Le Pré-Saint-Gervais

commune française du département de la Seine-Saint-Denis

Le Pré-Saint-Gervais
Le Pré-Saint-Gervais
La mairie.
Blason de Le Pré-Saint-Gervais
Blason
Le Pré-Saint-Gervais
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble
Maire
Mandat
Laurent Baron (PS)
2021-2026
Code postal 93310
Code commune 93061
Démographie
Gentilé Gervaisiens
Population
municipale
16 865 hab. (2021 en diminution de 4,61 % par rapport à 2015)
Densité 24 093 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 06″ nord, 2° 24′ 14″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 114 m
Superficie 0,7 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Pantin
Législatives 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Le Pré-Saint-Gervais
Liens
Site web https://www.villedupre.fr/

Le Pré-Saint-Gervais (Écouter) est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France. Elle fait partie de la première couronne de l'agglomération parisienne. C'est la commune la plus proche du centre de Paris, distante de seulement 5 km.

Ses habitants, appelés les Gervaisiens, l'appellent « le Pré ». Édifié sur une prairie au pied du Plateau de Romainville — soit la butte-témoin de Romainville qui est la prolongation des Buttes-Chaumont parisiennes. Le Pré-Saint-Gervais est réputée dès le Moyen Âge pour ses sources abondantes.

Devenue commune en 1793, Le Pré-Saint-Gervais, terre agricole et de villégiature, s'est totalement transformée au cours des XIXe et XXe siècles pour devenir la banlieue ouvrière très densément peuplée et la ville telle que nous la connaissons aujourd'hui, conservant dans certains quartiers ce charme d'antan avec ses sentes et ses regards.

Le Pré-Saint-Gervais est située sur un territoire de 70 hectares de superficie qu'elle a conquise en se rendant autonome de la ville de Pantin voisine, elle est la plus petite commune de Seine-Saint-Denis[Note 1] tout en étant située au cœur de la plus grande agglomération d'Europe et limitrophe de Paris.

Géographie modifier

La ville est située à la rencontre des portes de Paris à l'ouest, de la plaine de l'Ourcq au nord et du plateau de Romainville au sud.

Localisation modifier

 
Localisation du Pré-Saint-Gervais en région parisienne.

La commune du Pré Saint-Gervais est située en première couronne de l'agglomération parisienne, au nord-est de Paris, et au sud du département de la Seine-Saint-Denis. Elle est limitrophe au sud et à l'ouest de Paris, au nord et au nord-est de Pantin, et à l'est et au sud des Lilas. La commune est édifiée sur le flanc nord de la colline de Belleville.

Le Pré Saint-Gervais est, en superficie, la plus petite commune du département de la Seine-Saint-Denis, avec seulement 70 hectares. C'est d'autre part la commune de Seine-Saint-Denis avec la plus forte densité, et l'une les plus densément peuplées de France avec plus de 25 000 habitants au km². Elle est ainsi la dixième ville la plus densément peuplée du monde[réf. nécessaire]. Cependant, on observe récemment une légère décroissance de la population. Entre 2013 et 2019, le nombre d'habitants a baissé de 3,1 %[1].

La commune est longée par le boulevard périphérique de Paris et desservie par les sorties porte du Pré Saint-Gervais (sortie chaussée intérieure), porte des Lilas ou encore porte de Pantin.

De plus, la porte Chaumont lie Paris au Pré-Saint-Gervais mais sans accès au périphérique.

De même, le passage Brunet permet les accès piétons sous le périphérique au niveau de la porte Brunet.

Communes limitrophes modifier

La commune est bornée :

Communes limitrophes du Pré-Saint-Gervais
Paris Pantin Pantin
Paris   Pantin et Les Lilas
Paris Les Lilas Les Lilas

La jonction la plus naturelle entre Le Pré-Saint-Gervais et Paris passe par le Parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge. Autrefois, la butte du Chapeau-Rouge constituait une parcelle de la plaine du Pré-Saint-Gervais, animée d’une guinguette du Pré-Saint-Gervais, qui lui a laissé son nom[réf. nécessaire].

À partir de ce parc, situé dans le quartier d'Amérique du 19e arrondissement de Paris, près du Boulevard périphérique de Paris ; une première possibilité d'accès à la ville est de suivre la pente naturelle du jardin, et de longer la fontaine monumentale surmontée d'une statue, Ève, de Raymond Couvègnes (1938), jusqu'à atteindre le passage Brunet, de traverser sous le périphérique, et de rejoindre l'avenue principale du Pré-Saint-Gervais (mairie, église, principaux commerces), l'avenue André-Joineau en empruntant la rue Émile-Augier ; la seconde est de suivre une perpendiculaire à cette pente et de rejoindre l'avenue André-Joineau en passant par la Porte du Pré-Saint-Gervais.

Le Parc, situé plus haut que la plaine du Pré-Saint-Gervais, offre un point de vue sur la ville.

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 70 hectares ; l'altitude varie entre 57 et 114 mètres[2]. Elle possède des roches volcaniques et plutoniques datant du Néogène et du Paléogène. Les roches présentes sont souvent, de l'argile, de la gypse, du calcaire et de la marne[réf. nécessaire].

Le Pré-Saint-Gervais est édifié sur une prairie au pied du plateau de Romainville — soit la « butte-témoin » de Romainville qui prolonge les Buttes-Chaumont parisiennes. Il s'agit d'un massif gypseux formé de marnes et d’argiles constituant une butte témoin. La partie occidentale du plateau est souvent désignée comme la butte ou colline de Belleville et de Ménilmontant, et dépasse les 128 mètres[réf. nécessaire].

Le plateau culmine a des altitudes différentes selon les communes — 114 mètres au Pré-Saint-Gervais.

Le relief de la ville va influencer son hydrographie, tandis que la présence de gypse va inciter à l'exploitation de carrières sur la commune du Pré-Saint-Gervais.

Les anciennes carrières modifier

La ville a été le siège de plusieurs carrières :

Au cours du XIXe siècle les villes de Pantin, les Lilas, et le Pré Saint-Gervais ont été des zones d'exploitation de carrières, essentiellement d'extraction de gypse pour la production de plâtre.

  • Sous la cité-jardin[3].
  • Sous la Cité de Auteurs, le long du mur du cimetière de Pantin[4].

Hydrographie modifier

La commune du Pré-Saint-Gervais n'est traversée par aucun cours d'eau.

Toutefois, le sol sablonneux des collines de Romainville et du Pré-Saint-Gervais recouvre une couche impénétrable de glaise imperméable à l’eau sur laquelle glissent les eaux de ruissellement et de pluie. Celles-ci suintaient à certains endroits. Les Parisiens ont depuis longtemps songé à tirer parti, pour leur consommation, de ces sources[5].

Les sources du nord au Moyen Âge modifier

Sur les collines du nord-est de Paris, à savoir, à l'ouest du plateau de Romainville, sur les hauteurs de Belleville, de Ménilmontant et du Pré-Saint-Gervais, des sources, désignées comme les « sources du Nord » alimentent la rue de Ménilmontant et sont, dès le Moyen Âge (à partir du XIIe siècle) captées pour alimenter Paris en eau potable.

Au cours du XIIe siècle se construisent ce qu'on appelle les « sources du Nord » : un réseau d'aqueducs destiné à dériver l'eau captée sur les collines du nord-est de Paris, où sont actuellement situés les quartiers de Belleville et de Ménilmontant ainsi que les villes du Pré-Saint-Gervais et des Lilas (93).

Ces « sources du Nord », font référence aussi bien aux eaux du Pré-Saint-Gervais qu'aux eaux de Belleville. Il s'agit d'un ensemble d'aménagements hydrauliques qui, dès le Moyen Âge, permit de drainer l'eau des hauteurs de Belleville et du Pré-Saint-Gervais vers Paris. Ces captages médiévaux aujourd'hui périmés ont alimenté fontaines publiques et abbayes pendant des siècles et constitué un moyen précieux d'alimentation en eau des Parisiens.

Les sources d'eau situées sur les collines de Belleville, de Ménilmontant et du Pré-Saint-Gervais (situées entre 100 et 130 m au-dessus du reste de la ville) sont connues depuis les Romains et captées par eux dès le IIe siècle, avec des drains de pierre enterrés. Ces canalisations ont disparu lors des invasions barbares[réf. nécessaire].

Ensuite, l'histoire des « sources du Nord » se comprend dans le cadre des besoins nécessaires en eaux potable de la ville de Paris. À l'époque de la Lutèce gauloise, alors que Paris se réduit aux habitants des deux iles, l'île Saint-Louis et l'île de la Cité, les Parisiens puisent leur eaux dans la Seine. Le tout premier aqueduc est édifié par les Romains aux alentours du Ier siècle. pour alimenter en eau des thermes, situés dans le bas de la rue Saint-Jacques, à la place de l'actuel Collège de France.

Ensuite, l'aqueduc de Belleville est construit au XIe siècle, et l'aqueduc du Pré-Saint-Gervais au XIIe siècle. Ces deux réseaux forment le réseau quasi originel de la ville de Paris et Belleville devient en quelque sorte le château d'eau de la capitale[réf. nécessaire].

Les « sources du Nord » sont alors constituées de deux réseaux hydrauliques distincts ; les eaux de Belleville, sur le versant sud des collines, et les eaux du Pré-Saint-Gervais, sur le versant nord[réf. nécessaire].

Les abbayes parisiennes, qui y possédaient des terres (prieuré de Saint-Lazare, abbaye de Saint-Martin des Champs, commanderie du Temple, etc. organisent très tôt un réseau compliqué d'aqueducs afin de capter ces eaux à leur usage. À cette époque, l'approvisionnement en eau de Paris est essentiellement assuré par la Seine et quelques puits privés souvent peu salubres.

Ces sources du Nord sont alors constituées :

  • des « eaux de Belleville » qui étaient exploitées par les religieux de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs et par les Templiers. Cet aqueduc acheminait l'eau du versant sud des collines vers des lieux situés à l'est de l'actuel boulevard Sébastopol ;
  • des « eaux du Pré-Saint-Gervais », un ensemble d'aménagements hydrauliques situés à Paris et au Pré-Saint-Gervais, qui dérivaient les eaux du versant nord des collines du Pré-Saint-Gervais, et desservaient les quartiers en contrebas, situés à l'ouest de l'actuel boulevard Sébastopol. L'aqueduc fut mis en service vers 1178 par les hospitaliers de Saint-Lazare[5].

Les zones de captage des eaux, puis de distribution, sont repérables par des « regards », petits bâtiments destinés à protéger les sources. Ce sont les derniers vestiges conservés de ces travaux. Ces ouvrages d'art sont depuis classés Monuments Historiques.

Ces « sources du Nord » ont eu une importance considérable dans le développement du Pré-Saint-Gervais.

