Championnat d'Europe de football 2016
Sport | Football |
---|---|
Organisateur(s) | UEFA |
Édition | 15e |
Lieu(x) |
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Date | Du au |
Participants |
24 équipes (53 en phase qualificative) |
Matchs joués | 51 |
Affluence |
2 427 303 spectateurs (47 594 par match) |
Site(s) | 10 stades |
Site web officiel | fr.uefa.com |
Tenant du titre |
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---|---|
Vainqueur |
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Finaliste |
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Demi-finalistes |
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Buts | 108 (2,12 buts par match) |
Meilleur joueur |
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Meilleur(s) buteur(s) |
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Meilleur(s) passeur(s) |
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Le championnat d'Europe UEFA de football 2016, communément abrégé en Euro 2016[1], est la quinzième édition du Championnat d'Europe de football, compétition organisée par l'Union des associations européennes de football (UEFA) et rassemblant les meilleures équipes masculines européennes. Il se déroule en France du 10 juin au 10 juillet 2016. Les matchs d'ouverture et de clôture du tournoi se jouent au Stade de France (Saint-Denis).
À partir de cette édition, le nombre de participants passe de 16 à 24 équipes. Des équipes ont ainsi obtenu leur première qualification à un Euro grâce à cet élargissement. L'Euro 2016 marque la première participation de l'Islande et de l'Albanie à une compétition internationale. Elle marque également la première participation à un Euro de la Slovaquie, du pays de Galles et de l'Irlande du Nord. L'Ukraine et l'Autriche ont acquis leur qualification pour la première fois sur le terrain, les deux équipes ayant déjà participé à des éditions antérieures en étant directement qualifiées en tant que pays hôtes. La Belgique est de retour dans cette compétition après seize ans d'absence et la Hongrie a mis fin à une absence de 44 ans en championnat d'Europe et de trente ans de toutes compétitions internationales.
À l'inverse, trois anciens champions d'Europe sont absents. Les Pays-Bas, champions d'Europe 1988, finalistes du mondial 2010 et troisièmes du mondial 2014, ont terminé quatrièmes de leur groupe. La Grèce, championne d'Europe 2004, quart-de-finaliste en 2012 et huitième-de-finaliste du dernier Mondial, a terminé dernière de son groupe de qualification. Le Danemark, champion d'Europe 1992, a échoué en barrages. Récent mondialiste en 2014 et tête de série au tirage au sort des éliminatoires, la Bosnie-Herzégovine a également été éliminée lors des barrages.
Au premier tour de la compétition à partir du 10 juin, les vingt-quatre formations sont réparties en six poules (ou groupes) de quatre équipes. Les têtes de série sont la France (groupe A), l'Angleterre (groupe B), l'Allemagne (groupe C), l'Espagne (groupe D), la Belgique (groupe E) et le Portugal (groupe F). Les deux premiers de chaque poule ainsi que les quatre meilleurs troisièmes se qualifient pour la phase éliminatoire de la compétition, à partir des huitièmes de finale. À la fin de la phase de poules le 22 juin, le tableau éliminatoire fait apparaitre dans sa partie basse cinq équipes championnes du monde : Allemagne, Italie, Espagne, France et Angleterre, totalisant onze titres planétaires. Le , la France et le Portugal s'affrontent en finale après avoir battu en demi-finales respectivement l'Allemagne et le pays de Galles par deux buts à zéro. C'est le Portugal qui s'impose en prolongations sur un but d'Éder à la 109e minute qui offre à son pays son premier titre international. Antoine Griezmann est le meilleur buteur (six buts) et est désigné par l'UEFA meilleur joueur de la compétition.
Ce championnat sert également à déterminer quel sera le représentant européen à la Coupe des confédérations 2017, en plus de la Russie, pays hôte, et de l'Allemagne, qualifiée en tant que championne du monde 2014.
Désignation du pays organisateurModifier
La désignation du pays organisateur s'est faite en . Quatre candidatures furent déposées le : la France, la Turquie, l'Italie et une candidature commune de la Suède et de la Norvège, qui s'est retirée en décembre. Le , la France fut choisie d'une voix contre la Turquie. Elle organise la compétition pour la troisième fois, après les championnats de 1960 et de 1984.
Fédération candidate | 1er tour (points) | 2e tour (voix) |
---|---|---|
![]() |
43 | 7 |
![]() |
38 | 6 |
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23 | — |
Total | 104 | 13 |
Nouveau formatModifier
Passage à 24 équipesModifier
Le congrès de l'UEFA réuni à Bordeaux en 2008, a décidé (décret du 26 septembre) de faire passer le nombre d'équipes en phase finale de 16 à 24.
Cette augmentation du nombre de participants entraîne l'instauration d'une quatrième semaine de compétition avec l'ajout de huitièmes de finale, après les 3 matchs de poule du premier tour. En conséquence une équipe qui jouera la finale aura disputé 7 matchs (contre 6 auparavant).
La formule choisie pour la phase de groupe est analogue aux Coupes du monde qui s'étaient déroulées de 1986 à 1994 : six groupes de quatre équipes, les deux premières qualifiées pour les huitièmes de finale, ainsi que les quatre meilleurs troisièmes.
Ces changements entraînent une augmentation du nombre de rencontres à 51 (contre 31 en 2012) et la durée de la compétition à 31 jours.
Critiques sur le déséquilibre du tableau finalModifier
L'équipe hôte de la compétition (désignée automatiquement comme 1A) se trouve favorisée, si elle termine première du groupe A, notamment du fait qu'elle n'aurait pas à rencontrer une nation ayant terminé première de sa poule avant les demi-finales. En raison de la qualification d'un nombre réduit de troisièmes, les premiers de certains groupes n'auraient quant à eux pas l'avantage de jouer ces équipes repêchées, mais bien des seconds de poules[3].
Cependant, cette observation était réalisée dès 2012 par le secrétaire général de l'UEFA, Gianni Infantino, qui qualifiait la formule retenue à 24 équipes comme « pas idéale »[4].
Dans les faits, les résultats ont conduit à un autre déséquilibre : la partie basse est composée des cinq nations européennes championnes du monde et totalise 22 titres internationaux[5] contre aucun pour la moitié haute, notamment du fait a priori inattendu que l'Angleterre et l'Espagne aient terminé 2e de leurs groupes respectifs, le pays de Galles et la Croatie qui les ont devancés dans leurs poules respectives, partant par conséquent dans le haut du tableau. La presse italienne est notamment très affectée par le « chemin de croix » que devrait prendre sa sélection avant d'arriver en finale[6].
Villes et stadesModifier
Pratiquement tous les stades ont été construits ou rénovés pour l'occasion.
Au moment de la candidature française, 12 stades furent pré-sélectionnés pour l'Euro 2016. Le nombre est tombé à 10 à la suite des retraits de Nancy et de Strasbourg. Rennes et Metz ont hésité, mais n'ont pas trouvé les fonds nécessaires. Les nouveaux stades des agglomérations de Lyon, de Lille, de Nice et de Bordeaux n'étaient encore qu'à l'état de projet en 2010.
Le Conseil fédéral de la Fédération française de football annonce le les neuf stades retenus pour la compétition (Saint-Denis, Paris, Marseille, Villeneuve d'Ascq, Décines-Charpieu[7], Lens, Bordeaux, Nice et Nancy). Le Stadium de Toulouse et le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne sont désignés comme stades de réserve[8]. Le , le comité exécutif de l'UEFA repêche ces deux stades, justifiant cette décision par l'augmentation du nombre d'équipes participantes[9], portant à 10 le nombre de stades, et validant ainsi toutes les candidatures.
- Villes non retenues
Le club de Strasbourg étant descendu en National au terme de la saison 2010, le maire a affirmé, le , que la ville n'avait pas les fonds suffisants pour pouvoir rénover le stade de la Meinau[10].
La ville de Nancy annonce le n'avoir pas pu trouver de financement pour l'extension du stade Marcel-Picot[11].
À la suite du retrait des villes de Nancy et Strasbourg, Metz retenta sa chance une seconde fois. La deuxième candidature était en passe d'être la bonne, mais à quelques jours de la décision, le maire de la ville de Metz, Dominique Gros, enterra tout espoir en annonçant son retrait du projet et le rendant financièrement irréalisable[12]. Le Conseil départemental de la Moselle ainsi que le FC Metz ne pouvaient assumer la partie financière de la municipalité.
Rennes, qui avait envisagé une candidature, se retire avant la clôture des inscriptions et ne présente pas le stade de la route de Lorient. En 2013, la ville envisage finalement de revenir sur cette décision, mais la candidature n'est pas compatible avec le cahier des charges de l'UEFA[13].
- Villes retenues
Le , un communiqué du Paris SG et de la Ville de Paris indique que la rénovation du Parc des Princes s'effectuera en deux temps ; contrairement à ce qui était attendu, l'augmentation de la capacité du stade interviendra après l'Euro 2016[14].
Alain Juppé, maire de Bordeaux, est désigné président du club des villes d'accueil le [15]. Cette association a pour objectif de « coordonner les activités des dix villes françaises qui vont accueillir des matches du prochain Euro ». Le bureau est constitué de Jean-François Martins (adjoint aux sports et au tourisme de la mairie de Paris), Georges Képénékian (premier adjoint au maire de Lyon), José Cobos (ancien joueur de l'OGC Nice et actuellement délégué auprès du maire de Nice chargé des grands évènements), Richard Miron (adjoint au maire de Marseille chargé des sports) et de Fabienne Soulas (adjointe au maire de Saint-Denis chargée de l'Euro 2016).
Lors du championnat d'Europe, l'UEFA impose des contraintes supplémentaires (sécurité, tribunes présidentielles, loges Presse) plus importantes que lors des compétitions de clubs. Les capacités des stades sont donc abaissées[réf. nécessaire].
Ville | Nom du stade | Capacité | État | Coordonnées | Rencontres disputées[16] | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Groupes | 1/8 | 1/4 | 1/2 | Finale | Total | |||||
Saint-Denis | Stade de France | 80 000[a] | Rénové | 48° 55′ 28″ N, 2° 21′ 36″ E | 4 | 1 | 1 | 1 | 7 | |
Marseille | Stade Vélodrome | 67 000 | Rénové | 43° 16′ 11″ N, 5° 23′ 45″ E | 4 | 1 | 1 | 6 | ||
Lyon (Décines-Charpieu) | Parc Olympique lyonnais | 58 000 | Nouveau stade | 45° 45′ 56″ N, 4° 58′ 52″ E | 4 | 1 | 1 | 6 | ||
Lille Métropole (Villeneuve-d'Ascq) | Stade Pierre-Mauroy | 50 186 | Nouveau stade | 50° 36′ 43″ N, 3° 07′ 50″ E | 4 | 1 | 1 | 6 | ||
Paris | Parc des Princes | 45 000 | Rénové | 48° 50′ 29″ N, 2° 15′ 11″ E | 4 | 1 | 5 | |||
Bordeaux | Stade Matmut-Atlantique | 42 000 | Nouveau stade | 44° 53′ 50″ N, 0° 33′ 43″ O | 4 | 1 | 5 | |||
Saint-Étienne | Stade Geoffroy-Guichard | 41 500 | Rénové | 45° 27′ 39″ N, 4° 23′ 24″ E | 3 | 1 | 4 | |||
Lens | Stade Bollaert-Delelis | 35 000 | Rénové | 50° 25′ 58,26″ N, 2° 48′ 53,47″ E | 3 | 1 | 4 | |||
Nice | Allianz Riviera | 35 000 | Nouveau stade | 43° 42′ 25″ N, 7° 11′ 40″ E | 3 | 1 | 4 | |||
Toulouse | Stadium de Toulouse | 33 100 | Rénové | 43° 34′ 59″ N, 1° 26′ 03″ E | 3 | 1 | 4 |
Stade Stade Vélodrome
Communication et produits dérivésModifier
LogotypeModifier
Le logotype de l'Euro 2016 est présenté le par Michel Platini, président de l'UEFA, au pavillon Cambon Capucines à Paris. Dans un communiqué, l'UEFA explique que « l'objectif est d'associer la créativité qui caractérise la culture française ainsi que la beauté du football et de donner à l'UEFA Euro 2016 son identité propre. Cela contribue à mettre en valeur le prestige de l'un des plus importants événements sportifs de la planète et lui conférant une identité facilement reconnaissable ». Il est conçu par Brandia Central, agence portugaise déjà chargée du logotype de l'Euro 2012.
