Fête de l'Humanité
La Fête de l'Humanité, communément appelée Fête de l'Huma, est un événement organisé tous les ans par le journal L'Humanité au cours du second week-end de septembre, durant trois jours. Créée par Marcel Cachin, alors directeur de L'Humanité, sa première édition a lieu le 7 septembre 1930 à Bezons.
Fête de l'Humanité | ||
14 septembre 2019. La Courneuve. Grande Scène (Angela Davis). | ||
Genre | Rock, Reggae, electro, rap, chanson, politique, littérature, spectacle vivant, cinéma | |
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Lieu | Base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge | |
Coordonnées | 48° 36′ 13,6″ nord, 2° 19′ 23,6″ est | |
Période | 2e weekend de septembre | |
Scènes | Angela Davis (Grande Scène), Joséphine Baker (Moyenne scène), Zebrock - Nina Simone | |
Capacité | 160 000 personnes par jour
500 000 au total sur les trois jours |
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Date de création | 7 septembre 1930 | |
Structure-mère | L'Humanité | |
Site web | https://fete.humanite.fr/ | |
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En 2023, sa 88e édition a lieu les 15, 16 et , sur la Base 217 du Plessis-Pâté et de Brétigny-sur-Orge (91) et attire plus de 430 000 visiteurs sur trois jours[1].
La Fête de l'Humanité est un événement à la fois politique et multiculturel. Il rassemble des militants et des sympathisants de l’ensemble des partis de gauche et d’extrême gauche en France, mais également des syndicats et des associations, médias ou ONG.
La Fête de l'Humanité a organisé de grands concerts internationaux en plein air (Pink Floyd en 1970, Joan Baez en 1971, The Who en 1972, Chuck Berry en 1973…). La place de la musique est habituellement prépondérante (plus de 50 concerts ), mais aussi de la culture en général : un Village du livre, de nombreux spectacles d'arts vivants, des projections cinématographiques, des expositions artistiques, plus d'une centaine de débats, tables rondes et conférences.
Elle est historiquement organisée à La Courneuve en Seine-Saint-Denis. À cause de l’implantation du Village des Médias des JO 2024 sur ce terrain, la 87e édition s’installe sur l'ancienne base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge et du Plessis-Pâté, (Essonne).
Objectifs et histoire
modifierOrigines
modifierLa Fête de l'Humanité est créée en 1930 par Marcel Cachin, (directeur de L'Humanité de 1918 à 1958)[2]. Il souhaitait en faire un événement populaire, une manifestation de « solidarité prolétarienne ». Il reprend une idée ancienne : le principe d'une Fête de L'Humanité. Ce principe fut avancé par Marcel Sembat et adopté par le Conseil national du Parti socialiste le 2 février 1913, juste après le lancement de L'Humanité à six pages (Le Socialiste, 9 février 1913). Cette décision fut confirmée lors du congrès socialiste de Brest (23-25 mars 1913). La guerre l'avait empêché. A noter qu'une Fête du Populaire, quotidien socialiste du soir, le , avait rencontré un certain succès (10 000 participants), mais, à cause de divisions internes, ne s'était pas renouvelée pour sa seconde édition le 19 septembre 1920[3].
Naissance et essor
modifierLa première Fête de l'Humanité se tient le au parc Sacco et Vanzetti, à Bezons (aujourd'hui Val-d'Oise). Cette Fête avait pour objectif de développer la diffusion de L'Humanité, et dégager des bénéfices pour le journal[5]. De l'argent est récolté pour soutenir les mineurs en grève. L'entrée est à deux francs ; mille personnes viennent à cette première Fête. Un seul stand n'est pas parisien, celui de la ville d'Alès[6], (Gard)[7].
La seconde Fête de l'Humanité se déroule en 1931 à Athis-Mons (aujourd'hui en Essonne), au parc communal d'Avaucourt. Un concert radiophonique par haut-parleurs est retransmis pendant le repas[8].
En 1932, elle a lieu à la clairière des Quatre-Cèdres à Garches, en présence de 50 000 participants et de Jacques Prévert, auteur du chœur parlé Vive la presse[9].
En 1934, 120 000 participants se pressent à Garches[10].
En 1935, 150 000 participants sont présents autour de 350 stands. Cette édition a lieu le 1er septembre et se clôture par une fête de nuit pour la première fois[11].
La Fête de l’Humanité veut incarner l’esprit du front populaire, elle appelle à l’unité du monde ouvrier, et se mobilise ensuite contre le fascisme et contre la guerre[12].
Développement progressif et enrichissement de la programmation
modifierLes spectacles se développent. Les premiers grands concerts ont lieu en 1936, lors du Front populaire. La Fête dépasse les 300 000 participants[6].
Toujours à Garches, le 30 août 1937, la Fête accueille ses premiers stands d'autres pays : Suisse, Belgique, Angleterre, Union soviétique ; la vedette Marianne Oswald et le French cancan sont à l’affiche. Une grande parade de la FSGT s'y déroule. La Fête dure deux jours et demi, du samedi matin au lundi après-midi. La TCRP, ancêtre de la RATP, met à disposition des bus spéciaux. Son succès attire des délégations étrangères anglaise, belge et suisse, dit L'Humanité[13] du 2 septembre : « Pour voir Garches mais aussi apprendre la technique ardue des grandes fêtes populaires ».
