16e arrondissement de Paris

arrondissement parisien
(Redirigé depuis Paris 16)

16e arrondissement de Paris
« arrondissement de Passy »
16e arrondissement de Paris
La fontaine du Trocadéro.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Quartiers
administratifs
Auteuil (61)
Muette (62)
Porte-Dauphine (63)
Chaillot (64)
Maire
Mandat
Jérémy Redler
depuis 2023
Code postal 75016 et 75116
Code Insee 75116
Démographie
Population 162 061 hab. (2021 en diminution de 2,07 % par rapport à 2015)
Densité 9 900 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 46″ nord, 2° 16′ 34″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 67 m
Superficie 16,37 km2 [1]
Localisation
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16e arrondissement de Paris
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16e arrondissement de Paris

Le 16e arrondissement de Paris constitue l'un des vingt arrondissements de Paris, situé sur la rive droite de la Seine, à l'ouest de la ville. Il est bordé à l'est par la Seine et à l'ouest par le périphérique parisien, exception faite du bois de Boulogne qui se situe de l'autre côté de cette voie.

Logo du 16e arrondissement de Paris.

L'arrondissement est essentiellement résidentiel, mais néanmoins visité par les touristes pour ses nombreux musées et ses lieux remarquables comme le Trocadéro ou le bois de Boulogne. Il abrite le plus grand nombre d'ambassades et de consulats de Paris ainsi que des installations sportives célèbres dans le monde entier, comme le Parc des Princes ou le stade Roland-Garros. Du fait de son éloignement du centre de Paris, son histoire est récente, pendant longtemps rurale et simplement fondée sur trois anciens villages. Il y reste peu d'immeubles à vocation historique. En comptant les centaines d'hectares du bois de Boulogne, le 16e arrondissement est le plus vert de la capitale.

Aux termes de l'article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales (partie règlementaire), il porte également le nom d'« arrondissement de Passy »[2], mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.

Historique modifier

Jusqu'au milieu du XIXe siècle le territoire de l'actuel 16e arrondissement, était constitué de plusieurs villages extérieurs à la capitale.

Du VIIe au XIIe siècle modifier

Au VIIe siècle existent sur la rive droite de la Seine, du quartier de Chaillot actuel à Boulogne, une forêt du nom de Rouvray et un village du nom de Nimio. L'évêque du Mans, saint Bertram, possède le domaine et une villa. À sa mort en 623, conformément à son testament, l'ensemble de son domaine (dont le village de Nimio, renommé depuis Nijon) est légué, avec les vignes afférentes, au diocèse de Paris. Il y précise que ses vignes sont situées dans un lieu, Fontanitum, où existent de petites sources. Avec le temps, les habitants de Nimio se séparent. Une partie va vers les sources et les marais, formant ainsi le village d'Auteuil (du latin altus et -ialo, haut-lieu). Les autres se rapprochent de Paris, là où une partie de la forêt de Rouvray (renommée depuis « bois de Boulogne ») avait été abattue, formant le village de Chaillot (dérivant a priori de Chal ou Chail, signifiant destruction d'arbres). Ces deux villages dépendent de deux paroisses distinctes, puis celle d'Auteuil, trop étendue, est divisée entre Auteuil et Passy.

Avant le XIe siècle, on ne trouve aucune référence aux noms actuels des quartiers de l'arrondissement (Passy, Auteuil, Chaillot). Et si l'arrondissement avait bien trois paroisses distinctes, il n'y a toujours eu, en termes administratifs, que deux villages : Auteuil et Passy. Chaillot apparaissait en effet comme un faubourg de Paris. Pour Auteuil, il faut attendre 1192 pour que le nouveau village ait une structure de village avec une paroisse. En 1109 déjà, les abbés Génofains d'Auteuil avaient échangé leurs terres normandes contre les terres d'Auteuil, alors possédées par les abbés de Notre-Dame-du-Bec au Bec Hellouin. Le nom de Passy (Passicium ou Paciacum), apparaît pour la première fois dans une charte en 1250. Le premier seigneur de Passy fut Jeanne de Paillard en 1416.

Du XIIe siècle à la Révolution française, le périmètre de l'actuel arrondissement constitue un coin de verdure tranquille avec des vignes et de la forêt, tout à la fois loin de l'urbanisme et du bruit ambiant et très près par la distance.

Du XVIIe siècle à l'intégration à Paris en 1860 modifier

Le territoire de l'actuel arrondissement correspond à trois anciens villages

Chaillot modifier

En 1627, Louis XIII transfère la Manufacture royale de tapis, créée par Henri IV, du Louvre à l'actuel emplacement du Palais de Tokyo dans une ancienne fabrique de savon, d'où son nom de manufacture de la Savonnerie conservé depuis son déplacement en 1826 dans le quartier des Gobelins. En 1702, Chaillot, qui compte 2 000 habitants à cette époque, devient officiellement un faubourg de Paris appelé Faubourg de la Conférence, sur une décision de Louis XIV, puis est englobé dans le territoire de la capitale par le mur des fermiers généraux.

Passy modifier

Le village de Passy était principalement composé :

Claude Chahu, Seigneur de Passy, financier et conseiller du roi, fit ériger une chapelle en 1666, Notre-Dame-de-Grâce, qui devint une paroisse indépendante en 1672. Le marquis de Boulainvilliers en fut le dernier seigneur.

