Édouard Luntz

réalisateur français
Édouard Luntz
Nom de naissance Édouard Serge Luntz
Naissance
La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 77 ans)
14e arrondissement de Paris
Profession Réalisateur, scénariste

Édouard Luntz, né le à La Baule-Escoublac et mort le à Paris[1],[2],[3], est un réalisateur et scénariste français.

Biographie modifier

Enfance modifier

Édouard Luntz naît en 1931 à La Baule d'une mère juive russe, Olga, et d'un père, Georges Dreyfus, qu'il n'a jamais connu. Sous l'Occupation, Edouard Luntz vit avec sa mère à Paris.

En , ils parviennent tous deux à échapper à la rafle du Vel d'Hiv, grâce à la concierge de leur immeuble qui les prévient de leur imminente arrestation.

Édouard Luntz est envoyé à divers endroits par sa maîtresse d’école Alice Bernard. Il est hébergé chez les parents de cette maîtresse, puis dans un établissement dirigé par des jésuites, et dans différentes familles.

Le propriétaire d'une ferme d'un village où il est caché le fait monter dans un car en direction de Saint-Germain-du-Bois, en Saône-et-Loire. Alors qu’il descend du car, il est repéré par hasard par Marcel Plancoulaine[4], quincaillier à Saint-Germain-du-Bois, qui l'accueille chez lui pendant deux ans[4].

Carrière modifier

Édouard Luntz est assistant de Nicholas Ray sur Amère Victoire (1957) et de Jean Grémillon sur L'Étrange Madame X (1951)[5].

Il est lauréat du prix Jean-Vigo en 1960[6] pour son court-métrage ...Enfants des courants d'air.

Son premier long-métrage, Les Cœurs verts, est en sélection officielle à la Berlinale 1966 et reçoit le prix de la Critique.

Le Dernier Saut, son troisième long-métrage, fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 1970.

L'Humeur vagabonde est, lui, sélectionné pour la Mostra de Venise 1971.

Filmographie modifier

Comme réalisateur modifier

Comme scénariste modifier

Comme assistant réalisateur modifier

Comme acteur modifier

  • 1973 : Battements d'elle, de Chantal Rémy et Peter Kassovitz (court-métrage) : Le photographe [7]
  • 1984 : Après la nuit, de Pierre Wallon (court-métrage)[8]

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Le Monde, carnet du 3 mars 2009 et article paru dans l'édition du 15 mars 2009 (www.lemonde.fr)
  3. Libération, page culture du 4 mars 2009
  4. a et b « Marcel et Marie-Jeanne Plancoulaine », sur yadvashem-france.org (consulté le ).
  5. Edouard Waintrop, « Flash-back, l'actualité de la cinéphilie : Ces voyous, c'est du vécu “Les Cœurs verts” d'Edouard Luntz ressort à Paris », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Le prix long-métrage a été attribué cette année-là à Jean-Luc Godard pour À bout de souffle.
  7. « Battements d'elle - Fiche Film - La Cinémathèque française », sur cinema.encyclopedie.films.bifi.fr (consulté le ).
  8. « Après la nuit (1984) - IMDb » (consulté le ).

Liens externes modifier