En 1938, à Garches, la vedette est Charles Trenet. La Ronde des saisons de Paul Vaillant-Couturier réunit 750 acteurs. « Le 4 septembre 1938, la durée de la Fête, placée sous le signe de l'union de la nation laborieuse pour la défense des conquêtes sociales du Front populaire et la sauvegarde de la sécurité du pays est revenue à un seul jour. Un service de bateaux relie le quai du Louvre à la fête pour 5 francs aller-retour. Le spectacle continue dans la recherche de la qualité. Après la projection de films militants sur les luttes du peuple espagnol, le tour de France de L'Humanité ou de dessins animés de Walt Disney, on peut assister à des danses et ballets, et applaudir les chanteurs. Quatorze danseurs de l'opéra participent au ballet. Et la grande vedette de la chanson, Charles Trenet, qui, la nuit venue, clôturera cette 9e fête, rencontre un gros succès. »
Un spectacle en 20 tableaux La Ronde des saisons est présenté sur la grande scène, des ballons rouges sont lancés, on rend hommage à Paul Vaillant-Couturier, mort dans l'année, Cachin et Duclos prononcent un discours[14].
Interrompue pendant la guerre et pendant les années d’Occupation, de 1939 à 1944, la Fête de l’Huma reprend à la Libération ; elle réunit un million de personnes en 1945[15], au bois de Vincennes. De 1945 à 1949, la Fête est fidèle à l’esprit du Front populaire. Elle lance des appels à l’unité de la démocratie française (La gauche est particulièrement fragmentée). Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, elle affirme la nécessité de reconstruire la France.
À partir des années 1950, la paix est le thème majeur de la Fête. On trouve des sujets divers : la dénonciation des crimes de l’impérialisme français, la solidarité envers les victimes, la dénonciation du maccarthysme.
À partir de ces années, de grands restaurants installent des stands, plus de 300 en 1951.
En 1952, est créée « la vignette » : elle fait office de billet pour participer à la Fête de l'Humanité pour les militants qui participent à son organisation[16]. Aujourd'hui, la vignette est connue sous le nom de « bon de soutien »[17]. La Cité Internationale, qui deviendra le Village du Monde, et dont la place ne cesse d’augmenter dans les années 1970, voit le jour en 1954. Trente départements sont représentés[18]. Les spectacles prennent de l’ampleur durant les années 1950. Ils deviendront internationaux en 1970 avec la venue de Pink Floyd à la Fête[19].
Jusqu’en 1956, la Fête se déroule au bois de Vincennes, puis en 1957 et 1958, à Montreuil, au parc Montreau, en 1959, aux terrasses de Meudon.
Sur les routes de La Courneuve
modifierLe parc des Sports de La Courneuve accueille la Fête à partir de 1960 et jusqu'en 1971, sauf de 1966 à 1970, sur la pelouse de Reuilly, au bois de Vincennes.
En 1972, l’union de la gauche est le thème central de la Fête. Le programme commun de gouvernement est signé. D’année en année, les débats prennent de l’ampleur, jusqu’en 1981 où la gauche arrive au pouvoir[20]. De 1972 à 1998, la Fête se tient dans le parc Georges-Valbon (ou parc paysager de la Courneuve), dessiné par des paysagistes sur un ancien bidonville.
La toiture de la grande scène centrale est imaginée en 1972 par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, comme une toile tendue sur des grues de chantier. Elle est réalisée par l’architecte allemand Hans-Walter Müller en 1974[21].
La journée du vendredi, auparavant réservée aux militants, est ouverte au public depuis les années 1980.
La droite revient au pouvoir en 1986. La Fête de l’Humanité donne de la visibilité aux luttes des chantiers navals, des cheminots, d’EDF, Michelin, des mineurs de Gardanne et bien d’autres.
Le programme de la Fête est accessible sur Internet à partir de 1991[22].
Durant les années 1990, l'Union soviétique s'effondre, la Fête garde vivante l'idée révolutionnaire à travers les diverses luttes internationales et les multiples mouvements sociaux[18].
Depuis 1999, la Fête s'est installée à l'Aire des Vents du parc Georges-Valbon (parc de La Courneuve-Dugny), contigu à l'aéroport du Bourget. Cette année-là, la Fête de l'Humanité prend un virage : le journal n'est plus l'organe de presse du PCF. La Fête reste le rassemblement des acteurs du mouvement social, un moment de rencontres et d'échanges entre les porteurs de ces combats.
Trajectoire de l'un des plus grands événements culturels français
modifierÀ partir des années 2000, la Fête de l'Humanité accueille de plus en plus largement les associations, syndicats et autres forces politiques. L'actualité reste au cœur des débats, notamment les attentats terroristes du 11 septembre 2001, les élections de 2002 et la montée de l'extrême droite, le référendum sur le Traité constitutionnel européen en 2005, l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007, les ravages de la crise économique dès 2009, et bien d'autres.
Les luttes sociales convergent au sein de la Fête : salariés de LU en 2001, crise des intermittents du spectacle en 2003, salariés de Molex, Caterpillar et Continental en 2009. La solidarité internationale est affichée : soutien au peuple palestinien, à l'Afrique avec l'UNICEF en 2007, contre la guerre en Afghanistan et en Irak.
Les débats attirent, la programmation musicale aussi. La Fête de l'Humanité propose une programmation musicale éclectique et internationale à petit prix. En 2005, 600 000 participants, à La Courneuve, comme en 2009 ; en 2012, 650 000, et 800 000 personnes en 2018[23].
