Racing 92

club de rugby à XV en France

Le Racing 92, anciennement Racing Club de France Rugby jusqu'en 2001, puis Racing Métro 92 jusqu'au 10 juin 2015, est un club de rugby à XV français fondé à Paris en 1890 en tant que section rugby du Racing Club de France et basé aujourd'hui au Plessis-Robinson dans le département des Hauts-de-Seine, dans la banlieue ouest de la capitale.

Racing 92
Logo du Racing 92
Généralités
Surnoms Le Racing
Les Ciel et Blanc
Les Racingmen
Noms précédents Racing Club de France (1890-2001)
Métro Racing 92 (2001-2005)
Racing Métro 92 (2005-2015)
Fondation 1890 (fondation du Racing Club de France)
2001 (fusion du Racing Club de France et de l'US Métro)
2015 (séparation de l'entité US Métro)
Statut professionnel SASP
Couleurs Ciel et blanc
Stade Paris La Défense Arena
(32 000 places)
Siège 11 avenue Paul Langevin, 92350 Le Plessis-Robinson
Championnat actuel Top 14 (2023-2024)
ERCC1 (2023-2024)
Propriétaire Jacky Lorenzetti
Président Laurent Travers
Entraîneur Stuart Lancaster
Yannick Nyanga
Frédéric Michalak
Dimitri Szarzewski
Site web www.racing92.fr
Palmarès principal
National[note 1]

Championnat de France de première division (6)
Championnat de deuxième division (3)
Coupe de l'Espérance (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2024-2025 du Racing 92
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Dernière mise à jour : 1er novembre 2023.

Ancien pensionnaire du stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes, il joue actuellement à la Paris La Défense Arena de Nanterre et s'entraîne au Plessis-Robinson où se trouve son siège.

Le Racing 92 est sextuple champion de France (1892, 1900, 1902, 1959, 1990, 2016) dont le premier championnat de l'histoire en 1892, un de Pro D2, une Coupe de l'Espérance et quinze titres de champions de France dans les catégories de jeunes, en incluant le palmarès des deux clubs fondateurs. Il est depuis 2006 présidé par Jacky Lorenzetti, actuel actionnaire majoritaire du club après avoir racheté la majorité des parts de la SASP. L'équipe première évolue dans le Top 14 depuis 2009. Elle est championne de France 6 fois, dont la dernière en 2016 au Camp Nou, devant 99 124 spectateurs (record mondial de spectateurs pour un match de rugby entre clubs).

Histoire

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Triple champion de France 1892, 1900 et 1902

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Le Racing-Paris version 1897.

Le Racing Club, fondé en 1882, était à l’origine une association vouée à l’athlétisme. Devenu Racing club de France en 1885, il ajoute régulièrement de nouvelles sections (17 en 2006, pour 20 000 licenciés), dont celle de rugby à XV, créée en 1890. Le Racing devient alors un protagoniste majeur du rugby français. Le club remporte le premier championnat de France en un match unique, le 20 mars 1892[1], en battant le Stade français Paris rugby 4-3. L’année suivante, les stadistes prennent leur revanche (7-3). Le Racing termine deuxième de la compétition disputée uniquement par les clubs parisiens jusqu’en 1898 avant d’être sacré à deux reprises en 1900 et en 1902 face au Stade bordelais. Enfin, il s’incline en finale contre le Stade toulousain en 1912. Il remporte la Coupe de l'Espérance, qui fait office de championnat pendant la Première Guerre mondiale en 1918, puis participe à la première finale d’après-guerre, qu’il perd contre le Stadoceste tarbais.

En 1907, le club délaisse Paris pour s'installer au stade du Matin, tout juste construit et situé dans la banlieue ouest de Colombes.

Vainqueur de la Coupe de l'Espérance 1918

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Finale de Coupe de l'Espérance 1918 :
Racing CF 22 – 9 FC Grenoble
le au Stade du Matin, Colombes

Composition du Racing CF[2] :
1 Boyau  , 2 Piédallu, 3 Rodel - 4 Peltier-Doisy, 5 De Bessac - 6 Blaquières, 7 Fellonneau, 8 Trottzier - 9 Villanueva, 10 Lucas - 11 De Laborderie, 12 Thierry, 13 Strohl, 14 Géo André - 15 Chilo
Remplaçants :
Etcheverry - Goubard

En raison de la Première Guerre mondiale et d'un grand nombre de joueurs directement concernés par le conflit, le championnat n'est pas joué. Une Coupe de l'Espérance concernait donc essentiellement de jeunes joueurs, pas encore appelés sous les drapeaux est alors créée par l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques en 1915[3]. En 1918, le Racing CF remporte la 3e édition au Stade du Matin à Colombes face au FC Grenoble[4].

 
Match Racing-Leicester à Colombes en 1923.

Au début des années 1920, presque toutes les sections du Racing Club de France, dont celle du rugby à XV sont basés à Colombes vu que le club omnisports est locataire du stade. Ce dernier est agrandi pour la réception des Jeux olympiques de Paris de 1924 et devient alors le plus grand stade français et francilien.

Le Racing est le fondateur du Challenge Yves du Manoir, du nom d’un de ses ouvreurs, huit fois international, mort à 23 ans, et symbole de l’insouciance du jeu (voir Couleurs et esprit).

En son hommage, le stade olympique de Colombes porte son nom à partir de 1928 et s'appelle désormais officiellement stade olympique Yves-du-Manoir.

Champion de France 1959

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Le club connaît à nouveau le succès dans les années 1950, avec deux finales perdues en 1950 contre Castres et 1957 contre Lourdes, et un titre en 1959, sous la houlette du Béarnais François Moncla, avec à ses côtés Michel Crauste qui devait partir pour Lourdes la saison suivante (où il remporte aussitôt un nouveau titre).

Vice-champion de France 1987

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Il faudra attendre près de 30 ans avant de revoir le maillot ciel et blanc en finale. En 1987, 3 ans seulement après sa remontée en première division, le club s’incline face à Toulon après avoir éliminé le Stade toulousain en demi-finale.

Champion de France 1990

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Le Racing est battu en quart de finale 1988 puis en huitièmes de finale en 1989 avant de connaître, en 1990, sa cinquième consécration en battant successivement Grenoble en quart sur un essai refusé à tort aux alpins[5],[6], le Stade Toulousain 21-14 comme 3 ans plus tôt en demi-finale puis le SU Agen en finale (22-12 après prolongations). Le Racing était alors emmené par une génération exceptionnelle avec notamment Franck Mesnel, Jean-Baptiste Lafond, Philippe Guillard, Laurent Bénézech ou Éric Blanc.

L’année suivante, le Stade toulousain prendra sa revanche en éliminant les Franciliens en demi-finale du Championnat à Bordeaux 13-12 et en quart de finale du Challenge 25-15 à Brive.

Déclin et rétrogradation

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Le déclin s’amorce peu après car les changements des années 1990 dans le rugby ne se firent pas sans heurts au sein d’une institution aussi attachée à l’esprit amateur et qui rejeta longtemps le professionnalisme. En 1992, le Racing est éliminé en huitième de finale du Championnat par Grenoble et en demi-finale du Challenge par Narbonne.

La saison 1993 offrait de grands espoirs avec notamment la reconstitution de la paire de centre toulousainne Denis Charvet et Éric Bonneval mais ce dernier, handicapé par une ancienne blessure au genou jouera finalement peu et le Racing échouera à se qualifier pour le Top 16 en Championnat. Christian Lanta quitte alors son piste et Robert Paparemborde revient comme entraîneur principal.

Deuxième de sa poule de Championnat en 1994, le Racing se qualifie pour le Top 16 mais échoue à se qualifier pour les quarts de finale, devancés par les mammouths de Grenoble, revanchards après avoir perdu une finale de championnat controversée[7] la saison précédente et Montferrand, futur vice-champion de France.

