Université de la Nouvelle-Calédonie
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108 |
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L’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) est née en 1987 en tant que composante de l'université française du Pacifique dont le siège administratif était à Tahiti (Polynésie française). En 1999, les deux centres sont devenus deux universités autonomes et l'antenne calédonienne est devenue l'université de la Nouvelle-Calédonie (UNC).
StatutModifier
L’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) a été créée par le décret no 99-445 du [1]. Elle constitue un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP), régi par la loi du 26 janvier 1984, dite « loi Savary », à l’instar de l’ensemble des universités françaises, et plus particulièrement par les articles 71, 72 et 73 créés par l'article 14 de la loi no 96-609 du portant dispositions diverses relatives à l'outre-mer[2]. Des aménagements ont été apportés par l’ordonnance no 98-582 du ratifiée par la loi du , notamment l'article 1er de l'ordonnance repris par l'article 3 de la loi de 1999 qui modifie l'article 72 de la loi Savary au sujet de la représentation des collectivités au sein du conseil d'administration[3] et y insère l'article 74 qui prévoit l'organisation d'une conférence trimestrielle de la recherche entre les deux territoires de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française. L’université est placée sous la tutelle du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, tout du moins jusqu'à l'application de la loi Pécresse. Elle a obtenu les responsabilités et compétences élargies (RCE) prévues par cette réforme le .
GouvernanceModifier
L'université de la Nouvelle-Calédonie est présidée depuis le par Gaël Lagadec, maître de conférences en économie et ancien vice-président du conseil d'administration de l'université de 2011 à 2013. Il est secondé par trois vice-présidents : les deux premiers sont des enseignants dont l'un du conseil d'administration (Étienne Cornut, maître de conférences en droit privé) et le second du conseil scientifique chargé de la recherche (Bernard Rigo, professeurs des universités en anthropologie sociale et culturelle, littératures et cultures océaniennes, philosophie et épistémologie des sciences sociales), et enfin une vice-présidente étudiante (Mathilde Bregeon, étudiante en droit).
Le président de l'université est de fait également celui du conseil d'administration et du conseil scientifique.
Le conseil d'administration est composé de 24 membres (hors président), dont sept personnalités extérieures (trois représentants de la Nouvelle-Calédonie, un de l'Assemblée territoriale de Wallis et Futuna, un de l'université d'Auckland, le chef du service de la formation et de l'optimisation des ressources humaines de la Société Le Nickel ou son représentant, le directeur du pôle formation de la CCI), six représentants des professeurs des universités, six des autres enseignants et chercheurs, deux des BIATSS, trois des « usagers » (étudiants) et quatre membres de droit (le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, le vice-recteur de Nouvelle-Calédonie, la directrice générale des services et l'agent comptable de l'université). Les quatre directeurs de département sont invités au conseil d'administration sans en être membres.
Le conseil scientifique est composé de 20 membres (au-delà du président), dont 4 personnalités extérieures (le représentant de la Nouvelle-Calédonie, les directeurs de deux organismes de recherches locaux, le représentant de l'une des universités partenaires de l'UNC), cinq représentants des professeurs des universités et assimilés, 2 représentants du personnel habilités à diriger des recherches, 4 du personnel pourvus d'un doctorat, 1 des autres personnels enseignants et chercheurs, 1 représentants des ingénieurs et techniciens, 1 des autres personnels BIATSS et 2 des étudiants du 3e cycle universitaire. En sont également membres de droit la directrice générale des services et l'agent comptable de l'université.
Les présidents successifs de l'université ont été :
- - : Paul De Deckker (professeur des universités en anthropologie culturelle)
- - : Alain Fages (maître de conférences en mécanique)
- - : Michel Barat (par intérim, en tant que vice-recteur de l'académie de la Nouvelle-Calédonie)
- - : Jean-Marc Boyer (maître de conférences puis professeur des universités en physique)
- - : Gaël Lagadec (maître de conférences HDR en économie)
StructureModifier
L'université de la Nouvelle-Calédonie n'est pas subdivisée en UFR mais directement en trois départements et un service, une école interne (ÉSPÉ) depuis 2009, une école doctorale commune avec l'université de la Polynésie française, six équipes de recherche, une délégation du Centre national d'enseignement à distance (CNED) depuis 2010 et, depuis 2014, un institut universitaire de technologie (IUT). Plusieurs certifications reconnues nationalement ou internationalement sont également proposées de manière transversale par l'université : le certificat Voltaire en orthographe, l’International English Language Testing System (IELTS), le certificat de compétences en langues de l'enseignement supérieur (CLES), le Certificat informatique et internet (C2i) et le test de connaissance du français (TCS).
Départements et serviceModifier
Droit, économie et gestionModifier
Dirigé par Nancy Tagliarino-Vignal, maître de conférences habilitée à diriger des recherches (HDR) en droit privé (droit des affaires) en délégation de l'université d'Aix-Marseille, il a son secrétariat pédagogique sur le site de Nouville - Atelier.
