Utilisateur:Fagmt/Académie

Académie modifier

Entité juridique

Histoire de l'Université d'Aix
par le Dr Félix Chavernac (1841-1920) Éd. A. Makaire Aix 1889 monographie imprimée français 1 vol. 140 p. in-8 [BnF 1]

Citations : ref group "BnF" name "n1"

« Histoire de l'Université d'Aix » modifier

Antiquité modifier

Sumérienne modifier

À partir de son foyer sud-mésopotamien où vivait le peuple qui en est probablement le créateur, les Sumériens, le système d'écriture cunéiforme est adapté dans d'autres langues, à commencer par l'akkadien - Babylonien, Assyrien - parlé en Mésopotamie, puis des langues d'autres peuples du Proche-Orient ancien (élamite, hittite, hourrite entre autres), et il est le système dominant dans ces régions pendant tout le IIe millénaire av. J.-C. La graphie cunéiforme est parfois adaptée à des systèmes d'écriture obéissant à des principes différents de l'original : l'alphabet dans le Levant de la seconde moitié du IIe millénaire av. J.-C., et un syllabaire dans la Perse de la seconde moitié du Ier millénaire av. J.-C. L'écriture cunéiforme décline lentement par la suite, avant de se replier sur son foyer de Mésopotamie méridionale où elle disparaît aux débuts de l'ère chrétienne. [Wikipédia 1]
«Entre les deux fleuves» du grec «meso» au milieu et «potamos» fleuve modifier

« Au 4e millénaire, ils inventèrent la ville et l'écriture. Une équipe française vient de trouver des preuves de leur implantation dès 3900 ans avant notre ère, à 600 km au nord d'Uruk. » — Claire Fleury Publié le 24 avril 2016 à 08h40 — source

« Il suffit parfois d'un  nom et d'une date notés dans un vieux registre pour qu'une aventure commence. Régis Vallet, archéologue au CNRS spécialiste du Proche-Orient, cherchait dans la région un nouveau lieu de fouille à la place de celui sur lequel il travaillait au nord-est de la Syrie, avant le début de la guerre civile. »
« Qui sont les Urukiens ? Ce sont des Sumériens du IVe millénaire vivant à Uruk (voir Fig.1). La région de Sumer se situait à l'extrême sud de la Mésopotamie ("entre les deux fleuves" en grec, "meso" au milieu et "potamos"  fleuve) dans la plaine entre le Tigre et l'Euphrate, près du Golfe persique. Ils inventèrent rien moins que la ville et l'écriture. Uruk est la première ville de l'histoire de l'humanité. »

Assyrienne modifier

On prétend que le roi Bélus (quelque chose comme deux mille ans avant J.-C.) vit sous son règne plusieurs bons es- prits devenir célèbres par la connaissance de l'astronomie et des mathématiques; surtout les Chaldéens qui, au rapport de Diodore de Sicile, ont tenu le même rang que les prêtres en Egypte. Bélus les favorisa de tout son pouvoir et les affection- na tellement qu'il leur accorda tout ce qu'ils désiraient. Il fut donc le fondateur de la première université du monde. Pline ajoute qu'il fut l'inventeur de la science astrologique (1). BnF

Egyptienne modifier

Le peuple d'Egypte, demanda à Pharaon la permission d'ou- vrir des écoles publiques pour y enseigner les mathématiques et les sciences hiéroglyphiques (1). Le roi ne voulant pas rester en arrière des rois de Babylone se piqua de générosité et fonda la célèbre Académie d'Héliopolis, la première de l'Egypte. BnF
Après plusieurs siècles d'existence, cette Université fut trans- férée à Alexandrie par Plolémée Phiiadelphc, qui, par ses libé- ralités et ses faveurs, l'éleva jusqu'au comble de la perfection, à cause du grand nombre d'hommes éminents qu'il y rassem- bla. BnF

