Utilisateur:Zbigniew Spruch/Brouillon

Zbigniew Spruch/Brouillon
Ján Svorada lors de Paris-Tours 2001
Équipes professionnelles
Principales victoires
3 championnats
Champion de République tchèque sur route en 1996, 1998 et 2005
11 étapes dans les grands tours
Tour d'Italie (5 étapes)
Tour de France (3 étapes)
Tour d'Espagne (3 étapes)
2 courses à étapes
Course de la Paix 1990
Grand Prix du Midi libre 1994

Ján Svorada, né le à Trenčín (Tchécoslovaquie), est un coureur cycliste des années 1990 et 2000, professionnel de 1991 à 2005.

Il est le fils d'un coureur cycliste, également nommé Ján Svorada, sacré champion de Tchécoslovaquie sur route en 1971. Après une carrière amateur qui le voit remporter la Course de la Paix en 1990, la première édition disputée après la chute du mur de Berlin et des démocraties populaires, il est recruté par l'équipe italienne Lampre, avec laquelle il fait l'essentiel de sa carrière. Né Tchécoslovaque, il devient Slovaque à la partition du pays le , puis prend la nationalité tchèque en .

Sprinteur, il remporte plus de 70 victoires durant sa carrière professionnelle, dont trois titres de champion de République tchèque sur route, ainsi que onze étapes sur les trois grands tours. En 1994, il devient le premier coureur slovaque à remporter une étape sur le Tour de France, avant de devenir, après sa naturalisation, le premier coureur tchèque à réaliser cette performance, en 1998. Enfin, sur le Tour de France 2001, il s'impose lors de l'étape des Champs-Élysées, victoire que l'intéressé considère comme la plus belle de sa carrière.

Prenant sa retraite sportive en 2006, un an après avoir quitté le cyclisme professionnel, il reste néanmoins actif dans le milieu cycliste en Tchéquie.

Biographie modifier

Jeunes années modifier

Enfance et débuts (1968-1985) modifier

Né à Trenčín, alors en Tchécoslovaquie, le [1], Ján Svorada est le fils d'un coureur cycliste amateur portant le même nom. Ján Svorada père s'est notamment illustré en remportant une étape du Tour de l'Avenir en 1966, ainsi que le titre de champion de Tchécoslovaquie sur route en 1971. À partir de 1992, il travaille comme mécanicien au sein des équipes Lampre et Mapei, accompagnant donc régulièrement son fils lors des compétitions[2],[3],[4],[5].

Dans sa jeunesse, Ján Svorada s'essaye d'abord à la pratique du hockey sur glace, encouragé par son père qui ne souhaite pas le voir suivre son exemple en devenant cycliste[5],[6],[7]. À l'âge de 12 ans, il s'oriente néanmoins définitivement vers le cyclisme, mais continue à pratiquer le hockey sur glace pendant l'hiver durant sa carrière professionnelle[7],[8]. Il commence les courses cyclistes sous les couleurs de l'AŠK Inter Bratislava, le club pour lequel a couru son père, et y fait ses gammes[7],[9]. Il suit dans le même temps des études en électrotechnique, sortant diplômé de l'école secondaire professionnelle de génie électrique de Bratislava[8],[10].

La Course de la Paix, passeport pour le professionnalisme (1986-1990) modifier

 
Passage du peloton à Eisleben lors de la Course de la Paix 1990, remportée par Ján Svorada.

Repéré par la fédération tchécoslovaque de cyclisme, après avoir notamment remporté une étape du Dusika Jugend Tour en Autriche[11], Ján Svorada participe le aux championnats du monde juniors, à Casablanca. La course est remportée au sprint par le Néerlandais Michel Zanoli, Svorada terminant à la cinquième place[12]. Quelques mois plus tard, en 1987, il part faire son service militaire à Brno, et intègre le club de l'armée, le Dukla Brno. Il y rencontre Pavel Padrnos, et prend pour modèles deux cyclistes passés par le même club : Michal Klasa et Jiří Škoda, ce dernier venant tout juste d'entamer une carrière professionnelle en Italie. En intégrant le Dukla, son objectif est de pouvoir faire du cyclisme son métier en l'exerçant à l'étranger. À l'époque, où le pays est membre du pacte de Varsovie, atteindre cet objectif est peu courant, la fédération tchécoslovaque ne permettant aux coureurs de quitter le pays qu'à la condition d'avoir remporté une médaille aux Jeux olympiques, aux championnats du monde, ou de remporter la Course de la Paix, la plus prestigieuse course amateur d'Europe de l'Est[7]. Parmi les sociétaires du Dukla, seuls Jiří Škoda et Jiří Daler avaient pu y parvenir auparavant, sur la fin de leurs carrières[13].

Entraîné par František Jursa (en)[10], Ján Svorada participe pendant trois ans à de nombreuses courses un peu partout dans le monde, sous les couleurs du Dukla Brno ou de l'équipe de Tchécoslovaquie. Il remporte ainsi une étape de l'Olympia's Tour et deux étapes du Tour de Lidice en 1988[14],[15],[16], deux étapes du Tour de Cuba en 1989[17],[18], une étape du Grand Prix Guillaume Tell, une étape du Tour du Texas, et une étape du Tour de Slovaquie en 1990[19],[20],[21]. En 1989, il participe pour la première fois à la Course de la Paix avec l'équipe de Tchécoslovaquie[22] : troisième de la 1re étape remportée par Djamolidine Abdoujaparov à Varsovie[23], il est second de la 12e et dernière étape, qui se termine à Prague, devancé par Frank van Veenendaal (de)[24].

Un an plus tard, Ján Svorada se présente une nouvelle fois au départ de la Course de la Paix sous les couleurs de l'équipe de Tchécoslovaquie. L'épreuve, emblématique du cyclisme amateur d'Europe de l'Est, créée après la Seconde Guerre mondiale, se déroule dans un contexte particulier. Il s'agit de la première édition disputée depuis la chute des démocraties populaires, fin 1989, qui organisaient la course depuis 1948 : la chute du mur de Berlin annonce la réunification allemande et la disparition de la RDA, la Troisième République est instaurée en Pologne, alors que la révolution de Velours met fin à la République socialiste tchécoslovaque. Svorada domine cette édition en remportant trois étapes, dont le contre-la-montre final à Banská Bystrica, devançant l'Est-allemand Bert Dietz de plus d'une minute au classement général[25]. Durant l'épreuve, il bénéficie de l'aide précieuse de son jeune coéquipier Pavel Padrnos qui termine troisième[7], et devient le quatrième Tchécoslovaque à la remporter après Jan Veselý, Jan Smolík et Vlastimil Moravec, le premier depuis 1972[26],[27]. Fort de sa victoire, Ján Svorada est cité parmi les outsiders du championnat du monde amateur disputé à Utsunomiya[28], mais ne termine pas la course, remportée par son futur coéquipier Mirko Gualdi[29]. À l'issue de la saison, il est nommé Král cyklistiky (cycliste tchécoslovaque de l'année) par sa fédération nationale, devenant le troisième cycliste sur route à obtenir cette récompense après Pavel Doležel (de) et Jiří Škoda[30].

Passage professionnel chez Lampre modifier

Des débuts difficiles (1991) modifier

 
Gruppetto lors de la 13e étape du Tour d'Italie 1991, épreuve que Ján Svorada termine à la 126e place.