Ce département propose deux formations principales de premier cycle, sous la forme depuis 2011 de deux mentions d'une licence commune de « droit, économie et gestion », divisées en trois années d'études et six semestres :
Sont également proposés au niveau Bac+4 une formation en vue d'obtenir des certificats universitaires mention Droit et management dans les structures calédoniennes dans huit spécialités :
- contexte économique politique et juridique calédonien,
- ressources humaines en Nouvelle-Calédonie,
- droit des collectivités locales et territoriales (I),
- entreprises calédoniennes (I),
- régulation économique et passation des marchés en Nouvelle-Calédonie,
- droit des collectivités locales et territoriales (II),
- entreprises calédoniennes (II),
- développement économique et social solidaire.
Un master en droit spécialité « Droit et Management dans l'environnement calédonien » a également été ouvert à la rentrée 2015.
Lettres, langues et sciences humainesModifier
Il est dirigé par Eleonore Lainé-Forrest, maître de conférences en études anglophones (littérature et civilisation américaines). Il avait jusqu'à l'année universitaire 2011 son secrétariat pédagogique ainsi que l'essentiel de ses enseignements et bureaux sur le site de Magenta, avant de déménager dans les bâtiments inaugurés à la rentrée 2012 à Nouville (pôle LLSH).
Ce département propose traditionnellement quatre formations de premier cycles, organisés depuis 2015 en quatre mentions, dont une à trois spécialités, de licences :
- en géographie et aménagement (première année commune avec la licence d'histoire),
- en histoire (première année commune avec la licence de géographie et aménagement),
- en langues, littératures et civilisations étrangères et régionales, avec trois spécialités :
- en lettres.
À cela s'ajoutent un master Arts, Lettres et Langues : Arts, Lettres et Civilisations, en privilégiant les réalités propres à la région Pacifique.
Sciences et TechniquesModifier
Il est dirigé par Michaël Meyer, maître de conférences en physique, et a son secrétariat ainsi que l'essentiel de ses enseignements et bureaux dans le pôle sciences et techniques du site de Nouville (autrefois appelé Nouville - Banian).
Ce département propose quatre licences :
- en mathématiques, avec un parcours mathématiques et un parcours mathématiques et physique,
- en physique et chimie : des options interdisciplinaires sont mises en place à partir du second semestre,
- en sciences de la vie et de la Terre : le premier semestre de la première année est en grande partie commun avec celui de la première année commune des études de santé, puis trois parcours sont proposés en sciences de la vie et de la Terre (SVT) à proprement parler, en sciences de la vie et chimie (SVC) et en sciences de l'environnement (SE),
- en sciences pour l’ingénieur avec un parcours en informatique et un parcours en métallurgie, énergie et génie des procédés.
Aux licences s'ajoutent l'ouverture depuis 2003 de la première année du premier cycle d'études médicales (PCEM 1), devenue en 2011 la première année commune aux études de santé (PACES), en trois semestres dont le premier est en grande partie commun aux semestres 1 (1er de première année) et 3 (1er de seconde année) de la licence SVTE. Cette première année est sanctionnée par quatre concours, en fonction des spécialités, déterminant la possibilité de continuer ensuite soit des études médicales à la faculté de l'université Pierre-et-Marie-Curie et donc auprès du CHU de la Pitié-Salpêtrière avec lequel l'université de la Nouvelle-Calédonie collabore pour les enseignements du PACES, soit des études pharmaceutiques de la faculté de l'université Paris-Descartes (Paris-V) à Châtenay-Malabry, soit des études d'odontologie à l'UFR de chirurgie-dentaire de Paris-V également à Montrouge, soit à l'école de sages-femmes de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, soit enfin (dans le cadre d'une place ouverte par une convention particulière dans le cadre du concours de médecine) à l'École nationale de kinésithérapie et de rééducation (ENKRE) à l'hôpital national de Saint-Maurice.
Le département propose également un Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) en géosciences appliquées aux mines, à l'eau et à l'environnement,
Un master en sciences de l'environnement est ouvert depuis la rentrée 2015. Il s'obtient au bout de deux ans, avec des enseignements interdisciplinaires (centrés sur la biologie mais aussi l'informatique et la télédétection) et pour finir un projet tutoré couplé à un stage en entreprise ou en laboratoire. Ce master est mis en place dans le cadre d'une coopération entre l'université, l’université d'Hawaï - Hilo et l'université du Pacifique Sud aux Fidji, et ses enseignements sont bilingues (anglais et français).
Formation continue et délégation du CNEDModifier
Le service de la formation continue a pour directeur Guy Agniel, professeur des universités de droit public. Il est également responsable de la délégation du Centre national d'enseignement à distance (CNED) en Nouvelle-Calédonie, créée au sein de l'UNC depuis 2010. Le pôle formation continue est installé depuis la rentrée 2012 dans les nouveaux bâtiments du site de Nouville, à côté du pôle LLSH.
Elle propose les préparations aux diplômes suivants :
- Capacité en droit ;
- Diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU), A (non scientifique) ou B (scientifique) ;
- Diplôme universitaire (DU) en développement des territoires ;
- DU de formateur-animateur ;
- DU en géologie appliquée ;
- DU en histoire des arts en Océanie ;
- DU en langues, cultures océaniennes et apprentissage.
ESPEModifier
L'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) a pris officiellement le le nom d'école supérieure du professorat et de l'éducation (ÉSPÉ) de Nouvelle-Calédonie, soit un an et demi après le changement de nom opéré par les IUFM dans les régions métropolitaines et ultramarines. Il s'agissait de l'ancienne antenne de Nouméa de l'IUFM du Pacifique, installé depuis 2005 dans un nouveau site proche du campus de Nouville - Banian et devenu une école interne de l'université en 2009. Il a pour directrice Yannick Lerrant, maître de conférences en physiologie animale.
