux.

Ces plateformes doivent consacrer des équipes internes dédiées et compétentes à la mise en œuvre du respect du code électoral français et entretenir un dialogue avec les autorités chargées de l’organisation des élections, les équipes de campagne, le monde de la recherche et des fact-checkers. Elles doivent également répondre à des exigences en matière de transparence des décisions de modération et publier des informations permettant d'identifier la provenance et l'authenticité des contenus et des comptes ainsi que les publicités à caractère politique. Elles doivent enfin se doter de procédures permettant la détection « d’opérations de manipulation non authentique coordonnée », telles que des créations de faux comptes ou de fausses réactions, le ciblage volontaire de publics vulnérables, l'usage de deepfakes ou le « bourrage » de mots-clés[453].

Propagande russe sur les réseaux sociaux

Le 10 juin, Viginum, service gouvernemental rattaché au secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, publie un rapport d'alerte concernant une opération de manipulation de l’information prorusse ciblant les médias et la communauté des fact-checkers depuis au moins septembre 2023 et toujours active durant la campagne des législatives. Cette opération est menée sous le nom de code Matriochka[15]. Cette opération consiste à diffuser de « faux contenus [qui] usurpent généralement l’identité de personnalités et de médias nord-américains ou européens, dont français ». Parmi les médias dont l'identité est usurpée figurent par exemple les quotidiens Le Monde et Le Parisien ainsi que le magazine Le Point[402]. ces informations s'ajoutent à celles de février quand Paris avait mis à jour et révélé un réseau de désinformation «structuré et coordonné» visant l’Occident[454].

Ces faux contenus sont élaborés sur des comptes russes sur le réseau sécurisé Telegram, puis diffusés sur les réseaux sociaux et postés de manière coordonnée « dans l’espace réponse des publications de comptes X de médias, de personnalités et de cellules de fact-checking de plus d’une soixantaine de pays » pour demander aux fact-checkers d'enquêter sur ces faux contenus. Les faux contenus sont en majorité à caractère anti-ukrainien, mais d'autres ciblent la politique française, soit en critiquant le soutien apporté par la France à l'Ukraine, soit en critiquant des personnalités politiques françaises. Enfin, d'autres ciblent les jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024[15]. Certains faux messages peuvent chercher à semer la panique au sein de la population[402].

L'entreprise française de cyber-intelligence Recorded Future remarque que la nouveauté de ces faux contenus est leur utilisation massive d'intelligences artificielles, probablement du type ChatGPT, pour créer du texte, y compris en partant de véritables articles afin d'en produire de faux. Elle a ainsi identifié une série de plus de 90 articles de propagande prorusse publiés en français sur la base d'un même prompt donné à ChatGPT[402].

Le , David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS publie une étude qui tend à montrer que la Russie a mis au point une stratégie d'ingérence depuis 2014, visant à affaiblir la démocratie française et à l'amener vers un délitement du front républicain contre l'extrême droite. Cette étude est effectuée en analysant plus de 700 millions de messages provenant de 17 millions de comptes sur Twitter. Chavalarias a identifié une communauté de bots pilotés par la Russie qui se positionne comme « anti-système ». Cet ensemble de bots amplifie la perception des contenus d'actualité à forte composante émotionnelle, tant à droite qu'à gauche, conduisant à la sur-réaction de chacun des deux camps. Selon David Chavalarias c'est une manière de « déstructurer la société française de manière systémique pour provoquer une transition vers une société fermée ou une démocratie illibérale »[455],[456],[457].

La forte mobilisation, casse-tête des sondeurs

Les sondeurs, confrontés à la profonde complexité du scrutin, reconnaissent un situation « totalement chaotique »[458], qui fait que prévoir les électeurs devient un « casse-tête » et qu'il est encore plus difficile d'effectuer des projections en sièges permettant d’imaginer à quoi ressemblera l’Assemblée nationale[459], compte tenu d'une participation au plus haut depuis trois décennies, se rapprochant de celle d'une élection présidentielle. Les pronostics en sièges étant à chaque législative « beaucoup moins » fiables que ceux en pourcentage de voix[460], ils sont « très, très fragile », « périlleux » et « à prendre avec beaucoup de prudence », et encore plus en cas forte participation et nombreuses triangulaires[460].

A l'avant-veille du premier tour, un sur cinq se disant « certain de voter » refuse de dévoiler encore pour qui : c'est 18 % des « certains d'aller voter » chez les instituts de sondage Odoxa[461] et Opinionway[462]. Chez Elabe, c'est 12 %[463] mais plus que les 8 % d'après la dissolution, tandis que la proportion a doublé en une semaine chez Opinionway[464]. Depuis le milieu des années 2010[465], la certitude d'aller voter est mesurée sur une échelle de 1 à 10[465], permettant de manifester une incertitude aussi sur le choix[465], seuls les « certains » de voter figurant dans les tableaux de résultats[466],[467]. Le biais le plus souvent évoqué est de « sous-représenter un électorat moins politisé et moins informé, généralement plus jeune, qui ne se décidera qu’au dernier moment »[468],[467], situé « essentiellement dans les catégories populaires »[469], avec trois années de suite des résultats finaux montrant une marge d'erreur sous-évaluée, les écarts constatés aux européennes de 2019, puis amplifiés aux régionales de 2021, et devenant spectaculaires à la présidentielle 2022.

