Romain Duris

Naissance |
Paris (France) |
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Nationalité |
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Profession | Acteur |
Films notables |
Le Péril jeune Peut-être Trilogie de Cédric Klapisch De battre mon cœur s'est arrêté Molière L'Arnacœur Populaire L'Écume des jours Nos batailles Dans la brume |
Romain Duris, né le à Paris, est un acteur français.
Il a tourné sept fois avec Cédric Klapisch. Il est ainsi surtout connu pour le rôle de Xavier Rousseau, héros de la trilogie L'Auberge Espagnole (1999-2013). Tony Gatlif l'a aussi dirigé dans Gadjo dilo (1997) et Exils (2004).
Au début des années 2010, il est la tête d'affiche des comédies romantiques à succès L'Arnacœur (2010), de Pascal Chaumeil et de Populaire (2012), de Régis Roinsard. Il partage aussi l'affiche de l'adaptation L'Écume des jours (2013), de Michel Gondry avec Audrey Tautou.
Il a été nommé deux fois au César du meilleur espoir masculin et quatre fois au César du meilleur acteur, sans jamais l'emporter.
BiographieModifier
JeunesseModifier
Né d'un père architecte et d'une mère coloriste et danseuse, Romain Duris a une ascendance suédoise, descendant, par sa mère, du peintre suédois Alexandre Roslin (1718-1793)[1].
Il étudie les arts appliqués, notamment à l'école Duperré de 1993 à janvier 1995 mais abandonne pour se tourner vers la musique.
Il crée un groupe de jazz-funk-rap puis l'abandonne aussi. C'est un peu par hasard qu'il se tourne vers le métier d'acteur. Découvert à la sortie des cours par le directeur de casting de Cédric Klapisch, il ne voulait pas devenir acteur. En 1995, il apparaît dans le clip de Princess Erika, Faut qu'j'travaille, dans lequel il joue le rôle d'un jeune délinquant braquant des stations-service.
CarrièreModifier
Révélation (années 1990)Modifier
Il fait ses débuts en 1994 dans le rôle de Tomasi, dans Le Péril jeune, premier film avec Klapisch, tourné au départ pour Arte, qui voulait des téléfilms sur les années lycée. La même année, il est à l'affiche de Frères, premier long-métrage d'Olivier Dahan. Durant les années 1990, il se spécialise dans des rôles de jeunes rebelles ou de marginaux dans la veine de son rôle de Tomasi dans Le Péril jeune.
Il parcourt ensuite la fin des années 1990 en enchaînant les rôles de jeunes têtes brûlées : il apparaît en 1995 dans Mémoires d'un jeune con de Patrick Aurignac ; puis retrouve l'année d'après Cédric Klapisch avec Chacun cherche son chat ; il participe ensuite à trois œuvres remarquées de l'année 1997 : Dobermann de Jan Kounen ; Déjà mort d'Olivier Dahan ; et Gadjo dilo, de Tony Gatlif, qui lui vaut une nomination en 1999 dans la catégorie du meilleur espoir masculin aux César.
En 1998, il retrouve Tony Gatlif pour Je suis né d'une cigogne, puis Cédric Klapisch pour Peut-être - seconde nomination au César du meilleur espoir masculin. Il tient enfin l'un des rôles principaux de la comédie d'action Les Kidnappeurs, de Graham Guit.
Confirmation critique et commerciale (années 2000)Modifier
Il tourne ensuite beaucoup : en 2001, il fait une apparition dans Le Petit Poucet d'Olivier Dahan ; mais est surtout dirigé par Jean-Marc Barr pour Being Light' ; et est dirigé par Christophe Honoré pour 17 fois Cécile Cassard.
En 2002, il est à l'affiche de six longs-métrages, qui lui permettent de collaborer avec d'autres cinéastes prestigieux : le drame Filles perdues, cheveux gras de Claude Duty ; Le Divorce de l'américain James Ivory ; le drame historique Adolphe de Benoît Jacquot ; et fait partie des héros des films de bandes Pas si grave de Bernard Rapp et Shimkent Hotel, de Charles de Meaux. Mais c'est en menant un autre film de bande qu'il confirme comme nouvelle jeune star du cinéma français : la comédie dramatique L'Auberge espagnole, de Cédric Klapisch, sous les traits du vingtenaire Xavier Rousseau.
Ce succès lui permet de passer à de plus grosses productions : ainsi, si en 2003 il est l'un des héros de la comédie dramatique Osmose de Raphaël Fejtö, et retrouve Tony Gatlif pour l'ambitieux Exils, il prête aussi ses traits au héros de Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé.
L'année 2005 est marquée par deux succès critiques et commerciaux : De battre mon cœur s'est arrêté de Jacques Audiard, qui lui vaut une poignée de récompenses, dont sa première nomination au César du meilleur acteur ; puis Les Poupées russes, qui marque ses retrouvailles avec Cédric Klapisch, pour les nouvelles aventures de Xavier Rousseau, désormais trentenaire.
L'année 2006 lui permet de retrouver Christophe Honoré pour Dans Paris ; et l'année 2007 de prêter ses traits à une autre figure connue, Molière, de Laurent Tirard. Sa seconde collaboration avec Raphaël Fejtö prend la forme de la comédie romantique L'Âge d'homme... maintenant ou jamais !.
En 2008, le succès de Paris, comédie dramatique chorale où il joue l'un des multiples personnages, lui permet de confirmer le succès de sa collaboration avec Cédric Klapisch.
Star de cinéma (années 2010)Modifier
Les années suivantes, il alterne systématiquement drame et comédie, et toujours en unique tête d'affiche masculine : en 2010, il mène ainsi l'énorme succès L'Arnacœur, de Pascal Chaumeil, où il a pour partenaire Vanessa Paradis, et qui lui vaut sa seconde nomination au César du meilleur acteur ; puis il est le héros du thriller psychologique L'homme qui voulait vivre sa vie, premier essai dans un registre dramatique d'Éric Lartigau.
En 2012, il partage l'affiche de la comédie Populaire, de Régis Roinsard, avec Déborah François, joli succès critique. Puis en 2013, il a pour partenaire Audrey Tautou pour L'Écume des jours, adaptation signée Michel Gondry. Les deux films s'exportent avec succès à travers le monde.
La même année, il retrouve Xavier, désormais quadragénaire, pour Casse-tête chinois, de Cédric Klapisch ; il s'agit de son septième film avec le cinéaste, qui confirme de son côté qu'il souhaitait entretenir avec l'acteur une relation comparable à celle de François Truffaut avec Jean-Pierre Léaud. Duris qualifie quant à lui leur relation de « différente » de celle qu'il avait eue avec les deux autres cinéastes qui ont marqué sa carrière, Tony Gatlif et Olivier Dahan.
L'acteur continue néanmoins à élargir ses horizons en étant pour la première fois dirigé par François Ozon pour l'audacieux drame psychologique Une nouvelle amie, qui ne convainc pas commercialement, lors de sa sortie en 2014. Sa performance complexe est néanmoins saluée par sa troisième nomination au César du meilleur acteur.
En 2016, il est à l'affiche d'Un petit boulot, seconde collaboration avec Pascal Chaumeil, et du drame historique Cessez-le-feu, écrit et réalisé par Emmanuel Courcol.
L'année suivante, il enchaîne les performances très différentes : il joue un kidnappeur dans la grosse production américaine Tout l'argent du monde, réalisé par Ridley Scott[2] ; puis il joue un proviseur très décalé dans la comédie expérimentale française Madame Hyde, de Serge Bozon.
En 2018, il est le héros du film fantastique français Dans la brume, de Daniel Roby[3].
Vie privéeModifier
Romain Duris vit en couple avec l'actrice Olivia Bonamy avec laquelle il a eu deux fils. Le premier est Luigi, né le 10 février 2009[4].
Sa sœur, la pianiste Caroline Duris, a participé à la bande originale du film De battre mon cœur s'est arrêté, dans lequel il joue le rôle de Thomas Seyr. Elle fait également une apparition dans le film L'Arnacœur[5].
Il est officier de l'Ordre des Arts et des Lettres[6].
En septembre 2018, à la suite de la démission de Nicolas Hulot, il signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui parait en une du journal Le Monde, avec pour titre L'appel de 200 personnalités pour sauver la planète[7].
FilmographieModifier
- 1994 : Le Péril jeune de Cédric Klapisch : Tomasi
- 1994 : Frères d'Olivier Dahan : Marco
- 1995 : Faut qu'j'travaille, clip de Princess Erika, réalisé par Olivier Dahan
- 1995 : Mémoires d'un jeune con de Patrick Aurignac : Luc
- 1996 : Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch : Le batteur
- 1996 : 56 fois par semaine (court métrage) de Raphaël Fejtö
- 1997 : Dobermann de Jan Kounen : Manu
- 1997 : Gadjo dilo de Tony Gatlif : Stéphane
- 1997 : Déjà mort d'Olivier Dahan : Romain
- 1998 : Je suis né d'une cigogne de Tony Gatlif : Otto
- 1998 : Les Kidnappeurs de Graham Guit : Zéro
- 1999 : Peut-être de Cédric Klapisch : Arthur
- 2001 : Le Petit Poucet d'Olivier Dahan : Un garde de la reine
- 2001 : Being Light de Jean-Marc Barr : Maxime Lecocq
- 2001 : 17 fois Cécile Cassard de Christophe Honoré : Matthieu
- 2001 : CQ de Roman Coppola : Le réalisateur hippie
- 2002 : Filles perdues, cheveux gras de Claude Duty : Mathieu
- 2002 : Adolphe de Benoît Jacquot : d'Erfeuil
- 2002 : Pas si grave de Bernard Rapp : Léo
- 2002 : Shimkent hôtel (en) de Charles de Meaux : Romain
- 2002 : L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch : Xavier Rousseau
- 2002 : Le Divorce de James Ivory : Yves
- 2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie (simple apparition)
- 2003 : Osmose de Raphaël Fejtö : Rémi
- 2004 : Exils de Tony Gatlif : Zano
- 2004 : Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé : Arsène Lupin
- 2005 : De battre mon cœur s'est arrêté de Jacques Audiard : Tom
- 2005 : Les Poupées russes de Cédric Klapisch : Xavier Rousseau
- 2006 : Dans Paris de Christophe Honoré : Paul
- 2007 : Molière de Laurent Tirard : Molière
- 2007 : L'Âge d'homme... maintenant ou jamais ! de Raphaël Fejtö : Samuel / Léonard de Vinci
- 2008 : Paris de Cédric Klapisch : Pierre
- 2008 : Et après de Gilles Bourdos : Nathan Del Amico
- 2009 : Persécution de Patrice Chéreau : Daniel
- 2010 : L'Arnacœur de Pascal Chaumeil : Alex Lippi
- 2010 : L'homme qui voulait vivre sa vie d'Éric Lartigau : Paul Exben
- 2010 : Raiponce de Nathan Greno et Byron Howard : voix française de Flynn Rider
- 2012 : Populaire de Régis Roinsard : Louis Echard
- 2013 : L'Écume des jours de Michel Gondry : Colin
- 2013 : Casse-tête chinois de Cédric Klapisch : Xavier Rousseau
- 2014 : Une nouvelle amie de François Ozon : David
- 2015 : Démons de Marcial Di Fonzo Bo : Franck
- 2016 : Un petit boulot de Pascal Chaumeil : Jacques
- 2016 : Iris de Jalil Lespert : Max
- 2016 : La Confession de Nicolas Boukhrief : Père Léon Morin
- 2016 : Cessez-le-feu d'Emmanuel Courcol : Georges Laffont
- 2017 : Tout l'argent du monde (All the Money in the World) de Ridley Scott : Cinquanta
- 2017 : Madame Hyde de Serge Bozon : le proviseur
- 2018 : Dans la brume de Daniel Roby : Mathieu
- 2018 : L'Île aux chiens (Isle of Dogs) de Wes Anderson : Rex (voix française)
- 2018 : Fleuve noir d'Érick Zonca : Yann Bellaile
- 2018 : Nos batailles de Guillaume Senez : Olivier
- 2019 : Vernon Subutex (série télévisée) de Cathy Verney : Vernon Subutex
- 2019 : Le Déserteur de Maxime Giroux : Lester
- 2019 : Le Regard de Charles de Marc di Domenico : voix off
- 2021 : Eiffel de Martin Bourboulon : Gustave Eiffel
- 2021 : En attendant Bojangles de Régis Roinsard
Box officeModifier
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Films | Réalisateur | Années | France (entrées) | |
1 | Raiponce (voix) | Nathan Greno et Byron Howard | 2010 | 3 986 757 |
2 | L'Arnacœur | Pascal Chaumeil | 2010 | 3 711 685 |
3 | Les Poupées russes | Cédric Klapisch | 2005 | 2 850 262 |
4 | L'Auberge espagnole | Cédric Klapisch | 2002 | 2 748 605 |
5 | Paris | Cédric Klapisch | 2007 | 1 700 202 |
6 | Casse-tête chinois | Cédric Klapisch | 2013 | 1 515 154 |
7 | De battre mon cœur s'est arrêté | Jacques Audiard | 2005 | 1 384 223 |
8 | Arsène Lupin | Jean-Paul Salomé | 2004 | 1 171 703 |
9 | Populaire | Régis Roinsard | 2012 | 1 167 287 |
10 | Chacun cherche son chat | Cédric Klapisch | 1996 | 1 149 000 |
11 | L'homme qui voulait vivre sa vie | Éric Lartigau | 2010 | 1 145 354 |
12 | Molière | Laurent Tirard | 2007 | 1 101 087 |
ThéâtreModifier
- 1995 : Grande École de Jean-Marie Besset, mise en scène Patrice Kerbrat, Théâtre 14 Jean-Marie Serreau
- 2010 : La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès, mise en scène Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang, Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, Comédie de Valence, Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, Musée du Louvre
- 2011 : La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès, mise en scène Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang, Théâtre de l'Atelier
- 2015 : Démons de Lars Noren, mise en scène Marcial Di Fonzo Bo, Théâtre du Rond-Point
DistinctionsModifier
RécompensesModifier
- Courmayeur Noir in Festival :
- Étoiles d'or du cinéma français :
- 2006 : Étoile d'or du premier rôle masculin pour De battre mon cœur s'est arrêté
- Globes de cristal :
- 2006 : Globe de cristal du meilleur acteur pour De battre mon cœur s'est arrêté
- 2008 : Globe de cristal du meilleur acteur pour Molière
- Prix Lumières :
NominationsModifier
- Césars :
- 1999 : Nomination au César du meilleur espoir masculin pour Gadjo dilo
- 2000 : Nomination au César du meilleur espoir masculin pour Peut-être
- 2006 : Nomination au César du meilleur acteur pour De battre mon cœur s'est arrêté
- 2011 : Nomination au César du meilleur acteur pour L'Arnacœur
- 2015 : Nomination au César du meilleur acteur pour Une nouvelle amie
- 2019 : Nomination au César du meilleur acteur pour Nos batailles
- Globes de cristal :
- 2019 : Nomination au Globe de cristal du meilleur acteur pour Nos batailles
- Prix du cinéma européen :
- 2005 : Nomination au Prix du cinéma européen du meilleur acteur pour De battre mon cœur s'est arrêté
- Prix Lumières :
- 2014 : Nomination au Prix Lumières du meilleur acteur pour L'Écume des jours
- 2015 : Nomination au Prix Lumières du meilleur acteur pour Une nouvelle amie
- 2019 : Nomination au Prix Lumières du meilleur acteur pour Nos batailles
- Satellite Awards :
- 2011 : Nomination au Satellite Award du meilleur acteur pour L'Arnacœur
BibliographieModifier
- Pulp, dessins de Romain Duris, Editions Textuel, 2017, qui fait l'objet d'une exposition à Paris[9].
Notes et référencesModifier
- Dictionnaire étonnant des célébrités, de Jean-Louis Beaucarnot et Frédéric Dumoulin. Editions First, 2015.
- « Romain Duris en kidnappeur sensible dans « Tout l'argent du monde » », sur 20minutes.fr,
- « « Dans la brume » : Romain Duris dans un Paris d’apocalypse », sur Le Monde.fr (consulté le 23 mai 2018)
- Prisma Média, « Romain Duris et Olivia Bonamy : parents d’un petit Luigi - Voici », sur Voici.fr (consulté le 23 avril 2019)
- (en) L’Arnacœur sur l’Internet Movie Database
- « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2006 - Ministère de la Culture », sur www.culture.gouv.fr (consulté le 23 juin 2018)
- « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde, (lire en ligne, consulté le 14 septembre 2018)
- « The Oath si aggiudica il Noir Award », sur noirfest.com (consulté le 21 novembre 2018)
- « Les dessins de Romian Duris exposés à Paris », sur lefigaro.fr (consulté le 23 avril 2019).
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Propos recueillis par Géry Brusselmans, « Je ne sens pas vraiment le temps qui passe ! », Soir Mag, Groupe Rossel, Bruxelles, , p. 34, (ISSN 1376-4853)
- Propos recueillis par Nathalie Chifflet, « Je fais un métier très instable. », Le Républicain Lorrain, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, 3 octobre 2018, p. 21, (ISSN 0397-0639)
Liens externesModifier
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