Axel Loustau

homme politique français et militant d'extrême droite

Axel Loustau
Illustration.
Fonctions
Conseiller régional d'Île-de-France

(5 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection 13 décembre 2015
Circonscription Hauts-de-Seine
Président Valérie Pécresse
Groupe politique FN puis RN
Biographie
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Issy-Les-Moulineaux
Nationalité Française
Parti politique FN puis RN
Profession Homme d'affaires

Axel Loustau, né le à Issy-les-Moulineaux, est un homme d'affaires et homme politique français, membre du Front national, devenu Rassemblement national.

Militant du Groupe union défense (GUD) dans les années 1990, proche de Marine Le Pen, il est conseiller régional d'Île-de-France depuis 2015. Il est également trésorier du micro-parti Jeanne jusqu'en janvier 2022. Malgré sa carrière politique au FN/RN, il continue d'être proche de franges plus radicales de l'extrême droite.

Biographie modifier

Origines et formation modifier

Axel Loustau est né le 17 février 1971 à Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine[1].

Son père, Fernand Loustau (1937-1993), ami de Jean-Marie Le Pen, est un ancien parachutiste et membre de l'Organisation de l'armée secrète. Il est également un ancien actionnaire de National-Hebdo et a créé la société de gardiennage Normandy SA en 1977[2],[3],[4].

Il étudie le droit à l'université Paris-Panthéon-Assas, où il fréquente Marine Le Pen pour la première fois[5].

Débuts militants au GUD modifier

Dans les années 1990, Axel Loustau milite au sein du Groupe union défense (GUD), un mouvement étudiant connu « pour sa violence et ses engagements à l'extrême droite »[6].

Accompagné de Frédéric Chatillon, Axel Loustau rencontre en 1992 Léon Degrelle, ancien Waffen-SS, afin de lui rendre hommage[7]. Il déclare : « Mon général, c’est un très grand honneur »[6]. Dans un article publié en septembre 2017, le quotidien Libération fait notamment état de « l'adoration » qu'Axel Loustau vouait à Léon Degrelle. Au sujet de l'admiration qu'il portait au Sturmbannführer, Axel Loustau plaide cependant pour l'erreur de jeunesse, en soulignant qu'il avait vingt ans au moment de la poignée de main à Madrid. Tout en affirmant « avoir du respect pour les gens qui se battent pour leurs idées », Axel Loustau souligne qu'il aurait fait de même pour « un général soviétique qui a libéré Berlin »[8].

Carrière politique au FN/RN et suite de ses activités au sein de l'extrême droite radicale modifier

En 1997, il est candidat aux élections législatives dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine, présenté par le Front national. Il y réalise le score de 10,74 %, dépassé par André Santini et Guy Janvier, qui s'affrontent au second tour[9],[10].

En mai 2010, il participe à la manifestation néofasciste du Comité du 9-Mai (C9M) en l'hommage de Sébastien Deyzieu, en marge de laquelle il menace des journalistes et leur crache dessus[5],[9].

En septembre 2011, lors de son anniversaire, il effectue un salut le bras tendu qualifié de salut nazi[11]. Lors de l'émission L'Entretien politique du 28 mars 2017, Marine Le Pen est invitée à réagir à cette photographie que le journaliste David Pujadas lui présente : « Vous avez vu cette photo où l’on voit Axel Loustau faire un salut nazi ? ». Marine Le Pen s'indigne et explique qu'Axel Loustau « dit bonjour à ses amis »[6].

Par ailleurs, des captures d'écran de sites de réseaux sociaux, publiées par des médias, montrent la photo d'une assiette, où une croix gammée est dessinée par les grains de riz, avec comme commentaire : « Une bonne petite assiette de riz. Toute simple »[12]. Il a tenu plusieurs comptes Facebook avec les pseudonymes « Alex Soulatu », « Alex Saloutu », « Alex Talusou », « Edmond Dantes »[6].