Le mur des fermiers généraux construit de 1785 à 1789, dont le tracé correspond à l'actuelle avenue Kléber, à la place du Trocadéro jusqu'à la limite sud des jardins du Trocadéro et à l'avenue de New-York entre les rues Le Nôtre et Beethoven, sépara la ville de Paris intégrant le village de Chaillot, de Passy qui devint une commune à partir de 1790. Cette enceinte fiscale comprenait plusieurs barrières à péage, les principales étant celles de l'Étoile et de Passy aussi appelée barrière de la Conférence

Auteuil modifier

De 1109 à la Révolution, les moines entretiennent les terres et font don du vin issu des vignes à l'évêque de Paris. Le village d'Auteuil est très tôt apparu comme un lieu paisible en comparaison de Paris, ville bruyante et peu agréable à vivre. Boileau et Molière furent parmi les premières personnalités à s'y installer. Dès lors, Racine, La Fontaine, Lully, La Bruyère et d'autres fréquentent le salon de Molière. Plus tard, Anne-Catherine de Ligniville Helvétius tient à Auteuil un salon très réputé auprès des nombreux écrivains et intellectuels de Paris au XVIIIe siècle. Diderot, d'Alembert, Condillac, Malesherbes, Turgot et bien d'autres y défilent.

C'est ce caractère paisible qui poussera la IIIe République à y créer l'École normale d'instituteurs de Paris, « à l'écart de l'ambiance aussi brillante que turbulente de la ville lumière » (Octave Gréard)[3].

Sources d'eau modifier

L'existence de sources thermales a joué un rôle dans le développement des villages de Passy et Auteuil. En 1650, on trouve une première source d'eau aux vertus curatives reconnues par le corps médical à Passy. On en trouva d'autres à Auteuil. Les sources furent exploitées pour des cures thermales particulièrement à Passy au XVIIIe siècle et jusqu'au milieu du XIXe siècle. Celles d'Auteuil, bien que moins importantes, durèrent jusqu'en 1925 pour certaines. Aujourd'hui subsiste encore l'ancien puits artésien du square Lamartine.

Intégration des villages à Paris modifier

 

Avec Napoléon III et le baron Haussmann, les villages d'Auteuil et Passy ainsi que Chaillot (appartenant à l'ancien 1er arrondissement) vont être définitivement intégrés à la ville de Paris en 1860, à la suite de la loi du . Le mur des Fermiers généraux qui séparait l'actuel 16e arrondissement du reste de Paris est ensuite abattu. La place de l'Étoile a finalement 12 embranchements. Les grandes avenues sont élargies à l'instar de l'avenue de Saint-Cloud, actuelle avenue Victor-Hugo (+ 36 m de large), de l'avenue du Roi de Rome, actuelle avenue Kléber, ou de l'avenue d'Iéna. Auteuil est désenclavé grâce à l'ouverture de l'avenue Mozart, pour être relié au village de Passy, et de la rue Michel-Ange, pour être relié à la porte de Saint-Cloud. Les grands domaines disparaissent. Seuls quelques hôtels particuliers, villas (villa Molitor, villa Mozart, villa Boileau, villa Erlanger, villa George-Sand, villa Eugène Manuel, villa de Beauséjour) et voies privées demeurent, signe d'un temps révolu.

Jusque dans les années 1920, bien que propriété de la ville de Paris, le bois de Boulogne reste administrativement rattaché aux communes de Boulogne et Neuilly-sur-Seine. Il est officiellement annexé par la ville de Paris par le décret du pour la partie boulonnaise[4] et par le décret du pour la partie neuilléenne[5] et est rattaché au 16e arrondissement.

Géographie modifier

 
16e arrondissement de Paris.
 
Quartiers administratifs du 16e arrondissement de Paris[6].

Il est bordé à l'ouest par les communes de Neuilly-sur-Seine et de Boulogne-Billancourt et par la Seine via le bois de Boulogne, qui fait intégralement partie de l'arrondissement. Au nord, il est bordé par le 17e et le 8e arrondissements et à l'est par la Seine. Cette dernière le sépare du 7e et du 15e arrondissements et au sud-est d'Issy-les-Moulineaux.

À l'instar des autres arrondissements parisiens, il est densément urbanisé, malgré la présence de plusieurs jardins. Le bois de Boulogne est quant à lui quasiment entièrement boisé, traversé par de larges voies carrossables et quelques bâtiments ou installations sportives y sont implantés, notamment Roland Garros et le Jardin d'acclimatation.

L'arrondissement est traversé par les lignes de métro 1, 2, 6, 9 et 10, par le RER C et par un grand nombre de lignes de bus.

Il fait face à l'imposante tour Eiffel et comprend la maison de la Radio, la place du Trocadéro, la rue de Passy, ou encore l'avenue Victor-Hugo, le Parc des Princes, le stade Roland-Garros, la rue d'Auteuil, l'avenue du Président-Kennedy, le boulevard Exelmans, la rue Michel-Ange, la rue Molitor, l'avenue Foch, l'avenue Kleber et une partie de la place de l'Étoile pour ne citer que les plus connus. Le nord de l'arrondissement abrite des villas et hameaux charmants.

S'il reste un des arrondissements les plus « chics » de la ville, il a été largement dépassé en ce qui concerne le prix de l'immobilier[7] par les arrondissements du centre de Paris (Ier, IVe, Ve, VIe, VIIe et VIIIe). Du fait de sa grande taille et de sa disposition toute en longueur, mais aussi de la quantité de courrier adressé à la Maison de la Radio, il est le seul arrondissement de Paris à avoir deux codes postaux différents[8],[9]. La ligne de partage se fait au niveau de la rue de Passy. On y trouvera donc, par exemple :

  • au sud : 32, avenue Raphaël 75016 Paris ;
  • au nord : 57, avenue Marceau 75116 Paris.

Cet arrondissement est parfois nommé l'arrondissement de Passy, du nom d'une ancienne commune annexée par Paris en 1860.

Quartiers administratifs modifier

Comme chaque arrondissement parisien, le 16e est divisé en 4 quartiers administratifs :

  1. Quartier d'Auteuil (61e quartier) ;
  2. Quartier de la Muette (Passy) (62e quartier) ;
  3. Quartier de la Porte-Dauphine (Passy) (63e quartier) ;
  4. Quartier de Chaillot (64e quartier).

