Utilisateur:Step101/Brouillon

Utilisateur:Step101/Brouillon2

Matmatah en concert à Plougastel en 2017.

Scène protopunk à New York modifier

Au début des années 1970 émerge à New York une scène underground très active, à l'attitude parfois provocante, mêlant glam rock et garage rock, inspirée par The Velvet Underground, MC5 ou The Stooges, entre autres. Ces groupes ont pour nom Suicide, New York Dolls, Wayne County and the Backstreet Boys, The Dictators, Teenage Lust, Magic Tramps (avec Eric Emerson), The Planets, The Brats (avec Rick Rivets, ex-New York Dolls), The Fast, Just Water, Milk 'N' Cookies, The Miamis, The Laughing Dogs, The Shirts, Tuff Darts, The Mumps, The Poppees, The Stilettos (avec Debbie Harry et Chris Stein), Manster, Marbles… Ils se produisent, presque chaque soir, au Max's Kansas City, au Mercer Arts Center, au Conventry, à l'Hotel Diplomat, au Club 82, au Kenny’s Castaways ou au Mother's. A partir de 1974, on les voit partager la scène avec Television, Blondie, Ramones, Patti Smith Group, Talking Heads et The Heartbreakers, dans ces même salles ainsi qu'au CBGB.

Références modifier


Yvain modifier

Homonymes modifier

en:List of characters named Ywain in Arthurian legend

Outre Yvain le Grand (ou le Preux) et Yvain l'Avoûtre, d'autres personnages de la littérature arthurienne portent également le nom d'Yvain[1].
Ce qui suit est une liste de personnages nommés Yvain (ou une variante de Yvain). Les œuvres dans lesquelles ils apparaissent sont en italique.

  • Yvain aux Blanches Mains dans Érec et Énide[2], Lancelot, Suite Merlin, Tristan en prose, Palamède de Malroy, Perceval de Wauchier de Denain et La Demanda del Santo Grial ;
  • Yvain de Rivel ou Yvain li filz al roi Herveu (« le fils du roi Hervé »), le fils d'Hervis/Hernil de Rivel, dans Érec et Énide, Lancelot en prose, Suite Merlin, Vulgate Suite Merlin et Les Armoiries des Chevaliers de la Table Ronde[3] ;
  • Yvain l'Esclain ou Yvain le Noir, dansÉrec et Énide, Lancelot, Suite Merlin, Tristan et Palamède ;
  • Yvain de Lionel ou Yvain de Cinel ou Yvain d’Ussenel, fils de Grandalis et cousin éloigné des autres Yvain, dans Lancelot, Suite Merlin, Vulgate Suite Merlin, Demanda et Lancelot du lac de Paulin Paris ;
  • Yvain de Cavaliot dans Érec et Énide ;
  • Yvain le rois de Lindezie dans Le Bel Inconnu (Le Biaus Desconëuz) ;
  • Yvain le Beau (Yvain li Biaus) dans Les Merveilles de Rigomer ;
  • Yvain li fiz à la Somière dans Rigomer ;
  • Yvain le Clain dans L’Histoire de Merlin l’enchanteur de Jacques Boulenger ;
  • Di Blonde Ywein dans Torec de Jacques van Maerlant ;
  • Iwan Penelöi dans Lanzelet ;
  • Ivam de Canelones d'Alamanha, équivalent d'Yvain de Lionel dans la Demanda portugaise ;
  • Yvan de Nesguses de Baybola dans la 'Demanda espagnole ;
  • Ivains, le chef des lépreux dans Tristan de Béroul.

Graphie modifier

Le nom de ces personnages sont parfois orthographié, selon les langues et les époques, Ewaine, Ewein, Ivain, Ivains, Ivein, Ivonel, Ivoniaus, Ivonet, Iwan, Iwain, Iwein, Outrain, Owain, Owein, Urience, Uvain, Uwaine, Yain, Yeuvain, Yewain, Yuvain, Yvan, Yvonet, Yvonnet, Ywain ou Ywein[3].

Thomas Malory dans Le Morte d'Arthur, confond en un seul personnage Yvain le Grand, Yvain aux Blanches Mains et Yvain l'Avoutre[3].

Dans son roman L'Enchanteur, René Barjavel parle des douze Yvain, comprenant les fils et petit-fils d'Yvain le Grand, Yvain l'Avoutre et Yvain aux Blanches Mains.

Classements modifier

Hebdomadaires modifier

Tableau 1 modifier

Palmarès
États-Unis (1955)
Meilleure
position
Date
Billboard - R&B - Best Sellers in Stores [4] 2
Billboard - R&B - Most Played in Juke Boxes [5] 1
Billboard - R&B - Most Played by Jojeys [6] 1
Billboard - Pop - Most Played in Juke Boxes [7] 20
Cash Box - Top 15 R&B [8]

Tableau 2 modifier

Classements (1991) Meilleure
position
  Allemagne (Media Control AG)[9] 1
  Australie (ARIA)[10] 43
  Autriche (Ö3 Austria Top 40)[11] 1
  Belgique (Flandre Ultratop 50 Singles)[12] 26
  Belgique (Wallonie Ultratop 50 Singles)[13] 1
  Canada (Hot 100)[14] 1
  Danemark (Tracklisten)[15] 1
  Espagne (Promusicae)[16] 12
  États-Unis (Hot 100)[17] 1
  États-Unis (Mainstream Rock)[18] 40
  Finlande (Suomen virallinen lista)[19] 29
  France (SNEP)[20] 2
  France (Digital Songs)[21] 1
  Irlande (IRMA)[22] 1
  Italie (FIMI)[23] 1
  Norvège (VG-lista)[24] 1
  Nouvelle-Zélande (RMNZ)[25] 1
  Pays-Bas (Nederlandse Top 40)[26] 5
  Pays-Bas (Single Top 100)[27] 8
  Royaume-Uni (UK Singles Chart)[28] 41
  Suède (Sverigetopplistan)[29] 1
  Suisse (Schweizer Hitparade)[30] 40

Références modifier

  1. (en) Ernst Brugger, « Yvain and His Lion », Modern Philology, The University of Chicago Press, vol. 38, no 3,‎ , p. 267-287 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Chrétien de Troyes, Érec et Énide (lire sur Wikisource)

    « Et Yvains, li fiz Uriien. Yvains de Loenel fu outre, D’autre part Yvains, li Avoutre. Lez Yvain de Cavaliot »

  3. a b et c Freddy Sibileau, « Les Armoiries des Chevaliers de la Table Ronde (2e version » [PDF], sur Le50enligneBIS, (consulté le ).
  4. (en) « Rhythm & Blues Records », The Billboard,‎ , p. 60 (lire en ligne [PDF]).
  5. (en) « Rhythm & Blues Records », The Billboard,‎ , p. 42 (lire en ligne [PDF]).
  6. (en) « Rhythm & Blues Records », The Billboard,‎ , p. 45 (lire en ligne [PDF]).
  7. (en) « Rhythm & Blues Records », The Billboard,‎ , p. 106 (lire en ligne [PDF]).
  8. (en) « The Nation's Rhythm & Blues Top 15 », Cash Box,‎ , p. 31 (lire en ligne [PDF]).
  9. (de) Musicline.de – Adele. GfK Entertainment. PhonoNet GmbH.
  10. (en) Australian-charts.com – Lenny Kravitz – Always on the Run. ARIA Top 50 Singles. Hung Medien.
  11. (de) Austrian-charts.com – Adele – Easy on Me. Ö3 Austria Top 40. Hung Medien.
  12. (nl) Ultratop.be – Lenny Kravitz – Always on the Run. Ultratop 50. Ultratop et Hung Medien / hitparade.ch.
  13. Ultratop.be – Adele – Easy on Me. Ultratop 50. Ultratop et Hung Medien / hitparade.ch.
  14. (en) Adele - Chart history – Billboard. Canadian Hot 100. Prometheus Global Media.
  15. (da) Danishcharts.com – Adele – Easy on Me. Tracklisten. Hung Medien.
  16. (en) Spanishcharts.com – Adele – Easy on Me. Canciones Top 50. Hung Medien.
  17. (en) Adele - Chart history – Billboard. Billboard Hot 100. Prometheus Global Media.
  18. (en) Lenny Kravitz - Chart history – Billboard. Billboard Mainstream Rock Tracks. Prometheus Global Media.
  19. (en) Finnishcharts.com – Adele – Easy on Me. Suomen virallinen lista. Hung Medien.
  20. Lescharts.com – Adele – Easy on Me. SNEP. Hung Medien.
  21. (en) Adele - Chart history – Billboard. Billboard France Digital Song. Prometheus Global Media.
  22. « The Irish Charts – All there is to know », IRMA
  23. (en) Italiancharts.com – Adele – Easy on Me. Top Digital Download. Hung Medien.
  24. (en) Norwegiancharts.com – Adele – Easy on Me. VG-lista. Hung Medien.
  25. (en) Charts.org.nz – Adele – Easy on Me. RMNZ. Hung Medien.
  26. (nl) Lenny Kravitz – Top 40-artiesten. Nederlandse Top 40. Stichting Nederlandse Top 40.
  27. (nl) Dutchcharts.nl – Lenny Kravitz – Always on the Run. Single Top 100. Hung Medien.
  28. (en) Archive Chart. UK Singles Chart. The Official Charts Company.
  29. (en) Swedishcharts.com – Adele – Easy on Me. Singles Top 60. Hung Medien.
  30. (en) Swisscharts.com – Lenny Kravitz – Always on the Run. Schweizer Hitparade. Hung Medien.

Born to Lose modifier

Born to Lose / en:Born to Lose

Born to Lose

Single de Johnny Thunders and the Heartbreakers
extrait de l'album L.A.M.F.
Face A Chinese Rocks
Sortie
Enregistré /
Londres, Essex Studios et Ramport Studios
Durée 3:04
Genre Punk rock
Format 45t
Auteur-compositeur Johnny Thunders
Producteur Speedy Keen, Daniel Secunda
Label Track Records

Singles de Johnny Thunders and the Heartbreakers

Born to Lose est une chanson écrite en 1976 par le chanteur et guitariste de punk rock américain Johnny Thunders et enregistrée en 1977 par son groupe The Heartbreakers. Elle est publiée en single le , couplée avec Chinese Rocks, puis intégrée sur l'album L.A.M.F. sorti le .

Born to Lose est un des morceaux emblématiques des débuts du style punk rock.

Composition et enregistrement modifier

Le titre de la chanson est inspiré par un tatouage que le serial killer américain Richard Speck portait sur le bras. On la trouve parfois orthographiée Born Too Lose[1].

Une première démo, restée sans suite, est enregistrée en au Jay Nap Studio sur Staten Island à New York pour le producteur Richard Gottehrer[2]. On peut l'entendre sur L.A.M.F.: The Lost '77 Mixes (disc two) en 1994, Down to Kill en 2016 et dans The L.A.M.F. Demo Sessions en 2022.

Alors que les Heartbreakers peinent à trouver un contrat aux États-Unis, ils sont invités par les Sex Pistols à participer à la tournée Anarchy en Angleterre, aux côtés de The Clash et The Damned, remplacés ensuite par les Buzzcocks[3]. Bloqués dans le pays avec peu d'argent après la fin de la tournée, leur manager, Leee Black Childers, les convainc de rester au Royaume-Uni. Après plusieurs concerts à Londres, Track Records leur propose un contrat d'enregistrement.

Après une nouvelle démo enregistrée fin aux studios Essex à Londres, la chanson est gravée en à Battersea, au sud-ouest de la capitale, dans les Ramport Studios qui appartiennent aux Who, avec le producteur Speedy Keen. Born to Lose et Chinese Rocks sont les premiers morceaux enregistrés[4].

La chanson, sortie en single avec Chinese Rocks, est le premier single publié par le groupe. Elle sont ensuite toutes deux incluses dans l'album L.A.M.F.. Ces enregistrement seront critiqués pour la qualité de leur son. Jerry Nolan les juge « correct, mais pas génial »[5]. Walter Lure reconnaît que « le disque n'était pas vraiment à la hauteur en termes de production »[5]. Ils n'ont tout simplement pas réussi à reproduire en studio la puissance et la spontanéité de leurs concerts.

Musiciens modifier

Discographie modifier

  • Chinese Rocks / Born to Lose – single 45 tours (Track Records 740502)
  • L.A.M.F. – album 33 tours (Track Records 2409 2019)
  • 1982 – D.T.K. Live at the Speakeasy – enr. live à Londres, Speakeasy Club () – album 33 tours (Jungle Records FREUD 1)
  • 1992 – Vive la Revolution !! – enr. live à Paris, Bataclan () – CD (Skydog 62251-2)
  • 2002 – In Cold Blood (Johnny Thunders) – enr. live à New York, Irving Plaza () – CD et DVD
  • 2017 – L.A.M.F. Live at the Bowery Electric (Walter Lure) – enr. live à New York (15 et ) – CD et DVD
  • ? – Live at the Rainbow – enr. live à Londres () – enregistrement pirate

Reprises notables modifier

La chanson est également enregistrée par d'autres artistes[6] dont :

Utilisation dans les médias modifier

La chanson est présente dans le jeu vidéo Skate 3 (2010). On peut également l'entendre dans le film Crown and Anchor réalisé par Andrew Rowe (2018)[7].