En 2012, il devient trésorier du micro-parti Jeanne, fonction qu'il occupe jusqu'en 2022[5].

En avril 2013, Axel Loustau est interpellé par les forces de l'ordre, casqué, lors des violences en fin des manifestations de La Manif pour tous[13]. En 2014, il participe à la manifestation Jour de colère aux côtés de l'un des organisateurs[5].

En 2015, placé en troisième position de la liste FN des élections régionales pour le département des Hauts-de-Seine, il n'est pas élu mais remplace la seconde de liste (Nathalie Betegnies)[14] à la suite de sa démission, et siège au conseil d'Île-de-France[13],[15].

La société financière Agos d'Axel Loustau est soupçonnée d'avoir payé, le , les cautions de Logan Djian (dit « Le Duce ») et Loïk Le Priol[16],[17], deux militants du Groupe union défense mis en examen et placés en détention provisoire pour avoir torturé leur ancien président, Edouard Klein, à son domicile le [18],[19],[20].

En 2016, Axel Loustau anime le cercle Cardinal, dont la vocation est de rapprocher le Front national des dirigeants d'entreprise[21].

Pour l'élection présidentielle de 2017, Axel Loustau et Jean-Michel Dubois assurent la question financière de la campagne de Marine Le Pen[22]. Secrétaire départemental FN du département des Hauts-de-Seine, il devait être candidat, pour la deuxième circonscription (Asnières - Colombes sud), aux élections législatives qui suivront la présidentielle de 2017[23]. C'est finalement Liliane Pradier qui est investie.

En novembre 2017, Le Monde le présente comme « un ami de Marine Le Pen incontournable » et évoque l'exclusion du FN d'Antoine Chudzik, après que celui-ci a accusé Axel Loustau de menaces et s’en est plaint auprès de sa direction[24].

À l'occasion du XVIe congrès du Front national, il est candidat pour la première fois au comité central du parti[25].

En octobre 2020, quelques jours seulement après l'assassinat à Conflans-Sainte-Honorine du professeur d'histoire-géographie Samuel Paty, Axel Loustau se voit reprocher, par plusieurs médias, ses relations passées avec l'imam Abdelhakim Sefrioui, mis en examen le 22 octobre 2020 pour complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste[26],[27],[28],[29]. D'après Mediapart, Axel Loustau, aux côtés de Frédéric Chatillon, ancien chef du Groupe union défense (GUD), aurait participé le 10 janvier 2009 à une manifestation organisée par le collectif Cheikh Yassine. Une vidéo que s'est procurée Mediapart montre, selon le média, une proximité entre Axel Loustau, Frédéric Chatillon, l'humoriste Dieudonné et l'imam Abdelhakim Sefrioui. Des images extraites de cette manifestation pro-palestinienne ont également été diffusées par le site internet antifasciste La Horde[30].

Il n'est pas réinvesti par le RN pour les élections régionales de 2021 en Île-de-France : il se serait volontairement mis en retrait pour se consacrer à ses activités professionnelles, alors que l'hypothèse de sa candidature avait suscité des remous en interne, notamment sous l'impulsion du « Rassemblement national juif », un collectif regroupant les élus du RN de confession juive, et notamment de Jean-Richard Sulzer. En outre, Valérie Pécresse, candidate à sa réélection à la tête de la Région, avait publiquement rappelé le pedigree d'Axel Loustau[31].

En mai 2023, il participe à nouveau à la manifestation annuelle du Comité du 9-Mai. Mediapart l'accuse d'y avoir tenté d'intimider leur photographe présent sur place[5]. Interrogée sur la participation d'Axel Loustau à cette manifestation et sur leur proximité, Marine Le Pen nie être une proche d'Axel Loustau et estime que la participation de Loustau à la manifestation du C9M « est peut-être volontaire, et peut-être la conséquence du fait que l'on a rompu toute relation politique ou professionnelle »[32].

