Henri Maler

universitaire français et militant politique

Henri Maler, né le 26 novembre 1946 à Toulouse, est un enseignant et militant politique français. Il est cofondateur de l'association Acrimed dont il est le principal animateur de mars 1996 à [1].

Henri Maler
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Fonction
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Acrimed
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Diplômes et activités professionnelles modifier

Étudiant en philosophie à Sorbonne de 1966 à 1968. Titulaire d’une Licence de philosophie, reçu à l’Institut de préparation aux enseignements de second degré (en abrégé IPES), il obtient le certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Il enseigne la philosophie en lycée de 1971 à 1995.

En 1992, il soutient d’une thèse de doctorat d’histoire sociale, préparée sous la direction de Jean-Marie Vincent : Convoiter l'impossible : critique marxienne de l'utopie et critique de l'utopie marxienne. En 1996, il devient maître de conférences en science politique à l'Université Paris-VIII où il enseigne jusqu’en 2012.

Activités politiques et associatives modifier

Actif au sein de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) dès 1966, adhérent à la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) en 1967, il participe au mouvement de mai 68,[réf. souhaitée] puis milite à la Ligue communiste, qu'il quitte pour participer, avec Isaac Johsua, à la formation de l'Organisation communiste Révolution ! en 1971. Celle-ci fusionne en 1976 avec la Gauche Ouvrière et Paysanne (GOP) pour former l'Organisation communiste des travailleurs (OCT). Il quitte cette organisation en 1978, avant sa disparition.

À l'occasion du mouvement de manifestation et de grèves de 1995 en France, il participe à la rédaction et à l'animation d'un "Appel en soutien avec les grévistes" lancé le 4 décembre, publié dans Le Monde le 15 décembre. Il est également l'auteur d'une tribune, publiée dans Le Monde du 20 janvier 1996, sous le titre "Mouvement social : pourquoi tant de hargne ?", en réponse à Claude Lefort, auteur d'une tribune publiée dans Le Monde sous le titre "Les dogmes sont finis".

En février 1996 est lancé, autour de Pierre Bourdieu, un appel à des "États généraux du mouvement social". Avec Jacques Kergoat, il devient l'un des animateurs de ces "États généraux", qui tiennent deux sessions avant de se dissoudre en 1998.

En avril 1996, il prend l'initiative de fonder l'association Action-Critique-Médias (Acrimed), dont il est le principal animateur jusqu'en janvier 2015[2].

De 1993 à 1997, il est membre du comité de rédaction de la revue Futur antérieur, fondée en 1990 à l'initiative de Jean-Marie Vincent, Denis Berger et Toni Negri, et éditée par les Éditions l'Harmattan. Il contribue notamment aux numéros 19-20 consacrés aux "Sociologies" (1993) et au supplément "Marx après les marxismes", tome 2 : Marx au futur (1997). Il coordonne un numéro spécial "Hegel passé, Hegel à venir" (décembre 1995).

Signataire d'une première tribune collective — "En tant que juifs…" — publiée par Le Monde le 18 octobre 2000, il est, avec notamment Daniel Bensaïd, Rony Brauman, Gisèle Halimi et Pierre Vidal-Naquet, l'un des signataires d'une nouvelle tribune intitulée "Soutenir Israël ? Pas en notre nom", publiée par Le Monde le 5 avril 2002.

Le 30 novembre 2015, il figure parmi les signataires de l'Appel des 58 : "Nous manifesterons pendant l'état d'urgence".

Principales publications modifier

Sa thèse de doctorat (Convoiter l'impossible : critique marxienne de l'utopie et critique de l'utopie marxienne) est reprise dans deux ouvrages : Congédier l’Utopie, Éditions L’Harmattan et Convoiter l’impossible, chez Albin Michel.

De 1993 à 1997, il est membre du comité de rédaction de la revue Futur antérieur, fondée en 1990 à l’initiative de Jean-Marie Vincent, Denis Berger et Toni Negri et éditée par les Éditions L’Harmattan. Il contribue notamment aux numéros 19-20 consacrés aux « Sociologies » (1993) et au supplément « Marx après les marxismes », tome 2 : Marx au futur (1997). Il coordonne un numéro spécial « Hegel passé, Hegel à venir » (décembre 1995)

En 1996, il publie avec Denis Berger Une certaine idée du communisme — Répliques à François Furet (Éditions du Félin, 1996), en réponse à Le Passé d'une illusion de François Furet.

Coauteur, avec Serge Halimi, Mathias Reymond et Dominique Vidal de L'opinion, ça se travaille... : Les médias et les "guerres justes", Éditions Agone, 6e édition, 2014.

Ouvrages modifier

Articles (sélection) modifier

Notes et références modifier

  1. Page de présentation sur le site d'Acrimed.
  2. « Maison fondée en 1996 par Henri Maler et Compagnie », sur Acrimed | Action Critique Médias (consulté le )

Liens externes modifier