Références modifier

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « [[:en:|]] » (voir la liste des auteurs).
  1. Lure et Thompson 2020, p. 80.
  2. Lure et Thompson 2020, p. 87.
  3. (en) Mick O'Shea, The Anarchy Tour, Omnibus Press, (ISBN 978-0-85712-797-6, lire en ligne).
  4. Lure et Thompson 2020, p. 164-166.
  5. a et b (en) Nina Antonia, Johnny Thunders : In Cold Blood, Londres, Cherry Red Books, (ISBN 978-1-9014-4715-6).
  6. (en) « Cover versions of Born to Lose written by Johnny Thunders », sur SecondHandSongs (consulté le ).
  7. (en) « Titles with Soundtracks Matching "Born to Lose" », sur Internet Movie Database (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

{{Portail|Chanson|Punk

[[Catégorie:Chanson de 1976 [[Catégorie:Single musical sorti en 1977 [[Catégorie:Chanson de rock américaine [[Catégorie:Chanson de punk rock [[Catégorie:Single publié par Track Records

Rémi Vignolo modifier

Rémi Vignolo / en:Rémi Vignolo

Modèle {{Lien web}} : paramètres « url » et « titre » manquants. .

Rémi Vignolo
Naissance
Nationalité Française
Activité principale Musicien
Activités annexes Compositeur
Genre musical Jazz, Avant-garde jazz, Jazz fusion, Rock
Instruments Basse, contrebasse, batterie
Labels Pygmalion

Rémi Vignolo, né en 1972, est un bassiste, contrebassiste et batteur et compositeur de jazz français.

Biographie modifier

Rémi Vignolo découvre la basse électrique à l'âge de six ans[1]. Il s'engage dans des clubs locaux, d'abord sur cet instrument puis à la contrebasse. Après avoir étudié la musique à la New School de New York, il se produit avec Uri Caine, Ravi Coltrane, Mark Turner et Gerry Gibbs entre 1993 et ​​1995.

A son retour en France, il fait partie du quatuor d'André Ceccarelli dans les années 1990. Parallèlement, il travaille avec Eric Le Lann, Richard Galliano, Michel Legrand, Sylvain Luc, Stefano Di Battista, John McLaughlin, Louis Winsberg, Erik Truffaz, Toots Thielemans et Jacky Terrasson.

En 2003, il intègre le quartet de Flavio Boltro, avec Éric Legnini et Franck Aghulon. Depuis, il fait partie du trio de Florian Ross et du Rosario Giuliani Quintet et joue dans divers projets avec Aldo Romano (dont Chante) et Pierre-Alain Goualch. Entre 1993 et ​​2010, il participe à 41 sessions d'enregistrement de jazz.

Le premier album du Rémi Vignolo Quintet, composé de Rémi Vignolo (batterie), Christophe Panzani (sax), Pierre Perchaud (guitare), Julien Herné (basse) et Tony Paeleman (piano électrique), Death of an Angry Man, sort en 2015[2]. On l'entend également sur les albums de Stéphane Huchard, Charles Aznavour, Claude Nougaro, Biréli Lagrène, Charlie Watts et Rose.

Discographie partielle modifier

Rémi Vignolo Quintet modifier

  • 2015 : Death of an Angry Man (Gaya Music Production)

Sideman et collaborations modifier

Références modifier

  1. « Remi Vignolo - Biographie », sur Tosky Records (consulté le ).
  2. Alex Dutilh, « Rémi Vignolo, le temps de la renaissance », sur Radio France, (consulté le ).

Liens externes modifier

{{Portail|Jazz


[[Catégorie:Bassiste français de jazz‎ [[Catégorie:Contrebassiste français de jazz [[Catégorie:Batteur français de jazz‎ [[Catégorie:Naissance en 1972 [[Catégorie:Naissance à [[Catégorie:Artiste de Pygmalion Records

Il ne rentre pas ce soir modifier

Personnel modifier

A VERIFIER !


{{Portail|Chanson|Années 1970

[[Catégorie:Chanson de 1978 [[Catégorie:Single musical sorti en 1978 [[Catégorie:Chanson interprétée par Eddy Mitchell [[Catégorie:Single publié par Disques Barclay

Emma modifier

Emma (chanson de Matmatah)

Emma

Single de Matmatah
extrait de l'album La Ouache
Face B When I Get A Little Bit Drunk
Sortie
Enregistré
Parkgate Studios, Catsfield,   Royaume-Uni
Durée 3:56
Genre Rock
Format CD
Auteur Tristan Nihouarn
Compositeur Matmatah
Label Trema/Sony Music

Singles de Matmatah

Pistes de La Ouache

Emma est une chanson de rock écrite par Tristan Nihouarn et Matmatah. Elle figure dans le premier album du groupe, La Ouache, et sort en single en 1999.

Les paroles de la chanson font référence à Emma Peel, le personnage de la série télévisée Chapeau melon et bottes de cuir interprété par Diana Rigg[1]. Le vers « Emma, t'es vraiment dix fois plus belle que Tara » évoque Tara King, la remplaçante d'Emma Peel dans la série jouée par Linda Thorson.

La version parue en single (T.S.F. Mix) est plus courte de 30 secondes que celle enregistrée pour l'album[2].

La chanson n'entre pas dans le Top 50, mais se classe tout de même en 67e position des meilleures ventes de singles en France le [3].

Liste des titres modifier

No TitreParolesMusique Durée
1. Emma (T.S.F. Mix)Tristan NihouarnMatmatah 3:25
2. When I Get A Little Bit DrunkTristan NihouarnMatmatah 3:55

Références modifier

  1. Thierry Dauge, « MATMATAH : en studio et en concert », sur Culturesco, (consulté le ).
  2. (en) « Matmatah – Emma », sur Discogs (consulté le ).
  3. « Matmatah - Lust For A Live (single) », sur Chartsinfrance.net (consulté le )

Liens externes modifier

{{Palette|Matmatah {{Portail|Chanson|Années 1990

[[Catégorie:Chanson de 1997 [[Catégorie:Single musical sorti en 1997 [[Catégorie:Single musical sorti en 1998 [[Catégorie:Chanson sur une ville

The Diamonds (États-Unis) modifier

The Diamonds (États-Unis)

The Diamonds
Pays d'origine   États-Unis
Genre musical Rhythm and blues, doo-wop
Années actives 1948-1955
Labels Atlantic
Composition du groupe
Anciens membres Harold "Sonny" Wright
Daniel Stevens
Myles Hardy
Ernest Ward

The Diamonds est un un quatuor vocal afro-américain de doo-wop et de rhythm and blues originaire de New York[1], d'abord appelé The Three Aces, puis The Four Aces, actif de 1948 à 1955.

Historique modifier

Le groupe, formé en 1948 à Harlem, est d'abord un trio vocal appelé The Three Aces. Il se compose de Harold "Sonny" Wright au chant principal, du ténor Myles Hardy et de la basse Daniel Stevens[2]. Ils sont inspirés The Ravens et The Orioles. Ils se produisent le vendredi soir sur la scène de l'église Saint Mark sur la 132e rue[3]. Lorsque Ernest Ford les rejoints en 1951 en tant que second ténor, ils deviennent The Four Aces. Mais, puisque les Eight Aces existent déjà et qu'un quatuor blanc, The Aces, commence à émerger, ils se renomment finalement The Four Diamonds, puis simplement The Diamonds[2].

En 1952, Sonny remporte en solo un concours de chant amateur à l'Apollo Theater. Après plusieurs autres victoires, le propriétaire Bobby Schiffman lui a offre une semaine à l'affiche. Sonny lui parle de son groupe et Schiffman leur a fait passer une audition. Il est tellement impressionné qu'il les programme non seulement pour une semaine, mais devient également leur manager[2].

Ils attirent l'attention d'Atlantic qui les engage en (la même semaine que Ray Charles). Leur première session d'enregistrements a lieu le et A Beggar for Your Kisses, une ballade de style shuffle avec une harmonie exquise, devient leur premier single en décembre. Leur single suivant, Two Loves Have I, est une magnifique ballade dérivée d'une mélodie française. Leur dernier disque est Romance In the Dark / Cherry. Ils se séparent en 1955 après avoir pourtant fait sensation lors d'un concert à l'hôtel de ville de Philadelphie le aux côtés de Dean Barlow, Ruth Brown, The Dreams, Bo Diddley et Screamin' Jay Hawkins[2].

Ressentant très tôt de la frustration chez Atlantic, Sonny fait déjà des extras depuis plusieurs années avec The Regals. Lorsque les Regals acceptent de devenir les nouveaux Orioles de Sonny Til, en contrat avec Atlantic[4], Sonny forme un nouveau groupe qui auditionne pour Cadence Records et devient le seul groupe noir sur ce label à prédominance pop. Ils sont nommés The Metronomes par Archie Blyer pour rappeler le nom de sa société. Ils disparaissent après deux singles sans succès[3].

Ce n'est que dans les années 1960 que les joyaux des Diamonds attirent enfin l'attention des radios oldies et des collectionneurs de disques de rhythm & blues[3].

Personnel modifier

  • Harold "Sonny" Wright : chant principal
  • Daniel Stevens : basse
  • Myles Hardy : premier ténor
  • Ernest Ward : second ténor

Discographie modifier

Singles modifier

Année Titre
1952 A Beggar for Your Kisses / Call, Baby, Call Atlantic 981
1953 I'll Live Again / Two Loves Have I Atlantic 1003
1954 Romance in the Dark / Cherry Atlantic 1017

Références modifier

  1. The Diamonds est également le nom d'un groupe canadien, actif dans les années 1950 et 1960 et signé par Mercury Records.
  2. a b c et d (en) Hans-Joachim, « The Diamonds (1) : (Harlem, New York) » [blog], sur doo-wop.blogg.org (consulté le ).
  3. a b et c (en) Jay Warner, American Singing Groups : A History from 1940s to Today, Hal Leonard Corporation, (ISBN 978-0-63409-978-6, lire en ligne), p. 155.
  4. (en) Marv Goldberg, « The Regals », sur Uncamarvy.com, 2004-2009 (consulté le ).

Liens externes modifier

{{Portail|Blues|Rock

[[Catégorie:Quatuor américain [[Catégorie:Groupe américain de rhythm and blues [[Catégorie:Groupe de doo-wop [[Catégorie:Groupe musical américain des années 1950 [[Catégorie:Groupe musical de New York [[Catégorie:Artiste d'Atlantic Records [[Catégorie:

The Diamonds (Canada) modifier

The Diamonds (Canada) / en:The Diamonds

The Diamonds
Photo des Diamonds en 1957 sur une carte à collectionner.
Informations générales
Pays d'origine   Canada
Genre musical Pop, doo-wop
Années actives depuis 1953
Labels Mercury
Composition du groupe
Membres Gary Owens
Julian McCleary
Daniel Peter Vissers
Jeff Dolan
Anciens membres Dave Somerville
Michael Lawrence
Adam Marino
Ted Kowalski
Phil Levitt
Bill Reed
Bill New
Bob Duncan
Glenn Stetson
Mike Douglas
John Felten
Jim Malone
Sean Sooter
Jerry Siggins
Bobby Poynton
Evan Fisher
Steve Smith
Gary Cech
Harry Harding
Danny Rankin
Joe Derise
Jerry Honeycutt
John Wagner
Ron Neuman
Don Wade
Jim Blaine
Mike Dorsey
Don Weir
Joe Finetti
Marty Davis

The Diamonds est un un quatuor vocal canadien[1] qui s'illustre dans les années 1950 et au début des années 1960 avec 16 disques à succès classés dans le hit-parade américain publié par Billboard.

Les membres originaux sont Dave Somerville (leader), Ted Kowalski (ténor), Phil Levitt (baryton) et Bill Reed (basse). Ils sont surtout connus pour interpréter et présenter la musique de groupes vocaux de rhythm and blues au public plus large de la musique pop. Contrairement à une croyance populaire, le père de Tom Hanks n'a jamais fait partie du groupe.

Carrière modifier

Années 1950 modifier

En 1953, Dave Somerville, alors qu'il travaille comme ingénieur du son pour la Société Radio-Canada à Toronto, rencontre trois autres jeunes chanteurs. Ils décident de former un quatuor vocal appelé The Diamonds. La première performance du groupe a lieu dans le sous-sol de l'église St. Thomas Aquinas à Toronto pour un spectacle du genre minstrel show à Noël. La réaction du public est si positive qu'ils décident de devenir professionnels ce soir-là.

