Nanterre

ville et commune française (chef-lieu du département des Hauts-de-Seine)

Nanterre (/nɑ̃.tɛʁ/[1]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, dont elle est la préfecture, en région Île-de-France.

Nanterre
Nanterre
L'hôtel de ville.
Blason de Nanterre
Blason
Nanterre
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
(préfecture)
Arrondissement Nanterre
(chef-lieu)
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense
(siège)
Maire
Mandat
Raphaël Adam
2023-2026
Code postal 92000
Code commune 92050
Démographie
Gentilé Nanterriens
Population
municipale
97 351 hab. (2021 en évolution de +3,85 % par rapport à 2015)
Densité 7 986 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 31″ nord, 2° 12′ 26″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 127 m
Superficie 12,19 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Nanterre-1 et Nanterre-2
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Nanterre
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Nanterre
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Voir sur la carte topographique des Hauts-de-Seine
Nanterre
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Nanterre
Liens
Site web www.nanterre.fr

En 2020, la commune compte 95 782 habitants, ce qui en fait la deuxième commune la plus peuplée du département après Boulogne-Billancourt. Ses habitants ont d'abord été appelés les Nanterrois et les Nanterroises puis les Nanterriens et Nanterriennes.

Ville universitaire, Nanterre accueille le campus de l'université Paris-Nanterre qui compte plus de 30 000 étudiants.

Géographie

modifier

Description

modifier

Nanterre est une ville de la banlieue ouest de Paris.

Le territoire de l'opération d'intérêt national (OIN) qui comprend La Défense, le plus grand quartier d'affaires d'Europe, s'étend en partie sur Nanterre, le reste étant partagé entre Courbevoie et Puteaux. Son aménagement est conduit par l'Établissement public Paris La Défense, qui succède en 2018 à l'EPADESA (Établissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche, issu de la fusion en 2010 de l'EPAD (Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense) et de l'EPASA (Établissement public d'aménagement Seine-Arche).

La ville de Nanterre comprend aussi l'une des plus grandes universités de la région parisienne : l'université Paris-Nanterre.


Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Rueil-Malmaison, Chatou, Carrières-sur-Seine, Bezons, Colombes, La Garenne-Colombes, Courbevoie, Puteaux et Suresnes.

Géologie et relief

modifier

La superficie de la commune est de 1 219 hectares ; l'altitude varie entre 22 et 162 mètres[3].

Située en bord de Seine, la ville est située dans une plaine, la « plaine de Nanterre » qui s'étend de la Seine au mont Valérien et à la colline de La Défense.

Le territoire de la commune fait partie du Bassin parisien. Une nappe géothermique est présente en sous-sol[réf. nécessaire].

Hydrographie

modifier

Le territoire communal est limité au nord-ouest par le lit du fleuve la Seine.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Nanterre est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Occupation des sols

modifier
 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
 
Carte topographie de la commune en 2022

Morphologie urbaine

modifier

La ville de Nanterre est composée de dix quartiers :

Un onzième quartier devrait voir bientôt le jour : Les Groues. Il sera alors détaché des quartiers actuel du Parc Nord et du Petit-Nanterre[réf. nécessaire].

L’Insee découpe la commune en huit « grands quartiers », eux-mêmes découpés en 38 îlots regroupés pour l'information statistique[14].

Habitat et logement

modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 41 150, alors qu'il était de 38 027 en 2013 et de 36 275 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 2 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 14,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 84,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Nanterre en 2018 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2 %) inférieure à celle du département (3,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 26,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (26,4 % en 2013), contre 42,5 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Nanterre en 2018.
Typologie Nanterre[I 2] Hauts-de-Seine[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,4 89,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2 3,7 9,7
Logements vacants (en %) 4,6 6,5 8,2

Les logements sociaux représentent 56 % des résidences principales de la commune en 2014 soit environ 20 000 logements dont 10 500 détenus par le bailleur municipal, Nanterre Coop' Habitat. Le reste des logements appartiennent à Hauts-de-Seine Habitat, bailleur départemental, France Habitation, LogiRep, ICF La Sablière, Toit et Joie, IRP HLM, Logement Francilien...

Plusieurs associations de locataires sont installés à Nanterre, elles sont au nombre de 3 : la CNL, l'UNLI (Union nationale des locataires indépendants) et la CGL.

Projets d'aménagements

modifier
  • Construction du quartier Cœur de Quartier entre les Terrasses de l'Université et la nouvelle gare Nanterre-Université avec la construction de logements privés et sociaux et la construction d'un centre commercial dont un cinéma de six salles. Les premiers immeubles, situés le long de la voie ferrée à la place des anciens locaux de l'ANPE, ont été livrés mi-2015 comprenant des logements sociaux et privés ainsi qu'un supermarché Casino, une résidence Apparthôtel et plusieurs commerces dont un Subway.
  • Prolongement des terrasses Seine Arche La Défense, vers les Yvelines et la Seine, avec les terrasses de l'Université.
  • Reconstruction du quartier des Groues, à la limite de La Garenne-Colombes et Courbevoie, avec la construction de la gare du RER E, Nanterre-La Folie.

Espaces verts

modifier
  • Le parc départemental André-Malraux[17] situé à proximité de La Défense est le plus grand parc de Nanterre avec ses 25 hectares. Il possède une vaste plaine de jeux, un parcours sportif doté de nombreux agrès, ainsi qu'un mur d'escalade. Une vaste aire de jeux d'eau est également ouverte tout l'été.
  • Le parc départemental du Chemin de l'Île[18] situé sur les bords de Seine s'inscrit dans une démarche de développement durable. Les différents bassins sont alimentés par l'eau de la Seine qui y est purifiée, permettant au parc d'accueillir une faune et une flore variée. Ce parc donne accès à la Seine et au chemin de halage permettant de passage de Rueil-Malmaison à Colombes
  • Le Parc des Anciennes-Mairies[19] se trouve au cœur de la vieille ville, il accueille tout au long de l'année des manifestations comme la Ferme Géante ou le festival Parades.
  • Le parc des Chenevreux[20] situé dans le Sud de la ville, ce parc réaménagé en 2008 a vocation d'être un lieu d'étude de la biodiversité.
  • Le Parc départemental du Mont-Valérien (promenade Jacques Baumel) situé au mont Valérien, permettant de faire le tour de la caserne militaire est partagé avec Suresnes et Rueil-Malmaison.
  • Les jardins de l'Arche relient la ville de Nanterre à l'Arche de La Défense, ils sont actuellement en réaménagement.
  • Le jardin de découvertes[21] situé en dessous du cimetière-parc du Mont-Valérien, est un espace réservé exclusivement aux enfants dans le cadre d'ateliers scolaire.
  • Les jardins partagés[22] sont plusieurs espaces qui se proposent de faire découvrir le jardinage aux habitants de Nanterre. Notamment Le jardin de Gorki et le jardin de l'association « c'est si bio ».

Voies de communication et transports

modifier

Voies routières

modifier

Nanterre est un croisement de voies routières et autoroutières. En effet, c'est à Nanterre que se trouve l'échangeur entre la A14 et la A86. Par ailleurs, deux routes départementales importantes traversent Nanterre : la RD 913 (ex-RN 13) et la RD 914 (ex-RN 314).

Nanterre est dotée d'un réseau de pistes cyclables mal reliées entre elles comme celles partant de la mairie de Nanterre, au centre-ville de Nanterre[réf. nécessaire]. Le réseau se développe et il est aujourd'hui possible d'aller du parc André-Malraux à la Seine sans quitter les voies vertes[23] ainsi que d'aller de Rueil à Suresnes en passant par la rue de Garches dans le quartier du Mont-Valérien.

Le chemin de halage le long de la Seine (promenade bleue) permet de relier la partie nord-ouest de Nanterre (côté Rueil) à la partie nord-est de Nanterre (côté Colombes) en passant par le parc du chemin de l'île[24]. Ce tracé doit se prolonger vers le pont de Neuilly afin de parachever l'axe vert majeur qui reliera l'ensemble des communes du département. Deux véloroutes passent sur le territoire sur le même parcours : La Seine à vélo et l'Avenue verte London-Paris[25].

Transports en commun

modifier

La ville est bien dotée en transports en commun :

  • Tramway T2
  • Bus RATP 73, 141, 157, 158, 159, 160, 163, 258, 259, 263, 276, 304, 360, 367, 378.
En projet
modifier

Il est prévu plusieurs projets d'arrivée de transports en commun à Nanterre :

Toponymie

modifier

La première mention de Nanterre apparaît dans la Vie de saint Germain d'Auxerre, rédigée par Constance de Lyon vers 480. Le texte servit d'ailleurs de source à l'auteur de la Vie de sainte Geneviève, rédigée dans la première moitié du VIe siècle.

