Tour de Romandie

Sport | Cyclisme sur route |
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Création | 1947 |
Éditions | 73 (en 2019) |
Catégorie | UCI World Tour |
Type / Format | Course à étapes |
Périodicité | Annuelle (avril/mai) |
Lieu(x) |
![]() et Romandie |
Participants | 133 (en 2018) |
Statut des participants | Professionnel |
Directeur |
![]() |
Site web officiel | www.tourderomandie.ch |
Tenant du titre |
![]() |
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Plus titré(s) |
![]() (3 victoires) |
Le Tour de Romandie est une course cycliste à étapes qui fut fondée en 1947 à l'initiative du journaliste Max Girardet afin de célébrer le 50e anniversaire de l'Union cycliste suisse[1].
Histoire de la courseModifier
Le Tour de Romandie est fondée en 1947 à l'initiative du journaliste Max Girardet afin de célébrer le 50e anniversaire de l'Union cycliste suisse[1]. La première édition du Tour, en 1947, a réuni 40 coureurs répartis dans dix équipes. 4 étapes figuraient au programme, la distance totale parcourue fut de 755 kilomètres. Deux fédérations cyclistes suisses coexistent alors : l'Union cycliste suisse (UCS), fédération romande fondée en 1897, et la Schweizerischer Radfarher Bund (SRB), fondée en 1883. Cette dernière organise depuis 1933 le Tour de Suisse, créé lui aussi à l'occasion du cinquantenaire de la fédération.
En 1996, poussées par comité olympique suisse, les deux fédérations fusionnent. L'UCS se fond dans la SRB et disparaît. La nouvelle Fédération cycliste suisse (FCS) ne récupère pas le Tour de Romandie[2]. La propriété de celui-ci revient à une organisation ad hoc, la Fondation pour le cyclisme romand[3]. L'organisation de la course est confiée à la société Daniel Perroud Organisation (DPO) de 1997 à 2001[3]. À la fin des années 1990, des divisions apparaissent au sein de la fondation au sujet de cet organisateur, de sorte que l'Union cycliste internationale (UCI) intervient afin de « sauvegarder le Tour de Romandie [qu'elle considère] comme un patrimoine important du cyclisme », selon le président de l'UCI Hein Verbruggen. L'UCI crée la Fondation Arc-en-ciel, qui se place entre le propriétaire et l'organisateur et reçoit mandat pour gérer les droits d'organisation[4]. En 2001, la concession de DPO prend fin. Plusieurs entreprises sont alors candidates pour organiser la course : DPO, RCS, société organisatrice du Tour d'Italie, et IMG Suisse, filiale suisse du groupe de management sportif IMG[3],[5]. C'est cette dernière, qui vient alors de se voir concéder l'organisation du Tour de Suisse, qui est choisie pour le Tour de Romandie de 2002 à 2011. Marc Biver, directeur général d'IMG Suisse, prend la tête du Tour de Romandie[6],[7],[8],[9], assisté par Tony Rominger en tant que directeur de course[10]. En 2004, Marc Biver quitte IMG. Il est remplacé à la direction d'IMG Suisse par Christian Pirzer, patron d'IMG Allemagne[11]. Yves Mittaz devient directeur général du Tour de Romandie et Armin Meier directeur sportif[10].
Jugeant la course non rentable, IMG Suisse fait valoir la clause libératoire de son contrat pour se désengager du Tour de Romandie en 2006[11]. Depuis 2007, une nouvelle société dirigée par l'ancien cycliste Richard Chassot organise le Tour de Romandie, abandonnant les étapes en boucle au profit d'étapes en ligne favorisant la découverte du pays romand[12],[13].
PalmarèsModifier
Statistiques et recordsModifier
Par coureursModifier
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Par paysModifier
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Victoires d'étapesModifier
# | Coureurs | Victoires |
---|---|---|
1 | Mario Cipollini | 12 |
2 | Hugo Koblet | 8 |
Ferdi Kübler | 8 | |
4 | Michael Albasini | 7 |
5 | Vittorio Adorni | 6 |
Knut Knudsen | 6 | |
Gianni Motta | 6 | |
Tony Rominger | 6 | |
Johan van der Velde | 6 | |
10 | Laurent Dufaux | 5 |
Urs Freuler | 5 | |
Pascal Richard | 5 | |
Giuseppe Saronni | 5 | |
Paolo Savoldelli | 5 |
Grand Prix fémininModifier
De 2001 à 2010, le Grand Prix de Suisse, une épreuve de contre-la-montre féminine, a eu lieu en ouverture du contre-la-montre du Tour de Romandie.
Notes et référencesModifier
- « 50 ans d'histoire », sur rts.ch, .
- Jean-François Loudcher, « Le mythe Koblet/Kübler (1945-1964) : entre le local et le global, une expression de la neutralité et de la modernité dans le cyclisme suisse », Sciences sociales et sport, no 2, , p. 55-91 (lire en ligne)
- « Tour de Romandie: le mot fin prendra-t-il toute sa signification ? », sur swissinfo.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- «Nous garantissons l'avenir du Tour de Romandie pour dix ans», sur letemps.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- « La Fédération suisse cycliste aimerait reprendre le Tour de Romandie sous son aile », sur letemps.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- « Directeur du Tour de Romandie, Marc Biver prend ses marques dans l'ombre de Daniel Perroud », sur letemps.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- « Ce que cherche Marc Biver, homme d'affaires intransigeant, au chevet du Lausanne-Sports », sur letemps.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- « Le Tour de Romandie est déjà entré dans l'ère Marc Biver », sur swissinfo.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- « Marc Biver aux commandes du Tour de Romandie », sur swissinfo.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- (de) « Tony Rominger nicht mehr Direktor der Tour de Suisse », sur live-radsport.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- « Le Tour de Romandie innove. Mais quel avenir? », sur swissinfo.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- « Changement de cap », sur lefigaro.fr, 30 avril 2007ne (consulté le 18 juin 2018)
- « TdR 06: Projet de reprise », sur rts.ch, (consulté le 18 juin 2018)
- Le , le Tribunal arbitral du sport suspend 2 ans Alejandro Valverde (Caisse d'Épargne) à la suite de son implication dans l'affaire Puerto. La suspension commence à partir du . Il conserve donc les résultats acquis antérieurement, mais perd ceux acquis en 2010, dont sa victoire au Tour de Romandie
- Le vainqueur initial Alejandro Valverde a été déclassé « Copie archivée » (version du 26 avril 2014 sur l'Internet Archive)
Voir aussiModifier
Article connexeModifier
Liens externesModifier
- (fr + de + en) Site officiel
- Palmarès du Tour de Romandie sur siteducyclisme.net