Remietcolette
- Centres d'intérêt : Auch, la Gascogne, Saint-Clar, la Lomagne, Wikipédia, sa faune, sa flore, les escaliers...
- Quelques articles complétés ou initiés : Prosper-Olivier Lissagaray, Jardin Ortholan, Jean-Géraud d'Astros, Saint-Clar, Auch, le Talouch (qui ne prend pas sa source à Duran ), Antonin Carlès, Liste de commandeurs des Palmes académiques , Escalier monumental d'Auch (initié), Escalier monumental (initié), Université Bordeaux-Montaigne, Leboulin, Famille du Cos de La Hitte (initié), Lahitte, Église Saint-André de Lahitte, Lahitte, Hitte (homonymie) (inité), Cos, Ducos, Château d'Esclignac, Palais archiépiscopal de Toulouse, Catégorie:Famille du Cos de la Hitte (initiée), Gascogne (homonymie) (initié), Vasconie (homonymie) (initié), Gascon (homonymie) (refonte), Gascogne,
Salle gasconne(reprise depuisSalle (château) (appelage de chat un chat et un château gascon château gascon), Catégorie:Architecture gasconne (initiée), Jeanne d'Arc, Armagnac (refonte), Corrensaguet (initié), Archidiaconé, Catégorie:Corrensaguet (initiée), Catégorie:Commune du Corrensaguet (initiée), Georges Pelletier-Doisy, Emban(initié)
- Un article initié le 29 août 2017 :
Maurice Bordes (1915-2003), historien, professeur d'histoire moderne et directeur du département d'histoire de l'université de Nice, président pendant 50 ans de la Société archéologique du Gers, élu à l'unanimité en 1954, membre du comité de rédaction des Annales du Midi, dans le bulletin desquelles il publie de nombreux articles, auteur d'ouvrages de référence sur les institutions de l'Ancien Régime, co-auteur ou directeur de publications consacrées à l'histoire de Nice et du Pays niçois, d'Auch et du Pays d'Auch, de Lectoure et de la Gascogne, commandeur des Palmes académiques, chevalier de l'ordre national du mérite[1].
- Michel Derlange, « Maurice Bordes (1915-2003) » (Nécrologie), Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, t. 116, no 246, , p. 263 (lire en ligne)
- Première mésaventure : Discussion:Auch#Pauvre page ; une histoire sans fin d'ailleurs : où l'on vous rappelle ostensiblement, au réveil (signe que ma page utilisateur est lue, ce qui est très flatteur : je viens d'indiquer ici ma participation sur l'article Antonin Carlès), et au cas où vous l'auriez oublié, que vos interventions seront perpétuellement suivies... d'insertions de lignes vides qui enrichissent l'encyclopédie . Et ça continue encore encore. C'est que le début d'accord d'accord comme a pu le dire (mais c'était une autre histoire) un autre gascon célèbre à moustaches . Sans fin disais-je : où l'on apprend (non : où l'on nous répète) qu'il n'est pas séant dans une galerie d'images de suggérer aux lecteurs d'apporter leur pierre à l'édifice comme cela se pratique régulièrement dans une infoboîte. Voir aussi. À nouveau pas loin de jeter l'éponge tout cela est harassant alors qu'il y a tellement d'articles en souffrance. Essayons encore.
- Deuxième mésaventure : disparition de l'article Maurice Bordes et du lien vers sa bibliographie sur plus de cinquante pages, travail de deux jours annihilé en deux minutes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 quitte à insérer des erreurs que l'on doit reprendre derrière 35 36 37 38 39 40 articles où l'on est donc interdit de séjour quelles que soient les améliorations apportées 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 ; ambiance :
- Discussion utilisateur:Remietcolette#Annonce de suppression de page
- Discussion utilisateur:Remietcolette#Critères d'admissibilité des articles
- Discussion utilisateur:Remietcolette#Annonce de suppression de page (2)
- Wikipédia:Le Bistro/30 août 2017#Demande de restauration de page et de liens internes
- Wikipédia:Demande de restauration de page#Maurice Bordes Refusée archivée : enterrement de première classe confirmant le refus de consulter la communauté de Wikipédia
- Dommage collatéral :
- Wikipédia:Contestation du statut d'administrateur/Lomita] (voir contestation no 5 dans les contestations annulées 2017)
- Wikipédia:Administrateur/Lomita (confirmation)
- Discussion Wikipédia:Administrateur/Lomita (confirmation)
- Tout cela est plutôt déconcertant et pas très motivant. Je ne sais pas si je poursuivrai cette expérience. Il y a tout de même des aspects cocasses dans le fonctionnement de Wikipédia. Par exemple la notification de ce message automatique « Vous venez de faire votre centième modification, merci beaucoup ! » immédiatement suivi par celui-ci « Révocation des modifications de Remietcolette (retour à la dernière version de Morburre) » et par la cinquantaine qui a suivi .
- Difficile de s'y remettre (de s'en remettre) : d'un côté tristesse face à tant de pages en souffrance ; de l'autre hantise de voir des heures de travail réduites à néant. -- Remietcolette (discuter) 3 septembre 2017 à 06:04 (CEST)
- Ouvrages
- Auteur
- Maurice Bordes, D'Étigny et l'administration de l'intendance d'Auch, 1751-1767 : Thèse pour le doctorat ès lettres présentée à la Faculté des lettres de l'Université de Paris, Auch, F. Cocharaux, , 1034 p. (BNF 36275625)[1]
- « [...] la belle thèse de Maurice Bordes [...] cet illustre historien de l'agronomie française » : Emmanuel Le Roy Ladurie, préface à l'ouvrage d'Anne Zink, Pays ou circonscriptions : Les collectivités territoriales de la France du Sud-Ouest sous l'Ancien Régime, Paris, Publications de la Sorbonne, 374 p. (ISBN 2-85944-389-4, BNF 37186352)
- Maurice Bordes, La réforme municipale du contrôleur général Laverdy et son application (1764-1771), Toulouse, Association des publications de la Faculté des lettres et sciences humaines de Toulouse, coll. « Publications de la Faculté des lettres et sciences humaines de Toulouse. Série A ; 5 », , 351 p. (BNF 37504985)
- Maurice Bordes, L'Administration provinciale et municipale en France au XVIIIe siècle, Paris, Société d'édition d'enseignement supérieur, coll. « Regards sur l'histoire », , 378 p. (BNF 35167530)
- Co-auteur ou directeur de publication
- Maurice Bordes et Henri Polge, De la province à la région. La Notion d'ensemble appliquée aux disciplines humaines, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, coll. « Études et documents / 4 », , 83 p. (BNF 35435051)Supplément au Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, 2e trimestre 1971. Le texte de Maurice Bordes est celui d'une conférence faite au Centre universitaire méditerranéen de Nice, le 8 décembre 1970
- Maurice Bordes (dir.) et Georges Courtès (dir.), Histoire de Lectoure, Lectoure, Syndicat d'initiative de Lectoure, , 349 p. (BNF 35250992)Tiré à part d'extraits de la Revue de Gascogne et du Bulletin de la Société archéologique et historique du Gers
- Maurice Bordes (dir.), Histoire de Nice et du pays niçois, Toulouse, Privat, , 488 p. (BNF 34657881)
- Maurice Bordes (dir.), Histoire de la Gascogne des origines à nos jours, Roanne, Horvath, , 443 p. (ISBN 2-7171-0020-2, BNF 34596036)
- Maurice Bordes (dir.) et al (postface Jean Laborde), Histoire d'Auch et du pays d'Auch, Roanne, Horvath, coll. « Histoire des villes », , 260 p. (ISBN 2-7171-0109-8, BNF 34735862)
- Maurice Bordes et al, Histoire de la Gascogne contemporaine : des Landes aux Pyrénées, Le Coteau, Horvath, , 371 p. (ISBN 2-7171-0286-8, BNF 34755723)
- Maurice Bordes et Michel Péronnet, La Révolution dans le département du Gers : 1789-1799, Le Coteau, Horvath, coll. « La Révolution française dans les départements », , 128 p. (ISBN 2-7171-0620-0, BNF 35020103)
- Articles
- La Société archéologique du Gers donne la liste des cent-quinze articles de Maurice Bordes publiés dans le bulletin de la Société (lire en ligne sur Gallica) entre 1944 et 1999 (table 2, p. 196-198), la liste des comptes-rendus bibliographiques de ses ouvrages et la table alphabétique des auteurs dont il a analysé les ouvrages dans ce même bulletin (table 4)[1].