L'urbanisation et l'assainissement a effacé presque toutes les traces du réseau des sources du Nord au cours du XXe siècle. Seule la toponymie, et des regards rendent encore compte de ce réseau hydrographique oublié.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 639 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records LUXEMBOURG (75) - alt : 46m, lat : 48°50'40"N, lon : 2°20'01"E
Records établis sur la période du 01-01-1978 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 5,6 7,8 11 14,1 16 15,8 12,7 9,9 6,4 4 9,2
Température moyenne (°C) 5,8 6,6 9,6 12,7 16 19,1 21,3 21,2 17,7 13,7 9,1 6,2 13,3
Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,7 13,7 17,5 21 24,1 26,5 26,5 22,7 17,5 11,8 8,5 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−13,8
17.01.1985
−11,6
07.02.1991
−6,2
13.03.13
−2
12.04.1986
2,3
07.05.1997
6,1
30.06.1981
8,7
19.07.1986
8,6
27.08.1985
5
30.09.18
−1
28.10.03
−6,3
23.11.1998
−8
29.12.1996
−13,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
27.01.03
22,9
27.02.19
27,3
31.03.21
31,5
20.04.18
36
27.05.05
37,6
27.06.11
41,9
25.07.19
40,2
07.08.03
36,5
08.09.23
30,7
01.10.11
22,5
07.11.15
17,5
16.12.1989
41,9
2019
Précipitations (mm) 50,9 44,9 46,1 49,2 75,1 54,8 57,1 59,3 49 56,7 57,6 66,7 667,4
Source : « Fiche 75106001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Urbanisme modifier

 
Plan des fortifications de Paris en 1841, montrant la situation du Pré-Saint-Gervais.

Le Pré-Saint-Gervais, terre agricole et de villégiature, s'est totalement transformée au cours des XIXe et XXe siècles pour devenir une ville de banlieue ouvrière très peuplée.

Son territoire se trouve dans l'ancienne Zone des fortifications de Paris qui ont défendu la capitale du milieu du XIXe siècle à l'entre-deux-guerres, c'est-à-dire la zone non ædificandi. Cette locution latine désigne une servitude qui interdit toute construction sur une zone dénommée.

À partir de 1923, la Zone[réf. nécessaire] décrit une bande de terrains vagues qui s'est constituée tout autour de Paris près de l'emplacement des anciennes « fortifs' » et qu'occupa, au début du XXe siècle, une population très pauvre. Elle prend alors le sens de « quartier pauvre » occupée par des habitations de fortune. En argot, elle caractérise extensivement la banlieue elle-même décrite (péjoratif) comme un environnement urbain en désordre « C'est la zone Pour autant zoner, activité attribuée aux gens de la zone c'est, en argot, flâner en ville.

Typologie modifier

Le Pré Saint-Gervais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[15] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Morphologie urbaine modifier

L'urbanisation au Pré Saint-Gervais se traduit par des formes très diversifiées. Dans la moitié Nord, un tissu urbain qui se compose d'un bâti diversifié et très imbriqué — la maison côtoie l'atelier — tandis que le Sud se caractérise par des formes bâties contrastées.

Immeubles de grande hauteur modifier

La commune du Pré Saint-Gervais compte un certain nombre de gratte-ciel, mais leur nombre et leur taille reste très faible par rapport à l'ensemble des gratte-ciel de grande hauteur à travers le monde. À ce titre, selon la législation française, les immeubles de grande hauteur se recensent à partir de 28 m.

  • Tour 2 de la Résidence Les Marronniers 1985 19 étages 65 m ;
  • Résidence Babylone 1980 16 étages 51 m ;
  • Tour de la Résidence Gabriel-Péri 1985 16 étages 51 m.

Quartiers modifier

La commune du Pré Saint-Gervais comprend cinq quartiers : le Belvédère, le Centre-Ville, Jean-Jaurès, Gabriel-Péri et Rabelais/7Arpents[réf. nécessaire]. On distingue :

  • Le quartier du centre-ville :
    Situé à la porte du Pré Saint-Gervais non loin de l'hôpital parisien Robert-Debré, ce vieux quartier est bordé par le boulevard périphérique à l'ouest, et se confond parfois avec le quartier du Belvédère, qui le domine de la colline de Belleville. La place Anatole-France, avec sa mairie à l'architecture du XIXe siècle, son marché, son collège, sa fontaine ancienne et la rue commerçante André-Joineau, la maison des associations et ses nombreux commerces, a conservé tout le charme d'un vieux quartier de Belleville. Limites. — Le quartier jouxte les petites rues aux villas anciennes du quartier du Belvédère ainsi que l'église de la Sainte-Famille et la rue du 14-Juillet.
    Micro-quartier. — En plein cœur de son centre-ville, La Villa du Pré-Saint-Gervais, ensemble de rues privées ouvertes au passage du public, réserve une surprise de taille : véritable poumon vert au sein de la cité, la Villa du Pré-Saint-Gervais est composée de rues et ruelles étroites bordées d'arbres centenaires où cohabitent des maisons avec jardins. Ce micro-quartier est constitué d'un ensemble de rues composé de la Grande Avenue, l'avenue des Acacias, l'avenue des Marronniers, l'avenue de l'Aigle, l'avenue de Bellevue, l'avenue des Sycomores, l'avenue des Soupirs, l'avenue Beausoleil. La Villa du Pré-Saint-Gervais est gérée par l'ASA (association syndicale autorisée) Villa du Pré-Saint-Gervais financée par une taxe syndicale votée par le conseil syndical et payée par les propriétaires.
  • Le quartier du Belvédère :
    Il longe le boulevard périphérique à partir de la porte des Lilas. Un secteur sur le territoire de Paris qui lui est contigu est actuellement en cours de travaux (bureaux et jardins proches du périphérique)[Quand ?]. Ce quartier contient la résidence Babylone (un ensemble dominant la porte des Lilas), et plus bas les grandes tours Les Marronniers, puis une longue barre de treize étages construite par Seine-Saint-Denis Habitat. Ce quartier dispose du Centre commercial Babylone incluant une grande surface Carrefour Market et d'autres commerces (salon de coiffure, téléphones, Babylone Scooter, etc.)[Quand ?]. En contrebas, on y trouve également les vieux quartiers bourgeois de la ville, avec ses villas cossues et ses petites avenues pavées, bordées d'arbres centenaires.
  • Le quartier Jean-Jaurès :
    Situé au sud de la ville en limite des Lilas, ce quartier monte de la cité Gabriel-Péri jusqu'à la porte des Lilas.
    Il est le plus grand quartier HLM de la ville du Pré et contient la cité Jean-Jaurès ainsi que la cité-jardin Henri-Sellier, un ensemble de petits bâtiments de 1933 en brique rouge (du R+3 au R+5) de 1 256 logements conçue par Félix Dumail (1883-1953).
    La cité Jean-Jaurès est composée de 9 tours (de R+8 à R+10) construites dans les années 1960-1970 sur la colline de Belleville. Elle contient 336 logements qui s'ajoutent aux 1 256 des deux autres cités du quartier. Ce grand ensemble totalise 2 200 logements pour 9 000 habitants environ dans le quartier le plus défavorisé de la ville. Mal reliée au centre-ville, mais bien desservie en transports en commun par les bus RATP 170 et 61. La cité-jardin Henri-Sellier contient quelques boutiques. En particulier, dans ce quartier, sur le place Séverine, sont installées de petites boutiques d'artisanat constituant un premier pôle d'artisanat dans la ville. D'autres boutiques d'artisanat sont par ailleurs disséminées rue de Stalingrad et rue Danton.
  • Le quartier Gabriel-Péri :
    Situé au nord-est de la ville, il est limitrophe de la ville de Pantin et longe le cimetière communal du Pré-Saint-Gervais. Plusieurs routes mènent au centre-ville, et à Paris par l'avenue Jean-Jaurès. Ce quartier est desservi par les transports en commun avec le bus 61 ou encore la ligne 5 du métro à Hoche. Il compte aussi la cité Gabriel-Péri, une HLM construite par l'OPHLM 93, qui compte plusieurs bâtiments en R+4 ainsi qu'une Tour en R+7 et R+15
  • Le quartier Rabelais & 7 Arpents, cité Rabelais :
    Située au nord-ouest de la commune à la limite entre la porte Chaumont Paris, la porte de Pantin et le quartier Hoche de Pantin, ce quartier est desservi par le bus 170 et la station de métro Hoche. Il n'est pas très éloigné du tramway t3b. Traversé du nord au sud par l'ancienne Grande Rue (rue André-Joineau) prolongée par la rue du Pré-Saint-Gervais à Pantin, c'est avec le centre-ville le quartier le plus vivant. Il est proche du centre commercial Verpantin, de boutiques et du marché sur la RN 3.
    Les vieux ateliers (Guitel) et les immeubles faubourg de style 1900 en font un exemple intéressent d’urbanisme notamment sur la rue du et la place de l'église. La cité Rabelais-7 Arpents s'étend sur trois communes (Le Pré, Pantin et Paris 19e).

Squares modifier

La ville du Pré Saint-Gervais dispose de six squares, qui se répartissent sur le territoire communal. Ils sont plutôt de petite taille, allant de 600 m2 à 3 000 m2. Cela s'explique par le manque d'espace disponible le territoire d'une si petite commune, si densément peuplé.

  • le « Square Allende » ;
  • le « Square Edmond-Pépin » ;
  • le « Square Feidherbe » ;
  • le « Square Henri-Sellier » ;
  • le « Square Jean-Moulin ».
  • le « Square Lucienne-Noublanche » ;

Du fait de la très petite taille de la ville, ses habitants peuvent profiter des parcs et des squares des communes voisines qui sont facilement accessibles.

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 8 901, alors qu'il était de 8 680 en 2013 et de 8 642 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 8,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 89,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Pré-Saint-Gervais en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) supérieure à celle du département (1,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 27,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (27,4 % en 2013), contre 38,8 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement au Le Pré-Saint-Gervais en 2018.
Typologie Le Pré-Saint-Gervais[I 1] Seine-Saint-Denis[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,2 93 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 1,1 9,7
Logements vacants (en %) 6,3 5,9 8,2

La ville dispose, proportionnellement à sa taille, d'un parc important de logements sociaux, avec 3 258 logements HLM, soit 41,3 % de son parc de résidences principales. Ce nombre a légèrement baissé pendant la période 2008-2018, puisqu'il n'est plus que de 3 172 logements (38,7 %)[I 3], mais continue à excéder très largement ses obligations légales issues de l'article 55 de la loi SRU de 2000.

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

La ville est desservie par le Boulevard périphérique de Paris et est proche de la route nationale 3, qui passe à une centaine de mètres de la limite nord de son territoire. Aucune voie départementale n'y passe.

Les principales voies et places de la ville sont :

Au cours des diverses transformations de la ville aux XIXe et XXe siècles, les nombreuses sentes situées quartier du Belvédère ont peu à peu disparu[réf. nécessaire]. Aujourd’hui, dans ce quartier, il n’en reste que cinq : la sente des Marchais, des Lilas, du Clos-Lamotte, Geneste et du passage de la Mairie.

Transports en commun modifier

Le Pré Saint-Gervais ne dispose d'aucune station de métro sur son territoire. Elle est parcourue par une ligne de bus municipale gratuite, le P'tit bus, cinq lignes du réseau de bus RATP, et, cinq stations de métros sont disposées à proximité de la commune du Pré-Saint-Gervais.

Plusieurs stations Vélib sont situées au cœur du Pré depuis . D'autres stations sont disponibles à Pantin et aux Lilas, aisément accessibles pour les habitants.

  • Métro : La ville est desservie par :
  • Tramway : quatre stations de la ligne 3b du tramway d'Île-de-France sont proches du Pré-Saint-Gervais :
    • Une station située à la limite de Pantin et de l'arrondissement de Paris 19e : Porte de Pantin.
    • Deux stations situées à la limite du Pré-Saint-Gervais et du 19e arrondissement de Paris : Butte du Chapeau Rouge ou Hôpital Robert-Debré.
    • Une station située à la limite des Lilas, du Pré-Saint-Gervais et du 20e arrondissement de Paris : Porte des Lilas.

