Valentine (Haute-Garonne)

Valentine | |||||
![]() Gravure d'Eugène de Malbos. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Saint-Gaudens | ||||
Canton | Saint-Gaudens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges | ||||
Maire Mandat |
André Puissegur 2014-2020 |
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Code postal | 31800 | ||||
Code commune | 31565 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valentinois | ||||
Population municipale |
877 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 109 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 05′ 46″ nord, 0° 42′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 356 m Max. 546 m |
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Superficie | 8,03 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Valentine est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Valentinois.
GéographieModifier
Commune du Comminges de l'aire urbaine de Saint-Gaudens située dans son unité urbaine en Petit-Comminges à 2 km au sud-ouest de Saint-Gaudens.
Communes limitrophesModifier
Valentine est limitrophe de quatre autres communes.
HydrographieModifier
La commune est traversée par la Garonne.
Géologie et reliefModifier
La superficie de la commune est de 803 hectares ; son altitude varie de 356 à 546 mètres[2].
Voies de communication et transportsModifier
Accès par l'autoroute A64 sortie no 18 et avec le réseau Arc-en-ciel ainsi qu'en gare de Saint-Gaudens.
ToponymieModifier
HistoireModifier
La commune fut habitée par les Convènes, les Romains (villa gallo-romaine de Nymfius), les Wisigoths, comme l'atteste la découverte d'un cimetière...
En 1287, la bastide, assez modeste[3], fut bâtie par le sénéchal de Toulouse Eustache de Beaumarchais pour le compte du roi de France.
Jusqu'à la Révolution, le territoire de la paroisse de Valentine était une des enclaves languedociennes situées dans le Comminges. Ces enclaves réunies étaient appelées « diocèse civil du Petit-Comminges », un des 24 diocèses civils du Languedoc. Les paroisses voisines faisaient partie du comté du Comminges, dépendant de la Gascogne.
- Vues du Pont de Valentine
Politique et administrationModifier
Administration municipaleModifier
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[4],[5].
Rattachements administratifs et électorauxModifier
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Saint-Gaudens. Avant le , Valentine faisait partie de la communauté de communes du Saint-Gaudinois. La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7]. En 2016, la commune comptait 877 habitants[Note 1], en diminution de 4,98 % par rapport à 2011 (Haute-Garonne : +6,98 %, France hors Mayotte : +2,44 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[10] | 1975[10] | 1982[10] | 1990[10] | 1999[10] | 2006[11] | 2009[12] | 2013[13] |
Rang de la commune dans le département | 580 | 549 | 569 | 548 | 552 | 560 | 561 | 554 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
ÉconomieModifier
ActuelleModifier
Centrale hydroélectrique, Sercel, Lafforgue matériaux, Guliani
AncienneModifier
Ruines d'une centrale hydroélectrique « La Valentinoise », mise en service en 1924.
EnseignementModifier
Valentine fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivitéModifier
Comité des fêtes,
Activités sportivesModifier
Pétanque, football, tennis, cyclisme,
Écologie et recyclageModifier
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- La Villa gallo-romaine de Nymfius date de l'époque constantinienne (IVe siècle). On connait le nom de son propriétaire par son épitaphe, conservée au musée Saint-Raymond de Toulouse : il s'appelait Nymfius. La villa gallo-romaine de Valentine, ainsi que le prieuré médiéval d'Arnesp qui lui est attenant, ont été fouillés par Georges Fouet, le grand archéologue commingeois qui est par ailleurs le découvreur de la villa gallo-romaine de Montmaurin
- Dans le site funéraire d'Arnesp se trouvait, entre autres, un petit cimetière wisigothique. Dans la tombe d'une femme appartenant à cette période fut trouvée une parure de bijoux, comprenant entre autres une plaque-boucle, unique en son genre, inspirée d'art scythe, qui serait d'origine gépide donc danubienne[14].
- Par ailleurs, l'ancienne mairie est la maison familiale du maréchal Foch (né à Tarbes).
- Maison du Patrimoine.
- Statue du Maréchal Foch.
- Église Saint-Jean-Baptiste.
- Chapelle Saint-Roch.
- Statue de Saint-Roch.
Personnalités liées à la communeModifier
- Ferdinand Foch (1851-1929), maréchal de France.
- Michel Samper.
HéraldiqueModifier
Son blasonnement est : Tiercé en chevron de gueules, d'argent et de sinople.
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Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- « Valentine. Villa, mosaïque, autels votifs, auges cinéraires, église paléochrétienne. », dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, (ISBN 2-910763-18-8), p. 425-433
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Valentine : histoire et archéologie »
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031261.html.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- site funéraire d'Arnesp