Championnat du monde d'endurance FIA

championnat de courses d'endurance automobile

Le championnat du monde d'endurance FIA (FIA World Endurance Championship ou FIA WEC) est un championnat de course automobile organisé par l'Automobile Club de l'Ouest sous le parrainage de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Championnat du monde d'endurance FIA
Description de l'image FIA WEC Logo 2019.svg.
Généralités
Sport Endurance
Création 2012
Autre(s) nom(s) FIAWEC, WEC
Organisateur(s) FIA, ACO
Éditions 12
Catégorie LMH & LMDh (Hypercar)
Le Mans GT3 (LMGT3)
Périodicité Annuelle
Nations Mondiale
Statut des participants Pilotes professionnels
Pilotes amateurs
Site web officiel www.fiawec.com

Palmarès
Tenant du titre Pilotes : Constructeur :
Plus titré(s) Constructeurs prototypes :
Constructeurs GT :
Pour la compétition en cours voir :
Championnat du monde d'endurance FIA 2024
La Toyota TS040 Hybrid, auto avec laquelle le constructeur est champion du monde d'endurance en 2014.

Créé en 2012, le championnat du monde d'endurance FIA est issu de l'Intercontinental Le Mans Cup, lui-même créé en 2010. Il fait revivre une compétition mondiale vingt ans après l'arrêt de l'ancien championnat du monde des voitures de sport[1].

Cette compétition d'endurance rassemble des voitures de type sport-prototypes en catégorie Hypercar depuis 2021, et précédemment en catégorie Le Mans Prototype ; et de type Grand Tourisme en catégorie LMGT3 depuis 2024, et précédemment en catégorie LMGTE.

Histoire modifier

Création du championnat du monde d'endurance FIA (2012) modifier

Le , au musée automobile de la Sarthe, l'Automobile Club de l'Ouest (ACO) et la Fédération international de l'automobile (FIA) annoncent lors d'une conférence de presse la création d'un championnat du monde d'endurance FIA.

Jean-Claude Plassart, président de l'ACO et Jean Todt, président de la FIA et principal artisan de la création de ce championnat, s'expriment pour indiquer que ce championnat doit « promouvoir l'innovation et le développement de nouvelles technologies permettant ainsi aux constructeurs automobiles de démontrer, grâce à la rigueur de la compétition, leur capacité d'inventivité »[2],[3].

Le principe du championnat pour la saison 2012 est de récompenser le meilleur constructeur LMP1, la meilleure équipe privée des catégories LMP1 et LMP2, le meilleur constructeur LMGTE, et la meilleure équipe en LMGTE Pro et LMGTE Am. De plus, un classement des pilotes est créé.

Nouvelle réglementation technique en LMP1 (2014) modifier

En 2014, l'arrivée de Porsche coïncide avec l'arrivée d'un nouveau règlement technique qui accentue notamment la technologie hybride sur la catégorie LMP1 ; la catégorie a été divisée en deux sous-catégories : le LMP1-H pour les LMP1 hybrides et les LMP1-L pour les LMP1 « lights »[4]. Cependant l'année suivante, le championnat revient à une seule catégorie LMP1 en fusionnant les catégories LMP1-H et LMP1-L.

À la suite de son échec, Nissan décide fin 2015 de quitter le championnat, le constructeur japonais n'ayant disputé que les 24 Heures du Mans[5].

Duel entre Porsche et Toyota (2017) modifier

Le 26 octobre 2016, Audi annonce son retrait du championnat à la fin de la saison 2016[6]. Après ce départ, nombreux sont les observateurs à être méfiants sur l'avenir du championnat et de la catégorie LMP1 « hybride » qu'ils jugent trop coûteuse[7]. Pour certains, les organisateurs ont privilégié la promotion et la médiatisation des constructeurs avec la technologie hybride à juste titre, mais au détriment de la présence des écuries privées en LMP1[8].

Seuls deux constructeurs LMP1, Porsche et Toyota, disputent la saison 2017. Cette décroissance n'est pas inversée en 2018 car Porsche annonce le quitter le championnat à la fin de la saison pour rejoindre la Formule E[9], laissant Toyota seul constructeur en LMP1. Les causes possibles de ce départ sont multiples, entre l'affaire Volkswagen, ou la volonté d'implication totale en Formule E[10].