Toponymie modifier

 
Panneau d'entrée dans la commune.

Au IXe siècle le Pré Saint-Gervais s'appelle encore Leudelincourt[20],[21].

La première mention du nom de « Pré Saint-Gervais » remonte à 1217 et provient du latin pratum, prairie, ainsi que de Gervasius, martyr et saint milanais dont une relique est offerte à l'église du lieu par l'abbaye de Saint-Denis.

Il existe en France un très grand nombre de localités nommées le Pré ; pour la plupart un surnom distinctif s'ajoute à ce vocable et c'est le cas pour cette commune du département de la Seine-Saint-Denis.

Le nom du lieu y est toujours orthographié au singulier : le Pré, ce qui prouve que la notation parfois employée les Prés, comme dans l'édition de 1876 du Dictionnaire des Postes, est fautive. La nomenclature adoptée par le ministère de l'Intérieur à la même époque n'admet elle que la forme : le Pré-Saint-Gervais.

C'est dans la plaine que se trouve la principale agglomération d'habitants, d'où le nom du lieu. Quant au surnom, Saint-Gervais, il est certainement dû au don par l'abbaye de Saint-Denis d'une relique de ce saint à la chapelle qu'elle avait fondée en ce lieu.

Selon Édouard Fournier, les religieuses hospitalières Saint-Gervais possédaient, entre Belleville et Romainville, de vastes prairies dans lesquelles elles exploitèrent les eaux pour irriguer leurs dépendances du Marais[22].

La commune est instituée par la Révolution française sous le nom de Les Prés-le-Peletier, puis, en 1793, Le Pré Pelletier en 1794 en hommage au révolutionnaire Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau assassiné pour avoir voté la mort du roi et dont la propriété était voisine du village ; elle reprend son nom d'origine en 1801.. Après la tourmente révolutionnaire, la commune devient Pré Saint-Gervais avant de prendre sa toponymie actuelle Le Pré Saint-Gervais[23].

Micro-toponymie modifier

Divers lieux-dits sont ou étaient référencés au Pré-Saint-Gervais :

  • Les Sept Arpents, qui a donné son nom à la rue des Sept-Arpents.
  • Les Baronnes (rue Franklin).
  • La Glacière (rue du ).
  • Les Mosnys (rue Henri-Martin).
  • Les Hauts Mosnys (rue Henri-Martin).
  • La Leu (rue Louis-Blanc).
  • Les Marchais (sente des Marchais).
  • Les Blancs Murs ou les Hauts Murs (rue Baudin).
  • Le Clos Lamotte (sente du Clos-Lamotte).
  • Le Louvetières (résidence Jean-Jaurès).
  • Les Cornettes (sente des Cornettes).
  • La Fontaine Saint-Pierre (avenue Faidherbe).
  • Les Vignes (avenue du Belvédère).
  • Les Graviers, Les Fonds des Marchais, Le Trou-Morin, La Fontaine Saint-Pierre.

Lieux-dits annexés par la ville de Paris modifier

Des parties de la commune du Pré-Saint-Gervais ont été annexés par la ville de Paris en 1860 ou en 1932 :

Les indications entre parenthèses donnent la situation des lieux-dits par rapport aux voies actuelles, sous réserve de vérification.

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Au IXe siècle le Pré-Saint-Gervais est un hameau propriété de l'abbaye de Saint-Denis, qui lui avait été cédé par Charles le Chauve[21].

Le hameau s'appelle encore Leudelincourt[20],[21].

Les habitants doivent se rendre à Pantin pour assister à la messe, lieu situé assez loin. Ils demandent donc la fondation d'un édifice religieux au sein du hameau. L'abbé de Saint-Denis accède à cette demande en 851 et une chapelle est bâtie (en 1588).

À cette époque, la notoriété du village, bâti sur une prairie au pied de la colline de Belleville, repose sur ses sources abondantes. Elles sont captées dès le XIIe siècle par les religieux de Saint- Lazare afin d’alimenter leur léproserie dans le faubourg Saint-Laurent, près de Paris. En 1182, une dérivation est créée afin d’alimenter les halles de la foire Saint-Laurent. Les conduites furent d’abord en céramique, la municipalité de Paris leur substituant ultérieurement des conduites en plomb. Plusieurs regards et fontaines sont construits au XVIIe siècle. Il ne reste aujourd’hui que 4 éléments visibles de ce réseau hydraulique, tous classés Monuments historiques : la Fontaine du Pré-Saint-Gervais, le regard du Bernage, le regard des Maussins et le regard du Trou-Morin. Il en demeure deux autres cachés sous terre : le regard des Marchais, dans la cité Jean-Jaurès, et le regard des Marronniers, dans la Villa du Pré. Un dernier, le regard des Chauves-Souris, est supposé enfoui sous les remblais de l’avenue Sigmund-Freud.

Plusieurs sites archéologiques sont repérés au Pré-Saint-Gervais : quatre sont situés dans le centre-ville (le village, l’église médiévale, une fontaine et la croix de chemin) et une fontaine est repérée comme tel dans le Sud de la commune.

Époque moderne modifier

Le village est longtemps resté une simple dépendance de Pantin, jusqu’en 1787, tant sur le plan administratif que spirituel, ce qui fut à l'origine du combat des habitants, dès le début du XVIIe siècle, pour obtenir l'indépendance de leur paroisse dès 1588 par la construction d'une chapelle (consacrée en 1613). Celle-ci ne fut obtenue qu'en 1787.

Ses sites champêtres et ses haies de lilas, détruites en grande partie ensuite par les fortifications, y attiraient, les jours de fêtes, une foule de promeneurs parisiens, qui y venaient jusqu'au début du XXe siècle pour s'y livrer à la danse.

On connaît ce charme des champs, qu'y venaient goûter les Parisiens, par quelques extraits d'ouvrages datant de la première moitié du XIXe siècle : « Ce Hameau est environné de coteaux, chargés de vignes & de vergés, entourés d'une infinité de chemins étroits, mais ombragés & bordés de haies, dont l'ensemble offre une promenade pleine d'agrémens (sic) pour l'homme qui préfère un air pur & embaumé, la vue des fruits, des fleurs, un site varié, & la nature dans sa plus simple beauté, aux promenades de la Capitale, où l'on respire un air crasse, où les yeux, fatigué d'une infinité d'objets pour trop en voir, n'en distinguent aucun[réf. nécessaire] ».

Dans les Environs de Paris de Charles Nodier et Louis Lurine, Maurice Alhoy a consacré aux « Prés-Saint-Gervais » plusieurs pages véritablement lyriques :

« Fillettes, fillettes
Trop lire est mauvais.
Cueillez des violettes
Au pré Saint-Gervais. »

Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, écrivain et botaniste louait « la quantité de fruits, de racines, de légumes, d'herbes et de graines qu'on recueille toute l'année et en tout temps sur le terrain des environs de Paris appelé Le Pré-Saint-Gervais, dont le fonds, d'ailleurs médiocre, est situé à mi-côte et exposé au nord[24] ».

II parait qu'on y élevait aussi des dindons fort estimés des gourmets.

Révolution française et Empire modifier

En 1787, grâce à une récente réorganisation administrative, les Gervaisiens créent leur propre municipalité, malgré tout dépendante de la paroisse de Pantin[C'est-à-dire ?]. Pour manifester leur autonomie, ils déposent en 1789 un cahier de doléances, dont une copie est toujours disponible à la bibliothèque de la ville.

« Le Pré » est décrit par Jacques-Antoine Dulaure en 1786 comme « presque entièrement composé de guinguettes ». Elles sont dites « fort fréquentées, pendant la belle saison, par les habitans (sic) de la capitale ». C'est dans les mêmes termes qu'il décrit la commune de Belleville de l'époque qu'il associe toutes deux en raison de leur proximité. Avant l'agrandissement de Paris en 1860 qui absorbe un certain nombre de petites localités voisines, un grand nombre de guinguettes se trouvent juste au-delà des barrières, pour échapper à l'octroi sur les vins. Ce voisinage de Paris fait la richesse du village, dont la production en fruits, légumes, fleurs et vins assure tout juste la subsistance. Le gypse du plateau de Romainville est également exploité au sud-ouest du bourg, aux lieux-dits du « Chapeau Rouge », des « Cerisiers » et des « Louvetières ». Le nombre d’exploitations est difficile à estimer, mais pour la période 1780-1850, une trentaine de carriers et une quinzaine de sites sont recensés.

En 1790, un nouveau découpage administratif sépare le Pré-Saint-Gervais de Pantin.

En 1814, lors de la bataille de Paris, à la fin de l'épopée napoléonienne, le Pré est ravagé par les combats que le général Compans y livra contre les troupes wurtembergeoises.

Époque contemporaine modifier

De la Restauration à la commune de Paris modifier

Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, la ville connaît une période paisible. Les Parisiens viennent y flâner ou se divertir dans ses guinguettes. Charles Nodier, Bernardin de Saint-Pierre et Jacques Offenbach, parmi tant d’autres, participent à ces excursions campagnardes.

M. Gide, riche entrepreneur parisien, commence à aménager la Villa Gide, à partir de 1830, qui deviendra ensuite la Villa du Pré. Propriétaire d’une grande parcelle agricole, il souhaite débord exploiter le gypse de son sous-sol, mais se voit refuser son projet par la municipalité. Il décide de diviser sa propriété en 200 lots, ensuite vendus et lotis de petites maisons individuelles entourées de jardins. Les acquéreurs sont des petits bourgeois ou modestes rentiers parisiens, attirés par la qualité de vie du village et sa proximité avec la Capitale. D’autres maisons de plaisance voient peu à peu le jour dans le village, le plus souvent sur des rues nouvellement percées.

En 1840, la construction de l'Enceinte de Thiers l'isole de Belleville. Le , en application de la loi du , la commune, déjà exiguë, perd vingt-sept hectares annexés par la ville de Paris au-delà des fortifications de Paris. Sa superficie est alors réduite à 109 hectares, avant d'être encore limitée à 72 hectares en 1870 après l'annexion par Paris des terrains militaires.


 
Un omnibus au début du XIXe siècle

Le , le conseil municipal autorise une souscription volontaire des habitants destinée à payer l'indemnité demandée par M. Marmillion, entrepreneur de voitures à Pantin, pour créer un service public d'omnibus, à raison de quatre départs et quatre retours en été, deux départs et deux retours en hiver. Le service commence le [réf. nécessaire].

En 1840, le conseil municipal achète au plâtrier Jean-Baptiste Robert une ancienne maison bourgeoise pour en faire une école ainsi que le logement de l'instituteur-secrétaire de mairie. Elle deviendra la mairie du Pré.

Les premières plaques de rue sont apparues dans la commune du Pré-Saint-Gervais en 1881.


De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale modifier

Après le Siège de Paris de 1870, le village agricole du Pré-Saint-Gervais se transforme en banlieue industrieuse. Si sa topographie empêche l’installation de grands réseaux (canal, routes, voies de chemin de fer) et de sites industriels de grande taille, la commune voit l’installation de plusieurs usines et ateliers : salaison (Au Jambon français), savonnerie (Savonnerie d’Alésia), fabrication de vernis et couleurs (Couleurs de Paris), produits pharmaceutiques, fabrique d’oléo-margarine, boites, pianos (Focké), appareils de graissage, cycles et automobile (Clément-Gladiator), literie (Lit National), gazogènes (l’Incomparable) ou encore aviation (Rateau, puis Guitel). Ces sites, ainsi que ceux du nord- est parisien comme les abattoirs de La Villette, attirent au Pré-Saint-Gervais une population ouvrière. Les travailleurs agricoles sont rapidement remplacés par cette nouvelle population, mais aussi par une population de petits bourgeois, cadres industriels ou retraités. La population du Pré-Saint-Gervais augmente rapidement : 1 921 habitants en 1861, 6 396 en 1881 et 11 078 en 1901.

