Utilisateur:Givibidou/Brouillon

Givibidou/Brouillon
Illustration.
François Asselineau en 2014.
Fonctions
Président de l'Union populaire républicaine
En fonction depuis le
(17 ans, 1 mois et 7 jours)
Prédécesseur Création du parti
Conseiller de Paris

(6 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 18 mars 2001
Maire Bertrand Delanoë
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité française
Parti politique RPF (1999-2006)
RIF (2006-2007)
UPR (depuis 2007)
Diplômé de HEC Paris
ENA
Profession Inspecteur général des finances
Site web www.francoisasselineau.fr

Signature de Givibidou/Brouillon

François Asselineau, né le à Paris, est un homme politique français.

Il entre à l'Inspection des finances en 1985 puis mène une carrière de haut fonctionnaire qui le conduit à exercer dans différents cabinets ministériels sous les gouvernements de droite des années 1990 et, entre 2004 et 2006, le poste de délégué général à l'intelligence économique au ministère de l'Économie et des Finances. En parallèle, il est cadre du RPF puis du RIF et siège au conseil de Paris de 2001 à 2008, élu sur la liste de Jean Tiberi.

En 2007, il fonde l'Union populaire républicaine (UPR), qui milite pour la sortie de l'Union européenne, de la zone euro et de l'OTAN.

Après avoir échoué à se présenter à l'élection présidentielle de 2012, il est candidat à celle de 2017 et recueille 0,92 % des voix.

Famille et vie privée modifier

François Asselineau est le fils de Pierre Asselineau, ingénieur à Gaz de France, et de Lucienne Gadille[1]. Il a un frère aîné et une sœur cadette[2]. Marié à une universitaire[3], il a deux enfants[2]. Passionné par l'Asie et l'Océanie, il parle couramment le japonais[4],[5].

Parcours professionnel modifier

Études modifier

Il est diplômé d'HEC Paris en 1980 et de l'École nationale d'administration. Il sort de l'ENA en 1985[6],[7], deuxième de la promotion Léonard-de-Vinci[4],[8].

Carrière de haut fonctionnaire modifier

Il est inspecteur des finances dans les cadres de 1985 à 1989[9],[7], chargé de mission à la direction générale du Crédit national[10] de 1989 à 1991[7] et chef du bureau Asie-Océanie à la direction des relations extérieures économiques au ministère de l'Économie et des Finances de 1991 à 1993[7].

Il quitte l'Inspection générale des finances en détachement[4] pour travailler comme haut fonctionnaire au sein de plusieurs ministères français[11]. À partir de 1993, il est tour à tour conseiller pour les affaires internationales de Gérard Longuet puis de José Rossi au ministère de l'Industrie (1993 à 1995)[12],[10], directeur de cabinet de Françoise de Panafieu au ministère du Tourisme dans le premier gouvernement Juppé[13],[14], puis chargé de mission au cabinet d'Hervé de Charette au ministère des Affaires étrangères de 1996 à 1997[6],[10].

Il réintègre l'Inspection générale des finances en 1997, après la dissolution de l'Assemblée nationale[4], et devient inspecteur général des finances en 2001[1]. Il est directeur de cabinet de Charles Pasqua au conseil général des Hauts-de-Seine de 2001[15] à 2004.

Le , il est nommé délégué général à l'intelligence économique au ministère de l'Économie et des Finances par Nicolas Sarkozy[16]. Sa délégation est chargée de « fournir, au gouvernement comme aux entreprises, des analyses renouvelées afin de mieux faire face aux effets de la mondialisation », et d'anticiper les décisions étrangères « qui auraient pour effet de nuire aux intérêts économiques et industriels de la France »[17]. Selon Christian Harbulot, directeur de l'École de guerre économique, « Le changement d'attribution ministérielle de Nicolas Sarkozy aboutit à la marginalisation de François Asselineau qui, dépité, quitta son poste sans avoir pu passer à l'action[18]. »

D'après le journaliste d'investigation Yvan Stefanovitch, François Asselineau fait partie des inspecteurs généraux des finances « fantômes », « devenus absolument débordés à force de vouloir mener une carrière politique tambour battant » et « qui ne peuvent pas accomplir la moindre mission parce qu'on ne leur donne tout simplement rien à faire »[4].

Eurosceptique « monomaniaque » selon Valeurs actuelles, « méticuleux et travailleur » selon les ministres qui l'ont employé, il est diversement perçu comme « fantaisiste », « brillant » ou « vaniteux » lorsqu'il travaille au conseil général des Hauts-de-Seine[19].

Parcours politique modifier

Débuts modifier

Pour Gaël Brustier, François Asselineau « incarne la queue de comète de la Haute-Fonction publique la plus liée au gaullisme, nostalgique des débuts d’un régime. Alors que la masse de ses collègues adhère au projet d’intégration européenne comme l’essentiel des élites politico-administratives française, François Asselineau milite vite contre celui-ci »[20].

François Asselineau indique avoir « commencé par voter non au traité de Maastricht en 1992, sans le dire » et « sans grande conviction »[20],[21],[22]. L'Opinion indique qu'« après la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997, il se rapproche de Charles Pasqua pour rejeter le traité d'Amsterdam »[23]. En 1999, il rejoint le Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe (RPF), le mouvement fondé par Charles Pasqua et Philippe de Villiers : il est membre du bureau national, directeur des études et porte-parole du parti[4],[13].

Lors des élections municipales de 2001 à Paris, il est tête de liste dans le 19e arrondissement, inscrit sur la liste de Jean Tiberi, et élu au conseil de Paris[23]. Il siège d'abord parmi les non-inscrits[24], rejoint en 2004 le groupe de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)[13],[24] puis en démissionne en 2006 pour rejoindre de nouveau les non-inscrits : il précise alors que si Françoise de Panafieu, présidente du groupe UMP, est « une amie », il quitte l'UMP « par opposition à sa ligne européenne et sa position d'alignement sur les États-Unis »[25]. En 2007, il intègre le nouveau groupe baptisé « Paris libre », qui se veut détaché de toute affiliation partisane[26].

Anti-européen revendiqué, il sera également quelques mois membre du Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France (RIF), dont il intègre le comité directeur en novembre 2006[11],[13],[27]. Il indique avoir quitté le RPF et le RIF parce qu' « aucun d’eux ne voulait vraiment sortir de l’Europe »[11].

Fondateur et président de l'UPR modifier

Union populaire républicaine
Présentation
Président François Asselineau
Fondation
Siège 15, rue Érard
75012 Paris
Adhérents 30 000 annoncés[28],[29],[30],[n 1]
(9 février 2018)
Positionnement Divers[31]
Droite[32]
Slogan « L'union du peuple pour rétablir la démocratie »
Symbole Rameau d'olivier[33]
Idéologie Souverainisme[32],[42]
Euroscepticisme[43]
Conservatisme[44]
Conspirationnisme
Antiaméricanisme
Attrape-tout[20]
Couleurs Bleu-vert et blanc
Site web upr.fr

Le , François Asselineau fonde, à l'occasion du cinquantième anniversaire du traité de Rome, un nouveau parti politique, l'Union populaire républicaine (UPR), qu'il préside depuis lors[n 2],[45],[46]. Cette fondation fait alors l'objet d' « un silence médiatique absolu »[19].

