Jean Tiberi
Jean Tiberi, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un homme politique français, maire de Paris de 1995 à 2001.
Jean Tiberi | |
![]() Jean Tiberi en 2007. | |
Fonctions | |
---|---|
Maire du 5e arrondissement de Paris | |
– (13 ans et 11 jours) |
|
Prédécesseur | Jean-Charles Bardon |
Successeur | Florence Berthout |
– (12 ans, 1 mois et 22 jours) |
|
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Jean-Charles Bardon |
Maire de Paris | |
– (5 ans, 10 mois et 9 jours) |
|
Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Jacques Chirac |
Successeur | Bertrand Delanoë |
Premier adjoint au maire de Paris | |
– (12 ans, 3 mois et 10 jours) |
|
Maire | Jacques Chirac |
Prédécesseur | Christian de La Malène |
Successeur | Jacques Dominati |
Secrétaire d'État chargé des Industries alimentaires | |
– (7 mois et 13 jours) |
|
Président | Valéry Giscard d'Estaing |
Premier ministre | Jacques Chirac |
Gouvernement | Chirac I |
Député français | |
– (23 ans, 11 mois et 27 jours) |
|
Élection | 5 juin 1988 |
Réélection | 21 mars 1993 1er juin 1997 18 juin 2002 17 juin 2007 |
Circonscription | 2e de Paris |
Législature | IXe, Xe, XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR (1988-2002) UMP (2002-2012) |
Prédécesseur | Proportionnelle par département |
Successeur | François Fillon |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
|
Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Paris |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
– (9 ans, 4 mois et 17 jours) |
|
Élection | 14 novembre 1976 |
Réélection | 12 mars 1978 14 juin 1981 |
Circonscription | 3e de Paris |
Législature | VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Monique Tisné |
Successeur | Proportionnelle par département |
– (7 ans, 5 mois et 30 jours) |
|
Élection | 30 juin 1968 |
Réélection | 11 mars 1973 |
Circonscription | 3e de Paris |
Législature | IVe et Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | UDR |
Prédécesseur | René Capitant |
Successeur | Monique Tisné |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 5e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | 5e arrondissement de Paris |
Nature du décès | Cancer |
Sépulture | Cimetière du Montparnasse |
Nationalité | Française |
Parti politique | UNR-UDT (1965-1967) UDR (1967-1976) RPR (1976-2002) UMP (2002-2015) LR (2015-2025) |
Conjoint | Xavière Casanova |
Profession | Magistrat |
|
|
![]() |
|
Maires de Paris | |
modifier ![]() |
Membre des partis gaullistes et néo-gaullistes successifs, il est plusieurs fois député de Paris entre 1968 et 2012, secrétaire d'État chargé des Industries alimentaires en 1976 et premier adjoint au maire de Paris de 1983 à 1995, ainsi que maire du 5e arrondissement de Paris de 1983 à 1995 et de 2001 à 2014.
Après l'élection de Jacques Chirac à la présidence de la République, il est désigné par ce dernier pour lui succéder à Paris et l'emporte aux élections municipales de 1995. Mais contesté pour sa gestion et visé par plusieurs affaires judiciaires, il forme des listes dissidentes aux élections municipales de 2001, lors desquelles il termine derrière Philippe Séguin (RPR) et Bertrand Delanoë (PS).
Avec son épouse Xavière, il est ensuite condamné dans le cadre d'une affaire de faux électeurs.
Situation personnelle
modifierD'ascendance corse, il naît à Paris[1]. Son père est employé d'assurance et sa mère sténodactylographe[2].
Il effectue sa scolarité au collège Sainte-Barbe et au lycée Louis-le-Grand (époque où, à l'âge de quinze ans, il adhère au RPF[2]), dans le 5e arrondissement de Paris, puis poursuit des études supérieures en faculté de droit et devient magistrat. Substitut à Metz et à Meaux, il est nommé juge à Beauvais puis détaché à la chancellerie[3].
Il est marié avec Xavière Casanova, avec qui il a eu un fils, Dominique, également engagé en politique, et une fille, Hélène[2].
Parcours politique
modifierDébuts et ascension
modifierJean Tiberi commence sa carrière politique en adhérant à l'Union gaulliste de René Capitant, formation dite de gaullistes de gauche, et est élu en 1965 au conseil municipal de Paris[2] ainsi que député suppléant de René Capitant. À l'entrée de ce dernier au gouvernement le , Jean Tiberi occupe son siège de député gaulliste de Paris puis est élu sous son nom propre aux élections législatives de 1973.