Après 18 mois de répétitions, ils se rendent à New York et où ils terminent à la 1re place ex-aequo dans l'émission Talent Scouts d'Arthur Godfrey. Le prix est d'être invité pendant une semaine dans l'émission de Godfrey, ce qui leur vaut un contrat d'enregistrement avec Coral Records. Le musicien Nat Goodman devient leur manager. Coral sort quatre chansons, la plus notable étant "Black Denim Trousers and Motorcycle Boots", écrite par Jerry Leiber et Mike Stoller.

La grande étape suivante consiste dans une audition à Cleveland, Ohio, avec le disc-jockey radio Bill Randle, qui contribue déjà au succès de certains groupes populaires, tels The Crew-Cuts. Randle est impressionné par les Diamonds et les présente à un producteur de Mercury Records qui signe un contrat d'enregistrement avec le groupe.

Le premier enregistrement des Diamonds pour Mercury est Why Do Fools Fall in Love (créé par Frankie Lymon and the Teenagers) qui atteint le no 12 aux États-Unis et le suivant, The Church Bells May Ring (un titre des Willows), se classe [{N°|1}}. Leurs plus grands succès, en 1957, sont Little Darlin' (des Gladiolas) et The Stroll. Cette dernière est une composition originale écrite pour le groupe par Clyde Otis, à partir d'une idée par Dick Clark.

Bien qu'ils soient engagés pour faire du rock 'n' roll, Mercury les associe également au compositeur et arrangeur de jazz Pete Rugolo, dans l'un de ses enregistrements de la série Meet. L'album, intitulé The Diamonds Meet Pete Rugolo, leur permet de revenir à leurs racines en interprétant quelques standards établis.

Le groupe chante Little Darlin et Where Mary Go dans le film The Big Beat ainsi que la chanson thème du film de 1958 Kathy O. Leurs apparitions à la télévision comprennent les émissions de télévision de Steve Allen, Perry Como, Vic Damone, Tony Bennett, Eddy Arnold et Paul Winchell. Ils apparaissent également dans American Bandstand.

À la fin des années 1950, Reed, Kowalski et Levitt quittent le groupe et sont remplacés par Mike Douglas, John Felten et Evan Fisher.

Décennies suivantes modifier

Malgré l'évolution constante du style rock & roll et l'expiration de leur contrat Mercury, les Diamonds continuent tourner régulièrement dans le pays. Dave Somerville s'en va en 1961 pour poursuivre une carrière de chanteur folk sous le nom de David Troy, et est remplacé par Jim Malone. Le groupe n'aura plus aucun disque à succès après le départ Somerville.

Tout au long des années 1960 et 1970, les Diamonds se produisent principalement à Las Vegas, dirigés, au début, par Mike Douglas, puis par Glenn Stetson. À un moment donné, il y a au moins deux groupes qui se produisent sous le nom de The Diamonds, l'autre étant principalement dirigé par John Felten jusqu'à sa mort le , dans un accident d'avion. Cela créée un problème à la fin des années 1980 qui est finalement porté devant les tribunaux. Le droit d'utiliser le nom The Diamonds est attribué à Gary Owens (un membre du groupe de Felten), les membres originaux étant autorisés à utiliser leur nom chaque année lors d'occasions spéciales. Le groupe d'Owens sort un album en 1987, Diamonds Are Forever, qui contient deux chansons qui entrent dans le bas du classement Country, Just a Little Bit et Two Kinds of Women.

En 1983, les Diamonds avec Glenn Stetson sont le premier groupe de rock 'n' roll à participer au Country Music Network dans une émission intitulée Nashville Now.

Dernière période modifier

Les Diamonds attirent de nouveau l'attention en 2000 lorsque les membres originaux sont invités à chanter dans la production Doo-Wop 51 de TJ Lubinsky pour PBS, et à nouveau dans Magic Moments - The Best of '50s Pop en 2004. En 2012, les Diamonds sont invités en tant que comme guest stars dans le spectacle The Fabulous Palm Springs Follies au Plaza Theatre de Palm Springs, en Californie.

Stetson reçoit une transplantation cardiaque en 2000 puis meurt en 2003. Le membre original Kowalski décède le d'une maladie cardiaque, à l'âge de 79 ans. Douglas meurt dans un accident de voiture le , à 78 ans. Somerville disparaît le à Santa Barbara, en Californie.

A ce jour, Les Diamonds continuent de tourner avec le line-up Gary Owens (baryton), Adam David Marino (ténor), Michael Lawrence (leader) et Jeff Dolan (basse), bien qu'aucun n'ait été membre du groupe original.

Héritage et influence modifier

Les Moonglows sont intronisés au Vocal Group Hall of Fame en 1999 et au Rock & Roll Hall of Fame en 2000[2]. La chanson Sincerely reçoit un Grammy Hall of Fame Award en 2002[3].

Le groupe est mentionné dans la chanson René and Georgette Magritte with Their Dog after the War de Paul Simon, parue sur l'album Hearts and Bones en 1983[4].

Membres modifier

Formation originale modifier

  • Dave Somerville († 2015) – chant principal / remplacé par by Jim Malone en 1961.
  • Ted Kowalski († 2010) – ténor / remplacé par Evan Fisher in 1958.
  • Phil Levitt – baryton / remplacé par Mike Douglas en 1957.
  • Bill Reed († 2004) – basse / remplacé par John Felten († 1982) en 1958.

Discographie modifier

Albums modifier

  • 1957 : The Diamonds
  • 1957 : America's Number One Singing Stylists
  • 1958 : The Diamonds Meet Pete Rugolo
  • 1959 : America's Favorite Song Stylists
  • 1959 : Songs from the Old West
  • 1960 : Bandstand Boogie
  • 1960 : Pop Hits
  • 1976 : Diamonds Are Forever
  • 1995 : We’re Still Rockin'
  • 1996 : Solemnly Yours
  • 1998 : Silver Bells & Diamonds: Holiday Music from the Diamonds
  • 2013 : As Long as We're Singin'...and Swingin'!

Principaux singles modifier

Année Titre Classement
Pop Cash Box R&B UK
1956 Why Do Fools Fall in Love 12 2
1957 Little Darlin' 2 2 2 3
Silhouettes 10 6
1958 The Stroll 4 1 5

Reprises notables modifier

Plusieurs artistes célèbres ont enregistré des chansons des Moonglows[5],[6].

Sincerely modifier

Ten Commandments of Love modifier

In My Diary modifier

  • 1961 : Etta James sur son album The Second Time Around.
  • 1968 : The Spinners en single puis sur leur album de 1970 2nd Time Around.

I Was Wrong modifier

Just a Lonely Christmas modifier

  • 1965 : The Supremes, enregistrement paru en 1999 sur la version CD de l'album Merry Christmas.

Over and Over Again modifier

Références modifier

  1. The Diamonds est également le nom d'un groupe afro-américian originaire de New York, actif dans les années 1950 et signé par Atlantic Records.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées rock hall
  3. (en) Don Tyler, Hit Songs, 1900-1955 : American Popular Music of the Pre-Rock Era, McFarland, Incorporated, Publishers, (ISBN 978-0-78642-946-2, lire en ligne), p. 337.
  4. Jean-Jacques Jelot-Blanc, Le tour du rock en 80 mots : Rock around the world, Camion Blanc, (ISBN 978-2-35779-976-9, lire en ligne), p. 330
  5. (en) « Songs originally by the Moonglows », sur SecondHandSongs (consulté le ).
  6. (en) « The Moonglows - Samples, Covers and Remixes », sur WhoSampled (consulté le ).

Liens externes modifier

{{Portail|Soul|Rock

[[Catégorie:Quintette américain [[Catégorie:Groupe américain de rhythm and blues [[Catégorie:Groupe de doo-wop [[Catégorie:Groupe musical de l'Ohio [[Catégorie:Artiste de Chance Records [[Catégorie:Artiste de Chess Records [[Catégorie:Artiste de RCA Records [[Catégorie:Membre du Rock and Roll Hall of Fame [[Catégorie:

Clock DVA modifier

Clock DVA / en:Clock DVA

Clock DVA est un groupe de musique électronique britannique formé en 1978 à Sheffield, en Angleterre. Le groupe est créé par Adolphus "Adi" Newton et Steven "Judd" Turner, qui sont rejoint par d'autres membres au fil du temps.

Le style musical de Clock DVA est relève du post-punk, la new wave, la musique industrielle et l'EBM, et leurs paroles sont souvent sombres et dystopiques. Le groupe continue à produire de la musique au fil des années, en expérimentant différents styles et en collaborant avec d'autres artistes. Il a une influence significative sur la musique électronique et expérimentale.

Biographie modifier

Adi Newton travaille d'abord avec des membres de Cabaret Voltaire dans un collectif appelé The Studs et avec Ian Craig Marsh et Martyn Ware de The Human League dans un groupe appelé The Future. Il forme la première formation de Clock DVA en 1978 avec Judd Turner (basse), David J. Hammond (guitare), Roger Quail (batterie) et Charlie Collins (saxophone, clarinette). Le nom du groupe vient de l'abréviation de « Clockwork + Death + Vampires + Androgyny ». Il est inspiré du roman L'Orange mécanique (L'Orange mécanique) d'Anthony Burgess. Dva correspont au chiffre « deux » en nadsat, le langage inventé par Burgess.

Les premières productions du groupe sont des cassettes et des enregistrements auto-produits. Clock DVA est à l'origine connu pour créer une forme de musique électronique expérimentale impliquant des boucles et des synthétiseur. Clock DVA est associé à la musique industrielle avec la sortie en 1980 de leur album cassette White Souls in Black Suits sur Throbbing Gristle's Industrial Records.

Leur premier LP, Thirst, sorti sur Fetish Records en 1981, reçoit un accueil critique favorable. Le single 4 Hours sera ensuite repris par David J de Bauhaus sur son EP solo de 1985, Blue Moods Turning Tail.

Le groupe originel se sépare en 1981, Quail, Collins et Widger formant The Box. Judd Turner meurt en septembre 1981 des suites d'une surdose de drogue. Adi Newton est le membre fondateur le plus constant de Clock DVA, et est le principal compositeur et producteur du groupe. Il travaille également sur des projets en solo et est impliqué dans d'autres groupes de musique, comme B.E.F.. En 1982, il forme une nouvelle version du groupe qui comprend John Valentine Carruthers, le futur guitariste de Siouxsie and the Banshees, et signe un contrat avec Polydor. L'album suivant, Advantage, est décrit comme « le plus fort et le plus puissant ». Cependant, après une tournée européenne en 1983, le groupe se sépare à nouveau.

Adi Newton forme ensuite The Anti-Group ou T.A.G.C. et sort plusieurs albums dans la même veine que le premier Clock DVA, en plus expérimental. Iln réactive DVA en 1987 et invite Dean Dennis et Paul Browse pour l'aider à utiliser les techniques d'échantillonnage assistées par ordinateur. Ils sortent Buried Dreams (1989), un album électronique qui, avec son single The Hacker, est acclamé par la critique comme une œuvre pionnière dans le genre cyberpunk.

Browse quitte le groupe en 1989 et est remplacé par Robert E. Baker. Suivent les albums Man-Amplified (1992) et Digital Soundtracks (1992). Après le départ de Dennis, Newton et Baker sortent l'album Sign (1993). Clock DVA fait ensuite une tournée en Europe et Newton déménage en Italie. Mais Contempo, leur label italien, ferme ses portes peu après. Des problèmes continus avec les maisons de disques poussent finalement Newton et Clock DVA à prendre une longue pause.

Adi Newton réactive Clock DVA en 2008, avec Jane Radion Newton. En 2011 Clock DVA se produit dans plusieurs salles et festivals à travers l'Europe avec un nouveau line-up composé de Newton, Maurizio "TeZ" Martinucci et Shara Vasilenko. Une exposition sur Clock DVA (photographies, vidéo et audio) a lieu au centre culturel Melkweg, à Amsterdam, en 2012.

En 2013 sort Post-Sign, un nouvel album instrumental, sur Anterior Research. Il contient du matériel produit et composé par Adi Newton en 1994-1995 et resté inédit. Clock DVA participe au festival Incubate à Tilbourg, aux Pays-Bas.

En 2014 sort l'album Clock 2 sur clé USB. Cette édition limitée se compose de 3 nouvelles pistes studio, de divers remixes et de 4 fichiers vidéo. L'album Re-Konstructor / Re-Kabaret 13 sort peu de temps après. Toujours en 2014, des membres de Clock DVA et d'un autre groupe de Sheffield, In the Nursery, rejoignent Stephen Mallinder, l'ancien chanteur de Cabaret Voltaire, dans une performance sous le nom d'IBBERSON. Un autre EP de Clock DVA, Neo Post Sign, contenant des morceaux enregistrés en 1995-96, sort début 2015.