Hébraïque modifier

Moïse, l'auteur du Pentateuque, institua, au sortir de l'Egypte, le fameux collège des docteurs de la loi pour instruire la jeunesse et lui expliquer les difficultés de l'Ecriture. Mais après la conquête de la Palestine, les Juifs étant retombés dans l'esclavage, cette école ne fut plus fréquentée. Salomon, 3e roi des Juifs, le plus sage et le plus savant de tous les rois (2), fit bâtir pour la docte compagnie un superbe collège sur la montagne de Sion. Les sept colonnes, qui soutenaient ce temple, représentaient les sept synagogues où l'on enseignait autant de sciences dif- férentes. On y conviait les personnes à des banquets, à cause de cette louable coutume qu'avaient les anciens de conférer en leurs festins. Cet usage a subsisté longtemps dans les Univer- sités de France. Cette école célèbre, ayant pour chef un roi, qui prenait la peine d'y enseigner lui-même son peuple, attira une foule d'auditeurs des nations les plus éloignées. 

Phénicienne modifier

Les Phéniciens profitèrent les premiers de ces instructions, et comme ils étaient essentiellement navigateurs, ils portèrent dans toutes les parties du monde la connaissance des lettres. 

Grecque modifier

Les Grecs apprirent d'eux l'écriture. Thaïes, le plus ancien des sept sages de l'Antiquité, leur expliqua les questions les plus ardues de la philosophie dans l'Ecole Ionienne qu'il fon- da à Milet. Il reconnaissait la divinité et disait que tout est plein de Dieu. Il a été des premiers à fournir l'explication physique des éclipses.
Massilia modifier

Vers le commencement du VIe siècle, c’est-à-dire 599 avant notre ère, à l'époque où Tarquin l'ancien régnait à Rome, des navigateurs partis de Phocée, (actuellement Fokia à 42 kil. nord-ouest de Smyrne[1]) en Asie mineure, sous la conduite d'Euxène ou Protis et de Simos, selon Aristote, Plutarque et Justin (2) abordèrent au littoral de la tribu des Ségobriges, établis au milieu de la grande tribu Ligure des Sallyes. La fille du roi des Ségobriges, appelée Petta suivant Aristote, Gyptis suivant Justin, ayant choisi Euxène pour époux, ce grec, avec les Phocéens ses compagnons, fonda Massilia (Marseille) où longtemps sous le nom de Protiades se perpétuèrent les des- cendants de Protos, fils d'Euxène et de Petta. [BnF 1]

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.67 %.

fin de citations.
Marseille antique : 

Citations

Marseille est une colonie grecque fondée par des Phocéens vers 600 avant J-C sous le nom de Massalia. Dès le Ve siècle av. J.-C., elle devient, avec la phénicienne Carthage, l’un des principaux ports maritimes de la Méditerranée occidentale. Pendant toute la période hellénistique, elle est une alliée fidèle de Rome.
Devenue une cité romaine au début de notre ère, elle prend le nom de Massilia et conserve son rôle de creuset culturel et de port commercial sur les rives du sud de la Gaule, bien que, ayant préféré Pompée à César, elle ait perdu son indépendance et sa suprématie marchande, notamment au profit d’Arelate (Arles). Mais les Romains n’ont jamais entamé son prestige culturel : il était bien plus facile d’y apprendre le grec que d’entreprendre un long et coûteux voyage vers la Méditerranée orientale.
Romanisée durant l’Antiquité tardive, christianisée au Ve siècle, diminuée suite aux invasions gothiques, elle retrouve une relative prospérité au VIIe siècle et donne jour à une fondation chrétienne, l’abbaye Saint-Victor de Marseille, appelée à un rôle majeur dans tout le sud-est de la France jusqu’au XIIe siècle.