Programme souverainiste modifier

L'UPR prône la sortie de la France de l’UE via l'article 50 du traité sur l'Union européenne (TUE), ainsi que de la zone euro et de l’OTAN[45],[47]. L'accent mis par l'UPR sur l'activation de l'article 50 du TUE le distingue des autres partis, au point qu'une recherche Google à son sujet donne le site de campagne de François Asselineau comme première occurrence lors de la campagne présidentielle de 2017[48].

L'UPR se donne pour objet de « rétablir l’indépendance de la France et la souveraineté du peuple français »[32] et met en cause les transferts de compétence à la Commission européenne — en soulignant que celle-ci n'est pas élue —, à la Banque centrale européenne et à l'OTAN[49],[13],[50],[51]. François Asselineau présente ainsi son parti comme un « mouvement de libération nationale »[52] ; il affirme que le fonctionnement de l'Union européenne n'est pas démocratique[49], évoquant une évolution du continent vers la « dictature »[53] et comparant les élus français à des « marionnettes »[13].

La charte fondatrice de l’UPR affirme : « Si elle n’est certes pas la cause unique de tous les problèmes de notre pays, la construction européenne n’en est pas moins leur cause principale »[54]. François Asselineau aborde la plupart des thèmes politiques par le prisme du traité sur l'Union européenne[48] et établit un lien entre les traités européens et le chômage, la délocalisation des industries, le « démantèlement » des services publics[55]. François Asselineau explique sa focalisation sur l’Union européenne, l’euro et l’OTAN, par le fait que ces structures imposeraient des politiques de telle manière qu'il ne serait pas possible d'en changer[55]. Il justifie sa volonté de quitter la zone euro en insistant sur sa mauvaise situation économique et en affirmant que « depuis l’Antiquité, […] toutes les monnaies plurinationales finissent toujours par exploser » ; il énonce également que « le recouvrement de notre souveraineté nous permettra, maîtres de notre destin, d’utiliser les instruments monétaires et douaniers pour doper la compétitivité et relocaliser la production, tout en s’adaptant à la conjoncture »[54].

D'après François Asselineau, l'UE et l'OTAN, « vues depuis Washington, […] sont la face politique et la face militaire d’une même médaille, celle de l’asservissement du continent européen à leur « glacis » afin d’encercler et de contenir la puissance continentale russe »[54]. François Asselineau affirme que la construction européenne est, dès son origine, un instrument de l'hégémonie américaine[56]. Cette domination, cachée selon lui[57], reposerait sur le caractère ingérable d'une union de plusieurs États, que François Asselineau compare à une copropriété dont le syndic serait les États-Unis. Les Américains auraient donc mis au point et initié un système autobloquant, un stratagème qui était destiné à contrer l'influence soviétique en Europe de l'Ouest après la Seconde Guerre mondiale[58]. François Asselineau considère par ailleurs la construction européenne comme une « idée racialiste »[23] et l'Union européenne comme « un apartheid planétaire du monde blanc », arguant que la France n'a aucun lien historique avec par exemple la Lettonie, alors qu'elle en a avec le Maghreb ou le Sénégal[59].

François Asselineau est décrit par Le Monde et Europe 1 comme « europhobe »[60],[61], par les journalistes Dominique Albertini et David Doucet ainsi que Conspiracy Watch comme « ultrasouverainiste »[62],[63], et classé par Laurent de Boissieu parmi « les souverainistes les plus radicaux » en Europe avec le Parti pour la liberté de Geert Wilders aux Pays-Bas en raison de leur projet de « sortir de la construction européenne, et pas seulement de l’Union européenne »[64]. Pour Gaël Brustier, « il incarne le courant le plus radicalement hostile à l’Union européenne, né des débats du traité de Maastricht »[20]. Olivier Costa le présente comme un « nationaliste et un anti-européen radical »[65]. D'après Sputnik, Jacques Sapir « pointe du doigt le manque de crédibilité du programme de l'UPR, soulignant qu'il ne propose aucune solution de rechange pour remplacer l'Union européenne »[22]. François Asselineau récuse le terme d'eurosceptique, préférant celui d' « euro-athée », et précise qu'il a d'abord été pro-européen, votant pour la liste de Simone Veil lors des élections européennes de 1979[52]. L'UPR récuse aussi le qualificatif de souverainiste, considérant que ses engagements sont distincts de ceux des autres partis classés comme tels[66], et se présente comme « antieuropéen et anti-atlantiste »[67]. Au contraire, le politologue Pascal Perrineau inclut l'UPR au sein des « partis souverainistes », avec Debout la France et le Mouvement pour la France, et considère que ceux-ci se retrouvent « souvent » sur « des choix de type protectionniste et nationaliste », soit « des positions proches » de celles du Front national (FN) et « la plupart du temps très éloignées des choix des partis de la droite classique et du centre »[68]. Son espace politique est considéré comme proche de celui de Florian Philippot, qu'il invite à le rejoindre lors de son départ du FN en 2017 ; Le Temps relève que « les deux hommes, d’ailleurs, ont beaucoup en commun. Deux énarques. Deux praticiens de l’État et de sa haute administration. Deux planificateurs »[69],[70],[71].

Soutien au Brexit modifier

En juin 2016, il salue la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne, qu'il compare au démantèlement de la frontière austro-hongroise en 1989, correspondant au « début de la fin du camp socialiste »[72]. Après l'élection de Donald Trump comme président des États-Unis, il souligne le soutien de ce dernier au Brexit et compare de nouveau les dirigeants européens à ceux du bloc de l'Est lors de la chute des régimes communistes[73]. Valeurs actuelles estime cependant que « l’élection de Donald Trump lui a joué un mauvais tour : les anti-atlantistes sont entrés à la Maison-Blanche, et les dirigeants européens, unanimes contre le nouveau président américain, ne peuvent plus être accusés de collusion avec Washington »[19]. Au regard de « la cohérence de sa ligne politique vis-à-vis de l'UE », Sputnik considère que François Asselineau « peut être comparé à Nigel Farage, ancien chef de l'UKIP, qui a milité toute sa carrière politique afin que la Grande-Bretagne se retire de l'UE »[22].

Positionnement politique de François Asselineau modifier
 
François Asselineau lors d'une conférence en 2015.