En juillet 2015, Clockdva, The Future & Radiophonic Dvations, un coffret vinyle d'anciens morceaux, sort sur Vinyl on Demand. Il présente des enregistrements réalisés à la fin de la période 1977/1978 par Adi Newton, avant et pendant la période de formationde Clock DVA, y compris les enregistrements originaux de The Future réalisés par le trio Adi Newton, Martyn Ware et Ian Craig Marsh, avant The Human League et Clock DVA.


Clock DVA a une influence significative sur la musique électronique et expérimentale, et est salué pour son innovation et sa créativité. Leur discographie comprend des albums tels que Advantage, Man-Amplified, Buried Dreams et Sign, ainsi que plusieurs enregistrements live et des compilations.

Bien que le groupe ait connu des changements de membres et des périodes d'inactivité au fil des ans, il continue à produire de la musique et est reconnu pour sa contribution à la scène musicale électronique.


Notes et références modifier

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « [[:en:|]] » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

{{Palette| {{Portail|


[[Catégorie:

Willie Dixon modifier

Willie Dixon / en:Willie Dixon

William James « Willie » Dixon, né le à Vicksburg, dans le Mississippi, et mort le à Burbank, en Californie, est un musicien américain, compositeur, arrangeur, producteur et chanteur de blues[1]. Contrebassiste, guitariste et chanteur à la voix distinctive, Willie Dixon est surtout connu pour être l'un des auteurs-compositeurs les plus prolifiques de son temps, auteur de nombreux standard du blues. À côté de Muddy Waters, il est reconnu comme la personne la plus influente dans l'élaboration du Chicago blues de l'immédiate après-guerre[2],[3].

Les chansons de Dixon sont enregistrées par d'innombrables musiciens dans de nombreux styles ainsi que par divers groupes auxquels il a participé. Ses compositions les plus célèbres comprennent Hoochie Coochie Man, I Just Want to Make Love to You, Little Red Rooster, My Babe, et Spoonful[3]. Ces chansons écrites pendant les meilleures années de Chess Records, de 1950 à 1965, ont été interprétées par Muddy Waters, Howlin' Wolf, Little Walter et Bo Diddley ; elles ont influencé une génération de musiciens dans le monde entier, dont les Rolling Stones et Led Zeppelin.

Dixon est un lien important entre le blues et le rock 'n' roll, travaillant avec Chuck Berry et Bo Diddley à la fin des années 1950. Il a reçu un Grammy Award et a été intronisé au Blues Hall of Fame, au Rock and Roll Hall of Fame et au Songwriters Hall of Fame.

Premières années modifier

William James Dixon naît à Vicksburg, Mississippi, dans une famille de 14 enfants[4]. Sa mère, Daisy Dixon, est peu éduquée mais elle inculqué à ses enfants le respect de la lecture et l'amour de la poésie[2]. Le jeune Dixon chante chante sa première chanson à l'église baptiste de Springfield à l'âge de quatre ans[5]. À l'âge de sept ans, il est un admirateur d'un groupe composé du pianiste Little Brother Montgomery[6]. A peine âgé de 12 ans, il est incarcéré dans une ferme-prison pour avoir chapardé dans une maison abandonnée. C'est là qu'il découvre le blues[7]. Plus tard, il apprend à chanter l'harmonie auprès d'un charpentier local, Theo Phelps, qui dirige un quintette de gospel, les Union Jubilee Singers, dans lequel Dixon chante la basse[8].

A peu près à la même époque, il se met à la boxe, avec une certaine réussite. Préssentant les limites de la vie de pugiliste dans le Sud, Dixon quitte le Mississippi pour Chicago en 1936. Il remporte le championnat des poids lourds du Golden Gloves de l'Illinois (division novice) en 1937[9]. Il devient professionnel et travaille brièvement comme sparring-partner de Joe Louis[6]. Mais après quatre combats, il quitte la boxe à cause d'un différend financier avec son manager[1].

Carrière modifier

Parallèlement, il chante dans un certain nombre de groupes vocaux et rencontre Leonard Baby Doo Caston, qui le persuade d'échanger ses gants de boxe pour une contrebasse. Ensemble, ils jouent dans les rues de Chicago contre de l'argent et forment un groupe appelé les Five Breezes. Composé de Dixon, Caston, Joe Bell, Gene Gilmore et Willie Hawthorne, le quintette mêle blues, jazz et harmonies vocales, à la manière des Ink Spots. En , ils gravent huit titres pour le label Bluebird[2].


Wikipedia anglais modifier

William James Dixon (1er juillet 1915 - 29 janvier 1992) était un musicien de blues américain, chanteur, auteur-compositeur, arrangeur et producteur de disques. Il maîtrisait à la fois la contrebasse et la guitare et chantait avec une voix distinctive, mais il est peut-être mieux connu comme l'un des auteurs-compositeurs les plus prolifiques de son temps. À côté de Muddy Waters, Dixon est reconnu comme la personne la plus influente dans l'élaboration du son post-Seconde Guerre mondiale du blues de Chicago.

Les chansons de Dixon ont été enregistrées par d'innombrables musiciens dans de nombreux genres ainsi que par divers ensembles auxquels il a participé. Une courte liste de ses compositions les plus célèbres comprend "Hoochie Coochie Man", "I Just Want to Make Love to You", "Little Red Rooster", "My Babe", "Spoonful" et "You Can't Judge a Book". par la Couverture". Ces chansons ont été écrites pendant les années de pointe de Chess Records, de 1950 à 1965, et ont été interprétées par Muddy Waters, Howlin' Wolf, Little Walter et Bo Diddley ; ils ont influencé une génération de musiciens dans le monde entier.

Dixon était un lien important entre le blues et le rock and roll, travaillant avec Chuck Berry et Bo Diddley à la fin des années 1950. Dans les années 1960, ses chansons sont adaptées par de nombreux artistes rock. Il a reçu un Grammy Award et a été intronisé au Blues Hall of Fame, au Rock and Roll Hall of Fame et au Songwriters Hall of Fame.

Biographie modifier

Début de la vie modifier

Dixon est né à Vicksburg, Mississippi, le 1er juillet 1915. Il était l'un des quatorze enfants Sa mère, Daisy, faisait souvent rimer les choses qu'elle disait, une habitude que son fils imitait. À l'âge de sept ans, le jeune Dixon est devenu un admirateur d'un groupe composé du pianiste Little Brother Montgomery. Il a chanté sa première chanson à l'église baptiste de Springfield à l'âge de quatre ans. Dixon a été initié au blues lorsqu'il a purgé une peine dans des fermes pénitentiaires du Mississippi alors qu'il était jeune adolescent. Plus tard dans son adolescence, il apprit à chanter l'harmonie auprès d'un charpentier local, Theo Phelps, qui dirigeait un quintette de gospel, les Union Jubilee Singers, dans lequel Dixon chantait de la basse ; le groupe se produisait régulièrement sur la station de radio WQBC de Vicksburg. Il a commencé à adapter ses poèmes en chansons et en a même vendu à des groupes de musique locaux.

L'âge adulte modifier

Dixon a quitté le Mississippi pour Chicago en 1936. Homme d'une stature considérable, mesurant 6 pieds 6 pouces et pesant plus de 250 livres, il a commencé la boxe, à laquelle il a réussi, remportant le championnat des poids lourds Golden Gloves de l'Illinois (division novice) en 1937. Il est devenu un boxeur professionnel et a travaillé brièvement comme sparring-partner de Joe Louis, mais après quatre combats, il a quitté la boxe dans un différend avec son manager au sujet de l'argent.

Dixon a rencontré Leonard Caston dans une salle de boxe, où ils s'harmonisent parfois. Dixon a joué dans plusieurs groupes vocaux à Chicago, mais c'est Caston qui l'a persuadé de poursuivre sérieusement la musique. Caston lui a construit sa première basse, composée d'une boîte de conserve et d'une corde. L'expérience de Dixon en chantant de la basse a rendu l'instrument familier. Il a également appris à jouer de la guitare.

En 1939, Dixon est membre fondateur des Five Breezes, avec Caston, Joe Bell, Gene Gilmore et Willie Hawthorne. Le groupe mêle blues, jazz et harmonies vocales, à la manière des Ink Spots. Les progrès de Dixon à la contrebasse se sont brusquement arrêtés avec l'avènement de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'il a refusé l'intronisation au service militaire en tant qu'objecteur de conscience et a été emprisonné pendant dix mois. Il a refusé d'entrer en guerre parce qu'il ne se battrait pas pour une nation dans laquelle le racisme institutionnalisé et les lois racistes étaient répandus. Après la guerre, il forme un groupe nommé les Four Jumps of Jive. Il a ensuite retrouvé Caston, formant le Big Three Trio, qui a ensuite enregistré pour Columbia Records.

Sommet de carrière modifier

Dixon a signé avec Chess Records en tant qu'artiste d'enregistrement, mais il a commencé à jouer moins, étant plus impliqué dans les tâches administratives du label. En 1951, il était employé à temps plein chez Chess, où il a agi en tant que producteur, dépisteur de talents, musicien de session et auteur-compositeur. Il a également été producteur pour la filiale Chess Checker Records. Sa relation avec Chess était parfois tendue, mais il est resté avec le label de 1948 au début des années 1960. Pendant ce temps, la production et l'influence de Dixon étaient prodigieuses. De la fin de 1956 au début de 1959, il a travaillé dans une capacité similaire pour Cobra Records, pour lequel il a produit les premiers singles d'Otis Rush, Magic Sam et Buddy Guy. En 1956, Dixon a écrit "Fishin 'in My Pond", qui a été enregistré par Lee Jackson, et sorti sur Cobra en février 1957. Dixon a ensuite enregistré pour Bluesville Records. De la fin des années 1960 au milieu des années 1970, Dixon a dirigé son propre label, Yambo Records, et deux labels subsidiaires, Supreme et Spoonful. Il a sorti son album de 1971, Peace?, sur Yambo et aussi des singles de McKinley Mitchell, Lucky Peterson et d'autres.

Dixon est considéré comme l'une des figures clés de la création du blues de Chicago. Il a travaillé avec Chuck Berry, Muddy Waters, Howlin' Wolf, Otis Rush, Bo Diddley, Joe Louis Walker, Little Walter, Sonny Boy Williamson, Koko Taylor, Little Milton, Eddie Boyd, Jimmy Witherspoon, Lowell Fulson, Willie Mabon, Memphis Slim. , Washboard Sam, Jimmy Rogers, Sam Lay et d'autres.

En décembre 1964, les Rolling Stones atteignirent le numéro un du UK Singles Chart avec leur reprise de " Little Red Rooster " de Dixon . La même année, le groupe a également repris "I Just Want To Make Love To You" sur leur premier album, The Rolling Stones.

Batailles de droits d'auteur modifier

Dans ses dernières années, Dixon est devenu un ambassadeur infatigable du blues et un ardent défenseur de ses praticiens, en fondant la Blues Heaven Foundation, qui travaille à préserver l'héritage du blues et à garantir les droits d'auteur et les redevances pour les musiciens de blues qui ont été exploités dans le passé. S'exprimant avec l'éloquence simple qui était la marque de ses chansons, Dixon a affirmé : « Le blues sont les racines et les autres musiques sont les fruits. Il vaut mieux garder les racines vivantes, car cela signifie désormais de meilleurs fruits. Le blues est le racines de toute la musique américaine. Tant que la musique américaine survivra, le blues le sera aussi. En 1977, mécontents des petites redevances versées par la société d'édition de Chess, Arc Music, Dixon et Muddy Waters ont poursuivi Arc et, avec le produit du règlement, ont fondé leur propre société d'édition, Hoochie Coochie Music.

En 1987, Dixon a conclu un règlement à l'amiable avec le groupe de rock Led Zeppelin après avoir poursuivi pour plagiat dans l'utilisation par le groupe de sa musique dans "Bring It On Home" et des paroles de sa composition "You Need Love" (1962) dans l'enregistrement du groupe de "Whole Lotta Love".

Mort et héritage modifier

La santé de Dixon s'est de plus en plus détériorée au cours des années 1970 et 1980, principalement en raison d'un diabète de longue durée. Finalement, une de ses jambes a été amputée.

Dixon a été intronisé au Blues Hall of Fame en 1980, lors de la session inaugurale de la cérémonie de la Blues Foundation. En 1989, il reçoit un Grammy Award pour son album Hidden Charms.

Dixon est décédé d'une insuffisance cardiaque le 29 janvier 1992 à Burbank, en Californie, [1] et a été enterré au cimetière de Burr Oak, à Alsip, dans l'Illinois. Après sa mort, sa veuve, Marie Dixon, a repris la Blues Heaven Foundation et a transféré le siège social à Chess Records. Dixon a été intronisé à titre posthume au Rock and Roll Hall of Fame dans la catégorie Early Influences (pré-rock) en 1994. Le 28 avril 2013, Dixon et son petit-fils Alex Dixon ont été intronisés au Chicago Blues Hall of Fame.