Inspiré du thème « Célébrer l'art du football », le design est assez sobre et combine plusieurs mouvements artistiques et différents éléments liés au football. L'élément central du logotype est le trophée Henri Delaunay, créateur de la compétition. Le bleu, le blanc et le rouge, couleurs du drapeau français, se mêlent également à des lignes et des formes délicates afin de produire un style contemporain et sobre[17],[18],[19]. De loin, le cercle a l'apparence d'un yin et yang coloré. De près, on voit plutôt apparaître un smiley avec un sourire bleu (l'autre courbe bleue plus haut évoque le cercle central et le poteau de corner), un nez formé par une sorte d'amphore gallo-romaine et des yeux formés par les anses. Enfin, le logotype combine plusieurs mouvements artistiques, pointillisme (deux hexagones rouges et bleu symbolisent la France), art déco, art brut (les rayures), avant-garde (les étoiles qui renvoient plutôt à Jean Cocteau)[20],[21].
SloganModifier
Le slogan est dévoilé à Marseille le . Celui-ci est : « Le Rendez-Vous ». Les organisateurs veulent donner au tournoi, un esprit fédérateur des spectateurs et des acteurs afin de célébrer l'art du football, au plus haut niveau du continent européen. Ce nouveau slogan remplace celui utilisé lors de la campagne de candidature à l'organisation du championnat : « Le Foot comme on l'aime ».
Chanson officielleModifier
L'artiste qui composera la chanson officielle a été dévoilé le 10 juin 2015 : il s'agit du DJ français mondialement connu David Guetta. Il sera l'ambassadeur musical de cet Euro 2016 et il tiendra un concert sur le Champ de Mars le 9 juin 2016[22]. À noter, que la cérémonie d'ouverture se tiendra le 10 juin 2016 au Stade de France (Saint-Denis).
Le titre s'intitule This One's for You et est réalisé en collaboration avec la chanteuse suédoise Zara Larsson. Le titre est dévoilé pour la première fois le 13 mai 2016.
MascotteModifier
La mascotte est dévoilée à l'occasion du match amical France-Suède. Il s'agit d'un enfant ayant entre 5 et 12 ans, doté d'une cape et de chaussures volantes, lui permettant d'« aller à la rencontre des autres et rassembler les peuples ». Les précédentes mascottes pour les compétitions se déroulant en France s'appelaient « Péno » (Euro 1984) et « Footix » (France 98).
Pour l'Euro 2016, la fédération propose trois noms qui sont soumis aux votes des supporters : « Goalix » à la consonance gauloise, est dans la continuité de « Footix » ; « Driblou » faisant référence au geste technique ; ou « SuperVictor » comme un superhéros (Victor étant un prénom dont la racine latine est celle des mots « vainqueur » et « victoire »)[23],[24].
La mascotte s'appellera finalement Super Victor. « Ce nom, international, symbolise d’une part la victoire, et d’autre part les superhéros, commente le comité organisateur. Le petit garçon a en effet lui-même des super-pouvoirs grâce à sa cape et ses chaussures magiques lui permettant de voler, d’être un petit génie du football et de créer un peu de magie autour de lui. »[25]
BallonModifier
Le ballon officiel, baptisé « Beau Jeu », a été dévoilé par Zinédine Zidane sur son compte Instagram le [26].
À partir des huitièmes de finale, un nouveau ballon est utilisé, pour la première fois dans l'histoire de la compétition : « Fracas »[27]. Il ne s'agit cependant pas d'une évolution technologique, mais simplement de graphismes différents[28].
BilletterieModifier
Les billets sont mis en vente à partir du 10 juin 2015 avec une procédure de tirage au sort des demandes[29]. Les billets les moins chers sont au prix de 25 euros[30].
Une exception demeure toutefois pour le match d'ouverture puisque les prix sont respectivement de 595, 395, 195 et 75 €, selon les catégories.
Prix des billets | Catégorie 4 | Catégorie 3 | Catégorie 2 | Catégorie 1 |
---|---|---|---|---|
Matches de groupe | 25 € | 55 € | 105 € | 145 € |
Huitièmes de finale | 25 € | 55 € | 105 € | 145 € |
Quarts de finale | 45 € | 85 € | 135 € | 195 € |
Demi-finales | 65 € | 165 € | 295 € | 495 € |
Match d'ouverture | 75 € | 195 € | 395 € | 595 € |
Finale | 85 € | 295 € | 595 € | 895 € |
- Catégorie 1 : Position centrale
- Catégorie 2 : Principalement dans les virages
- Catégorie 3 : Derrière les buts, au niveau intermédiaire, et dans les virages
- Catégorie 4 : Derrière les buts, au niveau inférieur ou supérieur selon le stade
ÉliminatoiresModifier
Le tirage au sort des éliminatoires a lieu le dimanche à l'Acropolis de Nice. La phase de groupes débute le 7 septembre 2014 et se conclut le 13 octobre 2015. Les barrages en rencontres aller-retour sont disputés en novembre 2015, du 12 au 14 pour l'aller, et du 15 au 17 pour le retour.
Il s'agit de la première compétition officielle depuis l'admission à l'UEFA de Gibraltar.
Au total, 53 équipes se sont disputé 23 places qualificatives. Elles ont été réparties en huit groupes de six et un groupe de cinq, celui de la France, sans que ses matches n'entrent en compte dans le classement. 19 places qualificatives sont distribuées aux neuf vainqueurs de groupe, aux neuf deuxièmes et au meilleur troisième, qui s'assurent donc directement une participation à la phase finale de la compétition. Pour déterminer le meilleur troisième, les rencontres contre l'équipe en sixième position ne sont pas prises en compte. Les quatre autres places sont distribuées en barrages, entre les huit autres troisièmes.
- Sélection directement qualifiée.
- Sélection qualifiée aux barrages.
- Sélection éliminée aux barrages.
- Sélection éliminée en phase éliminatoire.
Cinq équipes se qualifient pour la première fois : la Slovaquie, l'Albanie, l'Islande, le pays de Galles et l'Irlande du Nord. En outre, deux anciens pays co-organisateurs, l'Autriche et l'Ukraine, se qualifient pour la première fois sur le terrain.
Les grands absents sont les Pays-Bas, le Danemark et la Grèce, vainqueurs respectivement des Euro 1988, 1992 et 2004, les Pays-Bas et la Grèce ayant en outre été têtes de série au moment du tirage au sort. La Bulgarie, la Lettonie, la Norvège, l'Écosse et la Serbie, déjà présentes lors de précédentes éditions, ne se sont pas qualifiées pour cette édition.
Acteurs de l'EuroModifier
QualifiésModifier
D'officeModifier
Pays | Date de désignation | Participations au tournoi final | Meilleur résultat | Dernière participation (résultat obtenu) |
---|---|---|---|---|
![]() |
1960, 1984, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012 |
8![]() ![]() 1984, 2000 |
2012 (Quart-de-finaliste) |
Sur le terrainModifier
Pays | Date de qualification | Participations au tournoi final | Meilleur résultat
(en tournoi final uniquement) |
Dernière participation (résultat obtenu) |
---|---|---|---|---|
![]() Groupe E - 1re place |
1968, 1980, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2012 |
8Demi-finaliste (2) 1968 (3e ![]() |
2012 (quart-de-finaliste) | |
![]() Groupe A - 2e place |
Première apparition |
0- | - | |
![]() Groupe A - 1re place |
5 [31] 1996, 2000, 2004, 2008, 2012 |
![]() 1996 |
2012 (quart-de-finaliste) | |
![]() Groupe G - 1re place |
2008 |
11er tour 2008 |
2008 (1er tour) | |
![]() Groupe F - 1re place |
Première apparition |
0- | - | |
![]() Groupe I - 1re place |
1984, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012 |
6![]() 2004 |
2012 (Demi-finaliste) | |
![]() Groupe C - 1re place |
1964, 1980, 1984, 1988, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012 |
9![]() ![]() ![]() 1964, 2008, 2012 |
2012 (Vainqueur) | |
![]() Groupe E - 2e place |
1996, 2004, 2008 |
31er tour (3) 1996, 2004, 2008 |
2008 (1er tour) | |
![]() Groupe H - 1re place |
1968, 1980, 1988, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012 |
8![]() 1968 |
2012 (Finaliste) | |
![]() Groupe B - 1re place |
1972, 1980, 1984, 2000 |
4![]() 1980 |
2000 (1er tour) | |
![]() Groupe B - 2e place |
Première apparition |
0- | - | |
![]() Groupe F - 2e place |
1984, 1996, 2000, 2008 |
4Quart-de-finaliste (2) 1984 (gr. 1er tour), 2000 |
2008 (1er tour) | |
![]() Groupe I - 2e place |
Première apparition |
0- | - | |
![]() Groupe D - 1re place |
1972, 1976, 1980, 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012 |
11![]() ![]() ![]() 1972, 1980, 1996 |
2012 (Demi-finaliste) | |
![]() Groupe D - 2e place |
2008, 2012 |
21er tour (2) 2008, 2012 |
2012 (1er tour) | |
![]() Groupe G - 2e place |
4 [32] 1996, 2004, 2008, 2012 |
Demi-finaliste (1) 2008 |
2012 (1er tour) | |
![]() Groupe C - 2e place |
[31] Première apparition (en tant que nation indépendante) |
0- | - | |
![]() Groupe H - 2e place |
1996, 2004, 2008, 2012 |
4Quart-de-finaliste (2) 1996, 2008 |
2012 (1er tour) | |
![]() Meilleur 3e - Groupe A |
1996, 2000, 2008 |
3Demi-finaliste (1) 2008 |
2008 (Demi-finaliste) | |
![]() Barragiste |
1964, 1972 |
2Demi-finaliste (2) 1964 (3e ![]() |
1972 (Demi-finaliste) | |
![]() Barragiste |
1988, 2012 |
2Quart de finaliste (gr. 1er tour) (1) 1988 |
2012 (1er tour) | |
![]() Barragiste |
[32] 2012 |
11er tour 2012 |
2012 (1er tour) | |
![]() Barragiste |
1992, 2000, 2004, 2008, 2012 |
5Demi-finaliste (1) 1992 |
2012 (1er tour) |
Légende :
PO : Pays Organisateur
T : Tenant du titre
Effectifs des sélectionsModifier
Camps de baseModifier
Dès le 5 septembre 2014, la société organisatrice de la compétition, EURO 2016 SAS, propose un site internet à destination des fédérations de l'UEFA cataloguant 66 sites retenus comme potentiels camps de base (regroupant un terrain d'entrainement et un hôtel de qualité, tout en étant faciles d'accès de et vers les stades de la compétition)[33].
