Fabrice Hadjadj

écrivain et philosophe français

Fabrice Hadjadj, né le à Nanterre (Hauts-de-Seine), est un écrivain et philosophe français converti au catholicisme, directeur de l'Institut Philanthropos et membre du Conseil pontifical pour les laïcs. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, essais et pièces de théâtre, dont plusieurs livres consacrés à la critique de la technologie moderne et au mode de vie de nos contemporains[1]. Plusieurs de ses textes ont été distinguées par des prix.

Fabrice Hadjadj
Fabrice Hadjadj, à l'Institution Sainte-Jeanne d'Arc de Brignoles en 2009
Fonction
Directeur
Philanthropos
depuis
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Père
Bernard Hadjadj (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Siffreine Michel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Œuvres principales
  • Réussir sa mort : Anti-méthode pour vivre (2005)
  • La Foi des Démons ou l'athéisme dépassé (2009)

Biographie

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Jeunesse et études

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Fabrice Hadjadj est né en 1971 dans une famille de tradition juive; ses parents sont alors militants maoïstes à l'université Paris-Nanterre[2]. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et agrégé de philosophie[3].

Parcours

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En 1995, il fait paraître son premier ouvrage : Objet perdu[4], un collectif d'inspiration nihiliste qu'il dirige en collaboration avec Claude Alexandre et John Gelder et auquel collabore notamment Michel Houellebecq.

Il consacre la plupart de ses essais à la question du salut, de la technique et du corps, s'inspirant notamment d’Aristote, de Thomas d’Aquin, de Heidegger, d’Emmanuel Lévinas et de Günther Anders.

En 2012, après avoir vécu plusieurs années à proximité de Brignoles, dans le Var, où il enseigne la philosophie en lycée, il s'installe à Fribourg[5] en Suisse où il dirige l'Institut Philanthropos.

Vie privée

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Famille

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En 2001, il épouse l'actrice Siffreine Michel[6], et il est père de dix enfants[7].

Convictions politiques et religieuses

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Il se déclare athée et anarchiste jusqu'en 1998, date à laquelle il se convertit au catholicisme, lorsqu'une maladie sérieuse de son père le pousse à entrer dans une église du Quartier latin et à prier la Vierge Marie[8].

Il se présente comme « juif de nom arabe et de confession catholique »[8].

Écrits

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Fabrice Hadjadj a publié plus d'une quinzaine de livres, dans trois genres littéraires différents :

  • le théâtre : À quoi sert de gagner le monde (2002)[9], Massacre des Innocents (2006)[10], Pasiphaé (2009)[11], Jeanne et les Posthumains (2015) ;
  • l'essai : Et les violents s'en emparent (1999), La Terre chemin du ciel (2002), Réussir sa mort (2005), La Profondeur des sexes (2008), La Foi des démons ou l'Athéisme dépassé (2009), Le Paradis à la porte (2011) ;
  • le livre d'art : Passion Résurrection avec Arcabas[12] (2004), L'Agneau mystique : le retable des frères Van Eyck (2008), Jugement dernier, le retable de Beaune de Rogier van der Weyden (2010).

Depuis 2015, il est conseiller de rédaction de la revue d'écologie intégrale Limite. Comme les autres contributeurs, lecteurs de Karl Marx, de Jacques Ellul et d'Ivan Illich, il collabore à sa mesure au développement d'une pensée critique du capitalisme industriel, de l'idéologie de la croissance et de la consommation.

Collaboration

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Il collabore régulièrement au magazine d'art contemporain Artpress, au Figaro littéraire, à La Vie, au magazine de littérature Transfuge, à la revue d'écologie Limite ou au journal La Décroissance. Depuis septembre 2022, il coanime l'émission Matière à penser sur Radio Notre Dame avec Galdric Drapé.

Publications

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Articles en ligne

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  • « La personne, la transcendance et l’État. La laïcité n’est pas l’anti-religion », Revue du Mauss, vol. 1, no 49,‎ , p. 319-326 (lire en ligne)
  • « Contre la “saine famille” : À propos d’un texte de Michel Serres », Études, t. 418, no 4,‎ , p. 461-472 (lire en ligne)
  • « Mozart, ou le poids de la légèreté », Études, t. 410, no 3,‎ , p. 365-376 (lire en ligne)

Théâtre

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Essais sur l'art

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Entretiens

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Récits

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Distinctions

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Le , il est nommé membre du Conseil pontifical pour les laïcs[16],[17].

Notes et références

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  1. Antoine Pasquier et Bénédicte Drouin-Jollès, « Fabrice Hadjadj-Laurent Alexandre, Le transhumanisme en débat », sur Famillechretienne.fr, (consulté le )
  2. « Conversations philosophiques. Fabrice Hadjadj », sur lavie.fr,
  3. « Comité de direction », sur Philanthropos (consulté le )
  4. Claude Alexandre, Objet perdu, Lachenal & Ritter, , 378 p. (ISBN 978-2-904388-39-2, lire en ligne)
  5. « Le philosophe Fabrice Hadjadj, directeur de l’Institut Philanthropos à Fribourg », sur la-croix.com,
  6. Sylvain Besson, « Fabrice Hadjadj: «Noël devrait être synonyme de vie simple» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. « Giussani100 - Fabrice Hadjadj » (consulté le )
  8. a et b « Auteur : Fabrice Hadjadj, LaProcure.com », sur La Procure (consulté le )
  9. « À quoi sert de gagner le monde : Une vie de saint François Xavier » (consulté le )
  10. « Massacre des innocents », sur Éditions Les Provinciales (consulté le )
  11. « Pasiphaé ou comment on devient la mère du Minotaure », sur La Compagnie Les Apicoles (consulté le )
  12. Paul Piccaretta, « Gabbatha. D’un polyptyque, un drame », sur unautreregard.org, 15 mars 2012.
  13. Attribution des * Prix « Cercle Montherlant – Académie des Beaux-Arts » 2009
  14. « Fabrice Hadjadj, lauréat du prix 2010 de littérature religieuse », sur Église catholique en France, (consulté le )
  15. « Fabrice Hadjadj lauréat du prix Spiritualités d’aujourd’hui 2013 », sur Documentation catholique - La Croix, (consulté le )
  16. « Le philosophe Fabrice Hadjadj nommé membre du Conseil pontifical pour les laïcs », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  17. « Les nouveaux Membres et Consulteurs du Conseil pontifical pour les laïcs », sur Conseil pontifical pour les laïcs, (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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