En 2007, Dixon a été honoré d'un marqueur sur le Mississippi Blues Trail à Vicksburg.

L'acteur et comédien Cedric the Entertainer a interprété Dixon dans Cadillac Records, un film de 2008 basé sur les débuts de Chess Records.

Chansons modifier

Article principal : Liste des chansons écrites par Willie Dixon

Dixon a écrit ou co-écrit plus de 500 chansons. Plusieurs sont devenus des standards du blues, dont "Help Me", "Hoochie Coochie Man", "I Can't Quit You Baby", "I'm Ready", "Little Red Rooster", "My Babe" et "Spoonful" . Parmi les autres compositions de Dixon qui ont atteint les charts, citons "Evil" (Howlin' Wolf), "I Just Want to Make Love to You" (Muddy Waters), "Pretty Thing" (Bo Diddley), "The Seventh Son" (Willie Mabon ), "Wang Dang Doodle" (Koko Taylor) et "Vous ne pouvez pas juger un livre par la couverture" (Bo Diddley). Dans les années 1960, ses chansons sont adaptées par de nombreux artistes rock.

Edward Komara : Encyclopedia of the Blues modifier

Compositeur, arrangeur, producteur, chanteur et contrebassiste, Dixon était, d'une manière ou d'une autre, responsable de nombreux enregistrements phares du blues d'après-guerre. Son affirmation autobiographique - I Am the Blues - n'est ni une bravade ni une hyperbole, car sa carrière a façonné de manière décisive le développement du blues urbain sous toutes ses formes et sa capacité à s'adapter aux changements du climat culturel américain de la Grande Dépression à la fin XXe siècle lui assure une place unique et durable dans les annales de l'histoire de la musique américaine.

Début de carrière modifier

L'éducation de Dixon s'est prêtée à sa vocation ultérieure d'auteur-compositeur. Sa mère, Daisy Dixon, était peu éduquée mais a inculqué à ses enfants le respect de la lecture et l'amour de la poésie - une rareté dans le Jim Crow South, où les taux d'alphabétisation des Afro-Américains étaient généralement faibles. Sa compréhension du pouvoir du langage a été favorisée par sa facilité croissante à jouer avec les mots et dans ses premiers poèmes tels que « Le singe signifiant ». L'industrieux Dixon a écrit cette chansonnette légèrement salace en quatrième année, l'a fait imprimer, et par la suite vendu des dizaines de milliers d'exemplaires dans la rue, d'abord en tant que garçon à Vicksburg et plus tard en tant que jeune homme à Chicago. En effet, cet effort précoce était une indication des choses à venir, car Dixon a ensuite réécrit "The Signifying Monkey" pour faire appel à une sensibilité plus distinguée et l'a enregistré en tant que membre du groupe vocal Big Three. Sorti sur le label Bullet de Nashville en 1946, la chanson est devenue un succès dans les palmarès nationaux des records de course.

Alors que Dixon a passé une grande partie de son adolescence à voyager à travers le sud de l'ère de la dépression à la recherche de travail et d'avoir des ennuis, le jeune auteur-compositeur a trouvé sa première situation musicale près de chez lui et dans une compagnie respectable en chantant de la basse avec les Union Jubilee Singers, un local. quatuor de gospel d'une certaine renommée. C'est à peu près à la même époque qu'il s'est également imposé comme un boxeur compétent; pressentant les limites de la vie de pugiliste dans le Sud, il partit pour Chicago en 1936.

Chicago, les années Chess et au-delà modifier

À Chicago, Dixon s'est battu avec succès, remportant même sa division de poids dans le tournoi Golden Gloves de 1937. En même temps, il a chanté dans un certain nombre de groupes vocaux et a rencontré Leonard Baby Doo Caston, qui a finalement persuadé Dixon d'échanger son des gants de boxe pour une contrebasse. Les deux ont travaillé dans les rues de Chicago pour de l'argent de poche - assez, apparemment, pour que Dixon passe de la contrebassine à la contrebasse - et ont formé un groupe appelé les Five Breezes; en novembre 1940, le quintette grave huit faces pour le label Bluebird, la filiale Race record de RCA. À la fin de 1941, Dixon passa dix mois en prison pour insoumission ; après sa libération, il forma un autre groupe, les Four Jumps of Jive, qui coupa quatre faces pour Mercury en 1945. Dixon rejoignit ensuite Caston pour former le trio Big Three à orientation pop avec Bernardo Dennis et plus tard Ollie Crawford à la guitare; entre 1946 et 1954, le trio fera un certain nombre d'enregistrements sur les empreintes OKeh, Delta et Columbia. Le premier d'entre eux a valu à Dixon l'attention de Leonard et Phil Chess, qui, à partir de 1948, ont engagé Dixon pour faire du travail de session pour Aristocrat, une filiale nouvellement formée du label Chess.

Le mandat de Dixon aux échecs a été fatidique. Bien qu'ils aient rapidement capitalisé sur les compétences de jeu, d'arrangement, d'écriture et de production de Dixon dès le début, les frères Chess ne l'ont engagé à plein temps qu'en 1951. Sa première session pour la société mère a eu lieu en 1952, mais ce n'est qu'en 1954, lorsque Muddy Waters a enregistré "Hoochie Coochie Man" de Dixon, que le potentiel commercial de l'écriture de chansons de Dixon est devenu évident. Après le succès initial de cet enregistrement, Dixon a écrit un certain nombre d'autres tubes, dont le suivi de Waters, "I Just Want to Make Love to You", "Evil" de Howlin' Wolf et deux de Little Walter. Jacobs, Mellow Down Easy et le classique R&B My Babe . En même temps, Dixon a joué de la basse avec Waters, Jacobs et d'autres artistes d'échecs tels que Sonny Boy Williamson II, Jimmy Witherspoon et Bo Diddley. , ainsi qu'avec Chuck Berry sur les premières compositions rock 'n' roll telles que Maybellene Sweet Little Sixteen Rock and Roll Music et Johnny B. Goode . Néanmoins, à la fin de 1956, les pratiques commerciales notoirement manipulatrices des frères Chess encouragent Dixon à passer au label Cobra tout en continuant à jouer des sessions pour Chess. Chez Cobra, Dixon a écrit des chansons pour les pionniers du son « West Side » tels que Magic Sam, Buddy Guy et Otis Rush ; La version de Rush de "I Can't Quit You Babe" était le premier single du label et l'un des dix meilleurs tubes R&B. Néanmoins, Cobra s'est replié en 1958 et Dixon est revenu aux échecs à plein temps.

Pendant ce temps, des changements dans la culture américaine étaient en cours. La guitare basse électrique, introduite par Leo Fender en 1951, a de plus en plus supplanté la contrebasse sur de nombreux enregistrements, diminuant la demande de Dixon en tant que joueur de session. L'émergence du rock 'n' roll a fait des ravages sur la scène blues live de Chicago; avec la diminution du nombre de concerts dans sa ville natale, Dixon a rejoint Memphis Slim pour une série de tournées dans l'Est qui comprenaient des arrêts au Newport Folk Festival en 1957 et 1958 ainsi que des sessions d'enregistrement pour les labels Prestige, Verve et Folkways. Dans le même temps, le renouveau du folk et du blues de la fin des années 1950 et du début des années 1960 a conduit les Allemands Horst Lippmann et Fritz Rau à organiser le premier de plusieurs festivals de blues folk américains très réussis à travers l'Europe, avec lesquels Dixon était étroitement impliqué.

Si tout cela a affecté l'écriture de chansons de Dixon pour Chess, ce n'était que pour le mieux. En effet, pendant cette période, Dixon a écrit plusieurs de ses chansons les plus influentes, notamment Spoonful Back Door Man I Ain't Superstitious Little Red Rooster Shake pour moi, Wang Dang Doodle et You Shook Me pour Howlin' Wolf ainsi que Bring it on Home et Help Me pour Sonny Boy Williamson et Je suis prêt pour Muddy Waters. Et alors même que la star de Chess commençait à descendre - son dernier tube de blues était, à juste titre, la version de 1966 de "Wang Dang Doodle" de Koko Taylor - Dixon avait l'attention de toute une légion de groupes de rock anglais, puis américains, désireux de piller son catalogue d'écriture de chansons, parfois sans reconnaissance ni consentement. Les efforts de Dixon pour récupérer les revenus perdus de l'écriture de chansons dans les années 1970 ont été largement couronnés de succès, et son expérience l'a amené à fonder la Blues Heaven Foundation, une organisation bienveillante dédiée au bien-être financier des artistes de blues vieillissants. Il mourut dans son sommeil à l'âge de soixante-seize ans.

Notes et références modifier

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « [[:en:|]] » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b « Biographie de Willie Dixon », sur Universal Music France (consulté le ).
  2. a b et c (en) Edward Komara (dir.) et Dean A. Masullo, Encyclopedia of the Blues, vol. 1 et 2, New York, Routledge, , 2e éd. (1re éd. 2004) (ISBN 0-415-92699-8, lire en ligne [PDF]), « Dixon, Wilie James », p. 273-275.
  3. a et b Gérard Herzhaft, « Dixon Willie (1915-1992) », sur Universalis (consulté le ).
  4. (en) Robert Palmer, Deep Blues, New York, Penguin Books, (ISBN 0-14-006223-8, lire en ligne), p. 166.
  5. Worth Long, « The Wisdom of the Blues—Defining Blues as the True Facts of Life : An Interview with Willie Dixon », African American Review, vol. 29, no 2,‎ , p. 207-212 (lire en ligne).
  6. a et b Serge Debono, « Willie Dixon, ambassadeur du blues et pourvoyeur des sixties », sur Culturesco, (consulté le ).
  7. Gilles Blampain, « Mr. Blues, portrait de Willie Dixon », sur Blues Again! (consulté le ).
  8. Dixon et Snowden 1989, p. 25, 34.
  9. Don Snowden, livret du coffret 2 CD Willie Dixon: Chess Box, Chess/MCA Records, 1997, MCD 16500.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

{{Palette| {{Portail|


[[Catégorie:

Antor modifier

Sir Ector

Antor
Personnage de fiction apparaissant dans
la Légende arthurienne.

Nom original Antor
Alias Anton, Auctor, Hector, Ector ou Ectorius
Sexe Masculin
Espèce Humain
Activité Chevalier
Caractéristique Père adoptif d'Arthur
Famille Keu, Roi Arthur
Première apparition Merlin de Robert de Boron

Antor est un personnage du cycle arthurien. Selon les auteurs et les époques, il est aussi connu sous les noms d'Entor[1], Auctor[1],[2], Hector, Ector, Ectorius ou Anton[3]. C'est un chevalier ou un baron[4] selon les sources, vassal ou vavasseur du roi Uther Pendragon[5]. Il est le père adoptif du roi Arthur et le père naturel du chevalier Keu.

Contexte littéraire modifier

Le personnage d'Antor apparaît pour la première fois au début du XIIIe siècle dans le roman Merlin de Robert de Boron[6],[7]. Il ne figure ni chez Geoffroy de Monmouth[7], ni chez Chrétien de Troyes. On le retrouve ensuite dans le Lancelot-Graal[8], ainsi que dans des adaptations ultérieures telles que la Post-Vulgate et Le Morte d'Arthur de Thomas Malory (XVe siècle)[9].

Patronyme modifier

Le personnage créé par Robert de Boron s'appelle Antor (ou bien Auctor ou Entor selon les manuscrits[1],[10]). Il porte ce même nom dans la plupart des ouvrages ultérieurs en langue romane ou française. Le nom « Antor » pourrait être une possible corruption du nom « Arthur » étant donné la tradition littéraire de donner au fils le prénom de son père adoptif, comme par exemple Gawain dans De Ortu Waluuanii (en) (XIIe ou XIIIe siècle)[6].

Thomas Malory dans Le Morte d'Arthur (XVe siècle) le nomme « sir Ector ». A partir de là, ce nom est couramment employé dans la littérature anglaise, comme chez Howard Pyle (The Story of King Arthur and His Knights, 1903)[11]. Mais dans le cycle arthurien anglophone, sir Ector est également le nom utilisé pour désigner Hector des Mares (Ector de Maris), le frère de Lancelot du Lac[10].

Cependant, Alfred Tennyson, dans son poème The Coming of Arthur, extrait du recueil Idylls of the King (XIXe siècle), lui donne le nom d'Anton[3].

Dans la version anglaise du poème Guinglain ou le Bel Inconnu de Renaud de Beaujeu (XIIe siècle), le « comte Antor » est aussi le nom donné au père de Violette, une jeune fille prisonnière des Géants[12].

Dans certains textes gallois comme Culhwch ac Olwen ou les Triades, le père de Cai s'appelle Cynyr Ceinfarfog (en) (« Cynyr barbe blonde »)[13]. Il n'est pas dit que celui-ci aurait élevé Arthur.