ArbitresModifier
Le , l'UEFA désigne les dix-huit arbitres qui vont officier lors du championnat d'Europe 2016[36].
Calendrier des rencontresModifier
Dates | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 1er | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
juin | juillet | |||||||||||||||||||||||||||||||
Groupe A | 1 | 1 | 2 | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||
Groupe B | 2 | 1 | 1 | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||
Groupe C | 2 | 2 | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||
Groupe D | 1 | 1 | 2 | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||
Groupe E | 2 | 1 | 1 | 2 | ||||||||||||||||||||||||||||
Groupe F | 2 | 2 | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||
Huitièmes de finale | 3 | 3 | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||
Quarts de finale | 1 | 1 | 1 | 1 | ||||||||||||||||||||||||||||
Demi-finales | 1 | 1 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Finale | 1 |
- Nombre de matchs disputés par journée
1er tour (phase de groupes)Modifier
Tirage au sortModifier
Le tirage au sort de la phase finale de l'Euro 2016 a lieu le 12 décembre 2015 à 18 h au Palais des congrès de Paris.
La France, pays organisateur, est la seule à connaitre son affectation de groupe au tirage (A1)[37].
Légende :
PO : Pays organisateur
T : Tenant du titre
Équipe | Coeff |
---|---|
![]() |
33,599 |
![]() |
37,962 |
![]() |
40,236 |
![]() |
35,963 |
![]() |
35,138 |
![]() |
34,442 |
Équipe | Coeff |
---|---|
![]() |
34,345 |
![]() |
31,345 |
![]() |
31,254 |
![]() |
30,932 |
![]() |
30,642 |
![]() |
30,313 |
Équipe | Coeff |
---|---|
![]() |
29,403 |
![]() |
29,028 |
![]() |
28,306 |
![]() |
28,038 |
![]() |
27,171 |
![]() |
27,142 |
Équipe | Coeff |
---|---|
![]() |
27,033 |
![]() |
26,902 |
![]() |
25,388 |
![]() |
24,521 |
![]() |
23,216 |
![]() |
22,961 |
GroupesModifier
Équipe | Classement | |
---|---|---|
déc. | juin | |
![]() |
25 | 17 |
![]() |
16 | 22 |
![]() |
38 | 42 |
![]() |
12 | 15 |
Équipe | Classement | |
---|---|---|
déc. | juin | |
![]() |
9 | 11 |
![]() |
24 | 29 |
![]() |
17 | 26 |
![]() |
26 | 24 |
Équipe | Classement | |
---|---|---|
déc. | juin | |
![]() |
4 | 4 |
![]() |
29 | 19 |
![]() |
34 | 27 |
![]() |
30 | 25 |
Équipe | Classement | |
---|---|---|
déc. | juin | |
![]() |
3 | 6 |
![]() |
26 | 30 |
![]() |
21 | 18 |
![]() |
18 | 27 |
Équipe | Classement | |
---|---|---|
déc. | juin | |
![]() |
1 | 2 |
![]() |
15 | 12 |
![]() |
31 | 33 |
![]() |
35 | 35 |
Équipe | Classement | |
---|---|---|
déc. | juin | |
![]() |
7 | 8 |
![]() |
36 | 34 |
![]() |
10 | 10 |
![]() |
20 | 20 |
Indication des classements mondiaux FIFA au moment du tirage au sort (décembre)[40] et au début de la compétition (juin)[41]
DépartageModifier
Le règlement de l'UEFA fournit des règles de départage très précises[42] :
- Plus grand nombre de points obtenus dans les matches disputés entre les équipes à égalité ;
- Meilleure différence de buts dans les matches disputés entre les équipes à égalité ;
- Plus grand nombre de buts marqués lors des matches disputés entre les équipes à égalité.
- Si, après l'application des trois premiers critères à plusieurs équipes, seule une partie des équipes sont encore à égalité, on reprend les critères ci-dessus pour les équipes concernées par cette nouvelle égalité. Si, après l'application des trois premiers critères, toutes les équipes sont encore à égalité, les critères suivants s’appliquent :
- Meilleure différence de buts dans tous les matches du groupe ;
- Plus grand nombre de buts marqués dans tous les matches du groupe ;
- Cas particulier : si deux équipes sont encore à égalité après ces critères, se rencontrent lors du dernier match et que celui-ci s'achève sur un match nul (et à condition qu'aucune autre équipe du groupe ne se trouve dans le même type d'égalité), elles seront départagées par une séance de tirs au but ;
- Classement des points disciplinaires sur l'ensemble des matches du groupe (deux cartons jaunes ou un carton rouge direct équivalent à -3 points, et un carton jaune seul à -1 point) ;
- Position dans le classement par coefficient des équipes nationales masculines de l’UEFA.
Groupe AModifier
Équipe | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
7 | 3 | 2 | 1 | 0 | 4 | 1 | +3 |
2 | ![]() |
5 | 3 | 1 | 2 | 0 | 2 | 1 | +1 |
3 | ![]() |
3 | 3 | 1 | 0 | 2 | 1 | 3 | -2 |
4 | ![]() |
1 | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 4 | -2 |
Match 1 (match d'ouverture) | France ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stade de France, Saint-Denis | |
21 h CEST ![]() |
(![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(0 - 0) | ![]() |
Spectateurs : 75 113[43] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 2 | Albanie ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Stade Bollaert-Delelis, Lens | |
15 h CEST ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 33 805[44] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 14 | Roumanie ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Parc des Princes, Paris | |
18 h CEST ![]() |
Stancu ![]() |
(1 - 0) | ![]() |
Spectateurs : 43 576[45] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 15 | France ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | |
21 h CEST ![]() |
(![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 63 670[46] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 25 | Roumanie ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Parc Olympique lyonnais, Décines-Charpieu | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 49 752[47] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 26 | Suisse ![]() |
0 - 0 | ![]() |
Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve-d'Ascq | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 45 616[48] Arbitrage : ![]() | |||
Rapport |
L'équipe de France, pays hôte et favori des principaux bookmakers européens[49], avait intégré une poule abordable lors de la Coupe du monde 2014 et se retrouve dans une situation similaire deux ans plus tard. Elle y retrouve la Roumanie en match d'ouverture le 10 juin 2016, puis affronte l'Albanie le 15 juin et la Suisse le 19 juin. Malgré une mauvaise passe au cours des deux ans de préparation et des polémiques extérieures telles que l'affaire dite de la sextape[50] ayant entraîné l'exclusion de Karim Benzema ou les propos d'Éric Cantona sur la liste des tricolores[51], la France aborde l'Euro confiante des derniers matchs préparatoires réussis ayant démontré un gros potentiel offensif mais aussi des faiblesses défensives, guère arrangées par des forfaits en cascade dans ce secteur. La Suisse s'affiche comme l'autre favorite du groupe, mais la sélection, qui n'est jamais parvenue à franchir la phase de groupe d'un Euro, est en plein doute à cause d'une campagne qualificative moyenne et d'une préparation douteuse avec quatre défaites dans les six derniers matchs pour deux victoires dont une acquise difficilement contre la modeste Moldavie. C'est avec un effectif rajeuni que la Nati vise une qualification historique pour la phase à élimination directe. La Roumanie constitue la meilleure défense des éliminatoires avec seulement deux buts encaissés et a réussi deux matchs amicaux très convaincants et offensifs contre l'Italie et l'Espagne, mais une défaite inquiétante face à l'Ukraine a révélé les limites de sa défense. L'Albanie a réussi à battre le Portugal à Lisbonne ainsi qu'à devancer le Danemark et la Serbie aux éliminatoires. C'est la première fois que l'Albanie participe à une compétition internationale. Elle est composée de joueurs dispersés dans les championnats européens et asiatiques, n'ayant qu'un seul joueur évoluant dans le championnat local.
Au match d'ouverture, la France bat sur le fil une équipe de Roumanie combative, grâce à un tir dans la lucarne de son milieu de terrain londonien, Dimitri Payet (2-1). Dans l'autre match, la Suisse éprouve des difficultés face au néophyte albanais réduit à dix, dans une ambiance spéciale où le Suisse Granit Xhaka affronte son frère, l'Albanais Taulant Xhaka. La Nati l'emporte toutefois (1-0). Les gardiens Yann Sommer et Etrit Berisha se sont illustrés à plusieurs reprises au cours de la rencontre. Lors de son deuxième match face à l'équipe albanaise, la France s'impose, après avoir dominé mais en se faisant surprendre par les Albanais. Griezmann, grâce à un but à la dernière minute du temps réglementaire et Dimitri Payet dans le temps additionnel, qualifient leur équipe pour les huitièmes (2-0). Alors qu'une victoire lui aurait suffi pour se qualifier, la Suisse bute sur une équipe de Roumanie solide, qui obtient son deuxième pénalty en deux rencontres transformé par Stancu. Sur une reprise de volée de son milieu de terrain Admir Mehmedi, la Nati arrache le match nul (1-1). La première place se joue entre la France et la Suisse lors de la dernière journée. Au cours d'un match disputé, au cours duquel les Bleus voient trois de leurs tirs heurter la barre transversale, les deux nations se neutralisent (0-0), un nul qui permet à la France de terminer première de son groupe, et la Suisse deuxième. À noter qu'au cours de cette rencontre, cinq maillots suisses sont déchirés, alors qu'un des ballons du match est remplacé pour cause de crevaison. Dans l'autre match, l'équipe d'Albanie, qui a retrouvé son capitaine Cana de retour de suspension, domine et élimine la Roumanie. Les Roumains, pourtant les premiers à s'illustrer, n'ont pas résisté physiquement et ont cédé (0-1). Les Albanais remportent ainsi une victoire historique, la première victoire en phase finale de compétition officielle de leur histoire. Avec 3 points, ils gardent une chance de finir dans les quatre meilleurs troisièmes mais n'y parviennent pas.
À défaut d'être apparue exceptionnelle, la France se qualifie solidement pour le tour suivant. Toutefois, sa prestation reste mitigée. Figurante parmi les favoris à la victoire finale, elle n'est parvenue à remporter ses deux premiers matchs que dans les derniers instants et son jeu offensif n'est jugé au niveau attendu après une préparation brillante dans ce domaine. La Suisse obtient sa première qualification pour la phase à élimination directe d'un Euro. Après une préparation catastrophique (une victoire et trois défaites en matchs amicaux en 2016[52]), la Nati a su rebondir en obtenant difficilement des points contre l'Albanie et la Roumanie et en parvenant à accrocher la France. Défaite sans démériter par la Suisse et la France, l'Albanie surprend la Roumanie au dernier match pour arracher la troisième place et se donner le droit d'espérer une qualification en passant par les meilleurs troisièmes. La Roumanie, malgré un bon premier match et un deuxième solide, termine dernier du groupe avec un point. Alors que cette équipe avait montré lors de la préparation de l'aptitude à se projeter vers l'avant mais en étant maladroits dans le dernier geste, les Tricolorii n'ont pas été capables de marquer autrement que sur penalty et sont passés totalement à côté du match décisif contre l'Albanie. De ce fait, le sélectionneur roumain Anghel Iordănescu quitte son poste.