Le village est alors mentionné sous le nom déjà dégradé de « Metodore ». Ses racines celtiques, « Nemeto-Duro- », révèlent une origine beaucoup plus ancienne et l'existence d'un habitat important à caractère militaire et religieux. Nemeto signifie en celte sanctuaire ou temple, et duro- forteresse ou porte[réf. à confirmer]. Nanterre serait donc la forteresse du sanctuaire ou la forteresse sacrée. Cette forteresse sanctuarisée aurait été la colline du mont Valérien. Latinisé en Nemetodurum puis Nemptodoro chez Grégoire de Tours (VIe s.), le nom évolua en Nantuerre (Nanturra au XIIe siècle, en latin médiéval).

Histoire

modifier

Préhistoire

modifier
 
Exposition temporaire des fouilles archéologiques de Nanterre en avril 2008, découverte de cranes de bœuf avec trace d'abattage et découpe, Ier siècle av. J.-C.

La présence humaine est attestée sur le site de Nanterre dès l’époque néolithique par les découvertes fortuites d’outils de pierre.

Protohistoire

modifier

L’aménagement des berges de la Seine évoque pour sa part un port fluvial, affirmant Nanterre dans son statut de centre de commerce et d’échanges.

Des fouilles archéologiques préventives liées aux travaux de la A 86 menées à Nanterre à la fin 2003 ont mis au jour une nécropole de la première moitié du IIIe siècle av. J.-C. ainsi que des quartiers d'habitat et d'artisanat plus récents, au nord-ouest de Nanterre, en bordure de la Seine. La surface, estimée de 20 à 25 hectares au minimum pour la partie urbanisée, évoque les grands sites urbains du Ier siècle av. J.-C.

Sous réserve de découvertes archéologiques futures, cette ville, qui comportait un atelier monétaire, était possiblement l'agglomération principale du peuple parisii qui vivait alors en Île-de-France[26]. Elle aurait pu se déplacer ensuite à la faveur de l'occupation romaine vers le site parisien de Lutèce, tout comme Bibracte fut déplacée à Autun.

Antiquité

modifier

Le Vicus gallo-romain

modifier

Une agglomération gauloise en bordure de Seine fut abandonnée à l’aube du règne d’Auguste, dans les années trente avant notre ère. Le vicus (agglomération secondaire) gallo-romain de Nanterre fut déplacée vers le sud-est, plus à l'intérieur des terres. L’espace semble avoir été divisé en quartiers spécialisés, reliés par un système orthogonal de voirie. Quartiers d’artisans voisinent avec les zones résidentielles, au sein desquelles sont parfois établis des lieux de rassemblement. Des traces de festins ont été découvertes.

Ville de sainte Geneviève

modifier

La Vie de sainte Geneviève, document écrit au début du VIe siècle, mentionne la naissance de Geneviève à Nanterre vers 423[27] et lui attribue la guérison miraculeuse de la cécité de sa mère avec l’eau du puits situé près de sa maison. Après la mort de sainte Geneviève, Clovis et Clotilde créent l’Abbaye Sainte-Geneviève de Paris qu’ils dotent de vastes possessions. Nanterre fait partie des villages dont cette abbaye devient le seigneur. De nombreux sarcophages mérovingiens, mis au jour lors des fouilles archéologiques effectuées sous le parvis de la cathédrale en 1973 ainsi qu'en 2007, attestent l’importance de Nanterre pendant cette période.

Moyen Âge

modifier

Une église fut construite à Nanterre du temps de sainte Geneviève, elle fut rebâtie à plusieurs reprises. Probablement déjà dédiée à saint Maurice, elle était à cette époque le seul lieu de culte de la presqu’île de Gennevilliers.

L'abbaye Sainte-Geneviève de Paris, seigneur de Nanterre, percevait les droits afférents à sa charge temporelle, et exerçait ses droits de haute et basse justice. Elle assurait également sa charge spirituelle, le prieur de la communauté religieuse était aussi curé de Nanterre.

En 1247, le roi Louis IX signa la charte d'affranchissement des serfs de Nanterre, mais l'abbaye conservait tous ses droits de seigneurie, justice, censive, coutumes, taille et corvées.

Les chroniques mentionnent les affres de la guerre de Cent Ans : bourg plusieurs fois pillé, habitants pendus en 1346 et en 1441. Les Anglais y commirent toutes sortes d'exactions et brûlèrent la ville en grande partie et incendièrent l'église dont seul le clocher subsiste.

Époque moderne

modifier

Au XVIe siècle, les guerres de Religion apportèrent leur lot de misère et de violences. Plus tard Nanterre reçut la visite de Henriette-Marie de France, fille de Henri IV, et reine d'Angleterre en 1625, de Louis XIII en 1630.

En 1634, le père Beurrier, abbé nommé par l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris pour reprendre en main les affaires spirituelles et temporelles de la paroisse, fut chargé de créer une communauté religieuse et d’établir « un noviciat et séminaire pour l’instruction de ceux qui désireront entrer dans la congrégation. » L'établissement, qui devint le collège royal de Nanterre, ouvrit ses portes dans l’actuel parc des anciennes-Mairies, près de la rue Maurice-Thorez. En 1794, l'établissement fut fermé, vendu à un particulier puis démoli.

La place de la Boule-Royale fut aménagée au XVIIIe siècle.

Nobles et bourgeois s'établirent à Nanterre. Les terres cultivées comprenaient un tiers de céréales, un tiers de vignes et un tiers de légumes. Des réserves à gibier furent laissées pour les chasses royales. On exploitait des carrières souterraines de pierre à bâtir.

Le mont Valérien, habité par quelques ermites, devint un haut lieu religieux et un calvaire y fut édifié.

Il reste encore quelques vestiges des anciennes fortifications de Nanterre.

Nanterre était sous l'Ancien Régime un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris[28].

Époque contemporaine

modifier

Révolution française

modifier

En 1789, les Nanterriens rédigent leurs cahiers de doléances. Ils demandent la suppression des réserves à gibiers, des impôts injustes, des corvées et des droits abusifs des moines génovéfains. Le , les délivre des privilèges. Le 29 août, la justice seigneuriale est abolie.

De 1790 à 1795, Nanterre était un canton du district de Franciade. Le est élue la première municipalité, au suffrage censitaire : le maire est Jérôme Barot. Nanterre n'affiche pas un grand zèle révolutionnaire ; la Révolution interrompt les échanges avec Paris et prive les Nanterriens de ressources.

Après la victoire de Jemmapes, les volontaires veulent rentrer au pays pour les vendanges mais devant le refus de leurs supérieurs, ils se mutinent.

Le calvaire du mont Valérien est le refuge de pieux laïcs, des ecclésiastiques suspectés, des religieuses dispersées[29] et des contre-révolutionnaires, dépossédés par la Révolution française. Ils bénéficient de la mansuétude du maire Gillet[30], mais pas du président du comité de Surveillance de la commune Ravoise qui le dénonce l'ancien fermier général Charles-Adrien Prévost d'Arlincourt 76 ans, au Comité de sûreté générale, puis l'arrête[31]. Il est guillotiné le 14 mai. Nanterre accueille avec soulagement le 9 thermidor. François Hanriot, né le , natif de Nanterre, devenu général, commandant de la Garde nationale au cours de la Révolution française, est guillotiné le 10 thermidor () avec Robespierre.

XIXe siècle

modifier

En 1815, il y eut à Nanterre un engagement entre les troupes anglo-prussiennes et les Français qui eurent l'avantage. Un bataillon prussien entier y fut haché. Le lendemain, les Français s'étant retirés sur Paris, les Anglais prirent le bourg[32].

  • Le chemin de fer

La Ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye, première ligne de chemin de fer partant de Paris ouverte aux voyageurs, est inaugurée le 24 août 1837. La mise à niveau de la voie qui coupe le territoire en deux, nécessita le creusement d’une tranchée, l’édification d’un talus et la construction de ponts. Le 1er octobre 1972, le tronçon Nanterre-Université - Saint-Germain-en-Laye est cédé par la SNCF à la RATP pour être incorporé à la ligne A du RER.