Elle propose, depuis la réforme des concours de l'enseignement du second degré entrée en vigueur en 2010, un master « métiers de l'enseignement » devenu en 2013 master « métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation » (MEEF), pour la formation au Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) et au Certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive (CAPEPS), comportant des parcours spécifiques pour préparer le concours bivalent du Certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel (CAPLP) en Lettres-Histoire et en Mathématiques-Sciences. Ce master comporte huit spécialités :
- Lettres modernes (CAPES)
- Mathématiques (CAPES)
- Histoire-géographie (CAPES)
- Anglais (CAPES)
- Sciences de la vie et de la Terre (SVT, CAPES)
- Sciences physiques et chimie (CAPES)
- Éducation physique et sportive (EPS, CAPEPS)
- Économie - Gestion (CAPLP), même si cette spécialité peut ne pas être offerte chaque année.
Une deuxième mention de MEEF a été créée à la rentrée 2015, celle en pratiques et ingénierie de la formation.
L'ESPE propose également une licence aux métiers de l'enseignement du premier degré et prépare au concours de recrutement de professeur des écoles (CRPE).
IUTModifier
L'IUT a été ouvert à la rentrée 2015, après avoir été fondé à la fin de l'année 2014, notamment pour faire face à l'important taux d'échec en première année de licence connu jusque-là par l'université. En effet, celui-ci a été diagnostiqué par les instances dirigeantes comme étant essentiellement lié à la tentative d'entrer dans le cursus LMD de bacheliers issus des filières technologiques ou professionnelles, dont la proportion est relativement importante en Nouvelle-Calédonie (supérieure à la moyenne nationale), alors que leur formation reçue dans le secondaire n'est pas prévue pour qu'ils s'engagent dans ce type de cycle d'études longues[4].
Il a pour administratrice provisoire depuis sa création en Catherine Ris, professeure des universités en sciences économiques (économie du travail), qui était auparavant chargée de mission auprès du président de l'université pour la création de l'IUT. Il est installé dans l'ancienne caserne des surveillants mariés du bagne, derrière le Pôle droit, économie et gestion (Nouville-Ateliers) et à côté de l'Établissement territorial de formation professionnelle des adultes (ETFPA, qui a mis à disposition ce bâtiment, qui abritait jusque-là des bureaux de cette école, pour accueillir l'IUT) au nord. Ce siège a été inauguré le [5].
Il offre des formations à deux diplômes universitaires de technologie (DUT) :
- en gestion des entreprises et des administrations (DUT GEA) depuis son ouverture à la rentrée 2015,
- en métiers du multimédia et de l'Internet (DUT MMI) ouvert à la rentrée 2016.
Il a également récupéré la gestion de deux licences professionnelles en Management des organisations spécialité Métiers de la comptabilité, jusque-là offertes à partir de par le département droit, économie, gestion, qui se font sous contrat d’apprentissage. Elles s'adressent à des étudiants titulaires d'un diplôme de BAC+2 soit issus de la licence économie - gestion, soit d'un BTS ou d'un DUT, soit ayant suivi les deux premières années de l'École générale de Commerce (EGC) soit ayant validé leur expérience après avoir étudié à l'étranger ou dans une filière de la formation continue :
École doctoraleModifier
L'université comporte une unique école doctorale, créée conjointement avec l'université de la Polynésie française. Elle est orientée sur le thème des Milieux insulaires ultra-marins. Elle est dirigée par Yves Letourneur, professeur des universités de biologie marine (écologie marine, biologie animale, physiologie animale), et a ses locaux dans le bâtiment S du pôle Sciences et techniques (anciennement Nouville - Banian).