Groupe BModifier
Équipe | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
6 | 3 | 2 | 0 | 1 | 6 | 3 | +3 |
2 | ![]() |
5 | 3 | 1 | 2 | 0 | 3 | 2 | +1 |
3 | ![]() |
4 | 3 | 1 | 1 | 1 | 3 | 3 | 0 |
4 | ![]() |
1 | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 6 | -4 |
Match 3 | Pays de Galles ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Matmut Atlantique, Bordeaux | |
18 h CEST ![]() |
Bale ![]() ( ![]() ![]() |
(1 - 0) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 37 831[53] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 4 | Angleterre ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | |
21 h CEST ![]() |
Dier ![]() |
(0 - 0) | ![]() |
Spectateurs : 62 343[54] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 13 | Russie ![]() |
1 - 2 | ![]() |
Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve-d'Ascq | |
15 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(0 - 2) | ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 38 989[55] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 16 | Angleterre ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stade Bollaert-Delelis, Lens | |
15 h CEST ![]() |
Vardy ![]() ( ![]() ![]() |
(0 - 1) | ![]() |
Spectateurs : 34 033[56] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 27 | Russie ![]() |
0 - 3 | ![]() |
Stadium, Toulouse | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 2) | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 28 840[57] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 28 | Slovaquie ![]() |
0 - 0 | ![]() |
Stade Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 39 051[58] Arbitrage : ![]() | |||
Rapport |
L'Angleterre et la Russie partent avec la faveur des pronostics sur la Slovaquie et le pays de Galles[réf. nécessaire]. Citée parmi les favorites du tournoi, l'Angleterre a procédé à un renouvellement massif de ses joueurs les plus anciens après son échec à la Coupe du monde 2014. Elle se présente ainsi avec une équipe jeune (25,4 ans de moyenne d'âge) et inexpérimentée. Les Three Lions ont remporté tous leurs matchs de qualification et sont les seuls de l'Euro à n'avoir convoqué que des joueurs locaux. À l'inverse, la Russie a la deuxième moyenne d'âge la plus élevée (29,26 ans). Si l'arrivée de Leonid Sloutski, à la suite du licenciement de Fabio Capello en 2015, a permis à la Russie de rebondir après son échec au Mondial 2014 et d'obtenir sa qualification, la Russie a dû faire face à une absence massive de titulaires comme celle d'Alan Dzagoïev, d'Igor Denissov, de Denis Cheryshev ou de Iouri Jirkov. Les matchs de préparation qui ont suivi ces forfaits se sont avérés très peu convaincants malgré les compétences offensives de l'équipe. La Slovaquie et le pays de Galles participent à leur premier Euro et ont obtenu leur qualification à la suite de victoires de prestige respectivement contre l'Espagne et la Belgique. Le pays de Galles, emmené par sa star Gareth Bale, peut compter sur ses individualités pour marquer des buts et sur une défense solide. Toutefois, la préparation du pays de Galles s'est révélée inquiétante[réf. nécessaire] tandis que la Slovaquie, emmenée par son Napolitain Marek Hamšík, a battu l'Allemagne à Augsbourg en préparation. Les Slovaques se présentent avec une équipe largement basée à l'étranger avec vingt expatriés à travers les divers championnats étrangers.
Lors du premier match disputé entre les deux outsiders, le pays de Galles l'emporte sur une Slovaquie à deux visages (2-1). Gareth Bale a ouvert le score pour le pays de Galles sur coup-franc, quelques minutes après une occasion manquée par Marek Hamšík pour la Slovaquie. Dans l'autre rencontre, marquée par de nombreux incidents extra-sportifs, l'Angleterre ne convainc pas. Aidée par un portier Igor Akinfeïev, la Russie parvient à arracher le match nul à la toute dernière minute du temps additionnel (1-1). Le match d'ouverture de la deuxième journée de l'Euro voit une Russie méconnaissable chuter contre la Slovaquie d'un Marek Hamšík omniprésent et très collective (1-2). C'est la première fois en 35 matchs de compétition officielle que la Russie encaisse deux buts en une rencontre tandis que Vladimír Weiss devient le premier joueur évoluant dans un championnat hors-Europe à inscrire un but dans l'Euro 2016[réf. nécessaire]. L'Angleterre se refait de son côté une santé en remportant une victoire dans les tout derniers instants du match contre le pays de Galles qui avait ouvert le score sur un coup-franc de Bale (2-1). Lors de la dernière journée, la Slovaquie parvient à tenir en échec l'Angleterre à l'issue d'un match fermé marqué par les maladresses anglaises (0-0). Dans l'autre rencontre, la Russie encaisse trois buts pour la première fois depuis sa demi-finale perdue à l'Euro 2008 contre l'Espagne au terme d'une rencontre à l'issue de laquelle le pays de Galles, profitant du faux-pas de son voisin anglais, termine premier du groupe (0-3). Igor Akinfeïev a arrêté huit tirs cadrés sur la seule première mi-temps, sans quoi le score aurait été plus lourd pour la Russie.
À deux ans d'une Coupe du monde organisée sur ses terres et à moins d'un an de la Coupe des confédérations 2017, la Russie ne cesse de s'enfoncer. Éliminée-surprise en 2012 et trop passive en 2014, la Sbornaïa a vécu une humiliation[réf. nécessaire] en 2016, légèrement atténuée par les exploits de son gardien Igor Akinfeïev. Mis en doute avant même le début de la compétition par une série amicale catastrophique et des forfaits en cascade, les Medvedy (les Ours) ont laissé de leur équipe une image désastreuse sur le terrain comme à l'extérieur[réf. nécessaire] (débordements de ses hooligans qui ont valu aux Russes des menaces de disqualification). Dans les instants qui ont suivi le coup de sifflet final, le sélectionneur russe Leonid Sloutski a immédiatement annoncé sa démission, déclarant endosser la responsabilité de l'échec et qu'« une autre personne doit préparer le Mondial après une compétition comme ça ». Vassili Bérézoutski a de son côté dénoncé l'inefficacité de la règle de limitation des étrangers dans le championnat russe et appelé ses dirigeants à la supprimer, déclarant également que si les footballeurs russes voulaient progresser, ils devaient évoluer en dehors de la Russie. Dans une moindre mesure, l'Angleterre a déçu en échouant à terminer première de son groupe alors qu'elle sortait d'une préparation convaincante et d'un sans-faute en qualification. Elle n'est parvenue à acquérir sa seule victoire que dans les derniers instants du match contre son voisin de Galles et buté sur une équipe de Russie au plus mal et sur la Slovaquie au dernier match. Le pays de Galles de Gareth Bale, pour sa première participation, a réussi là où celui de Ryan Giggs avait échoué et a surpris tous les observateurs[réf. nécessaire] en terminant premier du groupe. Solide défensivement et collectif offensivement, il a pu tout autant compter sur sa star Gareth Bale qui a marqué sur les trois rencontres ce que peu de joueurs ont réussi à faire avant lui.[réf. nécessaire] La Slovaquie, qui en était elle aussi à sa première participation, doit encore attendre le tableau final des meilleurs troisièmes, mais le total de quatre points acquis lui assure quasiment de participer aux huitièmes de finale. Pourtant défaite d'entrée par le pays de Galles, la Repre a su rebondir en battant la Russie et en contenant l'Angleterre. Marek Hamšík, sur lequel de nombreux supporters slovaques comptaient[réf. nécessaire], a répondu présent.
Groupe CModifier
Équipe | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
7 | 3 | 2 | 1 | 0 | 3 | 0 | +3 |
2 | ![]() |
7 | 3 | 2 | 1 | 0 | 2 | 0 | +2 |
3 | ![]() |
3 | 3 | 1 | 0 | 2 | 2 | 2 | 0 |
4 | ![]() |
0 | 3 | 0 | 0 | 3 | 0 | 5 | -5 |
Match 6 | Pologne ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Allianz Riviera, Nice | |
18 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 33 742[59] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 7 | Allemagne ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve-d'Ascq | |
21 h CEST ![]() |
(![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 43 035[60] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 17 | Ukraine ![]() |
0 - 2 | ![]() |
Parc Olympique lyonnais, Décines-Charpieu | |
18 h CEST ![]() |
(0 - 0) | ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 51 043[61] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 18 | Allemagne ![]() |
0 - 0 | ![]() |
Stade de France, Saint-Denis | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 73 648[62] Arbitrage : ![]() | |||
Rapport |
Match 29 | Ukraine ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | |
18 h CEST ![]() |
(0 - 0) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 58 874[63] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 30 | Irlande du Nord ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Parc des Princes, Paris | |
18 h CEST ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 44 125[64] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Le groupe C comprend l'Allemagne, le champion du monde en titre, l'Ukraine et la Pologne, les deux organisateurs de l'édition précédente, ainsi que l'Irlande du Nord, débutant de l'Euro. L'Allemagne et la Pologne se retrouvent après les éliminatoires où chacun a remporté son match à domicile tandis que l'Ukraine et la Pologne étaient dans le même groupe aux qualifications pour le Mondial 2014 pour deux victoires ukrainiennes. L'Allemagne n'a jamais quitté le dernier carré d'une compétition depuis dix ans, mais elle semble en déclin[réf. nécessaire] depuis son sacre mondial en 2014 comme en témoigne sa campagne éliminatoire moyenne et les difficultés que rencontrent plusieurs joueurs en club. L'Ukraine et la Pologne s'affichent comme les deux favorites pour la deuxième place. Les Ukrainiens ont remporté leur premier barrage contre la Slovénie pour décrocher leur participation. Malgré quelques tensions entre joueurs et une campagne qualificative difficile, la Zbirna[Quoi ?] peut s'appuyer sur un groupe arrivé à maturité dont les ailiers Yarmolenko et Konoplyanka. L'Ukraine a envoyé un club en huitièmes de finale de la Ligue des champions au cours des deux dernières saisons, ainsi que le Dnipro Dnipropetrovsk en finale de la Ligue Europa en 2015 et le Chakhtar Donetsk en demi-finales en 2016. L'Ukraine a remporté tous ses matchs de préparation parmi lesquels trois ont été joués contre d'autres qualifiés à l'Euro. La Pologne aborde également l'Euro avec des ambitions élevées. Elle sort d'une campagne qualificative réussie où les Aigles blancs ont été emmenés par le duo Robert Lewandowski - Arkadiusz Milik et des références comme Grzegorz Krychowiak ou Łukasz Piszczek. Néanmoins, les Polonais restent sur une préparation mitigée avec surtout un nul concédé à domicile contre la modeste Lituanie ayant mis en lumière les faiblesses défensives de l'équipe.[réf. nécessaire] L'Irlande du Nord, nouvel arrivant dans la compétition, est le petit Poucet du groupe. Première d'un groupe abordable, elle est, avec ses 22 clubs représentés, la sélection dont les joueurs sont les plus dispersés et ne comporte aucun joueur local. Plus limitée que l'Ukraine et la Pologne[réf. nécessaire], elle n'est qu'outsider à une qualification.