Robert Paparemborde se retire pour laisser la place à Bob Dwyer, l'entraîneur champion du monde avec l'Australie en 1991 mais c'est un échec. Dernier de sa poule, l’équipe est ensuite relégué une première fois en 1996.

Champion de France du groupe A2 1998

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Jacques Fouroux «Le Petit Caporal», entraînera une année le club.

L'équipe entraîné par Christophe Mombet et emmené par le capitaine Olivier Beaudon, les emblématiques Darren Adams, Patrick Goirand, John Daniell et les sa jeune formation Alexandre Audebert, Nicolas Le Roux remportent le championnat de France du groupe A2 en 1998[8]. Puis la relégation arrive de nouveau en 2000.

Fusion avec l'US métro 2001

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Propriétaire du club depuis 1999, l'entreprise Eden Park, fondée par des anciens du club (Franck Mesnel, Éric Blanc et Jean-Baptiste Lafond entre autres) tente de donner un nouveau souffle, en se rapprochant de l’US métro, le club sportif de la RATP. Les deux équipes seniors fusionnent en 2001, sous le nom de Métro Racing 92, dans le cadre d’une Société anonyme sportive professionnelle appelée Racing Club de France rugby. Le club est repêché en Pro D2 malgré sa dernière place derrière le Istres et Nîmes lors du championnat 2000-2001.

Ancien du club, Éric Blanc devient le président. L’équipe est rebaptisée Racing Métro 92 en 2005. Le Racing club de France et l’US Métro conservent leurs équipes de jeunes.

Seule la section professionnelle du Racing club de France et celle de l'US Métro se sont associées pour former le Métro Racing 92 puis le Racing Métro 92, une entité à but purement professionnel. Les sections amateurs continuent à évoluer indépendamment au sein de leur club respectif. Le Racing club de France a signé une convention le 21 novembre 2006 permettant au Racing Métro 92 d'utiliser l'intitulé « Racing » et les couleurs du Racing club de France à l'exclusion de tout autre prérogative. Ce droit a été accordé pour 21 ans, renouvelable une fois.

En décembre 2005, le club embauche l’ancien international Didier Camberabero, puis en juillet 2006 Philippe Benetton, qui entraînait Cahors, pour s’occuper des avants. En 2006, c’est aussi l'arrivée de Jacky Lorenzetti, patron et fondateur du géant de l'immobilier Foncia, qui reprend la majorité des parts. Avec lui, le club se fixe pour objectif la montée dans le Top 14 d'ici 2008 et la qualification pour la Coupe d'Europe d'ici 2011. Éric Blanc devient manager du club.

Le recrutement spectaculaire pour la saison 2007-2008 commence avec les signatures de l'ancien entraîneur du XV de France et d'Italie Pierre Berbizier et comme joueurs: David Auradou, Sireli Bobo, Michel Dieudé, Jean-Frédéric Dubois, Carlo Festuccia, David Gérard, Andrea Lo Cicero, Thomas Lombard, Jone Qovu, Simon Raiwalui, Laurent Sempéré, Franck Tournaire, Ludovic Valbon, Jonathan Wisniewski ou encore Agustín Pichot.

Champion de France Pro D2 2009

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Après la désillusion de la finale 2008 perdue contre Mont-de-Marsan, le Racing Métro 92 entame une saison 2008-2009 prometteuse avec les arrivées de Jérôme Fillol (Stade français), Olivier Diomandé (Montpellier), François van der Merwe (Lions), Mehdi Merabet (Toulon), Patrice Collazo (Gloucester), Craig Smith (Édimbourg), Álvaro Galindo (Béziers) et Andrew Mehrtens (Toulon). Les arrivées de Dan Scarbrough ainsi que de Santiago Dellapè et d'Andrea Masi en cours de saison, viennent compléter ce recrutement en vue d'une montée en Top 14 que le club obtient en remportant le titre haut la main. Au terme de la saison 2008-2009, le club remonte en Top 14 grâce à une victoire à Bordeaux Bègles sur le score de 12-33 à deux journées de la fin.

La première saison du Racing Métro 92 en Top 14 se fait avec ambition grâce à un recrutement de luxe. Ainsi les internationaux français Lionel Nallet et Sébastien Chabal rejoignent le groupe ainsi que le champion du monde sud-africain François Steyn. Malgré un début de saison difficile et une performance décevante en Amlin Cup le Racing trouve un rythme en milieu de saison pour finir sixième de la saison régulière, se qualifiant ainsi pour les barrages ainsi que pour la H-Cup.

 
Match du Racing Métro 92 face au Stade toulousain.

La saison 2010-2011 a pour objectif de continuer sur la lancée de la précédente et le Racing Métro 92 renforce son objectif dans ce but avec, notamment, les arrivées de l'international français Benjamin Fall ainsi que de l'ouvreur argentin Juan Martín Hernández. Le Racing termine deuxième de la saison régulière et sa qualifie donc ainsi directement pour les demi-finale du championnat de France et en H-Cup.

La saison 2011-2012 est en deçà de la précédente[9]. Après un bon début de saison, le Racing Métro 92 connaît des résultats irréguliers et oscille entre la cinquième et la septième place. La campagne européenne est un fiasco avec une victoire pour cinq défaites dont trois à domicile. Dès novembre, les mauvais résultats et une mésentente entre le manager général Pierre Berbizier et l’entraîneur des trois-quarts Simon Mannix[10] conduisent le club à remplacer ce dernier par Gonzalo Quesada. Malgré le divorce croissant entre Pierre Berbizier et une partie des joueurs[9], le club parvient à obtenir une place en barrages où il est éliminé par le RC Toulon. À l'issue de la saison, le président Lorenzetti nomme Gonzalo Quesada comme entraineur en chef du groupe professionnel. Pierre Berbizier reste au club en qualité de "directeur du rugby".

La saison 2012-2013 est contrastée. Après un début de championnat difficile, le club réussit une très bonne seconde partie de championnat, marquée par une série de 9 victoires consécutives. Il parvient à se qualifier pour la quatrième fois consécutive pour les phases finales mais est éliminé par le Stade toulousain en barrages[11]. Pierre Berbizier, entraîneur emblématique de la remontée du Racing au plus haut niveau quitte le club à l'issue de la saison. L’entraîneur Gonzalo Quesada est également remercié et remplacé par les anciens entraîneurs de l'US Montauban et du Castres olympique, Laurent Travers et Laurent Labit.

Pour la saison 2013-2014, le club a annoncé 14 arrivées[12] dont le meilleur joueur du Tournoi des Six Nations 2012, le troisième ligne Dan Lydiate[13], le centre emblématique des Cardiff Blues Jamie Roberts et le demi d'ouverture du Leinster Jonathan Sexton. Ces arrivées correspondent à une quinzaine de départs dont plusieurs joueurs présents depuis la Pro D2 : Sireli Bobo, Santiago Dellapè, Alvaro Galindo, Johnny Leo'o, Andrea Lo Cicero, Mika Tuugahala.

Le , le Racing Métro 92 se sépare juridiquement de l'US métro après quatorze saisons d'union, et est renommé le Racing 92[14],[15].

Champion de France 2016

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Le Racing 92 est champion de France 2016.

Le , 26 ans après sa précédente finale, au terme d'un match durant lequel l'équipe joue à quatorze pendant plus de 60 minutes après le carton rouge reçu par Maxime Machenaud, le Racing 92 s'impose face au RC Toulon sur le score de 21 à 29 à l'occasion de la finale du championnat de France jouée au Camp Nou de Barcelone devant 99 124 spectateurs (record mondial de spectateurs pour un match de rugby entre clubs[16]).

 
Dimitri Szarzewski présente le Brennus au Plessis Robinson le 28 juin 2016.

Abandon du projet de fusion avec le Stade français 2017

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Le 13 mars 2017, le Racing 92 et le Stade français annoncent le projet de fusion des deux équipes professionnelles pour la saison 2017-2018[17]. Quelques jours plus tard, à la suite de nombreuses contestations notamment des joueurs du Stade français, l'annulation du projet est annoncée par Jacky Lorenzetti via un communiqué[18] le .