fin de citations

Provence # Chronologie sommaire :
en 181 av. J.-C. les Massaliotes phocéens de la ville de Marseille et leurs alliés helléno-celtes Cavares de la région de Cavaillon-Avignon-Orange appellent Rome au secours contre les pirates Ligures.
Socrate modifier
« Socrate (en grec ancien Σωκράτης / Sōkrátēs) est un philosophe grec du ve siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -399). Il est connu comme l’un des créateurs de la philosophie morale. Socrate n’a laissé aucun écrit, mais sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Ses disciples Platon et Xénophon ont notablement œuvré à maintenir l'image de leur maître, qui est mis en scène dans leurs œuvres respectives. »
Académie de Platon modifier
Académie de Platon école philosophique fondée dans Athènes par Platon vers 387 av. J.-C. jusqu'en 86 av. J.-C. L'Académie tire son nom du domaine dans lequel elle est située, fait de jardins et de portiques et qui se trouve près du tombeau du héros Académos. Platon et Aristote ont enseigné dans cette école. Tous les usages modernes du terme académie ont pour origine le nom de l'institution platonicienne. « Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre. » Wikipedia
« ACADÉMIE. Nom donné par les Athéniens à une promenade plantée de platanes et d’oliviers, qui avait été d’abord un gymnase, et dont l’emplacement avait été légué à la république par un contemporain de Thésée, nommé Académus. Elle était située sur les bords du Céphise, aux portes d’Athènes. Platon, qui possédait une maison de campagne dans les environs, y venait chaque jour expliquer sa doctrine à ses disciples. De là le nom d’Académie donné à son école et à sa doctrine, et dans la suite à toute société organisée de savants, de poëtes ou d’artistes. Les variations que subit la doctrine platonicienne ont fait distinguer l’ancienne académie, où Speusippe, Xénocrate et Polémon continuèrent l’enseignement de Platon, de la moyenne, dont Arcésilas fut le fondateur, et de la nouvelle, fondée par Carnéade. De nos jours un Athénien, propriétaire d’un emplacement qu’il prétendait être celui de l’Académie, l’a mis en loterie sous le nom pompeux d’Académie de Platon, et a fait vendre des billets dans toute l’Europe. » Larousse
Petite digression à propos de jeux athlétiques et scéniques modifier
« Les premiers Jeux olympiques sont réputés pour avoir pris place en 776 av. J.-C. sur l'initiative d'Iphitos, roi d'Élide. Cette année marque le début du calendrier olympique, selon lequel les années sont regroupées en olympiades, et l'an 1 du calendrier grec adopté en 260 av. J.-C.. »
« Les Ludi magni ou Romani sont les jeux de Rome antique les plus prestigieux du calendrier sportif romain. Institués par Tarquin l'Ancien, en 500 avant notre ère, les Romains développent ces jeux y introduisant même 16 jours de « jeux scéniques » (théâtre) du 4 au 19 septembre. Courses de chars, boxe, athlétisme, lutte étaient au programme sportif. »

Romaine modifier

Aquae Sextiae modifier
« Aix-en-Provence [ɛk.sɑ̃.pʀɔ.ˈvɑ̃s] Fondée en 122 av. J.-C. sous le nom d'Aquae Sextiae par la garnison romaine de Gaius Sextius Calvinus, Aix devient par la suite la capitale du comté de Provence. »
Siège de Marseille modifier
« Le siège de Massilia épisode de la Guerre civile de César contre Pompée et la majorité du Sénat qui eut lieu en 49 av. J.-C. dura du printemps au 25 octobre de 49 av. J.-C.. Il se conclut par la défaite des Marseillais contre les forces de César. »

« César, se sentant profondément outragé, amena sous Marseille trois légions ; il ordonna la construction de tours et abris pour l’assaut de la cité et de 12 navires de guerre à Arles. Trente jours après, quand ces navires furent terminés, armés et amenés à Marseille, il en donna le commandement à Decimus Junius Brutus et confia le siège de la cité au légat Gaius Trebonius »

— Jules César

« En 244 Plotin fonde à Rome son école de philosophie néoplatonicienne. » modifier
« En 244 Plotin fonde à Rome son école de philosophie néoplatonicienne. » — [Kronobase 1]
facultés sportives modifier
« À la suite de l'invasion romaine, les Jeux olympiques s'ouvrent aux non-Grecs. Le prestige des Jeux est tel que plusieurs empereurs y prennent part. Sur les conseils de l'évêque de Milan (Ambroise), l'empereur Théodose Ier interdit les Jeux en 393-394 en raison de leur caractère païen. Cette interdiction ne vise d'ailleurs pas spécifiquement les Jeux olympiques mais de façon générale les Jeux du cirque dont les premiers ne sont plus qu'un événement particulier. »
« Juvénal, intellectuel romain hostile au mouvement sportif, forge une expression qui devient un des clichés de la civilisation romaine : Panem et circenses : « Du pain et des jeux ». Nous sommes au début du IIe siècle apr. J.-C. et les chrétiens reprennent à leur compte cette expression afin de pointer du doigt la « passion » sportive, incompatible à leurs yeux avec la chrétienté. »

Haut Moyen Âge modifier

[Kronobase 1]

Les ordonnances de Charlemagne (742-814) et les prescriptions de l’Église demandent à chaque cathédrale d’ouvrir une école. modifier

« Durant le Haut Moyen Âge, les ordonnances de Charlemagne (742-814) et les prescriptions de l’Église demandent à chaque cathédrale d’ouvrir une école. » — École cathédrale de Paris

Vers 781 Charlemagne fonde l'école du palais à Aix-la-Chapelle. modifier

Le 23 mars 789 Charlemagne promulgue le capitulaire "Admonitio generalis" de christianisation et restauration des écoles. modifier

Moyen Âge modifier

Université médiévale (dites plus tard gothique) modifier

Université médiévale

«La naissance des universités médiévales s'inscrit dans la suite de la Renaissance du xiie siècle.»
«Désireux de marquer leur indépendance à l’égard des évêques qui à travers les écoles capitulaires dirigeaient et contrôlaient l’enseignement, les clercs dès le xiie siècle se sont groupés en corporations (universitates) afin de pouvoir se livrer librement à la recherche du savoir et à l’enseignement.»
«Les princes désireux de s’attacher le service de clercs érudits encouragèrent ce mouvement.»
«Avides d’indépendance à l'égard des autorités civiles et religieuses les créateurs des Universitates sollicitèrent et obtinrent du Saint-Siège des bulles qui leur garantissaient cette liberté, la « libertas academica ».»
«Articles connexes : Franchise universitaire, Grève de 1229 à l'université de Paris et Parens scientiarum.»

Quatre facultés arts, théologie, médecine et droit modifier

Histoire de l'éducation en France :

« Au xiie siècle se produit une véritable révolution scolaire. La Renaissance du XIIe siècle voit un progrès dans l'instruction, l'apparition des universités avec l'organisation unifiée de l'enseignement de tous les collège (Moyen Âge) des villes importantes et l'approfondissement de la connaissance des auteurs grecs (Aristote, et aussi Thalès, Euclide, Archimède, etc.). »
« Les universités étaient structurées en quatre facultés, dont l'enseignement commence par celui des collèges de la faculté des arts qui continuent d'enseigner le quadrivium et le trivium, et qui jouent le rôle de propédeutique, et se poursuit dans l'une des trois autres facultés : (théologie, médecine, droit), selon le secteur d'activité auquel se destine l'écolier. »
« Tant au Moyen Âge que pendant la Renaissance, l'enseignement se fait entièrement en latin. À partir de 1530, (fondation du Collège Royal, futur Collège de France) quelques professeurs (le grammairien Ramuz, le mathématicien Forcadel) donnèrent néanmoins leur enseignement en français. »
bémol : conférence mémoria A Giphard B Stiegler modifier
au XIIe siècle l'église réforme son programme d'étude (sacré) pour le rendre plus attractif : dialectique, sciences, intégration de la poésie mais pas de la philosophie

Ancienne université de Paris (1200-1793) modifier

Ancienne université de Paris (1200-1793)
* La Sorbonne (1253) - Richelieu† (1642)
* Collège des Quatre-Nations - testament de Mazarin† (1661), construction 1662, ouverture 1688

Guerre de Cent Ans (1337-1453) modifier

« La guerre de Cent Ans est un conflit, entrecoupé de trêves plus ou moins longues, opposant de 1337 à 1453 la dynastie des Plantagenêts à celle des Valois, et à travers elles le royaume d'Angleterre et celui de France. »

Unification de Marseille modifier

Unification de Marseille [Wikipédia 1]

En 1343 la reine Jeanne de Naples comtesse de Provence rachète les droits de justice et de seigneurie de la partie prévôtale de Marseille et réunifie la ville haute sous le seul pouvoir ecclésiastique modifier
« En 1343, la reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence, rachète les droits de justice et de seigneurie de la partie prévôtale de Marseille et réunifie la ville haute sous le seul pouvoir ecclésiastique(2). »
En 1348 par lettres royales Marseille est réunifiée en une seule entité politique l'universitas Massilie qui représente la ville toute entière administrée par un vicarus représentant le comte de Provence modifier
« Quelques années plus tard, le 3 janvier 1348, par lettres royales, Marseille est réunifiée en une seule entité politique, l’universitas Massilie (« université de Marseille »), qui représente la ville toute entière. Elle est à partir de ce moment administrée par un unique vicarus (« viguier »), officier représentant le comte de Provence(2). »


Universitas modifier

[BnF 1]

l'Université serait une corporation ou communauté de maîtres et d'écoliers de Paris au XIIe siècle modifier
« Le nom d'Université, UNIVERSITAS, qui, au Moyen-Age, ser- vait à désigner une corporation ou une communauté quelcon- que, fut au XIIe siècle spécialement consacré à la généralité des maîtres et écoliers de Paris, et à partir de ce moment cha- que centre enseignant s'appropria cette dénomination à cause de l'université des connaissances qu'on y démontrait. On disait universitas magistrorum et auditorum. » 
l'Université d'Aix aurait été établie au commencement du XVe siècle modifier
« Suivant certains chroniqueurs, l'Université d'Aix fut établie au commencement du XVe siècle. Deux versions ont été four- nies pour fixer à cette époque son extrait de naissance. »

Papes, antipapes d'Avignon et grand schisme d'occident modifier

Félix VAntipapes imaginairesBenoît XIV (antipape)Benoît XIV (antipape)Clément VIII (antipape)Clément VIII (antipape)Benoît XIII (antipape)Benoît XIII (antipape)Nicolas VEugène IVMartin VBenoît XIII (antipape)Clément VII (antipape)Jean XXIII (antipape)Jean XXIII (antipape)Alexandre V (antipape)Alexandre V (antipape)Grégoire XIIInnocent VIIInnocent VIIBoniface IXUrbain VIGrégoire XI

Université d'Aix modifier

Université d'Aix (1409-1793) — Wikidata modifier
Université d'Aix (1409-1793) (Q26857409) wikidata
« Le 9 décembre 1409, l'Université d'Aix-en-Provence, créée par Louis II d'Anjou, comte de Provence, reçoit sa bulle d'investiture du pape Alexandre V. » — Kronobase modifier

source

Détail de l'événement(ID:39283)

le 9 déc 1409 (=) calendrier: Julien France Chronologie France

L'Université d'Aix-en-Provence, crée par Louis II d'Anjou, comte de Provence, reçoit sa bulle d'investiture du pape Alexandre V.

Chronologies associées avec cet événement: Chronologie Provence Chronologie Aix-en-Provence Chronologie Louis II d'Anjou Chronologie Alexandre V Chronologie Université d'Aix-en-Provence Chronologie Universités Liens: Source:

Benoît XIII antipape d'Avignon de 1394 à 1423 modifier

Benoît XIII (antipape)

l'année 1394 modifier

l'année 1394 — Wikipédia

« le 6 juin, pour résoudre le Grand Schisme d'Occident, l’université de Paris préconise l’abdication des deux papes (via cessionis). »
« le 17 septembre, les juifs sont expulsés définitivement de France sur ordre de Charles VI. »
« le 28 septembre, début du pontificat du pape d'Avignon Benoît XIII (jusqu'en 1423).»
1398-1409 modifier
« En 1398, un Conseil national des évêques tenu à Paris vote une ordonnance retirant au pape les bénéfices et les taxes ecclésiastiques au profit du roi de France. Autrement dit, l'Église de France se gouvernera elle-même et c'est le roi qui légiférera en matière religieuse. Seule l'autorité spirituelle est reconnue au pape d'Avignon. La France est bientôt imitée par la Sicile, la Castille et la Navarre. » 

Benoît XIII s'enfuit d'Avignon.

Après la soustraction d'obédience du 28 juillet 1398, le pontife avignonnais s'enferma alors dans son palais où vint l'assiéger Geoffroy le Meingre, dit Boucicaut, en septembre 4.

.../...

Finalement, en dépit de la surveillance dont il était l'objet, le pontife réussit à quitter le palais et sa ville de résidence le 11 mars 1403, après un éprouvant siège de cinq ans 10. Il parvient à se réfugier au château de Châteaurenard, chez le comte de Provence Louis II d'Anjou, qui s'opposait depuis le début à la soustraction d'obédience 11.

.../...

La soustraction d'obédience s'avère vouée à l'échec. Plusieurs évêques commencent à se plaindre, surtout lorsque le gouvernement français commence à taxer les revenus des paroisses 11. Le camp orléaniste a pris, dès 1401, parti contre la soustraction d'obédience. Le 29 avril 1403, la Castille restitue son obédience au pape. La France suit le 28 mai. On en revient aux tractations diplomatiques qui ne donneront aucun résultat, les pontifes de Rome et d'Avignon campant toujours sur leurs positions. Pour remercier Louis d'Orléans de son soutien, le pape lui offre 50 000 francs (aux dépens de la fiscalité imposée aux clercs), ce qui a pour effet de dresser l'Université contre lui et de la faire basculer un peu plus en faveur du Parti bourguignon 13.

En 1407, l'Université de Paris, avec l'appui du duc de Bourgogne et du Parlement de Paris, décide par elle-même une nouvelle soustraction d'obédience qui ne donnera pas plus de résultat que la première fois.

Le Concile de Pise de 1409

fin de citation

Alexandre V modifier

Alexandre V (antipape)

«Créé cardinal par le pape de Rome Innocent VII le 12 juin 1405, le même jour que les futurs papes Grégoire XII et Martin V, il consacre toute son énergie à la réunification de l’Église, divisée entre deux papes rivaux. Il est l’un des promoteurs du concile de Pise, ce qui provoque le mécontentement de Grégoire XII qui le prive alors de son archevêché et de sa dignité de cardinal.

Le concile de Pise, ouvert le 25 mars 1409, dépose le pape de Rome Grégoire XII et celui d’Avignon Benoît XIII, mais ceux-ci refusent de s’effacer. Les cardinaux présents choisissent Pierre de Candie pour occuper le trône pontifical qu’ils tiennent pour vacant. Il est élu pape sous le nom d’Alexandre V le 26 juin 1409 et couronné le 7 juillet 1409. Son élection ne réussissant qu’à créer un troisième pape rival !

Pendant les dix mois de son règne, il promet plus qu’il ne réalise un certain nombre de réformes : il abandonne les droits de dépouille et de procuration et rétablit le système de l’élection canonique pour les cathédrales et les principaux monastères. Il distribue avec prodigalité les faveurs papales dont profitent avant tout les ordres mendiants. Pour contrer Grégoire XII et pour étendre son influence avec l’assistance de la France, il excommunie Ladislas Ier, roi de Naples, et nomme à sa place Louis II d’Anjou, prétendant à ce royaume soutenu jusqu’alors par le pape d’Avignon. Il lève des troupes qui s’emparent de Rome en janvier 1410, mais il préfère s’installer à Bologne.»