En 1894, une ligne de tramway reliant la porte de Pantin est créée par la compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine (TPDS), suivie par la ligne du tramway de Romainville, qui avait son origine place de la République à Paris, empruntait l'Avenue de la République puis l'Avenue Gambetta, franchissait la Porte des Lilas puis desservait Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas et Romainville Ces lignes contribuent à désenclaver la commune, et la seconde cessera son service le , à l'époque où l'ancien réseau de tramway parisien est supprimé.

Le Pré-Saint-Gervais devient la première ville du département de la Seine à élire, en 1904, une mairie socialiste. Le maire Jean-Baptiste Sémanaz, égoutier à la Ville de Paris, porte un projet social qui vise l’éradication des taudis et l’assainissement de la commune.En 1914, c'est à la veille de la Première Guerre mondiale que Jean Jaurès donne son célèbre discours sur la paix au Pré, sur la colline du Belvédère[25],[26]. Il était déjà intervenu au balcon de la mairie en contre le passage du service militaire à 3 ans, qui préparait ce qui allait être la Grande Guerre[27],[28]. La ville participe cependant à l'effort de guerre, grâce à l'usine Rateau (turbocompresseurs pour l'aviation).


Cette dimension sociale se traduit dans le domaine du logement. La cité-jardin Henri Sellier, dite des Briques Rouges, fait partie des 15 cités-jardins du Grand Paris dont Henri Sellier, Maire de Suresnes et Président de l’Office d’habitations à Bon Marché du Département de la Seine, était le promoteur. Envisagée dès 1919, elle est conçue par l’architecte Félix Dumail. La cité-jardin occupe des terrains à cheval sur trois communes (Le Pré-Saint-Gervais, les Lilas et Pantin)

Le groupe scolaire Jean Jaurès (1931-1935) est construit par la commune et Félix Dumail à proximité de la cité Henri Sellier afin d’en accueillir les enfants. L’école Suzanne Lacore, au nord, est quant à elle ouverte en 1964.

D’autre immeubles, à l’architecture typique des HBM parisiens, sont construits dans le même temps rue Pierre Brossolette. Les fortifications de Paris sont déclassées par la loi du 19 avril 1919 et sont progressivement détruites jusqu’en 1929. Les terrains libérés sont lotis d’immeubles de logements sociaux, d’Habitations Bon Marché (HBM), d’immeubles privés et d’équipements publics (équipements sportifs, parcs, lieux etc.). Un décret sur la zone de servitude militaire du 19 mars 1925 prévoit le rattachement à Paris des territoires de l'ancienne zone non aedificandi. Le Pré-Saint-Gervais se voit amputé d’un quart de son territoire par le décret d'annexion de la zone militaire par Paris du 3 août 1930.

Le Pré-Saint-Gervais depuis 1945 modifier

Après-Guerre, le Pré-Saint-Gervais continue son développement, avec l’aménagement de nombreux immeubles et maisons individuelles. Dans la seconde moitié du XXe siècle, plus de 4 000 logements seront construits, soit 56% du parc actuel de la commune, dont une grande partie de logements sociaux. A l’inverse des autres communes de l’est parisien, le Pré-Saint-Gervais poursuit son développement via des petites opérations ponctuelles, en raison de sa topographie escarpée et du manque de grandes parcelles disponibles. De nombreux logements anciens, parfois insalubres, sont détruits pour laisser place à des opérations ponctuelles de construction d’immeubles de ville ou de barres.

De grands immeubles sont bâtis dans les années 1960 et 1970 dans le Sud-Est de la commune (Cité Jaurès, immeuble dit La Gaufrette, etc.). Implantés sur le relief de la colline de Belleville, ils modifient profondément le paysage urbain du Pré-Saint-Gervais.

En 1973, le Boulevard périphérique de Paris est inauguré, créant, après l’enceinte de Thiers, une nouvelle rupture urbaine avec la capitale. Le vaste ensemble Babylone/Belvédère est réalisé dans les années 1980 à proximité de la Porte des Lilas. Il comporte de grands immeubles collectifs et un centre commercial.

Histoire économique du Pré-Saint-Gervais modifier

Le Pré-Saint-Gervais a longtemps connu une forte activité industrielle. Dans les années 1950, ces industries ont commencé à décliner au profit du secteur tertiaire. Aujourd'hui[Quand ?], on ne compte plus que 5,3 % d'activités industrielles.

Industries et commerces modifier

Le Pré-Saint-Gervais, qui, au point de vue territorial est la plus petite du département, n'est d'autre part desservie directement par aucune ligne de chemin de fer ni par aucune voie navigable. Dans ces conditions, elle n'a pas connu, au point de vue industriel et commercial, un très grand développement. Toutefois, sans présenter une importance de premier ordre, elle n'a pas manqué, de ce point de vue, de connaître un développement assez honorable. La faible étendue de son territoire permet de la considérer comme un faubourg de Pantin, et, comme cette dernière commune est remarquablement desservie, tant par le chemin de fer que par le canal, elle a profité dans une large mesure de ces facilités de transport dont ont joui les industriels et commerçants pantinois. En somme, on peut dire que Le Pré-Saint-Gervais marque, au nord-est, la limite extrême de la vaste région industrielle comprise entre Levallois-Perret et Pantin, où des villes de l'importance de Clichy, Saint-Ouen, Saint-Denis, et Aubervilliers forment comme une chaîne ininterrompue de cité ouvrière.

On peut signaler :

  • Les exploitations de gypse :
    Depuis l'époque gallo-romaine, le gypse, pierre dont est tiré le plâtre, est exploité à Paris. Au XVIIIe siècle, les filons parisiens ne suffisent plus et les carrières s’installent en banlieue. On peut estimer qu'entre 1782 et 1850 une quinzaine de sites sont en service. La ville souhaitant récupérer une partie de l'argent dégagé par cette activité, une taxe sur le plâtre gervaisien est prélevée en 1829.
  • Les plâtrières du Pré-Saint-Gervais.
  • La petite industrie est notamment marquée par :
    • « Petit Jean », une conserverie de petits pois ;
    • « Les Couleurs de Paris », une fabrique de couleurs ;
    • « Tête et Leroy », fabricant de cafetières et autres plats. Aucune de ces entreprises n'a survécu au plan d'urbanisation élaboré dans la deuxième moitié du XXe siècle ;
    • la manufacture de pianos Focké, fondée à Paris en 1860, transférée au Pré-Saint-Gervais en 1902 au 27 rue Danton. Activité terminée en 1909 ;
    • les « Savonneries d'Alesia », fondée en 1875, 46 rue Charles-Nodier. Une partie de cette rue étant devenue la rue de Stalingrad, l'ancien site est désormais le 46 rue de Stalingrad. Elle fut agrandie en 1888. « Quand il pleuvait, ça sentait le savon dans toute la ville avec l'usine Alésia »[29]. Pierre Bailly, maire du Pré-Saint-Gervais, fut directeur des Savonneries d’Alésia à la fin du XIXe siècle. Activité terminée en 1980.

Sur le territoire du Pré-Saint-Gervais se situaient un certain nombre d'industries culturelles aujourd'hui disparues, en particulier des cinémas de quartier aujourd'hui tous disparus. Les cinéma les plus proches de la ville se situant désormais à Pantin (ciné 104), Les Lilas (Théâtre du Garde Chasse), et Paris 20e arrondissement (CGR Paris LIlas).

L'ancien cinéma du Pré-Saint-Gervais était le Cinéma-Théâtre situé 36 rue de Pantin.

Depuis les années 1990, différentes entreprises du secteur du luxe se sont installées au Pré-Saint-Gervais. Hermès Sellier a installé une partie de ses bureaux à l'emplacement de l'ancienne entreprise Guitel, ainsi qu'à Pantin. Et le groupe Richemont y a installé une partie de ses activités pour Cartier International.[réf. nécessaire]

Quelques grandes entreprises modifier

Au XIXe siècle, un mouvement industriel s'amorce, qui voit nombre d'usines s'implanter. N'étant desservie par aucune voie ferrée ou navigable, la commune du Pré-Saint-Gervais n'a connu qu'un développement modeste de son industrie. On peut signaler :

  • les « Aux Jambons français », spécialisés dans les salaisons, fondé au 10 rue de Pantin, désormais 8 rue Gabriel-Péri au Pré-Saint-Gervais ;
  • à la fin du XIXe siècle, Le Pré-Saint-Gervais, commune essentiellement rurale, entre dans l'ère industrielle avec l'implantation d'une usine de cycle, le constructeur de cycles et d'automobiles « Gladiator ». Le nom Gladiator fait référence à un cheval de course français « Gladiateur ». Premier cheval étranger à s'imposer en Grande-Bretagne, pur sang le plus titré de l'histoire des courses de galop. L'entreprise édifie dans la ville ses premiers ateliers entre 1891 et 1920. En quelques années, Gladiator ne cesse de croître. Elle passe de 3 000 m2 en 1905 à 19 000 m2 en 1905. L’entreprise possède un bureau d’études très performant installé au 5, rue François-Henri (aujourd’hui, rue Jean-Baptiste-Sémanaz). De nombreux prototypes de bicycles, tricycles et quadricycles à moteurs à essence et électriques y sont créés. Sous l'impulsion des entrepreneurs Alexandre Darracq et Jean Aucoc, les fondements de l'industrie automobile française sont posés. Lorsque éclate la guerre en 1914, l'usine qui produit une gamme très étendue de vélos, motos et voitures, commence à fabriquer des fusils mitrailleurs pour l'armée : le fameux fusil Chauchat. L'usine sera détruite à la fin des années 1950 pour faire place à un marché couvert inauguré en 1960. La partie basse du marché qui recevait les fleuristes et les poissonniers, deviendra la P'tite crée, aujourd'hui dédiée aux manifestations culturelles ;
  • depuis 1909, sont installés les ateliers du fabricant de literie haut de gamme, « Le lit national » ;
  • l'usine Rateau[30], puis Guitel et Étienne[31], fondée en 1917, qui fabriquait de la quincaillerie, rare témoin industriel sur la commune du Pré-Saint-Gervais.

Ancrage politique modifier

Première ville du département de la Seine (à l'époque) à posséder, dès 1904, une mairie socialiste, la commune participe à l'histoire ouvrière de la région parisienne. Ainsi, accueille-t-elle Jean Jaurès qui prononce au balcon de la mairie, en 1913, un discours contre le passage du service militaire à trois ans. L'année suivante, à la veille de la Première Guerre mondiale, l'homme politique prononce depuis la colline du Belvédère un autre discours, tout aussi fameux, sur la Paix. Il s'inspire alors du livre de 1905 L'Armée nouvelle, ce qu'elle pense, ce qu'elle veut du capitaine Mordacq pour la rédaction de son propre livre, L'Armée nouvelle, où il lui répondra.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

Jusqu’à la loi du [32], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis à la suite d'un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Rattachements électoraux modifier

Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Pantin. Dans le cadre de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la commune devient en 1967 le chef-lieu du canton du Pré-Saint-Gervais.

Celui-ci est démembré en 1976 pour permettre la création des cantons de Pantin-Ouest et des Lilas où est rattachée la commune[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre à nouveau le canton de Pantin.