Des déclinaisons régionales de la Fête de l'Humanité se créent : celle de Bretagne, à Lorient, créée au début des années 1990, celle de Normandie, à Rouen et qui existe depuis plus de 20 ans, ou encore celle de Rhône-Alpes, à Lyon depuis 2011.
La Fête de l'Humanité durant la pandémie de Covid-19
modifierEn 2020, du fait de l’épidémie de Covid-19, la Fête de l’Humanité s’est déroulée dans un format particulier : « Fête de l’Humanité Autrement ». Plusieurs lieux ont été investis en Île-de-France, notamment La Bellevilloise, la Maroquinerie, le Kilowatt de Vitry-sur-Seine ou encore l’Espace Niemeyer, pour une programmation étalée dans ces différents lieux. L’intégralité de ces débats, concerts et initiatives culturelles ont été retransmises en direct live sur les chaînes YouTube et Twitch de l’événement. La programmation musicale présentait Suzane, La Fine Équipe, Niro, Bambounou, Chloé, HK, Les Grandes Bouches, Les Vulves Assassines, Micro Climat, Pardonnez-nous, Salut c'est cool[24], ou encore Soso Maness. Toutes ces actions étaient retransmises en direct sur une plateforme numérique ; le prix du billet à 25 euros comprenait 5 euros reversés au Secours populaire français, afin de soutenir leurs actions auprès des populations fragilisées par la crise sanitaire[25].
En 2021, la Fête de l’Humanité a pu se tenir dans un format presque normal malgré l’épidémie de Covid-19. À la suite des discussions avec les autorités sanitaires, la mesure la plus importante fut la restriction des jauges à 40 000 personnes par jour, au lieu des 130 000 habituellement. La décision de tenir la Fête de l’Humanité en 2021 a été prise le [26]. Cela obligeait les organisateurs à préparer l’événement en trois mois. Malgré cette restriction et le contexte particulier de sa préparation, l’édition 2021 fut un succès. La Fête de l’Humanité est le seul événement à avoir pu rassembler plus de 100 000 participants en 2021[27].
Déménagement et installation sur l'ancienne base aérienne "Base 217"
modifierPatrick Le Hyaric, dans son allocution du dimanche 12 septembre 2021 sous le chapiteau des « Amis de l'Humanité », avait annoncé que l'édition 2022 de la Fête de l'Humanité se déroulerait du jeudi 8 au dimanche 11 septembre, sur l’ex-base aérienne 217, au Plessis–Paté en Essonne[28]. Cette première édition sur ce nouveau terrain a rassemblé 400 000 personnes.
En 2023, la Fête de l'Humanité a pérennisé son installation sur la Base 217 du Plessis-Pâté. L'implantation de l'évènement a été entièrement modifiée afin de fluidifier la circulation interne, améliorer les accès au site et faciliter les déplacements du public. Cette édition fut fermée le dimanche 17 septembre[29] : le département étant placé en alerte orange à cause d'un épisode orageux. Les concerts ont été avancés pour éviter des annulations, et aucun dégât matériel ou humain n'a été constaté. L'édition 2023 a rassemblé 430 000 spectateurs[30].
Valeurs et principes
modifierRendre la culture accessible au plus grand nombre
modifierDepuis sa création, la Fête de l'Humanité s'attache à rendre la culture accessible à tous. Il s'agit de permettre aux participants de « mieux revendiquer leur appartenance au patrimoine intellectuel et populaire »[18]. L'offre culturelle de la Fête de l'Humanité s'est développée en présentant de nombreuses formes artistiques et culturelles. La musique est représentée au même titre que les arts vivants, la littérature, les arts plastiques et visuels, le jeu, le cinéma ou encore le sport. Des artistes et sportifs de renommée et de nationalités diverses sont à la portée de tous et toutes pour une somme modique.
Les cultures du monde entier sont mises à l'honneur au sein du Village du Monde (ex-Cité Internationale). Y participent des associations et mouvements politiques internationaux, rendant leur culture et leurs combats politiques accessibles par-delà les frontières.
Rassembler les mouvances de la gauche populaire en France et à l'international
modifierUne même aspiration anime chaque édition : celle de l'union des forces populaires et des forces de gauche, sans tenir compte du contexte politique. Sous des gouvernements de gauche, durant des périodes de mouvements sociaux, ou bien à l'aube de la montée de l'extrême droite, la Fête se veut un lieu de résistance, un espace unique d'échanges, de débats, de réflexions, dont la vocation première est de rassembler et fédérer[18].
La Fête de l'Humanité affiche aussi une dimension clairement internationaliste. Pour preuve, la création de la Cité internationale en 1954, qui deviendra plus tard le Village du Monde, qui accueille des partis des quatre coins du monde. Elle porte un message de solidarité et d'engagement au-delà des frontières. En témoigne la présence de grandes personnalités internationales tel qu'Angela Davis[31], ou plus récemment Dilma Rousseff en 2019[32]. La Fête de l'Humanité affiche sa solidarité avec les républicains espagnols dès 1936 ; elle affirme son soutien à l'URSS en 1938 ; elle dénonce les crimes français en Algérie et prend parti contre la guerre du Viêt Nam et de Malaisie en 1950 ; elle soutient la Corée[Laquelle ?] (1951-1953), s’oppose à la guerre d'Indochine (1951-1954), à la guerre d'Algérie (1956-1962), soutient les progressistes grecs (1961), espagnols et portugais (1962), dénonce la guerre du Vietnam (1964-1975). La Fête donne un écho à ces discours à travers le monde, témoignant de l’envie de faire société ensemble, de faire monde commun[18].
