State Oil Company of Azerbaijan Republic

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State Oil Company of Azerbaijan Republic
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Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés
Fondateurs Aboulfaz Eltchibeï
Forme juridique Entreprise publique
Siège social Bakou
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan
Direction Rovchan Nadjaf (président)
Activité Groupe pétrolier
Produits Pétrole et gaz naturel
Filiales BOS Shelf, AZFE, Petkim, Star Refinery, Baku Shipyard LLC, Interfax Azerbaijan, Ateshgah Insurance, AzLAB, EKOL Engineering
Effectif 100 000 (2018)
Site web http://www.socar.az

Chiffre d'affaires 70 milliards de US$ (2022)
Résultat net 6,89 milliards de US$ (2022)

La State Oil Company of Azerbaijan Republic (SOCAR) est la compagnie nationale pétrolière et de gaz d'Azerbaïdjan. Ses activités comprennent la production de pétrole et de gaz naturel, la gestion de deux raffineries pétrolières et du réseau d'oléoducs et de gazoducs dans le pays. La SOCAR supervise les consortiums internationaux sur les projets pétroliers et gaziers en Azerbaïdjan. La SOCAR est un des premiers employeurs du pays avec plus de 60 000 employés et représente plus de 10 % du PNB azéri. C'est l'une des 20 plus grandes entreprises non cotées en bourse d'Asie[1]. SOCAR est l'une des grandes compagnies nationales du secteur pétrolier du monde.

Histoire modifier

Azneft, une entreprise qui a intégré l'industrie pétrolière azerbaïdjanaise, a été créée après la révolution bolchevique par la nationalisation de l'industrie pétrolière azerbaïdjanaise[2].

Il était subordonné à différentes organisations de l'ex-Union soviétique et de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan, en fonction des caractéristiques de ses organisations à des époques différentes, et ainsi de suite. En 1954-1959, le ministère de l'Industrie pétrolière de la RSS d'Azerbaïdjan et, en 1965-1970, le ministère de l'Industrie de la production pétrolière de la RSS d'Azerbaïdjan a été créé sur la base d'Azerneft. En , il a été renommé Azerneft[2].

La SOCAR a été créée en avec la fusion des deux compagnies nationales azéries, Azerneft et Azneftkimiya. Azerneft était l'héritière de la nationalisation de l'industrie pétrolière azérie (notamment issue des investissements de la Branobel des frères Nobel), lors de la révolution bolchevique.

En 1994, la SOCAR a signé avec les majors occidentales le "Contrat du siècle" ouvrant la voie à l'extraction du pétrole de la mer Caspienne par les majors occidentales.

Le , les actionnaires d'ACG-BP et de SOCAR ont signé un nouveau contrat d'une valeur de 6 milliards de dollars[3] dans le cadre du projet de plateforme Azeri Central East (ACE)[4]. La construction commencera en 2019 et se poursuivra jusqu'au milieu de 2022. Le projet devrait atteindre sa première production en 2023.

La construction de la plateforme créera jusqu’à 8000 emplois, prévoient BP et ses partenaires, le groupe public azerbaïdjanais SOCAR (25% du gisement) et les pétroliers Chevron(9,57%) et ExxonMobil (6,79 %)[3].

Activités modifier

SOCAR s'occupe de l'exploration, de la production, de la transformation et du transport de pétrole et de gaz, de condensats de gaz dans toute la République. Il réalise également des projets à grande échelle. Aujourd'hui, il y a 57 champs de pétrole en Azerbaïdjan. 18 d'eux sont dans la mer de Caspienne, les autres sont sur la terre. Généralement, le bassin de la mer Caspienne possède environ 30 milliards de tonnes d'huile et 18 à 20 trillions de mètres cubes de gaz. Il existe 3 à 5 milliards de tonnes d'huile et 5 trillions de mètres cubes de réserves de gaz dans le secteur azerbaïdjanais de la mer Caspienne[5].

En 2007, la SOCAR a produit 86 millions de barils de pétrole, principalement extraits du gisement d'Azeri-Chirag-Guneshli. Depuis 1994, la SOCAR a signé 25 accords de partages de productions avec des compagnies privées étrangères. Selon les statistiques, le gisement d'Azéri-Chirag-Guneshli a produit 54,9 millions de tonnes de pétrole en 2010.

La SOCAR détient 25 % de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) et du Bakou-Tbilissi-Erzeroum (BTE). Elle détient aussi des intérêts dans les oléoducs Bakou-Supsa et Bakou-Novorossiisk.

La société a annoncé en 2011 qu'elle allait acheter la filiale Esso Suisse au groupe ExxonMobil et reprendre l'activité de ses 172 stations service, de la division commerciale et d'une usine d'embouteillage de gaz à Wangen bei Olten[6].

Elle annonce en 2012 avoir signé un accord avec l'agence NRW.INVEST et le Cluster NanoMikro+Werkstoffe.NRW pour installer un centre de recherche et de production en nanotechnologies en Rhénanie-du-Nord-Westphalie[1].

Parrainage modifier

Depuis 2012, SOCAR s’efforce d’éviter les sanctions américaines visant l’Iran, son partenaire dans un projet de gaz naturel de 28 milliards de dollars dans la mer Caspienne[7]. SOCAR a financé une "conférence sur l'énergie" américano-azerbaïdjanaise à Bakou réunissant 10 membres du Congrès et 32 membres du personnel, qui s'est déroulée les 28 et . Il a utilisé deux organisations à but non lucratif basées à Houston[8], l'Assemblée des amis de l'Azerbaïdjan et le Conseil turquoise des Américains et des Eurasiens, tous deux dirigés par Kemal Oksuz.