Sondages

 
Diagramme lissé des sondages à partir du 10 juin en date du 27 juin 2024.

Premier tour

Sondages nationaux

Sondeur Date Panel Participation EXG NFP[d] DVG ECO DVC ENS DVD LR[e] RN et alliés UPF (DLF-LP) REC Autres
LFI PCF EÉLV PS RE MoDem HOR PRV UDI LR (Ciotti)[f] RN
Résultats 32 911 133 66,71 % 1,15 % 27,99 % 1,53 % 0,57 % 1,22 % 20,76 % 0,51 % 3,66 % 6,57 % 3,90 % 29,25 % 0,75% 2,14%
Arrêt de publication des sondages pour le premier tour ().
Ipsos 27-28 juin 2024 10 286 64% 1% 29 % 1% 1,5% 20 % [g] 8 % 4 % 32 % 1 % 2,5 %[h]
Harris Interactive 27-28 juin 2024 2 182 0,5 % 28 % 1 % 1 % 20 % 2 % 6 % 3 % 34 % 2 % 2,5 %[h]
Ifop 25-28 juin 2024 2 824 67 % 1 % 29 % 1 % 0,5 % 20,5 % 7 % 36,5 % 1,5 % 3 %
Odoxa 26-27 juin 2024 1 896 66 % 1 % 27,5 % 1,5 % 1 % 21 % 2 % 7 % 35 % 1,5 % 2,5 %
Opinion Way 26-27 juin 2024 1 058 65 % 1 % 28 % 1 % <1 % 20 % 2 % 6 % 37 % 1 % 4 %
Elabe 26-27 juin 2024 1 871 63-65 % 1 % 27,5 % 2 % 0,5 % 20 % [i] 9 % 36 % 1,5 % 2,5 %[j]
Cluster17 25-27 juin 2024 1 745 1,5 % 29,5 % 1 % 1 % 20 % 1,5 % 7,5 % 4 % 31 % 1,5 % 1,5 %
Ifop 24-27 juin 2024 2 823 66 % 0,5 % 29 % 1 % 1 % 21 % 6,5 % 36 % 1,5 % 3,5 %
Opinion Way 25-26 juin 2024 1 035 1 % 28 % 1 % 1 % 20 % 2 % 7 % 36 % 2 % 2 %
Harris Interactive 25-26 juin 2024 2 014 0,5 % 27 % 1 % 0,5 % 21 % 2 % 6 % 3 % 34 % 2 % 3 %[h]
Cluster17 22-24 juin 2024 2 503 1,5 % 30 % 1,5 % 1 % 19,5 % 1,5 % 7,5 % 4 % 30,5 % 1,5 % 1,5 %
Ipsos 21-24 juin 2024 11 820 63 % 1 % 29 % 1 % 1,5 % 19,5 % [g] 8 % 4 % 32 % 1,5 % 2,5 %[h]
Harris Interactive 21-24 juin 2024 2 325 1 % 27 % 1 % 1 % 20 % 2 % 7 % 4 % 33 % 2 % 2 %[h]
Ifop 20-24 juin 2024 1 843 63,5 % 1 % 29,5 % 1 % 1 % 20,5 % 7 % 36 % 1 % 3 %
Elabe 19-21 juin 2024 2 002 1 % 27 % 2 % 0,5 % 20 % [i] 10 % 36 % 1,5 % 2 %
Ipsos 19-20 juin 2024 2 000 62 % 1,5 % 29,5 % 1 % 1 % 19,5 % 1,5 % 7 % 4 % 31,5 % 2 % 1,5 %
Opinion Way 19-20 juin 2024 1 009 1 % 28 % 1 % <1 % 22 % 3 % 6 % 35 % 1 % 3 %
Odoxa 19-20 juin 2024 1 861 64 % 2 % 28 % 3 % 1,5 % 19 % 1 % 7 % 33 % 3,5 % 2 %
Harris Interactive 19-20 juin 2024 2 263 1 % 26 % 1 % 1 % 21 % 2 % 6 % 2 % 33 % 3 % 4 %[k]
Opinion Way 18-20 juin 2024 1 057 <1 % 27 % 2 % 1 % 20 % [i] 2 % 7 % 35 % 2 % 4 %
Ifop 18-20 juin 2024 1 861 1 % 29 % 1 % 1 % 22 % 6 % 34 % 2 % 4 %
Cluster17 17-19 juin 2024 2 699 1 % 30 % 3 % 19 % 2,5 % 7 % 32 % 2,5 % 3 %
Ifop 14-17 juin 2024 1 131 62 % 1,5 % 28 % 3 % 18 % 2 % 5 % 4 % 33 % 0,5 % 3 % 2 %
Début de la campagne électorale officielle en vue du premier tour ().
Ifop 13-14 juin 2024 1 114 63 % 1 % 26 % 3,5 % 19 % 1,5 % 7 % 35 % 1 % 3 % 3 %
Debout la France soutient l'« union des droites » derrière le RN et renonce à présenter des candidats dans la majorité des circonscriptions (14 juin 2024).
Opinion Way 12-13 juin 2024 1 011 1 % 25 % 2 % 2 % 20 % 2 % 7 % 33 % 3 % 5 %
Cluster17 11-13 juin 2024 2 764 1 % 28,5 % 3 % 1,5 % 1 % 18 % 2,5 % 7 % 29,5 % 1,5 % 3,5 % 3 %
Opinion Way 11-12 juin 2024 1 019 1 % 25 % 3 % 1 % 19 % 1 % 9 % 32 % 4 % 5 %
Elabe 11-12 juin 2024 1 502 1 % 28 % 5 % 18 % 2 % 6,5 % 31 % 4 % 4,5 %
Le président LR, Éric Ciotti, annonce une alliance avec le Rassemblement national, rapidement contestée en interne (11 juin 2024).
Les principaux partis de gauche, regroupés en 2022 sous l'étiquette NUPES, annoncent la création d'un Nouveau Front populaire (nuit du 10 au ).
Ifop 10-11 juin 2024 1 089 1 % 25 % 5 % 18 % 1,5 % 9 % 35 % 0,5 % 4 % 1 %
1 % 11 % 19 % 3 % 17 % 2 % 8 % 34 % <0,5 % 4 % 1 %
1 % 11 % 2 % 6 % 13 % 2 % 16 % 1 % 8 % 35 % 0,5 % 3,5 % 1 %
Opinion Way 10 juin 2024 1 095 1 % 23 % 4 % 2 % 18 % 2 % 8 % 33 % 5 % 4 %
Harris Interactive 9-10 juin 2024 2 340 3 % 22 % 9 % 19 % 9 % 34 % 4 %
Le président de la République Emmanuel Macron dissout l'Assemblée nationale[470] et convoque des élections législatives pour le 30 juin et le [471] ().
Ifop 12-13 décembre 2023 1 100 1,5 % 24 % 6 % 19 % 3 % 11 % 28 % 1 % 5 % 1,5 %
1 % 10 % 4 % 9 % 8 % 2 % 18 % 3 % 10 % 27 % 1 % 6 % 1 %
Elabe 3-5 avril 2023 1 808 1 % 25,5 % 3 % 21,5 % 1 % 11,5 % 24,5 % 1,5 % 4,5 % 6 %
Ifop 20-21 mars 2023 1 094 1 % 26 % 5 % 22 % 2 % 10 % 26 % 1 % 5 % 2 %
1 % 11 % 3 % 9 % 7 % 3 % 21 % 1 % 10 % 26 % 1 % 5 % 2 %
Harris Interactive 3-7 mars 2023 2 108 1 % 24 % 6 % 1 % 24 % 3 % 10 % 22 % 1 % 4 % 4 %
Cluster17 4-6 novembre 2022 2 151 1,5 % 24,5 % 3 % 0,5 % 25 % 2 % 10,5 % 20 % 2 % 5 % 6 %
Ifop 2-4 novembre 2022 1 513 1,5 % 25 % 4 % 27 % 2 % 11 % 21 % 0,5 % 5,5 % 2,5 %
1,5 % 11 % 3 % 7 % 8 % 2 % 26 % 3 % 11 % 21 % 0 % 5 % 1,5 %
Résultats 22 745 492 46 % 1,2 % 25,7 % 3,7 % 2,7 % 1,3 % 25,8 % 2,3 % 11,3 % 18,7 % 1,1 % 4,2 % 3,3 %