Arrêt sur images présente François Asselineau comme un « énarque de droite, aux lisières de l'extrême droite »[13]. L'universitaire Cécile Vaissié estime qu'il reprend « la même grille d'analyse que le FN » et qu'il « est très marqué à droite, voire à l'extrême droite, mais il prétend dépasser le clivage gauche-droite et attire aussi des gens qui se définiraient comme à gauche »[74]. Le politologue Jean-Yves Camus juge quant à lui qu'Asselineau, homme « intelligent » et « bien sous tous rapports », peut viser à distraire les électeurs du Front national, en attirant « ceux qui sont séduits par le souverainisme et la droite dure »[56]. Cependant, d'après Arrêt sur images, « à la différence d'autres figures intellectuellement proches de l'extrême-droite, [l']anti-américanisme [de François Asselineau] est exclusif de toute trace d'islamophobie, de racisme, ou d'antisémitisme »[13]. D'après L'Opinion, il est « souvent étiqueté à droite, voire à l’ultra-droite »[23], et selon Le Figaro, « un certain nombre d'observateurs le classent du côté de la droite souverainiste voire de l'extrême droite eurosceptique »[75]. Mediapart situe l'UPR comme un « petit parti très à droite »[76]. Benoît Rayski le considère comme « un complotiste d'extrême droite »[77]. Selon Les Échos, « en raison du passé politique de François Asselineau et de ses positions souverainistes [...], l'UPR et son leader sont souvent considérés comme étant à "droite" voire à l'"extrême droite" de l'échiquier politique »[78].

Lui-même se définit comme gaulliste[79], ou se réclame du « gaullisme social »[75], étiquette reprise par certains observateurs[80],[22]. Pour Laurent de Boissieu, « l’UPR défend un programme inspiré du gaullisme du Conseil national de la Résistance, en rupture avec le ralliement au libéralisme de la grande masse des héritiers du gaullisme »[81] ; il n'assimile pas Asselineau à l'extrême droite, et le qualifie de « souverainiste de sensibilité gaulliste », au même titre que Nicolas Dupont-Aignan[47]. Pour Thomas Legrand, son discours « est — complotisme mis à part — celui qui se rapproche le plus, dans une forme d'anachronisme, du gaullisme originel »[82]. TV5 Monde considère qu'il « est un véritable nostalgique de la France du général de Gaulle, et ne s'en cache pas »[2]. Par ailleurs, François Asselineau cite régulièrement le gaulliste Philippe Séguin[83],[84],[85].

Pour plusieurs médias, François Asselineau et l'UPR adoptent un positionnement proche de celui de Solidarité et progrès, la formation de Jacques Cheminade[11],[83],[86], ce que l'UPR conteste fermement[5],[87]. Lors de la campagne présidentielle de 2017, Jacques Cheminade considère François Asselineau comme l'un de ses principaux adversaires, estimant que son positionnement est proche du sien[88]. Selon un vote par approbation expérimenté à l'occasion de cette élection, l'axe établi par les électeurs situe François Asselineau à une extrémité, le candidat le plus proche de lui étant Jean Lassalle[89].

Positionnement envers l'extrême droite et le Front national modifier

François Asselineau affirme être le seul à proposer réellement la sortie de l’Union européenne et de la zone euro[23],[86]. Il avance par ailleurs que Marine Le Pen copie certaines de ses idées[45] et que le Front national, dont il assure être « l'un des opposants les plus résolus »[13], « ne veut en aucun cas la sortie de l'Europe »[59] car il ne prônerait pas l'activation de l'article 50 du traité sur l'Union européenne[90] et présente des candidats étrangers, titulaires de la citoyenneté européenne, aux élections européennes[91].

François Asselineau accuse également le FN d'être « un agent du système car il a pestiféré l'idée d'une sortie de l'Union européenne en l'assimilant à un discours extrémiste, anti-arabe et anti-immigrés »[92]. Il concède lors de sa campagne présidentielle que l'UPR peut se sentir proche « de quelqu'un comme Florian Philippot mais il est évident que le fond de sauce du FN a encore tout à voir avec la xénophobie », et affirme que le gouvernement en place est lui-même d'extrême droite[21]. D'après Gaël Brustier, l'UPR partage « l’idéologie du rassemblement national » définie par Philippe Burrin et exploite, à travers le Conseil national de la Résistance, « des références historiques qui le distinguent fortement du Front national. Ce dernier, positionné désormais sur le créneau « souverainiste », est obligé d’euphémiser le volet économique de son discours anti-UE qui inquiète parfois un électorat surtout mu par le discours identitaire, autoritaire et anti-immigration traditionnel du parti des Le Pen »[20]. François Asselineau estime toutefois qu'il conviendrait de « calmer [les] phénomènes migratoires », déclarant : « Moi, quand je suis en France j'ai envie d'être en France, quand je suis en Espagne, j'ai envie d'être en Espagne »[2].

Durant la campagne présidentielle de 2017, à la suite de la déclaration de Marine Le Pen selon laquelle la France n'est pas responsable de la rafle du Vel d'Hiv, François Asselineau accuse celle-ci de « diviser la population française avec des sujets odieux ». Par la même occasion, il lui reproche de « faire la chasse aux immigrés », et affirme qu'il ne cherche pas de « bouc émissaire »[93]. Une dizaine de jours avant le premier tour, il affirme qu'il exclut de voter pour Marine Le Pen au second tour[94].

Le militant d'extrême droite Serge Ayoub a accueilli en 2010 l'une de ses conférences dans son bar, mais Asselineau affirme qu'il ignorait qui était son hôte[13],[45],[56],[95]. Alain Soral, dans son ouvrage Comprendre l'Empire (2011), voit dans ses conférences un témoignage de « l'universalisme français défendu par le général de Gaulle jusqu'en 1969 »[96].

Autres positions modifier

L'UPR entend « [rassembler] les Français au-dessus des clivages gauche-centre-droite, de manière provisoire », ce qui serait « rendu possible par le refus de prendre position sur les sujets sociétaux et secondaires »[97],[98],[78]. Il se revendique volontiers du Conseil national de la Résistance, dont il affirme s'être inspiré en 2012 pour élaborer son programme présidentiel qui prévoit une « grande vague de renationalisation » — notamment d'EDF, de GDF, de l'eau, des autoroutes, d'Orange, TF1 et TDF, et « tout établissement financier secouru par des fonds publics » — et des « services publics de qualité »[58],[59],[23],[99],[100]. Par ailleurs, selon le journal La Croix, François Asselineau considère que le modèle social français est mis en danger par « une libéralisation à outrance du marché du travail », et il voudrait préserver l'« État social », et notamment le système de retraite par répartition et la Sécurité sociale avec une prise en charge de la maladie à 100 %[101].

Parmi ses propositions figurent aussi la « lutte contre toutes les formes de terrorisme, à commencer par le terrorisme des séparatistes régionaux », le lancement d'une « grande politique publique de médecines douces et alternatives » et le « refus de la stigmatisation insidieuse des Français d’origine arabe ou de confession musulmane »[11]. Il ne se prononce pas sur « les grandes questions nationales comme le nucléaire, la dette publique ou le choix de la politique migratoire, [qui] devront être tranchées par des référendums »[54].

