XVIIe législature de la Cinquième République française
La XVIIe législature de la Cinquième République est un cycle parlementaire français qui s'ouvre le , à la suite des élections législatives qui se sont déroulées le et le . Les premiers travaux de l'Assemblée nationale prennent place le .
XVIIe législature de la Cinquième République française | ||||||||||||||||||
Depuis le | ||||||||||||||||||
- [a] Depuis le |
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Assemblée nationale | ||||||||||||||||||
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Composition | Gouvernement (211)
Opposition (356) Autres (10) |
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Présidente | Yaël Braun-Pivet (EPR) Depuis le 18 juillet 2024 |
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Élections | 30 juin et 7 juillet 2024 | |||||||||||||||||
Sénat | ||||||||||||||||||
Président | Gérard Larcher (REP) Depuis le |
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Élections | 2020, 2023 | |||||||||||||||||
Gouvernement | ||||||||||||||||||
Parti(s) | ENS (RE - DEM - HOR - UDI - PRV) LR |
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Gouvernement(s) | Attal 18 juillet 2024-5 septembre 2024 |
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Barnier Depuis le 5 septembre 2024 |
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modifier |
Composition de l'exécutif
Président de la République
À l'ouverture de la XVIIe législature, Emmanuel Macron est président de la République depuis le (soit 7 ans, 2 mois et 4 jours). Il a été élu président une première fois le 7 mai 2017 avec 66,10 % des suffrages puis réélu pour un second quinquennat le 24 avril 2022 avec 58,55 % des voix.
Peu après l'annonce préliminaire des résultats des élections européennes du , marquée par une percée historique du Rassemblement national, le président de la République, Emmanuel Macron annonce en application de l'article 12 de la Constitution du , la dissolution de l'Assemblée nationale. Cette dissolution met fin à la XVIe législature de la Ve République.
-
Emmanuel Macron, président de la République depuis le .
Premiers ministres et gouvernements successifs
Après qu'Emmanuel Macron a refusé la démission du gouvernement Attal au lendemain du second tour des élections législatives, Gabriel Attal présente à nouveau la démission de son gouvernement le au Président de la République, à deux jours de l'ouverture de la nouvelle législature. Celle-ci est acceptée, rendant le gouvernement démissionnaire. En charge des « affaires courantes » jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement[2], sa compétence est réduite à la gestion du fonctionnement des administrations et la prise en charge des urgences[3].
La nature d'un gouvernement démissionnaire étant sujette à controverse, une importante partie de la classe politique critique la décision du Président de la République. Cette dernière permet en effet aux membres du gouvernement de voter lors des premiers scrutins de la législature[4]. Dans un communiqué, le Nouveau Front populaire met en garde le Président de la République contre « toute tentative de détournement des institutions », tandis que le sénateur Philippe Bas (LR) dénonce un « coup de canif à la tradition républicaine »[5].
Jusqu'à la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron le , le gouvernement Attal reste considéré comme démissionnaire, et bat un record de longévité de gouvernement sortant datant de 1953, sous la IVe République, et de la chute du gouvernement Mayer[6]. Le gouvernement démissionnaire Attal gère ainsi les affaires courantes durant les Jeux olympiques de Paris, organisés du au , et également pendant une grande partie des Jeux paralympiques, également organisés à Paris.
Premier ministre | Parti | Dates (Durée) | Gouvernement | Composition | |||
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Gabriel Attal | Renaissance | Démissionnaire du 16 juillet au 5 septembre 2024 (1 mois et 20 jours) |
Attal | RE - MoDem - HOR - PRV (Ensemble pour la République) |
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Michel Barnier | Les Républicains | En fonction depuis le (1 mois et 4 jours) |
Barnier | EPR (RE - MoDem - HOR - PRV - UDI) - LR |
Composition de l'Assemblée nationale
Élections législatives de 2024 et composition initiale
Les élections législatives de 2024 se déroulent de manière anticipée les et pour le premier tour et les et pour le second tour[b]. Le scrutin intervient trois ans avant la fin normale du mandat de la législature sortante à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, en réaction à la lourde défaite de la coalition présidentielle Ensemble pour la République aux élections européennes des et , où elle est devancée de près de 17 points par le Rassemblement national.
Sur 577 circonscriptions, 208 femmes sont élues, contre 215 en 2022, et 224 en 2017 (38,7 %). Si 2017 reste un record français, 2024 reste le troisième taux le plus haut dans l’histoire parlementaire française. Seules les candidatures Les Écologistes dépassent la majorité féminine avec 54 % d’élues à l’Assemblée, devant La France insoumise (43 %) et le Parti socialiste (42 %), alors que le Rassemblement national et ses alliés sont seulement à 23,5 % et le PCF à 22,2%[8].