- Idem concernant ses articles et comptes-rendus bibliographiques publiés par les Annales du Midi et consultables sur Persée[2].
- Bibliographie
- Ralph Schor, « Maurice Bordes (1915-2003) », Historiens et géographes, Paris, no 386, , p. 15 (lire en ligne)
- Hommage à Maurice Bordes, président de l'Association culturelle du Gers : Travaux d'histoire, Paris, Les Belles Lettres, , 238 p. (ISBN 2251621458, BNF 34762624)Numéro spécial des Annales de la Faculté des lettres et sciences humaines de Nice. 45. 1983
- Liens externes
- (BNF 11892947)
- Notice sur data.bnf.fr
- Notice IdRef
- Accessoirement, voir à titre de comparaison l'article consacré à son collègue Jean Gautier-Dalché (BNF 12305846) (co-auteur de l'Histoire de Nice et du pays niçois, Catégorie:Enseignant à l'université de Nice) et son admission unanime.
- Ici, on raye d'un trait de plume, sans tambour ni trompette, à peine un peu plus de 24 heures après sa mise en ligne, l'article consacré à Maurice Bordes et on refuse, mordicus, sous des prétextes divers et variés, de consulter la communauté qui risquerait de se prononcer pour son rétablissement : bizarre, bizarre...
- Avis que je ne peux donner ici Wikipédia:Administrateur/Lomita (confirmation) faute d'ancienneté :
- Les personnes qui, comme moi, se sont pris une gifle et se sont vus invités à discuter ensuite ne s'exprimeront pas dans cette consultation parce qu'ils n'ont pas l'ancienneté requise, ainsi personne ne connaîtra le sentiment de cette partie de la communauté. Cette consultation est en outre ridicule, tout le monde sait bien que les techniciens de surface sont utiles pour nettoyer l'encyclopédie des vandalismes. Personne n'est certes à l'abri d'une erreur, pour autant, savoir les reconnaître est une qualité. Cette consultation n'est certainement pas la bonne formule pour conduire à une telle prise de conscience et confortera au contraire cette personne comme celle qui envoie les gens prendre l'air dans le sentiment que ce type de comportement, parfaitement inadmissible dans la vie courante, le serait ici. Combien de forces vives ainsi perdues pour Wikipédia ? Il paraît que cela n'est pas important. Dommage. -- Remietcolette (discuter) 16 septembre 2017 à 12:07 (CEST)
- Lectures recommandées
aux collégiensaux nouveaux participants : Utilisateur:Letartean/ÀRome
- Scission de l'article généraliste en vue de la recréation de l'article spécifique
- Annulation de la scission
- Demande de justification de l'admissibilité au motif d'un doublon... créé par l'annulation de la scission
- Réponse apportée
- Discussion utilisateur:Elnon#Salle gasconne
- Discussion utilisateur:ALDO CP#Salle gasconne
- Discussion:Salle (château)
- Wikipédia:Demande de suppression immédiate#Salle gasconne (d · h · j · ↵) : Épilogue gascon
- Salle (château)
Voilà qui donne espoir de voir cet article complété un jour(... ce n'était qu'une illusion), qui ne l'a pas été en huit ans.
- Discussion:Escalier monumental d'Auch#Curiosité
- Wikipédia:Le Bistro/23 septembre 2017#Pratique wikipédienne
- Discussion Portail:Architecture et urbanisme#Besoin d'un terme d'architecture
- Discussion:Familles nobles en Gascogne
- Discussion:Familles nobles en Gascogne/Suppression
- Discussion:Hôtel de ville d'Auch#Infobox
- Discussion utilisateur:Remietcolette#Signature manquante sur Wikipédia:Le Bistro/9 octobre 2017
- Wikipédia:Le Bistro/9 octobre 2017#Science4All, « Démocratie » épisode 31 : « Wikipedia et l'épistocratie »
- Discussion utilisateur:Morburre#Maurice Bordes
- Discussion utilisateur:Remietcolette#Maurice Bordes et la suite.
- Ce sont des demandes d'illustration ou des questions techniques en attente de réponses qui ne viennent pas : faut-il relancer ? Je doute que ça puisse avoir quelque effet mais ne désespérons pas : Wikipédia est un projet collaboratif n'est-ce pas ? -- Remietcolette (discuter) 1 décembre 2017 à 20:12 (CET)
- Discussion:Saint-Clar#Illustration
- Wikipédia:Atelier photographique/Objets non communs#Le Talouch à Auch#Hydrographie
- Projet:Blasons/Demande de blason#Famille du Cos de La Hitte, Lahitte (Gers) (marque d'intérêt fort sympathique mais le lecteur en attente de blason reste sur sa faim)
- Discussion Projet:Monuments historiques#Paramètre région de l'Infobox Monument
- Wikipédia:Questions techniques/semaine 40 2017#Renommage et statistiques de consultation
- Wikipédia:Atelier graphique/Cartes #Corrensaguet
« Je viens du pays du connétable d'Armagnac, de cette terre pauvre en moissons mais riche en cœurs vaillants, patrie de Xaintrailles et de la Hire, vous parler des Gascons qui combattirent sous Jehanne la Pucelle, pour la défense et la gloire de la Patrie française. Je viens rendre à leur mémoire l'honneur que l'Histoire leur a refusé, revendiquer pour eux la plus belle part dans les triomphes d'Orléans, de Patay et de Reims et, à l'encontre de l'Histoire, les proclamer les héros de cette glorieuse épopée que la bergère de Domrémy écrivit avec l'épée de Fierbois.
Il vous souvient de ces sanglantes vêpres parisiennes que les Bourguignons sonnèrent contre les Armagnacs dans la ville de Paris, le 12 juin 1418. Plus de quatre mille Gascons rougirent de leur sang les rues de la capitale. La vie même de notre illustre comte Bernard VII ne fut pas épargnée ; victime de la plus noire trahison, le Connétable périt dans cette horrible boucherie. Le duc de Bourgogne prit possession de Paris, et avec lui l'Angleterre y devint maîtresse. Ceux de nos compatriotes qui échappèrent au massacre, et, grâce à Dieu, ils furent encore nombreux, se répandirent dans le plat pays et y vécurent en routiers. Beaucoup s'en allèrent venger en Bourgogne le sang de leurs frères. La terreur qu'ils inspirèrent dans ce pays fut telle, qu'on les surnomma les Ecorcheurs. Mais tout cela n'était que jeux d'enfants. Nos Gascons attendaient l'heure de la grande et juste revanche. Cette heure fut longue à venir, mais enfin elle sonna. Dieu eut un jour pitié de la grande misère qui était au royaume de France ; il envoya son ange aux marches de la Lorraine dire à la bergère de Domrémy : Va, fille de Dieu ! Va !