La charte fondatrice de l'UPR « commande de n'attaquer personne en raison de ses convictions religieuses ou de ses origines », « refuse tout extrémisme et tout racisme », et « proclame son attachement à la Déclaration universelle des droits de l'homme »[92].

François Asselineau dit soutenir l’Iran dans sa résistance à l' « euro-atlantisme »[45] et s'oppose à l'intervention en Irak contre l'État islamique[13].

Alliances politiques modifier

En 2010, l'UPR fait part de son intention de dialoguer avec, voire de recruter des militants du Front de gauche, d'Égalité et Réconciliation, du Parti ouvrier indépendant, du Mouvement politique d’éducation populaire (M'PEP), de Solidarité et progrès ou de Debout la République[102]. Elle se rapproche ensuite de plusieurs formations d'extrême gauche, dont le Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP) et le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), mais ce projet d'alliance échoue en 2013[102]. François Asselineau est depuis hostile aux alliances avec d'autres partis politiques[90].

Adhérents et notoriété modifier

L'UPR revendique 16 500 adhérents au moment de l'élection présidentielle de 2017[103] et près de 30 000 fin 2017[22].

François Asselineau et son mouvement n'en restent pas moins considérés comme marginaux sur la scène politique française : en 2014, un billet paru sur Le Plus - L'Obs le qualifie de « personnage pratiquement inexistant dans le paysage politique »[45] et Roland Jaccard, dans Causeur, d' « illustre inconnu »[104] ; en décembre 2015, Le Point présente l'UPR comme « une formation politique inconnue des électeurs »[105] et France Bleu comme un « parti méconnu dirigé par un inconnu »[106]. En décembre 2017, Sputnik indique qu'il « reste pourtant largement méconnu des Français » après l'élection présidentielle à laquelle il a participé[22]. En 2017, Rudy Reichstadt estime que le nombre d'adhérents revendiqué par l'UPR (« plus de 20 000 ») est « considérable pour un parti sans élus »[107].

Marianne décrit les militants de l'UPR comme venant « de partout. Souvent issus de la classe moyenne, ils militent pour la première fois »[11]. D'après François Asselineau, la plupart des adhérents de l’UPR n’appartenaient à aucun autre parti avant de le rejoindre et viennent souvent de la gauche[23]. Officiellement, le parti n'est financé que par les dons de ses adhérents[11].

Gestion du parti modifier

Europe 1 souligne en 2017 que François Asselineau « reste, quoi qu'il en soit, la clef de voûte [de son parti]. Celui par lequel tout passe et auquel il est très difficile de s'opposer. […] Au final, cette verticalité est en totale adéquation avec la vision politique de François Asselineau. Lui qui se présente en nouveau de Gaulle, au-dessus des partis, ni de droite, ni de gauche, présente [pour l'élection présidentielle de 2017] un programme entièrement centré sur sa personne et les prérogatives régaliennes d'un chef de l'État »[108]. Le Huffington Post indique quant à lui qu' « autrefois jugé comme pouvant se montrer autocratique, François Asselineau est désormais décrit par ses militants comme étant à l'écoute, proche des siens »[109].

François Asselineau est réélu président de l'UPR en décembre 2017 avec 98,4 % des voix pour une participation de 35,9 % parmi les quelque 25 000 adhérents[110].

Universités modifier

Durant ses universités d'automne qui se tiennent chaque année en automne depuis 2012, l'UPR reçoit ses militants ainsi que diverses personnalités[n 3].

Participations à des scrutins électoraux modifier

Dans un premier temps, François Asselineau rejette la participation de l'UPR aux scrutins locaux, ce qui reviendrait selon lui à « participer à un système que nous rejetons en bloc »[112].

Lors des élections municipales de 2008, François Asselineau tente sans succès de présenter une liste dans le 17e arrondissement de Paris[113],[114].

Le , lors du congrès national de l'UPR à Nogent-sur-Marne, François Asselineau annonce sa candidature à l'élection présidentielle française de 2012[59]. Il ne parvient cependant pas à obtenir les parrainages nécessaires (Le Monde indique qu'il a reçu 18 signatures[60]).

En 2013, il se présente à la législative partielle de la troisième circonscription de Lot-et-Garonne[53]. Lors de ce scrutin, qui est le premier auquel concourt l'UPR, les partisans de François Asselineau se montrent très présents sur le terrain et diffusent leurs tracts dans toute la circonscription[56]. Il obtient finalement 0,58 % des suffrages exprimés (189 voix, douzième position sur dix-sept candidats)[13],[115]. Jérôme Schrepf, journaliste de La Dépêche du Midi, estime qu' « il était clairement là pour se faire connaître et était très déconnecté des problèmes locaux. Mais il était entouré de gens de bon niveau, comme un ancien pilote de l'armée de l'air »[6]. Il reçoit le soutien de Nicolas Dupont-Aignan qui vante les liens entre l'UPR et son parti Debout la République « sur la défense de notre souveraineté » ou « sur l'indépendance de la France »[6].

Lors des élections européennes de 2014, François Asselineau recueille 0,58 % des voix (17 864 voix) dans la circonscription Île-de-France[116], et son parti recueille 0,41 % des suffrages sur le plan national (76 907 voix)[117]. Marianne remarque que l'UPR « a dû consacrer une bonne partie de son budget de campagne pour les élections européennes (381 000 euros) à s’opposer au FN »[11]. Jean-Yves Le Gallou prend en exemple le score de l'UPR pour souligner les limites électorales du « souverainisme pur et dur » qui fait « de la sortie de l’euro l’alpha et l’oméga de la politique »[118].

Dans le cadre des élections départementales de 2015, l'UPR présente des candidats dans 14 cantons. Le score maximum obtenu est de 3,22 %[119].

Lors des élections régionales de 2015, l'UPR présente un peu moins de 2 000 candidats[119],[57],[117], ce que Slate qualifie de « performance étonnante pour cette formation politique sans élu, ni financement public »[120]. François Asselineau est tête de liste en Île-de-France[120]. L'UPR propose « l’organisation de référendums sur les grands sujets régionaux, comme les Jeux olympiques en Île-de-France ou Notre-Dame-des-Landes dans les Pays de la Loire », « l'institution de référendums d’initiative populaire au niveau régional », la rénovation des lycées et l'amélioration des transports en commun[120]. Sur le plan national, l'UPR recueille 0,87 % des suffrages exprimés (189 330 voix)[121]. En Île-de-France, la liste menée par François Asselineau recueille 0,94 % des suffrages exprimés (29 755 voix)[122].