Sondages locaux

Par circonscription législative
10e circonscription du Nord
Premier tour
Sondeur Date Échantillon LO REV (NFP) REN (Ensemble) RES LR RN REC
Charlon Mortreux Darmanin Brazon Garcia Verbrugghe Viguie-Desplaces
Résultats 49 691 1,10 % 24,83 % 36,03 % 0,25 % 2,98 % 34,31 % 0,51 %
Ifop 18-20 juin 602 1,5 % 24 % 42 % 1 % 2,5 % 28 % 1 %
Second tour
Sondeur Date Échantillon REV (NFP) REN (Ensemble) RN
Mortreux Darmanin Verbrugghe
Ifop 18-20 juin 602 27 % 44 % 29 %
- 65 % 35 %
3e circonscription du Lot-et-Garonne
Premier tour
Sondeur Date Échantillon LO LFI (NFP) DVG LR RN
Gasc Czapla Cahuzac Lepers Cousin
Résultats 53 004 1,01 % 18,36 % 14,56 % 24,99 % 41,08 %
Ifop 24-26 juin 650 1 % 19 % 23 % 19 % 38 %
Second tour
Sondeur Date Échantillon LFI (NFP) DVG RN
Czapla Cahuzac Cousin
Ifop 24-26 juin 650 22 % 31 % 47 %
- 49 % 51 %
1re circonscription des Alpes Maritimes
Premier tour
Sondeur Date Échantillon LO LFI (NFP) HOR (Ensemble) EAC LR RAD (RN) DIV DIV
Langouet Salerno Monetti Ben Moulay Vanier-Guérin Ciotti Bovis Wahid Spach
Résultats 51 738 0,62 % 26,62 % 22,79 % 2,81 % 5,78 % 41,04 % 0,07 % 0,27 %
Ifop 25-27 juin 702 0,5 % 26 % 22 % 3 % 5,5 % 42 % 0,5 % 0,5 %
Second tour
Sondeur Date Échantillon LFI (NFP) HOR (Ensemble) RAD (RN)
Salerno Monetti Ciotti
Ifop 25-27 juin 702 27 % 27 % 46 %
40 % - 60 %
7e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Premier tour
Sondeur Date Échantillon LO NPA-R PRCF LFI (NFP) LFI diss. AC HOR (Ensemble) DVD RN DIV
Jochaud Caudron Duterte Ali Ben Ali Corbière Verhaeghe Breteau Toche Trova Atlani
Résultats 55 346 0,63 % 0,30 % 0,33 % 36,38 % 40,19 % 0,95 % 10,06 % 1,31 % 9,69 % 0,14 %
Ifop 25-26 juin 700 1% 0 % 1% 35 % 40 % 1,5 % 10 % 1,5 % 10 % 0 %
Second tour
Sondeur Date Échantillon LFI (NFP) LFI diss.
Ali Ben Ali Corbière
Ifop 25-26 juin 700 46% 54 %