Lors du premier match, la Pologne défait difficilement une Irlande du Nord archi-défensive sur la plus petite des marges grâce à un but de Milik (1-0). C'est la première victoire de l'histoire dans un Euro pour la Pologne. Dans l'autre rencontre, les champions du monde, l'Allemagne, viennent difficilement à bout de l'Ukraine au terme d'un match enlevé (2-0). Manuel Neuer et Andriy Pyatov ont réalisé de nombreuses parades. Lors de la deuxième journée, l'Ukraine, qui partait largement favorite face à l'Irlande du Nord, connaît un revers qui l'élimine quasiment de la compétition (0-2). Bien plus offensifs qu'au premier match, les Nord-Irlandais marquent sur coup de pied arrêté avant de doubler le score en toute fin de match contre une Zbirna méconnaissable[réf. nécessaire] dans tous les domaines dont l'échec est massivement attribué au coaching de Mykhailo Fomenko chez les médias ukrainiens[65]. Les Jovto-Blakytni[Quoi ?] deviennent dans la foulée la première équipe, et la seule lors des deuxièmes journées, à être mathématiquement éliminée de l'Euro à la suite du match nul entre des Allemands en manque d'efficacité offensive et Polonais solides défensivement malgré un manque d'engagement offensif, la première rencontre de l'Euro à se finir sans but (0-0). À la dernière journée, l'Allemagne bat une Irlande du Nord largement dominée mais dont le gardien a effectué de nombreuses parades pour maintenir le score léger (1-0). Dans le derby des deux organisateurs de la dernière édition de l'Euro, la Pologne défait une Ukraine dominatrice mais en manque total de réalisme et qui termine sa compétition avec trois défaites sans le moindre but marqué (0-1).
Groupe DModifier
Équipe | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
7 | 3 | 2 | 1 | 0 | 5 | 3 | +2 |
2 | ![]() |
6 | 3 | 2 | 0 | 1 | 5 | 2 | +3 |
3 | ![]() |
3 | 3 | 1 | 0 | 2 | 2 | 4 | -2 |
4 | ![]() |
1 | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 5 | -3 |
Match 5 | Turquie ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Parc des Princes, Paris | |
15 h CEST ![]() |
(0 - 1) | ![]() |
Spectateurs : 43 842[66] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 8 | Espagne ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadium, Toulouse | |
15 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 29 400[67] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 20 | Tchéquie ![]() |
2 - 2 | ![]() |
Stade Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne | |
18 h CEST ![]() |
Škoda ![]() Necid ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 38 376[68] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 21 | Espagne ![]() |
3 - 0 | ![]() |
Allianz Riviera, Nice | |
21 h CEST ![]() |
(![]() ![]() Nolito ![]() ( ![]() ![]() |
(2 - 0) | Spectateurs : 33 409[69] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 31 | Tchéquie ![]() |
0 - 2 | ![]() |
Stade Bollaert-Delelis, Lens | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 32 836[70] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 32 | Croatie ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Matmut Atlantique, Bordeaux | |
21 h CEST ![]() |
(![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(1 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 37 245[71] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Ce groupe D est considéré par certains médias comme le groupe de la mort[72]. Il comporte le double tenant du titre espagnol qui est cité parmi les favoris de la compétition. Éliminée prématurément de la Coupe du monde 2014 au Brésil après deux défaites en deux matchs, l'Espagne s'est reprise en effectuant une campagne de qualification presque parfaite, avec neuf victoires pour une seule défaite (1-2 en Slovaquie) et seulement trois buts encaissés et se présente à la phase finale avec l'ambition de conserver son titre. La République tchèque et la Turquie se retrouvent après les éliminatoires, où elles avaient terminé, respectivement, 1re et 3e de groupe devant les Pays-Bas qu'elles étaient parvenues à battre et éliminer. Ces deux équipes comptent des individualités renommées comme les Tchèques Tomáš Rosický d'Arsenal ou Jaroslav Plašil de Bordeaux, ainsi que le Turc Arda Turan du FC Barcelone. La République tchèque a réalisé une préparation inégale, battant la Russie mais perdant à domicile contre la Corée du Sud. Lors de sa précédente participation à une phase finale lors de l'Euro 2008, la Turquie était parvenue à renverser des situations compromises en fin de match contre la République tchèque et la Croatie. Aux exceptions d'un nul contre la Grèce et d'une défaite contre l'Angleterre, les Turcs ont remporté tous leurs matchs de préparation. La quatrième équipe de ce groupe, la Croatie, fait partie des principaux outsiders de cette compétition, grâce à certains de ses plus grands joueurs. L'Intériste Ivan Perišić, le Barcelonais Ivan Rakitić et les Madrilènes Luka Modrić et Mateo Kovačić figurent dans le milieu de terrain des Vatreni. La Croatie peut s'appuyer également sur le turinois Mario Mandžukić en attaque. Les Croates sont toutefois minés par de nombreux problèmes internes tels que les polémiques liées au président controversé du Dinamo Zagreb, l'instabilité des sélectionneurs (trois changements depuis 2012 dont une démission et un licenciement) et l'attitude des supporters croates lors des rencontres opposant la Croatie à l'Italie en qualification (jets de fumigènes et affaire de la croix gammée)[réf. nécessaire]. En raison du conflit qui l'oppose à son sélectionneur Ante Čačić, le scouser Dejan Lovren a été écarté. Les Vatreni retrouvent les Espagnols, qu'ils avaient affrontés lors du dernier Euro et qu'ils avaient été proches d'éliminer en phase de groupe.[réf. nécessaire]
Lors d'un premier match, tendu, entre Turcs et Croates, les joueurs balkaniques l'emportent sur la plus petite des marges face aux joueurs de Fatih Terim (1-0). Luka Modrić, inscrit le but de la victoire d'une reprise de volée en première période, alors que le gardien turc, Volkan Babacan, est sauvé par deux fois par sa barre transversale sur des tirs du capitaine Darijo Srna et de l'ailier Ivan Perišić en seconde période. Pour son entrée en lice, les Ibériques, tenants du titre, ne percent la défense tchèque qu'en fin de match après avoir peiné à trouver la faille dans la solide équipe du gardien londonien Petr Čech (1-0). Après une domination presque totale, la Croatie fait un match nul face à l'équipe tchèque, qui a tenu jusqu'au bout des dix minutes de temps additionnel (2-2). Les Tchèques n'ont eu des occasions que lors du temps additionnel, dans un match marqué par des jets de fumigènes de la part des supporteurs croates et l'explosion d'un pétard, secouant un stadier français[73]. L'Espagne, elle, domine son match contre la Turquie (3-0) et se qualifie. Pour son dernier match, la Turquie est au bord de l'élimination, elle affronte la République tchèque, alors troisième du groupe. La Turquie remporte son match 2-0 grâce à des buts de Burak Yılmaz et de Ozan Tufan. La Turquie reprend espoir en faisant partie pour le moment des 4 meilleurs troisième. L'Espagne affronte la Croatie en tant que favori et déjà qualifié même s'il elle doit assurer sa première place afin d'éviter l'Italie en huitième. La Croatie, elle, est pratiquement qualifié avant le match. La Roja ouvre le score grâce à Álvaro Morata qui signe son troisième but dans la compétition. Malgré cela, la Croatie égalise juste avant la mi-temps d'un but de Nikola Kalinić. La Croatie pousse en seconde période, profitant des quelques erreurs de l'Espagne et parvient à marquer en fin de match, à la 87e minute à la suite d'un contre conclu par Ivan Perišić. La Croatie prend donc la tête du groupe et oblige l'Espagne à rencontrer l'Italie en huitième.
Groupe EModifier
Équipe | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
6 | 3 | 2 | 0 | 1 | 3 | 1 | +2 |
2 | ![]() |
6 | 3 | 2 | 0 | 1 | 4 | 2 | +2 |
3 | ![]() |
4 | 3 | 1 | 1 | 1 | 2 | 4 | -2 |
4 | ![]() |
1 | 3 | 0 | 1 | 2 | 1 | 3 | -2 |
Match 9 | Irlande ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stade de France, Saint-Denis | |
18 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(0 - 0) | ![]() |
Spectateurs : 73 419[74] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 10 | Belgique ![]() |
0 - 2 | ![]() |
Parc Olympique lyonnais, Décines-Charpieu | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 55 408[75] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 19 | Italie ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadium, Toulouse | |
15 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 29 600[76] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 22 | Belgique ![]() |
3 - 0 | ![]() |
Matmut Atlantique, Bordeaux | |
15 h CEST ![]() |
(![]() ![]() ( ![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 39 493[77] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 35 | Italie ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve-d'Ascq | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 0) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 44 268[78] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 36 | Suède ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Allianz Riviera, Nice | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 0) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 34 011[79] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Le groupe E est l'autre poule prétendant au statut de groupe de la mort[72]. Il est composé de l'un des outsiders de cet Euro, la Belgique, qui retrouve un championnat d'Europe après seize années. Deuxième au classement FIFA et composée de joueurs évoluant parmi les plus grands clubs mondiaux, l'équipe des Diables Rouges tentera de faire valoir ses qualités, malgré le forfait de son capitaine et défenseur, le citizen Vincent Kompany. Autre favori de ce groupe, l'Italie est le finaliste sortant du dernier Euro et est l'une des équipes invaincues en qualifications (avec l'équipe d'Autriche et l'équipe d'Angleterre). La Squadra Azzurra retrouve l'équipe irlandaise, qui se trouve en position d'outsider face aux équipes belges et italiennes, et face à la Suède. La sélection du trèfle a su tenir tête aux champions du monde allemands en éliminatoires (victoire et match nul). La Suède, quant à elle, compte énormément sur Zlatan Ibrahimović pour s'extraire de cette phase de groupe, ce qu'elle n'a pas réussi à faire quatre ans plus tôt.
Équipe en moyenne la plus vieille du tournoi[réf. nécessaire], l'Irlande fait match nul face à la Suède, dans un match opposant les deux outsiders, en ouvrant le score d'une reprise de volée du canari Wes Hoolahan. Sur une des seules percées de son attaquant-vedette Zlatan Ibrahimović, la sélection jaune obtient le point du nul sur un auto-goal de Ciaran Clark. Dans le match des favoris, la Squadra Azzurra réussit à battre l'équipe belge malgré une occasion pour Lukaku à la suite d'un contre et gagne (2-0). Lors de la deuxième journée, l'Italie bat la Suède (1-0). Éder marque en toute fin de match, après une percée dans la défense nordique. La « Squadra Azzurra » est donc qualifiée. La Belgique, elle, a profité de son deuxième match de la compétition pour reprendre un peu de confiance contre la formation irlandaise (3-0) après une seconde période aboutie grâce à un doublé de Romelu Lukaku et un but de Axel Witsel. Cette non-victoire irlandaise assure à l'Italie la première place définitive du groupe E et permet à la Belgique de viser la deuxième place en cas de non-défaite contre la Suède. L'Irlande, elle, a besoin d'une victoire contre l'Italie pour se qualifier.