Intercommunalité modifier

Avant 2016 modifier

À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin, Romainville et Rosny-sous-Bois ont entamé des réflexions en vue de la création d'une intercommunalité dans le centre du département de la Seine-Saint-Denis. Cette réflexion succède à un projet avorté en 2005, qui aurait pu réunir Bagnolet, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas et Romainville.

La communauté d'agglomération Est Ensemble, créée par arrêté préfectoral du qui prend effet le , regroupe les 9 villes du centre-ouest du département qui s'étaient réunies pour former le projet de la communauté d'agglomération (sauf Rosny-sous-Bois).

Comptant 399 300 habitants en 2012, elle est alors la deuxième intercommunalité à fiscalité propre d'Île-de-France par sa population après la communauté d'agglomération Plaine Commune, située dans le même département.

Depuis 2016 modifier

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[33].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui sont des EPCI sans fiscalité propre et à statut particulier et regroupent l'ensemble des communes de la métropole (à l'exception de Paris), et remplacent les anciennes intercommunalités à fiscalité propre de leur territoire.

La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, qui est créé par un décret du [34] et qui succède à la communauté d'agglomération éponyme, avec les mêmes communes.

L'établissement public territorial exerce les compétences qui lui sont assignées par la loi, et qui relèvent essentiellement de la politique de la ville, de la construction et de la gestion d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs d'intérêt territorial, de l'assainissement et de l'eau, de la gestion des déchets ménagers et assimilé et de l'action sociale d'intérêt territorial, ainsi que de compétences non exercées par la Métropole. Il a également la charge d'élaborer un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi). Il exerce également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

Tendances politiques et résultats modifier

La commune est administrée par des maires SFIO puis PS depuis 1904[35].

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Gérard Cosme remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 031 voix (50,45 %, 26 conseillers municipaux élus dont 6 conseillers communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[36] :
- Thu Van Blanchard (UMP, 1 041 voix, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Catherine Sire (DVG, 762 voix, 18,93 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Patrice Zahn (LO, 191 voix, 4,74 %, pas d'élus),
lors d'un scrutin marqué par 50,83 % d'abstention

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS - PCF - PRG - GÉ - AÉI menée par le maire sortant Laurent Baron — qui avait succédé à Gérard Cosme en septembre 2018 après sa démission — remporte de 7 voix la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 807 voix (50,19 %, 26 conseillers municipaux élu dont 1 conseiller à la métropole du Grand Paris), devançant respectivement celles menées par[37] :
- Grégoire Roger (DVG, 708 voix, 19,66 %, 3 conseillers municipaux élus),
- Mariama Lescure (DVG - EÉLV, 370 voix, 10,27 %, 2 conseillers municipaux élus),
- Alexandre Saada (LREM - MoDem - UDI, 360 voix, 10,00 %, 1 conseiller municipal élu),
- Delphine Debord (LFI - GRS - RDG, 260 voix, 7,22 %, 1 conseiller municipal élu)
- Patrice Zahn (LO, 95 voix, 2,63 %, pas d'élus),
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 57,96 %des électeurs se sont abstenus.

Politique locale modifier

La liste menée par le maire sortant Laurent Baron a remporté l'élection municipale de 2020 dès le premier tour en dépassant seulement de 7 voix la majorité absolue des suffrages exprimés. Cette élection a été contestée par la candidate Delphine Debord, dont 42 bulletins de vote ont été invalidés pour ne pas avoir mentionné la nationalité étrangère de l'un des candidats — cette irrégularité ayant été rectifiée par la liste candidate, qui avait édité de nouveaux bulletins régulièrement rédigés utilisés par ses autres électeurs —.

Le Tribunal administratif de Montreuil a annulé les élections municipales le , qui a jugé que « l'invalidation des 42 bulletins en cause […] a été, eu égard à leur incidence sur le calcul de la majorité absolue faisant obstacle à l'élection de la liste de M. Baron dès le 1er tour et en l'absence de toute manœuvre, de nature à altérer la sincérité du scrutin »[38]. Le Conseil d'État, saisi par le maire invalidé afin d'éviter qu'une délégation spéciale ne gère la commune pendant la « crise sanitaire » de la pandémie de Covid-19 en France[39] a confirmé le cette annulation[40]. Le second tour de ces élections municipales partielles, qui s'est tenu le , a vu la victoire de la liste PS menée par le maire invalidé, qui a obtenu 1 832 voix (56,91 % des suffrages exprimés), devançant très largement celles menées respectivement par[41],[42] :

  • Grégoire Roger (929 voix, 26,86 %) ;
  • Delphine Debord (458 voix, 14,23 %).

Lors de ce scrutin, marqué par une participation plus faible de 2 % de celle de 2020, 64,46 % des électeurs se sont abstenus. Laurent Baron est donc réélu maire lors du conseil municipal du [43].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs du Pré-Saint-Gervais[44]
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1793 Jean-Baptiste Fromin   Laboureur.
1793   M. Guingand    
1795   Pierre Cottin    
1800   M. Maurice    
1802   M. Guingand    
1804   François Cottin    
1808 1814 Louis Hardy    
1814 1818 Joachim Simonnet[Note 4]    
1818 1826 Jean-Hyacinthe Beaugrand    
1826 1831 A Videl    
1831 1865 Antoine Jean-Baptiste Simonnot[Note 5]    
1865 1869 Poulet-Dufour    
1869 1870 Eugène Augustin Bureau   Fabricant de plâtre
1870 1871 M. Jolly    
1871 1876 Eugène Tronchet    
1876 1896 Charles Eugène Alexandre Guérin[Note 6]   Propriétaire, dessinateur et fabricant de passementerie
1896 1904 Pierre Bailly   Directeur des Savonneries d’Alésia
1904 1914 Jean Baptiste Marie Semanaz[45] SFIO Ouvrier égoutier
Mort en fonction au front
1914 1919 J.B. Tortorat SFIO  
1919 1944 Eugène Boistard[46] SFIO Traceur mécanicien ; syndicaliste
Conseiller général de la Seine (deuxième circ. de Pantin) (1925 )
1944 1965 Edmond Pépin[Note 7],[47] SFIO Ouvrier ébéniste, artisan puis industriel
Président du Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) (1953 → 1965)
Officier de la Légion d’honneur
Mort en fonction.
1965 1977 Fernand Blanluet[Note 8] SFIO
puis PS
 
1977 octobre 1995[48] Marcel Debarge[49],[50] PS Postier, syndicaliste
Sénateur de la Seine-Saint-Denis (1977 → 2004)
Ministre (1981 et 1991 → 1993)
Conseiller régional d’Île-de-France (1992 → 1995)
Démissionnaire
1995 1998 Claude Bartolone PS Député de la Seine-Saint-Denis (6e puis 9e circ) (1981 → 1998 et 2002 → 2017)
Ministre délégué à la Ville (1998[51] → 2002)
Conseiller général des Lilas (1985 → 1992)
Conseiller général de Pantin-Est (2008 → 2014[52])
Président du conseil général de la Seine-Saint-Denis (2008 → 2012)
Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre
1998 septembre 2018[53] Gérard Cosme[Note 9] PS Artisan chocolatier
Président de la communauté d'agglomération (2012 → 2015)
Président de l'EPT Est Ensemble (2016 → 2020)
Démissionnaire
septembre 2018[54] En cours
(au 23 juin 2022)
Laurent Baron[55] PS Coordinateur technique dans un grand groupe de l’industrie aéronautique, syndicaliste
Vice-président de l'EPT Est Ensemble (? →)
Réélu en décembre 2021 après l'annulation des élections municipales 2020[43]

Jumelages modifier

La ville est jumelée avec   Giengen an der Brenz (Allemagne) depuis 1970[56].

Équipements et services publics modifier

Équipements scolaires modifier

La ville compte[Quand ?] quatre écoles maternelles, trois écoles élémentaires, un collège, une école privée Montessori (maternelle) et un établissement privé (maternelle, élémentaire, collège).

  • Écoles maternelles :
    • l’école publique Suzanne-Lacore[57] ;
    • l’école publique Nelson-Mandela[58] ;
    • l’école publique Rosa-Parks[59] ;
    • l’école publique Baudin[60] ;
    • l’école privée Saint-Joseph[61].
  • Écoles primaires :
    • l’école publique Anatole-France[62] ;
    • l’école publique Jean-Jaurès[63] ;
    • l’école publique Pierre-Brossolette[64] ;
    • l’école privée Montessori[65].
    • l’école privée Saint-Joseph[61].
  • Collèges :
    • le collège public Jean-Jacques-Rousseau[66] ;
    • le collège privé Saint-Joseph[61].

Équipements sportifs modifier

  • Un stade, le « Stade Leo-Lagrange » ;
  • Deux gymnases, le « Gymnase Séverine » et le « Gymnase Charles-Nodier » ;
  • Une piscine, la « Piscine Fernand-Blanluet » ;
  • Deux courts de tennis municipaux non couverts.

La piscine « Fernand-Blanluet », du nom du 22e maire du Pré-Saint-Gervais, a été inaugurée le . Elle a été dans le contexte sportif des Jeux Olympiques d'été de 1968, au cours desquels les résultats de l'équipe de France furent catastrophiques. Le Secrétariat d'État à la Jeunesse et aux Sports lança donc en 1968 un projet national d'équipement en piscines municipales.

La piscine est située en bordure de la commune, en face du périphérique. Le territoire de la commune étant exigu la piscine est construite pour partie sur celui de Paris (2 191 m2), le reste (222 m2) au Pré-Saint-Gervais.

Marché modifier

Le marché du Pré-Saint-Gervais est un marché couvert qui a lieu toute l'année les mardi, jeudi et samedi entre 8 h et 12 h. Il fut inauguré le . Outre le commerce alimentaire organisé les mardi, jeudi et samedi matin, il s'agit du principal espace culturel de la ville où sont organisés toute l'année des concerts et des expositions dans un espace aménagé, appelé « la petite criée ».

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[67],[Note 10].

En 2021, la commune comptait 16 865 habitants[Note 11], en diminution de 4,61 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4603542902233698051 6431 0281 079
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7041 9213 1204 1364 4476 3967 4338 1389 444
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 07811 66913 86514 99315 46513 30214 79014 69115 037
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
15 25814 77213 27113 07815 37316 37717 24018 07517 780
2021 - - - - - - - -
16 865--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Du début du XVIIIe siècle à aujourd'hui (2013), la population est en croissance continue passant de 223 habitants (1821) à 18 075 (2011), sauf entre 1841 et 1846 où l'on peut supposer que l'épidémie de choléra est en partie responsable de la perte de 615 habitants.

Cultes modifier

La ville compte plusieurs lieux de culte :

La commune dispose du cimetière communal du Pré-Saint-Gervais, et partage le cimetière intercommunal de Bondy.

Économie modifier

Chiffres clés modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2010, le revenu net déclaré moyen est de 21 130 euros, et 54 % de la population est imposable[70].

Emploi modifier

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 12 617 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,5 % d'actifs dont 64,0 % ayant un emploi et 13,6 % de chômeurs[a 1].

On comptait 3 471 emplois dans la zone d'emploi, contre 3 354 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 8 104, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 12] est de 42,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs[a 2].