Histoire modifier

Naissance et « adoption » d'Arthur modifier

Dans Merlin et dans les œuvres postérieures, Merlin fait promettre à Uter-Pendragon de lui remettre le fils né de ses amours avec Ygierne, afin qu'il grandisse loin de la cour et de ses intrigues. L'enchanteur recueille Arthur dès sa naissance et le remet au chevalier Antor, de sang noble et de grande puissance[4], chargé de l'élever comme son propre fils. Merlin ne lui révèle pas la véritable identité du garçon. Dans Le Morte d'Arthur, au contraire, Uther Pendragon rencontre sir Ector avant la naissance d'Arthur, et accepte de lui confier l'éducation de son fils[9].

Antor élève l'enfant avec son fils du même âge, Keu. Il le fait baptiser et lui donne le nom d'Artus, sur les conseils de Merlin. Robert de Boron écrit : « Et Antor ignorait qui il aimait le plus, Arthur ou son propre fils »[14]. Antor confie le nouveau-né à sa femme pour l'allaitement. Ainsi, Keu est privé du lait maternel, et doit se contenter de celui d'une nourrice étrangère. Cet épisode sert souvent de justification au mauvais caractère de Keu[15].

Le fait qu'Arthur soit élevé par la famille d'Anton, plutôt que par ses propres parents, s'apparente à la tradition du fosterage[1]. Celle-ci consiste à confier l'éducation de son enfant à un tiers, généralement un membre de la famille (un oncle) ou un allié (vassal ou suzerain). C'est une pratique courante dans le monde celte[16]. On en trouve notamment la trace dans les textes gallois ou irlandais (Culhwch ac Olwen[13], Mabinogi de Pwyll, Táin Bó Cúailnge)[16]. Cependant, ces enfants ne sont généralement pas éloignés de leurs parents dès la naissance, comme c'est le cas pour Arthur, mais plutôt vers l'âge de six ou sept ans.

La révélation modifier

Quand Keu est assez âgé pour être fait chevalier, le jeune pupille d'Antor lui sert d'écuyer[4]. Antor, Keu et Arthur se rendent à Londres pour fes fêtes de Noël. Keu, ayant oublié son épée en son hôtel, ordonne à Arthur d'aller la lui chercher. Ce dernier, ne la trouvant pas, retire celle qui est plantée dans le rocher et qui doit désigner le roi des Bretons. Keu prétend être l'auteur de ce miracle, mais Antor ne le croit pas. Après que Keu lui ai avoué la vérité, Antor « prend immédiatement des mesures pour qu’Arthur soit reconnu roi, après avoir obtenu de lui la promesse qu’il gardera toujours auprès de lui son frère de lait Kay comme sénéchal »[4]. Antor et Keu sont les premiers partisans d'Arthur et, quand celui-ci devient roi, ils participent tous deux à ses côtés dans les guerres contre les rois rebelles et contre les Saxons[17],[10].

Dans l'Historia regum Britanniae, Antor n'existe pas. Arthur est élevé par Uter et Ygerne, et succède à son père à l'âge de 15 ans, sans contestation[18].

Dans son cycle romanesque La Quête du Roi Arthur, T. H. White situe les terres d'Antor dans la « forêt sauvage ». Dans le Cycle de Pendragon de Stephen R. Lawhead, Ector/Ectorius est roi de Caer Edyn, lieu correspondant à l'actuelle Édimbourg[19].

Autres médias modifier

Références modifier

  1. a b c et d Annie-France Garrus, Arthur, Keu et l'initiation, Paradigme, (ISBN 978-2868784001, lire en ligne), « Les « enfances » du héros », p. 19-20
  2. « Personnages de la légende arthurienne », sur resumestableronde (consulté le )
  3. a et b (en) Alfred Lord Tennyson, « The Coming of Arthur », sur d.lib.rochester.edu, 1859-1885 (consulté le )
  4. a b c et d Anne Berthelot, traduit à partir du manuscrit Auchinleck, Histoire d'Arthur et de Merlin : Roman moyen-anglais du XIVe siècle, UGA Editions, (ISBN 9782843102622, lire en ligne [PDF])
  5. Édouard Brasey, L'encyclopédie des héros du merveilleux, edi8, (ISBN 978-2-84228-398-8, lire en ligne)
  6. a et b (en) Christopher W. Bruce, The Arthurian Name Dictionary, Routledge, (ISBN 978-1-136-75538-5, lire en ligne)
  7. a et b Michelle Szkilnik, « Arthur chez les historiens », Médiévales,‎ , p. 171-181 (ISSN 1777-5892, lire en ligne)
  8. (en) « Digitised Manuscripts - Add MS 10292 », sur The British Library (consulté le )
  9. a et b (en) « Le Morte d'Arthur by Sir Thomas Malory, book I chapter III », sur sacred-texts.com (consulté le )
  10. a b et c (en) « Ector », sur Nightbringer.se (consulté le )
  11. (en) Howard Pyle, The Story of King Arthur and His Knights, Courier Corporation, (1re éd. 1903) (ISBN 978-0486172743, lire en ligne)
  12. Gaston Paris, « Études sur les romans de la Table Ronde. Guinglain ou le Bel inconnu », Romania, t. 15, no 57,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  13. a et b (en) « Culhwch and Olwen, A translation of the oldest Arthurian tale (note 176) », sur culhwch.info (consulté le )
  14. (en) Jennifer Stanley, The French Book Saith : Malory’s Adaptation of His Sources (thèse de spécialisation du Département d'anglais), Nashville, Université Vanderbilt, 17 avril 2012 (lire en ligne), p. 18
  15. Jacques Merceron, « De la « mauvaise humeur », du sénéchal Keu : Chrétien de Troyes, littérature et physiologie », Cahiers de Civilisation Médiévale, no 161,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  16. a et b (en) John T. Koch (dir.), Celtic Culture : A Historical Encyclopedia, ABC-CLIO, (ISBN 978-1851094400, lire en ligne), p. 771-772
  17. Irène Fabry-Tehranchi, « L’illustration marginale d’un ouvrage profane : étude du manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, français 95, xiiie siècle (1290) », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre,‎ (ISSN 1623-5770, DOI 10.4000/cem.13848, lire en ligne, consulté le )
  18. Laurence Harf-Lancner, « Lancelot et la Dame du Lac », Romania, t. 105, no 417,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  19. Stephen Lawhead (trad. Luc Carissimo), Merlin : Cycle de Pendragon II, Buchet Chastel, , 466 p. (ISBN 978-2283017166)
  20. « Terence Handbury White, La quête du roi Arthur I, Excalibur, l'épée dans la pierre », sur Gallimard.fr (consulté le )
  21. « Sir Hector », sur Personnages-disney.com (consulté le )
  22. (en) « Excalibur (1981) », sur Internet Movie Database (consulté le )
  23. Charlie, « Anton », sur /Kaamelott.hypnoweb.net, (consulté le )
  24. (en) « The Sword and the Crown », sur Internet Movie Database (consulté le )
  25. (en) « Who plays Sir Ector in Cursed? - Peter Guinness », sur Popbuzz.com (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

  • {{Autorité
  • {{Bases
  • {{Dictionnaires

{{Portail|Monde celtique|légende arthurienne

[[Catégorie:Personnage du cycle arthurien

Page supprimée, interwiki anglais, page de discussion modifier

Festival interceltique de Lorient 1987 modifier

Texte 1 modifier

La 17e édition du Festival interceltique de Lorient, qui se déroule du 7 au [1], est un festival réunissant des artistes (musiciens, chanteurs, danseurs, etc.) venus de Bretagne, Irlande, Ecosse, Galice, pays de Galles, Asturies, Cornouailles et île de Man.

Le Championnat national des bagadoù est remporté par le bagad Bleimor[2].

L'Asturien Vicente Prado (es) remporte le Trophée MacAllan pour soliste de gaïta[3].

Texte 2 modifier

La 17e édition du Festival interceltique de Lorient, qui se déroule du 7 au [4], est un festival réunissant des artistes (musiciens, chanteurs, danseurs, etc.) venus de Bretagne, Irlande, Ecosse, Galice, pays de Galles, Asturies, Cornouailles et île de Man.

Parmi les artistes présents, on compte notamment Dan Ar Braz et Fairport Convention, The Pogues, Tri Yann, Steeleye Span, Gwerz, Capercaillie et un spectacle de Roland Becker[5].


Manifestations modifier

Le festival compte 170 manifestations. Chaque jour ont lieu de nombreuses activités culturelles, mais aussi sportives ou culinaires, dans différents lieux de la ville[5].

Parc du Moustoir modifier

La finale du Championnat national des bagadoù est remporté le 8 août par le Bagad Bleimor[6]. Elle est suivie de la Grande Nuit des Cornemuses.

Le 9 août, le « Festival des danses de Bretagne » réunit 1500 danseurs. Le « Triomphe des Pipe Bands » se déroule le 12 et le « Championnat interceltique des sports traditionnels et la finale du Tournoi international des luttes celtiques » ont lieu le 16 août.

Halle du Moustoir - Salle omnisports modifier

Dan Ar Braz et Fairport Convention y donnent un concert le 8 août, suivis de Tri Yann le lendemain.

Louis Capart, Gilles Servat et Roger Gicquel s'y produisent le 11. The Pogues sont en concert le 13.

Le 12 est créé « Le Peuple de la nuit », un oratorio de James Moreau sur un livret de Pierre-Jakez Hélias.

Le 16, le concert « Pleins Feux sur le Folk » réuni Steeleye Span, Capercaillie et Gwerz.

On compte également les spectacles « Prestige des cornemuses », « Grande Nuit du Festival », « Grande Nuit de la Galice et des Asturies » et « Danses du Monde Celte », qui se déroulent respectivement les 10, 14, 15 et 16 août

Palais des Congrès modifier

Le 9 août ont lieu le 8e Trophée Macallan de cornemuses et le 2e Trophée Macallan de Gaïtas. Ce dernier est remporté par l'Asturien Vicente Prado (es)[7].

Itinéraire bis, une création de Roland Becker et Emmanuel Bergot, est jouée le lendemain[8]. Yvon Etienne et Lucien Gourong présentent « Vous avez dit, Celtes ! » le 15 août.

Les soirées « Nuit du Folk irlandais », « Musiques au centre », « Folk Celtique d'Ailleurs » et « Nuit du Folk écossais » se déroulent respectivement les 8, 12, 13 et 14 août. Chaque soir a lieu un fest-noz avec des groupes et des couples de sonneurs comme Amzer Zo, Daniel Miniou et Jean Sohier, Philippe Janvier et Jean-Luc Le Moign ou Les Filles du bourg de Teillé. On y trouve aussi un atelier de broderie, dentelle et perlage.

Forum des Arts, place Auguste Nayel modifier

L'exposition « Art et artisanat d'art des pays celtes » présente, durant toute la durée du festival, le travail de plus de 250 peintres, graveurs, sculpteurs, potiers, tisserands, etc. issus des sept pays celtes. Une exposition de lutherie est aussi proposée.

Une « Journée des dessinateurs et de la BD » et une « Journée des écrivains bretons » sont organisées. Les auteurs présents, dont Lidwine, y dédicacent leurs ouvrages.

On peut également y voir les soirées « Fiddles des Highlands », « L'Archetype », « Solistes d'Ecosse », « Soirée des Espoirs » et « Les Cornemuses d'Irlande ». Elles sont précédées de nombreux concerts quotidiens de groupes comme Brath (gl) (Galice), Sibin (Irlande), Black Eyed Biddy (Ecosse) ou Pencerdd (Pays de Galles).


Places et rues de la ville modifier

La « Grande parade des nations celtes », procession des bagadoù, cercles celtiques et autres délégations venues d'Ecosse, d'Irlande, de Galice, du pays de Galles, de l'Île de Man et de Cornouailles, a lieu le 9 août. Le même jour se tient le « Triomphe des Sonneurs ». Les « Athlètes des pays celtes » défilent le 16. D'autres parades ont lieu chaque jour dans différents endroits, avec notamment le Bagad de Lann Bihoué, le Bagad Sonerien An Oriant et de nombreux pipe bands.

Une représentation des attelages du Haras d'Hennebont se déroule place Alsace-Lorraine le 13 août et les chevaux montés et attelés défilent avenue Anatole France le 15.

Le Trophée Guinness de batterie se tient Parc Jules-Ferry le 10 août. Alain Le Goff y présente chaque jour Un conteur dans la ville.

Une « Grande Poissonnade » et un Fest-Noz Vras se déroulent place de l'Hôtel de ville. Une « Cotriade monstre » se tient sous la criée du port de pêche avec, entre autres, les groupes Sibin, Dealga et Djiboudjep. Chaque jour, Le Pub accueille place Jules Ferry des concerts d'artistes divers, dont Skolvan.

Pour clore le festival, la « Grande Nuit du Port de Pêche », avenue de la Perrière, dure jusqu'au petit matin.

