Route nationale 3 (France métropolitaine)
La route nationale 3 reliait Paris, porte de Pantin, à Forbach et Sarrebruck. Seul le tronçon francilien s'étendant de Villeparisis à Meaux est maintenu dans le réseau routier national par le décret du [2], le reste du parcours de Meaux à la frontière allemande a été déclassé en route départementale sous différents numéros en fonction des départements traversés[3].
Route nationale 3 | ||
La RN3 à la sortie d'Abaucourt (Meuse) | ||
Autres dénominations | Route d'Allemagne | |
---|---|---|
Historique | ||
Ouverture | 1930 | |
Caractéristiques | ||
Longueur | 387 km | |
Direction | ouest/est | |
Extrémité ouest | Paris (porte de Pantin) | |
Intersections | A3 à Bondy A104 à Villeparisis A140 à Meaux[1] A4 à La Ferté-sous-Jouarre A26 à Châlons-en-Champagne N 18 à Verdun N 43 à Sainte-Ruffine A31 à Metz A4 à Saint-Avold A320 à Forbach |
|
Extrémité est | Allemagne Poste de frontière à Forbach |
|
Réseau | route nationale | |
Villes principales | Bobigny Meaux Château-Thierry Châlons-en-Champagne Verdun Metz Forbach |
|
modifier |
Autrefois, cette voie était appelée Route d'Allemagne.
Parcours
modifierDe Paris à Épernay
modifierDe Paris à Meaux
modifierLa route nationale sort de Paris par la porte de Pantin et part plein est en direction de Meaux. Dans cette partie proche de Paris, on la désigne sous le nom d'avenue Jean-Lolive, puis « route de Meaux ».
-
Le tramway de Livry à Gargan, avec la voie unique au centre de la chaussée.
-
La RN3 à Pantin, vers 1905.
Les communes traversées sont :
- Paris Porte de Pantin (km 0)
- Pantin (km 1)
- Bobigny (km 3)
- Romainville (km 4)
- Noisy-le-Sec (km 5)
- Bondy (km 6)
- Les Pavillons-sous-Bois (km 9)
- Livry-Gargan (km 11)
- Vaujours (km 14)
- Villeparisis (km 19)
- Claye-Souilly (km 23)
- Fresnes-sur-Marne
- Charmentray
- Trilbardou
- Chauconin-Neufmontiers
- Meaux (km 38)
Au carrefour avec la départementale D27 (Trilbardou) se trouvait une statue de Gallieni, le regard tourné vers l'est en direction du lieu de la bataille de la Marne. Après une tentative de vol, elle fut retirée en 2007 et se trouve aujourd'hui dans le parc du musée de la Grande Guerre du pays de Meaux[4].
De Meaux à Épernay
modifierLa route traverse la Brie et la Champagne.
Les communes traversées sont :
- La Ferté-sous-Jouarre (km 57)
- Château-Thierry (km 86)
- Dormans (km 108)
- Épernay (km 132)
La route est déclassée en D 603 dans le département de Seine-et-Marne, en D 1003 dans le département de l'Aisne et en D 3 dans le département de la Marne.
D’Épernay à Sarrebruck
modifierD’Épernay à Verdun
modifierÀ partir d’Épernay la route est déclassée en RD 3 jusqu’à la limite de la Meuse. Le déclassement entre Épernay et Châlons-en-Champagne date des années 1980, le reste étant le résultat de la décentralisation de 2006.
Les communes traversées ou à proximité sont :
- Jâlons (km 151)
- Châlons-en-Champagne (km 164)
- L'Épine (km 174)
- Tilloy-et-Bellay (km 184)
- Valmy (km 199) (à 3 km au nord)
- Sainte-Menehould (km 209)
- Clermont-en-Argonne (km 223)
- Verdun (km 252)
De Verdun à Metz
modifierDe nos jours, la route nationale 3 est déclassée en D 603 et passe par les communes suivantes :
- Abaucourt (km 265)
- Étain (km 272)
- Warcq (km 275)
- Buzy (km 280)
- Saint-Jean-lès-Buzy (km 282)
- Olley (km 284)
- Jeandelize (km 286)
- Conflans-en-Jarnisy (km 291)
- Jarny (km 294)
- Doncourt-lès-Conflans (km 298)
- Vernéville (km 304)
- Gravelotte (km 306)
- Metz (km 320)
Cependant, avant les déclassements des années 1970, elle passait plus au sud, près de Fresnes-en-Woëvre suivant un tracé aujourd'hui déclassé en D 903, jusqu'à Gravelotte. Le tracé de Verdun à Étain faisait alors partie de la route nationale 18 (qui aujourd'hui démarre à Étain), tandis que le tracé d'Étain à Gravelotte correspondait à une route qui n'a été classée nationale que dans les années 1930 comme route nationale 390.
De Metz à Sarrebruck
modifierCette portion de la route nationale 3 est aussi nommée route de Sarrebruck. Elle est également déclassée en RD603 de Metz à Freyming-Merlebach.
Les communes traversées sont :
- Courcelles-Chaussy (km 339)
- Fouligny (km 347)
- Longeville-lès-Saint-Avold (km 359)
- Saint-Avold (km 364)
- Hombourg-Haut (km 372)
- Freyming-Merlebach (km 374)
- Forbach (km 382)
- Stiring-Wendel (km 385)
- Spicheren (Brème d'or) dernière commune avant l'Allemagne (km 387)
- Allemagne Bundesstraße 41
Ancien tracé de Verdun à Gravelotte (D 903)
modifierLes communes traversées étaient :
Extension
modifierQuand le Mont-Tonnerre, qui avait pour chef-lieu Mayence, était un département français (1798-1814), une extension de Sarrebruck à Mayence fut construite entre 1806 et 1811. Aujourd'hui encore, à Mayence, Klein-Winternheim et Nieder-Olm, on trouve des rues appelées « Pariser Strasse » (rue de Paris).
Notes et références
modifier- À distance, cette autoroute en constitue la déviation an niveau de Meaux.
- « Décret n°2005-1499 du 5 décembre 2005 relatif à la consistance du réseau routier national », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Selon les données de Google Maps, la section de Paris à Meaux fait toujours partie de la N3, mais non le reste du parcours.
- La statue Gallieni au musée de la Grande Guerre, article du , sur leparisien.fr, consulté le .
Voir aussi
modifier- Réseau routier français : Les routes impériales
- Liste des routes impériales françaises de 1811