Secteurs d'activité modifier

Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019[I 6]
Nombre %
Ensemble 1 933 100,0 %
Industrie manufacturière, industries extractives et autres 90 4,7 %
Construction 323 16,7 %
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration 535 27,7 %
Information et communication 134 6,9 %
Activités financières et d'assurance 30 1,6 %
Activités immobilières 46 2,4 %
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien 459 23,7 %
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale 165 8,6 %
Autres activités de services 150 7,8 %
Champ : activités marchandes hors agriculture.

À titre de comparaison, au , Le Pré-Saint-Gervais comptait 1 279 établissements : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 70 dans l'industrie, 174 dans la construction, 925 dans le commerce-transports-services divers et 108 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

Nombre d'établissements par secteur d'activité
Nombre
au 31 décembre 2019 1 933
au 31 décembre 2010 1 279
Établissements actifs employeurs par secteur d'activité agrégé et taille fin 2019[I 8]
Total % 0 salarié 1 à 9 salarié(s) + de 10
Ensemble 472 100,0 % 70 348 54
Agriculture, sylviculture et pêche 0 0,0 % 0 0 0
Industrie 15 3,2 % 2 10 3
Construction 74 15,7 % 6 61 7
Commerce, transports, services divers 348 73,7 % 58 263 27
dont commerce et réparation automobile 75 15,9 % 3 64 8
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 35 7,4 % 4 14 17
Champ : hors secteur de la défense et hors particuliers employeurs.

Sièges d'entreprises modifier

En 2017, la fondation WWF France installe son siège d'une centaine de salariés dans les anciens locaux de MBK rue Baudin[71].

Médias modifier

Un studio de télévision de 600 m2, appartenant à la société Amp visual studio, est situé en sur la commune du Pré-Saint-Gervais. Il s'agit du Studio des Lilas, qui malgré son nom n'est pas situé dans la commune voisine des Lilas, mais bien sur le territoire gervaisien. De nombreuses émissions de télévision y sont, ou y ont été tournées, comme c'est le cas de :

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
La mairie du Pré-Saint-Gervais, à son fronton la devise de la République : Liberté, Égalité, Fraternité.
 
Place du Général-Leclerc
 
Église de la Sainte-Famille - Pré-Saint-Gervais - 002.

Douze bornes touristiques ont été installées dans la ville. Elles constituent un « chemin historique » qui permet une première découverte de la ville pour des touristes et des Gervaisiens, ses particularités, ses attraits et une partie de son histoire.

  • La Mairie :
    D'abord une maison bourgeoise construite par une famille anglaise qui recherchait un lieu de villégiature non loin de Paris. Une belle bâtisse, située à l'époque au « 50 grande avenue » et entourée d'un parc d'un hectare et demi. En 1815, la propriété est vendue à Jean-Baptiste Robert, plâtrier de profession. Le conseil municipal en quête d'une maison commune la rachète en 1840.
    Les édiles décident que le bâtiment servira d'abord à loger une école et l'instituteur-secrétaire de mairie.
    En face, la place du Général-Leclerc et sa fontaine médiévale.
  • Les eaux du Pré-Saint-Gervais :
    Les eaux du Pré-Saint-Gervais sont un ensemble d'aménagements hydrauliques, faisant partie des « sources du Nord » construit au Moyen Âge, situés à Paris et au Pré-Saint-Gervais, permettant de conduire les eaux des sources des collines du Pré-Saint-Gervais vers les zones en contrebas.
    Au XIXe siècle, son réseau des eaux compte vingt-et-un regards — c'est-à-dire des dispositifs maçonnés permettant d'inspecter une canalisation.
    Aujourd'hui il n'en reste que quatre, dont deux situés au Pré-Saint-Gervais un premier regard dits de la « fontaine du Pré-Saint-Gervais » (place du Général Leclerc, 48° 52′ 59″ nord, 2° 24′ 13″ est), un second regard le « regard du Trou Morin » (sente des Cornettes, 48° 52′ 53″ nord, 2° 24′ 37″ est) et les deux autres situés sur le XIXe arrondissement de Paris : le « regard des Maussins » (boulevard Sérurier, 48° 52′ 39″ N, 2° 24′ 25″ E) et le « regard du Bernage » (avenue du Belvédère, 48° 52′ 53″ N, 2° 24′ 12″ E).
  • La cité jardin :
    La cité-jardin est un concept théorisé par l'urbaniste britannique Ebenezer Howard en 1898, dans son livre To-morrow : A peaceful path to real reform. C'est une manière de penser la ville qui s'oppose à la ville industrielle polluée et dont on ne contrôle plus le développement pendant la révolution industrielle et qui s'oppose également à la campagne (considérée comme trop loin des villes).
    En France, le livre d'Ebenezer Howard a un important retentissement. Georges Benoit-Lévy (1880-1970), juriste et journaliste de métier, à la suite d'un séjour en Angleterre à la demande du Musée social, publie son ouvrage fondateur La Cité-jardin, en 1904, préfacé par le théoricien du coopératisme Charles Gide. Il fonde la même année l'« Association des cités jardin de France ».
    La cité-jardin du Pré-Saint-Gervais - Pantin - Les Lilas (1927-1933 puis 1947-1952) fait partie de la quinzaine construite par l'Office HBM de la Seine dirigé depuis sa fondation par Henri Sellier, conseiller général socialiste.
    Le terrain définitivement acquis par l'office HBM en 1928, s'étend sur trois communes : Le Pré-Saint-Gervais (66 000 m2), Pantin (47 000 m2) et Les Lilas (6 000 m2). La conception de la cité-jardin est confiée à l'architecte Félix Dumail en 1927. La cité est constituée de 1 200 logements collectifs et de 56 pavillons individuels (contre 243 prévus à l'origine). Une partie de la cité est construite à Pantin après la Seconde Guerre mondiale mais dans un style très différent, partie appelée de nos jours "cité des auteurs" (228 logements). La cité comporte comme équipements collectifs des boutiques, une école (actuel groupe scolaire Jean-Jaurès - Pierre-Brossolette) et un stade. Mais le projet d'édifier en plus une maison des services sociaux, un dispensaire et un théâtre de plein air ne sera pas réalisé. La cité est partiellement protégée au titre des sites.
  • L'ancienne usine Guitel :
    L'ancienne usine Guitel, est située de part et d'autre de la rue Carnot, débouchant sur la rue du 14-Juillet, près du quartier des 7-Arpents, est implantée sur près d'un hectare. D'abord propriété d'Auguste Rateau en 1904, l'usine fournira différentes pièces pour l'aviation militaire et comptera vers 1930 jusqu'à 2 000 ouvriers. En 1947, les terrains et les bâtiments sont revendus pour la partie ouest à la manufacture de quincaillerie F. Guitel et Étienne Frères Réunis, et pour la partie est à la société de construction métallique Mobilor. Ces deux sociétés finiront par fusionner en 1962 et se spécialisent dans la fabrication des roulettes (Caddie) et des chariots (SNCF). D'un point de vue architectural, l'ensemble constitue un exemple unique d'usine-rue. « Les constructions de 1916 et 1917 – l'essentiel de l'usine – sont de deux types. De part et d'autre de la rue Carnot, du côté de la rue Franklin, les façades des bâtiments se répondent [...] l'oculus percé dans le pan coupé de l'atelier, ouvrant sur la rue Franklin, portait l'horloge de l'usine »[72],[73]. En 2012, la réhabilitation du site historique est entamée par la municipalité qui aménage la rue et fait transformer les bâtiments ouvragés en bureaux et en habitations tout en y introduisant de nouveaux squares et espaces verts redonnant vie aux vénérables arabesques de briques (achèvement en 2016).
  • La villa du Pré :
    Par le porche voûté du 73 de la rue André-Joineau se présente un havre de quatre hectares au cœur du Pré-Saint-Gervais. On chemine au travers d'allées plantées d'arbres.
    La Villa du Pré-Saint-Gervais est créée en 1830 par monsieur Gide, un riche entrepreneur parisien. Monsieur Gide possédait à cet emplacement une grande propriété agricole dont il voulut exploiter le sous-sol en carrière de gypse, mais la municipalité de l'époque lui en refusa l'autorisation d'exploitation. C'est alors qu'il décida de lotir sa propriété en deux cents lots pour y réaliser maisons avec jardinet, qu’il va vendre à des petits bourgeois et des rentiers modestes attirés par le cadre de vie gervaisien. C'est ainsi que nait la Villa du Pré.
    La Villa du Pré-Saint-Gervais, ruelles bordée de jolie maisons du XIXe siècle est une ville dans la ville et un exemple du mode de vie de la classe moyenne et « petit-bourgeois » sous Napoléon III. Il s'agit d'un ensemble pittoresque de maisons individuelles construites autour de petites rues plantées de grands arbres auquel on accède principalement par un porche voûté de la rue André-Joineau. La Villa du Pré compte deux cents pavillons et jardinets. La diversité architecturale, d’implantation, de volume des pavillons et les accès confidentiels du site (porches, escaliers, chemins étroits) lui confèrent une ambiance particulière très prisée par les Gervaisiens. Le quartier est principalement constitué de villas, s'y trouve néanmoins quelques immeubles de ville collectifs, la bibliothèque municipale, ainsi qu'un centre Emmaüs.
    Les villas présentent comme il est l'habitude des jardins en façades. Qualité architecturale, plaisir des jardins, température douce des rues protégées par la frondaison des arbres expliquent que ce quartier soit le lieu privilégié des gervaisiens badeaux.
    Ancienne Villa Gide, la Villa du Pré-Saint-Gervais devint au XIXe siècle une propriété gérée par un syndic. En 1955, le syndic accepte qu'elle fasse partie intégrante de la commune.
    Plus isolée que les Buttes-Chaumont, la Villa du Pré-Saint-Gervais est un site de pratique sportive où viennent de nombreux pratiquants de course à pied. La Villa du Pré-Saint-Gervais présente en effet une configuration naturelle de rues en forme de boucle, ainsi qu'une rue avec une forte déclivité, la rue des marronniers. Ce qui explique qu'elle ait été choisie par un champion olympique comme lieu de résidence.
    Des tournages de cinéma et de télévision ont régulièrement lieu au sein de la villa du Pré-Saint-Gervais en raison de sa qualité architecturale et environnementale.
    La Villa du Pré-Saint-Gervais fut le quartier de résidence de Lucienne Noublanche.
  • La villa des lions :
    La villa des lions est la plus petite des deux villas situées au Pré-Saint-Gervais. Une petite impasse pavée végétalisée, comportant des ateliers d'artisanats et des habitats individuels groupés. Son entrée est agrémentée de deux statues de lions.
  • L’église Saint-Gervais-Saint-Protais:
    L’église communale, dédiée à saint Gervais et à saint Protais, a été construite de 1825 à 1830 sur l'emplacement de l'ancienne, démolie en 1814-1815. À l'entrée du hameau bucolique de la rue du 14-Juillet, l'architecte Barbier dessine les plans de la nouvelle église. Placé sous la protection de la Sainte-Famille, le bâtiment est construit en moellons de granit. Son aspect robuste et sobre s’inspire des formes romanes Art déco. La nef se compose de quatre travées éclairées par les vitraux du maître verrier Barillet.
    Le trésor : une « pietà » du XVIe siècle, un « saint Sébastien » et une « sainte Anne et la Vierge » datée des XVe – XVIe siècles.
    Une toile du XVIIe siècle, un christ en croix de Philippe de Champaigne.

Monuments et lieux disparus modifier

Il parait qu'autrefois le Pré-Saint-Gervais recevait des personnages illustres.