Équipes de rechercheModifier
L'université compte six équipes ou laboratoires de recherche dans diverses disciplines, dont une commune à l'ensemble des enseignants-chercheurs de droit, économie et gestion, une autre également pour ceux de lettres, langues et sciences humaines, un pour les sciences de l'éducation, du sport et de la formation et trois pour les sciences et techniques. Cinq d'entre eux ont le statut d'équipes d'accueil reconnus par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Les cinq équipes d'accueil sont ainsi :
- le Centre des nouvelles études pour le Pacifique (CNEP, EA 4242), dirigé par Bernard Rigo, professeur des universités en langues et cultures océaniennes (langues, littératures et cultures polynésiennes, philosophie, anthropologie sociale et culturelle, épistémologie des sciences humaines) est implanté dans le Pôle Lettres, Langues et Sciences humaines du campus de Nouville. Il est issu de la fusion en 2008 de l'Institut des mondes océanien et australasien (IMOA, EA 3328, sciences humaines et sociales) et Transcultures (EA 3327, lettres, langues, cultures locales, océaniennes, francophones ou anglo-saxonnes). Regroupant l'ensemble de la recherche en lettres, langues et sciences humaines de l'université dans un cadre pluridisciplinaire, ses trois axes sont : les activités minières et le développement durable (représentations, histoire et géopolitique de la mine, ruralité et urbanité, gouvernance des ressources et activités minières, politiques publiques ainsi que toutes les problématiques liées au développement durable) ; les langues océaniennes et le français comme langues d'enseignement et de culture (le français comme langue de scolarisation et de culture, les langues autochtones comme langues d'enseignement, de culture et d'interculturalité) ; tensions et recompositions sociétales des pays insulaires du Pacifique (études des faits religieux, études de genre, géographie humaine, savoirs traditionnels, etc.). Il compte, en 2016, trois professeurs des universités (Jean-Marie Fotsing en géographie spécialisé en géomatique et télédétection ainsi que des paysages ruraux du Cameroun, Dominique Jouve en lettres spécialisée en littérature, littérature d'enfance et de jeunesse et poésie de Nouvelle-Calédonie, et Bernard Rigo), une maître de conférences HDR (Véronique Fillol en sciences du langage spécialisée en sociolinguistique, sociodidactique, didactique du français et en éducation en milieu plurilingue), quatorze maîtres de conférences (dont deux en lettres, deux en histoire dont un en histoire médiévale et histoire des religions et une en histoire contemporaine, histoire militaire et muséologie, un en archéologie, deux en études anglophones, deux en linguistique, une en économie, trois en géographie et un en langues et cultures océaniennes et ethnomusicologie), une Attaché temporaire d'enseignement et de recherche (ATER) en linguistique et deux docteurs ou enseignants-chercheurs en anthropologie (une en anthropologie linguistique et un en anthropologie de l'éducation). Seize docteurs extérieurs à l'université sont également rattachés à cette équipe d'accueil (quatre en géographie, trois en anthropologie, trois en lettres, deux en archéologie, une en histoire de Wallis-et-Futuna, une en sociolinguistique, un en ethnomathématiques et un en sociologie). Le CNEP accueille également dix doctorants (un en sciences sociales, six en anthropologie sociale et culturelle, une en géographie et un en lettres).
- l'Équipe de recherche en informatique et mathématiques (ERIM, EA 3791) est dirigée par Henri Bonnel, professeur des universités de mathématiques (optimisation vectorielle, contrôle optimal des équations aux dérivées partielles et analyse convexe) depuis sa création jusqu'à son départ en retraite à la fin de l'année 2016, devant être remplacé à partir de 2017 par Teodor Knapik, professeur des universités en informatique (logique, théorie des automates et théorie des graphes). Elle est installée dans le bâtiment S du Pôle Sciences et Techniques anciennement Nouville-Banian. Elle a été fondée en 2004 pour regrouper la recherche en mathématiques et en informatique, même si plusieurs informaticiens ont rejoint en 2008 le Pôle pluridisciplinaire de la matière et de l'environnement (PPME) afin de répondre à un appel des géologues et physiciens à un appui en informatique appliquée. Il s'oriente vers quatre axes de recherche individuelle, dont deux de recherche fondamentale (logique et théorie des automates, algèbre et automorphismes polynomiaux) et deux à la fois en recherche fondamentale et recherche appliquée (optimisation et contrôle optimal à un ou plusieurs critères, calcul stochastique avec applications en mathématiques financières). Les recherches collectives portent sur des axes conjoints de recherche fondamentale et recherche appliquée : la théorie des automates et algèbre effective, le contrôle optimal stochastique à plusieurs critères en mathématiques financières et l'optimisation vectorielle stochastique. Elle regroupe trois professeurs des universités (en plus de Henri Bonnel jusqu'à son départ en retraite à la fin de l'année 2016 et de Teodor Knapik, il s'agit de Dominique Simpelaere en mathématiques spécialisé en théorie ergodique), un maître de conférences HDR (Éric Edo en géométrie algébrique spécialisé dans les automorphismes polynomiaux) et deux maîtres de conférences (Ioane Muni Toke en mathématiques appliquées spécialisé en mathématiques financières et Yazid Rouibah en mathématiques pures spécialisé en analyse). Elle accueille en 2016 un seul doctorant (Marcin Przybyłko sur le calcul stochastique et la théorie des jeux sous la direction de Teodor Knapik et en cotutelle avec l'université de Varsovie), trois thèses y ont été soutenues (en 2009, en 2010 et en 2014) ainsi que deux HDR.