Projections en sièges

Les sondeurs estiment toujours « très, très fragile », « périlleux » et « à prendre avec beaucoup de prudence » les pronostics en sièges au soir du 1er tour, « beaucoup moins » fiables que ceux en pourcentage de voix[460], car l’incertitude « augmente avec le nombre de triangulaires »[460], au nombre encore théorique[460]. Avant le 1er tour, l’exercice est quasiment impossible car « l’erreur est quasi certaine et on ne sait pas dans quel sens », selon l’ex-sondeur Jérôme Sainte-Marie, candidat RN en 2024[458]. Ils utilisent un algorithme incorporant les reports de voix des précédentes législatives[472] pour tester différents scénarios de second tour (triangulaire, duel gauche-droite, etc...)[472] afin d'estimer un « niveau de victoire globale » de chaque parti[472]. Basée sur les élections précédentes, la « construction de ces chiffres » est donc « très fragile »[473].



Résultats

Participation

Comme prévu par les sondages[474], les deux tiers des Français ont pris part au vote, ce qui représente un bon de près de 20 points par rapport aux élections législatives de 2022[475]. Il s'agit d'une participation inédite depuis 1997[476].

Taux de participation à l'élection législative française (pour la France métropolitaine)
Taux de
participation
1er tour 2d tour Différence entre
les deux tours
En 2022 En 2024 Différence En 2022 En 2024 Différence
À midi 18,43 %[477] 25,90 %[478]   7,47 18,99 %[479]
À 17 heures 39,42 %[480] 59,39 %[481]   19,97 38,11 %[482]
Final 47,51 %[483] 66,71 %[484]   19,2 46,23 %[483]

Partis et nuances

Nuances utilisées

Les résultats des élections sont publiés en France par le ministère de l'Intérieur, qui classe les partis en leur attribuant des nuances politiques. Ces dernières sont décidées par les préfets, qui les attribuent indifféremment de l'étiquette politique déclarée par les candidats, qui peut être celle d'un parti ou une candidature sans étiquette[485].

Seuls le Parti communiste français (COM), La France insoumise (FI), le Parti socialiste (SOC), le Parti radical de gauche (RDG), Les Écologistes (VEC), Renaissance (RE), le Mouvement démocrate (MDM), Horizons (HOR), l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Les Républicains (LR), le Rassemblement national (RN) et Reconquête (REC) se voient attribuer en 2024 des nuances propres. Les coalitions Ensemble et Nouveau front populaire, ainsi que les candidats de l'alliance LR-Ciotti-RN, en bénéficient également indirectement, les nuances Ensemble ! (Majorité présidentielle) (ENS), Union de la gauche (UG) et Union de l'extrême-droite (UXD) étant attribuables aux candidats bénéficiant respectivement du soutien de deux partis du centre, de deux partis de gauche ou de deux partis d'extrême-droite[486],[487].

Tous les autres partis se voient attribuer l'une ou l'autre des nuances suivantes : EXG (extrême gauche), DVG (divers gauche), ECO (écologiste), REG (régionaliste), DVC (divers centre), DVD (divers droite), DSV (droite souverainiste) et EXD (extrême droite). Des partis comme Debout la France ou Lutte ouvrière ne disposent ainsi pas de nuances propres, et leurs résultats nationaux ne sont pas publiés séparément par le ministère, car mélangés avec d'autres partis (respectivement dans les nuances DSV et EXG)[488]. Lors des précédentes élections, certains partis avaient même vu leurs résultats divisés entre plusieurs nuances, tel le Parti pirate dont les candidats avaient été essentiellement répartis entre nuances « divers » et « régionaliste »[489].