  • La maison de Gabrielle d'Estrées
Le nombre est grand des localités avoisinant Paris qui se flattent d'avoir été habitées par la célèbre Gabrielle d'Estrées, l'amie d'Henri IV.
Il semble, toutefois, que le Pré ait des titres sérieux à y prétendre. On a démoli, en 1901, une maison portant le numéro 20 de la rue Plâtrière (aujourd'hui rue Emile-Augier) dont l'architecture soignée indiquait des hôtes de marque. Une des pièces avait un plafond peint en 1678 et signé Dupuis ; la façade était ornée d'un buste d'Henri IV ; la tradition, enfin, qu'il ne faut pas toujours dédaigner, s'était transmise de père en fils, attestant que la belle Gabrielle d'Estrées avait demeuré là. Ne fût-ce que d'un point de vue artistique, il est fâcheux que la spéculation n'ait pas respecté ce vieux logis[non neutre],[réf. nécessaire].
  • La maison du duc de Charost
Le duc de Charost[Qui ?] avait aussi une maison de campagne au Pré-Saint-Gervais, en 1695[réf. nécessaire].
  • Le cinéma Le Succès
Il y avait[Quand ?] sur la place de la mairie, juste derrière la fontaine, un cinéma nommé Le Succès, puis Le Béarn[réf. nécessaire].

Le Pré dans les arts et la culture modifier

Le Pré-Saint-Gervais dans la littérature modifier

  • François Montulay, Le Pré-Saint-Gervais, ou la Sympathie entre Louis XVI et les sujets de son royaume, dialogue relatif à un divertissement donné le , suivi d'un vaudeville dédié au sentiment public, 1774.
  • Jean-Baptiste Radet, Dîner au pré Saint-Gervais, comédie en un acte et en prose..., Paris : au Théâtre du Vaudeville, 1797.
  • Victorien Sardou, Philippe Gille et Charles Lecocq, Les Prés-Saint-Gervais : opéra-bouffe en trois actes[74].
  • Didier Daeninckx, Un parfum de bonheur, photographies de France Demay, Gallimard, 2016. Récit inspiré par les photographies de France Demay. France Demay, photographe amateur gervaisien, photographie ses camarades membres d'un club sportif ouvrier à la veille du Front populaire et des Jeux Olympiques de 1936, organisés à Berlin. Quand arrivent les premiers congés payés... Un parfum de bonheur par France Demay, exposition à la Maison Européenne de la Photographie, commissariat d'exposition : Pierre-Jérome Jehel et Françoise Agnelot.

Le Pré-Saint-Gervais dans la peinture et la sculpture modifier

  • Victor Baltard : vue des Prés Saint-Gervais près de Paris.
  • Charles Blondel, Regard de la Prise des Eaux au Pré-Saint-Gervais, aquarelle et mine de plomb sur carton, 1898, Musée du Domaine départemental de Sceaux[75] ;
  • Serge Delaveau, Pavillon de Gabrielle d'Estrée au Pré Saint-Gervais, Musée du Domaine départemental de Sceaux[76].
  • Jules Joseph Georges Renard, dit Draner :
    • Les prés Saint-Gervais, opéra-bouffe de Sardou, Gille et Lecoq : Christian (Harpin), aquarelle : en couleur ; 30 x 24 cm, 1874 ;
    • Les prés Saint-Gervais, opéra-bouffe de Sardou, Gille et Lecoq : Dumagny (témoin), aquarelle : en coul. ; 31 x 24 cm, 1874 ;
    • Les prés Saint-Gervais, opéra-bouffe de Sardou, Gille et Lecoq : Coste (témoin), aquarelle : en couleur ; 31 x 24 cm, 1874 ;
    • Les prés Saint-Gervais, opéra-bouffe de Sardou, Gille et Lecoq : costumes, 20 aquarelles de formats divers, 1874[77].
  • Alphonse Quizet (1885–1955), artiste peintre, avec son ami et élève Maurice Utrillo ont grandi ensemble dans le maquis de Montmartre. De cette amitié enfantine est née une complicité qui a résonné tout au long de leurs deux existences marquées par la même vocation : la peinture. Alphonse Quizet habitait la villa Félix Faure dans le 19e arrondissement de Paris. Ses promenades l'attirent dans la commune voisine. Là, il croque paysages pittoresques et scènes de la vie quotidienne d'un village paisible. Quatre de ses peintures ornent la salle des mariages de la mairie du Pré-Saint-Gervais.
    • Au Pré-Saint-Gervais, Titre attribué : Intérieur ou Masures au Pré-Saint-Gervais (avant 1928), huile sur toile, 60 x 73 cm , Centre Pompidou[78] ;
    • L'entrée du parc au Pré-Saint-Gervais[79]
    • Intérieur au Pré-Saint-Gervais, 80 x 92 cm, Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine[80]
    • Maisons au Pré Saint Gervais, Belleville[81] ;
    • La sente au Pré-Saint-Gervais ;
    • Paysage au Pré-Saint-Gervais : Ensemble de 5 toiles décoratives pour la salle des mariages de la mairie du Pré-Saint-Gervais, Huile sur toile, 197 x 130 cm, Centre national des arts plastiques, En dépôt depuis le 13/01/1943 : Mairie du Pré-Saint-Gervais (Le Pré-Saint-Gervais) ;
    • Paysage, route au Pré-Saint-Gervais, 122 x 103 cm, Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine[82] ;
    • La porte de Pré-St.-Gervais, huile sur toile, 60 x 73 cm[83],
    • Le Pré-Saint-Gervais, huile sur carton, 57 x 97 cm, Musée de Grenoble[84];
    • Le Pré-Saint-Gervais[85] ;
    • Le Pré-Saint-Gervais, lavis d'encre de chine sur papier, Musée du Domaine départemental de Sceaux[86] ;
    • Pré-Saint-Gervais, 1955[87];
    • Pré-Saint-Gervais[88] ;
    • Roulottes au Pré-Saint-Gervais ;
    • Vieilles maisons au Pré-Saint-Gervais, Musée du Domaine départemental de Sceaux[89] ;
    • Vieille masure au Pré-Saint-Gervais[90].
    • Vieille rue au Pré-Saint-Gervais, peinture sur isorel, 19 x 24 cm ;
  • Ernest-Marie Herscher, Au Pré-Saint-Gervais, eau forte, 30 x 45 cm[91] ;
  • Charles André Igounet-de-Villiers[réf. nécessaire]
    • Vue des fortifications du Pré-Saint-Gervais ;
    • Sur les fortifs, Le Pré-Saint-Gervais, 1910 ;
  • Xavier Leprince, Au village du Pré-Saint-Gervais, Musée du Louvre[92]
  • Jean-Robert Ithier, Vieille maison du Pré Saint Gervais, vers 1951, Musée du Domaine départemental de Sceaux[93]
  • Jaguet, Promenade au Pré-Saint-Gervais, 1800 [94].
  • Frédéric Jousset, Neige au Pré-Saint-Gervais ;
  • Pierre Langlumé, Vue de l'entrée du village des Prés Saint-Gervais, vers 1822, Musée du Domaine départemental de Sceaux[95] ;
  • Auguste Lepère :
    • Le Prés-Saint-Gervais (sic), eau-forte.
    • Le ballon qui descend, Dimanche au Prés Saint-Gervais, Paris, 1912, Musée du Domaine départemental de Sceaux[96] ;
  • Gaston Prunier, Manifestation pacifiste au Pré-Saint-Gervais en 1913, huile sur carton marouflé, 1913, Centre national et musée Jean-Jaurès de Castres[97].
  • Marie-Abraham Rosalbin de Buncey, Moulin de Bagnolet au Pré-Saint-Gervais, dessin, 2e moitié du XIXe siècle, Musée du Domaine Départemental de Sceaux[98]
  • Daniel Vacher, La rue des Lilas au Pré-St-Gervais, peinture, 1956, Musée du Domaine Départemental de Sceaux[99].
  • Gabriel de Saint-Aubin, La Fontaine Saint-Pierre au Pré-Saint-Gervais, dessin, 1776, département des arts graphiques du musée du Louvre[100].
  • Jaget, Paul-André Basset, Promenade au Pré Saint-Gervais[réf. nécessaire] ;

Le Pré-Saint-Gervais dans la musique et la chanson modifier

  • Paul Blétry, Les Prés-Saint-Gervais : gavotte pour violon et piano, Paris, Léon Langlois, 1893, 5 pages[101].
  • Victorien Sardou, Les Prés Saint-Gervais, comédie en 2 actes mêlées de couplets, Michel Lévy 1862[102].
  • Lesram, de son vrai nom Marcel Valty, est un rappeur français originaire du Pré-Saint-Gervais. Actif depuis le début des années 2010

Le Pré-Saint-Gervais au cinéma modifier

Films tournés au Pré-Saint-Gervais :

Le Pré-Saint-Gervais en photographies modifier

  • Willy Ronis, Constructions neuves, Le Pré-Saint-Gervais (Seine), 1959[103]
  • Willy Ronis, Les anciennes fortifications, Le Pré-Saint-Gervais (Seine), 1948-1950 ; [Sous la neige][104].
  • Willy Ronis, Les anciennes fortifications, Le Pré-Saint-Gervais (Seine), aux alentours de 1953[105].

Street art, peintures murales et sculpture au Pré-Saint-Gervais modifier

On peut les voir[réf. nécessaire] :

  • Rue Chardanne.
  • Monument aux morts, rue Émile-Zola.
  • Mairie du Pré-Saint-Gervais.

Patrimoine culturel modifier

  • La Bibliothèque intercommunale François-Mitterrand fait partie du réseau des 12 bibliothèques d'Est Ensemble.
  • Les archives de la commune.
  • Depuis , les archives de la Préfecture de police de Paris
  • La Salle Jacques Prévert (salle de spectacle).
  • La Compagnie Mystère Bouffe.
  • Conservatoire de musique et de dans du Pré-Saint-Gervais.
  • La P'tite Criée (espace d’exposition et de spectacle).
  • Ludothèque en plein air.
  • Le cyberespace Prost.

Personnalités liées à la commune modifier

Avant le XXe siècle modifier

Le XXe siècle et après modifier

Les militants syndicaux et politiques modifier
Les militaires modifier
Les chercheurs modifier
Les artistes et écrivains modifier
Les autres personnalités modifier

Armand Bédarride (1864-1935), avocat et franc-maçon français, y est né.

Héraldique, logotype et devise modifier

  Blason
De sinople aux cinq fasces ondées abaissées d'argent surmontées d'un rencontre de bélier du même.
Devise
Pré je fus, Ville je suis[112].
Détails
Le fond vert rappelle les prés où étaient parqués les moutons, principale ressource du village. Les ondes d'argent représentent les ruisseaux qui alimentaient les cinq fontaines construites initialement dans la commune.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

Monographies modifier

  • Fernand Bournon, Le Pré-Saint-Gervais : notice historique et renseignements administratifs, Montévrain, Imprimerie de l'école d'Alembert, coll. « État des communes à la fin du XIXe siècle », , 122 p. (lire en ligne), sur Gallica.
  • Aleth Riandey, Monographie d'une ville de banlieue au XIXe siècle : Le Pré-Saint-Gervais, 1988, Maîtrise de l'université de Paris X-Nanterre (Dir. Vigier), 126 p.
  • Valérie Perlès (dir.) et Christine Misselyn, Le Pré, entre Paris et banlieue : histoire(s) du Pré-Saint-Gervais, Paris, Créaphis, , 239 p. (ISBN 2-913610-54-4, OCLC 60824539).
  • Christine Misselyn, Marie-Claire Quin-de Stoppani, Le Pré Saint-Gervais : Chroniques citoyennes (1904-2004), Milan, Silvana Editoriale, , 284 p. (ISBN 978-88-366-2514-7 (édité erroné), présentation en ligne).