Rassembler des initiatives et des personnalités politiques
modifierChaque année, au regard de l’actualité, la Fête de l’Humanité prend une orientation particulière. En 1945, les mineurs sont à l’honneur au même titre que la reconstruction du pays au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. La 33e édition affirme sa solidarité avec le peuple vietnamien tout en revenant sur les grèves de 1968 qui se sont déroulées quelques mois auparavant. L’édition de 1989 a pour fil rouge les luttes pour les libertés syndicales et affiche son soutien au peuple palestinien en rappelant le thème de la Révolution française. 2001 sera marquée par les attentats du 11 septembre : la Fête se tient quatre jours après, et mettra l’accent sur « la fraternité face au désordre du monde »[18]. La 72e édition de 2007 était imprégnée par les proximité des élections présidentielles et se voulait une tentative d’unir la gauche, en célébrant aussi le 40e anniversaire de la mort de Che Guevara. En 2019, une marche pour le climat est organisée, suivie d’un débat sur la justice climatique, et une « Humarche des fiertés » est fait pour revendiquer les mêmes droits pour toutes et tous, alors que le projet de loi sur la PMA atteint l’Assemblée nationale.
La Fête de l’Humanité représente un moyen de soulever des fonds pour de nombreuses causes sociales, depuis les ouvriers du Nord en grève en 1930, au fonds d’urgence solidaire pour le Secours populaire français en 2020 et 2021, en passant par une collecte pour l’Espagne en 1936[18].
Pour renforcer l’impact de ces actions et donner d’autant plus de visibilité aux messages revendiqués, des personnalités politiques de tous horizons ont marqué la Fête de leur présence. En 1973, Angela Davis est le symbole des réussites engendrées grâce à la force de la solidarité et de motivation dans la lutte pour tous les peuples opprimés[33]. En 1996, Nelson Mandela adressait un discours à la Fête de l'Humanité à sa sortie de prison, encourageant la jeunesse à continuer sa lutte pour les libertés et contre les discriminations[34]. En 2018, la jeune militante palestinienne Ahed Tamimi vient sur la grande scène faire un discours à 80 000 personnes, pour défendre la cause palestinienne et dénoncer l'occupation des territoires palestiniens[35].
Etre une construction militante
modifierLes stands présents sur la Fête de l’Humanité sont montés et tenus par des militants provenant des quatre coins de la France (et du monde) et représentant nombre de professions, de l’agriculture à l’enseignement en passant par l’industrie. En cela, la Fête demeure le reflet du monde du travail et des luttes qui lui incombent. Tous les mouvements sociaux y sont à l’honneur et donnent lieu à pléthore de discussions et réflexions. « Les stands de la Fête représentent le monde qui se bat », puisqu’elle demeure un endroit propice pour faire entendre sa voix, ses luttes et mettre du sens, de la résonance dans ses actions[18].
Les militants des fédérations et sections locales du Parti Communiste Français comme des autres partis et mouvements de gauche de France et d’ailleurs participent à la construction de la Fête de l’Humanité en montant et tenant leur stand. Ils y proposent de la nourriture ou des boissons locales, mais ont aussi une programmation propre et sont libres d’organiser sur leur stand des expositions, des débats ou encore des concerts.
Programmation musicale et culturelle
modifierAnnées 1930
modifier- 1930 : Exposition sur la mort de Jaurès, celle de Lénine, la mutinerie des soldats du 17e de Narbonne en 1907, les grèves du Nord de 1916, l’union sacrée de 1914.
- 1931 : Exposition de l’Huma, Grand Concert par l’Harmonie Ouvrière d’Halluin, représentation de théâtre en plein air et un grand bal populaire.
- 1932 : Chœur parlé de et avec Jacques Prévert[36].
- 1934 : Chorale ouvrière juive.
- 1936 : Ballet exécuté par 120 jeunes filles et une pyramide artistique. La Patrie de Bizet est jouée sur la scène circulaire de la Fête[37].
- 1937 : Les Drapeaux de la Liberté, exécuté par 750 personnes, dresse un tableau de la France depuis le Moyen Âge jusqu’aux luttes de 1936. Projection du film de Jean Renoir La Marseillaise.
- De 1939 à 1944 la Fête de l’Humanité ne peut se tenir en raison du pacte germano-soviétique puis de l'Occupation.
Années 1940
modifier- 1945 : Réalisation d'une fresque par Max Lingner et décors peints de Amblard, Bethausen, Chauvin, Laforêt, Linguer, Taslizki, Bertault, Forestier, Muryet et Marquet[38].
- 1946 : Représentation du spectacle Matins de France[39].
- 1948 : Projection d’un film en couleur sur le 800e anniversaire de Moscou. Représentation des Farces de Molière par le Théâtre indépendant de Clément Harari.
- 1949 : Henri Salvador, Francis Lemarque[40], le ballet de l’Opéra-Comique : des sauteurs-acrobates, du burlesque musical, des chansonniers, des funambules, des danses et chants folkloriques par des ensembles régionaux et d’outre-mer, des clowns, des cascadeurs et trapézistes.
Années 1950
modifier- 1951 : Représentation des spectacles Paris-Berlin et Tempête par Claude Martin sur des textes d’Henri Bassis et une musique de Jean Wiéner, Joseph Kosma et Frémiot.
- 1952 : Interprétation de la fresque musicale de Bassis et Kosma Celui de France que nous aimions le plus par le chansonnier Morelly, les chorales de Gennevilliers et Guy-Môquet.