Autres modifier

Une messe solennelle en breton est célébrée dans l'Église Saint-Louis le dimanche 9 août. La formation Le Salon de Madame Victoire y joue un concert de musique baroque le 13.

Des représentations de café-théâtre ont lieu Salle Courbet - Foyer du Jeune Travailleur.

Un concert à la gare SNCF le 13 août.

Initiation aux danses de Bretagne et des pays celtes tous les jours à la Salle Carnot.

L'Université populaire bretonne d'été (UPBE), dispense des cours sur « La langue bretonne », « L'Archéologie » et « La Bretagne au XVIe et XVIIe siècles ». Une série de conférences est données à la Chambre de commerce, ainsi qu'un récital de pibroch et une exposition « 60 ans de la vie du Port de Pêche - souvenirs de Keroman ».

Festival du Cinéma et des Télévisions celtiques au cinéma le Royal 2.

Des expositions « Costume breton et des pays celtiques », « Jeux traditionnels de Bretagne »,

Une bourse d'échange et vente de minéralogie est présentée à l'Ecole maternelle de Nouvelle-Ville, et de timbres, monnaies et cartes postales à l'Ecole de Merville.


Côté sports et jeux, le festival organise des tournois de lutte cornouaillaise et de lutte du Cumberland et d'Ecosse au Jardin du Faouëdic, un tournoi interceltique de golf au Golf Club de Saint-Laurent Ploemel, un Concours hippique international au Parc du Bois du château et le 4e tournoi Open international d'échecs. Le départ de la course cycliste Tro ar Mor Bihan a lieu place de l'Hôtel de Ville. Un concours de boule bretonne se déroule au pont d'Oradour le 03 août, et un concours de pétanque en doublettes est disputé sur toute la durée du festival.

Notes et références modifier

  1. « Programme du festival » (consulté le )
  2. « Palmarès Bagadou », sur Bodadeg ar Sonerion (consulté le )
  3. « Résultats Trophées et Concours », sur festival-interceltique.bzh (consulté le )
  4. « Programme du festival » (consulté le )
  5. a et b Programme du festival, Le Gleut Atelier d'Impression Lorientais, 1987.
  6. « Palmarès Bagadou », sur Bodadeg ar Sonerion (consulté le )
  7. « Résultats Trophées et Concours », sur festival-interceltique.bzh (consulté le )
  8. « Les Artistes », sur Oyoun Muzik (consulté le )

Pipe bands modifier

Festival interceltique de Lorient 1989 modifier

Festival interceltique de Lorient 1989
19e Festival interceltique de Lorient
Détails
Dates du ? au
Lieu Lorient, France
Président Pierrot Guergadic
Directeur artistique Jean-Pierre Pichard
Site web www.festival-interceltique.bzh
Chronologie

La 19e édition du Festival interceltique de Lorient, qui se déroule du ? au [1], est un festival réunissant des artistes (musiciens, chanteurs, danseurs, etc.) venus de Bretagne, Irlande, Ecosse, Galice, Pays de Galles, Asturies, Cornouailles et Île de Man.

Un grand spectacle nocturne pyrotechnique, baptisé les « Nuits de la mer », mettant en scène des centaines artistes en costume traditionnel venus de toutes les nations celtes, prend place dans l'espace portuaire[2].

Davy Spillane

Le Championnat national des bagadoù est remporté par le Bagad Bro Kemperle[3].

Le Trophée MacAllan pour soliste de Highland Bagpipe est remporté par Marc Chastagner, tandis que Carlos Núñez, déjà triple vainqueur, gagne cette fois le trophée pour soliste de gaïta[4].

Deux nouveaux concours rassemblent pour l'un les pipe bands et pour l'autre les couples de sonneurs[2].

Documents vidéo modifier

Références modifier

  1. Modèle {{Lien web}} : paramètre « url » manquant. « Affiche du festival » (consulté en )
  2. a et b Alain Cabon, Festival interceltique de Lorient, Rennes, Éditions Ouest-France, , 144 p. (ISBN 978-2-7373-5223-2)
  3. « Palmarès Bagadou », sur Bodadeg ar Sonerion (consulté le )
  4. « Résultats Trophées et Concours », sur festival-interceltique.bzh (consulté le )

{{Palette|Festival interceltique de Lorient {{Portail|Lorient|Musique bretonne|Années 1980

[[Catégorie:Festival en 1989 [[Catégorie:Festival interceltique de Lorient [[Catégorie:1989 en Bretagne

Autres modifier


La Bataille d’Auray, 1364 est une création de Roland Becker avec la Kevrenn Alré[1]. Festival interceltique de Lorient 1981 ?


Références modifier

  1. « Roland Becker, la Biographie », sur Oyoun muzik, (consulté le Mois invalide (semptembre))


Gamble et Huff modifier

en:Gamble and Huff

[1] [2] [3] [4] [5] [6]

Biographie modifier

Les débuts modifier

Kenny Gamble naît et grandit à Philadelphie. Au cours de sa jeunesse, il s'enregistre lui-même sur divers appareils de jeu, assiste les DJs des émissions matinales sur la radio WDAS, exploite un magasin de disques et chante au sein du groupe The Romeos, qui comprend aussi l’auteur-compositeur Thom Bell et le guitariste Roland Chambers, et obtient un succès avec Ain’t It Baby, Pt. 1. En 1964, avant « Gamble & Huff », il y a « Gamble & Ross ». Gamble n'a que 17 ans lorsqu'il est découvert et managé par Jerry Ross, avec qui il collabore pendant de nombreuses années[7].

Leon Huff, né à Camden, New Jersey, est sensibilisé à la musique dès son plus jeune âge par l'intermédiaire de sa mère, qui joue du piano et de l'orgue pour la chorale de la 10th Street Baptist Church[5]. Il participe à plusieurs groupes de doo-wop à Camden, dont The Dynaflows et The Lavenders. Au début des années 1960, Leon Huff est pianiste de session à New York. Il joue notamment sur Baby, I Love You des Ronettes et l'album A Christmas Gift for You de Phil Spector. Il travaille ensuite avec Jeff Barry et Ellie Greenwich, Jerry Leiber et Mike Stoller, et collaboreavec les producteurs de Philadelphie Johnny Madera et David White. Il écrit son premier hit majeur pour Patty and the Emblems, Mixed Up, Shook Up Girl.

Kenny Gamble est associé pour la première fois à Leon Huff sur un enregistrement pour Candy & The Kisses[3]. Jerry Ross signe ensuite Gamble chez Columbia en 1963 en tant qu'artiste solo, livrant You Don't Know What You Got Until You Lose It. Gamble, Ross et Huff collaborent sur la chanson à succès I'm Gonna Make You Love Me, enregistrée à l'origine par Jay & The Techniques, un groupe de Ross, qui sera reprise par Dee Dee Warwick et plus tard par Diana Ross & The Supremes et The Temptations.

Gamble et Huff fondent plusieurs labels, Excel Records en 1966, puis Gamble Records et Neptune[3]. En 1967, ils produisent leur premier hit entré dans le Top 5 : Expressway to Your Heart par The Soul Survivors[8]. Au printemps 1968, ils écrivent et produisent sur Gamble Records le Top 10 Cowboys to Girls pour le groupe de Philadelphie The Intruders. Ils travaillent ensuite avec les artistes d'Atlantic Archie Bell & the Drells, Wilson Pickett, Dusty Springfield et The Sweet Inspirations[9], ainsi qu'avec les artistes de Mercury Dee Dee Warwick et Jerry Butler[10], obtenant de nombreux succès. Only the Strong Survive de Butler sera reprise par Elvis Presley, Billy Paul et The Trammps[11].

Philadelphia International modifier

Avec un solide palmarès maintenant derrière eux, Gamble et Huff fondent la firme Philadelphia International Records en 1971, en tant que rival du label Motown de Berry Gordy. À l'origine, ils approchent Atlantic, qui juge l'accord trop cher. CBS Records, alors dirigé par Clive Davis, accepte de soutenir l'entreprise et distribue les disques de Philadelphie International. Aidé et encouragé par les arrangeurs internes Thom Bell, Bobby Martin et Norman Harris, Philadelphia International publie quelques uns de tubes de musique soul les plus populaires des années 1970, y compris If You Don't Know Me by Now de Harold Melvin & the Blue Notes, Back Stabbers, For the Love of Money et Love Train des O'Jays, ainsi que Me and Mrs. Jones de Billy Paul, gagnant d'un Grammy Award.

Le son Philly soul de Gamble and Huff est passé des arrangements plus simples de la fin des années 1960 à un style mettant en vedette des cordes luxuriantes, des lignes de basse percutantes et des rythmes de charleston glissants, éléments qui deviennent rapidement les caractéristiques distinctives d'un nouveau style de musique appelé disco. En 1975, Philadelphia International, et le genre Philadelphia soul qu'il a aidé à définir, éclipsnet largement Motown et le Motown Sound en popularité, et Gamble and Huff sont les premiers producteurs de soul music.

Presque tous les disques de Philadelphia International mettent en vedette le travail de MFSB (Mother Father Sister Brother), le groupe de musiciens de studio du label. MFSB enregistre également sous son nom un certain nombre d'albums et de singles instrumentaux à succès écrits et produits par l'équipe Gamble & Huff et arrangés par Bobby Martin, y compris le hit no 1 en 1974 TSOP (The Sound of Philadelphia), connu en tant que générique de l'émission de télévision américaine Soul Train.

En 1975, Philadelphia International est impliquée dans un scandale de payola ; Gamble est condamné à une amende, au contraire de Huff[3]. À la fin des années 1970, la popularité du son soul de Philadelphie commence à décliner. La disco subit un contrecoup, le R&B retourne vers la ballade et le rock fait son retour dans les charts américains. Malgré tout, le label reçoit sa part de succès à la fin des années 1970. Parmi les succès ultérieurs, citons Enjoy Yourself des Jacksons en 1976 et Ain't No Stoppin 'Us Now de McFadden & Whitehead en 1979. Une chanson qu'ils ont écrite pour MFSB, intitulée My Mood, est adoptée en 1980 comme jingle de fin du journal télévisé de 18h du vendredi sur WRC. En 2018, WRC utilise toujours cette musique.

En 1982, la plus grande star de Philadelphie International Teddy Pendergrass, l'ancien chanteur d'Harold Melvin and the Blue Notes, est paralysé de la taille jusqu'aux pieds suite à un accident de voiture, et l'avenir du label devient incertain. Cette année-là, Philadelphie rompt ses liens avec CBS et conclu un nouvel accord avec EMI. Bien que les tubes se soient à présent taris, Gamble et Huff continuent d'écrire et de produire pour les artistes du label.

Activisme politique modifier

Tout au long des années 1970, Gamble and Huff font une musique qui traite des problèmes politiques et sociaux rencontrés par la communauté afro-américaine. Beaucoup de leurs chansons abordent le thème de la fierté noire et mentionnent la lutte du mouvement Black Power pour le pouvoir et l'autodétermination, comme par exemple Am I Black Enough for You? de Billy Paul (1972), Give the People What They Want (1975) et Let's Clean Up the Ghetto (1977) des O'Jays. Cette dernière est la chanson titre d'un album qui caractérise les conceptions politiques et sociales de Philadelphie International. Les titres de plusieurs des autres chansons de l'album traduisent l'élan général de l'album, notamment Now Is the Time to Do It, Year of Decision, New Day, New World Comin' et Save the Children. La pochette met en évidence le message de Gamble : « La seule façon de nettoyer le ghetto physique est d'abord de nettoyer le ghetto mental. Notre première étape est la propreté, car c'est la chose la plus proche de la piété ». Tous les bénéfices du LP sont reversés à une œuvre caritative pendant cinq ans.

Le projet Clean Up The Ghetto de Gamble, qui implique les jeunes des communautés détruites pour aider à nettoyer et réparer les propriétés endommagées ou négligées, débute à Philadelphie et s'étend à Los Angeles, Atlanta et Chicago avec des événements similaires organisés dans tout le pays. Gamble consacre également consacré son temps et son énergie à la Fondation T. J. Martell et au Centre hospitalier AMC de recherche sur le cancer. Il siège au conseil d'administration de la Philadelphia Music Foundation, qui rend hommage aux artistes, auteurs-compositeurs et producteurs de Philadelphie. Il fonde l'organisation Universal Companies qui ouvre un restaurant, une librairie, une mosquée, des logements sociaux et plusieurs écoles privées. Ces bâtiments, principalement construits par une main-d'œuvre locale, servent de tremplin pour revitaliser les quartiers. Par exemple, en 2003, Gamble et Universal Companies s'associent à d'autres pour un plan de 100 millions de dollars pour construire et rénover 400 maisons dans le sud de Philadelphie.

Kenny Gamble vit toujours dans le sud de Philadelphie et reste actif dans sa communauté. Il possède le Royal Theatre aux volets fermés et les propriétés environnantes.