- le Laboratoire de recherches juridique et économique (LARJE, EA 3329), dirigé depuis 2014 par Catherine Ris, professeure des universités en sciences économiques (économie du travail), après l'avoir été de 1999 à 2014 par Mathias Chauchat, professeur des universités en droit public (droit administratif, droit de la Nouvelle-Calédonie, droit européen, droit comparé). Fondé en 1999, il s'agit de la plus ancienne équipe d'accueil encore existante en 2016. Il est installé dans le Pôle droit, économie et gestion (dit Nouville-Ateliers) dont il regroupe l'ensemble de la recherche. Il organise celle-ci autour de deux axes : « Ressources naturelles, biodiversité et environnement » (mine, nickel, protection de la biodiversité terrestre et maritime, droit de l'environnement, de l'urbanisme et de la construction en Nouvelle-Calédonie) et « Droit et environnement humain, économique et social insulaire » (droit privé, civil, coutumier, commercial et du travail en Nouvelle-Calédonie et droit comparé avec les pratiques juridiques du Pacifique anglophone, droit constitutionnel concernant la Nouvelle-Calédonie, le développement économique de la Nouvelle-Calédonie et ses inégalités, le rééquilibrage, les relations et coopérations économiques, financières et commerciales avec la France métropolitaine et les autres pays ou territoires de l'océan Pacifique). Il compte 16 membres permanents enseignants-chercheurs en 2016 (15 en 2017) dont trois professeure des universités (outre Mathias Chauchat et Catherine Ris, il s'agit d'Isabelle Dauriac en droit privé spécialisée en droit de la famille et du patrimoine, en droit notarial et en droit rural, en délégation de l'université Paris-Descartes), cinq maîtres de conférences HDR (Marc Dumas en sciences de gestion spécialisé dans la qualité de vie au travail et la gestion du temps de travail en délégation de l'université de Bretagne-Sud, Carine David en droit public, Gaël Lagadec en sciences économiques, Nancy Tagliarino-Vignal en droit privé spécialisée en droit des affaires en délégation de l'université d'Aix-Marseille et Christine Bidaud-Garon en droit privé spécialisée en droit interne et international des personnes et de la famille en délégation de l'université Jean-Moulin-Lyon-III) et huit maîtres de conférences (quatre en droit privé, deux en droit public, un en sciences économiques et un en sciences de gestion). Sept doctorants y sont rattachés en 2016, dont cinq en droit public et deux en sciences économiques, et cinq thèses ainsi que quatre HDR y ont été soutenues entre 2010 et 2015.
- le Laboratoire insulaire du vivant et de l'environnement (LIVE, EA 4243), dirigé par Hamid Amir, professeur des universités en microbiologie, est implanté dans le bâtiment R du Pôle Sciences et Techniques (ancien Nouville-Banian). Il est né en 2006 de la fusion entre les équipes Mécanismes adaptatifs et biomolécules des plantes endémiques de la Mélanésie (MABIOM, lui-même issu du regroupement en 2004 du Laboratoire de biologie et physiologie végétales appliquées LBPVA et du Laboratoire de chimie des substances naturelles LCSN) et le Laboratoire d'études des ressources vivantes et de l'environnement marin (LERVEM), avant d'être reconnu et accrédité par le ministère en 2008. Enfin, les membres de l'équipe « Géologie » du Pôle pluridisciplinaire de la matière et de l'environnement ont rejoint le LIVE à la fin de l'année 2015. Ses quatre thématiques de recherche et équipes correspondantes sont : la biologie végétale (adaptation des végétaux et symbiotes associés aux milieux ultramafiques de Nouvelle-Calédonie, applications à la restauration écologique des milieux dégradés) ; la biologie et écologie marines (influence des apports terrigènes, liés ou non aux activités minières, sur la structure et le fonctionnement des écosystèmes récifo-lagonaires de la Nouvelle-Calédonie) ; la chimie des substances naturelles (l’étude et la valorisation des métabolites d’intérêt produits par les plantes issues de la biodiversité végétale terrestre de la Nouvelle-Calédonie) ; la géologie à partir de 2015. Il compte en 2016 treize membres permanents enseignants-chercheurs (12 en 2017), dont cinq professeurs des universités (Hamid Amir pour la biologie végétale, Mohammed Nour, professeur en chimie organique, pour la chimie des substances naturelles, Yves Letourneur pour la biologie et écologie marines et Dominique Cluzel ainsi que Michel Allenbach pour la géologie), trois maîtres de conférences HDR (Laurent Wantiez en biologie et écologie marines, Édouard Hnawia et Nicolas Lebouvier en chimie des substances naturelles) et cinq maîtres de conférences en biologie végétale. S'y ajoute une chercheuse mise à disposition depuis 2010 en biologie et écologie marines, Claire Goiran, et cinq IATOS. En 2016, onze doctorants y sont inscrits, et 19 thèses ainsi que deux HDR y ont été soutenues entre 2010 et 2015. Avec le PPME, il participe au Labex (laboratoire d'excellence) CORAIL.