- 1953 : Exposition de Fernand Léger.
- 1954 : Mime Marceau, Ballet de l’Opéra-Comique, farandole géante sur La Valse de l’Humanité composée par Jean Wiéner et Pierre Gamarra.
- 1955 : Cirque de Vincennes mis en scène par Claude Martin et présenté par Francis Crémieux et Pierre Asso.
- 1956 : Fernand Raynaud et Cirque de Vincennes.
- 1957 : Mick Micheyl, Line Renaud, Sidney Bechet, Francis Lemarque. Projection de Les Temps modernes de Charlie Chaplin et Si tous les gars du monde de Christian-Jaque. Exposition de peinture de tapisseries, de dessins (Fernand Léger, Jean Lurçat, Marc Saint-Saëns, Boris Taslitzky, André Fougeron).
- 1958 : Les Whisky Brothers, Les Ballets Ignatov, Cora Vaucaire, Mimi Paolo, Les Hellyos, Maurice Morelly, la Chorale populaire de Paris, Suzy Delair. Projection du film Le Sel de la Terre et du film Pavel Kortchaguine.
- 1959 : Paul Robeson, Michel Legrand, Léo Ferré[40].
Années 1960
modifier- 1960 : Paul Robeson, Jacques Brel[40].
- 1961 : Léo Ferré, Robert Lamoureux, Catherine Sauvage.
- 1962 : Jean Ferrat[41], Léo Ferré, Georges Brassens[42].
- 1964 : Eddy Mitchell, Charles Trenet, Annie Cordy, Nana Mouskouri.
- 1966 : Nino Ferrer, Johnny Hallyday (concert annulé à cause de la tentative de suicide de Johnny[43]).
- 1967 : Juliette Gréco, Guy Béart, Hugues Aufray, exposition Pablo Picasso[44].
- 1968 : Adamo, Mireille Mathieu, The Moody Blues.
- 1969 : Jacques Dutronc, Bill Coleman.
Années 1970
modifier- 1970 : Pink Floyd[19], The Voices of East Harlem, Michel Polnareff, Marcel Amont
- 1971 : Claude Nougaro, Joan Baez, Magma, Soft Machine
- 1972 : The Who[45], Mireille Mathieu, Golden Earring, Country Joe, Ewa Demarczyk, Jean Ferrat
- 1973 : Chuck Berry, Jerry Lee Lewis, Alan Stivell, Catherine Ribeiro, Osibisa, Ange, Sun Ra, Robert Charlebois, Zao, Fats Domino, Little Richard, The Kinks
Picasso : exposition posthume de 136 œuvres venues de Leningrad, Moscou, Prague, ou prêtées par des musées français et des collectionneurs particuliers.
- 1974 : Leonard Cohen[46] Exposition « Les Impressionnistes »[47]
- 1975 : Jacques Higelin, Tangerine Dream[48], Malicorne, Leny Escudero, Archie Shepp et Paul Mingus, Maxime Le Forestier
- 1976 : Quilapayún, Míkis Theodorákis, François Béranger[49], Dharma, Evan Chandlee, Bernard Lubat, Zao, Confluence, Aladár Pege (en) Quintet, Charles Mingus Quintet, Archie Shepp Quartet, Max Roach Quartet, Zachary Richard et le Bayou des Mystères
- 1977 : Deep Purple, Roger Siffer, Alan Stivell, Joan-Pau Verdier, Peter Gabriel, Miriam Makeba
- 1978 : Léo Ferré, Genesis[50], Brand X, Malicorne, François Béranger
- 1979 : Téléphone, Lavilliers, Charles Trenet, Catherine Ribeiro, Gilles Vigneault, The Cimarons
Années 1980
modifier- 1980 : Téléphone, Maluzerne, Sapho, Pete Seeger, Angelo Branduardi, Catherine Lara
- 1981 : Ray Charles[51], Bernard Lubat
- 1982 : Magma, James Brown Picasso : « Louis Aragon et les peintres de son siècle ».
- 1983 : Julien Clerc, Robert Charlebois
- 1984 : Jean Guidoni, Nina Hagen, Renaud, Satan Jokers, Marc Minelli, Claude Nougaro
- 1985 : Johnny Hallyday, Diane Dufresne, Jesse Garon, Bernard Lubat, Carte de Séjour, Salif Keita, Alain Bashung, Manu Dibango « Contre l'apartheid » : peintures performances du groupe Banlieue-Banlieue avec le big band Urban Sax.
- 1986 : Jacques Higelin, Eddy Mitchell, Sapho, The Communards, Fela Kuti[52]
- 1987 : Demis Roussos, Kim Wilde, Maurane, Murray Head
- 1988 : Kassav', James Brown[53], Francesca Solleville, Les Garçons bouchers, Les Négresses vertes
- 1989 : Jacques Higelin, Stray Cats, Mano Negra, Charlélie Couture, Youssou N'Dour
Années 1990
modifier- 1990 : Johnny Clegg, Manu Dibango, Dee Dee Bridgewater, Paul Personne, Colin James, Salif Keita, Michel Portal, Brouss Dokotor, Patricia Kaas
- 1991 : Johnny Hallyday, Hubert-Félix Thiéfaine, Isabelle Aubret, Noir Désir[54], Pigalle, IAM, Michel Fugain, Pierre Vassiliu, Manu Dibango, Claude Nougaro, The Silencers, Lionel D, Massilia Sound System, Pauline Ester, Carlos Santana, The Stranglers Exposition « L’Homme au cœur de tout », histoire des relations entre communistes et catholiques.