Bas Moyen Âge modifier

« en 1481 le comté de Provence devient province française » modifier

Provence # Bas Moyen Âge :

« Le 10 décembre 1481, le comte Charles III dicte un testament qui institue le roi de France, Louis XI, comme légataire universel15. Charles III meurt le lendemain, 11 décembre15. Le 19 décembre, Louis XI charge Palamède de Forbin de prendre possession de la Provence15. Le 29 décembre, les états se réunissent sous la présidence de Pierre de La Jaille afin de prendre connaissance du testament de Charles III15. Forbin convoque les états pour le 15 janvier 148215. Les actes rédigés et adoptés de janvier 1482 à avril 1487 entérinent l'union de la Provence et de la France « comme un principal à un autre principal (...) sans que à la couronne [de France] comté et pays de Provence ne soient subalternez16 ». En août 1486, les états demandent à Charles VIII de proclamer « définitive et éternelle » l'union de la Provence à la France15. Le roi de France leur donne satisfaction par des lettres patentes d'octobre 148615, communiquées aux états le 9 avril 148715. Juridiquement, il ne s'agit que d'une union personnelle des couronnes, le roi de France n'agit en Provence qu'en tant que comte de Provence, et il en sera ainsi jusqu'à la Révolution française. « Qu'il plaise à votre majesté de s'intituler [...] comte de Provence, [...] de façon que nous ne soyons nullement tenus d'obéir à aucune lettre dépourvue de ce titre17. » »

Parlement d'Aix et facultés de droit, des arts et de médecine modifier

« La création au xvie siècle du Parlement d'Aix a pour effet d'augmenter le nombre d'étudiants en droit. En 1543, la Ville d'Aix transforme son école municipale en collège. Celui-ci fait alors office de faculté des arts. En 1557, la faculté d'art médical est établie : l'université d'Aix comporte alors toutes les facultés. Cependant, la faculté de droit reste la plus importante et, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, l'université reste dirigée par des juristes. »

Renaissance modifier

« On parle de Renaissance artistique au sens où les œuvres de cette époque ne s'inspirent plus du Moyen Âge mais de l'art gréco-romain » modifier

« La Renaissance est une période de l'époque moderne associée à la redécouverte de la littérature, de la philosophie et des sciences de l'Antiquité, qui a pour point de départ la Renaissance italienne. En effet, la Renaissance naquit à Florence grâce aux artistes qui pouvaient y exprimer librement leur art : une Pré-Renaissance se produisit dans plusieurs villes d'Italie dès les XIIIe et XIVe siècles (Duecento et Trecento), se propagea au xve siècle dans la plus grande partie de l'Italie, en Espagne, dans certaines enclaves d'Europe du Nord et d'Allemagne, sous la forme de ce que l'on appelle la Première Renaissance (Quattrocento), puis gagna l'ensemble de l'Europe au XVIe siècle (Cinquecento). On parle de Renaissance artistique au sens où les œuvres de cette époque ne s'inspirent plus du Moyen Âge mais de l'art gréco-romain. La Renaissance s'accompagna d'un ensemble de réformes religieuses. »

Fondation de l'Académie royale des sciences en 1666 par Louis XIV modifier

« Fondation de l’Académie des sciences il y a 350 ans, par Louis XIV. Plusieurs fois réorganisée, cette institution continue d’incarner la science française dans toute sa diversité. L’Académie des sciences a été fondée en 1666, à la fois pour des raisons scientifiques et politiques. Son existence est officialisée en 1699 ... » - E. Universalis, le 22 décembre 2016

mais pas révolutionnaire modifier

En 1793 la Convention suppriment les universités modifier

« En 1793, l'université d'Aix est supprimée par la Convention, en même temps que les autres universités de France. »