Jean Tiberi rejoint le RPR lors de sa fondation en 1976, et devient proche de Jacques Chirac dans le gouvernement au sein duquel il exerce les fonctions de secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture et auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche, chargé des industries alimentaires du au .
Après l'élection de Jacques Chirac à la mairie de Paris en 1977, il devient son suppléant dans le 5e arrondissement puis son premier adjoint. Il est enfin élu maire du 5e arrondissement sans discontinuer aux élections municipales de 1983, 1989, 1995, 2001 et de 2008. Parallèlement, il est élu député de la 2e circonscription de Paris (nommée 3e jusqu'en 1986) à l'ensemble des élections législatives de 1973 à juin 2007 compris.
En décembre 1974, Jean Tiberi vote la loi dépénalisant l'avortement, dite « loi Veil »[4] qui est promulguée le .
Jean Tiberi a exercé les fonctions de maire de Paris de mai 1995 à mars 2001 à la tête d'une coalition RPR-UDF-Démocratie libérale. Candidat à sa propre succession, il a été battu en par la liste PS-Verts-PCF menée par Bertrand Delanoë. Lorsqu'il était maire de Paris, ses fonctions de maire du 5e arrondissement ont été exercées par Jean-Charles Bardon.
Aux élections législatives de juin 2012 Jean Tiberi ne se présente pas pour un nouveau mandat. François Fillon lui succède en tant que député de la 2e circonscription de Paris[5].
Premières années à la mairie de Paris
modifierJean Tiberi est proposé par Jacques Chirac comme candidat du RPR à la mairie de Paris, de préférence à Jacques Toubon, alors maire du 13e arrondissement de Paris. À la suite d'une campagne courte (mai-), les listes RPR-UDF remportent quatorze des vingt arrondissements parisiens et élisent donc Jean Tiberi comme maire de Paris et président du Conseil général du département de Paris.
En 1998, Jacques Toubon tente de ravir la mairie à Jean Tiberi en créant un groupe dissident de la majorité municipale, finalement en vain[2].
La mandature de Jean Tiberi au Conseil de Paris est caractérisée par l'assainissement fiscal de la Ville à partir de 1997. Le début de mandat avait été marqué par la chute des droits de mutation en raison de la crise immobilière et le recours à l'emprunt. Le taux d'exécution du budget 1996 n'avait ainsi pas dépassé 60 % des crédits votés alors que le budget social, particulièrement élevé à Paris, augmentait de 3 % chaque année au détriment de l'investissement[6]. Cependant, grâce notamment à la reprise de l'immobilier, le taux d'endettement par habitant atteignait son plus bas niveau mesuré en 2000[7]. Converti par ailleurs à un urbanisme « à visage humain »[8], de nombreux lieux de conflits débutés sous la mandature précédente s'apaisent à la suite de la modification par Tiberi de nombreux projets comme la ZAC Maillot, la ZAC Moskova, la réhabilitation du Bas-Belleville et des Amandiers, la rénovation du faubourg Saint-Antoine ou la ZAC Pajol[9].
Parmi ses principales contributions, on peut noter :
- l'augmentation du nombre de couloirs de bus protégés et non protégés, Jean Tiberi ayant notamment promis de réduire la circulation automobile de 5 à 10 % d'ici la fin de son mandat[9] ;
- le lancement en 1996 d'un plan Vélo et la création d'un réseau de pistes cyclables visant à favoriser la circulation cycliste à Paris ;
- l'inauguration de la passerelle de Solférino reliant la rue de Solférino au jardin des Tuileries ;
- le lancement des études préliminaires pour un projet de tramway à la périphérie de la capitale, dont l'idée sera reprise et fortement modifiée pour devenir le tramway des Maréchaux ;
- l'ouverture des voies sur berge le dimanche aux piétons ;
- l'adaptation des schémas directeurs et prise en compte accrue des maires d'arrondissements et des habitants dans les projets d'aménagements des ZAC Rive Gauche, Pajol et Maillot[9].
De l'éviction du RPR à l'adhésion à l'UMP
modifierUn an avant la fin du mandat de Jean Tiberi et alors que ses affaires judiciaires le poursuivent déjà, le RPR, présidé par Michèle Alliot-Marie, décide d'organiser une procédure permettant la désignation éventuelle d'autres candidats que lui. Philippe Séguin, député-maire d'Épinal devient le candidat officiel du RPR allié à Démocratie libérale et l'UDF. Jean Tiberi maintient cependant sa candidature, protestant contre le fait qu'il n'y ait pas eu de primaires au sein de son parti, et présente des listes dans tous les arrondissements. Le RPR décide son exclusion le 12 octobre 2000. En réaction, le maire retire à tous ses adjoints séguinistes leurs délégations[10].