Polémiques

Objet de critiques depuis son introduction en 1970[490], cette classification unique en Europe avait été à nouveau critiquée et contestée en 2022, en faisant l'objet d'une vive polémique[491]. Initialement, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) ne disposait en effet pas d'une nuance contrairement à la coalition présidentielle Ensemble[492],[493], ce qui avait valu au ministère des accusations de favoritisme envers la coalition présidentielle de la part de dirigeants de la NUPES[494], susceptible de « minorer » une éventuelle percée de la gauche[495],[496]. Saisi par la NUPES, le Conseil d'État avait fini par juger dans un référé la suspension en sa faveur, et enjoint le ministère de l'Intérieur de lui attribuer une nuance[497]. Le décompte officiel par le ministère des résultats des élections de 2022 avait tout de même été contesté, conduisant notamment plusieurs médias dont Le Monde à procéder à leurs propres décomptes[498],[499]. Lors des élections sénatoriales de septembre 2023, le Rassemblement national avait à son tour tenté sans succès de ne pas être classifié avec l’extrême droite, avant que le Conseil d'État ne donne raison au ministère[500].

L'attribution des nuances par le ministère de l'intérieur et la publication des résultats des élections sous ces seules appellations et non celles des partis provoque à nouveau la polémique en amont du scrutin de 2024. Les candidats du parti Les Républicains soutenus par Éric Ciotti dans le cadre de la crise interne de juin se voient en effet attribuer la nuance « Union de l’extrême droite » (UXD).

L'étiquette, jugée « infamante », est qualifiée par le président des Républicains Eric Ciotti de « scandale démocratique d’une gravité inédite » et de « basse manœuvre » du gouvernement « visant à déstabiliser nos candidats et nos électeurs ». Le rejet de cette étiquette est par ailleurs alimenté par la comparaison avec l'étiquette « Union de la gauche » dont bénéficient les candidats du Nouveau front populaire, y compris celui du Nouveau parti anticapitaliste, habituellement classé à l’extrême gauche[500],[501],[502].

Résultats nationaux

Résultats par nuance

Résultats provisoires par nuances des élections législatives françaises de 2024[503]
 
Nuance[504] Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
Rassemblement national RN 9 377 109 29,25 37
Union de la gauche[l] UG 8 974 463 27,99 32
Ensemble[m] ENS 6 425 525 20,04 2
Les Républicains LR 2 104 978 6,57 1
Union de l'extrême droite[n] UXD 1 251 203 3,90 1
Divers droite[o] DVD 1 172 535 3,66 2
Divers gauche[p] DVG 491 068 1,53 0
Divers centre[q] DVC 391 418 1,22 0
Extrême gauche[r] EXG 367 194 1,15 0
Régionaliste[s] REG 335 817 1,05 0
Reconquête REC 239 985 0,75 0
Horizons hors ENS[t] HOR 231 664 0,72 0
Écologistes[u] ECO 181 988 0,57 0
Union des démocrates et indépendants UDI 163 072 0,51 0
Divers[v] DIV 142 889 0,45 0
Droite souverainiste[w] DSV 90 094 0,28 0
Extrême droite[x] EXD 59 679 0,19 1
Parti socialiste hors UG[y] SOC 29 242 0,09 0
Parti radical de gauche RDG 12 434 0,04 0
La France insoumise hors UG[z] FI 12 223 0,04 0
Parti communiste français hors UG[aa] COM 3 126 0,01 0
Les Écologistes hors UG[ab] VEC 2 668 0,01 0
Suffrages exprimés 32 060 374 97,41
Votes blancs 581 835 1,77
Votes nuls 268 924 0,82
Total 32 911 133 100 76 100 501 577  
Abstentions 16 421 799 33,29
Inscrits/Participation 49 332 932 66,71 49 332 932


Résultats par coalition

Résultats provisoires par coalitions des élections législatives françaises de 2024[505]
Parti Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
Rassemblement national (RN)
Les Républicains alliés à Éric Ciotti (LR-Ciotti) Nv
Reprenons le contrôle ! (RLC)
Centre national des indépendants et paysans allié au RN (CNIP)
Total Rassemblement national et alliés 10 628 312 33,15 39
La France insoumise (LFI) 19
Parti socialiste (PS) 5
Les Écologistes (LÉ) 4
Parti communiste français (PCF) 2
Génération.s (G.s) 1
Place publique (PP)
Révolution écologique pour le vivant (REV) 90 214 0,28 1
Parti ouvrier indépendant (POI)
Gauche écosocialiste (GES)
Gauche républicaine et socialiste (GRS)
NPA – L'Anticapitaliste (NPA-A)
Parti de gauche (PG)
Nouvelle Donne (ND) 19 107 0,06 0 Nv
Parti radical de gauche (PRG)
Pour une écologie populaire et sociale (PEPS)
Picardie debout !
Péyi-A[ac]
Le Progrès (LP)[ad]
Pour la Réunion (PLR)[ad]
Rézistan's Égalité 974 (RÉ974)[ad]
Pou Lagwiyann Dékolé (PLD)[ae] Nv
Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale (MDES)[ae]
Tavini huira'atira (Tavini)[af] 35 888 0,11 0
Parti progressiste démocratique guadeloupéen (PPDG)[ag]
Euskal Herria Bai (EH Bai)[ah]
Total Nouveau Front populaire (NFP) 8 974 463 27,99 32
Renaissance (RE)
Mouvement démocrate (MoDem)
Horizons (HOR)
Union des démocrates et indépendants (UDI)
Territoires de progrès (TdP)
Agir
Parti radical (PRV)
Total Ensemble pour la République (ENS) 6 425 525 20,04 2
Les Républicains (LR)
Reconquête (REC)
Ligue du Sud (LS)
Centre national des indépendants et paysans allié à Reconquête (CNIP)
Total Reconquête et alliés
Debout la France (DLF)
Alliance centriste (AC)
Territoires en mouvement (TEM)
Europe Écologie Égalité ! (EÉÉ) Nv
Total Le Centre (LC)
La Convention
Décidons nous-mêmes ! (DNM) Nv
Équinoxe Nv
Lutte ouvrière (LO)
Nouveau Parti anticapitaliste – Révolutionnaires (NPA-R) Nv
Parti sympa (PS) Nv
Parti des travailleurs (PT)
Pôle de renaissance communiste en France (PRCF)
Union populaire républicaine (UPR)
Unser Land (UL)
Les Radicaux de gauche (LRDG)
Mouvement écologiste indépendant (MEI)
Résistons (RES)
Les Universalistes
Écologie Positive et Territoires (EPT) Nv
Le Mouvement pour les animaux (LMPA)
Écologie positive (EP)
Cap21
100 % Citoyens
Total Tous unis pour le vivant (TUPV)
Volt
Femu a Corsica (FAC)
Écologie au centre (ÉAC)
Autres partis
Suffrages exprimés
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100 577  
Abstention
Inscrits/Participation 49 339 714 49 339 714