- 1992 : MC Solaar, Kent, The Kinks, Calvin Russell, John Trudell, Ray Barretto, Bernard Lavilliers (invité : Léo Ferré), Carole Laure Exposition « Aragon dans son siècle ».
- 1993 : Princess Erika, Michel Fugain, Pierre Perret, Les Wampas, Serge Reggiani, Willy DeVille, Renaud, Little Bob Exposition « Notre planète vue du ciel ».
- 1994 : Johnny Clegg, IAM, Midnight Oil, No One Is Innocent, Sinclair, Allain Leprest, Philippe Léotard, Khaled, Buzy Exposition « Les plus grands faits de la période 1939–1944, de l’insurrection et de la Libération », par le Comité national pour la célébration du 50e anniversaire de la Libération.
- 1995 : Bernard Lavilliers et Ray Barretto, Jacques Higelin, Lofofora, Jamiroquai, Les Garçons bouchers, Les Rita Mitsouko, Richard Galliano, Daran et les chaises, Gérard Siracusa, Gérard Pansanel et Antonello Salis ; Jean-Marc Padovani Exposition pour le centenaire de la naissance de Paul Éluard. Exposition « Le Mouvement Ouvrier sur les murs de France » par Alain Gesgon
- 1996 : Maxime Le Forestier, Zebda, Noa, Positive Black Soul, Morphine, Jimmy Cliff, Miossec, Alan Stivell Exposition : le musée de la Résistance de Champigny met à la disposition de la Fête l’exposition des photos de Willy Ronis « À nous la vie. 1936–1958 ».
- 1997 : Robert Charlebois, Cesária Évora[55], Celtas Cortos, The Wailers, Orchestre national de Barbès, Louis Bertignac, Louis Chedid, Massilia Sound System, Nèg' Marrons Spectacle en hommage à Louis Aragon : « L’Heure Aragon »
- 1998 : Sinsemilia, Cheb Mami, Têtes raides, Pigalle, Clarika, Idir, Julien Clerc, Manu Dibango, Au p'tit bonheur, Raggasonic, Jean Guidoni
- 1999 : Raoul Petite, Astonvilla, Juliette Gréco, Beverly Jo Scott, Jacques Higelin, Matmatah, Thiéfaine, Kent, Enzo Enzo
Années 2000
modifier- 2000 : Eddy Mitchell[56], Tonton David, Sergent Garcia, Sapho
- 2001 : Manu Chao[57], Ska-P, Patrick Bruel, Compay Segundo, Eiffel, la Grande Sophie, Daddy Mory, Nuttea
- 2002 : Yann Tiersen avec Dominique A, Miossec, Têtes raides, Le Maximum Kouette, Ismaël Lô, Tiken Jah Fakoly, Sinsemilia, Sinclair, Yannick Noah, Ernesto « Tito » Puentes, Les Motivé-e-s
- 2003 : Massilia Sound System, Jean-Louis Aubert (invité : Raphaël), Zazie, Touré Kunda, Lo'jo, Marc Lavoine, Arno, les Fatals Picards, Marcel et son orchestre Noir Désir devait faire un duo avec Zebda mais ce concert a été annulé en raison du meurtre de Marie Trintignant commis par Bertrand Cantat. La scène du vendredi soir a été donnée à Dolly, Blankass et Dionysos, ce dernier groupe devant ensuite annuler en raison du décès de la mère de Mathias Malzieu. Exposition « L’Humanité dans le siècle ». Exposition « Attention jeunes, l’Humanité dans l’art du temps » : présentation des œuvres de quarante jeunes artistes peintres.
- 2004 : Youssou N'Dour, Sanseverino[58], Tryo, Marcel et son orchestre, Le Peuple de l'herbe, Les Motivé-e-s, Têtes raides, Babylon Circus, The Rasmus, Java, Dub Incorporation, An Pierlé, Alain Bashung[59]. Exposition « Cent peintres pour les cent ans de l’Huma ». Exposition « Jean de Encres, Jean des Sources » consacrée à Jean Ferrat.
- 2005 : Amadou et Mariam, Asian Dub Foundation, Bernard Lavilliers[60], Archive, Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra, Juliette, le Chœur de Radio France, The Offspring, Tiken Jah Fakoly, Mickey 3D Exposition peinture abstraite au XXe siècle.
- 2006[61] : Diam's, Raphaël, Têtes raides, Cali, Sam Bettens, Big Mama, The Subways, Tandem, Ministère des affaires populaires, Seeed, The Herbaliser, Keny Arkana
- 2007 : Renaud, Ayọ, Johnny Clegg, Orchestre Philharmonique de Radio France (West side Story), Luke, The Stooges, Grand Corps Malade, Razorlight, Les Fatals Picards, Les Ogres de Barback, Olivia Ruiz, The John Butler Trio
- 2008 : Alain Bashung, Arno, Babyshambles, Cali, Dub Incorporation, Iggy Pop, Femi Kuti, Gilles Servat, Moriarty, N.E.R.D, Orchestre national de France, Roger Hodgson (chanteur de Supertramp), Thomas Dutronc, Tiken Jah Fakoly, Volo, Seth Gueko, Scred Connexion. Exposition « 1968/2008 les artistes dans la rue » (…) des artistes reconnus tels que Jean Dubuffet, Ernest Pignon-Ernest, Pierre Alechinsky ou Jacques Villeglé, pour n’en citer que quelques-uns, côtoient des graffeurs et artistes urbains contemporains comme Miss.Tic, Speedy Graphito, Faucheur et bien d’autres[62].