Au terme de la troisième journée, l'équipe de Martin O'Neill bat l'équipe B de la Squadra Azzurra (déjà assurée de la première place du groupe) grâce à une tête à la 85e minute de Robbie Brady. Dans le même temps, le joueur de l'AS Rome, Radja Nainggolan, offre la victoire aux Diables Rouges face à la Suède, garantissant ainsi aux joueurs de Marc Wilmots la deuxième place du groupe. Zlatan Ibrahimović prend sa retraite internationale après cette défaite. Les Suédois repartent avec un seul modeste point, et n'ont pas été capables de marquer autrement que sur un csc.
Groupe FModifier
Équipe | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
5 | 3 | 1 | 2 | 0 | 6 | 4 | +2 |
2 | ![]() |
5 | 3 | 1 | 2 | 0 | 4 | 3 | +1 |
3 | ![]() |
3 | 3 | 0 | 3 | 0 | 4 | 4 | 0 |
4 | ![]() |
1 | 3 | 0 | 1 | 2 | 1 | 4 | -3 |
Match 11 | Autriche ![]() |
0 - 2 | ![]() |
Matmut Atlantique, Bordeaux | |
18 h CEST ![]() |
(0 - 0) | ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 34 424[80] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Match 12 | Portugal ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stade Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne | |
21 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(1 - 0) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 38 742[81] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 23 | Islande ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | |
18 h CEST ![]() |
G. Sigurðsson ![]() |
(1 - 0) | ![]() |
Spectateurs : 60 842[82] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 24 | Portugal ![]() |
0 - 0 | ![]() |
Parc des Princes, Paris | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 44 291[83] Arbitrage : ![]() | |||
Rapport |
Match 33 | Islande ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stade de France, Saint-Denis | |
18 h CEST ![]() |
(![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(1 - 0) | ![]() |
Spectateurs : 68 714[84] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Match 34 | Hongrie ![]() |
3 - 3 | ![]() |
Parc Olympique lyonnais, Décines-Charpieu | |
18 h CEST ![]() |
Gera ![]() Dzsudzsák ![]() ![]() |
(1 - 1) | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 55 514[85] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Ce groupe F oppose un outsider attendu du tournoi, le Portugal de Cristiano Ronaldo, à trois équipes jugées plus faibles, mais qui ont néanmoins montré de réelles qualités sur la phase qualificative. Le Portugal tentera de se racheter auprès de ses supporteurs après son échec à la Coupe du monde au Brésil. Ils sont opposés au premier match à l'Islande de l'ancien joueur barcelonais Eidur Guðjohnsen. Pour se qualifier pour leur première compétition internationale, les Strákarnir okkar ont notamment éliminé les Oranje néerlandais, battu la République tchèque et terminé deuxième devant la Turquie. L'Autriche a obtenu pour la première fois sa qualification sur le terrain à l'issue d'un quasi-sans-faute (un seul match nul), battant notamment la Russie à deux reprises sans David Alaba et en battant la Suède à Stockholm avec quatre buts inscrits. L'équipe d'Autriche peut s'appuyer sur un quatuor offensif. Elle retrouve le pays avec lequel elle forma pendant longtemps une seule entité géographique : la Hongrie. La moitié des joueurs des Magyars magiques évolue dans le championnat national et l'autre moitié à l'étranger. Comptant avant tout sur une discipline exemplaire en phase de groupe, le match de barrages retour remporté contre la Norvège a marqué un véritable tournant[réf. nécessaire], la Hongrie étant parvenue par la suite à poursuivre le développement de son jeu offensif et à déstabiliser la Croatie, la Côte d'Ivoire et l'Allemagne en préparation.
Dans le derby des descendants de l'Empire austro-hongrois, la sélection hongroise défait la sélection autrichienne au terme d'un match disputé (2-0). L'Autriche voit sa série de neuf victoires consécutives en match de compétition officielle prendre fin. Le gardien Gábor Király bat le record du joueur le plus âgé ayant joué sur le terrain pendant un Euro avec ses quarante ans. Ce record était auparavant détenu par Lothar Matthäus à l'Euro 2000 (trente-neuf ans). Peu après, l'Islande contraint le Portugal au match nul après avoir été mené à la mi-temps pour ce qui est son premier match de phase finale de compétition internationale (1-1). Cristiano Ronaldo s'est montré inefficace face à la défense islandaise. Lors de la deuxième journée du groupe, la Hongrie et l'Islande s'affrontent. L'Islande était à quelques minutes d'une première victoire en compétition internationale après avoir ouvert le score par Gylfi Sigurðsson, mais la Hongrie égalise dans les derniers instants du match (1-1). Quelques instants plus tard au Parc des Princes, l'Autriche parvient à tenir le nul contre le Portugal de Cristiano Ronaldo qui a notamment raté un penalty (0-0). Les Autrichiens sont apparus en faiblesse offensive, loin de ce que David Alaba et le quatuor d'attaque avaient démontré en qualifications (seulement trois tirs au cours du match), mais Robert Almer s'est illustré par ses nombreuses parades décisives tandis que les Lusitaniens ont été maladroits, retenus par la défense autrichienne, ou malchanceux (deux poteaux). Dans le match le plus prolifique des phases de groupes, Hongrois et Portugais se tiennent coude à coude (3-3). Menés à trois reprises, Cristiano Ronaldo et les siens obtiennent un match nul qui leur assure la qualification. Alors qu'une victoire l'aurait également qualifiée, l'Autriche de Marcel Koller subit sa deuxième défaite contre l'Islande (2-1). Les Vikings accrochent la deuxième place de ce groupe et se qualifient, pour leur première participation à une compétition, pour les huitièmes de finale. Les Lusitaniens déçoivent énormément en finissant troisièmes dans un groupe largement à leur portée, mais seront repêchés en tant que meilleurs troisièmes aux dépens de la Turquie et de l'Albanie grâce à leur différence de buts et devant l'Irlande du Nord en raison du plus grand nombre de buts marqués. Toutefois, en ayant gagné aucun des trois matchs, les médias portugais se déchainent contre la Seleçao, notamment sur Cristiano Ronaldo après son pénalty raté et son inefficacité offensive. Il se rachètera en marquant un doublé décisif contre la Hongrie qui assure la qualification à ses coéquipiers, mais peu de gens croient que cette équipe peut aller loin dans le tournoi.
Meilleurs troisièmesModifier
Classement des troisièmesModifier
Les 4 meilleures équipes classées troisièmes de leur poule sont repêchés pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Un classement comparatif des résultats de chacune des 6 équipes concernées est effectué afin de les départager, selon les critères :
- plus grand nombre de points obtenus ;
- meilleure différence de buts ;
- plus grand nombre de buts marqués ;
- classement des points disciplinaires (deux cartons jaunes dans le même match ou un carton rouge direct équivalent à -3 points, et un carton jaune à -1 point) ;
- position dans le classement par coefficient des équipes nationales masculines de l’UEFA.
Rang | Gr. | Équipe | Pts | Matchs | Buts | Cartons | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
J | G | N | P | Bp | Bc | Diff. | CJ | CR | CRD | P | ||||
1 | B | ![]() |
4 | 3 | 1 | 1 | 1 | 3 | 3 | 0 | 7 | 0 | 0 | -7 |
2 | E | ![]() |
4 | 3 | 1 | 1 | 1 | 2 | 4 | -2 | 5 | 0 | 0 | -5 |
3 | F | ![]() |
3 | 3 | 0 | 3 | 0 | 4 | 4 | 0 | 2 | 0 | 0 | -2 |
4 | C | ![]() |
3 | 3 | 1 | 0 | 2 | 2 | 2 | 0 | 4 | 0 | 0 | -4 |
5 | D | ![]() |
3 | 3 | 1 | 0 | 2 | 2 | 4 | -2 | 7 | 0 | 0 | -7 |
6 | A | ![]() |
3 | 3 | 1 | 0 | 2 | 1 | 3 | -2 | 8 | 1 | 0 | -11 |
Équipe qualifiée en tant que meilleure 3e.
Appariements en huitièmes de finaleModifier
Puisque quatre des six groupes placent une troisième équipe dans le tableau final, les différentes combinaisons formées par les groupes de provenance des équipes qualifiées servent à les répartir contre les premiers des groupes A à D (voir tableau final ci-dessus), comme suit[86] :
Groupes d'origine des meilleurs 3e |
Adversaires de | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
[1A] ![]() |
[1B] ![]() |
[1C] ![]() |
[1D] ![]() | ||||||
A | B | C | D | [3C] ![]() |
[3D] ![]() |
[3A] ![]() |
[3B] ![]() | ||
A | B | C | E | [3C] ![]() |
[3A] ![]() |
[3B] ![]() |
[3E] ![]() | ||
A | B | C | F | [3C] ![]() |
[3A] ![]() |
[3B] ![]() |
[3F] ![]() | ||
A | B | D | E | [3D] ![]() |
[3A] ![]() |
[3B] ![]() |
[3E] ![]() | ||
A | B | D | F | [3D] ![]() |
[3A] ![]() |
[3B] ![]() |
[3F] ![]() | ||
A | B | E | F | [3E] ![]() |
[3A] ![]() |
[3B] ![]() |
[3F] ![]() | ||
A | C | D | E | [3C] ![]() |
[3D] ![]() |
[3A] ![]() |
[3E] ![]() | ||
A | C | D | F | [3C] ![]() |
[3D] ![]() |
[3A] ![]() |
[3F] ![]() | ||
A | C | E | F | [3C] ![]() |
[3A] ![]() |
[3F] ![]() |
[3E] ![]() | ||
A | D | E | F | [3D] ![]() |
[3A] ![]() |
[3F] ![]() |
[3E] ![]() | ||
B | C | D | E | [3C] ![]() |
[3D] ![]() |
[3B] ![]() |
[3E] ![]() | ||
B | C | D | F | [3C] ![]() |
[3D] ![]() |
[3B] ![]() |
[3F] ![]() | ||
B | C | E | F | [3E] ![]() |
[3C] ![]() |
[3B] ![]() |
[3F] ![]() | ||
B | D | E | F | [3E] ![]() |
[3D] ![]() |
[3B] ![]() |
[3F] ![]() | ||
C | D | E | F | [3C] ![]() |
[3D] ![]() |
[3F] ![]() |
[3E] ![]() |
Phase à élimination directeModifier
Tableau finalModifier
Parmi les nations qualifiées pour la phase finale, toutes celles qui ont déjà remporté une Coupe du monde ou d'Europe se trouvent dans la seconde partie de tableau, ce qui garantit que l'un des finalistes au moins jouera pour obtenir son premier titre. Dans la première partie, seuls la Belgique et le Portugal ont déjà atteint une finale du championnat d'Europe (Euro 1980 et 2004 respectivement) alors que la Hongrie a quant à elle disputé deux finales de Coupe du monde (1938 et 1954).
Huitièmes de finaleModifier
Match 37 | Suisse ![]() |
1 - 1 (ap) | ![]() |
Stade Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne | |
15 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(0 - 1, 1 - 1, 1 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 38 842[87] Arbitrage : ![]() | |
Rapport | |||||
Lichtsteiner ![]() Xhaka ![]() Shaqiri ![]() Schär ![]() Rodríguez ![]() |
Tirs au but 4 - 5 |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Dans le premier huitième de finale de ce championnat d'Europe, l'équipe de Pologne parvient à défaire la Suisse. Deux buts, de Jakub Błaszczykowski et de Xherdan Shaqiri, ne suffisent pas à départager les deux équipes au terme du temps réglementaire et de la prolongation (1-1). La Pologne l'emporte finalement aux tirs au but, Granit Xhaka ratant son penalty pour la Suisse (4-5).