Au soir du premier tour en , les listes RPR-UDF-DL de Philippe Séguin arrivent devant celles de Jean Tiberi dans 18 des 20 arrondissements. Philippe Séguin refuse toute fusion avec des équipes dont il juge la fréquentation sulfureuse. Au soir du second tour, avec près de 51 % des suffrages (dont 35 % pour les listes de Philippe Séguin), la droite est finalement devancée en nombre de sièges par la liste de la gauche plurielle conduite par Bertrand Delanoë (12 arrondissements contre 8).
Jean Tiberi remporte 12 sièges au Conseil de Paris, ainsi que la mairie du 5e arrondissement, tandis que son adjoint aux Finances, Jean-François Legaret, s'impose dans le 1er arrondissement. À la fin de l'année 2002, Philippe Séguin se retire de la politique, permettant à terme le regroupement du groupe des conseillers de Paris RPR-DL avec les tiberistes dans celui de la nouvelle UMP.
Le dernier mandat de député de Jean Tiberi est obtenu en grâce à sa réélection au second tour face à la candidate PS Lyne Cohen-Solal, avec 52,66 % des suffrages exprimés.
Son dernier mandat de maire du 5e arrondissement est obtenu à la suite des élections municipales de 2008, sa liste ayant recueilli au second tour 45 % des suffrages exprimés contre 44,1 % pour celle de Lyne Cohen-Solal (PS) et 10,9 % pour celle de Philippe Meyer (MoDem)[11]. L'année suivante, pour cause de défaut de paiement de son loyer, sa permanence politique est exclue par la mairie de Paris du local qu'elle occupait[12].
En 2011, sur proposition de Christine Lagarde et contre l’avis de la commission d’évaluation, son fils Dominique, qui est aussi son 5e adjoint à la mairie du 5e arrondissement, est nommé contrôleur général économique et financier au ministère de l’Économie. Le Conseil d’État annule cette nomination[13].
Jean Tiberi est également membre du comité d'honneur du Mouvement initiative et liberté (MIL), organisation d'inspiration gaulliste formée en 1981.
Il soutient François Fillon au congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012[14].
Dernières années
modifierJean Tiberi ne se représente pas à la mairie du 5e arrondissement lors des élections municipales de 2014 à Paris, souhaitant passer le témoin à son fils Dominique. Ce dernier se présente finalement en dissident, la candidate désignée par l'UMP étant Florence Berthout, laquelle est élue et succède donc à Jean Tiberi.
Il meurt le à Paris, à l'âge de 90 ans, des suites d'un cancer[15],[16],[17]. Ses obsèques se déroulent le en l'église Saint-Étienne-du-Mont en présence de certaines personnalités politiques, suivies par l'inhumation au cimetière du Montparnasse (division 4) dans la même ville[18].
Affaires judiciaires
modifierAffaire des HLM de Paris
modifierÀ partir de 1999, une première procédure judiciaire concerne son rôle en tant que président de l'Office public d'aménagement et de construction (OPAC) des HLM de Paris dans le contournement des procédures légales d'appel d'offres et des marchés des HLM parisiens et dans le financement occulte du RPR[19].
Cette affaire se termine en 2005 par un non-lieu[20].
Affaire des faux électeurs du 5e arrondissement
modifierEn tant que maire du 5e arrondissement de Paris, Jean Tiberi est suspecté à partir de 1997 d'avoir organisé à compter de 1989 un système de fraude électorale.
L'instruction dans l'affaire dite des faux électeurs du 5e arrondissement débute à la suite d'une plainte de son adversaire PS dans l'arrondissement, Lyne Cohen-Solal, qui dénonce des centaines d'inscriptions fictives de faux électeurs à différentes adresses de l'arrondissement[21],[22] ou des radiations douteuses sur les listes électorales de l'arrondissement lors des élections municipales de 1995 et des élections législatives de 1997. Cette plainte fait suite à l'enquête du Canard enchaîné qui découvre 800 faux inscrits. En échange de ces fausses domiciliations, les personnes se seraient vu attribuer des places de crèche, des logements sociaux ou des emplois[23].