Pour les législatives de juin 2017, l'UPR investit 574 candidats, selon diverses sources journalistiques[126], ce qui en ferait le parti présentant le plus grand nombre de candidats, devant le Front national (571 candidats)[127]. Cependant, le 6 juin 2017, le ministère de l'Intérieur n'avait enregistré que 570 candidats ayant déclaré l'UPR comme étiquette politique[128]. Alors qu'un parti doit recueillir au moins 1 % des voix dans 50 circonscriptions pour bénéficier du financement public, l'UPR ne dépasse ce seuil que dans 39 d'entre elles[129],[130], revendiquant 0,67 % des suffrages sur le plan national[131].

Candidat à l'élection présidentielle de 2017 modifier

 
Logo de candidature.

S'étant déclaré candidat à l'élection présidentielle de 2017[6],[132], François Asselineau obtient 587 parrainages[133], ce qui lui permet de faire figure de « candidat surprise »[21],[134]. Il est alors crédité de 0,5 à 1,5 % des voix dans les sondages[135],[136],[137].

Il présente son programme lors d'une allocution de 3 h 20 à la Plaine Saint-Denis, le 14 mars 2017[138]. Le Monde souligne que « François Asselineau est le seul parmi les candidats défendant des idées souverainistes à vouloir enclencher une procédure de « Frexit » dès son élection[139]. » Il se fait connaître durant la campagne présidentielle en citant régulièrement des articles des traités européens et les grandes orientations des politiques économiques de la Commission européenne, qui témoigneraient selon lui de l'abandon de la souveraineté française au profit des institutions européennes[140].

Lors du débat télévisé réunissant la totalité des candidats, il se distingue en citant la Constitution française, les traités de l'Union européenne, et en critiquant les emprunts bancaires des candidats favoris[141]. Il précise que son parti n'a contracté aucun crédit et propose que les partis politiques ne puissent plus se financer auprès des banques, estimant que « ce sont les banques qui donnent après des instructions »[142]. Un sondage visant à déterminer quel candidat a été perçu comme le plus convaincant lui attribue 3 % des suffrages[143]. Les décodeurs du Monde mettent en cause un « festival d'intox des candidats sur l'Europe lors du grand débat », et en particulier certaines affirmations de François Asselineau. Ce dernier déclare notamment à cette occasion que les traités européens poussent à la privatisation des services publics : selon Les décodeurs, François Asselineau confond privatisation et libéralisation, cette dernière correspondant à la mise en concurrence des services publics avec des entreprises privées, à l'intérieur de secteurs d'activité précis (les services postaux, l'électricité et le gaz, le transport aérien, etc.) auparavant tous monopolistiques. Aussi, François Asselineau présente les grandes orientations des politiques économiques de la Commission européenne comme des directives que la France doit suivre impérativement, mais Les Décodeurs affirment qu'il s'agit de recommandations, non contraignantes. François Asselineau affirme également que la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne (la contribution française à l'Union européenne diminuée des dépenses européennes accordées à la France) est de 9 milliards d'euros, alors que le calcul de cette contribution donne un résultat maximum de 6,1 milliards selon Les décodeurs[144]. Ce chiffre est confirmé par RTBF, qui estime que de toute façon, le type de calcul proposé par Asselineau, purement comptable, a un intérêt limité. Ces contributions permettent en effet de faire progresser l'économie des pays les plus faibles, et ceux-ci sont alors susceptibles d'acheter du matériel aux pays les plus forts, ce qui, selon RTBF, complexifie l'équation simpliste d'Asselineau[145].

Lors de cette élection, François Asselineau se targue de « relever le niveau du débat de cette présidentielle qui a sombré dans l'abysse »[80] et déclare : « Si je suis candidat c’est pour être élu, ce n’est pas pour faire de la figuration »[146]. Il prédit en outre qu'il va être « la grosse surprise » du premier tour[78] — une affirmation que son concurrent Jacques Cheminade ne juge guère réaliste[147],[148] — et que s'il n'est pas élu, la notoriété acquise lors de la présidentielle lui permettra ensuite de faire un « bond considérable » lors des législatives[149].

Le 23 avril, il recueille 332 547 voix, soit 0,92 %, et se classe en neuvième position sur onze[150].

Évoquant le second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, François Asselineau prédit une victoire de ce dernier, qu'il qualifie d' « horreur » et de « marionnette de l'oligarchie financière ». En outre, il décrit Marine Le Pen comme la « représentante d’un mouvement qui stigmatise les populations et n'a jamais vraiment proposé de sortir de l'UE ». Il ne donne « aucune consigne de vote » pour le second tour et estime que la situation qui découle du premier tour est « très grave » pour la France[151],[152],[153].

Après le scrutin, il affirme « sans rire » qu'il aurait fait mieux au second tour que Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, estimant avoir été le seul candidat susceptible de battre Emmanuel Macron[154],[155],[156],[157].

Élections législatives de 2017 modifier

François Asselineau se présente dans la 10e circonscription de Seine-Saint-Denis où il a réalisé à la présidentielle l'un de ses meilleurs scores, à savoir 2,02 % des suffrages[158]. Il y obtient 710 voix, soit 2,82 % des suffrages exprimés (7e position sur 11)[159].

Au niveau national, l'UPR, réalise 0,67 % des suffrages et ne parvient pas à obtenir le financement public, dépassant les 1 % des suffrages dans 37 circonscriptions sur les 50 requises[129]. François Asselineau avait dépassé 1 % dans 159 d’entre elles lors de l'élection présidentielle[160],[161]. Pour expliquer ce résultat jugé décevant, François Asselineau dénonce une « véritable conspiration du silence » qui durerait « depuis dix ans ». Conspiracy Watch nuance cette affirmation en soulignant que l'UPR n'est pas particulièrement « mal traitée », car « la grande majorité des 338 partis politiques actifs dénombrés à ce jour en France n’ont pas [...] bénéficié d’une publicité particulière de la part des « grands médias » au moment de leur création » et « des partis aussi confidentiels ou insolites que le Parti animaliste, La France qui ose (le mouvement de Rama Yade) ou encore l’Alliance écologiste indépendante ont réussi, eux, à faire plus de 1 % dans au moins 50 circonscriptions »[161].