Voies du 16e arrondissement modifier

Les principales voies d'accès terrestres sont le boulevard périphérique à l'ouest (en grande partie souterrain), la voie Georges-Pompidou à l'est, le long de la Seine, les ponts le reliant aux 7e et 15e arrondissements ainsi que les rues et grandes artères le reliant aux 8e et 17e arrondissements.

Principales rues et voies modifier

 
Place de l'Étoile.

Ponts modifier

 
Pont de Bir-Hakeim.

Projets et développements modifier

Si le 16e arrondissement est l'un des plus bâtis et des plus peuplés de Paris, à condition de le considérer dans sa partie utile (c'est-à-dire sans le bois de Boulogne, qui dispose, par ailleurs, d'un statut particulier), il est également un des rares arrondissements parisiens à disposer d'une réserve de terrains à bâtir, notamment sur sa périphérie. C'est ce qui a amené la mairie de Paris à y promouvoir un certain nombre de grands projets immobiliers. Ils répondent à un double objectif affiché par l'ancien maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë : supporter la croissance démographique de Paris d'une part et augmenter la mixité sociale d'autre part. Depuis la vente des immeubles appartenant à la municipalité entre le boulevard Suchet et le bois de Boulogne, l'arrondissement possède en effet un des plus faibles taux de logements sociaux de Paris (seulement 2,5 % contre les 20 % imposés par la loi relative à la solidarité)[note 1].

Ces projets, situés sur la friche libérée par la SNCF à proximité de la gare d'Auteuil-Boulogne, sur les marges du bois de Boulogne à la Porte Dauphine et dans le parc Sainte-Périne, ont déchaîné la colère des élus et des riverains de l'arrondissement. Les associations de quartier critiquent notamment le gigantisme des projets (des immeubles de dix étages en moyenne), le bétonnage des espaces verts et l'absence de cohérence architecturale avec l'environnement haussmannien des projets. En , le maire de l'arrondissement, Claude Goasguen, a dénoncé ces projets comme des éléments d'une politique volontaire et globale visant à brimer les « ennemis de classe » (c'est-à-dire les quartiers bourgeois, votant traditionnellement à droite), au même titre que la fermeture du stade Jean-Bouin aux élèves des lycées du quartier ou la réduction de près de 40 % du budget de l'arrondissement par les services de l'hôtel de Ville[10].

Lancés en 2005, ces projets sont sur le point d'être achevés[11].

Le , un centre d'hébergement pour sans-abri est ouvert sur l'allée des Fortifications, longeant l'avenue du Maréchal-Maunoury[12]. Lors d'une réunion du dans le grand amphithéâtre de l'université Paris-Dauphine, les représentants de l'État et de la ville de Paris avaient présenté ce projet sous les huées et les insultes des riverains, Claude Goasguen, appelant alors à signer une pétition intitulée « Refusons un Sangatte dans le bois de Boulogne »[13]. Depuis lors, les voisins ne protestent plus et le maire de l'arrondissement se félicite du bon fonctionnement de ce centre[14].

Politique modifier

Le seizième arrondissement, aux quartiers réputés très bourgeois, fait partie des bastions de la droite parisienne (centre droit). Il est très marqué par les idéaux de la démocratie chrétienne et de la droite libérale classique, connaissant une succession ininterrompue de majorités UDF au conseil d'arrondissement de 1978 (date de la création de l'UDF) à 2007. À la disparition de cette force politique, l'arrondissement s'est orienté vers le Nouveau Centre, rattaché à l'UMP, plutôt que vers le MoDem. Son ancien maire, Claude Goasguen a ainsi été secrétaire général de l'UDF et porte-parole de Démocratie libérale avant de passer à l'UMP puis LR.

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 16e arrondissement de Paris sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
Municipales 16e arrdt de Paris Maire Jérémy Redler LR en fonction
Municipales Ville de Paris (13 conseillers de Paris dans le 16e arrdt) Maire de Paris Anne Hidalgo PS mars 2014 mars 2026
Législatives 4e circonscription - 16e nord Députée Astrid Panosyan-Bouvet RE en fonction
Législatives 14e circonscription - 16e ouest et sud Député Benjamin Haddad RE en fonction

Mairie d'arrondissement modifier

 
 
Liste des maires successifs de 1860 à 1977
Mandat Identité
1860-1870 Henri Pierre Édouard, baron de Bonnemains, chevalier de la Légion d'honneur[15]
1870-1871 Henri Martin
1871-1880 Gustave Girod
1880-1883 Henri Martin
1883-1906 Henri Marmottan
1906-1913 Paul Gerente
1913-1914 M. Faure
1914-1940 Pierre Bouillet
1940-1944 M. Dard d'Espinay
1944-1945 Gabriel Warluzel
1946-1951 Stanislas Sicé[16]
1952-1963 Henry Graux
1963-1977 Georges Arzel
Liste des maires successifs depuis 1983
Élection Identité Parti Notes
1983 Georges Mesmin UDF Élu en 1983.
1989 Pierre-Christian Taittinger RPR/UMP Élu en 1989, 1995 et 2001.
2008 Claude Goasguen UMP/LR Élu en 2008 et 2014.
2017 Danièle Giazzi LR Élue après l'élection de son prédécesseur comme député.
2020 Francis Szpiner LR Élu en 2020.
2023 Jérémy Redler LR Élu après l'élection de son prédécesseur comme sénateur.

Représentation politique modifier

Conseillers de Paris du 16e arrondissement modifier

À la suite des élections de 2014, les 13 élus au Conseil de Paris sont[21] :

  • groupe « Les Républicains » : Michèle Assouline, Pierre Auriacombe, Julie Boillot, Céline Boulay-Espéronnier, Stéphane Capliez, Grégoire Chertok, Pierre Gaboriau, Danièle Giazzi et Claude Goasguen ;
  • groupe « UDI-MoDem » : Éric Hélard, Ann-Katrin Jégo et Béatrice Lecouturier ;
  • groupe « socialiste et apparentés » : Thomas Lauret.