Super Saison (2018-2019) modifier

À l'occasion des 6 Heures de Mexico en septembre 2017, une nouvelle réglementation et un nouveau calendrier sont dévoilés. La saison se dispute dorénavant sur deux années civiles. La « Super Saison » 2018-2019 est une saison de transition avec une double participation aux 6 Heures de Spa et aux 24 Heures du Mans et la manche du circuit de Sebring qui réapparaît au sein du championnat après cinq ans d'absence[11]. Concernant la réglementation, le niveau de performance des prototypes non-hybrides est uniformisé avec la réglementation des LMP1 hybrides[12].

Nouvelle réglementation et retour à une saison se déroulant sur une année civile (2021) modifier

L'année 2021 marque l'arrivée d'une nouvelle réglementation technique avec les Le Mans Hypercars, un nouveau type de voitures destinées à renouveler la catégorie reine, et l'adoption d'une « balance de performances » pour cette catégorie[13]. Contrairement aux deux saisons précédentes, le championnat 2021 revient à une saison se déroulant sur une année civile[14]. En 2023, les Le Mans Daytona h sont aussi acceptées, formant avec les Le Mans Hypercars la catégorie reine Hypercar.

Voitures modifier

 
Trois Porsche 919 Hybrid et deux Audi R18 e-tron quattro lors des 24 Heures du Mans 2015.

Les voitures les plus rapides du championnat ont été successivement les LMP1, catégorie supérieure des Le Mans Prototype, et les Hypercars, entrées en compétition depuis 2021.

En ce qui concerne les LMP1, le choix du moteur étant libre, les différents constructeurs pouvaient opter pour des solutions techniques différentes. Ils étaient cependant exposés à certaines restrictions sur la motorisation et l'hybridation, les performances étant ajustées dans le cadre de l' « Equivalence de Technologie » (EoT) afin de permettre de rapprocher les performances de voitures dont les constructeurs ont fait des choix techniques différents[15].

Depuis 2021, les LMP1 ont été remplacées par les Hypercars, catégorie elle-même composée des types LMH (Le Mans Hypercars) et LMDh (Le Mans Daytona hybrid), ce dernier type n'étant admis que depuis 2023. Toutes les Hypercars sont soumises à une balance de performances (BoP, pour Balance of Performance en anglais).

Catégories acceptées en 2024 modifier

Balance des performances modifier

Le championnat du monde d'endurance applique pour les catégories Hypercars et LMGTE un système d'équilibre des performances appelé « balance des performances » (traduction littérale de Balance of Performance, ou BoP). Dans chaque catégorie, pour chaque modèle sont observés les meilleurs temps au tour au fur et à mesure, qui servent de référence de comparaison. À partir de cette référence, lors des courses suivantes, les voitures se voient appliquées des contraintes spécifiques à chaque modèle : des masses minimums différentes, des brides sur l'apport d'air ou le rapport de pression de suralimentation[16]. Les tailles maximum de réservoir sont aussi variables, et l'on fixe également le seuil de vitesse en dessous duquel la puissance du système hybride n'est pas autorisée à être transmise aux roues. L'objectif de cette réglementation est d'égaliser les performances, afin par exemple d'obtenir un spectacle accru[16]. Pour la catégorie Le Mans Hypercars, elle vise aussi à limiter drastiquement les coûts de participation d'un constructeur, en n'encourageant pas à améliorer les performances des modèles en compétition.

La réglementation de la balance des performances évolue régulièrement, et plus encore les valeurs des limitations imposées. Ceci entraîne quelquefois de fortes protestations des pilotes et des écuries, par exemple en GTE Pro aux 24 Heures du Mans 2016[17]. À partir de 2017 un système automatique de balance des performances est créé pour le GTE Pro suivant les performances au cours des manches, les 24 Heures du Mans font exception avec l'élaboration d'une balance spécifique[18].

C'est à partir de 2021 que la catégorie reine Le Mans Hypercars, qui est en principe celle qui prétend à la victoire au classement général, est aussi soumise à cette réglementation[19].