Revues modifier

  • Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), Prévoir : magazine d'informations municipales / Le Pré-Saint-Gervais, Le Pré-Saint-Gervais : Mairie ; Paris : Les Ed. municipales.

Ouvrages touristiques historiques et contemporains modifier

  • Jacques-Antoine Dulaure, Nouvelle description des environs de Paris, contenant les détails historiques & descriptifs des maisons royales, des villes, bourgs, villages, châteaux, etc. remarquables par des usages ou des évènemens singuliers, & par des beautés de la nature et des arts ; Dédié au Roi de Suède, t. 2, Paris, Lejeay, 1786, 310 p., p. 190-191.
  • Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France : contenant sa description, sa population, sa minéralogie, son hydrographie, son commerce, ses produits naturels et industriels ; une généalogie de tous ceux qui l'ont gouvernée depuis plus de quatre cents ans avant Jésus-Christ jusqu'à ce jour, avec les principaux événements qui se sont passés sous les différents règnes et gouvernements ; les coutumes, les institutions civiles, militaires et ecclésiastiques ; des tableaux comparatifs de la France monarchique avec la France en république ; tous les grands hommes célèbres ou fameux depuis plusieurs siècles, avec une notice des ouvrages qu'ils ont publiés ; les sièges, les batailles, le lieu où elles se sont données, le nom des généraux qui y ont commandé ; l'Histoire de tous les pays conquis et réunis à la France ; la Constitution française, le Sénatus-Consulte organique de la Constitution, le Sénatus-Consulte qui nomme Napoléon Bonaparte empereur des Français ; toutes les institutions sous ce dernier gouvernement ; les Traités de paix conclus jusqu'à ce jour avec toutes les puissances étrangères ; un dictionnaire des colonies : avec une carte générale, etc. t. 4e, Paris, chez l’imprimeur Baudouin et le libraire Laporte, 1804, p. 235.
  • Pierre Piétresson de Saint-Aubin, Dictionnaire de tous les environs de Paris, 1816, 649 p., p. 513-516.
  • Jacques-Antoine Dulaure, Nouvelle description des environs de Paris, contenant les détails historiques & descriptifs des maisons royales, des villes, bourgs, villages, châteaux, etc. remarquables par des usages ou des évènemens singuliers, & par des beautés de la nature et des arts ; Dédié au Roi de Suède, t. 2, Paris, Lejeay, 1786, 310 p., p. 190-191.
  • Pierre-Joseph-Spiridion Dufey, Nouveau dictionnaire historique des environs de Paris, Paris, Charles Perrotin, 1825, 384 p., p. 164-165.
  • Les Environs de Paris, paysage, histoire, monuments, mœurs, chroniques et traditions, sous la direction de Charles Nodier et Louis Lurine, illustré de 200 dessins (1844) Texte en ligne, p. 201-206.
  • Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)

Autres ouvrages modifier

  • Laurent Pierre Bérenger, La Morale en exemples, ou Élite d'anecdotes anciennes et modernes, de préceptes et de discours propres à former la jeunesse, 3 volumes, 1801, volume 1, p. 161.
  • Georges Cuvier & Alexandre Brogniart, Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris : avec une carte géognostique et des coupes de terrains 1811.
  • Raymond-Albert Amelon [thèse], Construction de la] Propriété de M. D..., villa des Lions, Pré Saint-Gervais (Seine), 1938.
  • Samuel Degasne [Thèse], Le projet de jardin partagé en pied d'immeuble de logements sociaux: quelle mise en oeuvre adopter pour une inscription qualitative du jardin sur le patrimoine non bâti des bailleurs sociaux ?
  • EPT Est Ensemble, Diagnostic historique, patrimonial et paysager d'Est Ensemble, Révision allégée du PLUi, 2023, https://www.est-ensemble.fr/PLUI-Patrimoine

Sur les cités-jardins modifier

  • (en) Ebenezer Howard, To-Morrow, A peaceful Path to real Reform (Demain, une voie pacifique vers la réforme sociale), Routeledge, Londres, New York, 2003, 220 p. (1re édition 1898).
  • (en) Ebenezer Howard, Cités-jardins de demain (en), Londres, S. Sonnenschein & Co, , 2e éd., 168 p. (lire en ligne  )
    édition française : éd. Sens & Tonka, 1998
  • Ginette Baty-Tornikian (dir.), Cités-jardins : Genèse et actualité d'une utopie, Coédition Recherches éditions / IPRAUS, coll. « Les Cahiers de l'Ipraus », , 157 p. (ISBN 2-86222-037-X, présentation en ligne).
  • Benoît Pouvreau, La cité-jardin du Pré Saint-Gervais : Une cité moderne à flanc des coteaux du Pré Saint-Gervais, de pantin et des Lilas, Bobigny, Conseil général de la Seine-Saint-Denis, coll. « Patrimoine en Seine-Saint-Denis / 35 », , 12 p. (lire en ligne [PDF]).
  • Service Patrimoines et Inventaire de la Région Île-de-France (dir.), Les cités-jardins d’Île-de-France : une certaine idée du bonheur, Lyon, Éditions Lieux-Dits, coll. « Patrimoines d’Île-de-France », , 224 p. (ISBN 9782362191671, présentation en ligne).

Sur les fortifications modifier

  • Charvet Marie, Les fortifications de Paris : De l'hygiénisme à l'urbanisme, 1880-1919, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, Histoire, 2005.
  • Cohen Jean-Louis & Lortie André, Des Forrtifs au périfs : Paris, les seuils de la ville, Paris, Picard/ Pavillon de l'Arsenal, 1991.
  • Fernandez-Leveau Madeleine, La zone et les fortifs, Paris, Le Temps des Cerises, 2006.
  • Fourcaud Annie (direction) & Bourillon Florence (direction), Agrandir Paris 1860-1970, Publication de la Sorbonne, Comité d'histoire de la ville de Paris, 2012.
  • Gagneux Renaud, Prouvosta Denis, Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus, Paris, éditions Parigramme, 2004.
  • Moch François-Gilles, « « Les Fortifs » » dans Bulletin de l'association archéologique de l'histoire du XXe arrondissement de Paris, Paris, Union des Artistes et Associations Culturelles du XXe, no 13, 4e trimestre 1998.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. C'est la deuxième plus petite commune de la région Île-de-France. Seule, Vaudherland est plus petite avec seulement 9 ha.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Joachim Simonnet (1753-1839), né à Saint-Domingue, ancien planteur réfugié après la révolte des esclaves. Ruiné, il s'installe au Pré-Saint-Gervais avant que "sa conduite lui mérite l'estime générale de tous les propriétaires qui demandèrent à son insu à monsieur le sous-préfet de St-Denis sa nomination à la place de maire" (A.N. F/12/2856/A). Doit faire face à la ruine du village après l'invasion de 1814-15. Il démissionne en 1817, mais doit faire fonction jusqu'en 1818.Il vit des secours de l'état jusqu'à sa mort.
  5. Antoine Jean-Baptiste Simmonot, ancien maire du Pré-Saint-Gervais de 1831 à 1865. On lui doit la création du cimetière communal en offrant la première partie du terrain (450 mètres carrés). Il demanda qu'on lui réserve une concession gratuite et perpétuelle pour sa sépulture familiale. En séance du 5 mai 1841, le conseil municipal reconnaissant émit le vœu unanime de lui voir attribuer la croix de la Légion d'honneur. Une rue de la ville porte son nom[réf. nécessaire].
  6. Charles Eugène Alexandre Guérin. Né le 6 avril 1828 à Champseru (Eure-et-Loir), mort le 18 janvier 1896 au Pré-Saint-Gervais. Il était propriétaire, dessinateur et fabricant de passementerie. Maire de 1876 à 1896 (mort en fonction). Il n'a pas été inquiété par la loi de 1881 sur les élections des maires au suffrage universel, ayant été réélu sans difficulté[réf. nécessaire].
  7. Un square de la ville porte le nom de ce maire.
  8. La piscine d'Est-Ensemble porte le nom de Fernand Blanluet, maire de 1965 à 1977
  9. Réélu pour le mandat 2014-2020 : CG et Marie-Pierre Bologna, « 18 maires déjà sur le pont », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎ , p. IV.
  10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  12. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Note de type "a" modifier

  1. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  2. EMP T5 - Emploi et activité.

Références modifier

Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 au Le Pré-Saint-Gervais » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Pré-Saint-Gervais - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Pré-Saint-Gervais - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Saint-Denis » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  6. Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene) en géographie au 01/01/2021.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010
  8. Source : Insee, Flores (Fichier Localisé des Rémunérations et de l'Emploi Salarié) en géographie au 01/01/2022.

Autres sources modifier

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  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Direction départementale de l'équipement de la Seine-Saint-Denis, « Périmètre de risque lié à la présence d'anciennes carrières (en application de l'article R. 111-3 du code de l'urbanisme) » [png], Les plans de prévention des risques (PPR) approuvés > Les plans de prévention des risques mouvements de terrain > Les périmètres de risques liés aux anciennes carrières ou à la dissolution du gypse > Le périmètre de risques anciennes carrières du Pré-Saint-Gervais, Préfecture de la Seine-Saint-Denis, (consulté le ).
  4. Ministère de l'Intérieur, « Le Pré-Saint-Gervais / Les informations par commune / Etat des risques naturels, miniers et technologiques », sur seine-saint-denis.gouv.fr (consulté le ).
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  51. « Claude Bartolone et Nicole Péry entrent au gouvernement », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  52. « Seine-Saint-Denis : Bartolone démissionne du conseil général », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Elsa Marnette, « Le Pré-Saint-Gervais : maire depuis vingt ans, Gérard Cosme démissionne », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Elsa Marnette, « Le Pré-Saint-Gervais : un nouveau maire et une majorité éclatée : Laurent Baron a été élu maire ce lundi soir. Trois principaux adjoints ont perdu leurs délégations », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Laurent Baron élu Maire de la Ville : Le 25 mai 2020, le Conseil municipal a élu M. Laurent Baron Maire du Pré Saint-Gervais à la majorité », Actualités, sur villedupre.fr (consulté le ).
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  59. « Ecole Rosa-Parks », sur Site Ville du Pré-Saint-Gervais.
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  64. « Ecole Pierre-Brossoletteais », sur Site Ville du Pré-Saint-Gervais.
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  68. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  69. Église de la Sainte-Famille, le Pré-Saint-Gervais
  70. http://insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-93061
  71. 'lamia Barbot, « WWF s'installe au Pré-Saint-Gervais », lesechos.fr (consulté le ).
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  109. Claude Pennetier, « SELLIER Henri, Charles : Né le 22 décembre 1883 à Bourges (Cher), mort le 23 novembre 1943 à Suresnes (Seine) ; employé dans une banque puis rédacteur au ministère du Travail ; syndicaliste, coopérateur ; socialiste ; conseiller général de la Seine (1910-1941) ; fondateur de l’Office public des HBM de la Seine ; maire de Suresnes (1919-1941) ; sénateur (1935 à sa mort) ; ministre de la Santé publique (juin 1936-juin 1937) ; secrétaire général de l’Union amicale des maires de banlieue et de l’Union internationale des villes. », Le Maitron en ligne, 12/1/2009 mis à jour le 20/5/2020 (consulté le ).
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