À la suite des élections de , les 13 conseillers de Paris élus dans le 16e arrondissement sont :

  • Au titre de la liste d’Union de la droite : Francis Szpiner (également maire d'arrondissement), David Alphand, Samia Badat-Karam, Véronique Baldini, Antoine Beauquier, Sandrine Boëlle (également députée), Véronique Bucaille, Stéphane Capliez, Béatrice Lecouturier, Emmanuel Messas, Aurélie Pirillo et Jérémy Redler.
  • Au titre de la liste d’Union du centre : Hannah Sebbah

Députés modifier

L'arrondissement est divisé en deux circonscriptions législatives, les 4e et 14e circonscriptions de Paris.

Elles correspondent respectivement aux parties nord et sud de l'arrondissement, et dont les députées sont respectivement Astrid Panosyan-Bouvet et Benjamin Haddad.

Liste des députés successifs de la 4e circonscription de Paris (16e Nord)
Mandat Identité Parti
1958-1962 Henri Karcher UNR
1962-1968 Bernard Lepeu UNR
1968-1975 Paul Stehlin UNR
1975-2004 Gilbert Gantier UDF
2004-2017 Bernard Debré app. UDF/UMP
2017-2022 Brigitte Kuster LR
Depuis 2022 Astrid Panosyan-Bouvet RE
Liste des députés successifs de la 14e circonscription de Paris (16e Sud)
Mandat Identité Parti
1958-1963 Michel Habib-Deloncle UNR
1963-1967 Odette Launay UNR
1967-1973 Michel Habib-Deloncle UNR
1973-1997 Georges Mesmin UDF
1997-2020 Claude Goasguen UDF/DL/UMP/LR
2020-2022 Sandra Boëlle LR
Depuis 2022 Benjamin Haddad RE

Politique nationale modifier

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy arriva largement en tête des candidats dans l'arrondissement avec 64,02 % des voix devant François Bayrou (16,43 %), Ségolène Royal (11,27 %) et Jean-Marie Le Pen (4,43 %).

Au second tour, le , Nicolas Sarkozy y obtint 80,81 % des voix (dont 84,41 % dans la 15e circonscription) contre 19,19 % à Ségolène Royal, soit le meilleur score obtenu par lui dans les arrondissements de la ville (50,19 %).

Cette tendance est confirmée le avec un score de 64,85 % des voix pour Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle de 2012.

Démographie modifier

En 2006, l'arrondissement était peuplé de 153 920 habitants sur 791 hectares, soit 19 459 hab./km2 (bois de Boulogne exclu).

Année
(recensement national)
Population Densité
(hab. par km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 36 728 4 643
1866 42 187 5 333 + 14,86 %
1881 63 596 8 040 + 50,74 %
1901 115 344 14 582 + 81,36 %
1911 150 174 18 985 + 30,20 %
1936 192 900 24 487 + 28,45 %
1962 (pic de population) 227 418 28 985 + 17,89 %
1968 214 120 27 290 - 5,84 %
1975 193 590 24 674 - 9,58 %
1982 179 446 22 871 - 7,30 %
1990 169 863 21 650 - 5,34 %
1999 161 773 20 452 - 4,76 %
2006 153 920 19 459 - 4,85 %
2011 169 942[22] 21 484
2017 168 554[23] 21 308
2020 162 820 -3,45 %
2021 162 061[24] 20 400

Note : Le Bois de Boulogne est exclu dans le calcul de la densité

Population par quartier modifier

Année
Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 6 545 2 160 création
1881 12 514 4 130 + 91,20 %
1901 21 200 6 997 + 69,41 %
1911 39 010 12 875 + 84,01 %
1936 71 200 23 498 + 82,52 %
1962 89 300 29 472 + 25,42 %
1975 76 050 25 099 - 14,84 %
1999 67 900 22 409 - 10,72 %
Année
Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 12 818 6 283 création
1881 19 946 9 777 + 55,61 %
1901 31 126 15 528 + 56,05 %
1911 42 140 20 657 + 35,39 %
1936 55 800 27 353 + 32,42 %
1962 61 300 30 049 + 9,86 %
1975 54 800 26 863 - 10,60 %
1999 45 200 22 157 - 17,52 %
Année
Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 3 403 2 674 création
1881 10 408 7 382 + 176 %
1901 25 479 18 070 + 144,80 %
1911 30 496 21 628 + 19,69 %
1936 31 700 22 482 + 3,95 %
1962 38 070 27 000 + 20,09 %
1975 34 600 24 539 - 9,11 %
1999 27 400 19 433 - 20,81 %
Année
Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 13 594 9 573 création
1881 20 728 14 597 + 52,48 %
1901 37 539 26 436 + 81,10 %
1911 38 528 27 132 + 2,63 %
1936 34 200 24 085 - 11,23 %
1962 38 748 27 287 + 13,30 %
1975 27 740 19 535 - 28,41 %
1999 21 273 14 981 - 23,31 %

Les densités des quartiers, très éloignées en 1860, se sont rapprochées, l'arrondissement devenant plus homogène.

Le quartier de Chaillot avait la densité la plus élevée en 1860 car son territoire comprend l'ancien village de Chaillot inclus dans la ville de Paris avant l'annexion et la partie est de la plaine de Passy dont l'urbanisation s'était amorcée à cette date. Sa progression est relativement la moins rapide et c'est celui où la décroissance est la plus précoce (maximum 1911 puis stagnation jusqu'en 1962) et la plus forte.

Le quartier de la Porte Dauphine qui correspond à la partie ouest du lotissement de la plaine de Passy encore peu construite en 1860 a connu la progression la plus rapide jusqu'en 1900. La forte diminution démographique depuis 1962 ainsi que celle du quartier Chaillot est due au développement tertiaire avec implantation de sièges sociaux, de banques d'affaires et d'ambassades.