Triple vice-champion d'Europe 2016, 2018 et 2020

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En Coupe d'Europe, compétition à laquelle il participe de manière continue depuis la saison 2010-2011, le Racing obtient ses premiers grands succès en se qualifiant une première fois en finale durant la saison 2015-2016 après avoir battu Leicester en demi-finale (16-19). Les Racingmen sont défaits 21-9 par les Saracens à Lyon dans un match sans essais. Après avoir échoué à se qualifier pour les quarts de finale lors de la saison 2016-2017, le Racing accède de nouveau en finale lors de l'édition 2017-2018 après avoir disposé de Clermont en quart (17-28) et du Munster en demi (27-22). Les Racingmen sont défaits 15 à 12 face au Leinster, dans un match une nouvelle fois sans essais à Bilbao.

Les Racingmen, vice-champions d'Europe et deuxième la saison régulière, échouent de peu en demi-finale du Top 14 en 2018 contre le Castres Olympique, futur champion de France, à Lyon (19-14).

En 2019, le Racing 92, quatrième de la saison régulière, s'incline à domicile en barrage contre La Rochelle (13-19) , dans un match joué au stade Yves-du-Manoir pour la première fois depuis deux ans et demi.

En Coupe d'Europe, le Racing 92, premier de sa poule, est éliminé à domicile dès les quarts-de-finale par le Stade toulousain au terme d'un match très disputé sur le score de 21 à 22.

En 2020, le Racing 92 se qualifie pour la troisième fois de son histoire en finale de la Coupe d'Europe contre les Exeter Chiefs à Bristol, après avoir battu Clermont en quart de finale et les Saracens en demi-finale. Les phases finales de cette édition de Champions Cup se sont jouées en septembre et octobre 2020, en raison de la pandémie de Covid-19. Lors d'un match ouvert avec 4 essais de chaque côté, le club s'incline une nouvelle fois en finale, après des erreurs individuelles et collectives sur le score de 31 à 27.

Le championnat de France, interrompu par la pandémie en mars ne reprendra pas contrairement aux autres championnats européens. À l'interruption du championnat, le Racing 92 occupait la troisième place du classement, derrière Bordeaux et Lyon.

À la Paris La Défense Arena, à l'issue de la saison 2020-2021, le Racing 92, 3e de la saison, élimine en barrage le Stade français Paris (38-21) dans un derby francilien. Cependant, les Racingmen perdent contre le Stade rochelais vice-champion d'Europe en demi-finale (19-6).

En Coupe d'Europe, le Racing parvient à se qualifier pour les huitièmes de finale dans le nouveau format de la compétition et bat largement le club d'Édimbourg 56 à 3. Les Racingmen sont cependant éliminé en quarts par Bordeaux Bègles (21-24).

En 2021-2022, les Racingmen sont éliminés en demi-finale de la Coupe d'Europe (13-20) contre le Stade rochelais vice-champion d'Europe. En Top 14, le Racing 92 s'incline en barrage contre l'Union Bordeaux Bègles (36-16).

En 2022-2023, les ciels et blancs terminent la saison régulière du Top 14 à la 5ème place du championnat. En Barrage, ils éliminent le Stade Français Paris chez eux, au stade Jean-Bouin, 33 à 20. Ils seront cependant éliminés en demi-finale par le Stade Toulousain (41-14) à la Reale Arena (Stade d'Anoeta) de San Sebastian (Espagne). En Coupe d'Europe, le Racing termine 10ème de leur poule sur 12.

En Championnat

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Présent dès la première édition du championnat de France, le Racing est présent de manière fréquente en première division mais connaît des épisodes en deuxième division dont le plus long et le plus récent de 2000 à 2009.