- le Pôle pluridisciplinaire de la matière et de l'environnement (PPME, EA 3325), dirigé depuis 2016 par Peggy Gunkel-Grillon, maître de conférences HDR en chimie (chimie environnementale, chimie analytique, géochimie) après l'avoir été à partir de 2012 par Nazha Selmaoui-Folcher, maître de conférences HDR en informatique (exploration de données, classification automatique, apprentissage automatique, conception pilotée par le domaine, base de données spatiales et spatiotemporelles) qui reste directrice adjointe. Il a été créé en 2000 et a obtenu la reconnaissance du ministère en 2004, en étant l'héritier de l'ancien Laboratoire de géologie et de physique de la matière condensée réunissant les géologues à une partie des physiciens de l'université qui a accueilli ensuite le reste des enseignants-chercheurs en physique ainsi que ceux en informatique appliquée et en a recruté une en chimie de l'environnement. Il a été dirigé de 2000 à 2012 par Michel Allenbach, maître de conférences HDR puis professeur des universités en géologie (océanographie géologique, sédimentologie marine, paléontologie) qui a changé d'équipe en 2015. Il est abrité dans le bâtiment de Nouville-Ateliers, aux côtés du Pôle droit, économie et gestion. Elle est organisée en deux unités thématiques (trois jusqu'au départ de la géologie pour le LIVE à la fin de l'année 2015) : « Dynamique de la matière » (auparavant appelée « Matière et environnement ») orientée vers deux actions, concernant les « mécanismes multi-échelle d’évolution de la matière d’origine ultrabasique » (atomes et molécules métalliques, comportements des dispersions minérales en milieu humide à une échelle submicrométrique, altérations des asbestes et mécanismes de libération des fibres en conditions supergènes à une échelle macroscopique) et « l'étude de nouveaux moyens de maîtrise des impacts des activités humaines sur l'environnement » (procédé pour lutter contre l'érosion des berges et production durable d'énergie) ; « Simulation et science des données » (auparavant appelée « Extraction et gestion des connaissances ») visant à créer des modèles dynamiques permettant d'observer et d’étudier l'évolution de l'environnement sur un questionnement précis. Il compte en 2016 neuf enseignants-chercheurs dont un professeur des universités (Jean-Marc Boyer en physique), une maître de conférences HDR (Peggy Gunkel-Grillon en chimie environnementale) et quatre maîtres de conférences (trois en physique et une en géochimie) pour l'équipe « Dynamique de la matière », et une maître de conférences HDR (Nazha Selmaoui) et deux maîtres de conférences (Frédéric Flouvat et Gilles Taladoire) en informatique pour l'équipe « Simulation et science des données ». S'y ajoutent un ingénieur de recherche et une technicienne de recherche. L'équipe compte en 2016 quatre doctorantes (une en hydrogéochimie, une en science de l'environnement et deux en chimie environnementale). Avec le LIVE, il participe au Labex CORAIL.
- le Laboratoire interdisciplinaire de recherche en éducation (LIRE), rattaché à l'ÉSPÉ dans les locaux de laquelle il est installé, n'a pas encore été accrédité par le ministère. Il a été créé en 2015 pour coordonner la recherche en sciences de l'éducation et est dirigé par Olivier Galy, maître de conférences HDR en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS, spécialisé en physiologie sportive, médecine du sport, santé publique, performance sportive, didactique de l'éducation physique et sportive). Il organise sa recherche autour de deux axes ou projets principaux : la réussite éducative en contexte multiculturel (intégration de la culture, des langues et des savoirs traditionnels kanaks et plus généralement océaniens dans le système scolaire néo-calédonien, innovation pédagogique et sciences de l'intervention, neuroéducation, adaptation des apprentissages aux origines culturelles des élèves en valorisant la transmission orale, construction du citoyen, formation des enseignants et apprentissage en anglais), coordonnée par Stéphane Minvielle, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine (démographie historique, histoire de la famille, histoire urbaine, histoire de l'éducation en Nouvelle-Calédonie, politiques éducatives néo-calédoniennes) ; la jeunesse, le mode de vie et la santé en Océanie (avec pour thème principal l'obésité, ce projet s'oriente vers les connaissances sur les standards physiologiques et anthropométriques océaniens telles que les qualités physiques et les éléments associés à la masse corporelle, les études interdisciplinaires des facteurs de risques comportementaux comme l'activité physique, l'alimentation ou l'image corporelle, et l'évaluation des conséquences des facteurs de risques cardio-vasculaires, respiratoires et métaboliques), coordonnée par Olivier Galy. Il comprend 19 membres dont 14 titulaires de l'université : un maître de conférences HDR en STAPS (Oliver Galy), trois maître de conférences (Claire Kaczmarek en études anglophones spécialisée dans l'étude des rapports entre religion et société et de civilisation écossaise ainsi que de didactique des langues étrangères, Yannick Lerrant en physiologie animale et humaine spécialisée en endocrinologie et Stéphane Minvielle en histoire), six professeurs agrégés (PRAG, une docteure en littérature britannique des XVIIIe et XIXe siècles et littérature néo-zélandaise, un DEA en mathématiques, quatre autres agrégés dont une en lettres modernes, un en EPS spécialisé dans les sports de glisse, une en SVT et une en géographie), trois professeurs certifiés (PRCE, un docteur en anthropologie et sciences de l'éducation, un certifié en mathématiques et une de lettres) et une professeure des écoles (également docteure). S'y ajoutent cinq personnalités extérieures à l'université pouvant travailler à l'ÉSPÉ en tant que vacataires ou attachés d'enseignement, dont un praticien hospitalier du CHT (Olivier Axler, spécialisé en échocardiographie et cardiologie clinique), une professeure agrégée chargée d'inspection au vice-rectorat pour l'EPS (Anne Le Bouhellec), et trois enseignants du secondaire (un agrégé et docteur enseignant les SVT en lycée, et deux certifiés dont un en EPS également doctorant et un en anglais).
SitesModifier
Elle a été répartie jusqu'à la rentrée universitaire 2012 sur trois sites, tous situés à Nouméa : deux à Nouville à l'ouest (Nouville-Banian : département des Sciences et Techniques, Nouville-Ateliers : département de Droit, Gestion et Économie, qui tire son nom du fait que ce site est installé dans les anciens ateliers du bagne) et un à Magenta à l'est (département des Lettres, Langues et Sciences humaines).