Pendant la guerre de 1870, les Nanterriens se réfugient à Paris. Les canons de la forteresse du Mont-Valérien, édifiée en 1841, contiennent l’ennemi au-delà de la Seine[33]. Nanterre est gravement endommagé par les échanges de tirs, puis par l’occupation et les réquisitions des Prussiens.

XXe siècle

modifier

Nanterre fait partie de la ceinture rouge : sa population majoritairement ouvrière élit des maires communistes engagés dans la lutte des classes. Raymond Barbet est ainsi suspendu de son mandat en 1948 pour avoir soutenu la grève des mineurs[34].

La majorité municipale change de bord et devient en 1935 communiste avec l'élection de Raymond Barbet. Sous son mandat, il change littéralement la ville avec la création, entre autres, d'un office municipal HLM et de nombreux logements sociaux en barre afin de loger les bidonvilles à la place comme la cité des Paquerettes, des Provinces Françaises.

Le site de l'Université était à l'origine un terrain militaire qui fut abandonné par l'État. L'université Paris-X y fut donc construite. Le quartier de la nouvelle université est desservi par la gare de Nanterre - Université[35].

Nanterre connut plusieurs événements importants durant les années 1960 :

Le grand parc André-Malraux est construit dans les années 1970 en lieu et place de carrières de pierre servant à remblayer la terre venant de la construction des tours de La Défense. À côté de ce parc, est créé un grand quartier de logements sociaux avec la cité Pablo-Picasso dessiné par Émile Aillaud et un quartier, à l'opposé du parc, de bureaux et de logements privés avec les bâtiments MH et les MB.

Plusieurs quartiers changent énormément avec les départs des grandes usines de la ville comme Simca, Forvil (Docteur Pierre)[36], etc. Le quartier du Champs-Pierreux est entièrement aménagé après le départ de l'usine Simca à la fin du siècle.

XXIe siècle

modifier

Le , Richard Durn s'introduit avec des armes dans l’hôtel de ville de Nanterre. Il tue huit personnes du conseil municipal et en blesse grièvement 14 autres. Le , il se suicide en se défenestrant du 4e étage du Quai des Orfèvres, à Paris, alors qu'il était interrogé par deux policiers.

Les Terrasses, immeubles et espaces verts construits sur la nouvelle autoroute A14 prennent vie avec l'arrivée d'Axa et du futur stade de l'Arena 92.

Ouverte en 1904, la Société des papeteries de la Seine, dite aussi Papeterie du Petit Parisien[37], devenue propriété du groupe multinational papetier Smurfit Kappa, ferme en 2011[38],[39].

La nouvelle gare de Nanterre - Université est inaugurée le , en présence de Patrick Jarry, maire, Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Île-de-France, d'Élisabeth Borne, présidente de la RATP et de plusieurs élus municipaux.

Le 27 juin 2023, Nahel Merzouk, jeune habitant de Nanterre, meurt d'un coup de feu d'un policier[40]. Une marche blanche a lieu deux jours plus tard[40]. Des émeutes ont lieu dans la ville ainsi que dans d'autres en France et à l'étranger[41].

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[42], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune est désormais le chef-lieu du département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1986 de la quatrième circonscription des Hauts-de-Seine.

Elle était de 1793 à 1893 le chef-lieu du canton de Nanterre, année où elle intègre le canton de Puteaux du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, la commune est divisée entre les cantons de Nanterre-Nord et Nanterre-Sud. En 1984, un nouveau découpage cantonal est défini, avec[43] :

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais divisée en deux cantons :

  • le canton de Nanterre-1 compte 59 725 habitants (2015) comprenant 80 % de la ville de Nanterre,
  • le canton de Nanterre-2 compte 78 260 habitants (2015) comprenant un seul quartier de Nanterre et la ville de Suresnes.

Nanterre est également une cité judiciaire.

Intercommunalité

modifier

Nanterre a rejoint, en 2011, la communauté d'agglomération du Mont-Valérien[44].

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[45].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération du Mont-Valérien[46].

Tendances politiques et résultats

modifier

La ville est dirigée sans discontinuer par le parti communiste français (PCF) depuis l'élection de Raymond Barbet en 1935. Même si le maire Patrick Jarry a quitté le PCF en 2010, la majorité municipale est de gauche plurielle : PCF, PS, EELV, Génération.s et citoyen-ne-s.

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste FG-PS-EELV menée par le maire sortant Patrick Jarry obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 11 525, 53,84 %, 42 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[47] :

  • Camille Bedin (UMP-UDI, 5 856 voix 27,36 %, huit conseillers municipaux élus dont quatre communautaires) ;
  • Pierre Creuzet (UDI-MoDem, 2 630 voix, 12,28 %, trois conseillers municipaux élus dont un communautaire ;
  • Yann Le Merrer (NPA, 593 voix, 2,77 %, pas d'élu) ;
  • Maryse Ramambason (POI, 447 voix, 2,08 %, pas d'élu) ;
  • Laurent Strumanne (LO, 352 voix, 1,64 %).

Lors de ce scrutin, 50,96 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine[48], la liste PCF-EÉLV-PS-G.s menée par le maire sortant Patrick Jarry obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 8 324 voix (51,91 %, 43 conseillers municipaux élus dont deux métropolitains), devançant très largement celles menées respectivement par[49] :

  • Camille Bedin[50], conseillère départementale de Nanterre-2 (UDI, 4 628 voix, 28,86 %, huit conseillers municipaux élus) ;
  • Adam Oubuih[51] (LREM, 1 537 voix, 9,58 %, deux conseillers municipaux élus) ;
  • Rossana Morain[52],[53] (LFI, 593 voix, 3,69 %, pas d'élu) ;
  • Fatia Bentot[54] (UDMF, 329 voix, 2,05 %, pas d'élu) ;
  • Faouzi Ahamada[55] (UPR, 274 voix, 1,70 %, pas d'élu) ;
  • Laurent Strumanne (LO, 236 voix, 1,47 %, pas d'élu) ;
  • José Adrien Eloundou (EXG, 113 voix, 0,70 %, pas d'élu).

Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,13 % des électeurs se sont abstenus.

Administration municipale

modifier

Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal compte 53 élus, y compris le maire et ses adjoints[56].

Pour la mandature 2020, la municipalité est constituée du maire et de ses 20 adjoints[57].

Liste des maires

modifier
Liste des maires de Nanterre depuis 1944[58],[59]
Période Identité Étiquette Qualité
22 août 1944 25 octobre 1948 Raymond Barbet[60] PCF Cheminot
Conseiller général de la Seine (1945 → 1967)
Révoqué par le ministre de l'Intérieur Jules Moch[61]
         
28 mai 1950 14 mai 1973 Raymond Barbet[60] PCF Cheminot, maire honoraire (1973)
Député de la Seine (33e circ.) (1962 → 1967)
Député des Hauts-de-Seine (7e circ.) (1967 → 1977)[62]
Conseiller général de la Seine (1945 → 1967)
Vice-président du conseil général
Démissionnaire[63]
14 mai 1973 26 mai 1988[64] Yves Saudmont[60],[65] PCF Ouvrier ajusteur
Conseiller général de Nanterre-Sud (1979 → 1985)
Conseiller général de Nanterre-Sud-Ouest (1985 → 1992)
Démissionnaire
26 mai 1988[66] 14 octobre 2004[67] Jacqueline Fraysse-Cazalis[68] PCF Cardiologue
Sénatrice des Hauts-de-Seine (1986 → 1997)
Députée des Hauts-de-Seine (4e circ.) (1997 → 2017)
Conseillère générale de Nanterre-Nord (1976 → 1982)
Démissionnaire
14 octobre 2004 octobre 2023[69] Patrick Jarry[70] PCF - FASE
puis GC - FG
puis DVG
Ingénieur des Ponts et Chaussées
Conseiller général de Nanterre-Nord (2008 → 2015)
Conseiller départemental de Nanterre-1 (2015 →)
Président de Paris Métropole (2015[71] → 2016)
Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 →)
Président de l'EPADESA (2013 → 2017)
Démissionnaire
octobre 2023[72] En cours
(au 20 octobre 2023)
Raphaël Adam DVG Fonctionnaire au ministère du Travail
Ancien adjoint à l'urbanisme et à l'aménagement

Politique environnementale

modifier

Nanterre mène des politiques environnementales depuis les années 1980.

Elle est depuis douze ans[Quand ?] la ville la plus primée au concours des Grand Prix de l'Environnement d'Île-de-France. Plusieurs politiques marquent une évolution progressive de la ville.

Le plan Climat Territorial est adopté en 2007.

