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À quelques exceptions historiques près (telles, en France, les « Éts Ravat » ou la « Manufacture française d'armes et cycles » jusqu'aux années 1950), les fabricants de bicyclettes ne produisent pas eux-mêmes les pièces entrant dans la fabrication de leurs bicyclettes.
Ces composants sont fabriqués par des entreprises spécialisées appelées « fabricants d'équipements » ou « équipementiers du cycle ». Parmi les fabricants de bicyclettes, on distingue les constructeurs, qui produisent leurs propres cadres (en fort déclin en Europe depuis le milieu des années 1990), et les monteurs, qui montent des bicyclettes sur des cadres produits par d'autres[1].
Dans les années 1970, les grands constructeurs français (Peugeot, Motobécane, Gitane, Mercier, etc.) possédaient chacun une usine, éventuellement deux, de quelques centaines d'ouvriers produisant plusieurs centaines de milliers de bicyclettes par an (la production nationale dépassait les deux millions d'unités aux meilleures années[2]). Le plus grand industriel de l'époque, la Schwinn Bicycle Company à Chicago, produisait en 1972 quelque 1,45 million de vélos avec un effectif de 2 300 personnes[3]. Le leader en 2009, Giant (Taïwan), possède huit usines d'où sortent plus de 5,6 millions d'unités par an (chiffres de 2009)[4].
Certaines bicyclettes ne portent pas le nom de leur fabricant mais celui de la marque commerciale[5] du distributeur. C’est notamment le cas des vélos Riverside, Rockrider, Vitamin et b'Twin, commercialisés par le groupe Décathlon (près d'un vélo sur deux vendus en France en 2009).
Depuis les années 2000, on assiste à la renaissance de petites marques qui entendent relever le niveau global face aux productions de masse, en particulier dans les secteurs des vélos à pignons fixes, du dirt, du street et dans la mouvance urbaine qui accompagne le retour de vélos plus élégants et stylés, comme les cruisers.
Aarios[7] — Suisse — Vélo acier fait sur mesure pour toutes tailles.
Accell Group(nl) — Pays-Bas — Ancienne filiale « ATAG Cycle Group » du groupe néerlandais ATAG, renommée « Accell Group NV » en 1998. Elle a racheté les marques et fabricants de cycles suivants : « Batavus », « Hercules Fahrrad », « Ghost », « Koga-Miyata », « Lapierre », « Loekie », « Mercier », « Raleigh », « Sparta B.V. », « Staiger », « Torker » et « Winora ». Possède également le fabricant d’agrès « Tunturi » (Finlande). Distributeur de pièces et d'accessoires sous la marque XLC.
'Addictiv Cycles' — France — marque née au pied du Ventoux, conception et assemblage de modèles VTT haut de gamme en carbone UD puis quelques modèles aluminium. Distribution et vente par correspondance[8].
Allegro (Établissements des Cycles Allegro Arnold Grandjean S.A.) — Suisse — Neuchâtel — La société est fondée en 1914 par le cycliste Arnold Grandjean avec ses frères Ali, Ulysse et Tell et un autre compagnon. Elle est la première à fabriquer des vélos de course en Suisse. Grandjean a choisi le nom Allegro parce que ses fans l'applaudissaient avec les mots « Allez, Gros ». Au début, les roues étaient construites dans un atelier à Fleurier, déplacé en 1923 dans un bâtiment de production à Neuchâtel. La société existait indépendamment jusqu'à dans les années 1980. Elle a été vendue au fabricant de vélos « Mondia »[12],[13].
Automoto — Saint-Étienne, France (1901). Née d'une restructuration de la « Société de construction mécanique de la Loire », elle-même issue de la réunion de trois précurseurs de l'industrie de la pièce détachée à Saint-Étienne. À la fabrication de pièces (moyeux et pédales de vélos puis diverses pièces pour motos et voitures), elle a rapidement adjoint la construction de bicyclettes et de motos, dont elle fabriquait elle-même les principaux composants. L'effectif était de 350 personnes en 1947, avec une production de l'ordre de 35 000 à 40 000 bicyclettes par an[17]. Associée quelque temps à « Terrot » (Dijon), elle a été absorbée par Peugeot en 1962. L'usine, située au no 59 de l'avenue de Rochetaillée, a alors cessé la production de cycles mais elle a continué de produire des pièces et composants pour cyclomoteurs et automobiles sous le contrôle de Peugeot jusqu'à la fin des années 1990, puis sous celui de KSDSE (Koyo Steering Dijon & Saint-Étienne).