Modifications à la composition de l'Assemblée
Conformément au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, les députés nommés au gouvernement laissent leur siège à l'Assemblée à leur suppléant un mois après leur nomination ministérielle. De même, lorsqu'ils quittent leurs fonctions gouvernementales, ils retrouvent leur siège au palais Bourbon un mois plus tard.
# | Député sortant | Parti | Groupe | Date de fin de mandat[9] | Circonscription | Dates de la nouvelle élection | Député élu ou réélu | Parti | Groupe | Raison | ||
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1 | Flavien Termet | RN | RN | 1re des Ardennes | Raisons de santé[10] | |||||||
2 | Hugo Prevost | LFI | NI[c] | 1re de l'Isère | Accusations de violences sexuelles[11] |
Groupes parlementaires
Le 15 juillet, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danielle Simonnet, anciens députés LFI, annoncent rejoindre le groupe écologiste. Cela intervient après des tensions avec la direction de LFI et l'exclusion de députés « frondeurs »[12].
Sacha Houlié, membre du Groupe Renaissance lors de la précédente législature, annonce le 8 juillet vouloir former un nouveau groupe « social-démocrate » en se détachant de l'ancienne majorité[13]. Le 17 juillet, faute de suffisamment de députés, il annonce sur France Inter qu'il est seul et qu'il siègera chez les non-inscrits[14].
Les déclarations politiques des groupes et les effectifs à l'ouverture de la législature sont publiées au Journal officiel le [15].
Groupe politique | Députés | Président déclaré | Positionnement déclaré | ||||
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Membres | Apparentés | Total | |||||
RN | Rassemblement national | 122 | 3 | 125 | Marine Le Pen | Opposition | |
EPR | Ensemble pour la République | 83 | 11 | 94 | Gabriel Attal | Groupe majoritaire | |
LFI-NFP | La France insoumise - Nouveau Front populaire | 70 | 1 | 71 | Mathilde Panot | Opposition | |
SOC | Socialistes et apparentés | 62 | 4 | 66 | Boris Vallaud | Opposition | |
DR | Droite républicaine | 41 | 6 | 47 | Laurent Wauquiez | Groupe minoritaire | |
EcoS | Écologiste et social | 38 | 0 | 38 | Cyrielle Chatelain | Opposition | |
Dem | Les Démocrates | 35 | 1 | 36 | Marc Fesneau | Groupe minoritaire | |
HOR | Horizons & Indépendants | 28 | 5 | 33 | Laurent Marcangeli | Groupe minoritaire | |
LIOT | Libertés, indépendants, outre-mer et territoires | 22 | 0 | 22 | Stéphane Lenormand | Opposition | |
GDR | Gauche démocrate et républicaine | 17 | 0 | 17 | André Chassaigne | Opposition | |
UDR | UDR | 16 | 0 | 16 | Éric Ciotti | Opposition | |
Total de députés membres de groupes | 535 | 31 | 566 | ||||
Députés non-inscrits | 10 | ||||||
Total des sièges pourvus | 576 | ||||||
Sièges vacants | 1 |
Historique de la composition des groupes
Date | Groupe | NI | Vacants | ||||||||||
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GDR | LFI-NFP | EcoS | SOC | LIOT | DEM | EPR | HOR | DR | UDR (ÀD) |
RN | |||
Ouverture d'une session de droit prévue par l'article 12 de la Constitution () | |||||||||||||
17 | 72 | 38 | 66 | 21 | 36 | 99 | 31 | 47 | 16 | 126 | 8 | 0 | |
22 | 7 | ||||||||||||
Nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre () | |||||||||||||
17 | 72 | 38 | 66 | 22 | 36 | 97 | 33 | 47 | 16 | 126 | 7 | 0 | |
96 | 8 | ||||||||||||
Annonce de la composition du gouvernement Barnier () | |||||||||||||
Début de la session ordinaire de 2024-2025 () | |||||||||||||
17 | 72 | 38 | 66 | 22 | 36 | 95 | 33 | 47 | 16 | 126 | 9 | 0 | |
125 | 1 | ||||||||||||
Le groupe DR se retire de l'opposition et s'inscrit en tant que groupe minoritaire ()[19] | |||||||||||||
17 | 71 | 38 | 66 | 22 | 36 | 95 | 33 | 47 | 16 | 125 | 10 | 1 |
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Répartition par ordre alphabétique au 18 juillet 2024
-
Répartition par groupe à l'ouverture de la première session ordinaire le 1er octobre 2024
Présidence des groupes
Avant l'inauguration de la législature, les groupes en cours de formation ou de recomposition se réunissent pour nommer ou élire leurs présidents. Déjà le , quelques groupes se réunissent :
- Mathilde Panot est réélue présidente du groupe LFI[20].