Le territoire du quartier de la Muette est celui de l'ancien village de Passy qui s'était rapidement développé à partir des années 1830 était devenu en 1860 une petite ville avec des réserves foncières plus importantes que celles du quartier Chaillot mais plus limitées que celles des quartiers de la porte Dauphine et d'Auteuil, ce qui explique une croissance démographique plus modérée jusqu'en 1900. Celle-ci se poursuit assez régulièrement jusqu'en 1936 par construction d'immeubles de rapport à la place de maisons basses et par les lotissements au cours de l'entre-deux-guerres de l'ancien domaine de l'hôtel de Lamballe et du parc du château de la Muette).

Le territoire du quartier d'Auteuil qui est celui de l'ancien village puis commune d'Auteuil amputé en 1860 du hameau de Billancourt était encore en grande partie rural à son annexion à Paris. Sa croissance permise par les lotissements de réserves foncières jusque dans la période de l'entre-deux-guerres, par exemple celui du parc de l'ancien château de la Tuilerie, est particulièrement forte de 1900 à 1936[25],[26].

 

Revenus par habitant modifier

 
Entrée de la villa Montmorency, la plus grande « gated community » de l'arrondissement.

Le 16e arrondissement reste, dans l'imaginaire collectif, une image du « ghetto de riches », où la grande bourgeoisie chercherait à cultiver l'entre-soi et la clôture sociale. Il est indubitable que ces quartiers comportent une concentration particulièrement importante de grosses fortunes et de contributeurs de l'ISF : en 2011, on estime que dans ce quartier, environ un foyer sur dix paie l'ISF[27]. Des données plus récentes, issues de la Direction générale des finances publiques, indiquent en 2015 un nombre de 14369 redevables possédant un patrimoine moyen de 4 194 198 euros et payant en moyenne 21 473 euros d'ISF[28]. De même, les nombreuses voies privées, souvent fermées de grilles et parfois soumises à un gardiennage strict, peuvent donner une image de résidence fermée (il y en a plus que dans n'importe quel autre arrondissement de la capitale[29]). Début 2016, on compte également 37 % d'appartements de quatre pièces ou plus contre 22 % à Paris, et 5 % de logements sociaux contre 19 % à Paris. En fait, l'arrondissement n'est plus le plus cher de la capitale depuis les années 1950. Un certain nombre d'indicateurs témoignent d'ailleurs d'une réelle mixité sociale que la vitrine huppée de ce secteur de la capitale peut, trop souvent, occulter. Le patrimoine moyen des redevables à l'ISF est d'ailleurs moins élevé dans le 16e arrondissement que dans le 7e arrondissement, le 8e arrondissement et Neuilly-sur-Seine[30],[31] tout comme le revenu moyen annuel des habitants[32] ; néanmoins, le revenu médian y est beaucoup plus élevé que celui de la France et de Paris[29]. Ainsi en 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 48 745 €, ce qui place le 16e arrondissement au 3e rang parmi les 20 arrondissements de Paris[33].

Le recensement de 1999 a montré la présence de nombreux artisans et commerçants (11 %), ainsi que des professions intermédiaires (17 %). Même dans le quartier très prestigieux de la Porte Dauphine, qu'on connaît plus pour son emblématique avenue Foch, près de 30 % des actifs sont des employés ou ouvriers, ce qui est plus élevé que la moyenne de l'arrondissement (28 %)[34]. L'arrondissement se distingue enfin par une forte proportion de personnes âgées (28 %) et mariées, son faible taux de célibataires et par un net penchant politique vers la droite (à l'élection présidentielle de 2012, le candidat UMP Nicolas Sarkozy y a obtenu 78 % des voix)[29].

Bâtiments et installations modifier

Monuments et lieux remarquables modifier

Bâtiments officiels modifier

L'arrondissement compte plus de 90 représentations diplomatiques, soit plus de 40 % des représentations diplomatiques présentes en France.

Hôpitaux modifier

  • Clinique esthétique Alphand
  • Clinique Bizet
  • Clinique Drouot-Rémusat
  • Clinique médicale et pédagogique Édouard-Rist
  • Clinique de la Tour
  • Clinique du Trocadéro - Hexagone Santé
  • Clinique Victor-Hugo

Établissements scolaires et universitaires modifier

Enseignement public modifier

L'arrondissement compte :

Enseignement privé sous contrat modifier

L'arrondissement compte :

Enseignement privé hors contrat modifier

L'arrondissement compte :

  • 1 maternelle privée hors contrat ;
  • 2 écoles primaires privées hors contrat ;
  • 2 collèges privés hors contrat ;
  • 2 lycées privés hors contrat.

Lieux de cultes modifier

Églises catholiques modifier

L'arrondissement compte :

ainsi que l'abbaye Sainte-Marie de Paris.

Églises catholiques orientales modifier

Il y en a deux, suivant le rite byzantin : l'église de la Très-Sainte-Trinité (Église grecque-catholique russe) et l'église Saint-Georges (Église grecque-catholique roumaine).

Églises orthodoxes modifier

Il y en a trois dans l'arrondissement :

Missions catholiques étrangères modifier

Il y en a une espagnole (Mission du Cœur immaculé de Marie) et une allemande (Mission Saint-Albert le Grand).

Synagogues modifier

Il y en a deux (Union libérale israélite de France et Culte traditionnel israélite).

Temples protestants modifier

Il y en a deux de confession réformée, le temple protestant de l'Annonciation et le temple protestant d'Auteuil.

Il y a aussi une église anglicane, l'église Saint-Georges.

Complexes sportifs modifier

Stades modifier

 
Parc des Princes.

Hippodromes modifier

Trinquet et fronton modifier

Espaces verts modifier

Le 16e arrondissement comprend, hors bois de Boulogne, 52 hectares d'espaces verts, pour 31 squares et jardins.

Parcs et bois modifier

 
Les serres d'Auteuil.
 
Jardin du Ranelagh.