Il a été décidé en 2004 de réunir tous les départements en un seul grand campus à Nouville, les travaux ont commencé en 2005 et la première phase s'est terminée au début de l'année 2007 avec l'ouverture d'une bibliothèque universitaire commune pour les trois départements (2 400 m2, environ 45 000 volumes, 206 titres de périodiques et 78 postes informatiques dont 61 publics), d'un restaurant universitaire (de 250 places), d'un nouvel amphithéâtre de 400 places (qui vient s'ajouter à celui de 200 places déjà existant sur le site de Nouville - Banian, ce nouvel « amphi » est équipé d'un système audiovisuel moderne permettant notamment de réaliser une visioconférence de jusqu'à 5 personnes en simultanée, à quoi s'ajoute un vidéoprojecteur plafond) et d'un parking de 130 places. Le tout agrémenté d'une agora, ou esplanade ouverte, de 2 200 m2 dominant la mer.
La deuxième tranche de travaux s'échelonne de 2008 à 2011, avec la construction de nouveaux bâtiments (dont un troisième amphithéâtre, de 250 places) pour accueillir l'ensemble des enseignements et services jusqu'à présent encore localisés à Magenta, mais aussi d'une halle des sports (ouverte en 2008) et d'une plus grande résidence universitaire. Pour cette dernière, l'université a récupéré en 2011 les locaux qui ont été construits pour servir de « village olympique » des jeux du Pacifique de 2011 qui se sont déroulés en grande partie à Nouméa, soit en tout 500 places qui s'ajoutent donc aux 100 premières chambres universitaires livrées en 2009, une Maison de l'étudiant et une cafétéria (100 places). De plus, deux studios pour les doctorants de passage ont été fournis en 2008 à Nouville - Atelier. Avant cela, l'université ne pouvait offrir que 66 places, dont 44 à Nouville et 22 à Magenta.
Après les jeux, le site de Magenta est officiellement fermé à la fin du mois de et les nouveaux bâtiments de Nouville sont inaugurés à la rentrée 2012.
CoopérationModifier
Le CRESICAModifier
Le à la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris, l'Université a signé avec quatre organismes de recherche implantés en Nouvelle-Calédonie (l'Institut agronomique néo-calédonien ou IAC, l'Institut de recherche pour le développement dit IRD, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer ou IFREMER et le Centre national de la recherche scientifique ou CNRS) un accord-cadre pour la mise en place d'un Consortium de coopération pour la recherche, l'enseignement supérieur et l'innovation en Nouvelle-Calédonie (CRESICA), groupe de réflexion et de coopération pour renforcer les partenariats inter-instituts, améliorer l'intégration de la recherche dans les politiques publiques territoriales, fédérer les différents acteurs autour de projets communs d’envergure et d'intérêt pour la Nouvelle-Calédonie, mutualiser les moyens pour l'acquisition d'équipements et ainsi répondre aux critères d’excellence internationaux[6]. Par la suite, l'Institut Pasteur a rejoint ce groupe en tant que membre fondateur, ainsi que le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) en tant que membres associés, et le Centre hospitalier territorial (CHT)[7].
Il a défini trois axes de recherche spécialisés fondés sur les avantages comparatifs du pays et devant servir de fil conducteur à l'ensemble des thématiques d'études des laboratoires et équipes des organismes qui le composent :
- la valorisation du capital naturel (biodiversité, mines et environnement),
- l’amélioration de la santé en lien avec l’environnement et les sociétés,
- l’accompagnement de l’évolution institutionnelle, sociétale et culturelle.
Relations nationales et internationalesModifier
La création d'un réseau universitaire de coopération régionale dans le Pacifique insulaire, le Réseau de recherche des universités des îles du Pacifique ou officiellement en anglais Pacific Islands Universities Research Network (PIURN), a été initiée en 2012 et concrétisée par les dirigeants des établissements membres le puis par la signature d'un mémorandum de coopération (MoC) le à Apia aux Samoa, avant de tenir sa première conférence à Nouméa du 5 au [8]. Il comprend, outre l'UNC : l'université du Pacifique Sud (Suva, Apia, Port-Vila, Lautoka, Labasa, Honiara, Nukuʻalofa, Rarotonga, Funafuti, Bairiki, Majuro, Nauru, Alofi, Tokelau), l'université nationale des Fidji (Suva), l'université des Fidji (Lautoka), l'université nationale des Samoa (Apia), l'université adventiste du Pacifique (Port Moresby), l'université de Papouasie-Nouvelle-Guinée (Port Moresby), l'université des ressources naturelles et de l'environnement de Papouasie-Nouvelle-Guinée (Kokopo), l'Université de technologie de Papouasie-Nouvelle-Guinée (Lae) et l'université de la Polynésie française (Punaauia).
L'université de la Nouvelle-Calédonie a signé des conventions de mobilité et procède donc à des échanges d'étudiants avec 15 universités de 9 pays différents de la région Asie - Pacifique : l'université nationale australienne (ANU) de Canberra, l'université technologique de Sydney (UTS), l'université d'Adélaïde, l'université de Wollongong (UOW) et l'université James-Cook en Australie, l'université d'Auckland et l'université de Waikato en Nouvelle-Zélande, l'université du Pacifique Sud essentiellement basée aux Fidji, au Vanuatu et aux Samoa, l'université d'Hawaï à Hilo aux États-Unis, l'université de Papouasie-Nouvelle-Guinée (UPNG) de Port Moresby dans le pays éponyme, l'universitas Khairun de Ternate en Indonésie, l'université des Ryūkyū à Okinawa et l'université Tōkai à Tokyo au Japon, l'université Sungkyunkwan à Séoul en Corée du Sud, l'université Văn Lang de Hô-Chi-Minh-Ville et l'université de Nha Trang au Viêt Nam.