Élus au premier tour

Au soir des résultats du premier tour, 76 députés sont élus dès le 1er tour, dont 39 pour le RN, 32 pour le NFP, deux du parti présidentiel, deux divers droite et un LR[506],[507].

Candidats élus dès le 1er tour aux élections législatives de 2024
Parti Circonscription Liste des députés
Rassemblement national Aisne
Alpes-Maritimes
Aube
Bouches-du-Rhône
Gard
Gironde
Hérault
Haute-Marne
Meuse
Moselle
Nord
Oise
Pas-de-Calais
Pyrénées-Orientales
Haute-Saône
Somme
Var
Vaucluse
Yonne
Républicains à droite (RN) Alpes-Maritimes
Les Républicains Hauts-de-Seine
Divers droite Mayotte
Polynésie française
Renaissance (ENS) Hauts-de-Seine
Wallis-et-Futuna
Parti socialiste (NFP) Ariège
Ille-et-Vilaine
Paris
Seine-et-Marne
Val-de-Marne
Les Écologistes (NFP) Rhône
Paris
Génération.s (NFP) Val-de-Marne
Parti communiste français (NFP) Hauts-de-Seine
Seine-Saint-Denis
La France insoumise (NFP)
Bouches-du-Rhône
Haute-Garonne
Hérault
Loire-Atlantique
Paris
Hauts-de-Seine
Seine-Saint-Denis
Val-de-Marne
Val-d'Oise

Nombre record de plus de 300 triangulaires

Une élection triangulaire désigne les cas où trois candidats peuvent se maintenir et le font, avec 12,5 % des inscrits. Les sondeurs en ont d'abord prévu une centaine puis dû tenir compte dans les deux derniers jours de la campagne électorale d'une participation s'annonçant bien plus forte qu'ils ne le croyaient[508] et qui accroît « mécaniquement » leur nombre[509], la clé du vote se trouvant alors « peut-être dans le nombre de désistements »[510].

L'avant-veille du 1er tour, Odoxa estime qu'il il y aura en fait 120 à 170 triangulaires[511], rendant les projections périlleuses et permettant au RN de « bénéficier de la division des électeurs qui ne veulent pas » de l'extrême droite au pouvoir[512]. Le lendemain, Brice Teinturier, d'IPSOS, avertit qu'une participation bien plus forte que prévu peut produire « jusqu'à environ 250 triangulaires »[513],[509] soit un nouveau record[514], dépassant celui de 1997[514],[62]. Une centaine de triangulaires théoriques avaient émergé aux législatives de 1997, avant des accords d'entre-deux-tours[515] les ramenant à 79 triangulaires, dont 76 avec le Front national[515]. C'était 8 en 2022, une en 2017, 34 en 2012[516] et 41 en 2002[514].

Au soir du 1er tour, cette tendance est encore plus forte que redouté les jours précédents, 301 triangulaires et 5 quadrangulaires potentielles, qui rendent les projections en sièges encore plus fragiles et hypothétiques. Dans Ensemble est en tête[517].

Situation des candidats Ensemble dans les triangulaires

Dans les triangulaires où le RN est en tête, Ensemble est troisième dans 58 cas sur 158[517] et dans et dans les 77 triangulaires où le NFP est en tête[Quoi ?], Ensemble est troisième dans 31 cas sur 77[517], ce qui fait un total de 91 positions de troisième places stratégiques. Sur ces 91, il s'était désisté dans 70 des cas mardi matin, selon un décompte du Monde[517].

Situation des candidats LR dans les triangulaires

Les Républicains, qualifiés dans 56 circonscriptions, sont présents dans 36 triangulaires dont 29 face au RN et seulement 7 face aux deux autres blocs. Ils sont eux-mêmes en tête dans 11 triangulaires, à chaque fois face au RN[517].