Bilan par saison depuis 1892
Saison Championnat Nb équipe/poule Division Classement Phase finale Titres
2023-2024 Top 14 14 Première division - Barrage 6ème
2022-2023 Top 14 14 Première division 5e Demi-finale -
2021-2022 Top 14 14 Première division 6e Barrage -
2020-2021 Top 14 14 Première division 3e Demi-finale -
2019-2020 Top 14 14 Première division 3e Épidémie de coronavirus - Saison arrêtée -
2018-2019 Top 14 14 Première division 4e Barrage -
2017-2018 Top 14 14 Première division 2e Demi-finale -
2016-2017 Top 14 14 Première division 6e Demi-finale -
2015-2016 Top 14 14 Première division 4e Finale Champion de France
2014-2015 Top 14 14 Première division 5e Barrage -
2013-2014 Top 14 14 Première division 5e Demi-finale -
2012-2013 Top 14 14 Première division 6e Barrage -
2011-2012 Top 14 14 Première division 6e Barrage -
2010-2011 Top 14 14 Première division 2e Demi-finale -
2009-2010 Top 14 14 Première division 6e Barrage -
2008-2009 Pro D2 16 Seconde division 1er - Champion - promotion
2007-2008 Pro D2 16 Première division 2e Finale de promotion -
2006-2007 Pro D2 16 Première division 12e - -
2005-2006 Pro D2 16 Première division 13e - -
2004-2005 Pro D2 16 Première division 12e - -
2003-2004 Pro D2 16 Première division 13e - -
2002-2003 Pro D2 16 Première division 8e - -
2001-2002 Pro D2 16 Première division 13e - -
2000-2001 Élite 2 12 Première division 12e - Repêché-maintien en ProD2
1999-2000 Élite 1 12 Première division 11e du groupe 2 Barrages de relégation Relégation
1998-1999 Élite 1 8 Première division 7e de la poule 3 Barrages de relégation -
1997-1998 Groupe A2 10 Seconde division 2e de la poule 1 Finale Champion - promotion
1996-1997 Groupe A2 10 Seconde division 4e de la poule 2 - -
1995-1996 Groupe A1 10 Première division 10e de la poule 1 - Relégation
1994-1995 Groupe A 8 Première division 3e de la poule 2 Top 16 (3e de la poule 1) -
1993-1994 Groupe A 8 Première division 2e de la poule 4 Top 16 (3e de la poule 3) -
1992-1993 Groupe A 8 Première division 6e de la poule 3 - -
1991-1992 Groupe A 10 Première division 2e de la poule 4 Huitième de finale -
1990-1991 Groupe A 8 Première division 1er de la poule 5 Demi-finale -
1989-1990 Groupe A 8 Première division 1er de la poule 2 Finale Champion de France
1988-1989 Groupe A 5 Première division 4e de la poule E Huitième de finale -
1987-1988 Groupe A 8 Première division 1er de la poule 3 Quarts de finale -
1986-1987 Groupe A 10 Première division 3e du groupe 2 Finale -
1985-1986 Groupe A 10 Première division 4e du groupe 4 Huitième de finale -
1984-1985 Groupe A 10 Première division 9e du groupe 1 - -
1983-1984 Groupe B 8 Seconde division - - Promotion
1982-1983 Groupe A 10 Première division 10e du groupe 1 - Relégation
1981-1982 Groupe B 10 Seconde division - - Promotion
1980-1981 Groupe B 10 Première division 1er de la poule F Quarts de finale -
1979-1980 Groupe A 10 Première division 10e de la poule A - Relégation
1978-1979 Groupe A 10 Première division 8e de la poule B - -
1977-1978 Groupe B 10 Première division - Seizième de finale (Groupe A) Promotion
1976-1977 Groupe A 8 Première division 7e du groupe 3 - Relégation
1975-1976 Groupe A 8 Première division 6e de la poule D - -
1974-1975 Première division 8 Première division 2e du groupe B demi-finale -
1973-1974 Groupe A 8 Première division 5e du groupe 4 Huitième de finale -
1972-1973 Première division 8 Première division 4e du groupe 6 Seizième de finale -
1971-1972 Première division 8 Première division 3e du groupe 7 Seizième de finale -
1970-1971 Première division 8 Première division 6e du groupe 1 - -
1969-1970 Première division 8 Première division 3e du groupe 2 Huitième de finale -
1968-1969 Première division 8 Première division Groupe 5 Seizième de finale -
1967-1968 Première division 8 Première division Groupe 3 - -
1966-1967 Première division 8 Première division Groupe 4 Seizième de finale -
1965-1966 Première division 8 Première division Groupe 6 demi-finale -
1964-1965 Première division 8 Première division Groupe 5 Seizième de finale -
1963-1964 Première division 8 Première division Groupe 7 Huitième de finale -
1962-1963 Première division 8 Première division Groupe 5 Seizième de finale -
1961-1962 Première division 8 Première division Groupe 5 Huitième de finale -
1960-1961 Première division 8 Première division Groupe 1 Seizième de finale -
1959-1960 Première division 8 Première division Poule A Seizième de finale -
1958-1959 Première division 8 Première division Poule D Finale Champion de France
1957-1958 Première division 8 Première division Poule B Huitième de finale -
1956-1957 Première division 8 Première division Poule F Finale -
1955-1956 Première division 8 Première division Poule E Quart de finale -
1954-1955 Première division 8 Première division Poule B Seizième de finale -
1953-1954 Première division 6 Première division Poule G Seizième de finale -
1952-1953 Première division 8 Première division Poule C Quart de finale -
1951-1952 Seconde division - Seconde division - - Promotion
1950-1951 Première division 3 Première division Poule D - Relégation
1949-1950 Première division 6 Première division ? Finale -
1948-1949 Seconde division - Seconde division - - Promotion
1947-1948 Première division 5 Première division Poule D - Relégation
1946-1947 Première division 4 Première division Poule F - -
1945-1946 Première division ? Première division ? - -
1944-1945 Première division ? Première division ? - -
1943-1944 Première division 8 Première division Poule 6 Phases de qualiications -
1942-1943 Première division - Première division Zone Nord - -
1938-1939 Première division 3 Première division 2e de la poule F Quart de finale -
1937-1938 Première division 5 Première division 1er de la poule F Quart de finale -
1936-1937 Première division ? Première division - - -
1935-1936 Première division 7 Première division 3e de la poule E Huitième de finale -
1934-1935 Première division 7 Première division Poule C Quart de finale -
1933-1934 Première division 9 Première division 5e de la Poule E - -
1932-1933 Première division 9 Première division Poule F - -
1931-1932 Première division 5 Première division Poule F Poule de trois -
1930-1931 Première division 5 Première division 3e de la poule E Quart de finale -
1929-1930 Seconde division - Seconde division - - Promotion
1928-1929 Première division 5 Première division Poule B - Relégation
1927-1928 Première division 5 Première division 1er de la poule G Poule de quatre -
1926-1927 Première division 5 Première division 2e de la poule H Poule de quatre -
1925-1926 Seconde division - Seconde division - Finale Champion-promotion
1924-1925 Première division 5 Première division 2e de la poule F Poule de trois -
1923-1924 Première division 5 Première division Poule C Poule quart de finale -
1922-1923 Première division 5 Première division 1er de la poule D Poule de trois -
1921-1922 Première division 3 Première division 1er de la poule C Poule de cinq -
1920-1921 Première division - Première division - Poule demi-finale -
1919-1920 Première division - Première division - Finale -
1913-1914 Première division - Première division - Poule demi-finale -
1912-1913 Première division - Première division - - -
1911-1912 Première division - Première division - Finale -
1910-1911 Première division - Première division - - -
1909-1910 Première division - Première division - demi-finale -
1908-1909 Première division - Première division - demi-finale -
1907-1908 Première division - Première division - - -
1906-1907 Première division - Première division - - -
1905-1906 Première division - Première division - - -
1904-1905 Première division - Première division - - -
1903-1904 Première division - Première division - - -
1902-1903 Première division - Première division - demi-finale (disqualifié, remplacé par le Stade français) -
1901-1902 Première division - Première division - Finale Champion de France
1900-1901 Première division - Première division - - -
1899-1900 Première division - Première division - Finale Champion de France
1898-1899 Première division - Première division - - -
1897-1898 Première division 6 Première division 2e Poule -
1896-1897 Première division 6 Première division - Poule -
1895-1896 Première division 5 Première division - Poule -
1894-1895 Première division 4 Première division - Poule -
1893-1894 Première division 5 Première division - Poule -
1892-1893 Première division 5 Première division - Finale -
1891-1892 Première division 2 Première division - Finale Champion de France

Compétitions de l'EPCR

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Après une saison en Challenge européen, suivant sa remontée en Top 14 en 2009, le Racing se qualifie chaque saison pour la grande Coupe d'Europe, compétition dont il est trois fois finaliste en 2016, 2018 et 2020, et trois fois quarts de finaliste, en 2015, 2019 et 2021. Il effectue un rapide passage (1 match) en Challenge Cup, s'étant qualifié directement pour les huitièmes de finale à la suite des phases de poule de Champions Cup.

Bilan par saison depuis 2009
Saison Coupe Nb équipe/poule Niveau Classement Phase finale Titres
2023-2024 Champions Cup 6 ERCC1 4e de la Poule 2 Huitième de finale -
2022-2023 Challenge Cup - ERCC2 - Huitième de finale -
Champions Cup 12 ERCC1 10e de la Poule A - -
2021-2022 Coupe d'Europe 12 ERCC1 1er de la Poule A Demi-finale -
2020-2021 Coupe d'Europe 12 ERCC1 2e de la Poule B Quarts de finale -
2019-2020 Coupe d'Europe 4 ERCC1 1er de la Poule 4 Finale Vice champion d'Europe
2018-2019 Coupe d'Europe 4 ERCC1 1er de la Poule 4 Quarts de finale -
2017-2018 Coupe d'Europe 4 ERCC1 2e de la Poule 4 Finale Vice champion d'Europe
2016-2017 Coupe d'Europe 4 ERCC1 4e de la Poule 1 - -
2015-2016 Coupe d'Europe 4 ERCC1 1er de la Poule 3 Finale Vice champion d'Europe
2014-2015 Coupe d'Europe 4 ERCC1 1er de la Poule 5 Quarts de finale -
2013-2014 Coupe d'Europe 4 ERCC1 4e de la Poule 4 - -
2012-2013 Coupe d'Europe 4 ERCC1 3e de la Poule 1 - -
2011-2012 Coupe d'Europe 4 ERCC1 4e de la Poule 2 - -
2010-2011 Coupe d'Europe 4 ERCC1 3e de la Poule 2 - -
2009-2010 Challenge européen 4 ERCC2 3e de la Poule 4 - -

Identité du club

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Couleurs et esprit

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La mêlée des Racingmen en Top 14, en octobre 2009.

Dans la France de la fin du XIXe siècle, l’organisation du sport « à l’anglaise », par le biais de clubs, est avant tout affaire de riches, bourgeois et aristocrates. Le Racing n’échappe pas à la règle. Niché au cœur du Bois de Boulogne, sur le domaine de la Croix-Catelan, il est le symbole de l’exclusivité et il faut toujours être parrainé pour intégrer certaines sections. Le succès du rugby fut immédiat auprès des membres du club, issus des classes aisées, notamment aristocratiques (quatre nobles participent à la première finale côté Racing), pour qui le sport en général et le rugby en particulier portent en eux les vertus développés dans leurs associations sportives par les Britanniques, dont on admire l’insistance sur l'union du corps et de l’esprit (« Un esprit sain dans un corps sain »).

L’autre grande dimension de l’« esprit Racing » est son attachement aux valeurs les plus pures du sport, l’esprit de compétition, la noblesse de l’effort, le respect de l’adversaire et l’amateurisme[réf. nécessaire]. Soucieux de maintenir l’esprit du jeu, le Racing club de France s’investit dans cette voie à la fin des années 1920, alors que le rugby français souffre de la violence sur les terrains, de matchs fermés et d’un professionnalisme qui ne veut pas dire son nom. Champion de l’esprit amateur[réf. nécessaire], il lance le Challenge Yves du Manoir pour répondre à cet idéal. Yves du Manoir symbolisait le côté romantique du rugby, sa dimension ludique et libre, celle du jeu pour le jeu. Comme les participants étaient invités par le Racing, il n’y avait aucune pression relative à une éventuelle relégation. Afin de favoriser encore le jeu, les règles interdisaient de tenter les coups de pied placés. Paradoxalement, le Racing ne gagna jamais « son » challenge.