À partir de 2023, en catégorie Hypercar, la BOP était prévue d'être définie non plus à l'aide de mesures chronométriques (temps sur un tour), mais à partir de simulations faites par le législateur pour chaque voiture en début de saison. En réalité, faute de résultats satisfaisants, le législateur a adopté un système mixte mis en place juste avant les 24h du Mans[20]. D'autre part, le règlement sportif interdit aux pilotes et membres des équipes engagées de commenter la BOP dans les médias ou sur les réseaux sociaux, sous peine de sanctions[21].

Pneumatiques modifier

Initialement, en 2012, Michelin et Dunlop étaient les deux fournisseurs de pneumatiques pour les quatre catégories participantes. En 2019, le manufacturier américain Goodyear remplace Dunlop[22].

La répartition entre les catégories concourant en 2023 est la suivante: Michelin équipe les catégories Hypercar et GTE-Am, et Goodyear les LMP2[23].

Participants modifier

LMP1 puis LMH/LMDh modifier

Constructeur 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018-
2019
2019-
2020
2021 2022 2023 2024 2025
Toyota    TS030 Hybrid  TS040 Hybrid  TS050 Hybrid  GR010 Hybrid
Rebellion    B12/60  R-One  R13
Audi    R18 TDI
R18 ultra
R18 e-tron quattro
 R18 e-tron quattro  R18 e-tron quattro  R18 e-tron quattro  R18
Acura    ARX-03
Pescarolo    Pescarolo 01 Pescarolo 03
ByKolles Racing / Vanwall  /   CLM P1/01 Vandervell 680
Porsche    919 Hybrid 963
Nissan    GT-R LM Nismo
Ginetta    G60-LT-P1
BR Engineering    BR1
Alpine    A480 A424
Glickenhaus   007 LMH
Peugeot   9X8
Ferrari   499P
Cadillac    V-Series.R
Lamborghini   SC63
BMW Motorsport   M Hybrid V8
Isotta Fraschini   Tipo 6 LMH-C
Aston Martin   Valkyrie AMR Pro

Pour les débuts du championnat en 2012, deux constructeurs sont engagées dans la catégorie LMP1 : Audi et Toyota. Avec le retrait de Peugeot en janvier 2012 et l'arrivée tardive de Toyota, Audi est présenté comme étant le grand favori de cette première saison[24],[25].

Depuis l'année 2014, trois constructeurs sont engagés dans la compétition avec Audi, Porsche et Toyota dans la catégorie reine (LMP1). Audi remporte le titre constructeur du WEC en 2012 et 2013, suivi de Toyota en 2014 puis de Porsche en 2015. Nissan a également participé au WEC lors de la saison 2015, présentant un concept innovant avec un moteur avant et des roues avant plus larges que les roues arrière ; cependant le constructeur n'a participé qu'aux 24 Heures du Mans 2015 et n'a marqué aucun point pour le championnat, décidant à la fin de la saison de mettre un terme à ses activités en WEC dans la catégorie LMP1[26].

Un autre retrait a lieu fin 2016 avec Audi, le constructeur annonçant la fin de son engagement dès la fin de la saison afin de concentrer ses ressources sur d'autres disciplines.

Fin 2017, Porsche se retire du LMP1, laissant pour seul constructeur de la catégorie Toyota, présent depuis la création du WEC[27],[28]. Depuis 2018, le titre de Champion du monde des constructeurs LMP1 n'est ainsi plus décerné.

En 2021 et 2022, l'Alpine A480 est autorisée à concourir dans la catégorie Hypercar, dû à un manque d'engagés dans cette dernière[29].

LMGTE modifier

  • Constructeur engagé pour l'intégralité de la saison en LMGTE Pro
  • Constructeur engagé sur certaines manches de la saison en LMGTE Pro
Constructeur 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018-
2019
2019-
2020
2021 2022
Ferrari   458 Italia GT2 488 GTE 488 GTE Evo
Porsche   911 GT3 RSR (997) 911 RSR (991) 911 RSR 911 RSR-19
Aston Martin   Vantage GTE Vantage AMR
Ford   GT (GTE)
BMW   M8 GTE
Chevrolet   Corvette C6.R Corvette C7.R Corvette C8.R Corvette C8.R
SRT   Viper GTS-R

Dans la catégorie LMGTE Pro, depuis 2017, un titre mondial constructeur et pilotes est décerné[30].