- 2009[63] : Orchestre français des Jeunes de Radio France, Cocoon, Deep Purple, The Kooks, Keziah Jones, Arthur H, Maxime Le Forestier, Julien Clerc, Manu Chao, Les Wampas, Allain Leprest
Années 2010
modifier- 2010 : Jacques Dutronc, Alain Souchon, Raggasonic, Caravan Palace, The Prodigy, Danakil, Dee Nasty, Madness, Simple Minds[64], Orchestre philharmonique de Radio France, Juan Rozoff, Volo, Hommage à Jean Ferrat (avec Allain Leprest, Jehan, Enzo Enzo, André Minvielle, Médéric Collignon, Francesca Solleville, Clarika, Sanseverino et D' de Kabal présenté par Michel Drucker)
- 2011 : Fat Freddy's Drop[65], Soprano, Gaëtan Roussel, Avril Lavigne remplace Sum 41 (le chanteur ayant un problème de santé), Nolwenn Leroy, Yannick Noah, HK et Les Saltimbanks, No One Is Innocent, Patrice
- 2012[66] : Patti Smith, New Order, BB Brunes, Orchestre National de France, Hubert-Félix Thiéfaine, Bénabar, Pete Doherty, Shaka Ponk, Parov Stelar, Dub Incorporation
- 2013[67] : -M-, Archive, Jamel Debbouze, Asaf Avidan, Tryo, Féfé, Jamel Comedy Club, Orchestre national de France, Asian Dub Foundation, Flavia Coelho, Sanseverino, Didier Super
- 2014[68] : Scorpions, Massive Attack, IAM, Bernard Lavilliers, Ayọ, Les Ogres de Barback, Alpha Blondy, Yves Jamait
- 2015[69] : Manu Chao, Texas, Shaka Ponk, Method Man and Redman, Youssoupha, La Famille Chedid (Louis Chedid, Matthieu Chedid, Joseph Chedid, Anna Chedid), Juliette Gréco, Soviet Suprem, Tiken Jah Fakoly and Friends (Concert Solidarité avec l'Afrique), Les Innocents, Les Fatals Picards
- 2016[70] : Laurent Voulzy et Alain Souchon, The Avener, Michel Polnareff, Lauryn Hill, The Chemical Brothers, Rokia Traoré, Caribbean Dandee, The 1975, Danakil, Ludwig von 88, Lindsey Stirling
- 2017 : Iggy Pop, Renaud, « L'Âge d'Or du Rap Français » : Assassin, Passi, Busta Flex…, S-Crew, Dub Inc.
- 2018 : NTM[71], Bigflo & Oli.
- 2019 : Aya Nakamura, Soprano, Shaka Ponk[72].
Années 2020
modifier- 2020 : édition annulée dans sa forme standard à cause de la pandémie de Covid-19
- 2021 : Tryo, Boulevard des Airs, IAM[73], Suzane, Louis Chedid, Alain Souchon, Yseult, Fatoumata Diawara, Soso Maness, Dionysos, Hervé, Lofofora, La Caravane Passe, The Psychotic Monks, Structures, KT Gorique, Lulu VanTrapp, Washington Dead Cats, Josman, Panda Dub, Claire Laffut, Little Bob Blues Bastards, Le Juiice, Fianso.
- 2022 : Sexion d'Assaut, Camélia Jordana, Ibeyi, Dutronc & Dutronc, Benjamin Biolay, Kungs, Laylow, Selah Sue, L'Impératrice, Christophe Maé, Kimberose, Gauvain Sers, Ziak, Skip the Use, Odezenne, Danakil, Ronisia, Soviet Suprem, Ladaniva, Deluxe, les Wampas, The Excitements, Catastrophe, Bagarre Club, Kid Francescoli, Terrenoire, Sniper[74].
- 2023 : Les Fatals Picards, Angèle, Bigflo & Oli, Djadja & Dinaz, Zaho de Sagazan, Soolking, La Femme, Hubert-Félix Thiéfaine, Mass Hysteria, Dub Inc, Souad Massi, Goran Bregović, Suzanne Vega, Caballero & JeanJass, Ashe 22, Sidi Wacho, Martin Luminet, Florent Marchet, Rebeka Warrior, Les Vulves Assassines, Juste Shani, Michel Cloup, u.r.trax[75].
- 2024 : SCH, Calogero, MC Solaar, Heuss l'enfoiré, Pomme, Angelique Kidjo, Jain, Santa, Anetha, Jahneration, Vladimir Cauchemar, Calema, La Rumeur, Mentissa, Gwendoline, BEN plg, Marguerite Thiam, Tiken Jah Fakoly, Tinariwen, Anetha. Initialement annoncés, Louane et Calema annulent leur venue et sont remplacés par Shaka Ponk et Les Vulves Assassines[76],[77],[78].