- Laurent Marcangeli est réélu président du groupe Horizons à l'unanimité. Le groupe est renommé Horizons et indépendants[21].
- Éric Ciotti annonce la création de son groupe de 17 députés, pour lequel il sera président[22].
Il en va de même le lendemain, le mercredi :
- Marine Le Pen est réélue présidente du groupe RN[23].
- Boris Vallaud est réélu président du groupe socialiste, à l'unanimité[24].
- En l'absence d'autre candidat, Laurent Wauquiez est élu président du groupe LR, qui s'appellera « La Droite Républicaine »[25].
- Marc Fesneau, ministre de l'agriculture, est élu président du groupe MoDem face à Jean-Paul Mattei qui présidait le groupe lors de la précédente législature[26].
Candidat | Circonscription | 1er tour | ||
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Voix | % | |||
Marc Fesneau | Première circonscription de Loir-et-Cher | 20 | 58,82 | |
Jean-Paul Mattei | Deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques | 14 | 41,18 |
Dans les jours suivants, d'autres groupes se réunissent pour nommer leurs présidents :
- Le 13 juillet 2024, en l'absence d'autre candidat, Gabriel Attal est élu président du groupe Renaissance[27]. Le , le groupe se renomme « Ensemble pour la République » en référence au nom de la coalition présentes lors des derniers scrutins depuis 2022[28].
- André Chassaigne est réélu président du groupe Gauche démocrate et républicaine le [29]
- Le , Stéphane Lenormand est élu président du groupe LIOT[30]. Il remplace Bertrand Pancher, qui n'a pas été réélu député[31]
- Cyrielle Chatelain, est réélue présidente du groupe écologiste le , qui se renomme «Écologiste et Social»[32].
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Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national
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Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République
-
Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise
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Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et apparentés
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Laurent Wauquiez, président du groupe La Droite républicaine
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Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Écologiste et social
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Marc Fesneau, président du groupe Les Démocrates
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Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons et indépendants
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Stéphane Lenormand, président du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires
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André Chassaigne, président du groupe Gauche démocrate et républicaine
-
Éric Ciotti, président du groupe UDR
Positionnement des groupes
À l'ouverture de la législature, aucun changement de positionnement politique des groupes n'est constaté, en l'absence de changement de gouvernement. Le groupe Rassemblement national, pourtant le premier en termes de nombre de députés, reste dans l'opposition. Son allié des dernières élections législatives, le groupe À droite, se déclare également de l'opposition. Les groupes de gauche LFI, SOC, EcoS et GDR, pourtant issus d'un Nouveau Front populaire arrivé en tête en termes de députés élus aux élections législatives de 2024, restent dans l'opposition. Le groupe de Droite républicaine se déclare également de l'opposition. Les groupes de l'ancienne majorité, pourtant devenus minoritaires, mais toujours représentés par le gouvernement Attal démissionnaire, se sont de nouveau déclarés « majoritaires » :
- Le groupe Ensemble pour la République, anciennement Renaissance, reste le groupe majoritaire
- Les groupes Horizons et Démocrates restent des groupes minoritaires
Après la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre, le groupe Droite républicaine a changé officiellement sa déclaration de groupe pour devenir un groupe minoritaire le [19].
Organisation de l'Assemblée nationale
Président de l'Assemblée nationale
Élection pour la présidence de l'Assemblée nationale
Pour être élu président de l'Assemblée nationale, le candidat doit réunir la majorité absolue des suffrages exprimés au premier ou au second tour ou bien la majorité relative au troisième tour du scrutin.
La candidature groupée du Nouveau Front populaire, autour d'André Chassaigne, réunit le plus de voix à l'issue du premier tour de scrutin (200 voix), devant la candidature de Yaël Braun-Pivet pour les groupe EPR et démocrate (124 voix), celle de Sébastien Chenu pour le groupe RN (142 voix), ainsi que celles de Philippe Juvin, Naïma Moutchou et Charles de Courson. Les retraits de Philippe Juvin et de Naïma Moutchou au profit de Yaël Braun-Pivet lui permettent de dépasser d'une courte tête la candidature d'André Chassaigne au second tour. Finalement, en l'absence de majorité absolue et avec le retrait au troisième tour de Charles de Courson, Yaël Braun-Pivet est réélue à la présidence de l'Assemblée nationale à la majorité relative (220 voix contre 207 et 141 voix). La gauche dénonce dans la foulée le résultat du scrutin. André Chassaigne dénonce notamment « un vote qui a été volé par une alliance contre-nature »[33], tandis que le RN dépose le une requête au Conseil constitutionnel pour tenter de faire annuler le vote, au lendemain d'une requête similaire déposée par Mathilde Panot pour le groupe LFI-NFP[34].
Candidat | Circonscription | Groupe | 1er tour | 2e tour | 3e tour | Situation | ||||
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Voix | % | Voix | % | Voix | % | |||||
Yaël Braun-Pivet[36] | 5e des Yvelines | EPR[d] | 124 | 21,75 | 210 | 36,91 | 220 | 38,66 | Réélue au 3e tour à la majorité relative | |
André Chassaigne[37] | 5e du Puy-de-Dôme | GDR[e] | 200 | 35,09 | 202 | 35,50 | 207 | 36,38 | Battus | |
Sébastien Chenu[38] | 19e du Nord | RN | 142 | 24,91 | 143 | 25,13 | 141 | 24,78 | ||
Philippe Juvin[39] | 3e des Hauts-de-Seine | DR | 48 | 8,42 | Retrait | |||||
Naïma Moutchou[40] | 4e du Val-d'Oise | HOR | 38 | 6,67 | ||||||
Charles de Courson[41] | 5e de la Marne | LIOT | 18 | 3,16 | 12 | 2,11 | Retrait | |||
Autres | 0 | 0,00 | 2 | 0,35 | 1 | 0,18 | ||||
Votants | 574 | 100 | 574 | 100 | 572 | 100 | ||||
Exprimés | 570 | 99,30 | 569 | 99,13 | 569 | 99,48 | ||||
Blancs/nuls | 4 | 0,70 | 5 | 0,87 | 3 | 0,52 |
-
Yaël Braun-Pivet, présidente depuis le
Bureau de l'Assemblée nationale
Composition actuelle du Bureau
Le Bureau de l'Assemblée nationale est composé du président de l'Assemblée, des 6 vice-présidents, des 3 questeurs ainsi que des 12 secrétaires. A l'issue des différentes élections, au 19 juillet 2024, le NFP obtient la majorité avec 12 des 22 postes, le RN n'obtient aucun poste[42].
Anciens membres du Bureau
Fonction | Titulaire | Circonscription | Groupe | Dates | Raison | |
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Vice-présidente | Annie Genevard | 5e du Doubs | – | Nomination au gouvernement Barnier |
Installation du Bureau
Le Bureau de l'Assemblée nationale est renouvelé, à la suite de l'élection de la présidente de l'Assemblée nationale, par ses pairs. Il y a lieu d'installer un nouveau Bureau, la Présidence de la séance publique est assurée par la Présidente de l'Assemblée nationale. La séance s'est tenue le 19 juillet, lendemain de l'élection de la Présidente, et fut ouverte à 15 heures.
Réunis sous la présidence de Yaël Braun-Pivet, les présidents et présidentes de groupes ont échoué à se répartir les postes, rendant nécessaire l'organisation d'un scrutin. Lors des deux premiers tours, doivent être élus, dans l'ordre des suffrages, ceux ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés. Au troisième tour, seule la majorité relative suffit, le plus âgé étant nommé en cas d'égalité. A chaque tour, les députés peuvent voter pour autant de postes qu'il en reste à pourvoir.
Élection des vice-présidents
Pour les six postes de vice-présidents, huit candidatures sont présentées. Le groupe Rassemblement national propose les vice-présidents sortants Sébastien Chenu et Hélène Laporte, les groupes de gauche se rangent derrière les candidatures insoumises de Nadège Abomangoli et Clémence Guetté, tandis qu'Ensemble et leurs alliés proposent les candidatures du ministre démissionnaire Roland Lescure (EPR) et de Naïma Moutchou (HOR), ayant également été vice-présidente de l'Assemblée nationale sous l'ancienne législature. Le groupe de la Droite républicaine propose les candidats Annie Genevard et Xavier Breton.
Les scrutateurs titulaires tirés au sort pour ce scrutin sont les députés Didier Le Gac (EPR), Philippe Schreck (RN), Mikaele Seo (EPR), Alexandra Masson (RN), Michel Lauzzana (EPR) et Alexandra Martin (DR), tandis que les deux suppléants sont les députés Jiovanny William (SOC) et Antoine Vermorel-Marques (DR).