Impériale modifier

Université de France (1806-)
Dès lors qu'il existe une université dans chaque académie, le terme d'« Université de France » comme un ensemble unifié n'a plus guère de sens. L'expression subsiste néanmoins, notamment dans le décret no 48-1108 du 10 juillet 1948 portant classement hiérarchique des personnels civils et militaires de l'État, où il existait une rubrique « Université de France ».
Académie d'Aix-Marseille (1808-) Circonscription éducative

« Par l’ordonnance du 17 février 1815, cette organisation fut profondément modifiée. « Il nous a paru, dit Louis XVIII dans le préambule de cette ordonnance, que le régime d’une autorité unique et absolue était incompatible avec nos intentions paternelles et avec l’esprit libéral de notre gouvernement ; que cette autorité, essentiellement occupée de la direction de l’ensemble, était en quelque sorte condamnée a, ignorer ou à négliger ces détails et cette surveillance journalière qui ne peuvent être confiés qu’à des autorités locales mieux informées des besoins et plus directement intéressées à la prospérité des établissements placés sous leurs yeux. » Ne retrouve-t-on pas dans ces paroles le même machiavélisme que dans le préambule de la loi qui, en 1818, supprimait l’Institut, œuvre de la Convention, pour le remplacer par les vieilles Académies royales ? » Larousse

création d'un ministère des Affaires ecclésiastiques et de l'Instruction publique ... à partir de 1828.
* Université d'Aix-Marseille (1896-1973) (Q21592577) wikidata - ancienne université fondée en 1896, remplacée en 1973 par trois universités, Aix-Marseille I (Q1687719), Aix-Marseille II (Q180438) et Aix-Marseille III (Q1204304) - Université d'Aix-Marseille (1896-1973)
* Université d'Aix (-1969) (Q27702133) wikidata

Contemporaine modifier

" Aux professeurs des Universités, les cours de science pure; aux ingénieurs ou techniciens, les cours de sciences appliquées. C'est en s'inspirant de ces idées qu'a été créée à côté de la Faculté des sciences de Marseille, l'Ecole d'ingénieurs de Marseille, et c'est l'exemple de cette Ecole que la présente note veut essayer de donner avec quelques détails.. " Troisième congrès international d'enseignement supérieur, tenu à Paris du 30 juillet au 4 août 1900 source

Neutralité scolaire modifier

Université modifier

* Université de Provence Aix-Marseille I (1970-2012)
* Université de la Méditerranée Aix-Marseille II (1969-2012)
* Université Aix-Marseille III (1973-2012) Université Paul-Cézanne
* Université d'Aix-Marseille (2012-)
* Institut méditerranéen de technologie (1989-)

École d'ingénieurs de Marseille modifier

« L'Ecole d'ingénieurs de Marseille est un. établissement d'ensei- gnement supérieur libre. Elle est établie conformément aux pres- criptions de la loi du 12 juillet 1875. Elle a été fondée le 12 septembre 1891.  » — source
* École d'ingénieurs de Marseille (1891-1975) sur le modèle Centrale
* ESIM (1972-) intégré à Centrale

Autres structures modifier

* ESIL (1993-2012) intégré à Polytech (universitaire)
* Maison méditerranéenne des sciences de l'homme UM (1996) CR (2008) DU (2012) Histoire

Palettes modifier

Liste chronologique des universités européennes existant sans interruption

Références modifier

Liste de test des références modifier

  • Histoire de l'Université d'Aix par le Dr Félix Chavernac (1841-1920) Éd. A. Makaire Aix 1889 monographie imprimée français 1 vol. 140 p. in-8 [BnF 1]
  • Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.67 %. [BnF 2]

Groupes et noms des références modifier

  1. a b c et d Histoire de l'Université d'Aix par le Dr Félix Chavernac (1841-1920) Éd. A. Makaire Aix 1889 monographie imprimée français 1 vol. 140 p. in-8 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5499789d/f4.image
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5499789d
  2. Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.67 %.
  1. a b et c Citation article wikipédia
  1. Foça, Izmir, Turquie (Bing Map)