Le , les juges d'instruction chargés de l'enquête sur les faux électeurs du 5e arrondissement de Paris décident de renvoyer Jean Tiberi, son épouse Xavière et neuf autres prévenus devant le tribunal correctionnel de Paris. Ce renvoi en correctionnelle est demandé sans attendre les réquisitions du parquet, qui se faisaient attendre depuis de longs mois[24] (comme dans l'affaire Jacques Dominati). Jean-Claude Marin, procureur de Paris, avait alors accusé les deux juges d’instruction de « s’immiscer » dans la campagne électorale, les élections municipales ayant lieu un mois après. Cette affaire des faux électeurs n’a pas contribué à redorer le blason des hiérarques du parquet, liés statutairement au pouvoir exécutif, et en butte à une éternelle suspicion. Le procureur requiert alors contre Jean Tiberi une peine d'inéligibilité d'une durée de cinq ans, un an de prison avec sursis, ainsi que 10 000 euros d'amende[25]. Le Conseil constitutionnel, saisi en 1998 pour vérifier la légalité de l'élection de Jean Tiberi en 1997, reconnait par ailleurs, dans son arrêt du , l'existence de manœuvres frauduleuses en considérant toutefois qu'elles n'étaient pas en mesure d'avoir modifié le résultat de l'élection, Tiberi ayant gagné avec 2 725 voix d'avance[26]. En 2000, le rapport des enquêteurs confié à la juge d'instruction parisienne Chantal Perdrix démontre l'existence de plus de 3 000 électeurs fantômes lors des élections législatives de 1997[27].
Lors du procès en 2009, l'écologiste Yves Contassot, qui a également porté plainte pour l'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement, explique : « En 1989, Jacques Chirac a réuni ses adjoints et les maires d'arrondissement pour leur expliquer qu'il voulait faire le grand chelem aux élections municipales[28]. Pour gagner partout, il a été décidé de transférer des électeurs des arrondissements qui avaient des grandes réserves à droite vers ceux qui étaient susceptibles de tomber à gauche : le 5e mais aussi le 20e, le 19e, le 18e, le 11e et le 3e. Une opération baptisée « Transfusion sanguine » »[29].
Le , la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris rend son jugement et condamne Jean Tiberi à 10 mois de prison, 10 000 euros d’amende et 3 ans d’inéligibilité[30]. Le parquet avait requis 12 mois de prison avec sursis, 10 000 euros et cinq ans inéligibilité, la peine maximale pour les « atteintes à la sincérité d’un scrutin par les manœuvres frauduleuses » étant d’un an de prison et 15 000 euros d’amende. Jean Tiberi fait appel de ce jugement[31].
Le , la cour d'appel de Paris confirme le jugement précédent et condamne Jean Tiberi à dix mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et trois ans d'inéligibilité[32].
Il dépose la même semaine un pourvoi en cassation[33]. Cela suspend sa peine et donc l'autorise à se présenter aux élections municipales de 2014.
Le , la Cour de cassation rejette le pourvoi de Jean Tiberi et de son épouse[34], qui sont donc définitivement condamnés. Immédiatement, ils annoncent s'apprêter à formuler un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme, dont on ne connait pas les suites.
Le , le journal « Le Monde » prouve en se basant sur les archives publiées après 25 ans que le Conseil constitutionnel a délibérément fermé les yeux sur cette fraude, décidant de valider son élection aux élections législatives de 1997 en dépit des nombreuses fraudes mises en évidence par sa propre enquête. Lorsque la juge d’instruction chargée de l’affaire des « faux électeurs » a voulu consulter le rapport du Conseil constitutionnel, les membres de celui-ci ont refusé de collaborer avec la justice, au nom du « secret des délibérations »[35].
Logements sociaux
modifierEntre les deux tours des élections municipales de 1995, la presse révèle que les enfants du couple vivent dans des logements sociaux, alors qu'ils perçoivent des loyers d'appartements qu'ils louent, dont ils sont propriétaires[2].
Détail des mandats et fonctions
modifierFonctions gouvernementales
modifier- du au : secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture et auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche, chargé des industries alimentaires.
Mandats parlementaires
modifier- du au puis du au : député de l'ancienne troisième circonscription puis de la deuxième circonscription de Paris. Il est réélu le , le , le , le , le , le , le , le 1er juin 1997, le et le .
Mandats locaux
modifier- du au : adjoint au maire de Paris ;
- du au : adjoint au maire de Paris, chargé du Logement ;
- du au : maire de Paris ;
- du au et du au : maire du 5e arrondissement de Paris ;
- du au : conseiller de Paris ;
- du au : conseiller municipal du 5e arrondissement de Paris.