Homme d'affaires modifier

Axel Loustau est le dirigeant de plusieurs sociétés dont Vendome Sécurité, une entreprise de sécurité privée qui assure notamment en 2010 le gardiennage des locaux d'Europe 1[9]. Il est actionnaire de la société Riwal de son ami Frédéric Chatillon, au moins jusqu'en octobre 2013[33]. Lorsque — dans le cadre de l'affaire Jeanne — Riwal se voit interdite de relation commerciale directe ou indirecte avec le Front national[34], il reprend le marché du matériel de campagne du parti avec sa société Presses de France, créée en 2015[35],[36], déclarant au Parisien : « J'ai dit à Marine que j'avais les capacités financières pour monter une société. Il n'y a rien d'illégal. On n'allait pas se tourner vers l'imprimerie du Front de gauche ! »[37].

Son entreprise Astoria Sécurité bénéficie de contrats lucratifs avec la Cité des sciences et de l'industrie depuis 2011 et avec la Régie autonome des transports parisiens depuis 2021, accumulant plus de 25 millions d'euros d'argent public[38].

En janvier 2022, Le Monde révèle que Loustau et Chatillon détiennent 45% d'e-Politic, une agence de communication fournissant des prestations au Rassemblement national et qui s'occupe notamment de la campagne numérique de Marine Le Pen, malgré le fait que les deux hommes d'affaires soient officiellement tenus à l'écart du RN[39].

Vie privée modifier

Son fils Gabriel Loustau milite au sein de Zouaves Paris puis du GUD[40].

Affaires judiciaires modifier

Mediapart modifier

Le 5 février 2015, Edwy Plenel, directeur de Mediapart, invité du Grand Journal de Canal Plus, évoque une agression de plusieurs personnes à l'égard de Marine Turchi, une journaliste du quotidien : « On a déposé une main courante au commissariat du 11e arrondissement de Paris. Marine Turchi, qui suit le Front national et qui révèle encore des choses sur le parti de Marine Le Pen, eh bien, Monsieur Loustau, le trésorier, a dit avec un autre, ils lui ont dit : "On va te tuer, on va t’attendre chez toi" ». Axel Loustau poursuit alors en diffamation Edwy Plenel. Le 30 mars 2017, la cour d'appel de Paris confirme le jugement de première instance du 17 juin 2016 qui donne tort à Axel Loustau. Ce dernier se pourvoit en cassation[41].

Le 12 septembre 2015, Axel Loustau poursuit en diffamation Mediapart, qui affirme qu'il a fait un salut nazi[42]. L'audience a lieu le 8 septembre 2017 et, le 10 octobre de la même année, le tribunal — considérant que les arguments présentés par Mediapart « ne suffisent pas à prouver, avec certitude, qu'il s'agit d'un salut fasciste » et que la « référence au "code" gestuel nazi du pouce replié et de la main tendue (...) demeure de l'ordre de l'interprétation subjective » — condamne le directeur de la publication Edwy Plenel à 500 euros d'amende, et la journaliste Marine Turchi, à 500 euros avec sursis. Le média fait appel[43] et, le , la cour lui donne raison, infirmant la décision prise par la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris[44].

Jeanne modifier

Le 16 mars 2015, Axel Loustau est mis en examen pour escroquerie dans le cadre de l'affaire Jeanne — concernant le micro-parti de Marine Le Pen, dont il est alors le trésorier[45]. À l'issue de l'enquête, il est renvoyé devant le tribunal correctionnel, en octobre 2016[46],[47]. Le procès — au cours duquel comparaissent neuf autres personnalités physiques ou morales (FN et proches) — se tient du 6 au [48],[49] et par jugement rendu en première instance, le , le conseiller régional est relaxé. Les neuf autres personnalités impliquées sont condamnées à diverses peines[50].

En janvier 2022, il est remplacé par Wallerand de Saint-Just au poste de trésorier de Jeanne, selon les informations de Mediapart[51].