Match 38 | Pays de Galles ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Parc des Princes, Paris | |
18 h CEST ![]() |
McAuley ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 44 342[88] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Le derby britannique est remporté par l'équipe du pays de Galles (1-0), grâce à un but contre son camp du défenseur nord-irlandais Gareth McAuley. Les Gallois ont peiné face à une défense nord-irlandaise solide, mais se qualifient tout de même pour leur premier quart de finale d'un championnat d'Europe[89]. L'Irlande du Nord sort la tête haute après une compétition disputée dans le meilleur état d'esprit, notamment grâce à ses nombreux et exemplaires supporteurs[90],[91],[92].
Match 39 | Croatie ![]() |
0 - 1 (ap) | ![]() |
Stade Bollaert-Delelis, Lens | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) | ![]() |
Spectateurs : 33 523[93] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Dans un match très fermé, le Portugal arrive à se défaire des Croates (1-0 a.p) grâce à un but de Ricardo Quaresma à la 117e minute, alors que Rui Patricio venait d'effectuer une parade décisif à la suite d'un corner croate. Alors que les attentes sur ce match étaient assez importantes — le Portugal ayant été finaliste de l'Euro 2004 et la Croatie ayant remporté sa poule et atteint par deux fois les quarts de finale de l'Euro —, elles n'ont pas réussi à développer un jeu offensif, en dépit de la présence de joueurs évoluant dans certains des meilleurs clubs européens. Le temps réglementaire a vu aucun tir de la part des deux équipes. La Croatie quitte la compétition après avoir impressionné au premier tour en battant notamment l'Espagne.
Match 40 | France ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Parc Olympique lyonnais, Décines-Charpieu | |
15 h CEST ![]() |
(![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(0 - 1) | ![]() |
Spectateurs : 56 279[94] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Un doublé éclair d'Antoine Griezmann permet à la France de l'emporter face à l'équipe irlandaise (2-1). Un penalty (obtenu par Shane Long, concédé par Paul Pogba) transformé par Robbie Brady a, dès la 2e minute, donné l'avantage à la Green Army, qui n'aura mené qu'une mi-temps face au pays organisateur. Ils quittent néanmoins la compétition la tête haute, en se rachetant auprès de leurs supporters et en faisant mieux qu'à leur dernière participation où ils avaient terminés derniers du tournoi avec 0 point (Euro 2012). Quant à l'équipe de France, elle retrouve ses capacités offensives mais sa fébrilité défensive laisse douter certains médias que les Bleus ne parviendront pas à atteindre l'objectif initial d'atteindre le dernier carré.
Match 41 | Allemagne ![]() |
3 - 0 | ![]() |
Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve-d'Ascq | |
18 h CEST ![]() |
Boateng ![]() ( ![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(2 - 0) | Spectateurs : 44 312[95] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Les champions du monde allemands l'emportent facilement face à la Slovaquie de Marek Hamšík sur le score de trois buts à zéro. Jérôme Boateng, en ouvrant le score pour la Nationalmannschaft, inscrit son premier but en sélection d'une reprise de volée.
Match 42 | Hongrie ![]() |
0 - 4 | ![]() |
Stadium, Toulouse | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 28 921[96] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Dans une rencontre où la Hongrie aura eu la possession de balle, c'est l'équipe des Diables Rouges qui ouvre le score, rapidement, par son défenseur central Toby Alderweireld. Dans la seconde période, les Hongrois manquent de réalisme alors que les Belges se procurent les meilleures occasions. Finalement, les Magyars encaissent trois buts dans les derniers instants du match, dont deux par les remplaçants Michy Batshuayi et Yannick Carrasco.
Match 43 | Italie ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stade de France, Saint-Denis | |
18 h CEST ![]() |
(![]() ![]() ( ![]() ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 76 165[97] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Dans un remake de la finale du dernier championnat d'Europe, les vice-champions italiens prennent leur revanche sur les doubles tenants du titre espagnols en l'emportant deux à zéro. Méconnaissable durant les 45 premières minutes, la Roja paye son manque d'engagement et encaisse le premier but de la rencontre. L'Espagne n'avait plus encaissé de but en match à élimination directe d'un Euro depuis 2000. Plus dominateurs en seconde période, les Espagnols butent sur Gianluigi Buffon, qui permet, par quatre fois, à l'Italie de garder le score intact. De son côté, David de Gea empêche les Transalpins d'aggraver le score. En toute fin de match, Graziano Pellè, comme face à la Belgique en phase de groupe, double la mise et assure à l'Italie sa première victoire face à l'Espagne en compétition officielle depuis le 9 juillet 1994 en quart de finale de la Coupe du monde.
Match 44 | Angleterre ![]() |
1 - 2 | ![]() |
Allianz Riviera, Nice | |
21 h CEST ![]() |
Rooney ![]() |
(1 - 2) | ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 33 901[98] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Lors de ce match a priori déséquilibré, l'Angleterre se fait surprendre par le petit poucet islandais (1-2). Les Three Lions avaient pourtant ouvert le score dès la 4e minute par un pénalty de Wayne Rooney. Mais les Vikings égalisent presque immédiatement à la 6e minute et prennent même l'avantage à la 18e minute grâce à leur attaquant Kolbeinn Sigþórsson. Le score en reste là et l'Angleterre est éliminée tandis que l'Islande se qualifie pour les quarts de finale de sa première compétition internationale. Cette défaite est vue par la presse britannique comme « la plus humiliante de l'histoire » de la sélection anglaise[99]. L'Islande se voit alors confronté au pays organisateur au Stade de France, mais conserve ces espoirs en restant sur cette victoire inattendue.
Quarts de finaleModifier
Match 45 | Pologne ![]() |
1 - 1 (ap) | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | |
21 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(1 - 1, 1 - 1, 1 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 62 940[100] Arbitrage : ![]() | |
Rapport | |||||
Lewandowski ![]() Milik ![]() Glik ![]() Błaszczykowski ![]() |
Tirs au but 3 - 5 |
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Dans un match annoncé équilibré, la Pologne ouvre le score dès la 2e minute grâce à Robert Lewandowski. Puis, 30 minutes plus tard, le jeune Renato Sanches égalise. En deuxième mi-temps, les deux équipes ne parviennent pas à marquer malgré des occasions de chaque côté. Les prolongations ne donnent rien et elles doivent alors passer par les tirs au but. Les trois premières tentatives des deux équipes sont réussies, jusqu'au tir du Polonais Jakub Błaszczykowski qui est arrêté par Rui Patrício. Ensuite, c'est Ricardo Quaresma qui a la balle de qualification au bout du pied et celui-ci marque son tir en pleine lucarne. Le Portugal se qualifie pour les demi-finales avec un bilan d'un match gagné (en prolongation) et quatre nuls en cinq matchs, ce qui n'échappe à la critique de plusieurs journalistes, notamment français.
Match 46 | Pays de Galles ![]() |
3 - 1 | ![]() |
Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve-d'Ascq | |
21 h CEST ![]() |
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(1 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 45 936[101] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Annoncés comme favoris, les Diables rouges dominent les premières minutes du match. Cela se concrétise avec le but de Radja Nainggolan à la 13e minute, qui marque en pleine lucarne dans l'axe des 25 mètres. Cependant les Gallois n'abandonnent pas et enchaînent les occasions mais butent sur la défense belge. Jusqu'à la 31e minute où Ashley Williams égalise grâce à une reprise du ballon avec la tête. Durant la seconde mi-temps, les Belges dominent les dix premières minutes tandis que les Gallois ne font que défendre. Mais sur une occasion, Robson-Kanu porte le score à 2-1 et permet au pays de Galles de prendre l'avantage sur la Belgique. Par la suite, les Diables rouges passent à l'offensive mais ne parviennent pas à revenir à égalité grâce à une solide défense galloise qui tient le coup. C'est à la 86e minute, cette fois-ci encore, sur une rare occasion offensive galloise que Vokes emmène son équipe en demi-finale avec un but marqué de la tête sur un centre précis de Gunter. les Gallois se qualifient pour la première demi-finale de leur histoire dans un grand tournoi. La Belgique repart avec beaucoup de déception, au terme d'un match où le sélectionneur Marc Wilmots sera tenu responsable pour ses choix tactiques médiocres.
Match 47 | Allemagne ![]() |
1 - 1 (ap) | ![]() |
Matmut Atlantique, Bordeaux | |
21 h CEST ![]() |
Özil ![]() |
(0 - 0, 1 - 1, 1 - 1) | ![]() |
Spectateurs : 38 764[102] Arbitrage : ![]() | |
Rapport | |||||
Kroos ![]() Müller ![]() Özil ![]() Draxler ![]() Schweinsteiger ![]() Hummels ![]() Kimmich ![]() Boateng ![]() Hector ![]() |
Tirs au but 6 - 5 |
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Cette affiche des quarts de finale oppose deux des favoris de ce championnat d'Europe : d'un côté, l'Allemagne championne du monde en titre et, de l'autre, l'Italie du vétéran Gianluigi Buffon. L'équipe italienne est considérée comme la bête noire de l'Allemagne, car la Nationalmannschaft n'a jamais battu la Squadra Azzurra en 8 rencontres officielles[103]. Dans une rencontre de haut niveau, ce sont les champions du monde qui ouvrent le score après une longue domination, en deuxième période, grâce à Mesut Özil. Les Transalpins jouent en contre et arrivent à résister aux assauts allemands. Sur un penalty provoqué par Jérôme Boateng, le bianconero Leonardo Bonucci égalise pour les Italiens, qui arrachent ainsi la prolongation. Alors que les occasions allemandes et italiennes s'enchaînent, les deux équipes ne parviennent pas à se départager. Ils doivent en passer par les tirs au but. Une séance d'anthologie démarre : c'est le 9e tireur allemand, Jonas Hector, qui qualifie l'Allemagne pour la demi-finale. Sur neuf tireurs de chaque côté, trois Allemands et quatre Italiens ratent leur tentative ou butent sur les deux gardiens adverses. En continuant la compétition, l'Allemagne rallonge sa liste de records : ce sera sa sixième demi-finale consécutive dans un grand tournoi et, pour la première fois, la Mannschaft élimine l'Italie, sans toutefois la battre.
Match 48 | France ![]() |
5 - 2 | ![]() |
Stade de France, Saint-Denis | |
21 h CEST ![]() |
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(4 - 0) | ![]() ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 76 833[104] Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
Cette affiche des quarts de finale semble sur le papier la plus déséquilibrée, entre d'un côté la France, championne du monde, double championne d'Europe et double vainqueur de la Coupe des confédérations, et de l'autre l'Islande, participant à sa première compétition internationale mais auteure d'un parcours inattendu. De fait, la supériorité française ne fait aucun doute au cours de la première période et le pays hôte mène 4 buts à 0 à la mi-temps grâce aux buts de Giroud, Pogba, Payet et Griezmann. C'est la première fois de l’histoire de l’Euro qu’une équipe inscrit 4 buts lors d’une première mi-temps d’un match[105]. L'Islande parvient cependant à se reprendre en deuxième période en inscrivant deux buts, en encaissant cependant un de plus, par Olivier Giroud une nouvelle fois. La rencontre se termine sur le score de 5 buts à 2, un remake du match contre la Suisse au dernier mondial, et la France se qualifie pour les demi-finales de « son » Euro pour affronter sa bête noire, l'Allemagne.