Le premier tour est annulé, après que 10 enveloppes en trop ont été trouvées dans l'urne. La présidente du groupe La France insoumise dénonce l'absence de scrutateurs titulaires issus du Nouveau Front populaire après l'annulation du vote[44] tandis que plusieurs députés dénoncent un "bourrage d'urnes". Le groupe Rassemblement national reconnait quant à lui une erreur dans les bulletins de votes imprimés qu'il a proposé à ses députés : le nom de Thierry Breton, commissaire européen, s'était glissé à la place de Xavier Breton, député de la Droite républicaine que la direction du groupe RN soutenait au premier tour.
Candidat | Circonscription | Groupe | 1er tour | 2e tour | Situation | |||
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Voix | % | Voix | % | |||||
Naïma Moutchou | 4e du Val-d'Oise | HOR | 338 | 60,57 | Élus au 1er tour | |||
Clémence Guetté | 4e du Val-de-Marne | LFI-NFP[e] | 337 | 60,40 | ||||
Nadège Abomangoli | 10e de la Seine-Saint-Denis | LFI-NFP[e] | 327 | 59,78 | ||||
Xavier Breton | 1re de l'Ain | DR | 325 | 58,24 | ||||
Roland Lescure | 1re des Français établis hors de France | EPR | 204 | 36,56 | 273 | 63,49 | Élus au 2e tour | |
Annie Genevard | 5e du Doubs | DR | 204 | 36,56 | 257 | 59,77 | ||
Sébastien Chenu | 19e du Nord | RN | 171 | 30,64 | 162 | 37,67 | ||
Hélène Laporte | 2e de Lot-et-Garonne | RN | 157 | 28,14 | 148 | 36,51 | ||
Autres | / | / | 3 | 0,54 | 2 | 0,47 | ||
Votants | 558 | 100,00 | 467 | 100,00 | ||||
Blancs et nuls | 11 | 1,97 | 37 | 7,92 | ||||
Exprimés | 547 | 98,03 | 430 | 92,08 |
-
Naïma Moutchou, vice-présidente depuis le
-
Clémence Guetté, vice-présidente depuis le
-
Nadège Abomangoli, vice-présidente depuis le
-
Xavier Breton, vice-président depuis le
-
Roland Lescure, vice-président depuis le
Élection des questeurs
Candidat | Circonscription | Groupe | Premier tour | Second tour | Situation | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||||
Christine Pirès-Beaune | 2e du Puy-de-Dôme | SOC[e] | 460 | 84,10 | Élues au 1er tour | |||
Brigitte Klinkert | 1re du Haut-Rhin | EPR | 401 | 73,31 | ||||
Michèle Tabarot | 9e des Alpes-Maritimes | DR | 261 | 47,71 | 251 | 63,38 | Élue au 2etour | |
Bruno Bilde | 12e du Pas-de-Calais | RN | 158 | 28,88 | 143 | 36,11 | ||
Autres | /
|
/ | 2 | 0,37 | 2 | 0,50 | ||
Votants | 550 | 100,00 | 438 | 100,00 | ||||
Blancs et nuls | 3 | 0,55 | 42 | 9,59 | ||||
Exprimés | 547 | 99,45 | 396 | 90,41 |
Élection des secrétaires
Après les élections des vice-présidents et des questeurs, Marine Le Pen dénonce l'accord entre « LR, l'extrême gauche et Ensemble », destiné à empêcher le Rassemblement national d'avoir le moindre poste. Elle explique que cela va au travers de la représentativité du bureau de l'Assemblé nationale demandée par l'alinéa 2 de l'article 10 du Règlement de l’Assemblée nationale[47]. Elle fustige aussi contre l'alliance LR Ensemble. Elle explique donc que « l'on ne va peut-être pas rester jusqu'à 4 heures du matin. On va les laisser se partager entre eux les postes de secrétaires »[48].