Trois marques sont actuellement représentées officiellement, avec Aston Martin, Ferrari et Porsche. Ferrari est la plus titrée avec cinq titres obtenus en 2012, 2013, 2014, 2016 et 2017, Porsche remporte le titre en 2015 et lors de la saison 2018-2019. Ford a participé au championnat entre 2016 et 2019. BMW s'est engagé sur la saison 2018-2019.

Pour le LMGTE Am, le règlement indique que les voitures engagées doivent avoir au moins un an de compétition à leur actif.

À la fin de la saison 2022 la catégorie LMGTE Pro disparaît. Seule la catégorie LMGTE Am est maintenue pour la saison 2023 avant d'être remplacée par le LMGT3 en 2024.

LMGT3 modifier

À partir de 2024, les voitures de réglementation LMGTE sont remplacées par des voitures de réglementation GT3. Ces voitures sont moins coûteuses et ne peuvent être engagées que par des équipes privées.

Constructeur 2024
Aston Martin   Vantage AMR GT3
BMW   M4 GT3
Chevrolet   Corvette Z06 GT3.R
Ferrari   296 GT3
Ford   Mustang GT3
Lamborghini   Huracan GT3 EVO2
Lexus   RC F GT3
McLaren   720S GT3
Porsche   911 GT3 R

Circuits modifier

 
Vue nocturne du circuit des 24 Heures en 2012.

Le championnat du monde d'endurance de la FIA se dispute depuis 2012 sur un minimum de huit épreuves dans le monde. La majorité des circuits où se déroulent les épreuves sont des circuits routiers fermés, la plupart du temps permanents. Le circuit des 24 Heures fait exception avec une longueur de tracé de 13,626 km[31], ce qui fait de ce circuit l'un des circuits automobiles les plus longs du monde. Sa particularité est l'utilisation de portions routières ouvertes à la circulation publique pendant le reste de l'année, le circuit n'étant utilisé qu'une dizaine de jours par an.

Épreuves modifier

Épreuves 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018-2019 2019-2020 2021 2022 2023 2024 Nombre
  24 Heures du Mans 13
  6 Heures de Spa-Francorchamps 13
  6 Heures de Bahreïn / 8 Heures de Bahreïn 13
  6 Heures de Fuji 11
  6 Heures de Shanghai / 4 Heures de Shanghai 8
  6 Heures de Silverstone / 4 Heures de Silverstone 8
  6 Heures du circuit des Amériques / Lone Star Le Mans 7
  12 Heures de Sebring / 1 000 Miles de Sebring [1] 4
  6 Heures de São Paulo 4
  6 Heures du Nürburgring 3
  6 Heures de Monza 3
  6 Heures de Mexico 2
  8 Heures de Portimão / 6 Heures de Portimão 2
  6 Heures d'Imola 1
  1812 km du Qatar 1
Légende : Épreuves disputées Épreuves disputées deux fois lors de la saison
1 Épreuves annulées en rapport à la pandémie de Covid-19.
  • Notes :
Lors de la saison 2018-2019, les 6 Heures de Spa et les 24 Heures du Mans sont disputées à deux reprises.
Lors de la saison 2019-2020, les 6 Heures de Silverstone et les 6 Heures de Shanghai deviennent des épreuves de quatre heures et les 6 Heures de Bahreïn deviennent une épreuve de huit heures.

Pilotes modifier

 
Tom Kristensen en 2013.

Le championnat du monde d'endurance présente un panel varié de pilotes, permis notamment par le nombre d'engagés important chaque année.

Une des particularités du championnat est de regrouper des pilotes professionnels et amateurs. En effet, les catégories LMP1 et GTE Pro sont destinées aux professionnels, alors que les catégories LMP2 et GTE Am accueillent les amateurs.

Une catégorisation de pilotes est mise en place par la FIA, celle-ci permet de différencier les pilotes amateurs et professionnels, et de créer un équilibre entre les équipages. La catégorisation est répartie en quatre statuts qui évolue dans l'ordre suivant : Bronze (Bronze), Argent (Silver), Or (Gold) et Platine (Platinum)[32].

Les pilotes sont soumis à une limitation de temps de conduite lors des courses, un temps minimum et maximum de conduite instauré par le règlement selon la durée de la course doit être respecté par chaque pilote, cependant cette limitation peut être amenée à être modifiée selon les circonstances de course[33].

Vainqueurs du championnat du monde modifier

Personnalités modifier

Parmi les pilotes les plus célèbres du WEC, on peut citer Tom Kristensen, nonuple vainqueur des 24 Heures du Mans et champion du monde d'endurance en 2013, Allan McNish, champion la même année, Alexander Wurz, et Mark Webber, champion du monde d'endurance 2015 et connu pour sa carrière en Formule 1.

L'opportunité donnée aux pilotes amateurs de s'engager permet à des personnalités diverses (couramment appelés « Gentlemen Drivers ») de piloter en LMP2 et en GTE Am, comme l'acteur américain Patrick Dempsey qui a participé au championnat en 2015.

Attribution des points modifier

Premier barème (2012-2017) modifier

De la création du championnat en 2012 jusqu'en 2017, l'attribution des points se fait de la façon suivante[34] :

Système des points
Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e Au-delà
Manches 25 18 15 12 10 8 6 4 2 1 0,5
Le Mans 50 36 30 24 20 16 12 8 4 2 1

L'obtention des points est accordée lorsque la voiture a complété au minimum 70 % de la distance parcourue par l'équipage gagnant. Également, 1 point est donné aux équipages de chaque catégorie ayant obtenu la pole dans leur catégorie respective. Excepté la pole, les points sont doublés lors des 24 Heures du Mans.

Second barème (depuis 2018) modifier

Le barème d'attribution des points de points évolue à partir de la super saison 2018-2019[35]. En effet, les points ne sont plus doublés pour le Mans mais seulement augmentés de 50 %[35]. Cependant, la manche mancelle est dorénavant présente à deux reprises durant la saison[36]. La manche de Sebring bénéficie elle aussi d'un barème spécifique puisque les points y seront augmentés de 25 %[36]. Ce dispositif est de nouveau modifié la saison suivante pour les 24 Heures du Mans avec le retour du principe des points doublés établi précédemment[37]. L'ensemble de ce système de points est détaillé dans le tableau ci-dessous :

Système des points
Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e Au-delà
4 ou 6 heures 25 18 15 12 10 8 6 4 2 1 0,5
8 heures ou 1 000 miles 38 27 23 18 15 12 9 6 3 2 1
Le Mans 50 36 30 24 20 16 12 8 4 2 1

L'obtention des points est toujours accordée lorsque la voiture a complété au minimum 70 % de la distance parcourue par l'équipage gagnant. Également, 1 point est donné aux équipages de chaque catégorie ayant obtenu la pole dans leur catégorie respective.

Courses modifier

Palmarès modifier

Saison Pilotes Constructeurs Équipes
LMP/Hypercar GTE LMP/Hypercar GTE LMP1/Hypercar LMP2 GTE Pro GTE Am
2012   André Lotterer
  Benoît Tréluyer
  Marcel Fässler
  Porsche   Audi   Ferrari   Rebellion Racing   Starworks Motorsport   AF Corse   Larbre Compétition
2013   Allan McNish
  Tom Kristensen
  Loïc Duval
  Gianmaria Bruni   Audi   Ferrari   Rebellion Racing   OAK Racing   AF Corse   8 Star Motorsports
2014   Sébastien Buemi
  Anthony Davidson
  Gianmaria Bruni
  Toni Vilander
  Toyota   Ferrari   Rebellion Racing   SMP Racing   AF Corse   Aston Martin Racing
2015   Mark Webber
  Timo Bernhard
  Brendon Hartley
  Richard Lietz   Porsche   Porsche   Rebellion Racing   G-Drive Racing   Porsche Team Manthey   SMP Racing
2016   Marc Lieb
  Neel Jani
  Romain Dumas
  Nicki Thiim
  Marco Sørensen
  Porsche   Ferrari   Rebellion Racing   Signatech-Alpine   Aston Martin Racing   AF Corse
2017   Timo Bernhard
  Brendon Hartley
  Earl Bamber
  James Calado
  Alessandro Pier Guidi
  Porsche   Ferrari Non décerné   Vaillante Rebellion   AF Corse   Aston Martin Racing
2018-2019   Fernando Alonso
  Sébastien Buemi
  Kazuki Nakajima
  Michael Christensen
  Kévin Estre
  Toyota   Porsche   Toyota Gazoo Racing   Signatech Alpine-Matmut   Porsche   Team Project 1
2019-2020   Mike Conway
  Kamui Kobayashi
  José María López
  Nicki Thiim
  Marco Sørensen
  Toyota   Aston Martin   Toyota Gazoo Racing   United Autosports   Porsche   AF Corse
2021   Mike Conway
  Kamui Kobayashi
  José María López
  James Calado
  Alessandro Pier Guidi
  Toyota   Ferrari   Toyota Gazoo Racing   Team WRT   Ferrari   AF Corse
2022   Sébastien Buemi
  Brendon Hartley
  Ryō Hirakawa
  James Calado
  Alessandro Pier Guidi
  Toyota   Ferrari   Toyota Gazoo Racing   Jota   Ferrari   TF Sport
2023   Sébastien Buemi
  Brendon Hartley
  Ryō Hirakawa
Catsburg

  Keating

Varrone

  Toyota  Corvette Racing   Toyota Gazoo Racing   Team WRT Non décerné   Corvette Racing

Victoires en courses modifier

En gras : Pilotes ayant gagné un championnat du monde, une coupe du monde ou un trophée d'Endurance du WEC dans la catégorie pour laquelle ses victoires sont comptabilisées.

Il est à noter que ces tableaux ne prennent en compte que les résultats bruts des courses. En effet, il est arrivé à plusieurs reprises qu'un équipage finisse premier de sa catégorie mais ne soit pas considéré officiellement comme le vainqueur car non-éligible pour marquer des points au championnat du monde.

Statistiques à jour après les 8 Heures de Bahreïn 2023

Médias modifier

Presse écrite modifier

Le WEC est cité dans la presse omnisports quotidienne avec notamment L'Équipe en France. S'il existe une presse spécialisée sur l'automobile, la presse uniquement focalisée sur le WEC est plus rare, à l’exception du magazine Le Mans Racing[38],[39]. L'exposition du championnat est accrue lors de chaque édition des 24 Heures du Mans, où il entre dans la presse généraliste grâce à la renommée de cette épreuve qui constitue la course moderne la plus réputée dans l'endurance automobile.

Médias audiovisuels modifier

En France, le WEC est diffusé sur Eurosport et est diffusé en clair depuis 2016 sur La chaine L'Équipe[40],[41],[42],[43],[44],[45], exception faite des 24 Heures du Mans diffusées sur les chaines payantes ainsi que sur les chaines du groupe France Télévisions jusqu'en 2020. À partir de 2021, la diffusion des 24 Heures du Mans en accès gratuit n'est plus faite par France Télévisions, mais par La chaine L'Équipe[46].