Fréquentation
modifierAnnée | Dates | Fréquentation | Stands | Lieu |
---|---|---|---|---|
1930 | 7 septembre | 1 000[5] | 29[79] | Bezons |
1931 | 13 septembre | Athis-Mons | ||
1932 | 2 septembre | 50 000[9] | 80[80] | Garche |
1935 | 1er septembre | 150 000[11] | 350[11] | Garche |
1936 | 30 aout | 300 000[81] | 300[81] | Garche |
1945 | 2 septembre | 1 000 000[82] | Bois de vincenne | |
1957 | 7 septembre | 320 000 | Montreuil | |
1963 | 8 septembre | 600 000 | La Courneuve | |
1977 | 10 et 11 septembre | 1 000 000 | La Courneuve | |
1992 | 12 et 13 septembre | 600 000 | La Courneuve | |
2005 | 9, 10 et 11 septembre | 600 000 | La Courneuve | |
2016 | 9, 10 et 11 septembre | 450 000[83] | La Courneuve | |
2017 | 8, 9 et 10 septembre | 550 000[84] | La Courneuve | |
2018 | 7, 8 et 9 septembre | 800 000[85] | La Courneuve | |
2019 | 13, 14 et 15 septembre | 450 000[86] | La Courneuve | |
2021 | 10, 11 et 12 septembre | 110 000 * | La Courneuve | |
2022 | 9, 10 et 11 septembre | 320 000[87] | Plessis-Paté | |
2023 | 15, 16 et 17 septembre | 430 000[88] | 567[89] | Plessis-Paté |
2024 | 13, 14 et 15 septembre | 450 000[90] | Plessis-Paté |
*Jauge réduite du fait de la crise sanitaire.
Notes et références
modifier- « Actualités - Le bilan des festivals de l’année 2019 », sur touslesfestivals.com (consulté le )
- Claire Bommelaer et Léna Lutaud, « Fête de l'Huma : la chanson finale ? », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous, 10-11 septembre 2022, p. 37 (lire en ligne).
- Gilles Candar, « Fêtes et voyages socialistes, de Paris et sa banlieue à Manchester, Bruxelles et Copenhague ou la préhistoire de la Fête de L’Humanité », Cahiers Jaurès, vol. N° 249, no 3, , p. 83–98 (ISSN 1268-5399, DOI 10.3917/cj.249.0083, lire en ligne, consulté le )
- L'Humanité, 31 août 1936.
- « 7 septembre 1930 : 1ère Fête de l'Humanité », sur franceinter.fr, (consulté le ).
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- Pascal Paradou, « La Fête de l’Huma : 80 ans d’histoire(s) communes et communistes », sur rfi.fr, (consulté le ).
- « La Fête de l'Humanité », sur gallica.bnf.fr, l'Humanité, (consulté le ).
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- « La vignette de la Fête de l'Humanité », L'Humanité, (lire en ligne )
- Naïm Sakhi, « Bons de soutien : une semaine décisive pour une belle réussite de la Fête de l'Humanité », L'Humanité, (lire en ligne )
- Valère Staraselski, La Fête de l'Humanité : 80 ans de solidarité, Paris, Le Cherche midi, , 192 p. (ISBN 978-2-7491-1768-3), p. 9.
- « PINK FLOYD 12th September 1970 Fête De L'Humanité, Parc Des Vincennes, Paris, France #PabloFlaming » (consulté le )
- « La Fête de l'Humanité, chargée d'histoire, chargée de combats - CULTURE », sur Avant-Garde, (consulté le )
- "Hans-Walter Müller et l’architecture vivante" p. 207 - Robert Stürzl – Spector Books, Leipzig May, 2022 - (ISBN 9783959055123)
- « 13,14,15 septembre 1990 Parc paysager de La Courneuve », humanite.fr, 28 juin 1991
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- « La Fête de l’Humanité « Autrement » : le rap roi de la scène », sur Bondy Blog, (consulté le )
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- « "L'avenir est entre vos mains": l'adresse vidéo de Nelson Mandela à la Fête de l'Humanité 1996 », sur L'Humanité, (consulté le )
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- L'Humanité, « SCH, Pomme, MC Solaar, Calogero, Mademoiselle, Heuss... Quels artistes à la Fête de l'Humanité 2024 ? » , (consulté le )
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- « Actualités - Le bilan des festivals de l’année 2019 », (consulté le )
- Par Nolwenn Cosson Le 11 septembre 2022 à 19h45, « «Pari gagné» : la première édition de la Fête de l’Huma en Essonne a attiré 320 000 visiteurs », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Teddy Vaury, « Essonne : 430 000 personnes à la Fête de l'Huma », sur Le Républicain, (consulté le )
- « La liste des stands », L'Humanité, no Hors Série - La fête de l'Humanité 2023, , p. 56-61
- Thibaut Faussabry, « La Fête de l’Humanité bat son record d'affluence depuis son déménagement en Essonne », sur actu.fr, (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Catherine Claude, C'est la fête de l'Humanité, Éditeurs français réunis, 1977 (ISBN 9782201014338)
- Noëlle Gérôme et Danielle Tartakowsky, La Fête de l'Humanité : culture communiste, culture populaire, Messidor-Éditions sociales, 1988 [lire un extrait]
- Malo de La Blanchardière, « Pop Music à la Fête de l’Huma (1968-1973) », Revue d’histoire culturelle. XVIIIe – XXIe siècles, no 8, (ISSN 2780-4143, DOI 10.4000/11ycn, lire en ligne).
- Pascal Lazarre, Mes Fêtes de l'Humanité : dans les entrailles de la Grande scène, éditions Helvétius, 2017 (ISBN 979-10-93736-17-4)
- Valère Staraselski, La Fête de l’Humanité : 80 ans de solidarité, éditions du Cherche-Midi, 2010 (ISBN 978-2-7491-1768-3)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Fête de l'Humanité PACA
- Histoire de la fête de l'Humanité, sur le site du journal L'Humanité
- Archive télé: La fête de l'humanité, sur le site de l'INA
- Site officiel
- Ressource relative à la musique :