Jardins modifier

 
Île aux Cygnes (relève du 15e arrondissement).

Squares modifier

Autre modifier

Marchés modifier

L'arrondissement compte six marchés de plein air[35] : Auteuil, Gros-La-Fontaine (ex - Avenue de Versailles), Point du Jour, Président Wilson, Amiral Bruix et Porte Molitor (ex- Exelmans).

L'arrondissement compte également deux marchés couverts[35] : Saint-Didier et le Marché de Passy.

Économie et tourisme modifier

 
Réplique de la statue de la Liberté, sur l'île aux Cygnes.

Au , l'arrondissement comptait 26 909 entreprises, soit 8,7 % des entreprises actives à Paris (+ 4,5 % en un an). Les trois secteurs dominants sont :

  • l'immobilier et la location (48,27 % des entreprises) ;
  • les services aux entreprises (22,77 %) ;
  • le commerce (11,35 %).

La structure des sociétés est répartie de la façon suivante :

  • 41,5 % de sociétés civiles ;
  • 36 % de SARL ;
  • 12,5 % de sociétés par actions actives.

La moyenne des entrepreneurs de l'arrondissement est de 51 ans (- 2 ans et 8 mois en un an) dont 26,4 % de femmes, chiffre supérieur à la moyenne parisienne qui est de 24,68 %. 89 % des nouveaux entrepreneurs sont français, chiffre très nettement supérieur à la moyenne parisienne qui est de 83,55 %. Les défaillances d'entreprises ont diminué de 18,5 % en un an.

Le nombre de créations d'entreprises a diminué de 2,6 % en 2005, par rapport à 2004, atteignant ainsi les 2 347 entreprises créées en un an. La durée de vie moyenne des entreprises est de 9 ans et 7 mois (10 ans et 3 mois en moyenne à Paris).

1 401 entreprises ont disparu de l'arrondissement en 2005 soit 5,21 % des entreprises actives de l'arrondissement. Parmi celles-ci, 19,5 % avaient moins de 3 ans et 31,25 % avaient entre 5 et 10 ans. 61 % ont arrêté pour cause de cessation d'activité et 32 % en raison d'un déménagement de l'entreprise dans un autre département. 31 % de ces sociétés étaient des sociétés de services aux entreprises, 25 % étaient dans l'immobilier et la location et 17,4 % dans le commerce de détail.

Culture modifier

Musées modifier

Cinéma modifier

Salles de cinéma actuelles modifier

  • Cinéma de la Cité de l'architecture et du patrimoine - 7, avenue Albert-de-Mun (cinéma du musée).
  • Le Majestic Passy - 18, rue de Passy (seul cinéma avec une offre commerciale). Anciennement Royal-Passy puis Le Broadway. C'était alors la plus grande salle (?) de cinéma de l'arrondissement avec 600 places et un équipement complet pour projeter des films en 70 mm, longtemps abandonnée à d'autres desseins en 1982, avant de redevenir un cinéma sous l'impulsion de Simon Simsi en 1994.

Salles de cinéma disparues modifier

Institutions
Cinémas privés
  • Alexandra Passy Palace - 12 rue Chernoviz (sortie au 33 rue de Passy), créé en 1917, 1500 places, scène et fosse d'orchestre. Fermé puis rouvert (Alexandra). Démoli en 1962. Actuellement, immeuble où a vécu Jacqueline de Romilly (1913-2010) ; plaque.
  • Auteuil Bon Cinéma - 40 rue Lafontaine (actuellement rue Jean-de-La-Fontaine), créé en 1925, 450 places. Fermé en 1977. Rouvre occasionnellement. À l'intérieur de la fondation d'Auteuil.
  • Balzac Cinéma - 50 rue Raynouard (1911-v. 1923).
  • Caméra (Club-70) - 70 rue de l'Assomption, 360 places (1932-1967).
  • Cinéma - 11 boulevard Exelmans.
  • Cinéo - 101 avenue Victor-Hugo (1912-1929).
  • États-Unis Cinéma (cinéma Malakoff) - 56 bis avenue de Malakoff (1915-1923).
  • Exelmans - 14 boulevard Exelmans, 1000 places (1933-1963).
  • Familial Cinéma (Boileau Cinéma, Electric Cinéma) - 106 rue Boileau (1915-v. 1923).
  • Le Mayfair Pathé - 90 avenue Paul-Doumer. Ce cinéma comprenait une salle unique de 300 places (1967-1988).
  • Mirabeau Cinéma - 71 avenue de Versailles (1912-1918).
  • Mozart Pathé (Mozart Palace) - 49-51 rue d'Auteuil, 1300 places (1913-1954).
  • Le Murat (Porte Saint-Cloud Palace) - 107 boulevard Murat. Vaste salle devenue immeuble d'habitation (1948-1972).
  • Palladium - 83 rue Chardon-Lagache. Aussi théâtre et attractions (1925-1946 puis 1955-1965). Immeuble de 8 étages.
  • Le Passy - 95 rue de Passy. Cinéma de 1932 à 1986, devenu par la suite un magasin de luminaires. Un théâtre y ouvre en 2021 (voir plus bas)[36].
    • Le livre Drôles de salles (collectif, 2016) mentionne, rue de Passy, au 22 (possiblement au 20, à la place de l'actuel Monoprix, juste à côté de l'actuel Majestic Passy) le Passy-Ciné-Théatre puis Régent (1912-1939), au 23 (33 ?) le Victoria (v. 1924-v. 1930) et au 71 (17 ?) l'Imperia Palace (v. 1924-v. 1936). À un moment, il y avait donc quatre salles dans cette rue.
  • Le Ranelagh - 5 rue des Vignes. Cette salle « improvisée » dans une salle de théâtre (327 places en 1946) projeta pendant de nombreuses années Les Enfants du Paradis, mais aussi Lawrence d'Arabie et d'autres chefs-d'œuvre du cinéma. Existe toujours mais sert de théâtre, d'où aussi des récitals ou spectacles musicaux.
  • Le Royal Maillot - 83 avenue de la Grande-Armée, 400 places (1910-1969).
  • Saint-Didier - 48 rue Saint-Didier, une salle de 750 places (1937-1960).
  • Terminal-Foch puis Terminal - 8 avenue Foch, dans l'actuel parking (1970-1976).
  • Les Trois Murat (anciennement Porte-de-Saint-Cloud Palace) - 17 rue Gudin. Situé dans le quartier d'Auteuil, ce cinéma comprenait 700 places, puis trois salles depuis transformées en immeuble d'habitation (1932-1986).
  • Le Victor-Hugo Pathé - 131 bis avenue Victor-Hugo et 65 rue Saint-Didier, au niveau de la place Jean-Monnet. Salle de 809 places avec balcon, créée alors au sous-sol d'un immeuble année 1930. Modifiée en 1970 pour désormais proposer 300 places (1931-1986).