Plus récemment, cet esprit fut réveillé, sous une forme différente, dans les années 1980 grâce à la dernière grande génération sportive du Racing. Désireux de faire parler d’eux et de leur club, ces joueurs savaient que les résultats étaient essentiels, mais aussi que pour réussir cela à Paris, où les sportifs vivent dans l’anonymat le plus complet, il fallait attirer les feux des médias. Ce sont les lignes arrière, composées de personnalités fortes et originales, qui provoquèrent cette révolution, mélangeant sport, humour, provocation, camaraderie et autodérision. Dans le cadre du très célèbre « Show-Bizz », sorte de club dans le club, Éric Blanc, Jean-Baptiste Lafond, Philippe Guillard et Franck Mesnel décidèrent de bousculer le rugby français par une série d’actions spectaculaires. Ils jouèrent ainsi avec des bérets à Bayonne, en hommage à la tradition des attaquants d’antan du club basque, mais cela fut pris comme une provocation par une partie du public. Ils jouèrent aussi entièrement maquillés de noir, pour que l’un de leurs coéquipiers, noir, ne se sente plus en minorité. Ils portèrent des perruques, se teignirent les cheveux en jaune, jouèrent en pantalons blancs de pelotari ou avec des chaussettes roses etc. Ils enregistrèrent même un disque, Quand tu marques un essai[19].

Néanmoins, leur marque de fabrique fut le célèbre nœud papillon rose. Désireux de frapper un grand coup lors de la finale du championnat 1987, ils décidèrent de jouer avec un nœud papillon rose autour du cou, symbole de l’élégance et de la dérision, avec une couleur en apparence pas du tout virile. Jean-Baptiste Lafond offrit un exemplaire du nœud papillon au président de la République, François Mitterrand, durant la présentation des équipes sur la pelouse du Parc des Princes. Ils firent sensation mais furent battus. Trois ans plus tard, ils récidivèrent. Poussant la provocation, ils se firent apporter du champagne sur la pelouse pendant la mi-temps, par Yvon Rousset, blessé, vêtu d’un blazer frappé des armes du « Show Bizz ». Cela ne les empêcha pas de gagner, et après prolongations encore, contre Agen. Ce nœud papillon donna naissance en 1988 à la marque Eden Park, lancée par les cinq compères, et dont Franck Mesnel est aujourd’hui le président du directoire. La marque compte de nombreuses boutiques en France et à l’étranger (plus de 200 points de vente, dont Cardiff ou encore Richmond upon Thames, où la marque s’est associée au club londonien des Harlequins) et est devenue fournisseur officiel de l’équipe de France, de l’équipe du pays de Galles et même des Lions britanniques.

Tout ceci fit du Racing le synonyme de l’excentricité au sein d’un milieu très conservateur, bien qu'un changement de politique à la suite de la prise en main du club par Jacky Lorenzetti, et fut fustigé par bien des professionnels comme une version parisienne et peu sérieuse de leur sport. Toutefois, rien n’aurait été toléré si les résultats n’avaient pas suivi. À noter également, que le Racing club de France a fourni 76 joueurs à l’équipe de France de rugby à XV, dont douze capitaines dont Michel Crauste, François Moncla, Jean-Pierre Rives, Jean-François Gourdon, Gérald Martinez, Robert Paparemborde, Franck Mesnel, Jean-Baptiste Lafond ou Xavier Blond, Laurent Cabannes, Sébastien Chabal, ou encore Lionel Nallet. Trois Racingmen ont participé au premier match officiel du XV de France contre la Nouvelle-Zélande en 1906.

Les logos affichent les couleurs ciel et blanc, ainsi que le slogan « depuis 1882 », année de la création du club. Le chiffre 92 marque l'identité du club dans le département des Hauts-de-Seine. Ce dernier dispose de longue date d'installations sportives dans la banlieue ouest de la capitale comme à Colombes et plus récemment au Plessis-Robinson et à Nanterre. Le 10 juin 2015, le logo est adapté au changement de nom du club[15].

Mascotte

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Mahout, mascotte du club depuis 2012, devant l'entrée de la Paris La Défense Arena.

Depuis 2012, le club s'est doté d'une mascotte représentant un mammouth au couleur du club nommé "Mahout". Reprenant l'identité visuelle du club, la mascotte est de couleur bleue et porte un maillot de l'équipe ainsi qu'un casque d'avant. Le costume mesure un peu moins de deux mètres et est équipé d'une batterie de deux kilos, faisant fonctionner une soufflerie permettant de tendre le tissu de la mascotte.

Le choix du mammouth est réalisé par le président Jacky Lorenzetti pour symboliser la famille et la puissance. Le nom "Mahout" provient du breton et représente "celui qui se distingue dans une discipline physique ou intellectuelle"[20].

Lors des saisons aux Stade olympique Yves-du-Manoir, Mahout est régulièrement accompagné de Mahout Junior, version réduite de la mascotte.

À l'arrivée du club dans son nouveau stade de la Paris La Défense Arena, une nouvelle version de la mascotte est réalisée. Décrit « vif comme les ¾ Ciel et Blanc à l’approche de l’en-but adverse »[21], le costume de cette nouvelle mascotte s'adapte à ce stade fermé, permettant plus de mobilité afin de réaliser des animations sur le terrain, ainsi que dans les tribunes.

L'ancienne version de la mascotte est toujours visible à l’extérieur du stade lors des avant-matchs.

Palmarès

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Le tableau suivant récapitule les performances du club dans les diverses compétitions françaises et de jeunes. Les Racingmen ont été trois fois finaliste en Coupe d'Europe entre 2016 et 2020. Côté hexagonal, le Racing possède six titres de champions de France, et également trois en Championnat de France de 2e division. Il est également le premier champion de France de rugby à 7 professionnel.

Palmarès du Racing Club de France / Métro Racing 92 / Racing Métro 92 / Racing 92
Compétitions nationales Compétitions internationales Compétitions de jeunes

Les finales du club

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En Coupe d'Europe

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Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
14 mai 2016   Saracens 21 – 9 Racing 92   Parc Olympique lyonnais, Lyon 58 017
12 mai 2018   Leinster 15 - 12 Racing 92   San Mamés, Bilbao 52 282
17 octobre 2020   Exeter Chiefs 31 – 27 Racing 92   Ashton Gate Stadium, Bristol huis-clos

En Championnat de France

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Le tableau suivant liste les finales jouées par le club dans le Championnat de France.

Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
20 mars 1892 Racing Club de France 4 – 3 Stade français Bagatelle, Paris 2 000
19 mai 1893 Stade français 7 – 3 Racing Club de France Bécon-les-Bruyères 1 200
22 avril 1900 Racing Club de France 37 – 3 Stade bordelais Levallois-Perret 1 500
23 mars 1902 Racing Club de France 6 – 0 Stade bordelais Parc des Princes, Paris 1 000
31 mars 1912 Stade toulousain 8 – 6 Racing Club de France Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 15 000
25 avril 1920 Stadoceste tarbais 8 – 3 Racing Club de France Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 20 000
16 avril 1950 Castres olympique 11 – 8 Racing Club de France Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 25 000
26 mai 1957 FC Lourdes 16 – 13 Racing Club de France Stade de Gerland, Lyon 30 000
24 mai 1959 Racing Club de France 8 – 3 Stade montois Parc Lescure, Bordeaux 31 098
22 mai 1987 RC Toulon 15 – 12 Racing Club de France Parc des Princes, Paris 48 000
26 mai 1990 Racing Club de France 22 – 12 (a.p.) SU Agen Parc des Princes, Paris 45 069
24 juin 2016 Racing 92 29 - 21 RC Toulon Camp Nou, Barcelone 99 124

En Coupe de l'Espérance

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Le tableau suivant présente la finale jouée par le Racing Club de France en Coupe de l'Espérance[note 2].

Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
28 avril 1918 Racing Club de France 22 – 9 FC Grenoble Stade du Matin, Colombes 3 000

En Supersevens

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Le tableau suivant liste les finales jouées par le Racing 92 dans le Championnat de France professionnel de rugby à 7.

Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
1er février 2020 Racing 92 Natixis Sevens 28 -12 Section paloise sevens Paris La Défense Arena, Nanterre 25 000

Championnat de France Espoirs

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Statistiques

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Adversaires en Coupe d'Europe

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Club/franchise Matches V N D +/- % de victoires
  Munster Rugby 9 4 1 4 26 44,44 %
  Saracens 9 3 0 6 -20 33,33 %
  Leicester Tigers 7 6 0 1 64 85,71 %
  Scarlets 6 4 1 1 74 66,66 %
  ASM Clermont 6 4 0 2 -5 66,66 %
  Harlequins 6 2 0 4 -2 33,33 %
  Northampton Saints 5 4 1 0 94 80 %
  Ospreys 5 4 1 0 53 80 %
  Édimbourg Rugby 5 3 0 2 71 60 %
  Leinster Rugby 5 0 0 5 -102 0 %
  Glasgow Warriors 4 1 0 3 -18 25 %
  Ulster Rugby 3 1 0 2 12 33,33 %
  Cardiff Rugby 3 1 0 2 16 33,33 %
  Benetton Trévise 2 2 0 0 62 100 %
  Stade français Paris 2 2 0 0 24 100 %
  Castres olympique 2 1 0 1 19 50 %
  London Irish 2 1 0 1 14 50 %
  Stade toulousain 2 0 0 2 -25 0 %
  Sale Sharks 1 1 0 0 19 100 %
  Connacht Rugby 1 1 0 0 4 100 %
  RC Toulon 1 1 0 0 3 100 %
  Union Bordeaux Bègles 1 0 0 1 -3 0 %
  Exeter Chiefs 1 0 0 1 -4 0 %
  Bath Rugby 1 0 0 1 -4 0 %
  Stade rochelais 1 0 0 1 -7 0 %
Total 90 47 4 39 351 52,22 %

Meilleurs marqueurs d'essais

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Depuis l'ère professionnelle.

En Championnat de France

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Les joueurs ayant inscrits le plus d'essais en championnat de France de première division depuis le retour dans l'élite en 2009 du Racing.

Les noms en gras indiquent les joueurs encore en activité avec le Racing 92.

Meilleurs marqueurs d'essais du Racing 92 en Championnat de France - au 7 juin 2024
Classement Joueur Nationalité Saisons Essais
1 Juan Imhoff   Argentine 2011 - 2024 79
2 Teddy Thomas   France 2014 - 2022 44
3 Henry Chavancy   France 2010 - … 40
4 Virimi Vakatawa   France 2010-2014, 2017-2022 37
5 Marc Andreu   France 2013 - 2018 25
6 Louis Dupichot   France 2015 - 2023 23
7 Donovan Taofifénua   France 2020 - … 23
- Sireli Bobo   Fidji 2009 - 2013 22
9 Wenceslas Lauret   France 2013 - … 21
10 Camille Chat   France 2012 - … 20
11 Leone Nakarawa   Fidji 2016 -2019 19
- Olivier Klemenczak   France 2018 - … 19
13 Brice Dulin   France 2014-2020 17
14 Simon Zebo   Irlande 2018 - 2021 16
15 Antoine Gibert   France 2017 - ... 15
- Gaël Fickou   France 2021 - ... 16
17 Nolann Le Garrec   France 2020 - ... 13
18 Maxime Machenaud   France 2012 - 2022 12
- Joe Rokocoko   Nouvelle-Zélande 2015 - 2019 12
- Dimitri Szarzewski   France 2012 - 2019 12
21 Antonie Claassen   France 2014 - 2021 11
- Henry Arundell   Angleterre 2023 - ... 11
- Teddy Baubigny   France 2016 - 2022 11
- Yoan Tanga Mangene   France 2019 - 2022 11

En Coupe d'Europe

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Les noms en gras indiquent les joueurs encore en activité avec le Racing 92[22].

Meilleurs marqueurs d'essais du Racing 92 en Coupe d'Europe - au 7 juin 2024
Classement Joueur Nationalité Saisons Essais
1 Juan Imhoff   Argentine 2011 - 2024 33
2 Teddy Thomas   France 2014 - 2022 19
3 Virimi Vakatawa   France 2010-2014, 2017 - 2022 12
4 Henry Chavancy   France 2010 - … 9
- Simon Zebo   Irlande 2018 - 2021 9
6 Wenceslas Lauret   France 2013 - … 8
7 Marc Andreu   France 2013 - 2018 7
- Maxime Machenaud   France 2012 - 2022 7
9 Louis Dupichot   France 2015 - 2023 6
- Dimitri Szarzewski   France 2012 - 2019 6

Meilleur marqueurs de points

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Depuis l'ère professionnelle.

En Championnat de France

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Les noms en gras indiquent les joueurs encore en activité avec le Racing 92.

Classement Joueur Nationalité Saisons Points
1 Maxime Machenaud   France 2012 - 2022 1024
2 Jonathan Wisniewski   France 2010 - 2014 907
3 Juan Imhoff   Argentine 2011 - 2024 397
4 Finn Russell   Écosse 2018 - 2023 382
5 Teddy Iribaren   France 2017 - 2023 379
6 Dan Carter   Nouvelle-Zélande 2015 - 2018 357
7 Jonathan Sexton   Irlande 2013-2015 294
8 Antoine Gibert   France 2017 - ... 293
9 Nolann Le Garrec   France 2020 - ... 243
10 Teddy Thomas   France 2014 - 2022 220
11 Henry Chavancy   France 2010 - … 205
12 Johan Goosen   Afrique du Sud 2014-2017 187
13 Virimi Vakatawa   France 2010-2014, 2017 - 2022 185

En Coupe d'Europe

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Les noms en gras indiquent les joueurs encore en activité avec le Racing 92[22].

Classement Joueur Nationalité Saisons Points
1 Maxime Machenaud   France 2012 - 2022 283
2 Juan Imhoff   Argentine 2011 - 2024 165
3 Teddy Iribaren   France 2017 - 2023 117
4 Nolann Le Garrec   France 2020 - ... 99
5 Teddy Thomas   France 2014 - 2022 95
6 Finn Russell   Écosse 2018 - 2023 92
7 Dan Carter   Nouvelle-Zélande 2015 - 2018 88
8 Jonathan Wisniewski   France 2010 - 2014 85

Personnalités du club

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Joueurs emblématiques

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1882-1913 : les origines et les premiers titres[23]

1919-1959[23]

1960-1986[23]

1987-2001 : du show-bizz à la fusion avec l'US-Métro[23]

2002 - Aujourd'hui : l’avènement du Racing 92 et le titre de 2016 [25]