Pour les universités européennes, hors France métropolitaine, l'université de la Nouvelle-Calédonie fait partie depuis 2008 du programme Erasmus, ce qui lui ouvre un partenariat avec 19 établissements supérieurs dans 10 pays différents de l'Union européenne : les universités de Brême et de Constance en Allemagne, celles catholique de Louvain (UCL), de Liège (ULg), libre de Bruxelles (ULB) et les facultés universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP) de Namur en Belgique, l'université Saint-Clément d'Ohrid de Sofia en Bulgarie, celles de Las Palmas de Gran Canaria et d'Estrémadure (UEx) en Espagne, de Rome « La Sapienza » en Italie, du Luxembourg dans l'État éponyme, de Varmie et Mazurie d'Olsztyn (UWM) en Pologne, métropolitaine de Prague, tchèque des sciences de la vie de Prague, Palacký d'Olomouc et l'Institut de technologie et de business de České Budějovice en République tchèque, de Bucarest et Politehnica de Bucarest en Roumanie et Aston de Birmingham au Royaume-Uni.
Un accord-cadre de mobilité a aussi été signé avec l'université Laval de la ville de Québec, dans la province du même nom au Canada, et l'université a intégré le réseau de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ). Ceci porte le nombre de partenariats de l'UNC à 46 dans 20 pays pour, en 2013, 200 étudiants étrangers inscrits dont 50 environ en échange, 70 à 80 étudiants calédoniens en mobilité, et un objectif à l’horizon 2013-2014 de 5 % d’étudiants sortants et 7 % d’étudiants étrangers entrants.
Elle est d'autre part membre de l'Agence universitaire de la Francophonie et participe donc à des missions de développement et d'enseignement dans le Pacifique francophone. Elle est le pôle universitaire francophone unique pour tout le Pacifique Sud occidental, et accueille ainsi des étudiants de Wallis-et-Futuna mais aussi des ni-vanuatais francophones.
De plus, chaque laboratoire possède son propre réseau avec des universités métropolitaines, européennes ou de la région Asie-Pacifique avec lesquelles elle organise régulièrement des colloques, séminaires ou conférences internationales. Le laboratoire ERIM (équipe de recherche en informatique et mathématiques) a ainsi organisé en 2005 la première Conférence de Mathématiques du Pacifique Sud en partenariat avec l'université de la Polynésie française, l'université du Pacifique Sud de Fidji et l'IRD, avec pour thème central l'optimisation et le contrôle. Elle a réuni alors 38 participants venus de 18 universités ou instituts de recherche de 8 pays différents (France, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Fidji, Brésil, Hong Kong et Finlande).
Vie étudianteModifier
Évolution démographiqueModifier
Évolution démographique de la population universitaire
Notes et référencesModifier
- Décret no 99-445 du 31 mai 1999 portant création de l'université de la Polynésie française et de l'université de la Nouvelle-Calédonie
- Loi du 5 juillet 1996 portant dispositions diverses relatives à l'outre-mer parue au journal officiel du 9 juillet 1996
- Texte de la loi no 99-1121 du 28 décembre 1999 portant ratification des ordonnances n° 98-580 du 8 juillet 1998, n° 98-582 du 8 juillet 1998, no 98-728 du 20 août 1998, no 98-729 du 20 août 1998, no 98-730 du 20 août 1998, no 98-732 du 20 août 1998, no 98-774 du 2 septembre 1998 prises en application de la loi no 98-145 du 6 mars 1998 portant habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnances, les mesures législatives nécessaires à l’actualisation et à l’adaptation du droit applicable outre-mer, paru au Journal officiel du 29 décembre 1999
- [PDF] « Les clés de la réussite à l'Université de la Nouvelle-Calédonie », brochure de l'UNC sur son site officiel, 2011
- Sophie VALLÉS, Fabrice WENGER (ill.), « L’IUT, une nouvelle famille sur le campus », site de la Province Sud, 23/02/2015
- Signature du consortium CRESICA le 25 septembre 2014 à Paris, site officiel de l'IAC, consulté le 03/08/2016
- En bref : le CRESICA, site officiel de l'IAC, consulté le 03/08/2016
- (en) Pacific Islands Universities Research Network (PIURN), site officiel du CTA, 08/09/2014
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie nationale, p. 385, consulté sur www.education.gouv.fr le 25 mai 2011
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie nationale, p. 383, consulté sur www.education.gouv.fr le 25 mai 2011
- Repères et références statistiques sur juin 2012
- [1]
- [PDF] Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2013, Imprimerie nationale, p. 383, consulté sur www.education.gouv.fr le 16 mars 2014
- [PDF] Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2014, Imprimerie nationale, p. 401, consulté sur www.education.gouv.fr le 3 août 2016
- [PDF] Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2015, Imprimerie nationale, p. 397, consulté sur www.education.gouv.fr le 3 août 2016
- [PDF] Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2017, Imprimerie nationale, p. 371, consulté sur www.education.gouv.fr le 9 mai 2018