Batavus — Heerenveen, Pays-Bas. Fabricant de bicyclettes depuis 1917, c'est l’un des plus grands du pays. Aujourd’hui propriété du groupe « Accell »
Beaufort — Belgique. Fabricant de vélos électriques vintage.
Beistegui Hermanos (BH Bikes)[19] — Vitoria, Espagne. Constructeur de bicyclettes depuis les années 1920. Ses bicyclettes portent la marque BH. Il possède également une usine au Portugal. A racheté Micmo-Gitane ainsi que la branche cycle de Peugeot en 1990-1991 pour constituer le groupe Cycleurope, qu’il a revendu en 1996 au Suédois Grimaldi Industri AB.
Beixo[20] — Pays-Bas. Vélos à transmission par cardan.
Bertin — France, Ancienne marque du nord de la France et importateur Shimano dans les années 1990, la marque est reprise dans les années 2010 en Bretagne par un membre de la famille.
Gilles Berthoud[22] — Pont-de-Vaux, France. Montage de bicyclettes en petites séries et sur mesure. Fabrication de cadres, de porte-bagages et de divers équipements (selles en cuir, sacoches, roues).
Bianchi — Milan, Italie (1885). Rachetée par Cycleurope en 1997. C'était le plus grand fabricant italien de bicyclettes. Il a produit également des motos.
Cizeron — Saint-Étienne, France. Fabricant de cadres depuis sa fondation en 1928, devenu constructeur à partir de 1942. Ses effectifs s'élevaient en 1972 à 65 salariés pour une production annuelle de 42 000 unités[33]. Dépôt de bilan en 1983. Sur la fin, approvisionnait essentiellement les grandes surfaces, sous les marques « Anquetil », « Geminiani » et « Olympic »[34].
Condor — Courfaivre, Suisse. Constructeur de bicyclettes à partir de 1893 (marque « Scheffer Frères »). Connu pour avoir fourni l'armée suisse en vélos de dotation jusqu'en 1993.
Cycleurope — France. Holding fondée en 1991 par fusion de « Beistegui Hermanos » (BH, propriétaire à 65 %), Peugeot et Gitane. En 1996, BH revend ses parts à Grimaldi Industri AB (Suède) et en 2004, la marque « Cycles Peugeot » est rendue à Peugeot. L’ancienne usine Peugeot de Romilly-sur-Seine, dans l'Aube reste propriété de Cycleurope. Elle est actuellement présente dans quarante-sept pays à travers le monde et propriétaire des marques « Bianchi », « Crescent », « Den Beste Sykkel » (DBS), « Everton », « Micmo-Gitane », « Kildemoes », « Legnano », « Monark » et « Puch ». Distributeur de pièces et d'accessoires sous la marque « Spectra » (anciennement : marque de cadres).
Cyclelec — France. Fabricant de composants et de cycles électriques depuis 2006.
Cycles La Barquette — Grenoble, France. Fabricant français de vélos cargos artisanaux.
Cycles Sémaphore — FranceRiom (Auvergne). Depuis 2018, Cycles Sémaphore est le concepteur et assembleur du Sémaphore, un vélo artisanal rallongé (longtail)[43].
Cyfac[44] — Hommes, France. Société fondée en 1982. Fabrication de cadres et montage sur mesure.
Decauville[49],[f 3] — Petit-Bourg, France. De 1891 à 1902, Decauville produit six modèles de cycles dont certains sont équipés afin de pouvoir circuler sur voie ferrée, par adjonction d'un système composé de trois tubes et d'un galet de roulement. La production emblématique de cette gamme est celle des tricycles, qui servent, entre autres, de base au prototype De Dion-Bouton.
Edelbikes — Grenoble, France. Artisan, vélos sur mesure et véhicules pour handicapés.
Egobike[53] — Malemort-du-Comtat & Bédoin-Mont Ventoux, France. Marque de cycle fondée en 2013. Composé d'un seul modèle en début d'année, la marque de cycle a développé une gamme complète de six modèles carbone et aluminium.