Le 16e arrondissement dans le cinéma modifier

Théâtre modifier

Bibliothèques modifier

Télévision modifier

  • Durant l'année 2009, M6 diffuse un feuilleton titré Paris 16e.

Arts modifier

Sécurité modifier

Le commissariat central du 16e arrondissement se trouve 62 avenue Mozart, à la jonction des quartiers La Muette et Auteuil. On compte aussi un poste de police dans le quartier Chaillot, 4 rue du Bouquet-de-Longchamp[38] et un autre dans le quartier Porte-Dauphine 75 rue de la Faisanderie.

La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris comprend deux casernes dans l'arrondissement, Auteuil (rue François-Millet) et Dauphine (rue Mesnil).

Jusqu'en 2019, la gendarmerie disposait d'une caserne, boulevard Exelmans[39].

Personnalités liées à l'arrondissement modifier

 
Henri Martin (historien) fut maire du 16e arrondissement à plusieurs reprises.

Par année de naissance

Naissances modifier

Par ordre chronologique de naissance

Décès modifier

Par ordre chronologique de disparition

 
La peintre Louise Breslau (1856-1927), décédée rue Piccini.


Transports en commun modifier

Métro, RER et bus modifier

L'arrondissement est desservi par les lignes de métro ou de RER :

À l'avenir le    desservira la Porte Maillot.

L’arrondissement est également desservi par les lignes du réseau de bus RATP 22, 30, 31, 32, 42, 52, 62, 63, 70, 72, 73, 80, 82, 88, 92, PC et 244 et d'autres lignes de bus tels que les 123 et 241 à Porte d'Auteuil ou les 175, 189 et 289 à Porte de St-Cloud ou partent des portes du 16e arrondissement pour desservir la banlieue avoisinante.

Vélib' modifier

Conformément à la codification Vélib', les stations de l'arrondissement porte un numéro débutant par 16, suivi de trois chiffres.

L'arrondissement compte 63 stations, numérotées de 16001 à 16135[44].

Projet modifier

Littérature modifier

Héraldique et logotype modifier

  Blasonnement :
« Coupé : au 1er parti au I de gueules au château de la Muette d'argent, ajouré du champ, accompagné en chef d'une fleur de lis d'or accostée de deux croisettes du même, au II d'argent à trois chevaux galopant de sable, bridés et sellés d'or, au 2e d'azur à trois arbres arrachés d'or, 2 et 1[45]. »
«  Coupé : au 1er, de gueules, au château de la Muette d’argent, ajouré du champ, accompagné en chef d’une fleur de lis d’or accostée de deux croisettes du même, parti d’argent, à trois chevaux galopant de sable, bridés et sellés d’or ; au 2e, d’azur, à trois arbres arrachés d’or[46]. »

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. 2 044 logements, soit 2,5 %. C'est un taux équivalent à celui qu'on retrouve dans le 6e arrondissement (615 logements, soit 2,5 %), mais supérieur à ce qu'on peut rencontrer dans le 8e arrondissement (425 logements, soit 2 %), ou plus encore dans le 7e (376 logements, soit 1,2 %). Pour rappel, le taux global de logements SRU par rapport aux résidences principales dans la capitale est de 15,6 % en 2008 (Les quartiers qui résistent, JDD, 16 juin 2010]). Également, la loi SRU n'impose pas strictement aux arrondissements de respecter le taux de 20 % de logements sociaux, mais recommande que ces derniers soient répartis de façon « équilibrée et diversifiée ».
  2. Balzac en dira dans ses notes retrouvées sur son bureau après sa mort : « Ô, doux Passy, où peut songer, en sondant l’abîme, l’étranger solitaire ; tout y est la tranquillité et la surabondance ».