Ce parti est ainsi présent dans 18 des 158 triangulaires où le RN est en tête: mais deuxième dans seulement 5 cas et troisième dans les 13 autres cas[517]. LR n'est toujours en course que dans 4 des 77 triangulaires où le Nouveau Front populaire en tête[517] et que dans 3 des 54 triangulaires où Ensemble en tête, deux fois deuxième et une fois troisième[517]

Qualifications par partis

  • Le Rassemblement national (RN) est qualifié dans 451 circonscriptions, 141 duels, 302 triangulaires et 5 quadrangulaires potentielles[506] ;
  • le Nouveau Front populaire (NFP) est qualifié dans 400 circonscriptions, 92 duels, 303 triangulaires et 5 quadrangulaires potentielles[506] ;
  • Ensemble (ENS) est qualifié dans 303 circonscriptions, 56 duels, 242 triangulaires et 5 quadrangulaires potentielles[506] ;
  • Les Républicains (LR) est qualifié dans 56 circonscriptions, seront présents au second tour dans 23 duels, et 35 triangulaires potentielles[506] ;
  • des divers droite sont qualifiés dans 56 circonscriptions, 29 duels, 17 triangulaires et 4 quadrangulaires potentielles[506] ;
  • d'autres candidats sont qualifiés dans 90 circonscriptions, 60 duels, et 30 triangulaires potentielles[506].

Désistements au lendemain du 1er tour

Nombre record de désistements

Le nombre record de désistements après le 1er tour, atteint plus de 200 en un peu plus de 24 heures, dont 128 issus de la gauche, et 80 du camp présidentiel[518], sur un total de 91 en positions de troisième places stratégiques pour ce camp[519] et 3 de LR[518]. Il est dû à l'émergence de 301 triangulaires, quatre fois plus que le précédent record historique de 76 en 1997, la surprise sur la participation obligeant à rapidement les intégrer dans les projections des instituts de sondage publiées le 30 juin, au soir du 1er tour[520], qui doivent être prises « avec extrêmement de prudence » car « elles ont été faites avant les désistements »[520], ont commenté Brice Teinturier, directeur d'Ipsos-Talances et François Kraus, directeur à l'Ifop, ces désistements pouvant ensuite par la suite avoir « un effet qui jouera plutôt en défaveur du RN »[520]. Elles sont à prendre « avec des pincettes » car « elles excluent certaines variables » et « plaquent un scénario national » sur 577 circonscriptions[521], sans prendre en compte « une série de variables déterminantes » comme « le fait qu’un électeur puisse changer d’avis entre deux tours » et « réalisées sans avoir pris en compte » les choix globaux de « désistements dévoilés au cours de la soirée électorale »[521],[472].

La quasi-totalité des 80 candidats du camp macroniste ont laissé le champ libre à la gauche face au RN et le nombre de duels à plus que doublé, à 380[522] et la gauche se retire même au profit des Républicains dans une vingtaine de circonscriptions[522]. Une centaine de candidats arrivés troisième s'étaient déjà désistés dès le lendemain matin du vote[523] selon Le Monde, puis en fin d'après-midi 173 dont 50 du camp présidentiel et un des LR [524]. La liste des députés sortants arrivés troisième se retirant s'allonge le surlendemain du vote.

Position des quatre partis de gauche

Les chefs de file des quatre partis de gauche avaient tous appelé à des désistements une semaine avant le 1er tour[525], via une tribune de 220 personnalités dont Marine Tondelier (Écologistes), Olivier Faure (PS), Raphaël Glucksmann, et Fabien Roussel (PCF)[526] puis à l'annonce des premiers résultats[527], rejoints le par Jean-Luc Mélenchon, qui appelle au retrait tous les candidats arrivés troisième.

La gauche se retire au bénéfice de candidats du parti du président mais aussi de ceux du parti Les Républicains dans la vingtaine de circonscriptions où ils font face au RN[522].

Position du parti présidentiel

Côté ex-majorité présidentielle, les désistements individuels se multiplient dans toutes les régions dès le lendemain du 1er tour, avec dès le mardi midi 70 des 91 candidats arrivés troisièmes face au RN[519]. Dans un premier temps es « figures » peinent d'abord à s'exprimer d'une seule voix entre Agnès Pannier-Runacher, qui a également signé la tribune de 200 personnalités[526], ceux qui font « du cas par cas » comme la présidente sortante de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet et ceux qui ne veulent « ni du RN, ni de LFI », comme Bruno Le Maire, Édouard Philippe ou François Bayrou[528],[520], tandis que le premier ministre Gabriel Attal appelle explicitement au désistement, en soulignant que désistement ne veut pas dire soutien. Il est suivi par l'ex-ministre des transports Clément Beaune, Hervé Berville (mer), Patrice Vergriete (transports) ou Fadila Khattabi (personnes handicapées), qui plaident pour un « désistement inconditionnel » au second tour, alors que le ministre de l'industrie Roland Lescure prône le « cas par cas » à l'égard des candidats insoumis en fonction de leur profil[529]. Dans cet esprit, Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, annonce son maintien au second tour dans la troisième circonscription du Val-de-Marne face à Louis Boyard (LFI) et Arnaud Barbotin (RN)[530]. Le dissident Gilles Le Gendre, député sortant de Paris, a même appelé à voter pour une candidate PS contre celui investi par Renaissance[522].