Notes et références modifier

  1. Championnat du Monde d'Endurance FIA 2012 - LeMans.org, 3 juin 2011 (voir archive)
  2. Hurel 2011, p. 6.
  3. Hurel 2011, p. 7.
  4. « Le règlement LMP1 2014 est disponible », Endurance-info.com (consulté le )
  5. « Clap de fin pour le programme Nissan LM P1 », Endurance-info.com (consulté le )
  6. Basile Davoine, « Audi annonce son retrait de l'Endurance dès la fin de saison », Motorsport.com, (consulté le ).
  7. Laurent Chauveau, « Inventer un nouvel avenir au LMP1... », 86400.fr, (consulté le )
  8. Laurent Mercier, « Billet d'humeur : L'histoire n’est qu'un éternel recommencement… », Endurance-info.com, (consulté le )
  9. Basile Davoine, « Porsche officialise son retrait du LMP1 pour la Formule E », Motorsport.com, (consulté le )
  10. Alain Pernot, « Les conséquences du retrait de Porsche : Un abandon qui fait très mal », Sport Auto, no 668,‎ , p. 178-182
  11. Basile Davoine, « Calendrier, LMP1, équivalences : le WEC change tout ! », Motorsport.com, (consulté le ).
  12. Laurent Mercier, « Un nouveau visage pour le FIA WEC dès 2018 », Endurance-info.com, (consulté le )
  13. « Les hypercars, catégorie reine de l'endurance (vidéo en anglais) », lemans.org, (consulté le )
  14. Thibaut Villemant, « Interview avec Gérard Neveu (3/4) – Le retour à des saisons classiques dès 2021 », autohebdo.fr, (consulté le )
  15. « Système d'equivalence (Performance & Technologie) », fiawec.com (consulté le ).
  16. a et b Laurent Mercier, « Gros plan sur la Balance de Performance GTE 2016 », Endurance-info.com, (voir archive).
  17. Pierre-Laurent Ribault, « 24 Heures du Mans 2016 : Ca balance en GTE Pro ! », LeBlogAuto.com, (consulté le ).
  18. « Un système innovant pour la Balance de Performance LMGTE 2017 », Endurance-info.com, (consulté le ).
  19. Pierre Tassel, « La BOP de Spa dévoilée », sur Autohebdo,
  20. « La BoP des Hypercars modifiée avant les 24 Heures du Mans », sur lequipe.fr, (consulté le )
  21. « Les équipes ne pourront plus commenter la BoP en 2023 », sur lequipe.fr, (consulté le )
  22. Jacques-Armand Dupuis, « Goodyear de retour en Endurance », sur autohebdo.fr, (consulté le ).
  23. Laurent Mercier, « Tout savoir sur les pneumatiques du WEC 2023 », sur endurance-info.com, (consulté le )
  24. « Le AAA de l’Endurance mis en péril ? », Endurance-info.com (consulté le )
  25. « 30 concurrents engagés à l’année ! », Endurance-info.com (consulté le )
  26. « Clap de fin pour le programme Nissan LM P1 », Endurance-info.com (consulté le )
  27. Laurent Mercier, « Audi Sport met un terme à l’Endurance fin 2016 ! », Endurance-info.com, (consulté le )
  28. Basile Davoine, « Audi annonce son retrait de l'Endurance dès la fin de saison », Motorsport.com, (consulté le ).
  29. Geoffroy Barre, « 24 Heures du Mans 2021 : Hypercar, Toyota sans marge de manœuvre ? », sur endurancemag.fr, (consulté le )
  30. Fiona Miller, « Un Titre Mondial de la FIA pour les GTE », fiawec.com, (consulté le ).
  31. « La longueur du Circuit des 24 Heures du Mans passe à 13,626 km », Endurance-info.com,
  32. « Catégorisation des pilotes », lemans.org (consulté le ).
  33. « Un œil sur le chronomètre : Temps minimum de conduite », fiawec.com (consulté le ).
  34. « Règlement | FIA World Endurance Championship », FIAWEC.com (consulté le )
  35. a et b Basile Davoine, « Ce qui change en WEC et au Mans pour la Super Saison », Motorsport.com, (consulté le ).
  36. a et b Jacques-Armand Dupuis, « LA FIA valide le nouveau barème de points », AUTOhebdo, (consulté le ).
  37. « Les points doublés de retour pour les 24 Heures du Mans », Motorsport.com, (consulté le ).
  38. « Le retour de "Le Mans Racing" prévu pour Le Mans. », Endurance-info.com (consulté le )
  39. « Le Mans Racing vous demande votre avis… », Endurance-info.com (consulté le )
  40. « L'Équipe 21, nouveau diffuseur TV en France du FIA WEC | FIA World Endurance Championship », FIAWEC.com (consulté le )
  41. « L’Equipe 21 prend les droits du FIA WEC », Endurance-info.com (consulté le )
  42. « L'Équipe 21 diffusera la saison 2016 », sur Auto Hebdo (consulté le )
  43. « Le WEC diffusé en clair sur L’Équipe 21 ! », Motorsport.com (consulté le )
  44. « WEC - Le championnat débarque sur L'Equipe 21 », Sportauto.fr (consulté le )
  45. « Le Championnat du monde d'Endurance de la FIA sur L'Équipe 21 », sur L'Équipe, (consulté le ).
  46. « Les 24 Heures du Mans sur la chaîne L'Équipe », sur L'Équipe, (consulté le ).

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • François Hurel, « Championnat du monde d'endurance : Au bonheur des fans », Le Mans Racing, no 68,‎ , p. 6-8  

Liens externes modifier

Voir aussi modifier

  • La course en or des Gentlemen Drivers (The Gentleman Driver), série documentaire de Netflix sur les Gentlemen Drivers.