Jehanne vint, et quand elle parut, elle vit se grouper autour d'elle les vieux débris de l'armée du Connétable et les recrues nouvelles venues de Gascogne. Les vieux châteaux, les sombres repaires, les gentilhommières, les fermes, les bourgs, les villages se vidèrent ; tous ceux qui étaient valides ou pouvaient encore tenir l'épée, jeunes et vieux accoururent. Le sang des frères massacrés à Paris et leurs corps restés sans sépulture criaient vengeance ; en un instant la Pucelle fut entourée d'Armagnacs. C'est parmi eux qu'elle choisit les capitaines de ses compagnies, car, disait-elle, « ils estaient tous soldats fols et adventureux qui ne voulaient pas rester rasibus des murailles pour esviter les traicts, mais allaient jouer de l'espée en pleins champs. » Les Anglais la voyant ainsi entourée, l'appelaient par dérision l'Armagnacaise, et les chroniques nous racontent que la pauvre fille pleurait quand, du haut de leurs bastilles, ces canailles d'Anglais lui criaient une injure infâme en y ajoutant l'épithète : Armagnacaise. Quarante-deux de nos compatriotes prirent part à cette brillante chevauchée de Bourges à Reims ; tous capitaines de compagnies, dont l'effectif variait entre cent et deux cents hommes d'armes ou cent lances. On peut affirmer, sans crainte de céder à cette vanité gasconne que les méchants disent propre à notre race, que la majeure partie des troupes de la Pucelle se composait de Gascons.
Poton de Xaintrailles, futur maréchal de France, était né au château de ce nom, en plein pays Condomois [...]
Etienne de Vignolles, sieur de La Hire, était né au château de Vignolles, près la ville de Saint-Sever-Cap-de-Gascogne. Il était déjà célèbre quand il vint avec ses deux frères, Renaud et Amador, deux noms de paladins, offrir son épée à la Pucelle. Il récita, à genoux, sur le champ de bataille, devant la poignée en croix de son épée, cette touchante et naïve prière : « Mon Dieu, fais aujourd'hui pour La Hire ce que tu voudrais que La Hire fit pour toi, si tu étais La Hire et si La Hire était Dieu. » Au mois de mai 1431, Jehanne, trahie et condamnée, allait mourir à Rouen, et dans cette France qu'elle avait tant aimée, qu'elle avait rachetée de son sang, à laquelle elle avait tout sacrifié, sa famille, son village, ses vingt ans, nul ne songeait à elle, nul ne pensait à l'arracher des mains de ses bourreaux, non, pas même ce roi qu'elle avait couronné à Reims. Un homme, un seul, gardait à l'héroïne vaincue un souvenir fidèle. Son sang s'était mêlé au sien sur le champ de bataille de Patay ; ils avaient ensemble frappé de terribles coups, terrassé des milliers d'Anglais, délivré plus de cent villes et retenu la victoire dans les plis de leur drapeau, longtemps sans revers. Cet homme était La Hire. Il forma le projet fou, insensé, mais chevaleresque jusqu'au prodige, d'aller, avec sa petite troupe de cent lances gasconnes, assiéger la grande ville de Rouen, où se trouvaient réunies toutes les forces anglaises, de l'emporter d'assaut, de mettre tout à feu et à sang, et d'enlever, sur son cheval vainqueur, la Pucelle libératrice. Il descendit la Seine et se fit écraser presque aux portes de Rouen par des forces mille fois supérieures aux siennes. Si le succès ne couronna pas un si généreux effort, il n'en reste pas moins vrai que, dans cette défection et cette lâcheté générales, La Hire fut le seul qui soutint le vieil honneur de la Chevalerie française. Jehanne et La Hire, deux noms désormais inséparables. Chaque année, à Orléans, quand le 7 mai ramène la fête commémorative de la délivrance de la ville, on voit la bannière de la Pucelle et celle du chevalier gascon, portées triomphalement, mêler encore leurs plis et leurs couleurs comme autrefois aux grands jours des batailles.
Thibaut d'Armagnac, seigneur de Termes, était né au sommet d'une des plus hautes collines de l'Armagnac, dans ce beau château de Termes qui élève à cinquante mètres vers le ciel son donjon du XIVe siècle. Thibaut partit un des premiers, avec son frère Regnault, pour aller rejoindre la Pucelle à Chinon. Dès qu'il vit Jehanne il l'aima, et ce fut pour toujours. Il nous a laissé de cet amour pur, dévoué, chevaleresque, un témoignage touchant. Lorsque, après vingt années d'oubli, Charles VII se souvenant enfin de la jeune fille qui lui avait rendu sa couronne, voulut réhabiliter sa mémoire, il cita à comparaître tous ceux qui l'avaient connue. Thibaut, alors grand bailly de Chartres, vint, déposer devant les officiers du roi et les gens d'Église des choses admirables dont il avait été le témoin. Il raconta l'émotion et le respect qui le saisirent au cœur quand il Vit pour la première fois au milieu des camps la figure transfigurée de la jeune guerrière. Elle lui apparut comme une sainte entourée de l'auréole divine. Le soir des batailles il s'en allait errer autour de sa tente, et, dans l'entrebâillement de la porte il la contemplait avec admiration, encore toute couverte de la poussière du combat, dans son armure de guerre, prosternée à deux genoux, demandant à Dieu miséricorde pour les soldats tombés et victoire pour ceux qui allaient batailler le lendemain. Il interrogeait son écuyer, Jean d'Aulon, et son confesseur, et les choses merveilleuses que ceux-ci lui racontaient pénétraient son âme d'un saint respect. La déposition de Thibaut d'Armagnac aura pesé d'un grand poids.
À côté de Jeanne, dans le rayon de sa gloire, saluons les gascons, ses compagnons d'armes, Xaintrailles, La Hire, Thibaut d'Armagnac, Regnault de Termes, Géraud de La Palhère, Barbazan, Luppé, Lescout, Verduzan, Corneillan, Bernède et les autres, toute la litanie glorieuse des héros d'Orléans, de Patay et de Reims. »
— Jules de Carsalade du Pont, Gesta Johannæ per Vascones (1892)[1]
« Quarante-deux de nos compatriotes prirent part à cette brillante chevauchée de Bourges à Reims ; tous capitaines de compagnies, dont l'effectif variait entre cent et deux cents hommes d'armes ou cent lances. On peut affirmer, sans crainte de céder à cette vanité gasconne que les méchants disent propre à notre race, que la majeure partie des troupes de la Pucelle se composait de Gascons[1]. »
- Et Jules de louer le nom des « Xaintrailles, La Hire, Thibaut d'Armagnac, Regnault de Termes, Géraud de La Palhère, Barbazan, Luppé, Lescout, Verduzan, Corneillan, Bernède ». Le compte n'y est pas : il en manque tout de même une trentaine. Paul Laplagne Barris (1826-1888, conseiller à la cour d'appel de Paris[2]), Francis Castex (1911-2010, historien, inspecteur d'académie honoraire) et d'autres membres de la Société archéologique du Gers (fondée par Jules) vont apporter quelques-unes des précisions qui nous manquent et compléter la liste. Poursuivons...
- Dans l'énumération
qui précèdequi suit [qui va suivre], tous ne sont pas des compagnons de Jeanne, dans cette courte période que couvre son épopée. Tous ou peu s'en faut sont par contre des cadets, des puînés de familles nobles de Gascogne qui, n'héritant pas des terres dévolues à leurs aînés, n'ont d'autre alternative, si ce n'est l'abbaye ou le monastère, que de chercher fortune en s'illustrant sur les champs de bataille, avant Jeanne, avec Jeanne, après Jeanne, capitaines ou écuyers dans la lutte contre (parfois pour) les Anglais pendant les guerres de Gascogne, derrière les Armagnacs de Bernard VII, derrière le dauphin puis le roi Charles VII, dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, lors de l'un ou de plusieurs des nombreux sièges et batailles de la guerre de Cent Ans, ou dans les rangs des Écorcheurs et autres routiers, se livrant au pillage, servant leurs intérêts ou les intérêts des princes, avant d'être enrôlés dans les compagnies d'ordonnance. - Ils ne forment pas en soi une compagnie et sont en réalité répartis dans les différents régiments. Nous les retrouvons, aux XVIe et XVIIe siècles, dans celui des Gardes françaises ou dans la compagnie des Mousquetaires du Roi. Les Gascons y sont cependant tellement nombreux qu'ils sont inévitablement remarqués et leur verve et leur courage magnifiés. Au siècle du romantisme les « Cadets de Gascogne » sont immortalisés par le Cyrano d'Edmond Rostand, le D'Artagnan d'Alexandre Dumas ou le Sigognac de Théophile Gautier qui, parti du « château de la misère », devient capitaine sur les planches.
- « Cadet » a pour origine le gascon capdèth qui signifie capitaine. Les Gascons ont donné un nombre considérable de ces capdèth du fait du morcellement si ce n'est de l'émiettement infini des comtés, vicomtés, seigneuries et autres fiefs du territoire de la Gascogne en cette fin du Moyen Âge. Le terme a fini par désigner plus généralement, outre les classes militaires ou les équipes sportives de jeunes, les puînés dans les familles de toutes les régions géographiques et de toutes les classes sociales, ce qui n'en fait pas pour autant des capitaines : « cadet » a perdu son sens premier.
- Capitaines gascons du Moyen Âge
- Jean Poton de Xaintrailles (dès 1419 ; tient la place de Crépy-en-Valois)[3], Château de Xaintrailles, Xaintrailles (Lot-et-Garonne)[4]
- Étienne de Vignolles dit La Hire et ses frères Pierre-Renaud de Vignolles (sert en Lorraine en 1414) et Amador de Vignolles (bataille de Patay (1429) ; tué d'une flèche à Creil en 1434)[5], Préchacq (Landes)
- Thibault d'Armagnac (bastilles de Saint-Loup, des Augustins, du Pont, de Saint-Jean-le-Blanc, batailles de Beaugency et de Patay, 1429)[6],[7], château de Termes d'Armagnac, Termes-d'Armagnac (Gers)
- Jean de la Pallière (sert Jean IV d'Armagnac qui lui donne la capitainerie de Gondrin en 1420 et le prend comme chancelier), Manaud de la Pallière (suit Bernard VII à Paris en 1415 et 1416 avec Raymond de Guerre, homme de confiance du comte d'Armagnac, où il commande comme écuyer neuf puis douze autres hommes d'armes sous les ordres de Tanneguy du Chastel ; il est peut-être victime comme Raymond de Guerre du massacre des Armagnacs en 1418 à Paris) et Géraud de La Pallière (ou de la Palhière)[8],[9], Sarragachies (Gers)
« En 1424, avec quatre cents hommes sous son commandement, Géraud de La Pallière s'empare de la forteresse d'Ivry-sur-Vègre en Normandie pour en faire une base d'opération, menacer Évreux et couper, sur le cours de la Seine, les communications entre Rouen et Paris ; le 25 juin Ivry est bloqué par sept ou huit mille anglais ; ceux qui venaient de prendre Gaillon arrivent le 9 juillet sous les murs d'Ivry ; Géraud de la Pallière et ses quatre cents hommes se défendent si bien contre les quinze mille Anglais que Bedford ne peut les prendre par assaut, ni en battant et ruinant les murailles ; il leur propose le 15 juillet une capitulation conditionnelle, qui est acceptée : si avant le 15 août le roi de France n'a pas envoyé de secours, la place sera rendue et la garnison française se retirera ; Géraud de la Pallière donne des otages et fait savoir au roi qu'il est temps de venir à son secours ; le jour de l'Assomption arrive sans que les secours attendus ne paraissent ; La Pallière reprend ses otages et rend la forteresse, qui est aussitôt démolie. Géraud de la Pallière renouvelle en 1427 sa tentative sur la Normandie. Il s'empare de Nogent-le-Roi, Rochefort, Châteauneuf-en-Thymerais, Béthencourt. Au mois de juillet 1428 il s'empare de Toury et de Janville, où il espère arrêter la marche de l'armée anglaise, qui s'approche d'Orléans sous les ordres du comte de Salisbury. Ses efforts sont inutiles. Il reconnaît que l'on ne peut tenir dans la petite ville de Toury ; il abandonne en secret cette mauvaise place en y laissant quelques-uns de ses compagnons chargés de capituler. Janville est pris d'assaut le 29 août après une résistance sanglante. Les Anglais approchent d'Orléans. La Paillière combat sous les murs de la ville pendant six mois. Son courage et ses talents militaires brillèrent assez lors de la délivrance de la ville pour que le roi le désigne pour être du voyage de Reims, c'est-à-dire qu'il fut du petit nombre de ceux qui reçurent nommément l'ordre d'accompagner le roi lorsqu'il se fit sacrer à la cathédrale Notre-Dame de Reims. A cette occasion, il reçut une gratification de 110 écus d'or. »
— « Géraud de la Pallière » (1876), Paul Laplagne Barris[9]
- Thibault de Barbazan (chevalier, sénéchal de Carcassonne, capitaine de Bazas en 1345 ; le comte de Derby le somme de rendre la place ; entre le 12 novembre 1347 et le 24 janvier 1349 il est chevalier banneret, capitaine de Condom, de Montréal, de Villenovette près de Mézin et de Poudenas, ayant dans sa compagnie trois chevaliers bacheliers, 117 écuyers et 290 sergents à pied), Manaud de Barbazan (en 1355 et 1356 il est chevalier, capitaine de toute la terre de Rivière, ayant sous ses ordres 60 écuyers et 120 sergents à pied ; en 1362, il est fait prisonnier à la bataille de Launac alors qu'il sert le comte d'Armagnac contre le comte de Foix ; il est maréchal de l'armée royale en Languedoc, sénéchal de Quercy, capitaine du Poitou et de la Saintonge et combat toute sa vie) et Arnault Guilhem de Barbazan[10] (chevalier banneret, premier chambellan du roi ; le 19 mai 1402, sept chevaliers français dont Barbazan est le chef, défont sept chevaliers anglais lors du tournoi de Montendre, fameux combat en champ-clos célébré en prose et en vers par les poètes ; dès 1415 il a sous ses ordres 300 hommes d'armes et 400 hommes de trait ; en 1418 il est gouverneur du château de Lusignan en Poitou)[11], Barbazan-Dessus[12] (Hautes-Pyrénées)
- Pierre de Luppé dit Pierron (quittance en 1415 ; un des meilleurs capitaines armagnacs du dauphin Charles VII ; maître de plusieurs forteresses aux environs de Paris, gênant les approvisionnements de la ville ; il est assiégé par les Anglais dans la ville de Meaux et doit capituler en 1421) et ses frères (servent en même temps que Pierre dans le parti Armagnac) Bernardon de Luppé (quittance en 1415) et Carbonnieu de Luppé (sert le dauphin en Languedoc et en Guyenne avec quatorze écuyers ; quittance en 1420)[13], Luppé-Violles (Gers)
- Lescout ?
- Jehan de Verduzan (capitaine de Castéra-de-Vivent) et Oth de Verduzan (chevaliers, servent aux guerres de Gascogne sous le comte d'Armagnac en 1354 et 1356) et Odon de Verduzan[14], Castéra-Verduzan (Gers)
« En 1410, Odon de Verduzan, damoiseau, seigneur de Verduzan, de Noulens, d'Espas, de Rimbos et de Cazeneuve, est fait prisonnier dans un combat contre les troupes du comte de Foix, et emmené en Béarn où il est retenu pendant deux ans parce qu'il ne peut payer sa rançon. Bernard de Monclar, seigneur de Bautian à Vic-Fezensac, emprunte par amitié pour lui une somme de 1 540 florins aragonais ; moyennant l'obligation personnelle de Bernard de Monclar, les amis de Verduzan se cotisent pour procurer la somme ; c'étaient Pierre de Massas, archidiacre de Pardiac et vicaire de l'archevêque d'Auch, Pierre de Bezolles, seigneur de Bezolles, Ispan de Dousset, seigneur de Peyrusse, Jehan d'Avezan, seigneur d'Avezan, Odon de Lavardac, seigneur d'Aurensan, et Jeban de Biran, seigneur de Puységur ; ces gentilhommes n'ayant pu donner la somme effectivement, Bernard de Monclar fut obligé d'en faire l'avance ; il n'était pas encore remboursé en 1415 ; Verduzan demanda au comte Bernard VII la permission de vendre ses fiefs pour se libérer, et, par acte du 2 décembre 1415, il donna en paiement à son créancier les seigneuries de Nouions, Espas, Rimbos et la moitié de Cazeneuve ; il reprend les armes à sa libération et fait la guerre avec les Armagnacs en Normandie et dans l'Île-de-France ; il échappe au massacre du mois de juin 1418 et continue à servir le dauphin Charles VII ; il est tué, le 12 février 1428, à la journée des Harengs ; son corps est enseveli dans l'église cathédrale d'Orléans »
— « Odon de Verduzan », Paul Laplagne Barris[14]
- Jean de Corneillan (sert avec treize écuyers sous les ordres du connétable de Sancerre, en 1378, 1379 et 1386, dans les guerres de Saintonge et d'Angoumois) et Raymond de Corneillan (en 1342, Agout des Baux, sénéchal de Toulouse, lui donne cent livres pour les services rendus pendant la guerre de Gascogne)[15], Corneillan (Gers)
- Arnaud-Raymond de Bernède (écuyer du comte d'Armagnac, gratifié, en récompense de ses services, en 1379 de la terre de Bascoles et en 1382 de celle d'Arblade-le-Comtal ; deux autres Bernède combattent en 1372 sous le comte d'Armagnac contre le comte de Foix)[16] et Jean de Bernède (aurait combattu aux côtés de Jeanne d'Arc et serait l'inventeur d'une cuirasse adoptée par la Pucelle)[17], Bernède, Toujouse, Arblade-le-Haut (Gers)
- Manaud de Bernède-Corneillan et Jean de Bernède-Corneillan (rendent hommage au comte d'Armagnac en 1419 et 1443 pour les seigneuries de Saint-Germé, Corneillan et Bernède)[16]), Bernède, Corneillan et Saint-Germé (Gers)
Voilà pour les noms cités par Jules. Avant de poursuivre avec les sceaux gascons de Paul Laplagne Barris, voici la trouvaille de Francis Castex, fruit d'une longue recherche sur son village natal :
- Mathieu de Podenas-Marambat (combat avec Jeanne d'Arc au Siège d'Orléans (1428-1429) dans les rangs du capitaine de Villars ; il est plus tard capitaine dans les compagnies de routiers aux côtés de Rodrigue de Villandrando ; en 1437, Charles VII (roi de France) récompense son « bien amé et féal escudier Mathieu, ayant regard aux grands et louables services rendus dans le temps passé tant en fait de nos guerres que autrement »[18]), Poudenas (Lot-et-Garonne), Marambat et Mourède (Gers)[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25]
Parmi la foultitude de capitaines gascons du Moyen Âge dont Paul Laplagne Barris présente les sceaux attestant leur participation à des faits de guerres, quelques-uns encore, qui ne sont pas cités par Jules, ont pu côtoyer Jeanne d'Arc en 1429 :
- Odet de Rivière (guerres de Gascogne de 1388 à 1442 ; capitaine armagnac, il est l'un de ceux que Charles VII envoya au secours d'Orléans sous Jeanne d'Arc)[26], Rivière-Basse, Castelnau-Rivière-Basse (Hautes-Pyrénées)
- Bertrand de Toujouse (combat dans l'armée des Armagnacs ; Charles VII l'envoie au secours d'Orléans, sous Jeanne d'Arc ; il est désigné pour assister au sacre dans la cathédrale Notre-Dame de Reims)[27], Toujouse, Monguilhem (Gers)
- Jehan d'Orbessan (sert en 1429 avec Saintrailles et Lahire dans l'armée de Jeanne d'Arc ; le roi Charles VII lui fait un don « pour lui aider à entretenir au service du Roy sa compagnie »)[28]), Jehan et Pierre d'Ornezan[29], Château de Saint-Blancard, Saint-Blancard (Gers)
- Arnaud Guillem II de Bergognan et Poton de Bergognan (capitaines à la suite du connétable d'Armagnac ; ils sont ensuite employés par le roi dans l'armée envoyée sous Jeanne d'Arc au secours d'Orléans ; ils sont désignes pour accompagner Charles VII à Reims ; envoyés plus tard en Champagne et en Bourgogne pour guerroyer ; Arnaud-Guillem est retenu au service avec ses routiers et placé en garnison à Chartres en 1440 ; en 1444 il rend le château de Dax aux Anglais après trois jours de siège ; en 1446, il est bailli de Montargis)[30], Vergoignan (Gers)
- Jean de Lesgo (écuyer, sur les comptes de l'armée réunie à Bourges par le dauphin Charles VII ; il suit le connétable d'Armagnac à Paris ; le 28 juin 1418, il scelle la quittance suivante : « Sachent tous que je Jehan de Lesgo, escuyer et chef de chambre de onze escuyers, confesse avoir receu de maistre Renier de Boulonguy, tresorier des guerres, pour les gages de moi et de mes compagnons, du 25 juin present mois, au service du Dauphin, neuf vint livres tournois. » ; il échappe aux massacres de Paris, ne cesse de suivre le parti du dauphin Charles VII et lui reste fidèle jusqu'à la fin ; en 1428, il est gouverneur de Sully ; il est tué au combat de Rouvray-Saint-Denis (journée des Harengs) le 12 février 1429)[31], Lesgor (Landes)
Suivent quelques capitaines engagés dans les guerres de Gascogne et dont le fief se trouve dans ce qui est aujourd'hui le département du Gers :
Voyons auparavant qui était ce Jacques Lempereur dont le nom revient dans nombre de notices : il était l'un des trésoriers des guerres dont la fonction s'était multipliée avec la Guerre de Cent Ans. Le plus connu d'entre-eux est Barthélemy du Drach[32]. Jacques Lempereur fut ensuite nommé successivement maître enquêteur des eaux et forêts puis maitre des eaux et forêts de Champagne et de Brie en 1376 et enfin maître enquêteur des forêts et garennes du roi dans tout le royaume de 1381 à 1387[33]. Son fils, également prénommé Jacques ou Jacquet, prit sa succession et fut échanson, conseiller du roi et garde des joyaux de la couronne. Ayant pris le parti des Armagnacs il fut révoqué et remplacé par un Bourguignon, Jehan de Puligny, dit Chapelain. « Jaques Lempereur a tenu le parti du comte d'Armagnac et de ses aliez adherens et complices, seditieux et perturbateurs de paix en les aidant, favorisant, conseillant et confortant de tout son povoir à l'encontre de nous et de nostre très cher et très amé cousin le duc de Bourgogne. Et par ce ait commis le crime de leze majesté et forfait et confisqué tous ses biens quelconques tant meubles comme immeubles envers nous. Donation de tous lesdits biens à Jehan de Puligny, dit Chapelain, escuyer, nostre premier valet de chambre. 6 août 1418. »[32]
Ce[34] qui n'est pas tout-à-fait la même chose que[35] :
- Géraud d'Arbeyssan (« Saichent tous que nous Giraut, sire de l'Ille d'Arbessan, chevalier avons eu et receu de Jacques Lempereur, trésorier des guerres des gaiges de nous et des gens d'armes de nostre compagnie sous M. le comte d'Armagnac, neuf vint dix-sept livres tournoises. 1er novembre 1356. » ; Arbeyssan (L'isle-Arbéchan) était l'une des quatre premières baronnies du Fezensac avec Montaut[34], Montesquiou et Pardaillan[36])[37], L'Isle-de-Noé
- Raymond-Bernard d'Aulin (chevalier, paraît avoir porté les armes toute sa vie ; « Saichent tout que nous Raymond-Bernart d'Aulin, chevalier, avons eu et receu de Jehan Lemire, tresorier des guerres messire le Roy, et François de l'Ospital, clerc des arbalestriers dudit seigneur, sur le service que nous et les gens de nostre compaignie avons fait audit seigneur ès frontieres de Gascoigne en l'an CCCXXVII et CCCXXVIII, sous le gouvernement de noble homme Jehan seigneur de Blanville, cinc cens et trois livres quinze soulz tournois. Donné à la Reole, souz nostre scel, le xxe jour de juin, l'an mil trois cens vint et neuf. » ; On le retrouve aux guerres de Gascogne, de 1338 à 1341, sur les comptes de Barthélemy du Drach, trésorier des guerres ; on y voit également Othon d'Aulin et Mancip d'Aulin en 1376)[38], Traversères
- Amanieu de Barbotan (« Saichent tuit que je Amaniun de Barbotein, pour moy, cinq hommes d'armes et six sergens en la establie de Sors, ay eu et receu de Jehan Mousquere, clerc du Roy, lieutenant du tresorier des guerres et du clerc des arbalestriers du Roy nostre dit seigneur, en prest sur les gaiges de moi et des dites gens desservis et à desservir en ladite guerre de Gascoigne, vingt sept francs. Donné à Agen, sous le sel de maistre Vinsent de Ligua, le 12 decembre 1340 » ; deux autres quittances suivent, délivrées par le même à Agen, en 1341), Cazaubon
- Bernard du Bédat (connétable d'arbalétriers ; en 1421 il sert sous le comte d'Armagnac ; « Sachent tous que je Bernard deu Bedat, connestable d'arbalestriers, confesse avoir eu et receu de Franc. de Nerly, receveur général de toutes les finances et tresorier des guerres ès pays de Languedoc et de Guyenne, par la main de Me Estienne de Bonney, son lieutenant, la somme de 142 liv. 10 sols tourn., en prest et payement des gaiges de moy connestable d'arbalestriers et de 31 autres arbalestriers de ma chambre, desservis et à desservir au service du Roy nostre sire et de M° le Regent du royaulme, daulphin de Viennois, à l'encontre des Anglois, en la compaignie et sous le gouvernement de M° le comte d'Armignac, et ce pour trois mois entiers commençant le dernier jour de juin dernier passé. De laquelle somme je me tiens pour content, 10 septembre 1421. ») et Gaillard du Bedat (employé aux guerres de Gascogne du XIVe siècle et porté aux comptes des trésoriers des guerres)[39], Loubédat
- Auger de Cravensères (écuyer, sire du Cos, capitaine de Manciet et de Castelnau-d'Auzan, engagé par les lieutenants du roi de France pour servir avec sa compagnie d'hommes d'armes et de trait pendant la guerre de Gascogne en 1355 et 1356)[40],Cravencères
- Guillaume-Jean des Francs (au service du roi de France pour la guerre de Gascogne en 1338 et 1340) et Aissieu de Francs (chevalier, sire de Castelnau, capitaine de Fleurance, donne ainsi quittance en 1355 : « Saichent tuit que nous Aissieu de Franx, chevalier, capitaine de Flourence, avons eu et receu de Jaques Lempereur, tresorier des guerres du Roy nostre seigneur, par la main de Guillaume Larcher, son lieutenant, en prest sur les gaiges de nous et IX escuyers et XX sergens à pied de notre compaignie, desservis en la garde du lieu de Flourence, sous le gouvernement de M° le comte d'Armagnac, 60 livres tournois. 15 mars 1355. » ; d'autres quittances suivent, de différentes sommes, à la date des 21 juin, 4 août et 29 septembre 1356)[41], Castelnau-d'Arbieu
- Pierre de Lagraulet (sert aux guerres de Gascogne ; donne quittance de ses gages en 1349)[42], Lagraulet-du-Gers
- Jean de La Plaigne (« Saichent tuit que je Jehan de La Plaigne, escuyer, ay eu et receu de J. Lempereur, tresorier des guerres. etc., sur les gages de moi et deux sergens à pied de ma compagnie à desservir en ces presentes guerres de Gascogne sous le gouvernement de Mons. le comte d'Armagnac en la garde de Vic-Fezensac, etc. 15 avril 1355 et 17 mai 1356. » ; il est en 1369 de la garnison de Poudenas, sous les ordres de Pierre de Pommiers)[43], Lupiac
- Galin de Léaumont (quittance reconnaissant avoir reçu de Evain Dol la somme de 33 livres 15 sols sur les gages des gens d'armes de sa compagnie, sous le gouvernement du comte d'Armagnac, aux guerres de Gascogne à Tonneins en 1353)[44], Laymont
- Guichart de Lorras (écuyer, châtelain et capitaine de Gimont, servait avec deux écuyers et dix sergents à pied aux guerres de Gascogne pour la garde et défense de Gimont sous le gouvernement du comte d'Armagnac ; donne quittance scellée pour ses gages en 1356)[45], Gimont
- Raymont de Magnoac (écuyer, sert aux guerres de Gascogne sous le comte d'Armagnac ; il donne quittance scellée pour lui et les gens de sa compagnie en 1350 et 1356)[46], Meilhan.
- Manaud de Massencome (« Sachent tuit que je Menaut de Massencome ay eu et receu de Jean Chauvel, tresorier des guerres du Roy notre sire, par la main de Raoul Lille, son lieutenant, en prest sur les gaiges de moi et de quatre autres escuyers de ma compagnie et dix sergens es presentes guerres de Gascogne sous le conte d'Armignac, lieutenant du duc de Normandie et de Guyenne, 25 livres. Agen, sous mon scel, 12 septembre 1346. »)[47], Mansencôme
- Odin de Montaut (sire et capitaine de Mérens, donne reçu à J. Lempereur, par les mains de Guillem Larcher, pour lui et les gens d'armes et de pied de sa compagnie, employés aux guerres de Gascogne sous le comte d'Armagnac, d'une somme de 20 livres en 1355 et 1356), Odon de Montaut (ou Oth, Othon ou Odon VII, seigneur de Montaut ; attaché aux quittances qui suivent : « Sachent tous que nous Oth sire de Montant, chevalier, chastellain de Penne, avons eu et receu de Jean Chauvel, tresorier des guerres du Roi nostre sire, par les mains de Raoul de Lille, clerc, son lieutenant, en prest sur les gaiges des gens d'armes et de pié de notre compagnie, sous le gouvernement du comte d'Armagnac, etc. 250 1. A Agen, sous notre scel, 20 décembre 1346 » ; « Not, seigneur de Montant en Corrensaguet, chevalier, chastelain de Penne en Agenois, a reçu de Jean Chauvel pour lui, 34 autres ecuyers, 92 sergens de pié, en l'establie dudit lieu ès guerres de Gascogne, sous le gouvernement de M. le duc de Normandie, 937 l. 16 s. 6 d. tourn. A Paris, 1346. »[48], Montaut-les-Créneaux
- Bernard de Monlezun (chevalier, capitaine de Fleurance, coseigneur de Montestruc, scelle deux quittances de ses gages militaires en 1353 et 1354 ; sert sous le comte d'Armagnac) et Arnaud-Guillaume de Monlezun (chevalier, capitaine de Fleurance en même temps que le précédent, coseigneur de Montestruc, seigneur de Baratnau ; scelle des quittances militaires en 1353 et 1354)[49], Montestruc
- Hugues de Montferrant (sire de Montferrant, sert aux guerres de Gascogne, sous le comte d'Armagnac ; il donne quittance de ses gages en 1346))[50], Monferran-Savès
- Bernard de Pardaillan (chevalier, seigneur de Pardaillan, capitaine de Mauvezin et de Juillac ; il est en 1327 au siège de Madaillan en Agenais, avec Odet de Pardaillan, seigneur de Gondrin ; il sert de 1340 à 1356 aux guerres de Gascogne ; en 1340 à Agen, il donne au clerc des arbalétriers une quittance de vingt livres pour ses gages et ceux des hommes de sa compagnie)[51], Cazeneuve
- Oth de Pardaillan (ou Odon IV, seigneur et capitaine de Gondrin, sert aux guerres de Gascogne en 1349, avec cinq écuyers et douze sergents à pied ; il donne quittances scellées en 1349 et en 1356)[52], Gondrin
- Fortaner de Preignan (sert aux guerres de Gascogne, sous le gouvernement du comte d'Armagnac ; il scelle deux quittances de ses gages et des sergents à pied de sa compagnie employés à la garde de Vic-Fezensac en 1356)[53], Preignan
- Raymond-Arnaud de Preissac (chevalier, sert en 1349, avec neuf écuyers, quatorze sergents lanciers et six arbalétriers de pied, aux guerres de Gascogne, sous le gouvernement de Guillaume, archevêque d'Auch), Gaillart de Preissac (sire d'Estain, sert en 1355 et 1356 aux guerres de Gascogne et en la garde de Montégut en Armagnac, sous les ordres du comte d'Armagnac)[54], Préchac
- Gaillard de Salles (ou Géraud de Salles, chevalier, fidèle serviteur du comte d'Armagnac, témoin dans nombre d'actes des années 1316 à 1319 ; donne quittance de onze livres de ses gages à Jean Lemaire, lieutenant du trésorier des guerres, comme étant, lui et sa compagnie, employés aux guerres de Gascogne en 1342 devant Vyanne occupée par les Anglais et assiégée par les Français)[55], Salles-d'Armagnac
- Canhart de Saubolée (sert aux guerres de Gascogne en 1339 avec dix écuyers et vingt-deux sergents de sa compagnie ; Il sert encore en 1341 avec Géraud des Tours ; ils donnent quittance commune de leurs gages, scellée de leurs deux sceaux : « Saichent tous que nous Girart de Tours, chevalier, et Canhart de Saubolea reconoyssons avoir eu de mestre Jehan de Condée, lieutenant du tresorier des guerres, en prest sur les gaiges de moy et de mes gens d'armes, de cheval et de pié, desservis en ceste guerre de Gascoigne, 118 liv. tourn. Donné à Vilenove d'Agenois, 22 janvier, l'an de grace 1341. »)[56], Cologne
- Géraud des Tours (capitaine de gens d'armes, sert aux guerres de Gascogne en compagnie de Canhart de Saubolée, son voisin ; il scelle en 1341 une quittance collective pour ses gages et ceux de son compagnon ; il est retenu en 1342 au service du roi et pour la défense du royaume avec dix hommes d'armes et vingt-sept sergents à pied par Agout des Baux, sénéchal de Toulouse ; le lieu de Tours (de Turribus) a pris la forme gasconne Tous ou Thous)[57], Thoux
- D'autres capitaines gascons du Moyen Âge chez Laplagne Barris[58]
- Références
- Jules de Carsalade du Pont, « Gesta Johannæ per Vascones », Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, Montauban, Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne, , p. 127-133 (BNF 34430001, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Notice de Paul Laplagne Barris sur le site de la Bibliothèque nationale de France (BNF 14537158)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 491-492 (lire en ligne)
- Entre parenthèses à la suite du nom, les dates de participation aux faits de guerre attestées par les précisions apportées par les auteurs cités en références : quittances scellées de gages pour les hommes, d'allocations pour les frais déboursés, de restor pour les chevaux perdus, etc. En fin de notice, commune et département actuels du fief.
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 526-531 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 127 (lire en ligne)
- Un Regnault de Termes, cité dans Le Mystère du siège d'Orléans dont l'auteur est inconnu et l'original conservé au Vatican, est présenté par les éditeurs de la publication de 1862 comme étant probablement le même personnage que Thibault d'Armagnac, seigneur de Termes, bailli de Chartres (BNF 37566154) (lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 327-329 (lire en ligne)
- Paul Laplagne Barris, « Géraud de la Pallière », Revue de Gascogne : bulletin mensuel du Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch, Auch, Société historique de Gascogne, (BNF 32857084, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Article à revoir : Jean Cambon, Arnaud Guilhem : un héros oublié, seigneur de Barbazan : 1360-1431, Tarbes, Société académique des Hautes-Pyrénées, , 152 p. (BNF 34668368) ; Gabriel Laplagne Barris, « Jean Cambon, Un héros oublié Arnaud Guilhem seigneur de Barbazan (1360-1431), Société Académique des Hautes-Pyrénées, 1981 », Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 206-211 (lire en ligne)
- Laplagne Barris donne Barbazan-Debat mais le site de cette commune n'évoque pas le chevalier. Voir aussi
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 363-364 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 516-521 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 259 (lire en ligne)
- E, Manaud et Jean de Bernède-Corneillan : J.-F. Bourdeau, Manuel de géographie historique, ancienne Gascogne et Béarn : Recueil de notices statistiques, descriptives, historiques, biographiques, etc., sur les villes et les communes des départements du Gers, des Landes, des Hautes et des Basses-Pyrénées, Paris, Vve J. Renouard, (BNF 30144250, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- « Un peu d'histoire », sur le site de la commune de Bernède
- Francis Castex, « Mathieu de Podenas-Marambat avec Jeanne d'Arc au siège d'Orléans (1428-29) », bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Francis Castex, « Hommages de vassaux dans la baronnie de Marambat aux XVe et XVe siècle », bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Francis Castex, « La motte féodale et les premiers seigneurs de Marambat », bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Francis Castex, « Le castelanu de Marambat à la fin du XIIIe siècle », bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Francis Castex, « Marambat à la fin du Moyen Âge », bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Francis Castex, « Marambat à la fin du Moyen Âge (2) », bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Francis Castex, « Carnet météorologique d'un agriculteur pour l'année 1868 », bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Francis Castex, « 1477-1559 du moyen âge aux temps modernes dans la baronnie et communauté de Marambat », bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, Auch, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, (BNF 34426497, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 478-484 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 513-514 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 432 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 433-435 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 226-227 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 358 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 352-357 (lire en ligne)
- M.-Louis Polain, « Les éditions du Grand Coutumier de France », Revue des livres anciens : documents d'histoire littéraire, de bibliographie et de bibliophilie, Paris, Fontemoing et Cie, , p. 413 note 2 (BNF 32858610, lire en ligne)
- G. Clément-Simon, « Les Coutumes de Montaut », sur École nationale des chartes,
- M. E. Castagnon, « Reconnaissance féodale et serment de fidélité passé entre Roger et Bernard de Noé, et les habitants de l'Isle-de-Noé (1564) », Bulletin de la Société archéologique du Gers, Société archéologique du Gers, (BNF 34451430, lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 436 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 197 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 202 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 218 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 260 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 289-290 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 313 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 329 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 352 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 360 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 368 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 379 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 403-404 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 394 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 416 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 437-438 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 440 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 455 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 416 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 494-495 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 497-498 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 514 (lire en ligne)
- Laplagne Barris 1888-1892 p. 1-646 (lire en ligne)
- Bibliographie
- Jules de Carsalade du Pont, « Gesta Johannæ per Vascones », Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, Montauban, Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne, , p. 127-133 (BNF 34430001, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
- Paul Laplagne Barris, Sceaux gascons du moyen âge : (gravures et notices) publiés pour la Société historique de Gascogne, Paris, Auch, Honoré Champion, Cocharaux Frères, 1888-1892, 646 p. (BNF 34101867, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica.
- Voir aussi
«
Ce sont les cadets de Gascogne
De Carbon de Castel-Jaloux ;
Bretteurs et menteurs sans vergogne,
Ce sont les cadets de Gascogne !
Parlant blason, lambel, bastogne,
Tous plus nobles que des filous,
Ce sont les cadets de Gascogne
De Carbon de Castel-Jaloux :
Œil d’aigle, jambe de cigogne,
Moustache de chat, dents de loups,
Fendant la canaille qui grogne,
Œil d’aigle, jambe de cigogne,
Ils vont, — coiffés d’un vieux vigogne
Dont la plume cache les trous ! —
Œil d’aigle, jambe de cigogne,
Moustache de chat, dents de loups !
Perce-Bedaine et Casse-Trogne
Sont leurs sobriquets les plus doux ;
De gloire, leur âme est ivrogne !
Perce-Bedaine et Casse-Trogne,
Dans tous les endroits où l’on cogne
Ils se donnent des rendez-vous…
Perce-Bedaine et Casse-Trogne
Sont leurs sobriquets les plus doux !
Voici les cadets de Gascogne
Qui font cocus tous les jaloux !
Ô femme, adorable carogne,
Voici les cadets de Gascogne !
Que le vieil époux se renfrogne :
Sonnez, clairons ! chantez, coucous !
Voici les cadets de Gascogne
Qui font cocus tous les jaloux !»
— Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), acte II, scène VII.
- Voir aussi
- « Les Cadets de Gascogne », sur lemondededartagnan.fr
Monument | Commune | Adresse | Coordonnées | Notice | Protection | Date | Illustration |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Église de Mazères-Campeils | Lartigue | 43° 33′ 05″ nord, 0° 42′ 27″ est | « PA00094832 » | Inscription | 1979 |
Image manquante | |
Pigeonnier de Mazères | Lartigue | 43° 33′ 04″ nord, 0° 42′ 24″ est | « PA00094833 » | Inscription | 1973 |
Image manquante |
- Emban et Corrensaguet, deux nouveaux articles qui auront encore fait au moins un heureux, toujours le même, Utilisateur:F123 que je remercie encore pour ses remerciements. Et pour ses photos sans lesquelles ces pages perdraient une partie de leur intérêt. Merci également à tous les autres wikiphotographes. -- Remietcolette (discuter) 1 décembre 2017 à 19:48 (CET)
- On essaie encore ? On essaie encore ... -- Remietcolette (discuter) 30 septembre 2017 à 21:07 (CEST)
- Mais on prend des précautions. -- Remietcolette (discuter) 3 octobre 2017 à 06:28 (CEST)
- En attente de réponse
- Projet:Blasons/Demande de blason#Famille du Cos de la Hitte
- Excellente initiative de Keranplein que cette Catégorie:Famille noble du Midi Toulousain mais l'absence d'un Portail:Languedoc est très ennuyeuse. Elle conduit à rattacher cette catégorie au portail de Toulouse faute de mieux parce qu'on ne peut la rattacher au portail du Languedoc-Roussillon (insensé) ni au portail de l'Occitanie (trop vaste). De fait c'est un peu comme si l'on remplaçait le portail de la Gascogne par un Portail:Auch (ce qui ne serait pas pour me déplaire ). -- Remietcolette (discuter) 3 octobre 2017 à 06:28 (CEST)
- Encore ? Quelle est donc cette coutume étrange et qui semble ici très prisée ? Ses adeptes ne réalisent-ils pas l'inquiétude provoquée par ce signal rouge vous sautant à la figure, dès la connexion, en vous avertissant que « votre modification a été annulée » comme un vulgaire vandalisme ? Serait-ce donc cela « faire à Rome comme les Romains » ? Il faut vraiment avoir la foi (et du temps à perdre) pour persister dans la tentative d'apporter bene volens sa modeste pierre à l'édifice commun. -- Remietcolette (discuter) 4 octobre 2017 à 00:27 (CEST)
- De descendant de Maurice Bordes me voici maintenant promu membre de la famille Ducosdelahitte. Je m'en excuse auprès de ses membres subsistants et leur laisse le soin de placer les majuscules et les césures qu'ils souhaitent là où ils le souhaitent, en supposant qu'ils soient tous d'accord, et aux wikipédiens bienveillants celui d'améliorer un article que j'ai certes rédigé, avec certainement beaucoup de défauts, mais qui ne m'appartient pas. La lecture de cette discussion est au demeurant très intéressante. Je remercie Keranplein de m'avoir signalé son existence. Ma participation y étant considérée comme polémique a priori ce qui n'est pas très engageant, allons tout de même saluer cordialement ces wikipédiens. -- Remietcolette (discuter) 4 octobre 2017 à 00:27 (CEST)
- La discussion s'est poursuivie, bienveillante, ici Discussion utilisateur:Remietcolette#Famille du Cos de La hitte et là Discussion:Famille du Cos de La Hitte. -- Remietcolette (discuter) 4 octobre 2017 à 23:45 (CEST)
- Autre ennui minuscule : le renommage réalisé a fait perdre l'évaluation des consultations depuis la création de la page. Voyons s'il existe une solution technique autre que ce subterfuge pour y accéder ? -- Remietcolette (discuter) 6 octobre 2017 à 07:40 (CEST)
- Nouvelle tentative mais petite précaution (chat échaudé...) -- Remietcolette (discuter) 18 septembre 2017 à 00:32 (CEST)
- Jusque là tout va bien : je peux aérer ma page l'article n'a pas été effacé. Il a bénéficié de quelques lectures et a même fait un heureux qui m'en a remercié : F123 que je remercie à mon tour pour ces remerciements. -- Remietcolette (discuter) 19 septembre 2017 à 23:46 (CEST)
- « Depuis au moins 2013 : mettre mes tablettes à jour »
- ... quand on aime on ne compte pas
- « L'escalier monumental vu par le drone »
- Dans la vie courante
- Les pieds et les mains : l'escalade
- Les moyens rudimentaires : la corde, l'échelle, l'escabeau, le monte-charge
- Les moyens sophistiqués : l'ascenseur, la grue, l'avion, l'engin spatial
- Le grand art : l'escalier (monter-descendre-virevolter)
- Qu'avons-nous sur Wikipédia pour évoquer ce grand art ?
- Wikipédia:Le saviez-vous ?/Anecdotes proposées#D'échiffre et des lettres, Wikipédia:Le saviez-vous ?/Anecdotes à publier#Propositions illustrées, Discussion:Université Bordeaux-Montaigne#Proposition d'anecdote pour la page d'accueil Discussion:Université Bordeaux-Montaigne/LSV 14218
- Que nous propose ce cher Prosper ?
- « Bien des choses en somme... », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Voilà qui est plus raisonnable », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Quelques livres
- (BNF 11976932) sur les escaliers et leur localisation géographique, sur les escaliers d'honneur, les escaliers de jardin, les escaliers en bois, les escaliers en pierre, les escaliers extérieurs, les escaliers intérieurs, les escaliers mécaniques, les escaliers suspendus, les escaliers tournants, les ghāts, les marches, les rampes ou sur les rues en escalier
- (BNF 11977661) et sur d'autres détails architecturaux
- La concierge est dans l'escalier mais personne n'en parle
|
|
|
|
- Comment ranger des (images d') escaliers dans des boîtes ?
- Par époque
- Par lieu
- Par édifice
- Par matériau
- Par type
- Par fonction
- ???