Références modifier

  1. En tenant compte du bois de Boulogne.
  2. article R. 2512-1 du Code général des collectivités territoriales (partie règlementaire), sur Légifrance.
  3. Site historique sur l'histoire de l'INSPÉ d'Auteuil.
  4. Journal officiel de la République française, 5 avril 1925, p. 3447 [lire en ligne].
  5. Journal officiel de la République française, 19 avril 1929, p. 4566 [lire en ligne].
  6. D'après « Cartographie des IRIS », sur Géoportail.
  7. « Prix immobilier m² Paris 16ème (75016) | estimation immobilière », sur www.lapporteurdimmo.com (consulté le )
  8. Michel Dansel, Paris secret, Robert Laffont, , 985 p. (lire en ligne).
  9. « Pourquoi le 16e arrondissement a-t-il deux codes postaux ? », sur Paris ZigZag (consulté le ).
  10. interview publiée dans le journal Valeurs actuelles le 17 juin 2010
  11. « Paris : des centaines de logements sociaux poussent dans le XVIe », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Le nouveau centre d’hébergement d’urgence pour sans-abris a ouvert ses portes dans le 16e », paris.fr, 14 juin 2017.
  13. Monique et Michel Pinçon Charlot, Étienne Lécroart, Panique dans le 16e !, éditions La Ville brûle, 2017, 96 p. (ISBN 978-2360120918)
    Enquête et analyse sur les enjeux de cet événement
  14. Hélène Assekour et Isabelle Rey-Lefebvre, « Centre d’hébergement du 16e arrondissement de Paris : les riverains ne protestent plus », lemonde.fr, 14 novembre 2017.
  15. Archives de Paris - V4E 1945 - p. 25
  16. Directeur et fondateur du périodique Notre XVIe ( de 1947 aux années 1960 ), Sicé ( 1894-1970 ) fut aussi candidat sans succès aux législatives de 1952 et 1958 ( sur un programme hostile aux politiciens de la IVe République, aux communistes et aux marxistes: Profession de foi de Sicé pour les législatives de 1958, avec des éléments biographiques ) ) et l'auteur en 1958 du livre La France requiert, préfacé par le général Maxime Weygand. C'est un officier de marine (capitaine de frégate) en retraite (1911-1934: Carrière militaire et éléments biographiques sur le site ecole.nav.traditions.free.fr), officier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-18 et 1939-40. Il préside jusqu'en 1962 le Cercle des Amitiés françaises ( Henri Massis le remplace ). Avant guerre, entre 1934 et 1939, il a milité aux Croix-de-feu dont il a fait partie du comité directeur, a rompu avec le colonel François de La Rocque à l'été 1936, l'a critiqué en 1937 à propos des fonds secrets ( dans Choc du colonel Maurice Guillaume ) et a témoigné contre lui en justice. Il a fondé et présidé les Camarades du feu, une petite association de Croix de feu dissidents, anticommuniste et antisémite, comprenant notamment Joseph Pozzo di Borgo, Paul Chack et Charles Trochu ( Jacques Nobécourt, Le colonel de La Rocque, Fayard, 1996, L'Action française, 22 décembre 1938, "La réunion des Camarades du feu à Wagram", L'Oranie populaire, 22 octobre 1938, L'Ouest-Eclair, 1er décembre 1937, Le Populaire, 1er décembre 1937, Le Petit Journal, 30 novembre 1937 ).
  17. a b et c « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
  18. « Populations légales 2012 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
  19. a et b À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
  20. « Populations légales 2018 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
  21. « Conseillers de Paris » sur le site de la mairie de Paris
  22. Population légale Insee au 1er janvier 2014 (population au 1er janvier 2011).
  23. Population légale Insee au 1er janvier 2020 (population au 1er janvier 2017).
  24. « Vivre à Paris 16e Arrondissement (75 - Paris) - Tous les chiffres et avis sur cette commune. », sur Villes à vivre (consulté le )
  25. Bernard Rouleau, Village et faubourgs de l'ancien Paris, Paris, éditions du Seuil, , 283 p. (ISBN 2-02-008896-7), p. 269-271
  26. Jacques Hillairet, La Colline de Chaillot, Paris, éditions de Minuit, , 340 p. (ISBN 2-7073-0192-2), p. 320
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  30. BFM BUSINESS, « ISF: découvrez combien de contribuables le paient dans votre ville », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  31. « Les 80 communes où se concentrent les plus hauts revenus », sur capital.fr, (consulté le ).
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  37. Sylvie Robic, « La princesse de Clèves, héroïne Nouvelle vague : à propos de La Belle Personne de Christophe Honoré », in Christophe Martin (dir.), « Raconter d'autres partages », Mélange offert à Nicole Jacques-Lefèvre, ENS éditions, collection Signes, Lyon, 2017.
  38. Gérard Gachet, « Du nouveau pour porter plainte », Paris 16 Le Mag, magazine d'information de la mairie du 16e arrondissement, n°5, avril 2021, p. 33.
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  41. Selon carte d'immatriculation et d'affiliation de la Sécurité sociale N°F 1 03 03 99 622 432 10 362.
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  43. « L'actrice américaine Olivia de Havilland posant avec ses enfants Giselle et Benjamin dans son appartement parisien situé 3 rue Bénouville dans le 16ème arrondissement. c.1969 Photo Michael Holtz Photo Stock - Alamy », sur Alamy (consulté le ).
  44. Paris à vélo Liste des stations Vélib' du 16e arrondissement
  45. L’Armorial des villes et des villages de France.
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Bibliographie modifier

  • Françoise Campagne et Annie Flandreau, Le 16e. Chaillot Passy Auteuil, Délégation artistique à la Ville de Paris, 1991.
  • Jean Colson (dir.), Vie et histoire du XVIe arrondissement, éditions Hervas, 1991.
  • Marie-Laure Crosnier Leconte, Le Guide du promeneur, 16e arrondissement, Parigramme, 1995, 275 p..
  • Maurice Culot et Charlotte Mus (dir.), Passy-Auteuil, 1900-1930, Art nouveau-Art déco, Bruxelles, AAM éditions, 2022.
  • Auguste Doniol, Histoire du XVIe arrondissement de Paris, Paris, Hachette, 1902.
  • Hubert Demory, Auteuil et Passy : De l'annexion à la Grande Guerre, L'Harmattan, collection Histoire de Paris, 2009.
  • Hubert Demory, La Mémoire du XVIe Arrondissement : Inventaire des plaques commémoratives, L'Harmattan, collection Histoire de Paris, 2010.
  • Isabelle Gournay, Le Nouveau Trocadéro, Liège, IFA - Mardaga, 1985, 239 p..
  • Jacques Hillairet, La Colline de Chaillot, Paris, Éditions de Minuit, 1978, 340 p..
  • Ève Margueritte et Lucie Paul Margueritte, Auteuil et Passy, des origines à nos jours, Paris, Société historique d'Auteuil et de Passy, .
  • Émilie Morel, Mémoire des rues - Paris 16e arrondissement (1900-1940), Parigramme, 2015.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier