Bessèges

commune française du département du Gard

Bessèges
Bessèges
Bessèges au bord de la rivière de la Cèze.
Blason de Bessèges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Communauté de communes Cèze-Cévennes
Maire
Mandat
Bernard Portales
2020-2026
Code postal 30160
Code commune 30037
Démographie
Gentilé Bességeois
Population
municipale
2 695 hab. (2021 en diminution de 7,1 % par rapport à 2015)
Densité 261 hab./km2
Population
agglomération
4 576 hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 44° 17′ 33″ nord, 4° 06′ 05″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 492 m
Superficie 10,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bessèges
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Bessèges
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Bessèges
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Bessèges

Bessèges en occitan Bessèja, est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie, dans le parc national des Cévennes.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, la Ganière et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bessèges est une commune rurale qui compte 2 695 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 11 404 habitants en 1881. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Bessèges. Ses habitants sont appelés les Bességeois ou Bességeoises.

Arrosée par la Cèze, cette petite ville doit son existence au développement du bassin houiller des Cévennes qui connut son apogée au XIXe siècle, et fut la troisième ville du Gard vers 1875[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

Bessèges est à 30 km au nord d'Alès, la ville principale des Cévennes.

Communes limitrophes modifier

Lieux-dits et écarts modifier

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

B

  • Boniol*, D130

C

  • la Cantonnade*, rue Léon Barry
  • le Castellas, Lot. des Collines du Castelas
  • Castillon, Coste de Revêti
  • Charbes, D51
  • les Combes, Coste de Revêti
  • Conroc*, D146 (r. du Dr. P. Vermale)
  • les Costes*, Coste de Revêti
  • le Cros, D51 (rte de l'Elze)

E

  • l'Elze, Rte de l'Elze

F

  • Foussignargues, D130

G

  • la Grange*,
  • les Grottes, D17 (r. V. Hugo)

L

  • Lalle, D51

M

  • la Marchande, D51
  • le Mas*, Lot. La Forêt
  • Mas Congiral, Rte de l'Elze
  • Mas de la Croix*, D51 (r. Prosper Delfau)
  • Mas du Castellas*, Lot. des Collines du Castellas
  • le Moulinas, D51

N

  • la Nouvelle, Coste de Revêti

P

  • la Plaine, D17 (r. V. Hugo)
  • les Planasses, Coste de Revêti
  • le Plô, D17

R

  • Revêti, D51

S

  • la Sauvegarde, D51
  • le Souliè*, Rue Louis Nicolas

V

  • le Villard*, Rte du Relais

Hydrographie et relief modifier

Bessèges est traversé par la Cèze, affluent droit du Rhône, rivière longue de 128 km qui prend sa source en Lozère sur la commune de Saint-André-Capcèze à 798 m d'altitude. La Cèze est une rivière aurifère comme plusieurs cours d'eau de la région.

Par ailleurs la commune est sillonnée de plusieurs petits et moyens cours d'eau, tous affluents de la Cèze. D'amont en aval se succèdent (avec(D) pour les affluents de rive droite et (G) pour ceux de rive gauche) :

- (D) le ru saisonnier de la Lauzière, qui sert de limite de communes avec Peyremale. Il conflue vers Les Drouillères ;
- (D) un petit ru saisonnier qui conflue au Plo ;
- (G) le Long (3,4 km), qui avant ses derniers 150 m sert de limite de communes avec Bordezac au nord sur 360 m. Il conflue à Lalle[2] ;
- (D) le valat de la Forge, maintenant saisonnier et recouvert sur ses derniers 400 m ;
- (G) le ru des Téronds, qui draine de nombreux rus saisonniers et conflue à 120 m en aval du pont de la gare (celui de la D51a) au centre de Bessèges ;
- (G) la Ganière, qui sert de limite de communes avec Robiac-Rochessadoule sur 1 km avant de traverser la commune de part en part en un large méandre, pour confluer avec la Cèze entre Revêti et Robiac[3] ;
- le ruisseau de la Fagède sert de commune avec Meyrannes sur 300 m avant d'être rejoint par le ruisseau de Maupas vers Les Combes - tous deux venant du sommet des Valences au nord de Revêti. Il continue de servir la même limite de communes sur 1 100 mètres jusqu'à sa confluence avec la Cèze en aval de Revêti[4].

Ces rus saisonniers, souvent à sec ou presque en été, peuvent déployer des débits importants en saison de crues - d'où la relative profondeur de leurs lits - et ne sont alors pas sans danger (voir la catastrophe de Lalle en 1861 et autres événements).

Le sous-sol est riche en houille - ce qui amène des variations particulières du couvert végétal, avec présence de géranium sanguin (Geranium sanguineum) et de gesce noire (Lathyrus niger) dans les châtaigneraies traditionnelles[5].

Historique des crues de la Cèze modifier

  • 21 septembre 1890 : plus haut niveau de la rivière jamais atteint à Bessèges 8,19 mètres.
  • 16 octobre 1907 : Bagnols-sur-Cèze 10,15 mètres, et un débit de 2 500 m3/s.
  • 30 septembre 1958 : Passerelle de Lalle à Bessèges emportée, hauteur d'eau à Saint-Ambroix 11 mètres et 2 200 m3/s, 36 victimes furent dénombrées le long du cours d'eau.
  • 9 septembre 2002 : 11,55 mètres d'eau et 2 200 m3/s de débit à Tharaux.

Depuis 1976, Bessèges est protégé des crues violentes par le barrage de Sénéchas.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 346 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Grand-Combe à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 414,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Description générale modifier

Le climat de Bessèges est un climat des Cévennes de type méditerranéen[12] et qui devient montagnard en fonction de l'altitude.

De fortes précipitations peuvent être accompagnées d’orages : on parle alors d'épisodes cévenols (ou effet cévenol). Le climat est toutefois plus clément que celui des districts proches du mont Aigoual. L'influence de la Méditerranée est beaucoup plus sensible : les hivers et les automnes y sont doux et, la sécheresse estivale est parfois importante.

Données modifier

Ville Ensoleillement
  (h/an)
Pluie
  (mm/an)
Neige
  (j/an)
Orage
  (j/an)
Brouillard
  (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Bessèges 2669 762 3 23 11
Paris 1 662 637 12 17 8
Nice 2 724 733 1 27 1
Strasbourg 1 693 665 26 28 51
Brest 1 530 1 210 7 12 76
Bordeaux 2 035 944 3 31 69
Données climatiques à Nîmes
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,4 3,4 5,1 7,8 11,2 14,9 17,7 17,2 14,7 10,8 5,9 3 9,5
Température moyenne (°C) 6,3 7,7 9,9 12,8 16,6 20,5 23,7 23 20 15,4 10 6,9 14,4
Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,9 14,7 17,8 21,9 26,2 29,8 28,9 25,3 20 14 10,7 19,3
Ensoleillement (h) 143,5 147,4 203,1 227,6 267,8 310,2 353,8 315,3 236,6 186,8 143,9 133 2 668,9
Précipitations (mm) 67,7 70,7 55,9 59,2 60,9 38,6 25,3 51,6 66,8 131,9 69,2 64,1 761,9
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Nîmes de 1961 à 1990[13].


Voies de communication et transports modifier

Axes ferroviaires modifier

 
La gare de Bessèges

Bessèges est le point d'origine de la ligne de Bessèges à Robiac, qui rejoint en gare de Robiac la ligne du Teil à Alès. Cette ligne longue de 32 km, construite à partir de 1854, fut inaugurée le 1er décembre 1857. Alors relié au grand réseau du chemin de fer français et au port de Marseille, le bassin houiller de la Cèze va connaître un développement considérable de ses industries houillères et métallurgiques, avec pour conséquence l'explosion démographique de Bessèges, alors simple hameau de la commune de Robiac.

La ligne SNCF d'Alès à Bessèges est fermée depuis 2012. La commune est desservie par le réseau de transports Ales'y.

Axes routiers modifier

On y accède, depuis la commune de Saint-Ambroix, par la route départementale D51 qui traverse la commune sur un axe sud-est / nord-ouest en direction d'Aujac. La route départementale 17 passe aussi sur la commune, à l'ouest du bourg vers Peyremale.

Les autoroutes les plus proches sont l'A9 à Nîmes (77 km), et l'A7 à Bollène (77 km).

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[16].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[17],[18].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallées de la Cèze et du Luech »[20], d'une superficie de 12 680 ha, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

 
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 3] sont recensées sur la commune[22] :

  • le « bois de Bordezac et de Bessèges » (1 797 ha), couvrant 4 communes du département[23] ;
  • le « cours moyen de la Cèze » (648 ha), couvrant 16 communes du département[24].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Bessèges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bessèges, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 4 358 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,5 %), zones urbanisées (14,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), prairies (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Logement modifier

Évolution du nombre de logements
Type de logement 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2010
Résidences Principales 2 210
(87,15 %)
2 055
(82,07 %)
1 828
(79,20 %)
1 621
(74,63 %)
1 463
(67,20 %)
1 565
(74,52 %)
1 538
(70,85 %)
Résidences Secondaires 142
(5,60 %)
150
(6,00 %)
166
(7,19 %)
247
(11,37 %)
200
(9,19 %)
222
(10,57 %)
215
(9,90 %)
Logements Vacants 184
(7,25 %)
299
(11.93 %)
314
(13,61 %)
304
(14,00 %)
514
(23,61 %)
313
(14,91 %)
418
(19,25 %)
Total 2 536 2 504 2 308 2 172 2 177 2 100 2 171
Sources des données : INSEE[28]

Une maison de retraite de 116 places est installée à Bessèges[29].

Projets d'aménagement modifier

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Bessèges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Risques naturels modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[32], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[33],[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 2002, 2008 et 2015[35],[30].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bessèges.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[36]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 733 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 603 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[30].

Risques technologiques modifier

La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 5] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bessèges est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].

Toponymie modifier

Locus de Balseguis en 1318 puis Besigioe en 1410.

Ses habitants sont appelés les Bességeois et les Bességeoises.

Histoire modifier

Ancien Régime modifier

 
Bessèges, Peyremale, Robiac et hameaux environnants
sur la carte de Cassini (XVIIIe s.)

Sous l'Ancien Régime Bessèges n'est qu'un hameau de la paroisse de Robiac.

Époque contemporaine modifier

La houille et la création de la commune modifier

L'essor de Bessèges commence avec la mine, ouverte en 1809 et agrandie après l'installation d'une usine sidérurgique en 1833 ; la voie ferrée y parvient en 1857. La commune a été créée en 1858 à partir de plusieurs quartiers de communes voisines.

  • Bessèges (rive droite de la Cèze) est séparé de Robiac
  • Le Travers et Le Villard (rive gauche de la Cèze) sont séparés de Gagnières
  • Lalle est séparé de Bordezac

Le développement considérable que prirent les industries houillères et métallurgiques de la région hâta le développement de la commune de Bessèges, qui devint chef-lieu de canton en février 1868. La population de Bessèges dépassa le chiffre de 11 000 habitants, ce qui la classa 3e ville du Gard après Nîmes et Alès. Une verrerie, une fonderie de fonte et de bronze, une usine de constructions mécaniques complètent le bassin industriel à la fin du XIXe siècle. C'est l'apogée.

La catastrophe des mines de Lalle modifier

Lalle est un hameau en amont de Bessèges sur la Cèze. Le 11 octobre 1861, un violent orage éclata dans la région. Le ruisseau du Long en crue s’engouffra rapidement dans les galeries de la mine. Sur les 139 mineurs présents ce jour-là, 110 périrent noyés ; 4 survivants furent trouvés plusieurs jours après, dont un jeune homme. L'inondation des mines de Lalle inspira Hector Malot pour son roman Sans Famille avec le personnage de Rémi, jeune homme rescapé de la mine inondée, et Zola pour Germinal. Cette catastrophe reste la plus grave du bassin houiller des Cévennes.

XXe siècle modifier

Après enquête approfondie, le préfet du régime de Vichy décide de suspendre Peyric, le maire SFIO, suspecté pour son attitude équivoque. Il est remplacé avant la fin de la guerre par une délégation spéciale dont le président était de l’Action française, plus proche des valeurs du maréchal Pétain[42].

Déclin et reconversion modifier

Le déclin vient aussitôt après[Quoi ?], marqué par les fermetures de la verrerie en 1920 et de la fonderie en 1922. En 1920, la société Escaut-et-Meuse crée une usine de tubes sur un terrain précédemment occupé par les ateliers des forges[43]. Cette aciérie entre dans le groupe Lorraine-Escaut en 1953, passe à Usinor en 1966 puis Vallourec l'année suivante, et ferme en 1987. S'implantent ensuite les sociétés AI Industrie et ACCEB qui créent jusqu'à 400 emplois jusqu'en 1992 et quittent définitivement la ville en 1996.

Depuis, le tissu industriel se développe sur le secteur du bois, autour des sociétés Jalles Père et Fils, SPB et À tout bois de cœur. Les charbonnages sont abandonnés en 1964. La population, en baisse depuis les années 1920 mais encore à 5 300 habitants en 1975, diminue toujours malgré l'absorption de la petite commune de Foussignargues en 1972. L'embranchement ferroviaire vers Alès est toutefois maintenu (ligne Alès-Bessèges et ligne Le Teil - Alès). L'économie de Bessèges est, aujourd'hui, tournée surtout vers le tourisme.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1858 1865 Louis-Michel Illide de Veau de Robiac Bonapartiste Officier
1870 1887 Félix Jouguet   directeur des mines et usines que la Compagnie de Terrenoire
1900 1904 Jules Deleuze   Géomètre
1904 1908 Eugène Sugier   Négociant
1908 1925 Étienne Bracourt SFIO Horloger
1926 1941 Alphonse Peyric SFIO Délégué mineur et conseiller général
suspendu par le régime de Vichy
1941 1944 Léonce François Action française président de la délégation spéciale
1945 1967 Alphonse Peyric SFIO Délégué mineur et conseiller général
1967 1989 André Rouvière PS Sénateur et conseiller général
1989 1995 Roland Aspord DVD Industriel
1995 2001 André Rouvière PS Sénateur et conseiller général
2001 En cours Bernard Portalès DVG Employé de banque
ancien conseiller général et vice-président du conseil général
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité modifier

La commune fait partie de la Communauté de communes Cèze-Cévennes.

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution de la population modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

En 2021, la commune comptait 2 695 habitants[Note 6], en diminution de 7,1 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
7 0558 6718 90810 66811 40410 6538 6737 9629 040
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
8 2198 0306 3687 0626 3575 4255 6485 8235 720
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
5 4215 2554 3523 6353 1373 1973 0422 8402 695
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,5 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 316 hommes pour 1 522 femmes, soit un taux de 53,63 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,1 
90 ou +
6,1 
14,3 
75-89 ans
21,3 
22,9 
60-74 ans
23,5 
20,2 
45-59 ans
16,8 
14,6 
30-44 ans
12,2 
10,1 
15-29 ans
9,4 
15,8 
0-14 ans
10,8 
Pyramide des âges du département du Gard en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
8,1 
75-89 ans
10,4 
19,1 
60-74 ans
19,7 
20,6 
45-59 ans
20,5 
17 
30-44 ans
17 
16,4 
15-29 ans
14,3 
18 
0-14 ans
16 

Solde naturel modifier

État civil
Événement 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Naissances 35 29 24 29 27 28 17 35 24 36 31 26 22
Décès 122 99 89 99 73 75 79 53 68 77 90 79 78
Solde -87 -70 -65 -70 -46 -47 -62 -18 -44 -41 -59 -53 -56

Enseignement modifier

Sur la commune de Bessèges on trouve une classe passerelle (pour préparer les enfants de 2 ans à l'école maternelle - 2 jours de classe par semaine), une école maternelle (Hector Malot), deux écoles primaires (Le Petit Villard - Côté Travers et La Cantonade - Côté Plaine), un collège (Collège du Castellas)

Santé modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Depuis 1905, Bessèges organise sa fête annuelle le 1er week-end de septembre : fête foraine et défilé de chars réalisés par les différentes associations en "roses de papier".

Sports modifier

Associations modifier

Équipements modifier

Événements sportifs modifier

Bessèges était depuis sa création et jusqu'en 2011 le lieu d'arrivée de la première course cycliste de la saison professionnelle française, l'Étoile de Bessèges dont l'arrivée de la dernière étape se situait à Alès, mais dont l'appellation Bessèges était conservée. Depuis 2012, l’arrivée de la nouvelle épreuve dite Étoile d'Alès en Cévennes est jugée à Alès, Bessèges n'étant plus qu'une simple étape de cette épreuve.

Médias modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 366 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 2 529 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 250 [I 8] (20 020  dans le département[I 9]). 25 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9 % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 16,9 % 15,9 % 20,1 %
Département[I 11] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 399 personnes, parmi lesquelles on compte 63,4 % d'actifs (43,3 % ayant un emploi et 20,1 % de chômeurs) et 36,6 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 13]. Elle compte 821 emplois en 2018, contre 880 en 2013 et 1 006 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 619, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36,6 %[I 14].

Sur ces 619 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 347 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 78,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 15 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

254 établissements[Note 10] sont implantés à Bessèges au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 254 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
22 8,7 % (7,9 %)
Construction 35 13,8 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
97 38,2 % (30 %)
Information et communication 5 2 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 9 3,5 % (3 %)
Activités immobilières 10 3,9 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
21 8,3 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
36 14,2 % (13,5 %)
Autres activités de services 19 7,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,2 % du nombre total d'établissements de la commune (97 sur les 254 entreprises implantées à Bessèges), contre 30 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

  • Carrosserie Vicedomini, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (396 k€) ;
  • Boulangerie Bertrand, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (103 k€) ;
  • Le Bon Lila, restauration traditionnelle (78 k€) ;
  • The Land Of Ludo, activités des sociétés holding (58 k€) ;
  • Vivance, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (28 k€).

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 10 8 4 3
SAU[Note 12] (ha) 46 28 18 31

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 31 ha[52],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine modifier

Édifices civils modifier

Édifices religieux modifier

 
L'église de l'Immaculée-Conception.
  • L'église de l'Immaculée-Conception (XIXe siècle), une des rares églises françaises à avoir la devise « Liberté-Égalité-Fraternité, République française » inscrite sur le fronton. Elle a trois cloches[53].
  • Temple protestant de Bessèges.

Patrimoine environnemental modifier

La forêt de Bessèges est l'un des sept sites français abritant une colonie de pins de Salzmann. Cette sous-espèce du pin d'Autriche, mieux adaptée à la sécheresse, est l'une des plus rares espèces en France avec au total seulement 5 000 ha de populations isolées sur le territoire métropolitain. Son aspect varie selon le type de sol dans lequel il croît. Ainsi il est petit et rabrougi sur les roches de Saint-Guilhem-le-Désert ; à Bessèges il pousse généralement droit et sa hauteur maximale moyenne est de 25 m - une taille moyenne pour cet arbre très proche du pin noir d'Autriche qui peut attendre 55 m[54].

Espaces protégés et gérés modifier

ZNIEFF modifier

Bois de Bordezac et de Bessèges modifier
 
Pin de Salzmann
(Pinus nigra salzmannii)

La ZNIEFF continentale de type 2 du Bois de Bordezac et de Bessèges[57] inclut 1 796 ha répartis sur les quatre communes de Bessèges, Bordezac, Gagnières et Peyremale. L'habitat déterminant de cette zone est la forêt de pins de Salzmann des Causses, pour laquelle la ZNIEFF du « Bois de Bordezac et de Bessèges prolonge les 745 hectares du site d'intérêt communautaire (SIC) voisin de la « Forêt de pins de Salzmann de Bessèges » sur les communes de Bordezac et Gagnières[58].

Cours moyen de la Cèze modifier
  • La ZNIEFF continentale de type 2 Cours moyen de la Cèze couvre près de 648 hectares sur 16 communes[Note 15] et est entièrement comprise dans le Parc national des Cévennes. Cette ZNIEFF abrite deux espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain : la gratiole officinale (Gratiola officinalis, une scrophulaire) et la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis, une orchidée)[59].

Hautes vallées de la Cèze et du Luech modifier

Bessèges est depuis 2013 entièrement incluse dans les 13 080 ha de la Zone spéciale de conservation Natura 2000 dite Hautes vallées de la Cèze et du Luech au titre de la Directive Habitats, au sein de la Réserve de biosphère des Cévennes. Mais si cette zone déborde largement du lit de ces deux rivières en amont de Peyremale, elle se rétrécit nettement en aval depuis ce village pour ne plus couvrir que quelques dizaines de mètres de chaque côté du cours d'eau, et elle s'arrête à Saint-Ambroix. De la grande variété de types de couverts protégés par la Zone spéciale de conservation (ZSP) des Hautes vallées de la Cèze et du Luech[Note 16], reste alors essentiellement les prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées, souvent des prairies de fauche, dont la qualité et/ou la superficie diminuent avec la fermeture croissante du milieu, les activités humaines prenant le pas.

Pourtant ce site est pour la loutre (Lutra lutra) d'une importance capitale pour la colonisation des rivières méditerranéennes ; on y trouve, ainsi que pour le castor commun (Castor fiber), des populations non isolées mais en marge de leur aire de répartition. Trois autres espèces sédentaires résidentes sont de même inscrites à l’annexe II de la directive Habitats : le blageon (Telestes souffia), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et le barbeau méridional (Barbus meridionalis)[60], ce dernier étant une rare espèce vestige de la faune précédant les périodes glaciaires[61].

Randonnées modifier

Bessèges ne compte pas moins de 17 sentiers de randonnée de tous niveaux ou presque[62].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à la barre d'or chargée d'une barre de gueules surchargée de trois ruches aussi d'or posées à plomb, accompagnée en chef d'une enclume d'argent et en pointe d'une pelle et d'un pic passées en sautoir soutenus d'une lanterne de mineur, le tout d'or, au chef du même chargé de trois abeilles soudées d'argent.
Détails

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[39].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  15. Les communes concernées par le site Natura 2000 «  Cours moyen de la Cèze » sont : Allègre-les-Fumades, Bessèges, Bordezac, Chambon, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Peyremale, Potelières, Rivières, Robiac-Rochessadoule, Rochegude, Saint-Ambroix, Saint-Brès, Saint-Denis, Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan et Saint-Victor-de-Malcap
  16. Les types de couverts du sol protégés par la Zone spéciale de conservation (ZSP) des Hautes vallées de la Cèze et du Luech incluent 40 % de forêts de résineux, 20 % de forêts sempervirentes non résineuses, 20 % de landes, broussailles, recrus, maquis, garrigues et phrygana, 10 % de forêts caducifoliées (dont des Châtaigneraies), 5 % de rochers intérieurs et éboulis rocheux, 2 % de prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées et 2 % de pelouses sèches.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

[64],[65]

Références modifier

Site de l'Insee modifier

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  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
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  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bessèges » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bessèges » (consulté le ).
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Autres sources modifier

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  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Ganière (V5420520) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Fagède (V5431000) » (consulté le )
  5. « Forêts à Castanea sativa », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ). Dans Forêts méditerranéennes à feuilles caduques.
    Extrait de « Connaissance et gestion des habitats et des espèces d'intérêt communautaire – Tome 1 – Habitats forestiers », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ) - « Cahiers d’habitats », Natura 2000. Manuel d’interprétation des habitats de l’Union européenne, version EUR 15 - 1999.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  59. « Fiche ZNIEFF - 910011811 : Cours moyen de la Cèze », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  60. « Fiche Natura 2000 - FR9101364 : Hautes vallées de la Cèze et du Luech », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  61. « Etude sur la répartition du Barbeau méridional (Barbus méridionalis) dans les Monts d’Ardèche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.parc-monts-ardeche.fr (consulté le ).
    Ed. Conseil Supérieur de la Pêche de l’Ardèche & Fédération de Pêche de l’Ardèche, 2002.
  62. « Les sentiers de randonnée autour de Bessèges », sur cevennes-montlozere.com (consulté le ).
  63. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
  64. Les communes concernées par le site Natura 2000 «  Cours moyen de la Cèze » sont : Allègre-les-Fumades, Bessèges, Bordezac, Chambon, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Peyremale, Potelières, Rivières, Robiac-Rochessadoule, Rochegude, Saint-Ambroix, Saint-Brès, Saint-Denis, Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan et Saint-Victor-de-Malcap
  65. Les types de couverts du sol protégés par la Zone spéciale de conservation (ZSP) des Hautes vallées de la Cèze et du Luech incluent 40 % de forêts de résineux, 20 % de forêts sempervirentes non résineuses, 20 % de landes, broussailles, recrus, maquis, garrigues et phrygana, 10 % de forêts caducifoliées (dont des Châtaigneraies), 5 % de rochers intérieurs et éboulis rocheux, 2 % de prairies semi-naturelles humides ou mésophiles améliorées et 2 % de pelouses sèches.