Position des Républicains

Les Républicains ne donnent aucune consigne de vote pour le second tour, où ils sont présents dans 36 triangulaires dont 29 face au RN et seulement 3 face à la gauche. Les Républicains n'avaient présenté que 400 candidats dont 56 ont réussi à se qualifier au 2e tour.

La gauche se retire au bénéfice du parti Les Républicains dans une vingtaine de circonscriptions[522]. Jacques Toubon, ex-figure des gouvernement de droite des années 1980 et des années 1990 puis Défenseur des droits (2014-2020)[531], regrette lui « les nuances » qui peuvent exister dans le camp Macron et estime qu'il « faut ériger un front républicain global, y compris avec La France insoumise »[531]. De son côté, François-Xavier Bellamy, chef des file LR aux européennes, vice-président du parti et proche d'Éric Ciotti mais sans l'avoir suivi dans l'alliance avec Bardella, refuse de rejoindre un front républicain contre le RN, jugeant que le danger « c’est l’extrême gauche »[532].

Analyse

Premier tour

Plusieurs sondages ont parfois surestimé l'alliance RN-Ciotti à 37 %[533]. Son score de 33 % au premier tour amène Sébastien Chenu, vice-président du RN à estimer que gouverner avec une simple majorité relative est désormais envisageable[534] mais Jordan Bardella réaffirme, comme avant le premier tour, qu'il ne gouvernera qu'avec une majorité absolue.

Notes et références

Notes

  1. a et b Candidats présentés par Éric Ciotti dans le cadre de la crise interne de juin.
  2. Les 29 juin et 6 juillet 2024 pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française ainsi que les Français résidant sur le continent américain[1].
  3. Anaïs Condomines, « CheckNews Des journalistes ont-ils «lynché» des militantes du collectif d’extrême droite Némésis ? », (consulté le ) .
  4. NUPES avant le 11 juin 2024.
  5. Candidats investis par la Commission nationale d'investiture des Républicains.
  6. Candidats LR pro-RN investis par Éric Ciotti. Le ministère de l'Intérieur et des Outre-Mer a attribué à ces candidats la nuance UXD, « union de l'extrême droite ».
  7. a et b Indiqué dans le sondage comme étant dans DVC.
  8. a b c d et e Dont 0,5% Divers souverainiste
  9. a b et c Indiqué dans le sondage comme étant alliés aux LR.
  10. Dont 0,5 % Divers souverainiste et Extrême droite
  11. Dont 0,5% Divers souverainiste
  12. Candidats présentés ou soutenus par deux partis de gauche dont notamment La France insoumise, le Parti communiste français, Les Écologistes, le Parti socialiste et Génération.s.
  13. Candidats présentés ou soutenus par deux partis du centre dont notamment Renaissance, le MoDem, Horizons et Agir.
  14. Candidats présentés ou soutenus par deux partis d'extrême droite. Principalement les candidats soutenus par la branche des LR menés par Éric Ciotti, et le RN.
  15. Les Centristes - Le Nouveau Centre, autres partis ou candidats de sensibilité de droite, y compris se déclarant sans étiquette.
  16. Autres candidats de sensibilité de gauche, y compris se déclarant sans étiquette, et candidats du Nouveau Front populaire en outre-mer.
  17. Autres partis ou candidats centristes, y compris se déclarant sans étiquette.
  18. Candidats présentés ou soutenus par des partis d’extrême gauche comme le Nouveau Parti anticapitaliste – Révolutionnaires, Lutte ouvrière, et le Parti des travailleurs, ou sans étiquette.
  19. Régionalistes, Régions et peuples solidaires, indépendantistes et autonomistes.
  20. Candidats présentés ou soutenus par Horizons en dehors d'Ensemble.
  21. Union des démocrates et des écologistes, Écologie au centre, Cap21, Parti animaliste, et autres partis ou candidats écologistes.
  22. Autres candidats inclassables, y compris se déclarant sans étiquette.
  23. Debout la France, Les Patriotes, autres partis ou candidats de sensibilité souverainiste.
  24. Les Patriotes, Comités Jeanne, Mouvement national républicain, Les Identitaires, Ligue du Sud, Parti de la France, SIEL, Front des patriotes républicain, et autres partis ou candidats d'extrême droite sans affiliation partisane.
  25. Candidats présentés ou soutenus par le Parti socialiste en dehors du Nouveau Front populaire, notamment en Outre-mer.
  26. Candidats présentés ou soutenus par La France insoumise en dehors du Nouveau Front populaire.
  27. Candidats présentés ou soutenus par le Parti communiste français en dehors du Nouveau Front populaire.
  28. Candidats présentés ou soutenus par Les Écologistes en dehors du Nouveau Front populaire.
  29. Parti présent uniquement en Martinique
  30. a b et c Parti présent uniquement à La Réunion
  31. a et b Parti présent uniquement en Guyane
  32. Parti présent uniquement en Polynésie française
  33. Parti présent uniquement en Guadeloupe
  34. Parti présent uniquement en Pyrénées-Atlantiques

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Voir aussi

Bibliographie

Presse

Articles connexes

Liens externes