En 2008 débute EcoZone, festival de l'écologie concrète (4 500 visiteurs chaque année).

En 2009 est lancée la technologie Degrés Bleus, développée par Lyonnaise des Eaux, pour la première fois en France ; 650 logements de l'écoquartier Boule-Sainte-Geneviève sont chauffés en récupérant la chaleur des eaux usées et d'une nappe géothermique en sous-sol (chaudière au gaz en complément)[73].

Le premier bâtiment à ossature de bois des Hauts-de-Seine est construit en 2010 à Nanterre et a ouvert ses portes en 2013. Il s’agit de l’école Abdelmalek-Sayad qui a une capacité d’accueil de 15 classes et est le premier bâtiment à énergie positive de la commune (produisant plus d'énergie que sa consommation)[74]. Elle utilise en intérieur uniquement des matériaux sains, à savoir des planchers et murs en bois, un linoléum composé de poudre de liège et de lin, du mobilier et une peinture sans colle ni solvants. De plus, les stores, l'éclairage, la ventilation et le chauffage sont gérés informatiquement. Cette gestion a l’avantage de ne chauffer que les parties occupées dans les bâtiments. Des triples vitrages et des épaisseurs de laine de bois assurent une isolation efficace. Un système de ventilation double flux couplé à un plancher chauffant assure une température idéale en toute saison. Durant les périodes de chaleur intense, les pièces sont rafraichies par la surventilation nocturne et la circulation de l'eau de la nappe phréatique dans les planchers. L’énergie nécessaire à l’alimentation du parking public La Croix, construit sous l'école, est fournie par aux panneaux photovoltaïques situés sur le toit de l'école. L'école Abdelmalek-Sayad a reçu en 2012 des distinctions de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et de l'association des maires d'Île-de-France[74].

Jumelages

modifier
 
Jumelages et partenariats de Nanterre. 
Jumelages et partenariats de Nanterre. 
VillePaysPériode
 Craiova[75] Roumaniedepuis
 Novgorod[76] Russiedepuis
 Pesaro[77] Italiedepuis le
Tlemcen[78] Algériedepuis
 Watford[79] Royaume-Unidepuis
 Žilina[80] Slovaquiedepuis

Par ailleurs, la commune de Nanterre a signé des contrats de coopération :

Équipements et services publics

modifier

Enseignement

modifier

Nanterre est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

modifier

Nanterre est dotée de nombreux établissements d'enseignement primaires et secondaires publics :

Maternelle Élémentaire Collège Lycée
Anatole-France Anatole-France République Lycée Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie
Honoré-de-Balzac Honoré-de-Balzac Évariste-Galois Lycée professionnel Louise-Michel>
Elsa-Triolet Elsa-Triolet Jean-Perrin Lycée professionnel Claude-Chappe
Jacques-Decour Jacques-Decour A et B Paul Éluard Lycée professionnel Paul Langevin
Joinville Joinville Les Chènevreux
Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie Victor-Hugo
Jules-Ferry Jules-Ferry A & B André-Doucet
La Fontaine La Fontaine
Maxime-Gorki Maxime-Gorki
Pablo-Neruda Pablo-Neruda
Pablo-Picasso Pablo-Picasso
Pâquerettes Pâquerettes
Paul-Langevin Paul-Langevin
Lucie-Aubrac Lucie-Aubrac
Robespierre Robespierre
Romain-Rolland Romain-Rolland A & B
Henri-Wallon Henri-Wallon
Danielle-Casanova Centre
Eugénie-Cotton Voltaire A & B
France-Bloch
Jacques-Prévert
Victor-Hugo
Moulin-des-Gibets

Nanterre accueille, entre autres, également l'École de danse de l'Opéra de Paris depuis 1987 et le campus de l'université Paris Ouest - Nanterre La Défense.

En synthèse, la ville administre vingt-trois écoles maternelles et dix-neuf écoles élémentaires communales. Le département Hauts-de-Seine gère sept collèges et la région Île-de-France trois lycées.

Vie universitaire

modifier

Nanterre accueille le campus de l'université Paris Nanterre.

Nanterre possède trois centres municipaux de santé et un hôpital spécialisé dans la prise en charge des sans-abris, le Centre d'accueil et de soins hospitaliers (CASH).

Le CASH est le plus grand centre d'hébergement d'Europe et le seul établissement en France à avoir un double statut d'hôpital et de centre d'hébergement pour sans-abris.

Il a un statut juridique particulier, avec une tutelle conjointe des ministères de la Santé, du Logement et de l'Intérieur. Le préfet de police est président du conseil d'administration du CASH – par dérogation à la loi Hôpital, patients, santé et territoire du .

Cet établissement, anciennement Maison de Nanterre, regroupe en son sein un hôpital de médecine chirurgie obstétrique (MCO) Max-Fourestier de 200 lits, une maison de retraite (EHPAD) de 350 lits, un Centre d'Hébergement et d'Accueil de Personnes Sans Abris (CHAPSA) de 300 lits (400 en temps de grands froids), deux Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) de 200 lits chacun, ainsi qu'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) de 40 lits et 18 appartements de résidences sociales (SAVS) qui assure un suivi social de personnes précaires.

Anciennement appelé « Maison de Nanterre », l'établissement était un dépôt de mendicité et une prison construit dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour incarcérer les vagabonds de Paris. L'infirmerie qui s'est développée progressivement pour répondre aux besoins en santé des personnes en situation de grande précarité hébergées est devenu un hôpital, ouvert sur la ville de Nanterre, bien que recueillant encore les sans-abris hébergés dans les différentes structures sociales de l'établissement dans ses services. Ceux-ci constituent 20 % des patients de l'hôpital.

Le CHAPSA, fondé par Xavier Emmanuelli et Jacques Hassin[82] sert à l'hébergement d'urgence de sans-abris.

Le CASH se situe dans le quartier du Petit Nanterre, au 403 avenue de la République et est accessible avec le tramway T2, la ligne de bus 378 depuis la station RER A Nanterre-Ville et la ligne 304 depuis la station RER A Nanterre-Université.

Les sans-abris viennent pour être hébergés temporairement au CHAPSA du CASH par des transports spécialement dédiés : les bus de la police de la Brigade d'assistance aux personnes sans-abri (BAPSA), les véhicules du Samu social et les bus de la RATP. Les sans-abris peuvent prendre les bus de la BAPSA tous les soirs à la Villette à différentes heures de la nuit, appeler le 115 pour réserver une place - de préférence tôt le matin - ou s'adresser à un agent de la RATP. Les sans-abris se présentant directement au CHAPSA à pied ne trouvent généralement pas de places.

Les sans-abris reçoivent au CHAPSA une douche, un diner, un lit dans une chambre collective de six lits, un petit-déjeuner et peuvent recevoir des soins infirmiers. Un transfert rapide vers le côté hospitalier du CASH se fait en cas de besoin. Un étage est théoriquement réservé aux femmes pour des raisons de sécurité. La structure propose également des temps d’animation ponctuels (atelier théâtre, lecture, musique…).

La sécurité y est assurée par des veilleurs de nuit dans chaque étage, des caméras de surveillance et un détecteur de métaux implanté à l'entrée du CHAPSA.

Il est demandé aux hébergés du CHAPSA de quitter les lieux le matin vers 10 h. Le site internet de l'établissement précise : « L’accueil au CHAPSA n’est soumis à aucune condition administrative. Aucune participation financière n’est demandée aux usagers. La prise en charge n’est pas limitée dans le temps et peut être renouvelée autant que de besoin. » L'accueil y est également anonyme. Les sans-abris peuvent donner le nom qu'ils veulent (inventé ou non) mais ne doivent pas en changer s'ils reviennent, afin que l'établissement puisse mesurer le nombre de passages différents.

L'ouvrage de l'anthropologue, psychanalyste et philosophe Patrick Declerck, Les Naufragés, raconte l'exercice de la psychanalyse auprès des personnes sans-abris hébergés dans les différentes structures sociales du CASH, en particulier dans le centre d'accueil d'urgence, le CHAPSA.

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[83],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 97 351 habitants[Note 5], en évolution de +3,85 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9912 2222 3401 9032 5002 5902 7922 8422 770
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9193 5493 9073 9444 2794 9845 59210 43011 950
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 14017 43421 34927 04235 84342 97846 06541 86053 037
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
83 41690 33295 03288 57884 56584 28188 31689 47694 258
2021 - - - - - - - -
97 351--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[84].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement jeune.

En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,5 % la même année, alors qu'il est de 20,2 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 47 374 hommes pour 48 408 femmes, soit un taux de 50,54 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,4 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[85]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,8 
3,6 
75-89 ans
4,9 
11,2 
60-74 ans
12,3 
18,3 
45-59 ans
18,8 
22,3 
30-44 ans
21,7 
23,6 
15-29 ans
22,3 
20,8 
0-14 ans
19,3 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[86]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,5 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,2 
15-29 ans
18,9 
19,9 
0-14 ans
17,4 
  • Nanterre Plage :
    Nanterre plage est un lieu de relaxation où les habitants peuvent se détendre et on y trouve de nombreuses activités pour enfant (ventre-glisse, trampoline) et d'une autre part pour les sportifs qui peuvent faire du tir à l'arc, volley-ball, football...). Cela a lieu chaque été. Il y a des services de restauration comme Le P'tit Sucré ou Yellow Bus, à l'entrée il y a le planning des activités comme le Cerf-Volant pour tous et des parcours de santé.
  • Parade(s), festival des Arts de la rue :
    Créé en 1990, le Festival des arts de la rue de Nanterre a lieu tous les ans au cours des premiers weekends de juin dans le vieux centre de la ville. Des dizaines de compagnies venues du monde entier donnent rendez-vous au public pour présenter leurs spectacles dans des domaines variés : cirque, théâtre, danse, musique, chant…
    Parade(s) est également un festival ouvert sur le monde, notamment par le biais de divers partenariats avec d'autres pays (tels que le Burkina Faso et le Japon) et spectacles vivants internationaux[87].
    Au cours de cet événement, des ateliers créatifs et projets sont proposés au jeune public : inventer l'habillage du centre-ville, réaliser les décors du festival, concevoir et apprendre à manier des marionnettes, organiser une parade citoyenne, ou encore un concert urbain[88].
    Ce festival regroupe une moyenne de 40 000 spectateurs par édition, avec la participation d'environ 500 amateurs et plus de 50 compagnies invitées.
  • Nanterre sur Scène, festival de création étudiante :
    Créé en 2009, Nanterre sur Scène est un festival de création étudiante organisé par l'université Paris-Ouest de Nanterre, principalement sur le thème des spectacles vivants (théâtre, danse, musique, cirque)[89]. Il a lieu tous les ans, au cours de la première semaine de décembre au sein de l'université, au théâtre Bernard-Marie-Koltès et dans l'espace Pierre-Reverdy du campus.
    Cet événement a pour objectif de créer un rendez-vous annuel des arts de la scène, ainsi que de permettre l'émergence de nouveaux artistes étudiants, tout en favorisant la rencontre avec un large public.
  • Ferme géante :
    Depuis 1996, la ville de Nanterre organise une animation « Ferme géante » le dernier week-end (vendredi et samedi) du mois de novembre.
    Différents métiers ruraux sont représentés, par exemple :
    • agriculteur avec machine à égrener le blé ;
    • paysans avec quelques animaux (vaches, moutons, cochons, chevaux, oies, poules, coqs, etc. ;
    • maréchal-ferrant montrant le changement des fers à un cheval, le modelage des fers à cheval ;
    • etc.
La restauration campagnarde est représentée — également — sur des stands de produits du terroir, ainsi que par des stands de dégustations.
Ces différentes animations sont « visitées » par des classes d'écoles maternelles et primaires afin de leur faire découvrir la vie paysanne dans nos différentes régions françaises.
  • Ecozone :
    L'ancienne fête des fleurs, qui avait lieu tous les ans, en mai, dans le parc des Anciennes-Mairies, est devenu en 2008 le festival Ecozone, à vocation écologique. Une semaine d'animations, forums, débats, culmine avec la fête dans le parc, animée par des associations locales et nationales, mais également des entreprises d'Ile-de-France.
  • Déclics ! Festival du Multimédia de Nanterre :
    Initié en 2009, le festival se déroule à l'Agora, Maison des initiatives citoyennes, tous les deux ans en octobre. Des œuvres d'art numérique y sont exposées et des ateliers d'initiation et de perfectionnement à l'outil multimédia sont proposés[90].
 
Carte postale souvenir des rosières de Nanterre 1905, 1906, 1907.
 
L'Humanité, 13 juin 1904, page 3, 3e colonne.
  • Fête de la rosière :
    La fête de la Rosière qui se déroulait à Nanterre était jadis célèbre en France.
    Nanterre célèbre la fête de la Rosière à partir de 1818, le jour de la Pentecôte. D’abord mettant à l’honneur une jeune fille vertueuse, celle-ci est couronnée à l’église. Ce rôle de femme vertueuse y est célébré en honorant tout particulièrement la figure mythique de sainte Geneviève (423-512), Nantaise et patronne du diocèse de Nanterre, qui comme Jeanne d’Arc est intervenue efficacement contre des envahisseurs. Au XIXe siècle, la tension entre le pouvoir ecclésiastique et le pouvoir municipal fait de la Fête de la rosière l’espace d’une lutte d’influence. Avant de déboucher sur la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905, l’antagonisme entre pouvoir laïque et religieux ne cesse de croître.
    La rosière au XIXe siècle incarne désormais à Nanterre un rempart vertueux face aux vices parisiens.
    Au-delà des symboles archaïques de cette fête, la Fête de la rosière, selon Robert Cornaille (président de la société d’Histoire de Nanterre) « remplaçait une fête patronale qui n’existait pas ».
    La Fête de la rosière de Nanterre est à son apogée de 1837 à 1979. Le village s’étant transformé en banlieue, elle a dû s’adapter et connut un renouveau lorsqu’en 1935 la ville crée une « rosière rouge », substituant la morale communiste à la morale chrétienne.
    Les habitants se parent de leurs plus beaux habits et assistent à la procession de la Rosière au son de la fanfare municipale. Ils se rendent à la mairie, où elle est accueillie par le maire, puis le cortège se reforme et se rend à l’église, où l’archaïque[Quoi ?] rappelle les origines de la fête et fait l’éloge de sainte Geneviève. La fête se poursuit sur plusieurs jours avec des spectacles, des banquets, des concours et surtout des marches accompagnées par la fanfare. Un grand bal clôt la fête.
    Lorsqu'en 1904 Montmartre élit pour la première fois sa rosière, L'Humanité commence son compte rendu de l'élection et la fête par : « Depuis hier, Montmartre n'a plus rien à envier à Nanterre. »
    On peut voir sur Internet un film sur l'élection de la rosière de Nanterre en 1920, qui donne également une idée du caractère campagnard de la ville à l'époque[91].

Sports et loisirs

modifier
Athlétisme[réf. nécessaire]

Nanterre a deux clubs d'athlétisme: le Nanterre Athletic Club, et l'ESN Athlétisme.

Le Nanterre Athletic Club permet de pratiquer principalement les épreuves de demi-fond et fond. Il compte environ 200 licenciés et prend part à de nombreuses compétitions départementales, régionales et nationales. Les entraînements se déroulent sur le stade Jean-Guimier, et dans le parc adjacent, le parc André-Malraux.

L'ESN Athlétisme permet de pratiquer principalement les épreuves de sprint. Les entraînements se déroulent sur le stade Jean-Guimier. Il est la section athlétisme du club omnisports nanterrien.

Basket-ball

Nanterre a une équipe de basket-ball, Nanterre 92, qui évolue en JeepElite depuis la saison 2011-2012 au Palais des sports Maurice-Thorez[92].

Handball

Nanterre a aussi une équipe de handball évoluant en N1, L'ESNH 92,[réf. nécessaire]

Football

L'équipe de football évolue en Régional 1. Elle a atteint les 64es de la Coupe de France en 2019-2020, après avoir éliminé les professionnels de Laval.

Rugby à XV[réf. nécessaire]
Football américain

Depuis 2009, Nanterre a également une équipe de football américain, les White Sharks, qui pour leur deuxième année d'existence ont accédé aux demi-finales du championnat régional[93].

Rugby à XIII

La commune héberge un club de rugby à XIII : le Nanterre Rugby League Hussards[94].

Cependant une polémique éclate début avril 2019 concernant ce club. Son dirigeant, dans une lettre publiée sur un réseau social, accuse la municipalité d'interdire la pratique du rugby à XIII sur la commune[95].

Dans un communiqué publié sur son site officiel, la fédération française de rugby à XIII indique « avoir pris connaissance du message posté sur les réseaux sociaux », et avoir écrit à l'adjointe aux Sports de la commune en la « questionnant sur le bien fondé et la véracité des propos tenus »[96]. L'incident dépasse le simple cadre de la commune, puisque le magazine britannique Rugby League Word traite de l'évènement dans son numéro du mois de mai 2019 : dans l'article consacré à ce sujet, son auteur souligne la comparaison faite par les « treizistes » de cette « interdiction » avec celle de l’interdiction du rugby à XIII par le régime de Vichy[97].

En 2021, le club développe un partenariat avec le club de Corbeil.

Médias

modifier
  • Journaux et magazines
    • Nanterre Info : magazine municipal d'information disponible en ligne
    • NanterreReseau Nanterre[98]
    • Le Parisien Hauts-de-Seine[99]
    • La Gazette de la Défense
    • France 3 Ile-de-France

Les Nanterriens disposent de lieux de culte catholiques, musulmans et juifs.

Culte catholique

modifier

Depuis janvier 2010, la commune de Nanterre fait partie du doyenné du Mont-Valérien, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[100].

Au sein de ce doyenné, les sept lieux de culte catholique relèvent de trois paroisses[101],[102] :

Paroisse Sainte-Geneviève et Saint-Jean-Marie-Vianney :

Paroisse de Nanterre Nord :

Paroisse de la Sainte-Famille :

Culte musulman

modifier

Trois mosquées sont implantées à Nanterre :

  • El Emir Abdelkader (avenue de la République),
  • Institut Ibn Badis (avenue Georges-Clemenceau) et
  • Okba Ibn Nafee (avenue de la République).

Culte israélite

modifier

Synagogue du Centre communautaire juif de Nanterre, rue Castel-Marly.

Culte millénariste

modifier

Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue des Sablières.

Économie

modifier

Revenus de la population et fiscalité

modifier

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 941 , ce qui plaçait Nanterre au 17 781e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[103].

Le taux de pauvreté en 2012 y est de 20,2 %[104], soit presque le double du taux des Hauts-de-Seine, de 11 %. Le taux de chômage y est de 14,9 %.

Le revenu disponible médian par unité de consommation y est de 18 489 euros en 2012, soit 10 000 euros de moins que la commune limitrophe de Courbevoie[105] et 8 000 euros de moins que sa voisine Puteaux[106].

27 % des habitants y sont propriétaires de leur logement, et 56 % des logements sont des logements sociaux.

Entreprises et commerces

modifier
 
Immeubles AXA.

Nanterre accueille de nombreuses entreprises sur son territoire.

En particulier de nombreux sièges sociaux d'entreprises : Société générale dont la tour Granite, Axa France aux Terrasses, Faurecia au 2 rue Hennape, Manpower France, Crédit Coopératif, Agence de l'eau Seine Normandie, Alcateletc.

 
Préfecture des Hauts-de-Seine.

Nanterre, étant une ville préfectorale, a aussi de grandes surfaces comme E.Leclerc, Carrefour, Intermarché, Casino, Décathlon, Leroy Merlin et Brico Dépôt. Puis plusieurs autres magasins dans le centre-ville.

Plusieurs marchés sont présents tous les jours à différents endroits :

  • le marché du centre : le mardi, le jeudi et le dimanche ;
  • le marché de la Gare de Nanterre-Ville (Ligne A du RER) : le mercredi et le samedi ;
  • le marché Charles-de-Gaulle (RER A Nanterre-Préfecture) : le vendredi et le dimanche ;
  • le marché Pablo-Picasso : le mercredi et le samedi.

Le cinéma Les Lumières se trouve au centre-ville avec quatre salles ainsi que le Théâtre des Amandiers se situant à côté du parc André-Malraux.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[107].

 
Mur d'escalade du parc départemental André-Malraux.
 
Cimetière-parc du Mont-Valérien.

Nanterre dans les arts et la culture

modifier

Littérature

modifier
  • Madame de Sévigné, dans une lettre à sa fille datée du 25 février 1674, fait le récit d'un incident qui se déroula à Nanterre[108] :
« L’archevêque de Reims revenait hier fort vite de Saint-Germain, comme un tourbillon. S’il croit être grand seigneur, ses gens le croient encore plus que lui. Ils passaient au travers de Nanterre, tra, tra, tra; ils rencontrent un homme à cheval, gare, gare! Ce pauvre homme se veut ranger, son cheval ne le veut pas; enfin le carrosse et les six chevaux renversent le pauvre homme et le cheval, et passent par-dessus, et si bien par-dessus que le carrosse en fut versé et renversé [...] »
« Il y a deux ans que, m’étant allé promener du côté de la Nouvelle-France, je poussai plus loin, puis, tirant à gauche & voulant tourner autour de Montmartre, je traversai le village de Clignancourt. Je marchais distroit & rêvant sans regarder autour de moi quand tout à coup je me sentis saisir les genoux. Je regarde & je vois un petit enfant de cinq ou six ans qui serroit mes genoux de toute sa force en me regardant d’un air si familier & si caressant que mes entrailles s’émurent ; je me disais : C’est ainsi que j’aurois été traité des miens. Je pris l’enfant dans mes bras, je le baisai plusieurs fois dans une espèce de transport & puis je continuai mon chemin. Je sentois en marchant qu’il me manquoit quelque chose, Un fort besoin naissant me ramenoit sur mes pas. Je me reprochais d’avoir quitté si brusquement cet enfant, je croyais voir dans son action sans cause apparente une sorte d’inspiration qu’il ne falloit pas dédaigner. Enfin, cédant à la tentation, je reviens sur mes pas, je cours à l’enfant, je l’embrasse de nouveau & je lui donne de quoi acheter des petits pains de Nanterre dont le marchand passoit là par hasard [...][109] »
« — Voyons, Mathilde. Combien cela coûterait-il, une toilette convenable, qui pourrait te servir encore en d’autres occasions, quelque chose de très simple ?
Elle réfléchit quelques secondes, établissant ses comptes et songeant aussi à la somme qu’elle pouvait demander sans s’attirer un refus immédiat et une exclamation effarée du commis économe.
Enfin, elle répondit en hésitant :
— Je ne sais pas au juste, mais il me semble qu’avec quatre cents francs je pourrais arriver.
Il avait un peu pâli, car il réservait juste cette somme pour acheter un fusil et s’offrir des parties de chasse, l’été suivant, dans la plaine de Nanterre, avec quelques amis qui allaient tirer des alouettes, par là, le dimanche. »

Chanson

modifier
  • La chanson à boire La, la, maistre Pierre (publiée en 1535[111]) de Claudin de Sermisy, évoque Nanterre de la façon suivante :
« La la, maistre piere
la la, buvons don
en revenant de Nanterre
ie m'assis sur une piere
aupres de moy ung flacon
a ce flacon fit la guerre
en mangeant dung gras gambon
la la, maistre piere
la la, buvons don[112] »
« On est laid à Nanterre,
C’est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C’est la faute à Rousseau. »
  • La chanson Les Pompiers de Nanterre, écrite en 1867[114], par Alfred Philibert, L. C. Desormes et Paul Burani etc., se moquait avec humour des pompiers de la ville avec humour[115].
« La capitale c'est bien joli
Sûrement quand on la voit d'Passy
Mais de Nanterre ou de Charenton
C'est déjà beaucoup moins folichon
J'ai pas d'mal à imaginer
Par où c'que mon père est passé
Car j'ai connu quinze ans plus tard
Le même tracas le même bazar [...] »
« E pericolo, e pericolo, e pericolo si !
E pericolo, e pericoloso sporgersi !
L'Anglais et mon pauvre frère
Sont tombés, quelle maladresse !
Du haut des tours de Nanterre
Sur un car de C.R.S. [...] »

Peinture

modifier
  • Jean-Charles Cazin, vers 1875 a peint le tableau Monsieur Pascal dans une carrière près de Nanterre[117].
  • Pierre-Ferdinand Damoye a peint le tableau, La Seine à Nanterre[118].
  • Stanislas Lépine a peint les tableaux :
    • Nanterre et le Mont Valérien[118] ;
    • Le Mont Valérien. Vue prise de l’île de Nanterre[119].
  • Charles Mercier, en 1904, a peint le tableau La Maison des chiffonniers route de Chatou[118].
  • Maurice Utrillo a peint le tableau Place à Nanterre[120].
  • Victor Vignon a peint vers 1880, Les Usines de Nanterre[121].
  • Maurice de Vlaminck qui vécut à Nanterre au début du XXe siècle y a peint plusieurs tableaux :
    • Bords de Seine à Nanterre, peint en 1904[122], qui représente la « Papeterie de Nanterre » (à ne pas confondre avec la Papeterie de la Seine). Sur ce site se trouvent aujourd’hui les entrepôts des magasins Leclerc[123] ;
    • Les Pêcheurs à Nanterre, en 1905-1906[124] ;
    • La Boule de Nanterre, en 1923[125] ;
    • Le Pont de Nanterre[124].

Filmographie

modifier

Spécialité culinaire

modifier

La brioche de Nanterre est la brioche classique que l'on trouve en boulangerie[126]. Elle se distingue de la brioche de Paris par sa forme : la brioche parisienne est constituée de deux boules superposées, la petite sur une plus grosse ; la brioche de Nanterre, de forme rectangulaire, est surmontée de pelotes. Le pâton est divisé en huit parts égales, alignées en deux rangs.

Selon la tradition, l'origine de la brioche de Nanterre remonterait à l’an 451. L’archidiacre d’Auxerre aurait apporté à Geneviève de Paris des eulogies (petits pains bénits). Au Moyen Âge, s'institua la coutume de distribuer aux chanoines de l’abbaye Sainte-Geneviève à Nanterre des petits gâteaux avec l’empreinte de l’image de la sainte[127]. Le commerce des « marchandes de petits gâteaux de Nanterre » perdura jusqu'au milieu du XIXe siècle.

Société savante

modifier

En 1971, fut fondée la Société d'histoire de Nanterre (SHN). Cette société savante effectue des recherches historiques sur l'histoire de Nanterre et de ses environs. Elle constitue un fonds documentaire, publie des bulletins et organise des conférences et des expositions.

Personnalités liées à la commune

modifier

Naissance à Nanterre

modifier

Décès à Nanterre

modifier

Héraldique

modifier
  Blason
D'argent à deux fasces ondées d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Bulletins de la Société d'histoire de Nanterre (SHN).
  • Nanterre et les Parisii. Une capitale au temps des Gaulois ?, édité par le conseil général des Hauts-de-Seine, 2008 (ISBN 978-2-7572-0162-6).
  • Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs de Nanterre
  • Patrick Declerck, Les naufragés, sur les sans-abris du Centre d'hébergement et de soins hospitaliers de Nanterre.
  • Jacques Delahaye et Michel Hébert, Nanterre, coll. « Mémoire en images », éd. Alan Sutton, 1997.
  • Serge Ducrocq, 1945-1985. Histoire de la CGT à Nanterre, 1988 (ISBN 2-209-06076-1) Éditions Messidor, Paris, 1988, 239 p.
  • Claude Léonard, Dictionnaire historique des rues de Nanterre, Société d'histoire de Nanterre no 36, décembre 2005. Livre relié avec carte dépliante.
  • Cécile Moréno, « Par Toutatis les Gaulois ressurgissent », Nanterre Info no 281, .
  • Abdelmalek Sayad avec Éliane Dupuy, Un Nanterre algérien, terre de bidonvilles, Série Monde, HS no 85, avril 1995.
  • Gilbert Wasserman, Nanterre, une histoire, éditions Messidor/Temps actuels, 1982 (ISBN 2-201-01588-0), 204 p.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier

Autres sources

modifier
  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Nanterre sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.
  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Nanterre et Toussus-le-Noble », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Nanterre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Projet : Tram Prolongement Nanterre > Rueil-Malmaison », Le réseau d'Île-de-France Mobilités > Projets, sur iledefrance-mobilites.fr (consulté le ).
  16. « Les projets du quartier du Petit-Nanterre », Accueil > La ville > Nanterre change : les projets > Les projets dans les quartiers, sur nanterre.fr, (consulté le ).
  17. « Parc André Malraux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hauts-de-seine.net, Conseil départemental des Hauts de Seine (consulté le ).
  18. « Parc du Chemin de l'Île », sur le site de la mairie (consulté le ).
  19. « Parc des Anciennes-Mairies », sur le site de la mairie (consulté le ).
  20. « Parc des Chenevreux », sur le site de la mairie (consulté le ).
  21. « Jardin de découvertes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la mairie (consulté le ).
  22. « Jardins partagés », sur le site de la mairie (consulté le ).
  23. « Promenade virtuelle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la mairie.
  24. « La promenade bleue », sur hauts-de-seine.fr (consulté le ).
  25. « Avenue Verte London Paris », sur ot-nanterre.fr (consulté le ).
  26. A. Viand, « L'occupation des Hauts-de-Seine est très ancienne » in HDS.mag no 18, p. 35, Conseil général des Hauts-de-Seine, Nanterre, juillet 2011 (ISSN 1966-6667) (A. Viand est l'archéologue en chef du Conseil général).
  27. « Naissance et enfance à Nanterre », sur Archives & Patrimoine des Hauts-de-Seine (consulté le ).
  28. Bertrand Pâris, « Charlotte Corday », Patrimoine normand, no 119,‎ octobre-novembre-décembre 2021, p. 18 (ISSN 1271-6006).
  29. Jacques Hérissay, Le Mont-Valérien, Perrin, , 270 p..
  30. Archives Nationales W365, no 809 dossier de police
  31. Archives nationales F/7/4774/83
  32. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  33. Une lettre de Nanterre pendant la guerre de 1870
  34. Jean-Louis Vivens, Conflit social ou affrontement politique ? La grève des mineurs en France en 1948 sous les angles de la solidarité ́et de la répression [archive], mémoire de Master 2, 2015, p. 133
  35. Ateliers de la Folie à Nanterre
  36. « 1901 – 2017, l’histoire continue pour l’usine du Docteur Pierre à Nanterre », Société d'histoire de Nanterre, 4 septembre 2017.
  37. Papeteries de la Seine, Nanterre
  38. « Les salariés des Papeteries de la Seine trouvent portes closes », sur Le Parisien, .
  39. Nanterre : que va devenir le site des papeteries ?
  40. a et b « Marche blanche pour Nahel, condamnation de l’Etat français pour l’effondrement de la biodiversité, nouveau recul sociétal aux Etats-Unis… l’actu ce jeudi 29 juin », sur Libération (consulté le ).
  41. « Lausanne: scènes d'émeute samedi au Flon, sept interpellations », sur 20 minutes, (consulté le ).
  42. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  43. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. (en) « Default Parallels Plesk Page », sur agglo-montvalerien.fr (consulté le ).
  45. Décret no 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  46. Décret no 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Nanterre sur Légifrance.
  47. Résultats officiels pour la commune Nanterre
  48. David Livois, « Municipales à Nanterre : Patrick Jarry bousculé à gauche : Pas moins de huit listes sont engagées dans la course à la mairie de Nanterre. Une avalanche de candidats, qui pourrait engendrer un éparpillement des voix au premier tour. », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Têtes de liste : Patrick Jarry (DVG) ; Camille Bedin (DVD) ; Adam Oubuih (LREM) ; Rossana Morain (LFI), Laurent Strumanne (LO), José-Adrien Eloundou (SE), Fatia Bentot (UDFM) ; Faouzi Ahamada (UPR) ».
  49. « Municipales à Nanterre: Patrick Jarry réélu », Le Parisien, édition des Hauts de Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À Nanterre, le maire sortant Patrick Jarry est réélu au premier tour avec 53,85% des suffrages. La jeune candidate UMP Camille Bedin remporte elle 27,36% des suffrages, soit 8 conseillers municipaux UMP et UDI qui siégeront au conseil municipal ».
  50. Florence Hubin, « A son tour, Camille Bedin entre en campagne », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Florence Hubin, « Municipales à Nanterre : qui est Adam Oubuih, le candidat En Marche ? : Etudiant méritant, énarque, cadre dans une banque privée, passé au public, le candidat LREM Adam Oubuih est convaincu qu’un renouveau de la gouvernance à Nanterre est possible », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. David Livois, « Nanterre : l’adjointe refuse de voter le budget, le maire lui retire sa délégation : Rossana Morain estime que Patrick Jarry lui fait payer sa candidature aux dernières élections législatives. Le maire estime, lui, que la confiance est rompue », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Stanislas de Livonnière, « Nanterre : les principales propositions de Rossana Morain, tête de liste LFI : Voici les propositions clés de la liste « La France insoumise » portée par Rossana Morain. De quoi éclairer votre choix à l’approche du premier tour des élections municipales 2020 ce dimanche 15 mars à Nanterre », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. David Livois, « Municipales dans les Hauts-de-Seine : deux listes «communautaires» à Clichy et Nanterre : Les listes « Agir pour ne plus subir » sont considérées comme communautaires par le ministère de l’Intérieur. Les candidats crient à la caricature », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Soutenues par l'Union des démocrates musulmans français (UDMF), deux listes en course pour le scrutin des 15 et 22 mars prochains, à Clichy-la-Garenne et Nanterre, sont qualifiées de « communautaires » par le ministère de l'Intérieur qui en a recensé dix sur le territoire français ».
  55. « Municipales 2020. L'UPR de François Asselineau annonce quatre candidats dans les Hauts-de-Seine : Quatre nouveaux candidats ont été officialisés pour les Municipales 2020 dans les Hauts-de-Seine. Tous sont encartés à l'UPR pour Nanterre, Colombes, Gennevilliers et Sèvres », Actu Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  57. « Les élus du conseil municipal », sur nanterre.fr, (consulté le ).
  58. « Les maires de Nanterre de 1790 à nos jours », Société d'histoire de Nanterre, (consulté le ).
  59. « Les maires de Nanterre », sur francegenweb.org (consulté le ).
  60. a b et c Claude Léonard, « Les rues de Nanterre qui portent le nom d’un ancien maire de la ville », Dictionnaire historique de Nanterre, Société d'histoire de Nanterre, (consulté le ).
  61. « Le maire communiste de Nanterre est révoqué », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  62. « ...et ceux qui ne se représentent pas HAUTS-DE-SEINE : MM. Barbet et L'Huillier (P.C.) », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. « M. Raymond Barbet se décharge de ses fonctions de maire de Nanterre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  64. « Le maire de Nanterre (Hauts-de-Seine) se démet de son mandat », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. « Nécrologie : Yves Saudmont », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. « Mme Jacqueline Fraysse-Cazalis maire de Nanterre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. Alain Auffray, « Nanterre perd sa maire », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. Yves Bordenave, « Jacqueline Fraysse, militante de cœur et cardiologue de métier », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. David Livois, « Patrick Jarry va démissionner après 20 ans à la mairie de Nanterre : Maire de Nanterre depuis 2004, Patrick Jarry, 69 ans, a annoncé à sa majorité son intention de démissionner. Une décision qui devrait être officialisée lors du prochain conseil municipal, le 19 octobre », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « près quasiment 20 ans à la tête de la ville, l’élu (DVG), pour des raisons encore inconnues, s’apprête à rendre son écharpe tricolore. Une démission inattendue que le futur ex-maire devrait annoncer vendredi soir à ses administrés ».
  70. Réélu pour le mandat 2020-2026 : David Livois, « Nanterre : réélu maire, Patrick Jarry dirigera une équipe d’adjoints élargie : L'élu s’appuiera désormais sur 20 adjoints au lieu de 15 par le passé. Des adjoints qui verront donc leurs indemnités baisser d’un tiers », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  71. Frédéric Durand, « Paris Métropole Patrick Jarry élu à l’unanimité à la tête du syndicat d’études », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. David Livois, « Le même en plus jeune » : élu maire de Nanterre, Raphaël Adam succède à Patrick Jarry : Sans surprise, Raphaël Adam, dauphin désigné de Patrick Jarry (DVG) a été élu maire de Nanterre. Un homme de 36 ans peu connu du grand public mais qui partage beaucoup de points communs avec son prédécesseur. Un choix qui en a étonné plus d’un et suscité quelques railleries », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jusqu’alors 16e adjoint au maire en charge de l’urbanisme et de l’aménagement, l’homme a été élu à une très large majorité, obtenant 42 des 44 voix exprimés ».
  73. Hervé Guénot, « L'écoquartier se chauffe avec les eaux usées », Le Moniteur, no 5601,‎ , p. 91 (ISSN 0026-9700).
  74. a et b « Le groupe scolaire Abdelmalek-Sayad », sur nanterre.fr (consulté le ).
  75. « https://www.nanterre.fr/999-craiova-en-roumanie.htm » (consulté le )
  76. « https://www.nanterre.fr/996-veliky-novgorod-en-russie.htm » (consulté le )
  77. « https://www.nanterre.fr/985-pesaro-en-italie.htm » (consulté le )
  78. « https://www.nanterre.fr/998-tlemcen-en-algerie.htm » (consulté le )
  79. « https://www.nanterre.fr/986-watford-au-royaume-uni.htm » (consulté le )
  80. « https://www.nanterre.fr/997-zilina-en-slovaquie.htm » (consulté le )
  81. a b et c « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  82. « Vivre dans la rue en 2007, par Jacques Hassin », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  83. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  84. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  85. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Nanterre (92050) », (consulté le ).
  86. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Hauts-de-Seine (92) », (consulté le ).
  87. « Parade(s) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la mairie.
  88. Parade(s) 2012
  89. Nanterre sur Scène
  90. Nanterre Info, no 343, mars 2010, p. 31.
  91. Documentaire filmé sur la fête de la rosière de Nanterre en 1920.
  92. Arnaud Bevilacqua, « Nanterre veut continuer son ascension en préservant ses valeurs », La Croix,‎ , page sport (lire en ligne   [PDF])
  93. Emmanuel Versace, « A Nanterre, l'apaisement passe par le foot américain », Le Monde,‎ , Sport et forme p.6 (lire en ligne   [PDF])
  94. « NANTERRE 92 RUGBY LEAGUE », sur nanterre.fr, Site officiel de la commune de Nanterre (annuaire des associations), (consulté le ).
  95. « Le rugby à XIII interdit à Nanterre ? », sur treizemondial.fr, .
  96. « Communiqué de la FFRXIII sur le Club de Nanterre », sur ffr13.fr, .
  97. (en) Peter Bird, « The forbidden game-Revisited : News that official in French town of Nanterre had "banned" Rugby League might seem like an old headline from the dark days of World War 2, but it's acutally happening right now », Rugby League World, no 457,‎ , p. 76 (ISSN 1466-0105).
  98. « NanterreReseau ».
  99. « leparisien hauts-de-seine ».
  100. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  101. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  102. « Page d'accueil », sur le site des paroisses de Nanterre (consulté le ).
  103. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  104. « Comparateur de territoires − Commune de Nanterre (92050) », sur insee.fr (consulté le ).
  105. « Comparateur de territoires − Commune de Courbevoie (92026) », sur insee.fr (consulté le ).
  106. « Comparateur de territoires − Commune de Puteaux (92062) », sur insee.fr (consulté le ).
  107. « Nanterre », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  108. https://geudensherman.wordpress.com/2019/05/30/le-carrosse-renverse/
  109. https://fr.wikisource.org/wiki/Les_R%C3%AAveries_du_promeneur_solitaire/Texte_entier
  110. http://maupassant.free.fr/textes/parure.html
  111. https://imslp.org/wiki/La,_la,_maistre_Pierre_(Sermisy,_Claudin_de)
  112. https://www.cpdl.org/wiki/index.php/La_la,_maistre_Pierre_(Jacobus_Clemens_non_Papa)
  113. http://blog.ac-versailles.fr/danslebazardemaclasse/public/HISTOIRE/lachansondegavroche.pdf
  114. https://www.paroles.cc/chanson,les-pompiers-de-nanterre,67721
  115. https://lagazette-ladefense.fr/2022/11/03/en-1867-les-pompiers-de-nanterre-sont-devenus-des-celebrites/
  116. https://www.bide-et-musique.com/song/21625.html
  117. http://histoire-nanterre.org/?p=5171
  118. a b et c http://histoire-nanterre.org/wp-content/uploads/2015/11/NI_SHN261.pdf
  119. https://docplayer.fr/17293625-Sommaire-7-l-ile-de-france-un-atelier-aux-environs-de-paris-p-20-les-bords-de-seine-motif-d-election-les-iles-de-la-seine-regarder-paris.html
  120. http://histoire-nanterre.org/wp-content/uploads/2016/05/Nanterre_et_les_peintres_Musee_Sceaux_9_avril_2016.pdf
  121. http://victorvignon.free.fr/index.php?page=vignonmusee
  122. Collection Julius H Jacobson II
  123. http://histoire-nanterre.org/?p=7791
  124. a et b http://histoire-nanterre.org/wp-content/uploads/2013/09/NI_SHN_251.pdf
  125. http://histoire-nanterre.org/?p=6631
  126. https://www.iletaitunefoislapatisserie.com/2014/01/la-brioche-nanterre-ou-la-brioche.html
  127. https://www.nanterre.fr/2859-la-brioche-de-nanterre.htm