Demi-finalesModifier
Match 49 | Portugal ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Parc Olympique lyonnais, Décines-Charpieu | |
21 h CEST ![]() |
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(0 - 0) | Spectateurs : 55 679[106] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Dans cette première demi-finale, on retrouve le Portugal qui n'a remporté aucun match de la compétition dans le temps réglementaire et le pays de Galles, surprise de cette Euro, qui a notamment éliminé la Belgique en quart de finale. La première mi-temps est pauvre en occasions. La seconde mi-temps est plus animée et le Portugal ouvre le score sur une tête de Cristiano Ronaldo puis double la mise trois minutes plus tard sur une frappe de Ronaldo déviée par Nani. Le Pays de Galles ne revient pas dans ce match et le Portugal l'emporte deux à zéro et se qualifie pour la finale.
Match 50 | Allemagne ![]() |
0 - 2 | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | |
21 h CEST ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() |
Spectateurs : 64 078[107] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Alors que les Bleus n'ont plus battu les Allemands en compétition officielle depuis le Mondial 1958, c'est la première fois que l'Allemagne et la France s'affrontent à l'Euro. La Mannschaft dispute sa sixième demi-finale d'affilée, en Coupe du monde et à l'Euro[108]. Dans une rencontre annoncée serrée entre les champions du monde allemands et le pays hôte français, l'entame de match est en faveur des Français qui sont disposés en 4-2-3-1, mais supérieurs techniquement les Allemands dominent la première mi-temps face à des Bleus regroupés en défense. Sur un corner français en fin de première mi-temps, Bastian Schweinsteiger touche le ballon de la main et l'arbitre siffle penalty, Antoine Griezmann le transforme et la France mène contre le cours du jeu[109]. En deuxième mi-temps, les Français plus libérés, continuent de défendre mais les Allemands n'ont plus la même emprise. Antoine Griezmann reprend de la semelle un centre de Paul Pogba dévié par le gardien Manuel Neuer qui voit la balle passer entre ses jambes. Les Bleus conservent leur avance jusqu'en fin de match avec notamment une parade décisive d'Hugo Lloris devant Joshua Kimmich dans les arrêts de jeu. La France se qualifie pour la finale de « son » Euro grâce au doublé de Griezmann, meilleur buteur de la compétition avec 6 buts.
FinaleModifier
Finale | Portugal ![]() |
1 - 0 ap | ![]() |
Stade de France, Saint-Denis | |
21 h CEST ![]() |
(![]() ![]() |
(0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) | Spectateurs : 75 868[110] Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
|
![]() |
|
Assistants :
|
Dominateurs en première partie de match[réf. nécessaire], les Français parviennent à se procurer de réelles occasions. La Seleção parvient cependant à résister au jeu de l'équipe de France malgré la blessure rapide de Cristiano Ronaldo. Alors que le match venait à peine de débuter, sur un contact appuyé de Dimitri Payet, le capitaine de la Seleção, Cristiano Ronaldo, s'effondre sur le terrain dès la 8e minute de jeu. Touché au genou, le joueur portugais fait son retour sur la pelouse du Stade de France, mais dix minutes plus tard (18e), il s'effondre en pleurs, faisant signe au banc lusitanien de le remplacer. Malgré une intervention du staff médical portugais, il quitte définitivement la finale de l'Euro 2016 (24e) sur civière et sous l'ovation du public. Aussitôt remplacé par Ricardo Quaresma, en pleine confiance après son but contre la Croatie en huitième de finale[réf. nécessaire], les Portugais parviennent à résister aux Français jusqu'à la pause.
Dès leur retour des vestiaires, les Français se montrent beaucoup moins dangereux, et les Portugais parviennent à maîtriser leur jeu grâce à une défense (Pepe, José Fonte) et un milieu de terrain solide sous notamment l'influence de William Carvalho en position de milieu défensif. Dans un Stade de France stressé par la tournure du jeu[réf. nécessaire], les gardiens Hugo Lloris et Rui Patrício réalisent plusieurs parades.
C'est donc en prolongation que les deux finalistes de cet Euro 2016 ont vu le score évoluer. Entré en fin de match, en remplacement de Renato Sanches, l'attaquant Eder a su peser sur la défense tricolore. A la 107e minute, il touche le ballon de la main, mais la faute est attribuée par erreur au défenseur Laurent Koscielny[111]. Le Portugal obtient pour l’occasion un coup franc très bien placé, que Raphaël Guerreiro place sur la barre du but français[112]. Deux minutes après, Laurent Koscielny, laisse s'échapper Eder [113]qui parvient à ouvrir le score d'une frappe puissante à ras de terre, plein axe (109e). Les Portugais parviennent alors à inverser la tendance et ainsi remporter leur premier match contre la France depuis 41 ans. En s'imposant dans cette finale de l'Euro 2016, la Seleção parvient ainsi à battre les Français jouant à domicile, un scénario similaire à la finale de l'Euro 2004, où les Portugais avaient perdu chez eux face à la Grèce.
La Seleção parvient ainsi à remporter son premier titre international et se qualifie ainsi pour la Coupe des confédérations de 2017 qui se tiendra en Russie.
Statistiques et récompensesModifier
Statistiques généralesModifier
- L'Espagne est l'équipe ayant le plus réussi de passes avec 91 % de réussite. Elle est suivie de la Suisse (91 %) et de l'Allemagne (90 %)[114].
- L'Allemagne est l'équipe qui possède le plus le ballon durant un match avec une moyenne de 63 % de possession. Elle est suivie de l'Espagne avec 61 %[115].
- Le Portugal et la France sont les équipes qui ont le plus tiré au but avec 121 tirs. Elles sont suivies de l'Allemagne (108 tirs)[116].
- Le gardien islandais Hannes Halldórsson a réalisé le plus grand nombre d'arrêts avec 27 arrêts. Il est suivi par le Belge Thibaut Courtois et le Portugais Rui Patrício avec chacun 20 arrêts[117].
- Le Français Antoine Griezmann est le meilleur buteur de la compétition avec six buts (dont un pénalty), suivi de l'Espagnol Álvaro Morata, du Gallois Gareth Bale, des Français Olivier Giroud et Dimitri Payet et des Portugais Cristiano Ronaldo et Nani (trois buts)[118].
- Le Belge Eden Hazard et le Gallois Aaron Ramsey sont les meilleurs passeurs de la compétition avec quatre passes décisives, ils sont suivis de Cristiano Ronaldo, auteur de trois passes décisives[118].
- L'Euro 2016 a mis fin a un certain nombre de séries, voire de "malédictions" existantes. En quart de finale, l’Allemagne a mis fin à une série de neuf défaites en grande compétition contre la Squadra Azzurra. Au tour suivant, la France bat la Mannschaft pour la première fois dans un tournoi majeur depuis 58 ans. Enfin, en finale, le Portugal bat la France pour la première fois en compétition officielle, après trois demi-finales perdues (1984, 2000 et 2006). La dernière victoire portugaise face aux Bleus remontait au 26 avril 1975 lors d'un amical[119] au stade olympique de Colombes, remporté sur le score de deux buts à zéro grâce aux réalisations de Nené et Marinho.
Cette édition est l'une des moins fertiles en nombre de buts depuis plusieurs années. Après la phase de poules (36 matchs), la moyenne atteignait 1,94 buts par match. Après les huitièmes, elle remontait à 2 buts par match (88 buts inscrits en 44 matchs). Après les quarts, et grâce notamment à la rencontre France-Islande (5-2) la plus prolifique de la compétition, cette moyenne s'élevait à 2,15 buts par match, toujours inférieure à celles de l'Euro 2012 et du Mondial 2014[120]. Après les demies, la moyenne est à 2,14 buts par match.
Résumé par équipeModifier
Le classement ainsi que les points sont donnés à titre indicatif.
Sont comptabilisés les buts pendant le temps réglementaire et les prolongations, mais pas ceux des tirs au but.
Les éliminations et qualifications après la séance de tirs au but sont comptabilisées comme des matches nuls.
Rang | Équipe | J. | V. tr | V. ap | Q. tab | N. | É. tab | D. ap | D. tr | Pts | BP | BC | Diff. | ![]() |
![]() |
Niveau atteint |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
7 | 1 | 2 | 1 | 3 | 13 | 9 | 5 | +4 | 13 | vainqueur | ||||
2 | ![]() |
7 | 5 | 1 | 1 | 16 | 13 | 5 | +8 | 13 | finale | |||||
3 | ![]() |
6 | 4 | 2 | 12 | 10 | 6 | +4 | 11 | demi-finale | ||||||
4 | ![]() |
6 | 3 | 1 | 1 | 1 | 11 | 7 | 3 | +4 | 11 | demi-finale | ||||
5 | ![]() |
5 | 3 | 1 | 1 | 10 | 6 | 2 | +4 | 18 | quarts de finale | |||||
6 | ![]() |
5 | 3 | 2 | 9 | 9 | 5 | +4 | 9 | quarts de finale | ||||||
7 | ![]() |
5 | 2 | 1 | 1 | 1 | 9 | 4 | 2 | +2 | 11 | quarts de finale | ||||
8 | ![]() |
5 | 2 | 2 | 1 | 8 | 8 | 9 | -1 | 12 | quarts de finale | |||||
9 | ![]() |
4 | 2 | 1 | 1 | 7 | 5 | 4 | +1 | 8 | huitièmes de finale | |||||
10 | ![]() |
4 | 2 | 2 | 6 | 5 | 4 | +1 | 4 | huitièmes de finale | ||||||
11 | ![]() |
4 | 1 | 2 | 1 | 6 | 3 | 2 | +1 | 6 | huitièmes de finale | |||||
12 | ![]() |
4 | 1 | 2 | 1 | 5 | 4 | 4 | 0 | 3 | huitièmes de finale | |||||
13 | ![]() |
4 | 1 | 2 | 1 | 5 | 6 | 8 | -2 | 12 | huitièmes de finale | |||||
14 | ![]() |
4 | 1 | 1 | 2 | 4 | 3 | 6 | -3 | 9 | huitièmes de finale | |||||
15 | ![]() |
4 | 1 | 1 | 2 | 4 | 3 | 6 | -3 | 1 | 8 | huitièmes de finale | ||||
16 | ![]() |
4 | 1 | 3 | 3 | 2 | 3 | -1 | 6 | huitièmes de finale | ||||||
17 | ![]() |
3 | 1 | 2 | 3 | 2 | 4 | -2 | 7 | phase de groupe 3e | ||||||
18 | ![]() |
3 | 1 | 2 | 3 | 1 | 3 | -2 | 1 | 8 | phase de groupe 3e | |||||
19 | ![]() |
3 | 1 | 2 | 1 | 2 | 4 | -2 | 10 | phase de groupe 4e | ||||||
20 | ![]() |
3 | 1 | 2 | 1 | 1 | 3 | -2 | 4 | Phase de groupe 4e | ||||||
21 | ![]() |