En , l'Union des associations européennes de football (UEFA) a annoncé que SOCAR était l'un des sponsors officiels de la phase finale du Championnat d'Europe de football de l'UEFA 2016 et acquérait les droits liés aux Qualifications Européennes, qui se dérouleront de 2014 à 2017, et qui concernent les matches de qualification pour l'UEFA Euro 2016 et qui concernent les matches de qualification pour l'UEFA Euro 2016 et la Coupe du Monde FIFA 2018. SOCAR devient également sponsor officiel du Championnat d'Europe de football des moins de 17 ans de l'UEFA 2016, qui se déroulera en Azerbaïdjan[9].

En , SOCAR a signé un accord pour devenir partenaire officiel des Jeux européens de Bakou 2015. SOCAR est sponsor de l'Association des fédérations de football d'Azerbaïdjan et du club de football azerbaïdjanais FK Neftchi Bakou[9].

Les Projets modifier

SOCAR réalise des projets avec des entreprises étrangères afin de produire plus de pétrole et de gaz naturel. Jusqu'à présent, SOCAR a signé 26 accords avec plus de 30 entreprises de différents pays sur le développement des champs de pétrole et de gaz en Azerbaïdjan. Les projets comme Azéri Chirag Guneshli, Shah Deniz et Baku-Tbilisi-Ceyhan ont de l'importance dans la production de pétrole et de gaz. Le pétrole produit par le projet Azeri-Chirag-Guneshli est exporté vers les marchés mondiaux grâce à l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC). Cet oléoduc commence de la mer Caspienne vers la Méditerranée a une longueur de 1 770 km. Sa longueur totale est de 440 km en Azerbaïdjan, de 260 km en Géorgie et enfin de 1 076 kilomètres en Turquie. Le pétrole est transporté à 2 mètres par seconde. Le coût du projet est 4 milliards de dollars.

Bâtiment administratif de la compagnie modifier

Le siège de SOCAR est situé dans la tour SOCAR qui a 42 étages. La construction de la tour terminée à la fin de 2016. C'est le gratte-ciel le plus haut du Caucase avec une hauteur de 209m. Le bâtiment est conçu pour résister à un tremblement de terre de magnitude 9 sur l'échelle de Richter. Le bâtiment a été conçu par Heerim Architects & Planners Co. Ltd. de la République de Corée. Le coût total du bâtiment est de 235 millions de dollars. Les travaux de construction ont été achevés pendant 32 mois. Le nouveau bâtiment administratif comprend plusieurs salles de conférence, des chambres d'hôtes, des installations sociales, un parking souterrain et souterrain, des zones techniques et une salle de sport. De plus, il y a des bureaux de soutien de SOCAR à Bakou. Le premier bureau de SOCAR a été établi à Londres en 1994. Maintenant, la compagnie a des bureaux à Londres, Genève, Vienne, Bucares, Istanbul, Kiev, Tbilissi, Astana et Téhéran[10],[11],[12]. SOCAR est situé sur l'avenue Heydar Aliyev.

Gestion modifier

En , l'ancien président de la raffinerie de Bakou et membre du parlement azerbaïdjanais, Rovnag Abdoullayev, a été nommé président de la SOCAR. Il a remplacé Natig Aliyev, qui avait été nommé ministre de l'Industrie et de l'Énergie de l'Azerbaïdjan. Dix vice-présidents rapportent directement à Rovnag Abdoullayev en tant que responsable de différentes fonctions[13].

Dirigeants modifier

Le président actuel de SOCAR est Rovchan Nadjaf.

  • Khoshbakht Yusifzade- premier vice-président pour la géologie, la géophysique et le développement sur le terrain.
  • Suleyman Qasımaov- Vice-président des affaires économiques
  • David Məmmədov- Vice-président de la fabrication
  • Badal Badalov- Vice-président des affaires sociales
  • Tofiq Qahramanov- Vice-président pour le développement stratégique[14].

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. a et b Nanotechnologies - L'Azerbaïdjan envisage de créer un centre de nanotechnologies en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, BE Allemagne 557 >> 2/02/2012
  2. a et b (en) « SOCAR-ın tarixi · SOCAR », sur www.socar.az (consulté le )
  3. a et b « BP investit dans le pétrole en Azerbaïdjan », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
  4. « BP leads $6bn of fresh investment in Azeri oil project »
  5. « azerbaijan.az/portal/StatePowe… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  6. Esso Suisse sera repris par la société pétrolière azérie SOCAR
  7. (en) https://www.facebook.com/highamsj et https://www.facebook.com/hokietiger88, « 10 members of Congress took trip secretly funded by foreign government », sur Washington Post (consulté le )
  8. (en-US) « U.S. House Ethics panel probes Texas lawmakers' Azerbaijan trip », HoustonChronicle.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. a et b « SOCAR signs as Official Sponsor for UEFA national team competitions - UEFA.com », (consulté le )
  10. (en) « SOCAR worldwide », sur socar.az via Wikiwix (consulté le ).
  11. (en) « Azerbaijan », sur Financial Times (consulté le ).
  12. « romanianewswatch.com/2007/07/s… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  13. (en) « RƏHBƏRLİK · SOCAR », sur www.socar.az (consulté le )
  14. (en) « RƏHBƏRLİK », sur socar.az via Wikiwix (consulté le ).

Liens externes modifier

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