Positionnement sur les affaires étrangères modifier

Conspirationnisme antiaméricain modifier

La plupart des médias qualifient François Asselineau et l'UPR de conspirationnistes[171]. Rudy Reichstadt, animateur du site Conspiracy Watch, résume les idées de François Asselineau comme « un souverainisme intégral mâtiné de théorie du complot antiaméricaine », et voit dans sa stratégie l'intention de mener « une sorte d'OPA sur le public séduit par les discours complotistes de sites comme le Réseau Voltaire ou Égalité et Réconciliation, d'Alain Soral »[56]. Il commente également à son sujet : « Je ne pense pas qu'il soit dingue, mais qu'il utilise le complotisme parce qu'il a compris que c'est ce qui marche sur internet[6] ». Pour Le Huffington Post, la « rhétorique conspirationniste » de François Asselineau « en fait une personnalité politique à part »[98]

Pour Arrêt sur images, « c'est […] le complot américain, multiforme mais permanent au moins depuis la Libération, qui est la clé principale, voire unique, d'explication du monde » dans « les discours ou les écrits d'Asselineau »[13]. D'après Libération, « le site officiel du mouvement regorge[ant] de longues analyses se voulant factuelles, mais menant irrésistiblement vers une lecture conspirationniste de l’histoire, dont les ficelles remonteraient jusqu’aux services américains »[172]. Selon François Asselineau, le processus d'unification européenne aurait été lancé exclusivement sur instruction du gouvernement américain, dont Robert Schuman n'aurait été qu'un exécutant « prête-nom », et Jean Monnet« très probablement agent de la CIA » — un « agent traitant »[173],[174]. Il présente également la secte Boko Haram, l'État islamique ou les attentats de Boston comme autant de complots de la CIA[175]. Il affirme à l'occasion des élections régionales de 2015 que les nouvelles régions « ont été calquées sur les États américains », avec pour objectif de « disloquer la France »[120],[176].

Bien qu'Asselineau prétende ne s'être jamais exprimé sur les attentats du 11 septembre 2001, le site Conspiracy Watch relève dans une de ses vidéos de 2013 une intervention sur le sujet. À cette occasion, Asselineau présente la « théorie officielle » comme une « théorie du complot » — un argument utilisé par les conspirationnistes — et en donne, selon Conspiracy Watch, une « version caricaturale »[177].

StreetPress souligne que certains invités des universités d'automne ou des meetings de l'UPR sont conspirationnistes, tels Alain Benajam du Réseau Voltaire ou Étienne Chouard, et relève « des centaines » de prises de position conspirationnistes de la part de militants et candidats de l'UPR sur les réseaux sociaux[178].

François Asselineau soutient que le Front national a été « inventé » en 1983 par François Mitterrand et Jacques Attali, qui auraient « donné instruction aux médias » de le « faire mousser ». Il soutient aussi que le FN a été financé dans les années 1980 par une association très proche de la secte Moon, CAUSA International (en), derrière laquelle se trouveraient la CIA et la « famille Bush ». François Asselineau affirme aussi que Marine Le Pen plagie et pollue le discours de l'UPR, et qu'elle a bénéficié de la promotion de l'hebdomadaire Marianne, une tactique visant, selon lui, à rendre infaillible l'élection de Dominique Strauss-Kahn en 2012[45],[13]. Selon Robin D'Angelo « François Asselineau souffre d’une maladie : la comploïte aigüe » quand il affirme « que « les militaires américains », « le FBI » et « John Negroponte » contrôlent l’institut de sondage Harris Interactive pour faire gonfler les scores de Marine Le Pen afin de discréditer tous ceux qui s’opposent à la construction européenne »[95].

Face aux accusations de conspirationnisme, François Asselineau dit être victime d' « une forme d'excommunication » et juge qu'il s'agit là d'« une façon de ne pas répondre aux questions de fond »[6]. Selon Le Monde, François Asselineau croit « à un grand complot des grands médias pour le faire passer pour un complotiste »[176]. Pour le sociologue libertaire Jean-Pierre Garnier, le seul tort de François Asselineau est de « [rappeler] certains faits connus mais qu’il convenait de taire, telle la part prise par les États-Unis dans la naissance de la CEE ou, plus récemment, dans l’essor du terrorisme djihadiste »[179].

D'après Caroline Merlin, blogueuse à L'Obs, François Asselineau hait « toute influence anglo-saxonne ou américaine » en France[45]. En 2004, au moment où François Asselineau devient délégué général de l'Intelligence économique à Bercy, le journal Libération estime que sa défense d'un patriotisme économique va « de pair » avec un antiaméricanisme et une critique systématique d' « institutions européennes « libérales » et que ces convictions ne sont « pas toujours très bien argumentées au regard des enjeux de la mondialisation »[17]. Pour Laure Daussy, d'Arrêt sur images, le fait que François Asselineau puisse voir les États-Unis derrière l'État islamique ou bien derrière la construction européenne, ou qu'il puisse penser que Marine Le Pen est soutenue par le gouvernement américain, sont des preuves de l'antiaméricanisme de François Asselineau[13].

Le 13 mars 2017, invité au journal télévisé de 20 heures de TF1, il laisse entendre que Jean Monnet et Robert Schuman, fondateurs de la communauté européenne, étaient des agents de la CIA et brandit un numéro du magazine Historia daté de 2003 qui justifierait cette thèse. Deux jours plus tard, Historia dément que Monnet et Schuman aient été agents de la CIA ou aient été financés par elle, et accuse Asselineau d'avoir déformé le sens de l'article cité[180].

Positions pro-russes modifier

Selon le journaliste Nicolas Hénin, auteur d'un livre sur les réseaux pro-russes en France, François Asselineau est caricaturalement anti-américain, et « obséquieusement laudateur » du président russe Vladimir Poutine. De plus, Nicolas Hénin qualifie l'UPR de « bon candidat au titre de meilleure officine poutiniste de France »[181]. L'universitaire Cécile Vaissié, spécialiste de la Russie, écrit que François Asselineau « s'active pour le Kremlin ». Elle assure que le débat sur les relations franco-russes qui a lieu à l'université d'automne de l'UPR en 2015 est « biaisé et partisan, voire mensonger ». Elle mentionne la présence de Xavier Moreau à cet événement, et réfute son opinion concernant les télévisions russes, où, selon lui, la liberté des débats est « totale »[74].

L'UPR prône un rapprochement avec la Russie[182]. François Asselineau est régulièrement interrogé par des médias russes tels que Russia Today, ProRussia TV et La Voix de la Russie[13],[74],[183] et a visité la Crimée un an après son rattachement à la Russie[181]. En juin 2015, il est invité aux célébrations de la fête nationale russe à l'ambassade de Russie en France, en compagnie notamment de Jean-Pierre Chevènement et de Jacques Sapir[184]. En décembre 2017, il fait partie des invités à la soirée de lancement de RT France[185].

Militantisme et relations avec les médias modifier

Relations avec les médias modifier

 
Plateau de l'émission télévisée On n'est pas couché, diffusée sur France 2.

Dès le mois de février 2012, François Asselineau et son parti, l'UPR, considèrent qu'ils sont « barrés des grands médias » et « interdits d'antenne » parce que « [leur] discours dérange »[58],[186]. En 2014, le parti affirme être « le plus censuré de France[187] ». À l'occasion des élections régionales de 2015, l'UPR utilise comme slogan : « Le parti qui monte malgré le silence des médias »[6].