Candidat | Groupe | Premier tour | Second tour | Troisième tour | Situation | ||||
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Voix | % | Voix | % | Voix | % | ||||
Stéphane Peu | GDR | 217 | 54,25 % | Élus au 1er tour | |||||
Sébastien Peytavie | EcoS | 204 | 51,00 % | ||||||
Laurent Panifous | LIOT | 185 | 46,25 % | 329 | 85,45 % | Élus au 2e tour | |||
Christophe Naegelen | LIOT | 184 | 46,00 % | 325 | 84,42 % | ||||
Iñaki Echaniz | SOC | 195 | 48,75 % | 199 | 51,69 % | ||||
Sabrina Sebaihi | EcoS | 191 | 47,75 % | 198 | 51,43 % | ||||
Éva Sas | EcoS | 192 | 48,00 % | 197 | 51,16 % | ||||
Gabriel Amard | LFI-NFP | 187 | 46,75 % | 193 | 50,13 % | ||||
Mereana Reid Arbelot | GDR | Non candidats | 175 | 49,72 % | Élus au 3e tour | ||||
Sophie Pantel | SOC | 172 | 48,86 % | ||||||
Farida Amrani | LFI-NFP | 170 | 48,30 % | ||||||
Lise Magnier | HOR | 194 | 48,50 % | 178 | 46,23 % | 168 | 47,72 % | ||
Alexis Corbière | EcoS | Non candidat | 165 | 46,87 % | |||||
Philippe Gosselin | DR | 194 | 48,50 % | 180 | 46,75 % | 160 | 45,45 % | ||
Christophe Blanchet | DEM | 194 | 48,50 % | 178 | 46,23 % | 156 | 44,32 % | ||
Bertrand Sorre | EPR | 195 | 48,75 % | 177 | 45,97 % | 155 | 44,03 % | ||
Thibault Bazin | DR | 191 | 47,75 % | 177 | 45,97 % | 8 | 2,27 % | ||
Sandrine Josso | DEM | 196 | 49,00 % | 180 | 46,75 % | 5 | 1,42 % | ||
Annaïg Le Meur | EPR | 194 | 48,50 % | 177 | 45,97 % | 4 | 1,14 % | ||
Blandine Brocard | DEM | 198 | 49,50 % | 177 | 45,97 % | 1 | 0,28 % | ||
Edwige Diaz | RN | Retrait | |||||||
Hanane Mansouri | ÀD | ||||||||
Votants | 401 | 100,00 | 386 | 100,00 | 357 | 100,00 | |||
Blancs et nuls | 1 | 0,25 % | 1 | 0,25 % | 5 | 1,40 % | |||
Exprimés | 400 | 99,75 % | 385 | 99,75 % | 352 | 98,60 % |
Commissions et autres organes parlementaires
Commissions permanentes
Commissions permanentes | Président ou rapporteur général |
Groupe | |
---|---|---|---|
Commission des affaires culturelles et de l'éducation | Fatiha Keloua-Hachi | SOC | |
Commission des affaires économiques | Aurélie Trouvé | LFI-NFP | |
Commission des affaires étrangères | Bruno Fuchs | DEM | |
Commission des affaires sociales | Frédéric Valletoux | HOR | |
└ Rapporteur général du budget de la sécurité sociale | Yannick Neuder | DR | |
Commission de la défense nationale et des forces armées | Jean-Michel Jacques | EPR | |
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire | Sandrine Le Feur | EPR | |
Commission des finances | Éric Coquerel | ||
└ Rapporteur général du budget | Charles de Courson | LIOT | |
Commission des Lois | Florent Boudié | EPR |
Commissions permanentes | Anciens présidents | Groupe | Dates | Raison | |
---|---|---|---|---|---|
Commission des affaires économiques | Antoine Armand | EPR | – | Nomination au gouvernement Barnier | |
Commission des affaires étrangères | Jean-Noël Barrot | DEM | – | ||
Commission des affaires sociales | Paul Christophe | HOR | – |
Autres organes
Certains organes sont des délégations parlementaires mixtes, composées de membres de l'Assemblée nationale et de membres du Sénat.
Autres commissions | Président | Groupe | |
---|---|---|---|
Commission des affaires européennes | Pieyre-Alexandre Anglade | EPR | |
Commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes | Sébastien Chenu[49] | RN |
Délégations | Président | Groupe | |
---|---|---|---|
Délégation aux droits des enfants | Perrine Goulet | DEM | |
Délégation aux droits des femmes | Véronique Riotton | EPR | |
Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation | Stéphane Delautrette | SOC | |
Délégation aux outre-mer | Davy Rimane | GDR | |
Délégation au renseignement (délégation mixte) | Cédric Perrin (sénateur) | REP |
Autres organes | Président | Groupe | |
---|---|---|---|
Comité d’évaluation et de contrôle | Yaël Braun-Pivet | EPR | |
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (délégation mixte) | Stéphane Piednoir (sénateur) | REP |
Conférence des présidents
La Conférence des présidents est convoquée chaque semaine par la Présidente de l'Assemblée nationale afin de fixer l'ordre du jour des séances publiques. Elle est composée, en plus de la Présidente, des vice-présidents, des présidents de commissions permanentes, du président de la commission des affaires européennes, des rapporteurs généraux au budget et des présidents de groupes.
-
Composition de la Conférence des présidents au 20 juillet 2024
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Composition de la Conférence des présidents au 8 octobre 2024 [f]
-
Composition de la Conférence des présidents au 9 octobre 2024
Historique de la législature
Session de droit de 2024
La législature devant s'ouvrir le deuxième jeudi suivant le second tour des élections législatives, et l'Assemblée nationale ne pouvant se réunir en session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une période de 15 jours, jusqu'au . La nouvelle assemblée se réunit donc le à 15 heures pour la séance inaugurale de l'Assemblée. Cette séance est présidée par José Gonzalez (RN), le doyen d'âge de l'Assemblée âgé de 81 ans. Lors de cette séance a lieu l'élection du président de l'Assemblée. Les six députés les plus jeunes (Flavien Termet, Hanane Mansouri, Louis Boyard, Théo Bernhardt, Auguste Évrard et Hugo Prevost) remplissent les fonctions de secrétaires jusqu'à la composition du Bureau qui a lieu le lendemain.
Session ordinaire de 2024-2025
Procédure de destitution du Président de la République
Le , la présidente du groupe La France insoumise Mathilde Panot dépose une proposition de résolution visant à réunir le Parlement en Haute Cour, en vue d’engager la procédure de destitution à l’encontre du Président de la République, prévue à l'Article 68 de la Constitution. Nécessitant un minimum de 58 signatures, soit celles d'au moins un dixième des députés, cette proposition de résolution est signée par 72 députés du groupe LFI-NFP, 6 députés écologistes et 4 députés du groupe GDR[51].
Le , le Bureau étudie la proposition de destitution et la déclare recevable, à 12 voix contre 10[52]. Conformément à l'article 3 de la loi organique du 24 novembre 2014 portant application de l'article 68 de la Constitution, la proposition de résolution est envoyée pour examen en commission des Lois[53]. Le , la commission des Lois rejette largement le texte, à 54 voix contre 15[54].
Au matin du , la Conférence des présidents rejette l'inscription à l'ordre du jour en séance publique de la discussion de la proposition de résolution[55].
Déclaration de politique générale du gouvernement Barnier
Motion de censure du 8 octobre 2024
Le , les députés du Nouveau Front populaire présentent une motion de censure pour protester face à la nomination du gouvernement Michel Barnier[56]. Le groupe Rassemblement national annonce ne pas voter cette motion de censure[57].
Date du vote | Outil et contexte | Groupe | NI | Résultat | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
GDR | LFI | EcoS | SOC | LIOT | Dem | EPR | HOR | DR | UDR | RN | |||||
[58] | article 49 al. 2 | 16[h] | 72 | 38 | 66 | 4[i] | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1[j] | 197 | Rejetée[59] |
Majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale requise (289 voix en faveur). Le ou les groupes signataires de la motion de censure sont identifiés en souligné. |
Notes et références
Notes
- Session de droit prévue par l'article 12 de la Constitution.
« L'Assemblée Nationale se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours. »
— Article 12 alinea 3 de la Constitution du 4 octobre 1958[1]
- Les territoires concernés pour les votes des 29 juin et 6 juillet 2024 sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française ainsi que les Français résidant sur le continent américain[7].
- Exclu du groupe LFI-NFP le 9 octobre 2024.
- Soutenue par le Groupe Les Démocrates.
- Candidature commune du Nouveau Front populaire.
- La Conférence des présidents rejette l'inscription à l'ordre du jour en séance publique de la proposition de résolution visant à engager une procédure de destitution à l'encontre d'Emmanuel Macron.
- Premier tour des élections législatives (le )
- tous sauf Emmanuel Tjibaou
- Martine Froger, David Habib, Laurent Panifous et Olivier Serva
- David Taupiac
Références
- Article 12 alinea 3 de la Constitution du 4 octobre 1958
- Antoine Bouchet, « Démission de Gabriel Attal : que va devenir le gouvernement ? », Le Point, (consulté le )
- Lucie Alexandre, « «On est dans un flou juridique» : cinq questions sur le gouvernement démissionnaire » , Libération, (consulté le )
- Gary Dagorn, « Les ministres députés ont-ils le droit de voter à l’Assemblée nationale ? », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Nathalie Segaunes, « Le maintien du gouvernement Attal par Emmanuel Macron contesté, à droite comme à gauche », Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
- « Le gouvernement Attal démissionnaire a tenu 51 jours : une durée record, mais encore loin de la Belgique », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Décret no 2024-527 du 9 juin 2024 portant convocation des électeurs pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale
- Lenaïg Bredoux, « Après les législatives, la parité recule à l’Assemblée », sur mediapart.fr, (consulté le )
- « Modifications à la composition des groupes », sur assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « La démission du député RN Flavien Termet va provoquer une élection législative partielle dans les Ardennes | LCP - Assemblée nationale », sur lcp.fr (consulté le )
- « Accusation de violences sexuelles : le député de l'Isère Hugo Prevost annonce sa démission », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
- « EN DIRECT - Législatives: les anciens frondeurs de LFI rejoignent le groupe écologiste à l'Assemblée », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Législatives 2024 : Sacha Houlié réfléchit à constituer un nouveau groupe "social-démocrate" à l'Assemblée nationale », sur Franceinfo, (consulté le )
- « «J’ai choisi de siéger en non-inscrit», annonce Sacha Houlié », sur Figaro Live, (consulté le )
- « Groupes politiques », Journal officiel, no 171, (lire en ligne).
- Assemblée nationale française, « Effectif des groupes politiques : XVIIe législature », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Assemblée nationale française, « Modifications à la composition des groupes », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Modifications à la composition des groupes - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- JORF no du .
- « Législatives: Mathilde Panot réélue à la présidence du groupe de la France insoumise à l'Assemblée », sur BFMTV (consulté le )
- « Laurent Marcangeli élu à l'unanimité à la tête du groupe parlementaire Horizons & Indépendants », sur France 3 Corse ViaStella, (consulté le )
- Thomas Lorentz, « Législatives 2024 : découvrez le nom du nouveau groupe d’Éric Ciotti qui sera allié au RN à l’Assemblée nationale », Midi libre, (consulté le )
- Ouest-France, « Après les législatives, Marine Le Pen réélue présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- Jeanne NICOLLE-ANNIC, Axel MONNIER, « DIRECT. Assemblée nationale : Boris Vallaud réélu président du groupe des députés socialistes », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- Emmanuel Galiero et Claire Conruyt, « Législatives : Laurent Wauquiez élu président du groupe LR à l’Assemblée, baptisé «La Droite Républicaine» » , Le Figaro, (consulté le )
- « Législatives 2024 : LR, RN, LFI… Quels groupes ont déjà désigné leur chef à l’Assemblée ? », sur Ouest-France, (consulté le )
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- « "Ensemble pour la République": les députés Renaissance se choisissent un nouveau nom à l'Assemblée », sur BFMTV (consulté le )
- « Le député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, a été réélu à la tête du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine. », sur Franceinfo, (consulté le )
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- Louis Mathieu, « Qui pour succéder à Yaël-Braun Pivet à l'Assemblée ? Ces députés qui lorgnent sur le perchoir », L'Express, (consulté le )
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- Centre France, « Politique - La sortante Braun-Pivet, Chenu pour le RN, Chassaigne pour le NFP... Qui pour s'emparer du perchoir à l'Assemblée ? », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
- « Ce que nous dira la présidence de l’Assemblée sur la composition du futur gouvernement », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « Présidence de l'Assemblée nationale: face à Yaël Braun-Pivet, Horizons préfère Naïma Moutchou », sur BFMTV (consulté le )
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- « En direct, répartition de postes-clés à l’Assemblée : le premier tour de l’élection à la vice-présidence annulé pour irrégularités, du jamais vu », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
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- Déclaration de Marine Le Pen à l'Assemblée nationale - 19/07/2024, LCP - Assemblée nationale (, 2:58 minutes), consulté le
- « Coup de théâtre à la commission d’apurement des comptes de l'Assemblée : Sébastien Chenu (RN) élu président de la commission | LCP - Assemblée nationale », sur lcp.fr (consulté le )
- « La Conférence des Présidents - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
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- LOI organique n° 2014-1392 du 24 novembre 2014 portant application de l'article 68 de la Constitution (1) (lire en ligne)
- « La commission des lois de l'Assemblée rejette la proposition de destitution d'Emmanuel Macron », sur Franceinfo, (consulté le )
- LIBERATION et AFP, « La proposition de destitution d’Emmanuel Macron définitivement rejetée par l’Assemblée », sur Libération (consulté le )
- « Motion de censure », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Les députés du Nouveau Front Populaire déposent une motion de censure contre le gouvernement Barnier », sur Franceinfo, (consulté le )
- Assemblée nationale, « Analyse du scrutin n°1 », sur Assemblée nationale (consulté le )
- Assemblée nationale, « Rejet d'une motion de censure, en application de l'article 49.2 de la Constitution », sur Assemblée nationale (consulté le )