Harcèlement et menaces modifier

Une assistante du groupe RN au conseil régional d'Île-de-France dépose une main courante pour harcèlement moral et menaces de mort en 2016. Axel Loustau, avec qui elle avait eu une liaison, n'aurait pas accepté leur rupture et multiplierait mails, appels et SMS menaçants. Il aurait déposé une balle dans son sac à main, et fait pression auprès de Marine Le Pen pour empêcher son embauche au conseil régional. Interrogée par Le Monde en novembre 2017, Marine Le Pen estime que l’affaire « relève de la vie privée de ces personnes »[52].

Références modifier

  1. Axel Loustau
  2. Antoine Bouthier Au 104, c'est un membre du FN qui s'occupe de la sécurité Rue89, 1er août 2010
  3. Olivier Faye (Journaliste du quotidien Le Monde) FN : Axel Loustau investi candidat en position éligible pour les élections régionales en Ile-de-France 1er octobre 2015
  4. Tristan Berteloot, « Axel Loustau, ce proche que Marine Le Pen n’assume pas »  , sur Libération, (consulté le )
  5. a b c d et e Marine Turchi, « Les deux anciens trésoriers de Marine Le Pen présents à la manifestation néofasciste à Paris »  , sur Mediapart, (consulté le )
  6. a b c et d Mathias Destal, « FN : Axel Loustau, le trésorier de Marine Le Pen, en roue libre sur Facebook », Marianne, (consulté le )
  7. (en) Emma-Kate Symons, « The New National Front Is the Same as the Old National Front », Foreign Policy, (consulté le )
  8. Tristan Berteloot, « Front national : Axel Loustau, un brun encombrant », sur Libération (consulté le )
  9. a b et c Abel Mestre et Caroline Monnot, « 9 mai 2010 : un ancien du GUD menace des journalistes »  , sur Droite(s) extrême(s), (consulté le )
  10. « Résultats des élections législatives 1997 par circonscriptions », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  11. Le salut fasciste du trésorier du micro-parti de Marine Le Pen L'Obs, 24 novembre 2014
  12. Les sulfureux comptes Facebook d'Axel Loustau, trésorier de Marine Le Pen RTL, 6 avril 2017
  13. a et b « Avec Axel Loustau, le FN envoie un dur au conseil régional », sur liberation.fr,
  14. « Élus de la liste conduite par M. Wallerand De Saint Just », (consulté le )
  15. Fiche « Axel Lousteau », sur iledefrance.fr (consulté le )
  16. « Mort de l'ex rugbyman Federico Martin Aramburu : l'itinéraire violent du principal suspect, Loïk Le Priol », France Inter, (consulté le )
  17. « Meurtre de Martin Aramburu : Loïk Le Priol mis en examen et incarcéré », Le Point, (consulté le )
  18. Mathias Destal, « Retour sur une violente agression entre "gudards", dans la sphère du Front national », Marianne, (consulté le )
  19. Paul Conge, « Ultradroite : cinq gros bras du GUD seront jugés pour violences avec arme en réunion en octobre 2021 », Marianne, (consulté le )
  20. Paul Conge, « Ces militants du GUD avaient tabassé et humilié leur ex-chef : les dessous de l'affaire », Marianne, (consulté le )
  21. FN: les hommes de la présidente Libération, 16 novembre 2016
  22. Marine Le Pen lève le voile sur son organisation présidentielle BFMTV, octobre 2016
  23. « Législatives : le FN présente treize candidats dans les Hauts-de-Seine », sur leparisien.fr,
  24. Olivier Faye, « Axel Loustau, un ami de Marine Le Pen incontournable », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  25. « Front national : jeunesse, débats et vieux démons », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  26. « Assassinat de Samuel Paty : sept personnes déférées et mises en examen dont le parent d'élève », sur Franceinfo, (consulté le )
  27. Pascale Pascariello, Yann Philippin, Antton Rouget, Matthieu Suc et Marine Turchi, « Attentat de Conflans: révélations sur l’imam Sefrioui », sur Mediapart (consulté le )