Electra — États-Unis. Fondée en 1993, Electra est spécialisée dans les bicyclettes type cruiser et urbaines. La marque est aussi dépositaire du brevet « flat foot » (pied plat), avec un pédalier avancé et une position droite du cycliste.
Ferraroli - Suisse. L'entreprise des Montagnes neuchâteloises, Ferraroli SA, basée à La Chaux-de-Fonds, a été mise en faillite le . Fleuron de la région, elle comptait huit employés. Connue très largement des milieux cyclistes, amateurs ou professionnels, les deux-roues qu'Alain Ferraroli confectionnait « sur mesure » dans son atelier passaient pour être les meilleurs du monde : six cents exemplaires étaient produits en moyenne chaque année. Un chiffre délibérément arrêté afin de garantir les hautes exigences que l'artisan s'étaient données pour objectif. Créée en 1978 par les deux frères Alain et Florent, la société s'était lancée dans le VTT au début des années 1980. En 1990, Alain reprenait seul les commandes et quittait la ville de La Chaux-de-Fonds pour s'installer dans un bâtiment moderne de 1 500 m2 aux Eplatures. Soucieux d'offrir un bon produit à des sportifs moins fortunés, Alain Ferraroli s'était également lancé dans le « prêt-à-rouler ». Si les cadres de vélo étaient fabriqués au Japon, le montage se faisait à La Chaux. Cependant, certains modèles d'une gamme plus populaire étaient entièrement fabriqués au Japon chez un grand producteur de vélos.
Fiat — Italie. La fabrication commence en , l'usine de Villar Perosa fabrique les composants qui sont ensuite assemblés à Turin, dans des ateliers via Marocchetti, près de l'usine d'origine corso Dante. En 1912, à cause de la guerre en Libye, les commandes liées à la production de bicyclettes sont abandonnées en faveur des véhicules et de l'équipement, utilisés en Afrique.
France-Loire — Andrézieux-Bouthéon, France. Société issue d'une restructuration des Éts. Sibilia au cours des années 1970. Contrainte au dépôt de bilan en 1983, la société est relancée peu après, rachète Saint-Étienne Cycles (liquidée en 1989) puis la marque Mercier (disparue en 1985). En 1991, elle passe sous le contrôle du groupe néerlandais ATAG (devenu Accell). L'usine compte alors 100 salariés et commence à panacher production et importation, ses débouchés se réduisant de plus en plus aux grandes surfaces[62]. Outre sa propre marque et Mercier, elle a produit puis importé des vélos vendus sous la marque « Poulidor » et sous des marques de distributeurs. L'usine a cessé de produire vers 2005.
France-Sport — Toulouse, France. Créé par René Bancal, qui possédait une manufacture d'armes et de munitions de chasse[63].
Gios — Italie. Très connue dans les années 1970 et 1980 pour des vélos de course très haut de gamme « Gios Torino ». Vainqueurs de nombreux Paris-Roubaix grâce à Roger De Vlaeminck. La marque a été vendue dans les années 2010 à son importateur au Japon.
Giant.
Giant — Taïwan. Fondée en 1972. C'est aujourd'hui le plus grand constructeur mondial de bicyclettes (huit usines pour une production annuelle de plus de 5,6 millions d'unités en 2009).
Gitane ou Micmo — Machecoul, France. Fondée en 1925. Avec une production de 250 000 bicyclettes par an (chiffres de 1976), c'était dans les années 1970-1980 le 3e constructeur français de bicyclettes[65]. Renault en a été actionnaire à 90 % dans les années 1980[66]. Intégrée à Cycleurope en 1991, elle devient propriété du groupe « Grimaldi Industri AB » (Suède) en 1996. La production de cadres est abandonnée au début des années 2000, l'usine ne faisant plus que de l'assemblage de vélos importés pour la grande distribution (528 000 bicyclettes en 2004). Chroniquement menacée de fermeture[67], elle ne produit plus sous la marque Gitane, confiée à l'ancienne usine Peugeot de Romilly, mais sous les marques « Micmo », « EXS » et diverses marques de distributeurs, dont Nakamura pour Intersport qui la rachète en 2012 et la renomme Manufacture Française du Cycle[68].
F. H. Grubb — Brixton, Angleterre (1914). En 1920, la fabrication déménage à Croydon et, en 1926, à Twickenham. En 1935, FHG Ltd est créé à Wimbledon ; en 1947, le nom « F. H. Grubb » est à nouveau utilisé. En 1951, l'entreprise est rachetée par Holdsworth, qui utilise la marque Freddie Grubb jusqu'en 1978.
D. Guédon[74] — Lyon, France. Fabricant artisanal de vélos, de tandems de course et de voyage, randonneur, uniquement sur mesures, en acier et en acier/carbone.
Hase Bikes - — Allemagne.Spécialisé dans les vélos couchés et les tandems[76]. Connu pour être entrée dans le Livre Guinness des records pour avoir créé, en 2007, le plus long tandem au monde.
Hercules — Nuremberg, Allemagne (1886). Également fabricant de motos et de cyclomoteurs. Absorbé par le groupe néerlandais ATAG (devenu Accell) en 1996-1997.
René Herse[77] — Levallois-Perret, France. Constructeur artisanal réputé. Fabricant de pièces en Dural à partir de 1936 puis constructeur de bicyclettes haut de gamme et sur mesure (avec quelques pièces maison : freins, manivelles, potence, boulonnerie) de 1940 à la fin des années 1980.
Fabrique nationale de Herstal — Belgique. Fabricant d'armes, de 1895 à 1927, la Fabrique nationale produit aussi des bicyclettes avant de construire également des engins motorisés (automobiles et camions à partir de 1900, motos à partir de 1901), tous destinés à l’armée mais aussi au grand public.
Intercycle — La Roche-sur-Yon, France. Fondé en 1985. Marque Arcade. Assemblage de vélos principalement destinés à la location. Une cinquantaine d’employés pour une production journalière de 200 à 400 vélos en 2010[80].
Jeunet — Dole, France. Elle a produit 25 000 bicyclettes en 1958 et possédait vers 1975 deux usines avec une capacité de production avoisinant les 200 000 unités par an[3].
Lapierre — Dijon, France. Fondée en 1946. Production annuelle autour de 6 000 bicyclettes vers 1960. Ouverture d'une 2e usine en 1972 au sud de Dijon. Contrôlée depuis 1996 par le groupe Accell (Pays-Bas). Environ 90 000 vélos assemblés en 2009[88].
Leader Fox — České Budějovice, République tchèque, marque du groupe Bohemia Bike fondé en 1996 par Pavel Muller. Production annuelle de 120 000 vélos et VAE en 2020.
René Le Grevès, France - Les cycles à la marque René Le Grevès, ancien coureur professionnel, étaient fabriqués par Mercier.
Legnano — Milan, Italie. Fondée par Emilio Bozzi(en) — en 1908, rebaptisée Legnano (le nom de la ville natale de Bozzi), marque Aurora, achetée par Cycleurope dans les années 1990. Elle a également produit des motos.
Cycles Léon — France - Fabricant de cadres en titane. Propose aussi des vélos entièrement montés, sur mesure[89],[90]. Entreprise et marque créées par David Robert, ainsi que la marque Sauvage, davantage « prêt à porter ».
Lombardo — Aubagne, France. fondée en 1953 par Louis Lombardo.
Look Cycle — Nevers, France. Montage de vélos sportifs. Activité venue compléter la fabrication de fixations de skis (depuis 1956) puis de pédales-cale-pieds automatiques et, depuis 1986, de cadres légers en fibres de carbone. Elle a racheté en 1999 la célèbre marque stéphanoise Vitus (tubes et cadres légers - la ligne de production a été reprise par Multidis)[92]. Production en partie délocalisée ; 180 employés à Nevers.
Manufrance (après 1945), ou « Manufacture française d’armes et cycles » — Saint-Étienne, France. Marque Hirondelle. Fabricant de bicyclettes de 1889 à 1980. Ce fut jusqu'au milieu du XXe siècle le plus grand constructeur français de bicyclettes et l'un des rares à en produire lui-même la quasi-totalité des équipements. Une société coopérative de production et de distribution (SCOPD), créée par d’anciens salariés et installée dans d’autres locaux, a continué de monter des bicyclettes de marque « Manufrance » quelques années après la liquidation de la Manufacture[96].
Magnat-Debon — Grenoble, France. Constructeurs de motos et de vélos. L'entreprise a ouvert ses portes en 1893 et a cessé ses activités en 1962 :
Maison Tamboite Paris[98] — France. Fondée en 1912, la Maison Tamboite Paris crée des vélos d'exception qu'elle réalise dans ses ateliers, à la main et sur-mesure.
Mario Schiano - Italie - Frattamagiore (Naples) Fabricant de bicyclettes depuis 1923.
Manufacture Française du Cycle - Machecoul, France. Nom donné à l'ancienne Manufacture Industrielle de Cycles et Motocycles (Micmo) après son rachat en 2013 par Intersport[99].
Mercier — Saint-Étienne, France. Fabricant d’équipements à partir de 1919, constructeur de bicyclettes à partir de 1930. Dépôt de bilan fin 1983. Une Société Nouvelle des Cycles Mercier prend la relève mais disparaît deux ans plus tard[102]. La marque a fusionné avec France-Loire sous le nom de « Mercier-France-Loire » et est aujourd'hui exploitée par le groupe néerlandais Accell. Marque Lapébie.
Merida — Taïwan. Fondé en 1972. Un des plus grands constructeurs actuels.
Monark(en), Cykelfabriken Monark AB ou Monark AB — Varberg, Suède. Fondée en 1908, Monark fusionne avec Nymanbolagen(en), à Uppsala, pour devenir Monark-Crescentbolagen (MCB). Monark fait partie aujourd’hui de Cycleurope.
Motobécane-Motoconfort — Pantin, France. Fondée en 1923. Elle a ouvert une seconde usine à Saint-Quentin en 1951 et une 3e à Rouvroy, dans la banlieue de Saint-Quentin, en 1961. Dépôt de bilan en 1983. Relance partielle sous le nom de MBK puis rachat par Yamaha en 1986. C'était, avec Peugeot, l'un des deux plus grands fabricants français de bicyclettes et de cyclomoteurs. Elle a également produit des motos. L'usine de Rouvroy existe toujours mais ne produit plus de bicyclettes.
Nymans(en) — Uppsala, Suède - Nymans reprend « Hermes » en 1931, « Stjernvelocipeder » (Wiklund(sv)) en 1939, et fusionne en 1961 avec Monark-Crescentbolagen (MCB), aujourd'hui Cycleurope.
Olympique Cycles — Saint-Romain-le-Puy, France. Marque fondée en 1924 et rachetée en 1998 par Ange Création (monteur-importateur depuis 1985). Montage de bicyclettes ainsi que de roues et distribution de pièces détachées.
Petit Breton — France - Ancienne marque de vélo reprise en 2019. Actuellement fabricant de cadre carbone sur mesure en Bretagne.
La Petite Bretonne - France - Plouay (Bretagne) - Ancienne marque de bicyclette. Constructeur : René Le Tohic[115].
Peugeot.
Peugeot — France - Beaulieu-Valentigney, près de Montbéliard, jusqu'en 1986 et, à partir de 1974, Romilly-sur-Seine, France. Peugeot fut fabricant de vélocipèdes dès 1882, avant même de se lancer dans la construction automobile. Sa division « Cycles et Motocycles » fut le plus solide et le plus durable fabricant de bicyclettes français. Elle a absorbé Terrot (Dijon) et Automoto (Saint-Étienne) à la fin des années 1950. Elle exploitait également les sous-marques « Helium » et « Talbot » (années 1970-1980). Lâchée par le Groupe PSA, la division Cycles a rejoint la holding Cycleurope en 1992, lui apportant la marque Cycles Peugeot et l'usine de Romilly. En 2004, la marque Cycles Peugeot est reprise par le groupe d'origine PSA mais la fabrication est désormais sous-traitée. L’usine de Romilly (256 salariés en 2011), qui n'appartient plus à Peugeot, assemble des bicyclettes pour différentes marques du groupe Cycleurope ainsi que pour la marque Cycles Peugeot[116]. L'usine de Beaulieu, en grande partie démolie entre 1986 et 2001, a laissé la place à d'autres entreprises, dont deux équipementiers de l'automobile[117]. Les anciennes usines Terrot et Automoto, reconverties elles aussi dans l'équipement automobile, sont vendues en 2000 à un groupe japonais sous le nom de KSDSE (Koyo Steering Dijon & St-Étienne[118]).
Planet Fun — France - Périgny, près de La Rochelle. Développement et assemblage de bicyclettes pour différentes marques ou distributeurs de 1997 à 2015. Distribue la Marque « Cube » en France.
Quantum ou Qbikes - France — Marly, près de Valenciennes - Créée en 2001. Bureau d'études et de design, service logistique, unité de traitement de surfaces, de peinture, de montage de roues et de montage de vélos. Une cinquantaine de salariés en 2008 (ils avaient été 160 quelque temps auparavant)[120]. En liquidation judiciaire depuis .
Raleigh — Royaume-Uni - Nottingham - Fondée en 1887. Ce fut jusqu’aux années 1970 l’un des plus grands constructeurs mondiaux de bicyclettes, également producteur de véhicules légers à moteur (motos, cyclomoteurs…), avec des filiales importantes en Irlande, aux États-Unis et au Canada et d’étroites relations avec les équipementiers Sturmey-Archer (roulements), Brooks (selles) et Reynolds (tubes). Absorbée par BSA Cycles Ltd. en 1957 puis par Tube Investments Group en 1960, l’entreprise était par la suite unie aux marques de cycles « Triumph », « Philips », « Hercule », « Sun », « Armstrong » et « Norman », puis « Carlton ». De 1987 à 2000, Raleigh est progressivement passée sous le contrôle de Derby Cycles (Allemagne), qui en a délocalisé l’essentiel de la production. Revendue en 2000 au groupe Pon (Pays-Bas, marques « Gazelle » et « Cervélo »), la marque est depuis 2012 propriété du groupe Accell (Pays-Bas). La dernière usine Raleigh a fermé en 2003.
Rapid-Triumph.
Ravat — France - Saint-Étienne - Marque Wonder. Fondée vers 1900, elle a fait faillite en 1956. Ce fut l'un des plus grands constructeurs français de bicyclettes (jusqu'à 1 200 employés). Il fabriquait lui-même la plupart des composants de ses bicyclettes[121]. Jules Ravat était propriétaire de trois marques : Wonder, Ravat et Dainty.
Rover - Royaume-Uni - L'entreprise a été fondée par James Starley et Josiah Turner en 1877 à Coventry au Royaume-Uni pour la construction de machines à coudre puis de bicyclettes à partir de 1869, qui furent les premières à être dites « de sécurité » avec des roues de même diamètre et la roue arrière entrainée par une transmission à chaîne.
Royal Asport — France - Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques). Créée fin des années 1950 par les enfants de Joseph Habierre(an), le premier Espagnol ayant couru le Tour de France (1909 et 1910), fournisseur des vélos de l'équipe espagnole KAS en 1960 et 1961. L'atelier Royal Asport fut transformé en Regina Sport, qui devint un des plus grands fabricants de cycles français dans les années 1980. La marque fut rachetée par MICMO-Gitane, puis disparu au début des années 2000. Royal Asport renait aujourd'hui, dans son berceau d'Oloron-Sainte-Marie.
Royal Enfield — Royaume-Uni - Marque de la société Enfield Cycle Company, fondée en 1893, fabricant de motos, vélos, tondeuses à gazon et moteurs.
Saint-Étienne Cycles — France - Saint-Étienne - Créée dans les années 1970 (regroupement de plusieurs petits constructeurs stéphanois ?). Absorbée par France-Loire en 1989.
Sibilia — France - Saint-Étienne, puis (à partir de 1958) Andrézieux-Bouthéon - Devenue France-Loire dans les années 1970, elle a produit 45 000 bicyclettes complètes et 30 000 cadres en 1973[134].
Simpel[135] — Suisse - Dernier fournisseur de l'armée suisse en vélos de dotation connu à ce jour (2012).
R.S. Stokvis & Zonen(nl) - Pays-Bas — Rotterdam - Société de négoce importe et vend de nombreux produits techniques, allant des lubrifiants aux produits de consommation tels que bicyclettes, motos et cyclomoteurs, possède les marques Matador, Tourist, Kroon.
Time Sport[150] — France - Voreppe - Fondé en 1987. Montage de vélos de course à partir de cadres légers et de diverses pièces à base de fibres de carbone de sa fabrication. Possède une seconde usine en Slovaquie.
Townsend’s Limited Cycles — Angleterre - Redditch - George Townsend commence la fabrication de bicyclette en 1886, à Hund End, sous sa propre marque, devient Enfield Manufacturing Company Ltd en 1893, adoptant la marque Royal Enfield.
Union — Pays-Bas - Den Hulst - Entreprise fondée en 1904. Elle a aussi produit des vélomoteurs et des cyclomoteurs. En difficultés depuis les années 1980 (l'usine a brûlé en 1979), elle a été liquidée en 2001. La marque a été reprise en 2005 par DBG (Dutch Bicycle Group, Schiedam). À ne pas confondre avec l'équipementier allemand du même nom basé à Fröndenberg/Ruhr dans la Ruhr.
Urago - France - Nice - Fondée par les parents de François Urago, à Nice, dans les années 1920. François et son frère Dominique ont géré l'entreprise et ont également géré l'équipe pro Urago jusqu'en 1955.
Voltaire - France - Paris - Voltaire développe et commercialise des vélos électriques au look vintage, pensés pour répondre aux exigences d'une utilisation urbaine au quotidien.
Wolsit(it) — Italie. En 1907, Franco Tosi(it) a obtenu une licence pour construire en Italie, les vélos Wolseley. À partir de cet accord, est créé Wolsit, contraction de « Wolseley » et « Italiana ». Emilio Bozzi(it) a également participé à l'accord, qui a établi une joint-venture avec Franco Tosi pour la commercialisation des vélos Wolsit, en Italie, dont il a eu l'exclusivité. Les usines Wolsit ont été inplantées à Legnano. En 1927, Wolsit a changé son nom pour « Legnano », avec Bozzi propriétaire unique, étant donné le contexte de la sortie de Franco Tosi de la joint-venture.
↑« Le fabricant d'équipements fournit uniquement des pièces détachées (manivelles, fourches, cadres, etc.). Le monteur les assemble ; le constructeur également, mais sur des cadres construits par lui-même. », André Vant, L'industrie du cycle dans la région stéphanoise, Revue de géographie de Lyon (1974), vol. 49, no 2, p. 157, note 3, sur le site Persée, ministère de l'Éducation nationale et de la Recherche.
↑Avec deux pics historiques à 2,46 et 2,78 millions en 1974 et en 1980, cf. André Vant et Jacqueline Dupuis, L'industrie stéphanoise du cycle ou la fin d'un système industriel localisé, Revue de géographie de Lyon (1993), vol. 68, no 1, p. 10. Article téléchargeable sur le site Persée du ministère français de l'Éducation nationale et de la Recherche.
↑ abc et dAndré Vant, L'industrie du cycle dans la région stéphanoise, Revue de géographie de Lyon (1974), p. 170.
↑M. Devun, L'industrie du cycle à Saint-Étienne, Revue de géographie alpine, 1947, vol. 35, no 1. Article téléchargeable à l'adresse [1] du site Persée du ministère français de l'Éducation nationale et de la Recherche.
↑André Vant, « L'industrie du cycle dans la région stéphanoise », Revue de géographie de Lyon (1974), p. 183.
↑André Vant et Jacqueline Dupuis, « L'industrie stéphanoise du cycle ou la fin d'un système industriel localisé », Revue de géographie de Lyon (1993), vol. 68, no 1, p. 11.
↑« Le Système des transports urbains : données globales » [PDF]. Rapport du Service des affaires économiques et internationales, ministère de l’Équipement et de l’Aménagement du territoire, Division des transports urbains, juin 1978.
↑A. Vant et J. Dupuis, L’industrie stéphanoise du cycle ou la fin d’un système industriel localisé (1993), p. 12.
↑M. Devun, L'industrie du cycle à Saint-Étienne, Revue de géographie alpine, 1947, vol. 35, no 1 ; André Vant, L'industrie du cycle dans la région stéphanoise, Revue de géographie de Lyon, 1974, vol. 49, no 2. Articles téléchargeables aux adresses [3] et [4] du portail Persée du ministère français de l'Éducation nationale et de la Recherche.
↑Hugh Driver, The Birth of Military Aviation: Britain, 1903–1914, Royal Historical Society, Boydell Press, Suffolk UK, Rochester NY, 1997, p. 14 (ISBN978-0-86193-234-4).