Entraîneurs

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Saison Entraîneur(s) Adjoint(s)
  Clément Dupont
  Robert Paparemborde
1987 - 1988   Christophe Mombet
1988 - 1989   Robert Paparemborde   René Bonnefond
1989 - 1993   Christian Lanta   Marcel Peyresblanques (1992-1993)
1993 - 1995   Robert Paparemborde   Jean-Louis Ribot (avants)
  Eric Blanc (arrières)
1995 - 1996   Bob Dwyer   Jean-Louis Ribot (avants)
  Eric Blanc (arrières)
1996 - 1998   Christophe Mombet   Daniel Bouthier
1998 - 1999   Didier Nourault
1999 - 2000   Jacques Fouroux   Didier Nourault
2000 - 2001   Yves Ajac   Jacky Dany (avant)
  Franck Frémont (arrière)
2001 - 2002   Vincent Moscato   Pierre Trémouille (arrières)
2002 - 2003   Alain Gaillard (consultant)   Philippe Canto (avants)
  Benoît Meriller (arrières)
2003 - janvier 2004   Christophe Mombet (consultant)   Philippe Canto (avants)
  Benoît Meriller (arrières)
(jusqu'au 4 octobre 2003)
Janvier 2004 - 2005   Pierre Arthapignet   Philippe Canto (avants)
2004 - 2005   Frédéric Barthe   Marc Dubourdeau
2005 - avril 2006   Marc Dubourdeau (arrières)
(jusqu'en décembre 2005) puis
  Didier Camberabero (arrières)
(à partir de janvier 2006)
2006 - 2007   Philippe Benetton   Didier Camberabero (arrières)
(jusqu'en février 2007)
2007 - novembre 2011   Pierre Berbizier   Philippe Berbizier (avants)
  Simon Mannix (arrières)
Novembre 2011 - février 2012   Philippe Berbizier (avants)
  Gonzalo Quesada (arrières)
Février 2012 - juillet 2012   Didier Retière (consultant auprès des avants)
  Gonzalo Quesada (arrières)
2012 - 2013   Gonzalo Quesada   Simon Raiwalui (avants)
  Patricio Noriega (mêlée)
2013 - 2014   Laurent Travers
  Laurent Labit
  Ronan O'Gara (skills, jeu au pied)
2014 - 2017   Ronan O'Gara (défense, skills, jeu au pied)
  Patricio Noriega (mêlée, à partir d'octobre 2016)
2017 - 31 décembre 2017   Patricio Noriega (mêlée)
  Ronan O'Gara (défense)
  Chris Masoe (skills)
1er janvier 2018 - 2019   Patricio Noriega (mêlée)
  Chris Masoe (défense)
  Casey Laulala (skills)
2019 - 2020   Laurent Travers   Patricio Noriega (avants)
  Mike Prendergast (attaque, trois-quarts)
  Philippe Doussy (skills, jeu au pied)
  Chris Masoe (défense)
2020 - 2021   Patricio Noriega (avants)
  Mike Prendergast (attaque, trois-quarts)
  Philippe Doussy (skills, jeu au pied)
  Dimitri Szarzewski (défense)
2021 - 2022   Didier Casadeï (avants)
  Mike Prendergast (attaque, trois-quarts)
  Philippe Doussy (skills, jeu au pied)
  Dimitri Szarzewski (défense)
2022 - 2023   Didier Casadeï (avants)
  Rory Teague (attaque)
  Philippe Doussy (skills, jeu au pied)
  Dimitri Szarzewski (défense)
À partir de juillet 2023   Stuart Lancaster   Frédéric Michalak (attaque)
  Dimitri Szarzewski (défense)
  Joe Rokocoko (skills)

Présidents

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Club professionnel

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Jacky Lorenzetti est président du club de 2006 à 2023.

Association amateur

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Racing 92 2024-2025

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Effectif de l'équipe professionnelle

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Nom Poste Naissance Nationalité sportive[note 3] Sélections (points) Dernier club Arrivée au club

(année[note 4])

Demba Bamba Pilier   France   28 (0) Lyon OU 2024
Eddy Ben Arous Pilier   France   20 (0) US Tours 2010
Guram Gogichashvili Pilier   Géorgie   31 (10)   RC Locomotive 2018
Gia Kharaishvili Pilier   Géorgie   6 (0)   RC Khachouri 2018
Hassane Kolingar Pilier   France   3 (0) Formé au club 2019
Thomas Laclayat Pilier   France   1 (0) Oyonnax Rugby 2023
Lee-Marvin Mazibuko Pilier   Afrique du Sud -   Stormers 2024
Lucio Sordoni Pilier   Argentine   9 (5)   Glasgow Warriors 2024
Camille Chat Talonneur   France   33 (10) Formé au club 2013
Robin Couly Talonneur   France - ASM Clermont 2024
Diego Escobar Talonneur   Chili   11 (10)   Selknam 2024
Janick Tarrit Talonneur   France - USON Nevers 2022
Boris Palu 2e ligne   France   2 (0) Formé au club 2015
Will Rowlands 2e ligne   Pays de Galles   20 (10)   Dragons 2023
Romain Taofifénua 2e ligne   France   52 (15) Lyon OU 2024
Cameron Woki 2e ligne   France   30 (10) Union Bordeaux Bègles 2022
Maxime Baudonne 3e ligne aile   France - Formé au club 2013
Ibrahim Diallo 3e ligne aile   France   2 (0) Formé au club 2018
Fabien Sanconnie 3e ligne aile   France   5 (0) CA Brive 2018
Hacjivah Dayimani 3e ligne centre   Afrique du Sud -   Stormers 2023
Jordan Joseph 3e ligne centre   France - Section paloise 2023
Clovis Le Bail Demi de mêlée   France - Section paloise 2023
Nolann Le Garrec Demi de mêlée   France   5 (10) Formé au club 2020
Owen Farrell Demi d'ouverture   Angleterre   112 (1237)   Saracens 2024
Antoine Gibert Demi d'ouverture   France - Formé au club 2019
Dan Lancaster Demi d'ouverture   Angleterre -   Ealing Trailfinders 2024
Tristan Tedder Demi d'ouverture   Afrique du Sud - USA Perpignan 2023
Henry Chavancy Centre   France   5 (10) Formé au club 2007
Gaël Fickou Centre   France   85 (70) Stade français 2021
Sam James Centre   Angleterre -   Sale Sharks 2024
Josua Tuisova Centre   Fidji   25 (55) Lyon OU 2023
Vinaya Habosi Ailier   Fidji   13 (25)   Fijian Drua 2023
Wame Naituvi Ailier   Fidji - Stade Montois 2023
Donovan Taofifénua Ailier   France - ASM Clermont 2020
Henry Arundell Arrière   Angleterre   10 (35)   London Irish 2023
Paul Leraître Arrière   France - Formé au club 2019
Max Spring Arrière   France   1 (0) Formé au club 2020

Encadrement technique 2024-2025

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Stuart Lancaster en 2012

Structures

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Stade olympique Yves-du-Manoir

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Le Racing joue dans le stade olympique Yves-du-Manoir depuis le début de son histoire. Sa capacité variera selon les périodes pour finir actuellement à 14 000 spectateurs[28]. Devant l'incapacité de rénover en profondeur le stade pour le futur, Jacky Lorenzetti décide de quitter le vétuste stade de Colombes pour l'U Arena, à Nanterre.

Paris La Défense Arena

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Ouverte en , l'U Arena, renommée Paris La Défense Arena en 2018, devient le stade permanent du Racing 92 lors de la saison 2017-2018. Le club évolue dans une salle modulable pouvant accueillir jusqu'à 32 000 spectateurs en configuration rugby. Sa construction est financée principalement par la holding du président du Racing 92 Jacky Lorenzetti, Ovalto Investissement.

Délocalisation

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En 2011, avant la construction de son stade ultramoderne sur le site de La Défense à Nanterre, le Racing Métro 92 applique une politique de délocalisation de certains matchs du Top 14 ou de coupe d'Europe afin d'augmenter la capacité d'accueil et de promouvoir son nom.

Le principal lieu de délocalisation est le Stade de France. Le club y joua pour la première fois le 26 mars 2011 à l'occasion de la 22e journée de Top 14 qui les opposait au Stade toulousain. Le Racing joua devant 76 353 spectateurs. Un trophée nommé Trophée de Coubertin fut mis en jeu grâce à l'initiative de Jacky Lorenzetti et Jean-René Bouscatel, respectivement présidents du Racing Metro 92 et du Stade toulousain[29].

Depuis l'ouverture de la Paris La Défense Arena, le Racing 92 délocalise ses matches lorsque cette dernière n'est pas libre[30]. Cette pratique permettra au club de jouer un dernier match au stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes en mai 2019, stade historique du club[31].