  28. Le JDD, « Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : deux amis de Le Pen en lien avec l'islamiste Sefrioui », sur lejdd.fr (consulté le )
  29. Afp, « Islamistes et extrême droite, le pas de deux », sur www.lamarseillaise.fr (consulté le )
  30. La Horde, « À propos d'Abdelhakim Sefrioui et du collectif Cheikh Yassine », sur La Horde, (consulté le )
  31. Robin D'Angelo, « Régionales : Axel Loustau, cet élu très radical que le RN a écarté de ses listes en Île-de-France », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  32. Clément Guillou, « Marine Le Pen à ses anciens amis du GUD : « A un moment donné, stop » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  33. Louis Hausalter avec AFP FN : le trésorier du micro-parti de Marine Le Pen mis en examen Europe1, 20 mars 2015
  34. Olivier Faye et Caroline Monnot (Journalistes du quotidien Le Monde) Les Presses de France : pour les régionales, le FN fait appel à une nouvelle société du « GUD business » 21 septembre 2015
  35. Front national : Châtillon et Loustau, ces associés qui rediabolisent Le Pen JDD, 26 mars 2017
  36. Marc de Boni, AFP, AP, Reuters Agences, « Législatives : les ex du GUD gardent la main sur les kits de campagne FN », sur lefigaro.fr,
  37. « Axel Loustau, des rangers au costard cravate », sur leparisien.fr,
  38. Arthur Weil-Rabaud et Daphné Deschamps, « Le néofasciste et ami de Marine Le Pen, Axel Loustau, prestataire de services de la RATP et de la Cité des sciences »  , sur StreetPress, (consulté le )
  39. Maxime Vaudano, Jérémie Baruch, Vincent Nouvet et Pierre Januel, « La « GUD connexion » toujours présente dans les coulisses de la campagne de Marine Le Pen », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  40. Christophe Cécil-Garnier, « Marc de Cacqueray, noble et nazi »  , sur StreetPress, (consulté le )
  41. Rédaction de Mediapart, « Le trésorier de Marine Le Pen perd son procès en appel contre Mediapart », blogs.mediapart.fr, 25 avril 2017.
  42. « FN : Axel Loustau un brun encombrant », sur liberation.fr,
  43. « Loustau (FN) fait condamner Mediapart pour lui avoir imputé un salut "fasciste" », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  44. « «Salut fasciste» : poursuivi pour diffamation, «Mediapart» gagne en appel contre Axel Loustau », sur liberation.fr,
  45. « Le trésorier de Jeanne le micro-parti de Marine Le Pen, mis en examen pour escroquerie », sur Le Monde.fr,
  46. Jonathan Bouchet-Petersen, « Avec Axel Loustau, le FN envoie un dur au conseil régional », sur liberation.fr,
  47. Marine Tuchi, « Le micro-parti de Marine Le Pen visé par une nouvelle enquête judiciaire », sur mediapart.fr, )
  48. Ivanne Trippenbach, « Financement de campagnes: le procès des amis de Marine Le Pen s’ouvre par une «mise en bouche» », sur lopinion.fr, .
  49. Samuel Laurent, « Le procès du FN révèle le fonctionnement clanique du parti de Marine Le Pen », sur lemonde.fr, .
  50. Samuel Laurent, « Le FN et plusieurs de ses cadres condamnés à une amende pour « recel d’abus de biens sociaux » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  51. Marine Turchi, « Présidence du RN : derrière la victoire de Jordan Bardella, la « GUD Connection » en embuscade », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  52. « Au Front national, des femmes menacées, une direction sourde », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Mathias Destal et Marine Turchi, Marine est au courant de tout... : Argent secret, financements et hommes de l'ombre, une enquête sur Marine Le Pen, Flammarion collection : EnQuête, , 411 p. (ISBN 978-2-08-137691-5 et 2-08-137691-1)

Liens externes modifier