Alors que son pays est dans une période de transition, à la suite de la révolution de Velours, sa victoire dans la Course de la Paix permet à Ján Svorada d'être repéré par une formation italienne, l'équipe Colnago-Lampre, créée un an auparavant par Pietro Algeri. Ce dernier n'hésite pas à engager de nombreux coureurs issus du bloc de l'Est : « Ils arrivent chez les pros, poussés par la nécessité d'émerger de leur condition sociale. Ils partent de zéro, sont animés de rage de vaincre pour réussir. C'est une motivation très importante », estime-t-il[31]. Outre Svorada, l'équipe compte ainsi dans ses rangs les Polonais Lech Piasecki et Marek Szerszyński (pl)[32], et engage de nombreux autres néo-professionnels originaires d'Europe de l'Est les années suivantes, à l'image de Pavel Tonkov, Sergueï Outschakov, Zbigniew Spruch ou Alexander Gontchenkov.

Pour sa première saison professionnelle, il participe essentiellement à des courses du calendrier italien, mais ne parvient pas à lever les bras. Habitué aux victoires chez les amateurs, il vit difficilement cette absence de résultats pour ses débuts, ne rentrant même que difficilement parmi les cinq premiers des courses auxquelles il participe[8]. Fin , à Messine, il se classe ainsi quatrième d'une étape de la Semaine internationale Coppi et Bartali, remportée au sprint par Mario Cipollini devant Frédéric Moncassin et Djamolidine Abdoujaparov[33], avant d'obtenir mi-mai la troisième place d'une étape du Tour du Trentin gagnée par Silvio Martinello[34], et plus tard, début septembre, la cinquième place du Critérium des Abruzzes, remporté par Fabio Baldato[35]. Cette première saison lui permet également de découvrir quelques unes des grandes courses disputées dans son pays d'adoption : après avoir participé à Tirreno-Adriatico[36], il est au départ de Milan-San Remo qu'il termine en 65e position, à plus de quatre minutes du vainqueur Claudio Chiappucci[37]. Au printemps, il participe à son premier grand tour, aligné par son équipe au départ du Tour d'Italie 1991 à Olbia[38],[Note 1]. Il parvient à le terminer, finissant parmi les dix derniers du classement général à plus de quatre heures de Franco Chioccioli[39], et doit attendre la fin de l'épreuve pour obtenir des places d'honneur : il finit ainsi troisième de la 18e étape, remportée par Silvio Martinello devant Stefano Allocchio[40], puis neuvième de la dernière étape, remportée par Cipollini[41]. Enfin, il est sélectionné par sa fédération pour représenter la Tchécoslovaquie aux championnats du monde disputés en août à Stuttgart, avec Peter Privara comme seul coéquipier, mais abandonne durant la course[42].

Premiers succès (1992) modifier

En 1992, l'entreprise Lampre devient sponsor principal de l'équipe, Colnago restant co-sponsor. Pietro Algeri s'adjoint les services de l'ancien champion du monde et double vainqueur du Tour d'Italie Giuseppe Saronni, qui a pris sa retraite sportive deux ans plus tôt, et devient manager de l'équipe[43]. Plusieurs néo-professionnels la rejoignent, parmi lesquels le rapide Giovanni Lombardi, ainsi que les grimpeurs Pavel Tonkov et Wladimir Belli[44],[Note 2]. Le début de saison de Ján Svorada est semblable à celui de l'année précédente : après avoir participé à Tirreno-Adriatico[45], il termine 51e de Milan-San Remo à près d'une minute de Sean Kelly[46]. Dans la foulée, il est aligné au départ du Critérium international de la route, en France, et obtient la cinquième place de la 1re étape[47].

Au printemps, il décroche ses premières victoires professionnelles : le à Osio Sotto, Ján Svorada s'impose au terme de la 2e étape de la Semaine bergamasque[48]. Un peu moins d'un mois plus tard, en préparation au Tour d'Italie 1992, il est aligné par son équipe au départ du Tour de Romandie : 23e du prologue[49], il gagne la 1re étape de la course, au sprint devant Massimo Strazzer et Maximilian Sciandri à Courtételle[50], puis obtient des places d'honneur en finissant troisième du premier tronçon de la 4e étape, et cinquième du second tronçon, disputé contre-la-montre et remporté par Miguel Indurain[51]. Cependant, il ne parvient pas à rééditer ces performances lors du Giro, qu'il termine une nouvelle fois, en se classant 122e à Milan[52]. Victime d'une chute sans gravité à quatre kilomètres de l'arrivée de la 5e étape[53], il doit attendre la seconde partie de l'épreuve pour rentrer parmi les dix premiers de trois étapes, sans réussir à s'imposer[54],[55],[56], et ce malgré le travail de ses coéquipiers en sa faveur[57].

Mais c'est peu après le Tour d'Italie que Ján Svorada réussit sa principale performance de l'année, lors du Grand Prix du Midi libre. Vainqueur de la 1re étape à Sète, en s'imposant au sprint devant Viatcheslav Ekimov, Frans Maassen et Marcel Wüst[58], il se repositionne à la seconde place du classement général en terminant, en solitaire, deuxième derrière Ángel Yesid Camargo le lendemain à Millau[59]. Deux jours plus tard, au terme d'une étape pyrénéenne comprenant trois ascensions classées en 1re catégorie, Svorada finit à nouveau second à Font-Romeu. Terminant l'étape devant nombre de grimpeurs, il concède 39 secondes à Luc Leblanc — qui s'empare de la tête du classement général — à l'issue d'une belle bataille entre les deux coureurs[60],[61],[62]. La dernière étape, un contre-la-montre de 12 kilomètres à Barcelone, ne lui permet pas de combler son retard sur le coureur français : une nouvelle fois second, cette fois derrière Ekimov, il reprend 22 secondes sur Leblanc, mais échoue à 12 secondes au classement général final[63].

Apprentissage avec Fondriest, victoire au classement intergiro (1993) modifier

 
Maurizio Fondriest prend Ján Svorada sous son aile à son arrivée dans l'équipe Lampre.

Enclenchée deux années plus tôt, suite à la disparition de la République socialiste tchécoslovaque, la dissolution de la Tchécoslovaquie devient effective au . Ján Svorada, né à Trenčín, d'ascendance slovaque par son père, se voit attribuer la citoyenneté slovaque. L'intersaison est également marquée par d'importants changements au sein de l'équipe Lampre, la marque d'électroménager italienne Polti devenant co-sponsor. Un recrutement d'envergure est réalisé, avec les arrivées de Maurizio Fondriest, champion du monde en 1988 et vainqueur de la Coupe du monde de cyclisme en 1991, ainsi que de deux sprinteurs expérimentés, Djamolidine Abdoujaparov et Stefano Allocchio, tous deux multiples vainqueurs d'étapes sur des grands tours[64]. Ces arrivées donnent un nouveau statut à l'équipe Lampre, qui intègre le cercle des meilleures équipes mondiales, et est par conséquent invitée au départ des principales courses du calendrier. Ján Svorada bénéficie grandement de l'arrivée Maurizio Fondriest, les deux coureurs se liant d'amitié, et devenant partenaires d'entraînement. L'ancien champion du monde devient son mentor, l'oriente et le rassure durant ses premières années professionnelles, et n'hésite pas non plus à se mettre à son service pour l'amener dans les meilleures conditions lors des arrivées au sprint durant les trois années suivantes[5],[8]. « Je lui dois beaucoup. Quand il est arrivé dans l'équipe, il m'a donné beaucoup de conseils », commente Svorada en 1994[65].

Alors que Fondriest réalise la plus belle saison de sa carrière[66],[Note 3], et qu'Abdoujaparov devient la première option de l'équipe dans les sprints, Ján Svorada peine à obtenir des résultats durant la saison. Il participe pour la première fois à Paris-Nice, comme équipier du sprinteur ouzbek[67], puis joue ce rôle sur Milan-San Remo, où Fondriest triomphe[68]. Après avoir découvert plusieurs semi-classiques belges[67], il sert de nouveau les intérêts de son coéquipier italien, qui l'emporte sur la Flèche wallonne, Svorada prenant la 17e place[69]. Enfin, le coureur slovaque participe quelques jours plus tard à Liège-Bastogne-Liège, où Fondriest s'incline face à Rolf Sørensen, et où il termine en 78e position, à plus de seize minutes du vainqueur[70]. Un peu plus d'un mois plus tard, Ján Svorada est pour la troisième année consécutive au départ du Tour d'Italie, partageant le statut de sprinteur de son équipe avec Stefano Allocchio[71]. Il se mêle rapidement à la lutte pour le classement intergiro[72], dont il va disputer à Stefano Colagè le port du maillot bleu durant toute la course. C'est vêtu de cette tunique qu'il termine second de la 18e étape à Fossano, battu par Adriano Baffi à l'issue d'un sprint massif[73]. 123e au classement général final à Milan, Svorada devance Colagè de 40 secondes pour s'assurer le gain de l’intergiro, son coéquipier Pavel Tonkov remportant de son côté le classement des jeunes[74].

À l'instar de la saison précédente, Ján Svorada enchaîne le Giro avec une participation au Grand Prix du Midi libre, cette fois comme équipier de Fondriest, qui remporte l'épreuve après s'être imposé à l'issue de trois des cinq étapes disputées[75],[76]. L'équipe Lampre-Polti domine d'ailleurs cette édition de la course, la première étape s'étant soldée par un doublé de la formation italienne, Giovanni Lombardi s'imposant au sprint devant Svorada[77]. Quelques semaines plus tard, le Slovaque est au départ de son premier Tour de France, avec Abdoujaparov comme leader désigné[78]. Dans le final de la 1re étape, aux Sables-d'Olonne, une chute envoie le sprinteur ouzbek au sol. Resté aux avants-postes, Svorada prend la huitième place de l'étape, remportée par Mario Cipollini[79]. Le lendemain, lors de la 2e étape entre Les Sables-d'Olonne et Vannes, il s'échappe en compagnie de Thierry Marie durant plus de cent kilomètres. Le duo compte jusqu'à six minutes d'avance sur le peloton, avant d'être rejoint à 17 kilomètres de l'arrivée[80],[81]. Malgré une autre tentative d'échappée, lors de la 5e étape[82], il ne parvient pas à se mettre davantage en évidence, et finit par abandonner avant le passage du Tour dans les Pyrénées, lors de la 14e étape entre Montpellier et Perpignan[83].

La fin de saison ne lui permet pas de débloquer son compteur de victoires, qui reste vierge pour cette saison 1993. Il cumule les places d'honneur, notamment au Tour de Grande-Bretagne, où il termine parmi les cinq premiers d'étapes à trois reprises[84],[85],[86], et remporte le classement par points[87]. Comme au printemps, il épaule Fondriest dans quelques épreuves inscrites au calendrier de la Coupe du monde, participant à la Classique de Saint-Sébastien[88], à Paris-Tours[89] et au Grand Prix des Nations, qu'il termine à la douzième place[90]. Enfin, il représente la Slovaquie lors des championnats du monde, disputés fin août à Oslo, avec Jozef Regec comme seul équipier[91]. Membre d'un groupe d'une quinzaine d'échappés, sortis du peloton entre le dixième et le onzième tour de circuit[92], il se classe 27e à l'arrivée, à min 47 s du vainqueur, Lance Armstrong[93].

Révélation sur le Giro, victoire au Midi libre, et première sur le Tour (1994) modifier

 
Durant la saison, Ján Svorada se retrouve très régulièrement opposé à son ancien coéquipier Djamolidine Abdoujaparov durant les sprints, notamment au Tour d'Italie et au Tour de France.

La présence de Polti comme co-sponsor de l'équipe Lampre ne dure qu'une saison. À l'intersaison 1993-1994, l'entreprise italienne devient sponsor principal de la structure dirigée par Gianluigi Stanga, qui portait les trois années précédentes le nom d'équipe Gatorade[94]. Ce changement est synonyme de départ pour deux coureurs, Djamolidine Abdoujaparov et Sergueï Outschakov, qui rejoignent la formation de Stanga. Chez Lampre, l'entreprise Panaria (it) remplace Polti comme co-sponsor[95].

Recentré sur les courses par étapes, le programme de Ján Svorada évolue. Son statut également, puisque avec le départ d'Abdoujaparov et la retraite de Stefano Allocchio, il devient le principal sprinteur de l'équipe avec Giovanni Lombardi, avec lequel ses relations sont très amicales[5]. Dès le mois de , il ouvre son compteur de victoires en s'imposant au terme de la 5e étape de la Ruta del Sol, à Jaén[96]. Après avoir participé à Tirreno-Adriatico[97], il est cependant au départ de Gand-Wevelgem, où il prend la 33e place[98]. Un mois plus tard, il remporte la 5e étape du Tour de Romandie à Bulle, puis échoue à la seconde place le lendemain, au sprint derrière Nicola Minali[99]. Au départ du Tour d'Italie, Svorada partage la responsabilité de mener les sprints en compagnie de Lombardi. Durant la première semaine, c'est ce dernier qui obtient les meilleurs résultats[Note 4]. Mais le , à l'arrivée de la 9e étape à Pontedera, il bénéficie de circonstances favorables : dans le dernier virage, Fabiano Fontanelli, Eric Vanderaerden et Djamolidine Abdoujaparov chutent, coupant le peloton en deux. Resté dans la roue d'Endrio Leoni, il le déborde aux 200 mètres pour s'imposer facilement, remportant par là-même sa première victoire d'étape sur un grand tour[65]. Deux jours plus tard, à Bibione, l'arrivée au sprint est marquée par la chute de Leoni, dont la roue est touchée par Roberto Pagnin. En tombant, Leoni déséquilibre Abdoujaparov, ce qui profite à Svorada qui remporte sa deuxième victoire d'étape, alors qu'il avait lui-même été victime d'une chute à douze kilomètres de la ligne[100]. Enfin, c'est en solitaire que le Slovaque s'impose pour la troisième fois, à l'issue de la 17e étape à Lavagna : membre d'une échappée où figurent également Lombardi, Abdoujaparov, Pagnin et Giancarlo Perini, il profite de la supériorité numérique de l'équipe Lampre. Lombardi attaque à cinq kilomètres de l'arrivée, mais est repris, et c'est lorsque la jonction est opérée que Svorada contre-attaque, à moins de deux kilomètres du but. Il conserve deux secondes d'avance sur Lombardi, qui offre un doublé à la Lampre, alors qu'un autre coureur de l'équipe, Zbigniew Spruch, remporte le sprint du peloton[5]. « De nous cinq, le plus rapide était « Abdou », et il fallait partir de loin pour remporter la victoire », reconnaît après coup Svorada[101],[Note 5], qui prolonge son contrat avec l'équipe Lampre durant l'épreuve[102].

Pour la troisième année d'affilée, Ján Svorada enchaîne participation au Giro et au Grand Prix du Midi libre. Durant la 2e étape, il s'échappe avec Frédéric Moncassin et Jacky Durand. Le trio termine l'étape avec plus de sept minutes d'avance sur le peloton, ce qui permet à Svorada de s'emparer de la tête du classement général, au détriment de son coéquipier Pavel Tonkov[103]. Sans remporter d'étape, et en gérant son avantage sur les parcours accidentés, il parvient à s'imposer au terme de l'épreuve, en devançant ses équipiers Tonkov et Roberto Conti de deux minutes au classement[104],[105]. Le 2 juillet, c'est en qualité de sprinteur attitré de son équipe qu'il prend le départ du Tour de France 1994, à Lille[106]. Battu par Abdoujaparov au terme de la 1re étape, puis par Nicola Minali à l'issue de la 5e étape, il s'impose sur la 7e étape, disputée entre Rennes et le Futuroscope, devant tous ses rivaux. Cette victoire, que Svorada considère comme la plus belle depuis son début de carrière[107], le classe parmi les meilleurs sprinteurs mondiaux, les observateurs notant que, contrairement à ses trois victoires du Tour d'Italie, il n'a cette fois pas bénéficié de circonstances favorables pour s'imposer, et qu'il est parvenu à devancer son ancien coéquipier Abdoujaparov[108],[109]. Svorada devient le premier coureur slovaque à remporter une étape dans l'histoire du Tour de France, ce qui est également vu comme un signe supplémentaire de la mondialisation du cyclisme sur route[110],[111]. Par la suite, il se mêle à la lutte pour le maillot vert du classement par points, dont il prend la troisième place à l'arrivée à Paris, derrière Abdoujaparov et Silvio Martinello[112]. Il ne parvient pas à remporter de seconde étape sur l'épreuve, terminant deuxième de la 13e étape derrière Bjarne Riis échappé à Albi[113], et de la 20e étape, battu de justesse par Abdoujaparov au lac de Saint-Point[114].

Durant la fin de saison, Ján Svorada participe à quelques autres courses, par étapes notamment. Début août, il est de nouveau au départ du Tour de Grande-Bretagne, dont il gagne la 5e et dernière étape, alors que le classement général est remporté par Maurizio Fondriest[115]. Après avoir participé au Tour de Catalogne, dont il prend la troisième place de la 2e étape[116], il finit 114e de Paris-Tours, à plus de deux minutes du vainqueur, Erik Zabel[117]. Cette saison ponctuée de huit victoires lui permet de rentrer parmi les cinquante meilleurs coureurs mondiaux, avec une 29e place finale au classement UCI[118].

Places d'honneur et changement de nationalité (1995) modifier

 
Lors de la saison 1995, Ján Svorada multiplie les places d'honneur, souvent devancé par Mario Cipollini, qui bénéficie d'une équipe entièrement à son service.

Giovanni Lombardi quittant à son tour la Lampre pour rejoindre la formation Polti, Ján Svorada devient l'unique sprinteur de son équipe à l'orée de la saison 1995[119]. Pour autant, il peine à confirmer les résultats obtenus la saison précédente, et multiplie les places d'honneur durant la saison. Néanmoins, après avoir obtenu la seconde place de la 4e étape du Tour de Murcie derrière Jeroen Blijlevens[120], puis de la 3e étape de Tirreno-Adriatico, battu par Nicola Minali[121], il remporte la dernière étape de l'épreuve italienne en battant au sprint Djamolidine Abdoujaparov et Giuseppe Citterio à San Benedetto del Tronto[122]. Sur Milan-San Remo, il épaule de nouveau Maurizio Fondriest, mais son coéquipier est cette fois battu au sprint par Laurent Jalabert[123].

Sur le Tour de Romandie, Ján Svorada cumule de nouveau les places d'honneur. Il y subit la concurrence de Mario Cipollini, qui le devance au terme de la 2e et de la 5e étape, et termine également second du premier tronçon de la 4e étape, cette fois battu au sprint par Giovanni Fidanza[124],[125]. Lors de la première moitié du Tour d'Italie 1995, l'équation reste similaire : s'il est l'option principale de la Lampre-Panaria pour les sprints, son équipe n'est pas bâtie autour de lui et vise notamment le classement général avec Pavel Tonkov[126]. « Alors que pour la Mercatone[Note 6] l'objectif principal sont les arrivées au sprint, indépendamment de ce que peut faire Casagrande au général, à la Lampre nous avons Fondriest, Tonkov, Conti et Belli qui peuvent jouer le podium, et ils ne vont pas me faire le train pour que je gagne, explique Svorada durant l'épreuve. Je peux seulement compter sur Spruch et Bramati pour me préparer les sprints, alors que la Mercatone fait rouler jusqu'à six hommes. Je crois qu'il (Cipollini) est battable. Mais il faut attendre une erreur, qu'il prenne mal un virage, ou qu'il soit mal placé dans les derniers mètres. »[127],[Note 7] Devancé au sprint par Cipollini, il termine quatrième à l'arrivée de la 3e étape[128], puis troisième de la 6e étape, gagnée par Nicola Minali[129]. Le 25 mai à Cento, il est déclaré vainqueur de la 12e étape, suite à la disqualification de Cipollini deux heures après l'arrivée, coupable d'avoir écarté de la main Mario Manzoni durant le sprint[130],[131]. Cette décision des commissaires provoque la fureur du sprinteur italien, qui considérera dès lors avoir été victime d'une injustice[132],[Note 8]. Quatre jours plus tard, Svorada est contraint à l'abandon durant la 16e étape, tout comme Maurizio Fondriest victime d'un virus[133],[134].

Au moins de juin, sur le Tour de Catalogne, Cipollini prend sa revanche en remportant les trois étapes conclues par un sprint massif, Ján Svorada prenant la quatrième[135], puis à deux reprises la seconde place, battu à la photo-finish lors de la 3e étape[136],[137]. Pour la troisième année consécutive, Svorada est ensuite au départ du Tour de France. Non retenue parmi les quinze premières formations invitées sur l'épreuve, l'équipe Lampre-Panaria a dû sa présence au départ de Saint-Brieuc à celle de Maurizio Fondriest, qui ne souhaitait initialement pas participer[138]. Durant les sprints de la première semaine, il continue de multiplier les places d'honneur sans parvenir à s'imposer. Tombé à deux reprises, notamment dans le final, sur la 1re étape[139], il prend ainsi la sixième place de la 4e étape, gagnée par Cipollini au Havre[140], termine second de la 5e étape, nettement devancé par Jeroen Blijlevens à Dunkerque[141], puis finit quatrième de la 6e étape à Charleroi derrière Erik Zabel[142]. La 9e étape, la première en haute montagne, lui est fatale : à l'instar de neuf autres coureurs, il termine hors délai à l'arrivée à La Plagne, à près d'une heure du vainqueur Alex Zülle[143]. Durant la fin de l'été, Svorada participe à quelques autres épreuves, dont l'Open Stuttgart[144] et le Tour des Pays-Bas[145], sans succès à la clé.

À l'issue de la saison, en , Ján Svorada change de nationalité[4]. Moins de deux ans après son passage sous citoyenneté slovaque lors de la partition de la Tchécoslovaquie, il est naturalisé Tchèque. Une décision motivée par son installation de longue date à Brno, et par son mariage avec sa compagne Radka, elle-même de nationalité tchèque[8],[146]. Cette naturalisation s'accompagne en fin d'année d'un deuxième titre de Král cyklistiky, qui récompense désormais le meilleur cycliste tchèque de l'année[30],[Note 9].

Début de saison convaincant mais déception sur le Tour de France (1996) modifier

Son changement de nationalité s'accompagne pour Ján Svorada d'autres évolutions durant l'intersaison 1995-1996. La structure dirigée par Giuseppe Saronni et Pietro Algeri perd le soutien de l'industriel Lampre, qui se désengage du cyclisme. Jusque-là co-sponsor, l'entreprise de céramiques Panaria (it) devient sponsor principal, tandis que l'industriel Vinavil (it) vient compléter ce partenariat. Trois années après son arrivée, Maurizio Fondriest quitte l'équipe, et rejoint la formation Roslotto, tout comme Alexander Gontchenkov et Marco Zen[147]. Toutefois, la Panaria-Vinavil conserve sa place parmi les vingt-deux formations de première catégorie, avec Pavel Tonkov et Wladimir Belli comme cartes maîtresses pour les courses par étapes[148], et Svorada pour les arrivées au sprint[146].

Après ses places d'honneur répétées en 1995, le sprinteur tchèque modifie son approche du calendrier. « J'avais prévu de beaucoup rouler cet hiver pour gagner le plus vite possible », explique-t-il fin avril[149]. Second du Grand Prix La Marseillaise derrière Fabiano Fontanelli, vainqueur en solitaire[150], il est ensuite devancé au sprint sur les trois premières étapes de l'Étoile de Bessèges par Wilfried Nelissen, avant de trouver l'ouverture à Joyeuse lors de la 4e étape : échappé dans les derniers kilomètres, il règle au sprint Fabio Baldato et Andreï Tchmil, et prend du même coup la tête du classement général. Le lendemain, sur la dernière étape à Bessèges, il bat Nelissen à l'issue d'un duel direct entre les deux sprinteurs, et remporte le classement général de l'épreuve[146],[151]. Trois jours plus tard, engagé sur le Tour méditerranéen, il devance à nouveau Tchmil et Baldato pour remporter la 1re étape et prendre du même coup la tête du classement général[152]. Svorada conserve le maillot jaune durant trois jours avant de le céder sur les deux dernières étapes, dont les arrivées sont jugées aux sommets du mont Faron et de Notre-Dame-de-la-Garde[153],[154]. Après une participation au Tour de Murcie[155], il s'impose à deux reprises sur Tirreno-Adriatico. D'abord battu par Djamolidine Abdoujaparov sur la 2e étape[156], il prend sa revanche trois jours plus tard en devançant le sprinteur ouzbek à Castiglione del Lago[157], puis les jeunes Maurizio Tomi et Filippo Meloni sur la dernière étape, à San Benedetto del Tronto[158]. Néanmoins, il arrive, de son propre aveu, « déjà un peu fatigué » sur Milan-San Remo[149], qu'il termine une nouvelle fois à plusieurs minutes du vainqueur, Gabriele Colombo, alors qu'il était cité parmi les outsiders pour la victoire[159],[160]. Cela ne l'empêche pas, la semaine suivante, de remporter une nouvelle victoire sur le Tour de Sardaigne, en devançant encore Abdoujaparov[161].

Après une coupure d'un mois, Ján Svorada revient à la compétition à la fin du mois d'avril. Quatrième du Grand Prix de l'Escaut[162], il s'impose le lendemain sur le Grand Prix de Denain, en devançant au sprint devant Michel Cornelisse et Emmanuel Magnien[149]. Préparant le Tour d'Italie, il est ensuite aligné au départ du Tour de Romandie, où il subit de nouveau la concurrence de Mario Cipollini, qui le devance au sprint sur la 3e et le premier tronçon de la 5e étape[163],[164]. Victime d'une grippe, il ne participe finalement pas au Giro[4], que son coéquipier Pavel Tonkov remporte : prévu comme partant à trois jours du départ d'Athènes, il est finalement suppléé par Gabriele Missaglia[165]. Ses ambitions de la saison en grand tour se reportent alors sur le Tour de France. Pour le préparer, il participe mi-juin au Tour de Suisse, dont il remporte la 3e étape en s'imposant au sprint devant Fabio Baldato et Erik Zabel à Bienne[166], puis est sacré pour la première fois champion de République tchèque sur route, après avoir devancé René Andrle et František Trkal[167], et arrive au départ de Bois-le-Duc dans la peau de l'un des prétendants au classement par points[168]. Troisième de la 1re étape, devancé par Frédéric Moncassin et Jeroen Blijlevens, il prend néanmoins le maillot vert grâce aux points acquis lors des sprints intermédiaires, alors même que Moncassin se voit attribuer la tunique distinctive par erreur sur le podium protocolaire à l'issue de l'étape[169],[170],[Note 10]. Du reste, s'il conserve le maillot vert durant trois jours, Svorada multiplie les places d'honneur, sans parvenir à l'emporter, et ne cache pas sa frustration[8]. Ainsi, il obtient une nouvelle troisième place, devancé par Cipollini sur la 2e étape[171], puis la quatrième place de la 3e étape, remportée par Zabel[172]. À l'arrivée de la 4e étape au lac de Madine, alors que la victoire s'est jouée au sein d'un groupe de cinq coureurs échappés, Svorada chute lourdement lors du sprint pour les points du maillot vert, victime d'une crevaison. Il emmène avec lui Laurent Brochard et Mauro Bettin, tandis que Bjarne Riis, futur vainqueur de l'épreuve, manque de peu de chuter à son tour[173]. Dépossédé de son maillot distinctif, il est contraint à l'abandon le lendemain[174].

En conclusion de sa saison, le , Ján Svorada participe à la course en ligne des Jeux olympiques à Atlanta, la première édition ouverte aux cyclistes professionnels. Unique représentant de la République tchèque, il bénéficie d'une invitation pour l'épreuve, et son père l'y accompagne comme mécanicien[4]. Au dixième tour de circuit, il passe à l'offensive, au sein d'un groupe également composé de Brian Holm, Olaf Ludwig, Wilfried Peeters et Richard Virenque. Mais le groupe est repris, et c'est Pascal Richard qui s'impose, Svorada prenant la 30e place, à près de quatre minutes du vainqueur[175],[176]. Avec onze victoires sur la saison — le meilleur total depuis ses débuts professionnels —, et pour la seconde année d'affilée, il est nommé cycliste tchèque de l'année[30].

Deux années de succès avec la Mapei modifier

Triple victoire d'étape au Tour d'Espagne (1997) modifier

 
Avec la fusion de la structure dirigée par Pietro Algeri et Giuseppe Saronni avec l'équipe Mapei, Ján Svorada se retrouve également sous la direction de Patrick Lefevere.

Actée dès la fin de saison 1996, la fusion entre les équipes Panaria-Vinavil et Mapei-GB est l'un des bouleversements majeurs du paysage cycliste durant l'hiver. Voulue par Giorgio Squinzi (it), patron de l'entreprise Mapei, cette fusion est facilitée par le fait que Vinavil (it), co-sponsor l'année précédente de la structure dirigée par Giuseppe Saronni et Pietro Algeri, est elle-même une filiale de Mapei depuis 1994[177]. La volonté chez Mapei, qui occupe depuis 1994 la première place du classement UCI par équipes, est de former une « super équipe », capable de briller sur tous les terrains, malgré les nouvelles règles imposées par l'Union cycliste internationale, qui restreint le nombre maximum de coureurs par équipes à vingt-cinq en 1997 puis à vingt-deux en 1998. Ainsi formée, la nouvelle structure est dirigée par Giuseppe Saronni, avec quatre directeurs sportifs : Pietro Algeri, Fabrizio Fabbri, Maurizio Piovani et Patrick Lefevere[178],[179]. Cela redistribue les cartes : Ján Svorada se retrouve en concurrence avec Tom Steels, devenu l'année précédente le sprinteur de l'équipe Mapei, et qui s'est illustré en remportant le Het Volk, Gand-Wevelgem et deux étapes du Tour d'Espagne. Il est également écarté du programme des classiques, moyennant une compensation financière[180].

Ne participe pas à MSR, leader Tom Steels[181]

29 mars : gagne la 4e étape du Tour de Sardaigne[182]

Avril : Remporte 3 étapes de la Semaine bergamasque[183]

Mai : 2e de la seconde étape derrière Cipollini, abandon dès la 7e étape (MDC)

16 septembre : 59e coureurs à rentrer dans le club des vainqueurs d'étape sur les trois grands tours[184]

Avec le recul, en 2010, Ján Svorada estime que la saison 1997 aura été la meilleure de sa carrière[7]. Il atteint son plus haut classement UCI, terminant l'année parmi les vingt-cinq meilleurs coureurs du monde, en 24e position[185].

Malgré la cohabitation avec Tom Steels, deuxième victoire sur le Tour de France (1998) modifier

 
La saison 1998 est marquée par la cohabitation, chez Mapei, de Ján Svorada avec Tom Steels, qui culmine lors de la première semaine du Tour de France.

Ne participe pas à MSR, leaders Zanini, Steels et Museeuw[186]

Steels : Il y avait du respect mutuel, mais avant beaucoup de sprints nous nous disions "Tu prends la gauche, je prends la droite, et on verra à la fin". Ce n'était pas la situation idéale.[Note 11],[187].

Lors de la 2e étape, avant de la remporter, il est victime d'une crevaison, puis est pris dans une chute qui met à terre une vingtaine de coureurs à 12 kilomètres de l'arrivée[2],[188]

« À Dublin, personne ne m'avait emmené, et je n'ai jamais pu trouver la bonne roue. Aujourd'hui, Tchmil a tenté de sortir, j'ai pris son sillage et cela s'est révélé le scénario idéal. Je me suis retrouvé en très bonne position aux 200 mètres. On visait plutôt le maillot jaune pour Tom, mais les événements en ont décidé autrement. [...] Pour ma part, je n'ai pas eu le choix, et j'ai tout de suite su que c'était une chance à ne pas laisser passer. Je l'attendais depuis quatre ans. »
— Ján Svorada après son succès à Cork[188]

Retour chez Lampre et fin de carrière modifier

Saisons de doute (1999-2000) modifier

 
Mémorial érigé à Almagro en l'honneur de Manuel Sanroma, qui trouve la mort le , lors d'une chute dans laquelle Ján Svorada est impliqué.

Le , lors de la 2e étape du Tour de Catalogne, il se retrouve impliqué avec Jo Planckaert dans la chute qui provoque la mort du jeune sprinter espagnol Manuel Sanroma. Sorti indemne de la chute[189], il est néanmoins très marqué par ce drame. Svorada envisage ainsi d'arrêter sa carrière professionnelle, avant d'être conforté par plusieurs bons résultats et par la confiance des dirigeants de l'équipe Lampre, notamment Giuseppe Saronni, qui le convainc de continuer[3],[6].

Avec le recul, en 2018, il estime que cet épisode est le moment le plus difficile de sa carrière. « Durant ma carrière, j'avais vécu plusieurs décès de coureurs, mais cela ne m'avait jamais vraiment affecté. Mais dans ce cas, j'étais impliqué dans la chute. J'ai eu la chance de me relever, mais pas lui, malheureusement. Ce sont des moments qui m'ont touché, surtout à ce moment de ma carrière. Les deux premières années, on a du dynamisme, on veut prouver quelque chose. Mais lorsque cet accident est arrivé, j'avais huit ou neuf années de carrière derrière moi. Après quelques semaines, quelques mois de réflexion, j'ai ouvertement évoqué la fin de ma carrière avec le manager de l'équipe, je l'ai informé qu'il ne devait pas compter sur moi pour une année supplémentaire. »[190]

Vainqueur sur les Champs-Élysées (2001) modifier

23 mai : Remporte la 2e étape du GP du Midi Libre[191]

S'accroche durant les étapes de montagne[192]

Dernière étape du Tour de France marquée par la lutte pour le maillot vert entre Erik Zabel et Stuart O'Grady. Profite d'une cassure provoquée par une accélération de Jon Odriozola et Bradley McGee pour prendre une longueur d'avance. « Je me suis trouvé bien placé à la sortie du dernier virage. J'étais en troisième position et comme il y avait un trou entre les autres et moi, j'ai compris qu'il serait judicieux d'anticiper le sprint », explique-t-il après la course[6]. Il attaque à 300 mètres de l'arrivée environ, et s'impose devant Zabel et O'Grady, qui n'auront pas réussi à rattraper leur retard au début de la dernière ligne droite[193].

Ján Svorada considère qu'il s'agit de la plus belle victoire de sa carrière, avec son succès au classement général du Grand Prix du Midi libre sept ans plus tôt[192],[194].

Derniers grands tours (2002-2004) modifier

24 mai 2002 : Remporte étape du Tour de Belgique mais ne lève pas les bras, ne sachant pas s'il a sprinté ou non pour la victoire[195]

Fin 2002 : estime avoir perdu en agressivité avec l'expérience, et être "davantage conscience des dangers", ce qui l'handicape lors des sprints[196].

5 mars 2003 : Remporte la 1re étape du Tour de Murcie devant Zabel[197]

2 mai 2004 : remporte la 1re étape du Tour de Romandie, devant Zanotti[198], dix ans après sa dernière victoire sur cette épreuve[199].

28 mai 2004 : 17e étape du Giro, chute en compagnie de Luciano Pagliarini, abandonne et doit être hospitalisé (contusions à la tête)[200]

Fin de carrière en République tchèque (2005-2006) modifier

 
Les championnats du monde 2005, organisés à Madrid, sont la dernière grande compétition internationale à laquelle Ján Svorada prend part, plus de quatorze ans après ses débuts professionnels.

En 2005 il obtient un dernier titre de Champion de République tchèque sur route.

Prend sa retraite en septembre 2006 à l'issue de la course Prague - Karlovy Vary - Prague, remportée par son père en 1965[201].

« Quand je suis passé professionnel, je pensais que si ma carrière durait dix ans, ce serait déjà génial. Au final, elle a duré encore plus longtemps. Je suis heureux d'avoir été utile à mon équipe, et j'ai pu gagner plusieurs courses chaque année. Je considère que ma carrière est réussie. » Svorada en 2010[7],[Note 12]

Reconversion modifier

Dès le début des années 2000, tout en restant indécis quant à sa reconversion, il commence à se lancer dans la production de vélos, et l'importation de chaussures de cyclisme en République tchèque, avec pour projet d'ouvrir un magasin de vélo[196].

En 2006, crée l'équipe Grisoft-XCR, qui participe à des compétitions sur route et de VTT, avec ambition d'en faire une équipe pro continentale[202]

Fait partie en 2012 et 2013 de l'équipe de VTT Merida Biking Team[203]

Lada Kozlíková remporte des titres mondiaux sur des vélos Svorada[réf. nécessaire]

Famille et vie privée modifier

Ján Svorada a une sœur cadette nommée Miroslava[196]. Il rencontre Radka, sa future épouse, durant son service militaire à Brno[5]. Le couple a deux enfants : né le , le fils de Ján Svorada se prénomme comme son père, son grand-père et son arrière-grand-père, perpétuant donc une longue tradition familiale : « On n'a pas beaucoup d'imagination dans la famille, l'aîné s'appelle Ján depuis des générations », commente son père en 1994[2],[5]. Il suit les traces de ses ascendants en devenant également cycliste, et pratique en particulier le vélo tout terrain, discipline dont il devient champion de République tchèque junior en 2010. Entre 2013 et 2014, il s'essaye également au cyclisme sur route, avec les équipes continentales tchèques SKC Tufo Prostějov et Bauknecht-Author, mais n'obtient pas de résultat significatif[204]. Cinq ans après la naissance de Ján, en 1997, Radka Svoradová donne naissance à leur deuxième enfant, une fille prénommée Kateřina[196].

La famille s'installe au début des années 1990 en Italie. D'abord à Dalmine, près de Bergame[31], puis à Cles, dans le Val di Non, dans un appartement que lui trouve Maurizio Fondriest[5]. Mais après la naissance de Ján, le couple Svorada décide, pour l'intérêt de leur fils, de revenir habiter dans leur pays d'origine en 1994. Ján Svorada envisage de s'installer à Bratislava, où il a passé son enfance, mais n'y trouve pas les conditions de vie qu'il souhaite, et choisit finalement de s'établir à proximité de Brno, à Ostopovice[7]. La famille déménage à plusieurs reprises tout en restant dans la région de Brno, habitant successivement à Černá Hora, où Ján Svorada est voisin de Pavel Padrnos et de Jozef Regec[196], puis à Střelice[10].

Ján Svorada dans le peloton modifier

Style et personnalité modifier

Véloce, Ján Svorada fait partie des meilleurs sprinteurs de sa génération, ce qui lui permet de totaliser plus de 70 victoires professionnelles durant sa carrière, et d'intégrer le club des vainqueurs d'étapes sur les trois grands tours. Moins puissant que certains de ses adversaires, sa force principale réside dans son sens tactique et son sens du placement lors des sprints[205],[206]. En début de carrière, il montre des prédispositions de rouleur, comme en témoignent une onzième place sur un contre-la-montre de 43 kilomètres remporté par Gianni Bugno lors du Tour d'Italie 1991[207] et, dans le même exercice, une seizième place sur une étape de 66 kilomètres remporté par Miguel Indurain au terme de l'édition 1992 de l'épreuve italienne[208].

Mais il se concentre rapidement sur les sprints, qui lui permettent de multiplier les victoires, ce qui correspond à son tempérament de gagneur : « Sa tête est faite pour gagner, pas pour être deuxième ou troisième », explique ainsi son directeur sportif Pietro Algeri[8], qui estime également que « Ján est un coureur discret, mais qui sait ce qu'il veut. Il a une terrible envie de réussir et il en a les moyens »[146]. On lui prête ainsi l'ambition de briller sur des classiques, notamment Milan-San Remo, à l'instar de son coéquipier Maurizio Fondriest[146], mais l'intéressé s'en défend en 1994[107] et ne parviendra d'ailleurs pas à y faire mieux que deux huitièmes places, en 2002 et 2003, tout comme il n'obtiendra pas meilleur résultat sur Paris-Tours qu'une cinquième place en 1997. De fait, plusieurs observateurs jugent qu'il a obtenu des résultats en-deça du potentiel qui lui était accordé au début de sa carrière, en particulier sur ce type de course[180].

Passage sur le fait de n'avoir jamais vraiment eu d'équipe entièrement à son service, à l'inverse d'un Cipollini (exemple Giro 95 Tour 96) + exemple Steels Tour 1998

Son parcours et ses origines familiales le dotent d'une double identité tchèque — et plus précisément morave — et slovaque. Il est né à Trenčín, a grandi à Bratislava, et son père est d'origine slovaque. Mais sa mère est originaire de Moravie du Nord, il habite durant la plus grande partie de sa vie à Brno, et son épouse est elle-même Tchèque[8]. Plusieurs années après la dissolution de la Tchécoslovaquie, il continue de dire « je suis Tchécoslovaque »[7],[180]. Devenu professionnel, Ján Svorada continue également de fréquenter des coureurs issus du bloc de l'Est, rencontrés durant sa carrière amateur avant la chute du rideau de fer. Il est ainsi très ami le Russe Viatcheslav Ekimov, et les Allemands Jens Heppner et Rolf Aldag, et parle couramment — en plus du tchèque et du slovaque — le russe, l'allemand, l'italien et a de solides notions de hongrois et de français, langue apprise durant sa scolarité[180].

Décrit comme « sérieux, froid, introverti, très silencieux mais très attentif pour apprendre » par Pietro Algeri, on lui prête souvent également un caractère ombrageux mais policé[8],[168]. Sa personnalité le démarque dans le milieu du cyclisme professionnel : amateur de littérature et d'art contemporain, il envisage durant sa carrière d'ouvrir des galeries d'art dans plusieurs pays d'Europe, afin de faire connaître des artistes tchèques et slovaques[6],[180].

Positions vis-à-vis du dopage modifier

Ján Svorada ne fait pas l'objet de contrôle antidopage positif durant sa carrière. En 2013, les échantillons d'urine prélevés auprès des coureurs lors du Tour de France 1998 sont de nouveau testés afin d'y rechercher la présence d'érythropoïétine, indécelable à l'époque. Svorada fait partie des quelques coureurs dont les analyses se révèlent négatives, alors que sa victoire d'étape et ses deux journées vêtu du maillot vert avaient induit plusieurs contrôles[209]. Du reste, le coureur assure en 2006 n'avoir jamais eu recours au dopage et ne se l'être jamais vu personnellement proposer[210]. Une affirmation renouvelée en 2013, l'ancien cycliste affirmant être l'exemple que l'on peut terminer le Tour de France sans se doper[211]. Pour autant, durant sa carrière, plusieurs de ses coéquipiers sont convaincus de dopage, à l'image de Raimondas Rumsas, Ludo Dierckxsens, Pavel Tonkov, Gilberto Simoni[212],[213],[réf. nécessaire] ou suspectés d'y avoir eu recours, à l'image de Maurizio Fondriest, qui a collaboré avec le controversé médecin italien Francesco Conconi[réf. nécessaire].

S'exprimant au sujet du dopage en 2002, alors qu'il est encore coureur, Svorada juge que les médias ont tendance à gonfler son importance dans le sport cycliste, où les contrôles sont très nombreux, et fustige les lobbies exercés par d'autres sports « plus riches, comme le football, le hockey sur glace ou le tennis », qui leur permettent de limiter les contrôles sur leurs athlètes. Il estime également que le recours au dopage peut s'expliquer par la pression que subissent les coureurs. Enfin, il ajoute avoir de l'empathie pour les coureurs ayant subi un contrôle positif, mais condamne fermement ceux ayant récidivé[196]. Quatre ans plus tard, après avoir mis fin à sa carrière, il réitère que le dopage est avant tout le fruit d'initiatives individuelles, parfois sous l'influence de certains physiothérapeutes, ajoutant ne pas croire qu'il peut être organisé par les équipes cyclistes, ces dernières craignant de perdre le soutien de leurs sponsors[210]. En 2010, Ján Svorada affirme que le cyclisme est en bonne voie pour s'assainir, soulignant l'importance du passeport biologique, du renforcement des contrôles et des sanctions envers les tricheurs, tout en regrettant que ces méthodes aient des incidences négatives sur les libertés personnelles des coureurs[211].

Palmarès, distinctions et résultats modifier

Palmarès amateur modifier

Palmarès professionnel modifier

Récompenses modifier

Résultats sur les grands tours modifier

Durant les quatorze saisons auxquelles il participe au plus haut niveau, Ján Svorada est aligné à vingt-quatre reprises sur des grands tours, dont dix sur le Tour d'Italie. Il remporte un total de onze étapes, et remporte un classement annexe, le classement intergiro du Tour d'Italie en 1993. Il termine ces épreuves à dix reprises (cinq fois le Tour d'Italie, trois fois le Tour de France, deux fois le Tour d'Espagne), abandonnant treize fois, et terminant hors-délai sur le Tour de France 1995.

Il est le premier slovaque à s'imposer sur le Tour d'Italie et le Tour de France, le premier tchèque également sur le Giro, le Tour et la Vuelta. Aucun tchécoslovaque avant. Ajouter phrase sur Xe coureur à remporter des étapes sur les trois grands tours

Année Tour d'Italie
10 participations
Tour de France
8 participations
Tour d'Espagne
6 participations
1991 126e - -
1992 122e - -
1993 123e
  Classement intergiro
Abandon (14e étape) -
1994 Abandon (20e étape)
Vainqueur 9e, 11e et 17e étapes
103e
Vainqueur 7e étape
-
1995 Abandon (16e étape)
Vainqueur 12e étape[Note 13]
Hors délai (9e étape) -
1996 - Abandon (5e étape) -
1997 Abandon (7e étape) - 120e
Vainqueur 11e, 16e et 17e étapes
1998 - Abandon (16e étape)
Vainqueur 2e étape
Abandon (3e étape)
1999 Abandon (13e étape) Abandon (10e étape) Abandon (5e étape)
2000 102e
Vainqueur 3e étape
- Abandon (16e étape)
2001 - 129e
Vainqueur 20e étape
-
2002 - 131e 108e
2003 89e - Abandon (7e étape)
2004 Abandon (17e étape) - -

Résultats sur les classiques et les grands championnats modifier

Résumé monuments + grands championnats

Année Milan-San Remo
11 participations
Tour des Flandres
1 participation
Paris-Roubaix
1 participation
Liège-Bastogne-Liège
1 participation
Paris-Tours
4 participations
Championnats du monde
5 participations
Jeux olympiques
3 participations
1991 65e - - - - Abandon -
1992 51e - - - - - -
1993 121e - - 78e 95e 27e -
1994 - - - - 114e - -
1995 158e - - - - - -
1996 76e - - - - - 30e
1997 - - - - 5e Abandon -
1998 - - - - - - -
1999 103e - - - - - -
2000 93e - - - - - Abandon
2001 45e Abandon Abandon - 59e - -
2002 8e - - - - 11e -
2003 8e - - - - - -
2004 142e - - - - - 63e
2005 - - - - - 99e -

Classements mondiaux modifier

L'Union cycliste internationale (Fédération internationale de cyclisme professionnel jusqu'en 1992) établit annuellement un classement permettant de hiérarchiser les coureurs cyclistes professionnels selon les résultats obtenus durant la saison. Lors de la saison 2005, ayant quitté l'équipe Lampre pour l'équipe continentale Ed' System-ZVVZ, Ján Svorada ne figure plus dans le classement mondial, mais dans le classement continental de l'UCI Europe Tour.

De 1994 à 1998, Ján Svorada est systématiquement classé parmi les cent meilleurs coureurs du monde en fin de saison[Note 14]. Son meilleur classement est une 24e place, obtenue lors de la saison 1997.


Année 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Classement UCI nc nc nc 29e[118] 58e[214] 53e[215] 24e[185] 65e[216] 173e[217] 118e[218] 133e[219] 119e[220] 111e[221] 391e[222]
UCI Europe Tour 77e[223]

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Ne figurant pas, alors, parmi les principales formations mondiales, l'équipe Colnago-Lampre n'est invitée ni sur le Tour d'Espagne, ni sur le Tour de France, lors des éditions 1991 et 1992 de ces deux épreuves.
  2. Plus précisément, ces trois coureurs rejoignent l'équipe Lampre en cours de saison, en mai pour Pavel Tonkov qui est directement aligné au départ du Tour d'Italie, au début du mois de juillet pour Wladimir Belli, et en septembre pour Giovanni Lombardi. Voir : Effectif de l'équipe pour la saison 1992
  3. Avec vingt-six victoires, dont la Coupe du monde, Milan-San Remo, la Flèche wallonne, le Grand Prix de Zurich, le Grand Prix du Midi libre et le Tour du Trentin.
  4. Giovanni Lombardi ne remporte pas d'étape sur ce Tour d'Italie 1994 mais y collectionne les places d'honneur : il termine second à trois reprises, et parmi les dix premiers sur trois autres étapes. Voir les résultats de cette édition de l'épreuve
  5. Citation originale : « De los cinco el más rápido era « Abdu » y había que buscar el triunfo desde lejos »
  6. L'équipe de Mario Cipollini de 1994 à 2001, qui porte les noms de Mercatone Uno puis de Saeco.
  7. Citation originale : « Mientras que para Mercatone el gran objetivo son las llegadas, independientemente de lo que pueda hacer Casagrande en la general, en Lampre tenemos a Fondriest, Tonkov, Conti y Belli con opciones a podio. Y no se van a poner a hacer il “trenino” para que yo gane un sprint. Sólo cuento con Spruch y Bramati para prepararme las llegadas, mientras que Mercatone pone a trabajar hasta seis hombres. De todos modos, creo que es batible. Pero habrá que esperar un error, que coja mal una curva o se coloque mal en los últimos metros. »
  8. Détenteur du record du nombre d'étapes gagnées sur le Tour d'Italie durant sa carrière, Mario Cipollini considère ainsi en avoir remporté 43 et non pas 42 comme l'indiquent les statistiques officielles, cf. Source
  9. De facto, le Král cyklistiky exclue donc les sportifs slovaques après la partition de la Tchécoslovaquie. La fédération slovaque de cyclisme mettra en place sa propre récompense en l'an 2000, nommée Zlatý pedál (« Pédale d'or », en français littéral).
  10. Svorada remporte le 1er et le 3e sprint intermédiaire, ce qui lui attribue 12 points, tandis que Moncassin n'en remporte aucun. À l'arrivée, Moncassin remporte l'étape et marque 35 points alors que la troisième place de Svorada lui rapporte 26 points. Au classement par points, à l'issue de la première étape, Svorada devance donc Moncassin de 3 points, et aurait dû se voir remettre le maillot vert sur le podium protocolaire.
  11. Texte original : There was respect between us both, but we did many sprints where we said, 'You take left, I take right, and we'll see where we end up.' It wasn't an ideal situation
  12. Citation originale : « Když jsem odešel do profesionálů, říkal jsem si, že kdybych vydržel deset let, byla by to paráda. Nakonec to bylo ještě víc. Těší mě, že jsem byl po celou dobu platný pro tým a mohl jsem každý rok vyhrát několik závodů. Svou kariéru považuji za úspěšnou »
  13. Suite au déclassement de Mario Cipollini pour sprint irrégulier.
  14. Les classements complets de la FICP (1991 et 1992) et de l'UCI (1993) ne sont pas disponibles. Toutefois, lors de ces trois saisons, Ján Svorada ne figure pas parmi les cent meilleurs coureurs : voir les classements 1991, 1992 et 1993.

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Liens externes modifier

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