Le tableau suivant liste les matchs délocalisés par le Racing 92 depuis 2011.

Compétition Date Domicile Score Visiteur Lieu Spectateurs
22e journée de Top 14 2010-2011 Racing Métro 92 (Bo) 43 – 21   Stade toulousain Stade de France, Saint-Denis 71 704
16e journée de Top 14 2011-2012 Racing Métro 92 (Bd) 13 – 19   Stade toulousain Stade de France, Saint-Denis 44 330
25e journée de Top 14 2011-2012 Racing Métro 92 19 – 13 (Bd)   Stade français Stade de France, Saint-Denis 41 701
1re journée de H-Cup 2012-2013 Racing Métro 92 22 - 17 (Bd)   Munster Rugby Stade de France, Saint-Denis 21 102
12e journée de Top 14 2012-2013 Racing Métro 92 23 – 15   Stade français Stade de France, Saint-Denis 44 622
5e journée de H-Cup 2012-2013 Racing Métro 92 28 - 37   Saracens Stade de la Beaujoire, Nantes 35 085
23e journée de Top 14 2012-2013 Racing Métro 92 (Bd) 26 – 27   Stade toulousain Stade de France, Saint-Denis 48 171
1re journée de Top 14 2013-2014 Racing Métro 92 19 – 14 (Bd)   CA Brive Stade Marcel-Deflandre, La Rochelle 6 676
10e journée de Top 14 2013-2014 Racing Métro 92 16 – 12 (Bd)   Stade français Stade de France, Saint-Denis 25 673
3e journée de H-Cup 2013-2014 Racing Métro 92 8 - 32 (Bo)   Harlequins Stade de la Beaujoire, Nantes 29 395
17e journée de Top 14 2013-2014 Racing Métro 92 25 – 5   Stade toulousain Stade de France, Saint-Denis 35 342
4e journée de European Rugby Champions Cup 2014-2015 Racing Métro 92 18 - 14 (Bd)   Ospreys MMArena, Le Mans 16 258
19e journée de Top 14 2014-2015 Racing Métro 92 34 – 29 (Bd)   FC Grenoble Stade Océane, Le Havre 13 476
19e journée de Top 14 2015-2016[32] Racing 92 (Bd) 20 - 21   RC Toulon Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve-d'Ascq 40 500
22e journée de Top 14 2016-2017[33] Racing 92 27 – 24 (Bd)   ASM Clermont Auvergne Stade Pierre-Mauroy, Villeneuve-d'Ascq 31 432
26e journée de Top 14 2017-2018[34] Racing 92 42 – 13 (Bo)   SU Agen Stade de la Rabine, Vannes 7 556
Barrages de Top 14 2018-2019[35] Racing 92 13 – 19   Stade rochelais Stade olympique Yves-du-Manoir, Colombes 11 498
demi-finale de European Rugby Champions Cup 2021-2022 Racing 92 13 – 20   Stade rochelais Stade Bollaert-Delelis, Lens 15 552
1re journée de European Rugby Champions Cup 2022-2023 Racing 92 10 – 42   Leinster Stade Océane, Le Havre 14 245
22e journée de Top 14 2022-2023 Racing 92 31 – 28 (Bo)   Union Bordeaux Bègles Stade Bollaert-Delelis, Lens 11 000
25e journée de Top 14 2022-2023 Racing 92 43 – (Bo)   RC Toulon Stade Océane, Le Havre 7 072
23e journée de Top 14 2023-2024 Racing 92 28 – 37   Aviron bayonnais Stade de l'Abbé-Deschamps, Auxerre 13 500
25e journée de Top 14 2023-2024 Racing 92 24 – 15   Section paloise Stade de l'Abbé-Deschamps, Auxerre 11 303
2e journée de Top 14 2024-2025 Racing 92 33 - 20   ASM Clermont Auvergne Stade Dominique-Duvauchelle, Créteil 4 000
4e journée de Top 14 2024-2025 Racing 92 Stade rochelais Stade Dominique-Duvauchelle, Créteil
6e journée de Top 14 2024-2025 Racing 92 RC Toulon Stade Dominique-Duvauchelle, Créteil
11e journée de Top 14 2024-2025 Racing 92 Stade toulousain Stade Dominique-Duvauchelle, Créteil
1er journée de Champions Cup 2024-2025 Racing 92 Harlequins Stade Dominique-Duvauchelle, Créteil

Notes et références

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  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Pendant la Première Guerre mondiale, le championnat n'est pas disputé et l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques crée une compétition de remplacement, la Coupe de l'Espérance, disputée essentiellement par de jeunes joueurs qui n'ont pas été appelés sous les drapeaux.
  3. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  4. Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.

Références

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  1. Quand le Racing et le Stade Français s'affrontaient en 1892 article sur le site Leparisien.fr.
  2. « Coupe de l'Espérance (U.S.F.S.A.) », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  3. « La Coupe interrégionale dite de l'Espérance - La liste s'allonge... », Sporting,‎ (lire en ligne).
  4. « Le Racing bat Grenoble », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  5. Réginald Mouyan, « MICHEL RINGEVAL (PART 2): « AU BOUT D’UN QUART D’HEURE, J’AI COMPRIS QU’ON NE GAGNERAIT PAS» »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lesportdauphinois.com, (consulté le ).
  6. Fabrice Lanfranchi, « RUGBY DE CONTACT VOCAL », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Grenoble : les mammouths et le gratin », sur ladepeche.fr.
  8. a b c d e f g et h « Le Racing complète la fête ».
  9. a et b Top 14 2012 Bilan : Racing, l'essentiel est là, Rugbyrama, 26 juin 2012. Consulté le 14 juin 2013.
  10. Racing : Simon Mannix limogé, Rugbyrama, 27 novembre 2011. Consulté le 14 juin 2013.
  11. Top 14 2013, Bilan: Racing, saison paradoxale, Rugbyrama. Publié le 13 juin 2013.
  12. Racing Métro : O'Gara et 14 joueurs en renfort, sur Rugby365.fr. Publié le 18 mai 2013.
  13. Lydiate meilleur joueur du Tournoi des Six Nations, Rugbyrama. Consulté le 15 juin 2013.
  14. « Le Racing perd son Métro », sur sport.fr, (consulté le ).
  15. a et b « Le Racing Metro 92 devient Racing 92 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur racing92.fr, (consulté le ).
  16. « 99 124 spectateurs au Camp Nou pour la finale », sur sport24.lefigaro.fr, .
  17. « Le Racing 92 et le Stade français vont fusionner ! », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  18. Thibault Perrin, « Top 14 - La fusion entre le Racing 92 et le Stade Français n'aura pas lieu », sur lerugbynistere.fr, (consulté le ).
  19. La chanson sur le site Bide et Musique
  20. « Clément, l'homme-éléphant », sur leparisien.fr.
  21. « MAHOUT », sur racing92.fr.
  22. a et b « Racing 92 », sur epcrugby.com (consulté le ).
  23. a b c et d Hall of Fame publié sur le site officiel du Racing-Métro 92, consulté le 4 juillet 2013
  24. a b c d e f g h i j k et l Joueurs champions de France en 1990.
  25. Joueurs incarnant particulièrement le club, ou comptant plus de 10 sélections nationales.
  26. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Joueurs champions de France en 2016.
  27. Il dispute 146 matchs et inscrit 1276 points avec le Racing Métro 92.
  28. « Stade Yves du Manoir »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur racing92.fr (consulté le ).
  29. Le Racing brille face à Toulouse au Stade de France, publié sur l'Express le 26 mars 2011.
  30. Frédéric Bernès et Renaud Bourel, « Jay-Z et Beyoncé délogent le Racing de l'U Arena », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  31. Frédéric Bernès et Renaud Bourel, « Racing 92 : Retour à Colombes », sur rugbyrama.fr, .
  32. Racing 92 - Toulon au stade Pierre-Mauroy (Lille)
  33. [1]
  34. [2]
  35. [3]

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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