En avril 2014, l'UPR envoie une lettre au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour protester de son absence des médias[13]. Après les élections européennes de 2014, l'UPR proteste à nouveau contre le « silence » médiatique dont il fait l'objet, ses listes ayant recueilli plus de voix que celles du Nouveau Parti anticapitaliste (0,41 % contre 0,39 %)[188], mais sans pour autant attirer plus l'attention des médias[46],[13].

Ce militantisme ne va pas sans contrecoups. 20 Minutes relève que « les soutiens de l’UPR n’hésitent pas à contacter les auteurs d’un article concernant leur candidat, s’il leur paraît incorrect » ; le porte-parole du parti affirme cependant que celui-ci « n’a jamais demandé d’écrire ou d’appeler des journalistes »[189]. D'après Le Figaro, « le mouvement » de François Asselineau « est connu pour ses opérations de harcèlement des médias »[75]. Laurent de Boissieu, journaliste à La Croix, évoque ainsi dans son bloc-notes de mai 2014 le « harcèlement que tout journaliste a subi un jour ou l'autre de la part de certains des militants de l'UPR » pour que les médias fassent une place dans leurs colonnes à François Asselineau et à son parti[6]. Il commente à ce propos : « prononcez le nom de « François Asselineau » devant un journaliste, et vous le verrez rigoler[47] ». Il estime cependant qu'en se disant victime d'une « injustice du traitement médiatique », « François Asselineau n'a pas complètement tort, et les chiffres qu'il avance parlent d'eux-mêmes. Certains confrères ont par exemple davantage parlé de listes anecdotiques présentes dans la seule région Île-de-France que de celles de l'UPR pourtant en lice partout » durant la campagne des élections européennes de 2014[47].

Laurent Ruquier, ayant reçu « pendant à peu près un an » de nombreux messages, sur Facebook ou Twitter notamment, lui demandant pourquoi il n'invitait pas François Asselineau[190], finit par recevoir ce dernier dans l'émission On n'est pas couché, en septembre 2014 : sur Le Plus - L'Obs, on s'interroge à cette occasion sur la pertinence de donner la parole à « ce genre d’individu complotiste[45] » et Roland Jaccard juge que l'invitation d'Asselineau avait principalement pour but de le jeter en pâture aux chroniqueurs de l'émission et de ringardiser les idées anti-européennes[104].

Les échanges sur Twitter lors de la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne montrent que les médias russes Sputnik et RT « s’affirment comme une source première d’information pour les militants du « FN » et de l’UPR de François Asselineau », leur ligne éditoriale étant « perçue comme une alternative aux médias traditionnels souvent décriés par ces mêmes militants »[191]. L'UPR est régulièrement invitée dans les médias internet dits « de réinformation », dont elle a compté plusieurs figures dans ses rangs telles que Jean Robin, Patrick D'Hondt, dit Tepa (fondateur du site Meta TV, proche de Dieudonné[13]), Raphaël Berland (fondateur du Cercle des volontaires) et Jonathan Moadab (de l’Agence Info Libre)[57],[192].

Cybermilitantisme modifier

Asselineau et ses équipes sont très investis dans le militantisme sur Internet[56] : l'UPR affirme s'être développé « exclusivement en ligne »[52] et mise en premier lieu sur le net pour se faire connaître[193],[23]. Rudy Reichstadt qualifie l'UPR de « véritable phénomène sur Internet » et note qu'il est « difficile de passer à côté lorsqu’on s’intéresse à la mouvance complotiste[56] ». D'après François Asselineau, le site de l'UPR s'est « hissé au tout premier rang des sites politiques français pendant les européennes » en 2014[13]. Lors de la campagne pour ces élections, il est le 5e candidat français le plus influent sur Twitter en considérant les retweets[194]. Arrêt sur images souligne en 2014 que le compte Twitter de François Asselineau « n'est pas particulièrement suivi, par rapport à d'autres politiques : 8 200 followers », ce que l'intéressé explique par le fait d'avoir « rejoint Twitter tardivement » ; il ajoute que la page Facebook de l'UPR compte 30 000 fans, soit un « nombre élevé » selon lui[13]. Le nombre d'abonnés sur Facebook atteint 91 000 fin 2017, contre 467 000 pour le Front national ou 215 000 pour La République en marche ![22] Lors de la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, il « se distingue comme la personnalité politique la plus active [sur Twitter en France] avec 16 messages concernant le Brexit »[191]. D'après Rudy Reichstadt, « le site de son parti est le site de parti politique le plus consulté et c’est aussi dans la complosphère le deuxième ou troisième site le plus consulté. C’est aussi un site de parti politique mais il y a régulièrement des informations complotistes »[107].

En 2012, l'UPR crée une fonction de « responsable national au cybermilitantisme », dont la mission est de développer et de coordonner le travail des équipes menant des « actions cybermilitantes » sur le Web[195] ; elle est dotée en 2014 d'une centaine de personnes, d'après son responsable[11]. François Asselineau affirme ne pas avoir « d'armée de l'ombre »[108] mais reconnaît que lui ou ses équipes ont eu l'occasion de donner des consignes aux militants en matière de cybermilitantisme[79]. Le colonel Régis Chamagne, ancien cadre de l'UPR, indique que « s'il se développe surtout de façon virale, le cybermilitantisme de l'UPR est parfois impulsé par le haut »[108]. 20 Minutes relève des consignes données par le parti en matière de cybermilitantisme sur son site internet et sur Facebook[189].

François Asselineau diffuse également sur YouTube « des enregistrements de ses conférences-fleuves »[6] qui « ont été visionnées près de deux millions de fois » en 2014[52]. D'après Arrêt sur images, ses vidéos ont été, en 2014, « vues en moyenne entre 10 000 et 150 000 fois (un score pas extraordinaire au regard du succès que peuvent remporter certaines vidéos virales) »[13]. Fin 2016, la chaîne YouTube de l'UPR est la deuxième chaîne politique de France en nombre d'abonnés (près de 25 000), loin derrière celle de Jean-Luc Mélenchon (plus de 122 000). En revanche, en nombre de vues, la chaîne de l'UPR arrive derrière celle du Front national et derrière celle de Jean-Luc Mélenchon, mais devant celle de Marion Maréchal-Le Pen[196]. Durant la campagne présidentielle de 2017, une étude de l’association Data for Good estime que « l’algorithme de recommandation de YouTube, qui suggère les vidéos à regarder, présente un biais net en faveur de Mélenchon, Le Pen et Asselineau », ce dernier figurant dans 15,8 % des vidéos suggérées qui comportent le nom d’un candidat dans leur titre[197].