Dans la fiction
modifierDans le film Trois Zéros (2002), il joue brièvement le rôle du maire de Paris.
Notes et références
modifier- ↑ « Paris V : Tiberi reste aux manettes ».
- Ariane Chemin et Béatrice Gurrey, « Les Tibéri se rêvent en dynastie », M, le magazine du Monde, semaine du 23 novembre 2013, pages 65-73.
- ↑ Juliette Cua, « Jean Tiberi : bio express », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/interruption/1974-12-20s.pdf.
- ↑ Site de l'Assemblée nationale Élections des 10 et 17 juin 2012 Paris 2e circonscription.
- ↑ « Comment Tiberi s'accroche », L'Express, 1997.
- ↑ 20 minutes no 1253 du 19 septembre 2007.
- ↑ « Pas de travaux porte Maillot », Le Figaro, 14 avril 1996, propos recueillis par Françoise Varenne.
- Conan Eric, « Paris: comment Tiberi s'accroche », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Sacha Nelken, « Mort de Jean Tiberi : Paris perd un électeur dans le Ve », sur Libération,
- ↑ Chiffres du ministère de l'Intérieur, 17 mars 2008.
- ↑ Julien Martin, « Paris : Tiberi perd sa permanence, QG des faux électeurs », sur Rue89, nouvelobs.com (consulté le ).
- ↑ « Le conseil d’État annule la nomination à Bercy de Dominique Tiberi ».
- ↑ « Jean Tiberi soutient François Fillon », Le Figaro, 7 octobre 2012.
- ↑ Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jean Tiberi », sur MatchID
- ↑ « Jean Tiberi, ancien maire de Paris, est mort », Le Monde, .
- ↑ « Mort de Jean Tiberi, ancien maire de Paris : une vie consacrée à la capitale et au Ve arrondissement » sur LeParisien.fr, .
- ↑ Carnet du jour du Figaro
- ↑ « Suites judiciaires du dossier des HLM de la ville de Paris », sur senat.fr, (consulté le ).
- ↑ « Faux électeurs du Ve : Tiberi convoqué », sur Nouvel Obs, (consulté le ).
- ↑ Karl Laske, « Balade parisienne chez les fantômes du Ve » , sur Libération, .
- ↑ Pascale Robert-Diard, « Le mauvais quart d'heure de Jean Tiberi : le document », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- ↑ Nicolas Chapuis, « « Faux électeurs » : 16 ans d'affaire pour le couple Tiberi », sur lemonde.fr, .
- ↑ « Jean Tiberi renvoyé en correctionnelle dans l'affaire des faux électeurs du 5e arrondissement », sur Le Monde, (consulté le ).
- ↑ « Cinq ans d'inéligibilité requise contre M.Tiberi pour la « gifle » infligée aux électeurs », dépêche AFP du 2 mars 2009.
- ↑ Lyne Cohen-Solal, Main basse sur Paris, Albin Michel, p. 145.
- ↑ Laurent Valdiguié, Un maire au-dessus de tout soupçon, Albin Michel, , p. 145.
- ↑ Grand chelem réalisé le 19 mars 1989.
- ↑ Marie-France Etchegoin, « Les sortilèges de lady Xavière », Le Nouvel Obs, (lire en ligne).
- ↑ Reuters Editorial, « Jean Tiberi, ex-maire de Paris, jugé inéligible pour trois ans », sur reuters.com, (consulté le ).
- ↑ Reuters Editorial, « Jean Tiberi, ex-maire de Paris, jugé inéligible pour trois ans », sur reuters.com, (consulté le ).
- ↑ « Faux électeurs : les époux Tiberi condamnés à 10 et 9 mois de prison avec sursis », Le Monde, 12 mars 2013.
- ↑ AFP, « Jean Tibéri a déposé son pourvoi en cassation », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Crim. 11 mars 2014, pourvoi no 13-82917.
- ↑ Nathalie Segaunes, « Quand le Conseil constitutionnel fermait les yeux sur les faux électeurs de Jean Tiberi », Le Monde.fr, (lire en ligne)
Bibliographie
modifier- François Gerber, Affaires d'État : de Ben Barka à Tiberi : comment le parquet étouffe les dossiers, Paris, A. Michel, 1997, 247 p. (ISBN 2-226-09520-9).
- Bruno Dive, Les Amis de l'Hôtel de ville, avec Guillaume Tabard, Plon, 2000.
- Laurent Godmer, Jean Tiberi, le métier d'homme politique, Presses universitaires de Rennes, 2023.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :