Toots Thielemans

harmoniciste et guitariste de jazz belge
Toots Thielemans
Toots Thielemans en 2006.
Titre de noblesse
Baron
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Jean-Baptiste Frédéric Isidore, baron ThielemansVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Baptiste Frédéric Isidor ThielemansVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Toots ThielemannsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université libre de Bruxelles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Autres informations
Instruments
Harmonica chromatique (en), guitare, harmonica, violonVoir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique
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Distinctions

Jean-Baptiste Frédéric Isidore, baron Thielemans dit Toots Thielemans, né le à Bruxelles et mort le à Braine-l'Alleud, est un harmoniciste et guitariste, parfois même siffleur de jazz belge qui a obtenu la double nationalité américaine[1][réf. incomplète].

Biographie modifier

Ses parents tiennent un café au 241 de la rue Haute, au cœur du quartier populaire bruxellois des Marolles où joue régulièrement un accordéoniste[2] que le très jeune Jean-Baptiste aime regarder jouer et écouter. Son père ayant remarqué son intérêt pour l'instrument, lui offre son premier instrument lorsqu'il a trois ans[2]... Mais en carton[3].

Personne n'est musicien chez les Thielemans mais rapidement, il joue à la demande dans le bistrot familial[3] des morceaux populaires de l'époque, beaucoup de musette, la Tonkinoise ou l'Internationale[3]. Son père a des sympathies pour la gauche de Léon Blum[3]. Voyant son talent et déjà le succès qu'il a auprès de la clientèle, ses parents l'encouragent et lui trouvent un professeur.

En 1929, la famille Thielemans quitte le quartier pour reprendre à Molenbeek, place communale, une mercerie, lingerie et vêtements de travail : « Au Palais du Cache-Poussière »[3]. Jean-Baptiste va à l’école primaire rue de la Prospérité à Molenbeek, et effectue les secondaires à l’Athénée Royal de Koekelberg[3].

Dans les années 30, le jeune Jean-Baptiste découvre l'harmonica au cinéma dans un film avec James Cagney. Il achète alors son premier harmonica diatonique, un instrument qui va l’aider par son action « souffler-aspirer » afin de mieux contrôler l’asthme qui l’affectera toute sa vie[3].

Vers 1938, âgé de 16 ans, il découvre les étendues de jeu de l’harmonica en tentant de rejouer des musiques de film jouées par Ray Ventura[2], Larry Adler et Max Geldray . En 1939, il se décide à changer pour acheter son premier harmonica chromatique[3] et s’inscrit en mathématiques à l’ULB (Université libre de Bruxelles)[3]. Il échoue cette première année à l’université, mais il a déjà d’autres plans de carrière[3].

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale provoque la fermeture des universités et l’empêche de poursuivre ses études[2]. Pendant l’Occupation, il se prend d'une forte passion pour le jazz[2] et son jeu d’harmonica progresse vite, il joue ce qu’il écoute à la radio, et il découvre Louis Armstrong et Fats Waller sur un phono à remonter[3].

En 1941, Jean-Baptiste est malade et cloué au lit[3]. Son copain Gilbert vient lui rendre visite avec une guitare[3]. Jean-Baptiste veut l’essayer [3] et Gilbert décide alors d’un pari[3] : « Si tu parviens à jouer ça, je te donne ma guitare! ». L’affaire est entendue[3]. Après quelques minutes d’écoute d’un disque de Django Reinhardt[4], Jean-Baptiste, jeune accordéoniste-harmoniciste devient donc… guitariste en apprenant à en jouer[2] à l’instinct et l’oreille[3]. Une photographie atteste sa présence en 1942, lorsqu’avec les jeunes musiciens belges, il accueille Django Reinhardt qui devient son idole à la sortie de la Gare du Nord à Saint-Josse-ten-Noode[5].

Il se tourne alors vers la guitare[2] qu’il travaille avec passion[3].

À la Libération, aguerri, il rejoint Le Jazz Hot, la formation d’Herman Sandy. Rapidement, il est considéré avec René Thomas, comme l’un des meilleurs guitaristes de Belgique[3].

Conscients de ses talents musicaux, Herman Sandy et Jacky Theunis estiment que « Jean-Baptiste, c’est pas assez « hip » »[3], et qu’il devrait se choisir un prénom plus américain[3]. « Et pourquoi pas « Toots » comme le trompettiste-compositeur-arrangeur Toots Camarata ou comme Toots Mondello, le saxophoniste de Lionel Hampton? »[3] dont les journaux parlent à l’époque[6].

Après quelques instants de réflexions, Jean-Baptiste est convaincu : « Va pour Toots! »[3]. Beaucoup plus swing que Jean-Baptiste, il ignorait alors que ce nouveau surnom va lui coller à la peau pour le reste de ses jours[2].

 
Toots Thielemans et le clarinettiste Joe Marsala en 1947 sur la terrasse de l’Hickory House, 144 West 52nd Street, à New-York.

Toots Thielemans intègre l’orchestre de Robert De Kers en 1946[3], puis il joue dans ceux d’Yvon Debie et Rudy Bruder. Toujours « bon guitariste », il est alors surtout considéré comme un phénomène de l’harmonica chromatique avec lequel il improvise dans l’esprit de Charlie Parker[3].

Durant la fin d’année 1947, il profite d’une occasion inespérée pour accompagner à New York son oncle qui s’y rend pour ses affaires [3]: ce sera son premier voyage aux États-Unis[3] où il rêve de faire carrière avec son nouveau prénom. Durant son séjour, Toots Thielemans fait le tour des clubs, jamme à l’harmonica dans la 52e Rue[3] et rencontre Billy Taylor, Howard McGhee, Lennie Tristano[3] et Hank Jones[7]. On le se retrouve aussi photographié par le journaliste photographe William P. Gottlieb, jouant de la guitare pour accompagner le clarinettiste Joe Marsala sur la terrasse de l’Hickory House, 144 West 52nd Street, à New-York[Note 1].

 
Toots Thielemans, le clarinettiste Joe Marsala et son épouse la harpiste Adele Girard au début de 1948 devant l' Onyx Club, 57, West 52nd Street à New York[Note 2]. Ce club de jazz réputé fermera hélas en 1949 pour devenir un club de striptease.

On le retrouve ensuite à Miami où Billy Shaw, l’impresario de Benny Goodman, le remarque alors qu’il joue sur la guitare de Chuck Wayne[3]. Billy le recommande au clarinettiste, et ils lui proposeront quelques mois plus tard de les rejoindre à New York[3]. Mais les demandes de visa et de carte verte sont longues et échouent souvent[3].

Sans possibilité de rester sur place, Toots rentre en Belgique[3] et devra encore attendre quatre ans avant de pouvoir s’expatrier vraiment. Reconnu comme un des jazzmen belges des plus créatifs, il participe, à la guitare au festival de Nice en 1948, avec Jean Leclère (piano, vibraphone)[3] et au Festival international de jazz à Paris All Stars à la Salle Pleyel début [3]. Des jam sessions lui offrent la possibilité de rencontrer enfin son idole, Charlie Parker[3], mais aussi de côtoyer Sidney Bechet, et un certain Miles Davis dont c’est le premier voyage à l’étranger. Il retrouvera par la suite le Bird à l’occasion de son séjour en Suède de 1950 à 1952[3].

La guitare devient son meilleur ambassadeur à cette époque, mais Toots gardera toujours un accordéon et ne se séparera jamais de ses harmonicas[3]. Ses collègues musiciens le chambrent lorsqu’il se met à jouer de l’harmonica : « C’est un jouet, jette ça! », disent-ils[3]. Mais ils ont tort, car Toots a déjà trouvé le son qui le rendra immortel, avec ses longues notes essentielles, ses modulations, ses altérations et ses résonances[3].

Le , il épouse Netty et part en Italie avec le saxophoniste Flavio Ambrosetti pour une tournée[3]. Arrivé à Rome, il rencontre Benny Goodman, lequel se souvient d'avoir apprécié les enregistrements que Billy Shaw lui a fait écouter[3]. Ils conviennent de se retrouver au Palladium de Londres[3] pour la tournée européenne de Benny Goodman en 1950[2]. Toots intègre à l’harmonica le sextet du clarinettiste qu’il accompagnera aussi au Danemark et en Suède[3].

Il reste quelque temps en Suède apprenant à parler suédois[3]. Alors qu’il joue avec Reinhold Svensson (org) dans un hôtel de Stockholm, il voit entrer Charlie Parker, et il se met aussitôt à jouer note pour note le chorus de Lover Man enregistré par Bird. L’altiste, séduit déclare: « C’est le plus grand hommage qu’on puisse rendre à ma musique. ». Mais il ne sait pas encore qu’il va bientôt retrouver Parker à Philadelphie[8].

En 1951, il fait une tournée en Belgique avec le chanteur et guitariste Bobbejaan Schoepen[9].

En , il parvient à émigrer aux États-Unis comme employé de Sabena Airlines[3] à New York où il travaillera durant six mois. En 1952, il finit par obtenir son précieux sésame : la carte verte[3]. Toots Thielemans sera par la suite naturalisé américain[3].

Il participe à des sessions d’enregistrements avec Wardell Gray et Dinah Washington[3] et il finit par retrouver le Charlie Parker All Stars à Philadelphie [3]. Toots est ensuite engagé pour une très fructueuse collaboration au sein du George Shearing Quintet[2], principalement à la guitare, entre autres[6] durant sept ans[3]. Il se retrouvera toutefois à jouer de l’harmonica de temps à autre comme sur le titre Body and soul enregistré en 1953[10]. L'utilisation par Thielemans de l'harmonica et plus précisément de la guitare Rickenbacker 325 à la fin des années 1950 convaincra un jeune John Lennon à utiliser les mêmes instruments[11],[12]. Entre 1953 et 1955, le groupe enregistre quatre albums avec Cal Tjader au vibraphone, Al McKibbon à la contrebasse et Bill Clark à la batterie : When Lights Are Low, An Evening With The George Shearing Quintet, A Sharing Caravane et Shearing in Hifi (MGM Records). Fin 1959, parait Latin Affair (Capitol Records), un album qui marque la fin d’une fructueuse collaboration et un départ au sommet[13] : presque 50 ans après sa publication, l’album est selon le critique musical Tom Moon l’un des 1000 disques à écouter avant de mourir[13]. En 1960, sort enfin un live On the Sunny Side of the Strip chez Capitol toujours.

La riche production discographique du Georges Shearing Quintet avec Jean Thielemans entre 1953 et 1960 comprend ainsi quatorze albums studio, un Live et deux compilations (un pour MGM records, un pour Capitol records)[Note 3]. À noter que comme souvent chez Capitol records à cette époque, les musiciens ne sont hélas pas crédités sur les pochettes originales des albums publiés.

Une compilation Just For You - Live In The 1950's de trois concerts live inédits est sortie en 2000 sur le label « Jazz Band Records », les enregistrements datent d’entre 1956 et 1958 et ont été effectués au Zardi's à Hollywood, au Basin Street Night Club et au The Roundtable de New York[Note 3].

 
Toots Thielemans en 1961
au Grand Gala du disque (Pays-Bas).

On le retrouve ensuite dans la grande tournée des Birdland All Stars au sein desquels il est le seul musicien européen aux côtés de Count Basie (piano), Lester Young (ténor saxophone) et Billie Holiday (voix)[3].

On le retrouve sur scène lors des tournées mondiales de Roy Eldridge et Zoot Sims, et il en profite pour faire quelques concerts en solo. Roy Elridge lui offre ses premières expériences avec Lena Horne et Chico Hamilton.

Il compose Bluesette fin 1962, composition qui deviendra un standard et lui vaudra une renommée internationale[2]. Dans ce morceau, il développe un nouveau son en sifflant et jouant de la guitare en même temps[2].

 
Montauk Point Light, premier phare dans l'État de New York

Durant les années 1960, Toots rencontrera aussi Quincy Jones, qui composera quelque vingt-et-une musiques de film durant cette décennie : une longue amitié et complicité professionnelle jamais démentie se noue entre eux[3]. Cette rencontre importante lui permettra de pénétrer au sein de l'industrie musicale du cinéma américain[3].

Avec les droits d’auteur[14], Toots gagne assez d’argent pour s’acheter une Cadillac rouge[14], un appartement[15] à Manhattan dans la 68e Rue[14] et une jolie villa au bord de l’eau à Montauk, un village de pêcheurs au bout de Long Island : ce bord d’océan qui deviendra sa résidence principale à cette époque. À partir de 1970, il fera de fréquents allers-retours sur la terre de ses origines[3]. La Belgique le redécouvre grâce aux concerts que le contrebassiste Roger Vanhaverbeke lui procure[3]. Cela lui vaut des engagements aux Pays-Bas, en Suède ou encore en Allemagne avec le Big Band de Kurt Edelhagen[3].

 
Toots Thielemans à La Brasserie de Bruxelles (1975).

Selon le magazine de jazz Jazz Hot, si on devait extraire les perles de son abondante production discographique, on retiendrait[3] :


En 1981, il est soudainement victime d’une attaque cardiaque qui le prive de la dextérité de sa main gauche[3]. Mais Toots ne renonce pas pour autant à sa carrière d’harmoniciste, et continue de sillonner le monde pour donner près de 200 concerts par an[3].

Dans les années 1980, il étend encore son répertoire et collabore à de nombreux albums de jazz avec Jaco Pastorius et Peter Erskine, de rock avec Billy Joel ou encore de pop avec Julian Lennon[2].

Le nom de Toots Thielemans est aussi crédité parmi les musiciens de Frank Sinatra en 1984 sur l’album L.A. is my lady, notamment sur le titre Mack The Knife[14]. Il expliquera plus tard[14] : « Mais je n’y ai fait que de toutes petites choses. Le disque était produit par mon ami Quincy Jones. Au départ, j’avais été pressenti pour tout un album avec Sinatra. Je m’étais préparé. Mais à la dernière minute, tout a été décommandé. J’ai appris par la suite que Sinatra n’avait pas aimé ce que j’avais fait. Ça arrive ! Et je peux le comprendre. Mais j’en avais été tellement déçu que j’en ai fait un zona. De n’avoir eu l’occasion de jouer avec Sinatra aura été un des grands regrets de ma vie."[14] ».

Veuf et remarié à Huguette à qui il a dédié le titre For My Lady[3], en plus de son domicile new-yorkais, il s’établit définitivement à La Hulpe, dans la banlieue de Bruxelles, en 1991[3].

En 1998, il participe au single Le Bal des gueux d'Alec Mansion au profit de l’Opération Thermos, qui distribue des repas pour les sans-abris, dans les gares. Cette chanson est interprétée par trente-huit artistes et personnalités dont Toots Thielemans, Stéphane Steeman, Marylène, Armelle, Jacques Bredael, Lou, Alec Mansion, Muriel Dacq, les frères Taloche, Morgane, Nathalie Pâque, Frédéric Etherlinck, Richard Ruben, Christian Vidal, Marc Herman, Jeff Bodart, Jean-Luc Fonck, Benny B et Daddy K.

Soliste reconnu à l'harmonica, ses prestations musicales enjouées sont enregistrés pour des musiques de film[2] comme Midnight Cowboy, The Getaway, Sugarland Express, Cinderella Liberty, Turks Fruit, Jean de Florette entre autres, et a également joué pour l’émission de télévision 1, rue Sésame[2].

Joueur de jazz avant tout, il devient la référence incontestable de l’harmonica[2], on lui doit des interprétations d’œuvres de Henry Mancini, du Tin Pan Alley (époque Al Jolson-Buddy DeSylva), de Hoagy Carmichael, et on le retrouve sur les albums de Charlie Haden, Ella Fitzgerald, David Sanborn, Quincy Jones, Bill Evans, Natalie Cole, Pat Metheny, Paul Simon, Oscar Peterson, Nick Cave, Frank Sinatra, Ray Charles, Larry Schneider, Alain Soler, entre autres.

 
Toots Thielemans en 1994 en concert à Rotterdam, (Pays-Bas).

Toutes ces collaborations lui valent d’ailleurs être le vainqueur récurrent pendant cinq décennies[3] de la catégorie « Instruments divers » pour le magazine américain de jazz Down Beat[2].

En 2002, le roi Albert II lui a conféré le titre de baron[2]. Il fut nommé pour le titre De Grootste Belg (« le plus grand Belge ») en 2005 et finira vingtième dans la version flamande et quarante-quatrième dans la version francophone. Le , il rejoint Philip Catherine sur scène dans l'église de Liberchies en Belgique à l'occasion du concert du centième anniversaire de la naissance de Django Reinhardt dans cette même commune.

Le , il annonce mettre un terme à sa carrière musicale[16]. Toots Thielemans meurt de mort naturelle après une chute, le [17]. Il est enterré le à La Hulpe, sa ville de résidence dont il était citoyen d'honneur depuis 1993[18]. Le , une pièce commémorative est frappée en son honneur. Toujours à La Hulpe, on trouve deux sculptures : sur la première, située entre la maison communale et le petit musée, il est assis sur un banc ; la seconde est son buste situé dans le hameau de Gaillemarde où il habitait[19].

Le Fonds Toots Thielemans modifier

Depuis , la section de la Musique de la Bibliothèque royale de Belgique conserve le fonds Toots Thielemans qui rassemble des centaines d’enregistrements sonores (disques 78 tours, vinyles, CD) et des milliers de documents, tels que des photographies, des coupures de presse, des partitions, des lettres et des programmes de concerts et la caricature du musicien par Royer[20].

Récompenses modifier

Titres d’honneur modifier

Prix modifier

Références de nom modifier

Thielemans était citoyen d’honneur de Dinant, Molenbeek, Sint-Amands et La Hulpe où il a vécu plus d'un quart de siècle[45],[46],[47].

Discographie modifier

  • 1953-1991 : Jazz Masters 59 (Verve). T.T. (hca) avec le George Shearing Quintet et avec les Gals & Pals - CD
  • 1954-1978 : Harmonica Jazz (CBS). T.T. (gt, hca) avec e.a. Ray Bryant (p), Wendell Marshall (b), Oscar Pettiford (b), N. H. Orsted-Pedersen (b), Alex Riel (dr) - CD
  • 1955 : The Sound (Columbia).
  • 1957/1958 : Man Bites Harmonica (Riverside / OJCCD). T.T. (gt, hca), Pepper Adams (bs), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr) - CD
  • 1958 : Time Out For Toots (Decca). T.T. (gt, hca), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr).
  • 1959 : The Soul of Toots Thielemans (Signature / Doctor Jazz). T.T. (gt, hca), Ray Bryant (p), Tommy Bryant (b), Oliver Jackson (dr) - CD
  • 1961 : Toots Thielemans (Polydor LP 46 114). T.T. (gt), George Arvanitas (p), Roland Lobligeois (b), Philippe Combelle (dr). Réédité en 2000 dans la collection Jazz In Paris (Gitanes) sous le titre : Blues Pour Flirter - CD
  • 1962 : The Whistler and His Guitar (ABC).
  • 1962 : Toots Thielemans (Paramount).
  • 1966 : Contrasts Toots Thielemans and his orchestra
  • 1969 : Toots Thielemans & Elis Regina : Aquarela Do Brasil (Verve) - CD
  • 1969 : interprète du thème principal du film Macadam cowboy, de John Schlesinger, composé par John Barry
  • 1972 : Toots and Svend (Sonet). T.T. (gt, hca), Svend Asmussen (vln, cello), Kjell Ohman (organ, p), Stefan Brolund & Red Mitchell (b), Ed Thigpen (dr) - CD
  • 1974 : Captured Alive (Choice). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr) - CD
  • 1974-1978 : Live (Polydor). T.T. (hca) avec e.a. Joop Scholten (gt), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), N.H. Orsted-Pedersen (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 1974 : Images (Candid). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr). Réédition de Captured Alive + inédits - CD
  • 1974 : Toots Thielemans / Philip Catherine & Friends - Two Generations (Keytone / Limetree). T.T. (gt, hca), Philip Catherine (gt), Chris Hinze (fl), Joachim Kühn (p), John Lee (b), Gerry Brown (dr) - CD
  • 1975 : Live, vol. 2 (Inner City). T.T. (hca), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), Niels Pederson (b), Bruno Castellucci (dr).
  • 1979 : Affinity, (Warner Bros.) Bill Evans (p), Marc Johnson (b), Eliot Zigmund (dr), Larry Schneider (flute, tenor saxophone, soprano saxophone) - CD
  • 1979 : Apple Dimple (Denon). T.T. (gt, hca), Tsunehide Matsuki (gt), Akira Okazawa (b), Yuichi Togashiki (dr), Tadaomi Anai (perc) - CD
  • 1980 : Live in the Netherlands (Pablo / OJCCD). T.T. (gt, hca), Joe Pass (gt), Niels-Henning Orsted Pedersen (b) - CD
  • 1981 : All Night Long (Universe Productions). T.T. (hca), David Beecroft (ts), Dolf De Vries (p), Jimmy Karakusevic (gt), John Clayton Jr (b), John Engels (dr), Koos Biel (steel gt) - CD
  • 1983: Christian Escoudé Group Featuring Toots Thielemans (JMS)
  • 1984 : Autumn Leaves (Soul Note).
  • 1984 : Your Precious Love (CBS / Sony). T.T. (gt, hca) avec e.a. Kevin Mulligan (gt), Michel Herr (p), Bruno Castellucci (dr) et Chris Joris (perc) - CD
  • 1985: YaKsa (Original Motion Picture Soundtrack) avec Masahiko Satoh et Yukihide Takekawa (Interface)
  • 1986 : Just Friends (Delta). T.T. (hca), Johnny Teupen (harpe), Paul Kuhn (p), Ack Van Royen (bugle), Jean Warland (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 1986 : Do Not Leave Me / Ne Me Quitte Pas (BMG / Milan / Vintage Jazz). T.T. (hca), Fred Hersch (p), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
  • 1986: Jean De Florette (Bande Originale Du Film) avec Jean-Claude Petit (Milan)
  • 1986: Check It Out avec Mezzoforte (BBC)
  • 1987 : Der Landartz avec James Last (comp. Last)
  • 1988 : Only Trust Your Heart (Concord Jazz). T.T. (gt, hca), Fred Hersch (p), Harvie Swartz (b), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
  • 1989 : Footprints (Verve). T.T. (gt, hca), Mulgrew Miller (p), Rufus Reid (b), Louis Nash (dr) - CD
  • 1989 : In Tokyo (Denon). T.T. (hca), Tsuyoshi Yamamoto (p), Tsutomu Okada (b), Fumio Watanabe (dr) - CD
  • 1991 : For My Lady - With The Shirley Horn Trio (Emarcy). T.T. (gt, hca), Shirley Horn (p, voc), Charles Ables (b), Steve Williams (dr) - CD
  • 1992: L'Or de L'Île Carn avec Sirius (Kelta Musique)
  • 1992: Martial Solal Toots Thielemans avec Martial Solal (Erato)
  • 1992 : The Brasil Project (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz Bonfá (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
  • 1993: Wall Street Crash - Swing It! avec Thilo Wolf Big Band (MDL Erika-Musikverlag)
  • 1993 : The Brasil Project, vol. 2 (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz Bonfá (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
  • 1994 : Dolphin Tears (Columbia-Sony Music) Composé par Roland Schoelinck, T.T.(hca), R.S (P, claviers)
  • 1994 : East Coast West Coast (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Jerry Goodman (vln), Lyle Mays (p), Robben Ford (gt), Herbie Hancock (p), Joshua Redman (ts), Terence Blanchard (tp), John Scofield (gt), Christian McBride (b) et Peter Erskine (dr) - CD
  • 1995 : Concerto For Harmonica (TCB). T.T. (hca) avec le Big Band de Lausanne et e.a. Fred Hersch (p), Christian Gavillet (bcl, bs) et Matthieu Michel (tp) - CD
  • 1995: Bringing It Together avec Stéphane Grappelli (Cymekob)
  • 1998 : Toots 75 / The Birthday Album (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Luis Bonfa, Philip Catherine, Bert van den Brink, Robben Ford, Charlie Haden, Mike Lang - CD
  • 1998 : Chez Toots (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Philip Catherine (gt), Johnny Mathis, Shirley Horn, Dianne Reeves et Diana Krall (voc), Hein Van de Geyn (b), André Ceccarelli (dr) - CD
  • 1999 : The Live Takes vol. 1 (Quetzal). T.T. (hca) avec Kenny Werner, Nathalie Loriers ou Michel Herr (p), Ray Drummond, Michel Hatzigeorgiou ou Sal La Rocca (b), Jukkis Uotila, Adam Nussbaum ou Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 2000 : Toots Concerto (UJP) Roland Schoelinck (composition), Intern. Brussels Symph. Orch., David Miller (direction), Toots T. (hca).
  • 2001 : Toots Thielemans & Kenny Werner (Emarcy / Universal). T.T. (hca), Kenny Werner (p, claviers) - CD
  • 2001 : Toots Thielemans & Elis Regina : Wilsamba - CD
  • 2004 : One more for the road - CD
  • 2007 : Beatlejazz All You Need Dave Kikoski (p), Brian Melvin (d), Richard Bona (b) Joe Lovano (s), Toots Thielemans (hca)

Avec The George Shearing Quintet modifier

en format LP (albums originaux)
  • 1953 : When Lights Are LowLP 10’ MGM Records – MGM E226 et LP 33 RPM E-3264 (réédition de 1955) (avec Cal Tjader)
  • 1954 : An Evening With The George Shearing QuintetLP 10’ MGM Records – LP 33 RPM E-3122 (avec Cal Tjader)
  • 1955 : A Shearing Caravan LP 33 RPM MGM Records – MGM E-3175 (avec Cal Tjader)
  • 1955 : Shearing in Hifi LP 33 RPM MGM Records – MGM E-3293 (avec Cal Tjader)
  • 1956 : Velvet Carpet LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 720
  • 1957 : Latin Escapade LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 737
  • 1957 : The George Shearing Quintet and Orchestra – Black Satin LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 858 et ST 858 (stéréo)
  • 1957 : The George Shearing Quintet with Voices – Night Mist LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 943 et ST 943 (stéréo)
  • 1958 : The George Shearing Quintet with Dakota Staton – In The Night LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 1003 et ST 1003 (stéréo)
  • 1958 : The George Shearing Quintet with Brass Choir – Burnished Brass LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 1038 et ST 1038 (stéréo)
  • 1958 : Latin Lace LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1082 et ST 1082 (stéréo)
  • 1958 : Blue Chiffon LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1124 et ST 1124 (stéréo)
  • 1959 : Shearing On Stage! (Live)LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T-1187
  • 1959 : Peggy Lee, accompanied by the George Shearing Quintet - Beauty and the Beat! (Recorded Live At 1959 Miami DJ Convention) LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T1219
  • 1959 : Latin Affair LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T-1275[13].
  • 1960 : On the Sunny Side of the Strip (Live) LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1416
  • 2000 : Just For You - Live In The 1950's (3 concerts Live inédits compilés) CD Jazz Band Records – EBCD 2153-2
Compilation
  • 1960 : Satin Latin (compilation ?) ∫ LP 33 RPM MGM Records – MGM E4041 (avec Cal Tjader)
  • 1961 : Lullaby of Birdland LP 33 RPM Pickwick Records
  • 2004 : George Shearing Quintet* Featuring Toots Thielemans – Lullaby Of Birdland CD Giants Of Jazz records - Giants Of Jazz CD 53402
  • The Best of George Shearing 1955-1960 CD Capitol Records

Musiques de films modifier

Toots Thielemans y intervient ponctuellement comme soliste.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Voir la photo noir et blanc de William P. Gottlieb à gauche de ce texte). À noter que le voyage permet de dater la photo de 1947.
  2. N.B. : La photo avec des vêtements d’hiver permet d’en déduire, qu’il était encore à New York en début d’année 1948.
  3. a et b Voir le détail la section "Discographie" de cet article.

Références modifier

  1. Cf. Jazz Hot no 677, automne 2016.
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t ULB DHC 175e : Les docteurs honoris causa 2010 – 1898 [PDF] 180 pages. Voir sommaire biographie de Toots Thielemans page 33. Consultation du 10 septembre 2020.
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj et bk Jazz Hot n°677, automne 2016 | Article Toots Thielemans : 29 avril 1922, Bruxelles - 22 août 2016, Braine-l’Alleud, Belgique. Consultation du 10 septembre 2020.
  4. Adrien Malemprez, « Toots Thielemans et la guitare », sur academia.edu, (consulté le ).
  5. (cf. Jazz Hot n°652, p.18).
  6. a et b L’Incroyable Destin d'un ketje de Bruxelles, documentaire de 2008 diffusé le 30 octobre 2015 sur La Trois.
  7. Article de la rtbf Toots Thielemans est mort. Consultation du 10 septembre 2020.
  8. Une photographie en témoigne (voir article Jazzhot).
  9. La biographie officielle de Bobbejaan Schoepen.
  10. EP George Shearing Quintet* – I Hear A Rhapsody / Body And Soul MGM Records – K11493
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  14. a b c d e et f Article de DH Les Sports+ Le premier instrument de Toots Thielemans était l’accordéon publié le 28/08/16. Consultation du 15 septembre 2020.
  15. Article du Washington Post toots-thielemans-a-harmonica-titan-looks-back-on-a-stellar-career. Consultation du 15 septembre 2020.
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  19. Cercle d'Histoire de La Hulpe, Terre de sculptures, La Hulpe, 2020.
    Sur la pièce commémorative
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