Pour Slate, François Asselineau est « le premier vrai candidat YouTubeur », sa chaîne totalisant en 2017 11,4 millions de vues, soit « bien plus que tous les autres candidats, à l'exception de Jean-Luc Mélenchon », en bonne partie grâce à ses « vidéos plus anciennes : si l'on observe ses contenus les plus populaires, notamment des conférences de plusieurs heures, on remarque que les titres et les miniatures de présentation sont souvent très accrocheurs, et le propos fait écho à une sphère de YouTube qui diffuse des thèses « complotistes », thématique extrêmement populaire et favorisée par les algorithmes »[198]. D'après Rudy Reichstadt, ses vidéos diffusées sur YouTube « sont véritablement la clé de son succès : elles ont fait sa notoriété et lui ont permis d’élargir sa base d’adhérents dans des proportions inespérées. Pour quelle raison ? Parce qu’Asselineau, que l’on adhère ou non à ce qu’il dit, raconte une histoire, réintroduit du sens, délaisse la politique technocratique pour parler de l’histoire de France, de la démocratie, de géopolitique, sur un mode toujours très dramatisant »[199]. Gaël Brustier considère que « les meetings-conférences de [François Asselineau], dans le contexte de décomposition idéologique qui caractérise notre époque, donnent une explication globale de la situation de la France, une vision du monde simple, voire simpliste des enjeux actuels, laissant parfois la place à une tentation « complotiste »[20].

Par ailleurs, François Asselineau publie régulièrement des articles sur AgoraVox : StreetPress le classe parmi « les blogueurs les plus conspirationnistes » qui « ont phagocyté le site »[200].

Autres formes de militantisme modifier

En 2013, l'UPR lance une pétition contre le projet de loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche qui élargit les possibilités d’enseigner dans des langues étrangères dans le supérieur. Le parti revendique environ 10 000 signataires[201],[202].

Après les élections européennes de 2014[203], l'UPR mène une importante campagne d'affichage à travers la France pour se faire connaître[23],[204],[205],[206]. L'Obs présente l'UPR comme « le premier parti de France en matière d’affichage sauvage »[153]. La Croix indique que « cette campagne d’affichage hors norme serait le fruit de la mobilisation des militants au sein des délégations régionales. À leur image, les adhérents auraient spontanément saisi perches et seaux pour faire entendre leur voix ». François Asselineau affirme que cette campagne militante le distingue des autres partis, qui font appel à des sociétés privées pour diffuser leurs affiches[203].

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017, François Asselineau obtient « à la surprise générale » les 500 parrainages nécessaires pour valider sa candidature[21], ce qu'il doit à un « réseau de militants surmotivés »[207] qui est parti très tôt en campagne, allant de préférence vers les maires sans étiquette politique des petites communes[208]. François Asselineau déclare qu'il a rencontré lui-même 108 maires et que ses 200 démarcheurs en ont vus des milliers[209]. Plusieurs maires indiquent que des militants de l'UPR sont venus plusieurs fois à leur rencontre, ce qu'ils n'ont pas observé pour d'autres partis[210],[211]. Selon Le Dauphiné, les militants de l'UPR sont « d’un prosélytisme à écœurer une armada de témoins de Jéhovah »[212]. La motivation des militants a joué en leur faveur et certains maires ont accordé leur parrainage même lorsqu'ils n'étaient pas favorables à une sortie de l'Union européenne, n'avaient pas l'intention de voter pour François Asselineau ou pensaient qu'il n'avait aucune chance d'être élu[213],[208].

En janvier 2018, l'UPR appelle le gouvernement à engager des poursuites contre Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, et Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, que le parti accuse d’ « actes séditieux » et « inconstitutionnels » en raison de l'absence du drapeau français dans le bureau du premier et du discours en langue corse du second lors de la séance inaugurale de la collectivité unique de Corse ; l'UPR annonce aussi avoir engagé des poursuites contre les élus de La République en marche ! qui ont entonné le Dio vi salvi Regina à l’intérieur de l’institution[214].

Page Wikipédia modifier

D'après Envoyé spécial et Florence Devouard, François Asselineau crée lui-même en 2007 l'article qui lui est consacré sur la version francophone de Wikipédia, ainsi qu'un autre consacré à l'UPR[215],[216],[n 4]. Selon Pierre-Carl Langlais, administrateur sur Wikipédia, celui-ci cherche, « peu ou prou, à contre-balancer l’omerta dont serait victime l’UPR dans les médias traditionnels »[217]. Ces deux articles sont supprimés à plusieurs reprises[216],[215],[11],[193], le débat communautaire concluant à un manque de références dans les médias traditionnels[13].

François Asselineau proteste alors contre la « censure » exercée à son encontre sur la version francophone de Wikipédia — plusieurs versions en d'autres langues, notamment en anglais et en allemand, dont les critères d'admissibilité sont moins stricts[216], lui consacrent un article sans être supprimées[13],[11],[217]. Daniel Ichbiah classe François Asselineau parmi les personnes qui harcèlent la fondation Wikimedia, « s'estimant à tort ou à raison desservies par Wikipédia » ; Florence Devouard précise : « comme il n'est pas arrivé à ses fins, il nous a assaillis de questions, en a parlé à la presse, et même dans l'émission Envoyé spécial. Des gens comme cela nous épuisent »[216]. Les débats autour du maintien de la page Wikipédia de François Asselineau — qui finit par être restaurée et conservée en 2015, au moment des élections régionales — sont présentés comme un « cas d'école » sur la version francophone de l'encyclopédie[218],[219],[210].

Publication modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le nombre d'adhérents revendiqués est affiché en temps réel sur le site du parti.
  2. À ne pas confondre avec l'ancien parti politique du même nom (Union populaire républicaine), fondé en 1919 et dissous en 1946.
  3. Notamment en 2012 : Alain Benajam (Réseau Voltaire), Robert Ménard[95], Jacques Nikonoff[102], Slobodan Despot et le blogueur Étienne Chouard[63] ; en 2013 : John Laughland (Institute of Democracy and Cooperation), Annie Lacroix-Riz (Pôle de renaissance communiste en France) et Jean Bricmont[74] ; en 2015 figurent Xavier Moreau, Pierre Lorrain (journaliste à Valeurs actuelles), Diana Johnstone et le conseiller politique de l'ambassade de Russie en France[74] ; en 2016 Brian Denny (syndicaliste britannique), Vincent Brousseau (ancien économiste à la BCE), Anthony Coughlan, Pierre Lévy (ancien syndicaliste), Nathan Smith (« Directeur Exécutif » du Parti pour l’indépendance du Texas), et l’Amiral (E.R.) Michel Debray (ancien président de la Fondation Charles-de-Gaulle); en 2017 Benjamin Masse-Stamberger, cofondateur du comité -souverainiste- Orwell et Philippe Pascot, ancien adjoint de Manuel Valls à Évry [111].
  4. La page d'informations du présent article signale quant à lui qu'il a été créé en 2006 par l'utilisateur Jean-Yves CREVEL, du nom d'un proche de François Asselineau au RIF et secrétaire général de l'UPR à sa fondation. Voir Laurent de Boissieu, « Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France (RIF) », sur france-politique.fr (consulté le ).

Références modifier

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