Honneurs et récompenses modifier

1990 voit enfin Gamble et Huff récompensés par un Grammy Award de la meilleure chanson R&B, décerné pour la reprise par Simply Red du succès des Blue Notes en 1972 If You Don't Know Me By Now.

Ils sont introniés au Songwriters Hall of Fame en 1995[1],[2].

En 1999, Gamble et Huff sont honorés du Grammy Trustees Award, rejoignant ainsi des sommités musicales comme Frank Sinatra, The Beatles et Walt Disney. Leur production en carrière de plus de 3000 chansons les place parmi les auteurs-compositeurs professionnels les plus prolifiques de tous les temps.

Le , Gamble et Huff sont intronisés au Dance Music Hall of Fame en récompense de « leurs réalisations exceptionnelles en tant que producteurs » lors d'une cérémonie tenue à New York.

En 2008, ils sont les premiers récipiendaires du Ahmet Ertegün Award nouvellement créé par le Rock and Roll Hall of Fame. Le prix remplace l'ancienne catégorie « non-performers »[6].

Le , Gamble & Huff sont nommés « BMI Icons » lors du 57e BMI Pop Awards. Les productions du duo ont récolté un total de 86 BMI Awards pop et R&B.

En mai 2010, Kenneth Gamble et Leon Huff reçoivent chacun un doctorat honorifique en musique du Berklee College of Music. La cérémonie a eu lieu à l'Agganis Arena de l'Université de Boston, où le duo de compositeurs prononce le discours d'ouverture.

En avril 2014, Gamble & Huff reçoivent un hommage de TV One lors de l'émission de récompenses The Trumpet Awards, qui célèbre la 22e cérémonie annuelle de remise des prix. Joe, Carl Thomas, Lyfe Jennings, SWV et Billy Paul y interprètent des chansons de Gumble et Huff. Le groupe SWV interprète If Only You Knew de Patti Labelle, avec la chanteuse Coko.

Héritage modifier

Gamble et Huff sont présentés dans la série documentaire Profiles of African-American Success. Leon Huff a un fils, Leon Huff Jr., qui produit également pour les maisons de disques d'élite, travaillant avec des artistes notables tels que 8Ball & MJG, Beanie Sigel & State Property, Ruff Ryders, Lil 'Bow Wow, etc. . Leon Huff Jr. s'appelle Pop Traxx, et il est le propriétaire des studios HDE de luxe dans le quartier Fishtown de Philadelphie, en Pennsylvanie.

Références modifier

  1. a et b (en) « Kenneth Gamble », sur Songwriters Hall of Fame (consulté le )
  2. a et b (en) « Leon Huff », sur Songwriters Hall of Fame (consulté le )
  3. a b c et d (en) « Gamble & Huff | Biography & History », sur AllMusic (consulté le )
  4. (en) « Kenny Gamble's Biography », sur The HistoryMakers, (consulté le )
  5. a et b (en) « Leon Huff's Biography », sur The HistoryMakers, (consulté le )
  6. a et b (en) Billy Altman, « Kenny Gamble and Leon Huff », sur rockhall.com, (consulté le )
  7. (en) Artie Wayne, « Jerry Ross », sur spectropop.com, (consulté le )
  8. (en) « Expressway (to Your Heart) – Soul Survivors », sur The Year in Music 1963-1988, (consulté le )
  9. (en) Tony Fletcher, In the Midnight Hour : The Life & Soul of Wilson Pickett, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19025-296-0, lire en ligne)
  10. (en) Jerry Butler et Earl Smith, Only the Strong Survive : Memoirs of a Soul Survivor, Bloomington, Indiana University Press, (ISBN 978-0-25333-796-2, lire en ligne), p. 150
  11. (en) « Leon Huff », sur Gamble-Huff Music (consulté le )

Rock 'n' roll modifier

Rock 'n' roll / en:Origins of rock and roll#Views on the first rock and roll record

Le premier disque de rock 'n' roll modifier

L'identité du premier disque de rock 'n' roll est l'un des sujets de débat les plus durables parmi les historiens du rock. De nombreux journalistes, comme Nick Tosches[1], Robert Palmer[2] ou Larry Birnbaum[3], ont abordé ce sujet. Les auteurs Jim Dawson et Steve Propes ont même consacré un livre de 200 pages à cet unique thème[4].

On donne parfois comme date de naissance du rock 'n' roll l'enregistrement, en 1954, de Rock Around the Clock par Bill Haley[5] ou celui de That's All Right (Mama) par Elvis Presley[6]. Bo Diddley prétend quant à lui que c'est sa chanson de 1955, intitulée Bo Diddley, qui est le premier rock 'n' roll, à cause d'une phrase qu'aurait prononcée par Alan Freed[7]. Plus modeste, Elvis aurait déclaré: « Beaucoup de gens semblent penser que j'ai lancé cette entreprise, mais le rock and roll était là bien avant mon arrivée »[8].

En réalité, cette musique n'est pas née un jour précis, mais de nombreux artistes de blues, de boogie-woogie ou de musique country ont contribué à façonner, dans un long processus, ce son qu'on appellera par la suite « rock 'n' roll ». Dawson et Propes examinent 50 candidats, sans parvenir à trancher[4]. Richard Havers et Richard Evans estiment qu'il y a des centaines de disques qui pourraient être nommés « Le Premier disque de rock 'n' roll »[9].

Parmi les disques les plus fréquemment cités pour concourir au titre de « premier rock 'n' roll de l'Histoire », on trouve notamment :

Références modifier

  1. a b et c Nick Tosches (trad. Jean-Marc Mandosio), Héros oubliés du rock'n'roll : les années sauvages du rock avant Elvis [« Unsung Heroes of Rock N' Roll: The Birth of Rock in the Wild Years Before Elvis »], Paris, Allia, coll. « Musique », , 324 p. (ISBN 2-8448-5046-4, lire en ligne)
  2. a et b (en) Robert Palmer, Rock & Roll : An Unruly History, Harmony Books, (ISBN 9780517700501)
  3. a et b (en) Larry Birnbaum, Before Elvis : The Prehistory of Rock 'n' Roll, Scarecrow Press Inc., , 474 p. (ISBN 978-0810886285, lire en ligne)
  4. a b et c (en) Jim Dawson et Steve Propes, What was the First Rock 'n' Roll Record?, Faber & Faber, (ISBN 978-0-57112-939-3)
  5. (en) Michael Campbell, Popular Music in America : The Beat Goes On, Schirmer Cengage Learning, , 4e éd. (ISBN 9781133712602, lire en ligne), p. 174
  6. (en) Robert Fontenot, « The First Rock and Roll Song », sur Liveabout.com, (consulté le )
  7. (en) Richard Aquila, Let's Rock! : How 1950s America Created Elvis and the Rock and Roll Craze, Rowman & Littlefield, , 368 p. (ISBN 9781442269378, lire en ligne), p. 227
  8. (en) Michael T. Bertrand, Race, Rock, and Elvis, Urbana et Bertrand, University of Illinois Press, (ISBN 9780252025860, lire en ligne), p. 199
  9. a b c d et e (en) Richard Havers et Richard Evans, The Golden Age of Rock 'N' Roll, Chartwell Books, (ISBN 978-0-78582-625-5, lire en ligne), p. 20
  10. a b c d et e (en) Bill Demain, « 5 Candidates for the First Rock 'n' Roll Song », sur Mental Floss, (consulté le )
  11. (en) Mark Waddington, « the first Rock and Roll record » [blog], sur thefirstrockandrollrecord.com (consulté le )
  12. (en) John Nova Lomax, « Racket », sur Houston Press, (consulté le )
  13. (en) Roger Wood, Down in Houston : Bayou City Blues, Austin, University of Texas Press, (ISBN 978-0292744196)

Hokum (blues) modifier

Hokum / en:Hokum

Le mot Hokum (en français « fadaises, balivernes »[1]) désigne un type de chanson particulier du blues - une chanson humoristique qui utilise des analogies étendues ou des termes euphémistes pour faire des insinuations sexuelles. Ce trope remonte aux premiers enregistrements de blues et est utilisé plus rarement dans le blues et le blues rock modernes.

Historique modifier

Dans un sens général, le hokum est un style de farce comique, parlé ou chanté, à la fois dissimulé par des insinuations osées et « de la folie ». C'est l'un des nombreux héritages du blackface du XIXe siècle. Comme tant d'autres éléments du minstrel show, les stéréotypes raciaux et sexuels constituent le stock commercial du hokum. Il englobe également des danses comme le cakewalk et le Buzzard Lope. Avant que le ragtime, le jazz et même la musique hillbilly et le blues soint clairement identifiés comme des genres spécifiques, le hokum est une composant du spectacle complet, du divertissement qui mélange monologues, dialogues, danses, musique et humour.

Références modifier

  1. « Traduction », sur Word Reference (consulté le Date invalide (3novembre 2020))

One Trip/One Noise modifier

One Trip/One Noise (chanson)

One Trip/One Noise

Chanson de Noir Désir
extrait de l'album Tostaky
Sortie
Durée 4:12
Auteur Bertrand Cantat
Compositeur Noir Désir
Label Barclay

Pistes de Tostaky

One Trip/One Noise

Single de Noir Désir
extrait de l'album One Trip/One Noise
Face A One Trip/One Noise (Treponem Pal mix)
Sortie
Durée 5:26
Label Barclay

Singles de Noir Désir

Pistes de One Trip/One Noise

One Trip/One Noise est une chanson de Noir Désir, composée par le groupe avec des paroles de Bertrand Cantat, parue sur l'album Tostaky en 1992.

Rasboras Inc., des groupes Treponem Pal et Elephant System, en fait une version dub-électro pour l'album de remixs éponyme. Celle-ci est le premier single issu de l'album.

Titres du disque modifier

  • CD 2 titres
  1. One Trip/One Noise (Treponem Pal mix by Rasboras inc) - 5:26
  2. ' -


Voir aussi modifier

Liens externes modifier

{{Palette|Noir Désir {{Portail|rock|chanson

[[Catégorie:Chanson de 1992 [[Catégorie:Chanson interprétée par Noir Désir [[Catégorie:Single musical sorti en 1998


FIL modifier

Festival interceltique de Lorient 2015 modifier

Brouillon modifier

Côté programmation, sont présents Le festival accueille, entre autres artistes, Le festival accueille notamment Côté programmation, le festival reçoit

Dan Ar Braz, Denez Prigent, Alan Stivell, Tri Yann, Gilles Servat, Carlos Núñez, Yann-Fañch Kemener, Erik Marchand, Patrick Molard, Ronan Le Bars, Jacques Pellen, Didier Squiban, André le Meut, Kristen Noguès, Cécile Corbel, Nolwenn Korbell, Nolwenn Arzel, Éric Le Lann, Manu Lann Huel, Alain Pennec, Cyrille Bonneau, Yvon Étienne, Andrea Ar Gouilh, Gweltaz Ar Fur, Gwennyn, Dom DufF, Frédéric Guichen, Sylvain Barou, Erwan ar Moal,

The Chieftains, The Dubliners, Ronnie Drew Liam O'Flynn, Moving Hearts, Sinéad O'Connor, Mary Black, Frances Black, Sharon Shannon, Capercaillie, Karen Matheson, Imelda May, Karan Casey , Dónal Lunny, Pat O'May, Andy Irvine, The Tannahill Weavers, Fred Morrison, Catrin Finch, Ashley MacIsaac, De Dannan, Danú, Altan, Solas, Lúnasa, Red Hot Chilli Pipers, T with the Maggies, Michael McGoldrick, John Doyle, l'Afro Celt Sound System, Dervish, The Strypes,

le Bagad de Lann-Bihoué, le Bagad Kemper, Sonerien Du, Skolvan, Plantec,

Soldat Louis, Merzhin, Armens, Red Cardell, EV, Carré Manchot, Djiboudjep, L'Ange Vert, Les Goristes, Les Ramoneurs de Menhirs, Krismenn, Trio EDF, Arvest,

José Ángel Hevia, Milladoiro, Celtas Cortos, Susana Seivane, Fayo, Salsa Celtica, Dixebra, Jordi Savall,

Dominique Dupuis, Édith Butler, Hadley Castille, La Bottine souriante, Les Hôtesses d'Hilaire, Louise Vautour, Lisa LeBlanc, Marie-Jo Thério, Joseph Edgar, Renésens, Christophe Miossec, I Muvrini, Buffy Sainte-Marie, Moriarty Orquestra Buena Vista Social Club,

reprise du spectacle The Pilgrim de Shaun Davey reprise du spectacle The Brendan Voyage de Shaun Davey

Discographie modifier

Dès le printemps paraît une compilation contenant des titres des principaux artistes invités au festival :

Test modifier

[1] [2]

Références modifier

  1. Tosches 2000, p. 122.
  2. Tosches 2000, p. 243.

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

Sources modifier