Ivry-la-Bataille

Ivry-la-Bataille | |
![]() Le village vu du château. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Canton | Saint-André-de-l'Eure |
Intercommunalité | Agglo du Pays de Dreux |
Maire Mandat |
Patrick Maisons 2014-2020 |
Code postal | 27540 |
Code commune | 27355 |
Démographie | |
Gentilé | Ivryens |
Population municipale |
2 754 hab. (2016 ![]() |
Densité | 355 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 04″ nord, 1° 27′ 42″ est |
Altitude | Min. 55 m Max. 137 m |
Superficie | 7,76 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-ivry-la-bataille.fr/ |
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Ivry-la-Bataille est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Ses habitants sont les Ivryen (ne)s.
GéographieModifier
ToponymieModifier
Le nom de la localité est attesté sous la forme Ebriaco en 1023.
Dans le nom d'Ivry-la-Bataille, « Ivry » vient du gaulois Eburiacum « lieu des ifs » comme Ivry-sur-Seine ; le suffixe « la-Bataille » fait allusion à une victoire, la bataille d'Ivry, remportée par Henri IV en 1590.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d'Ivry-la-Hauteur[2].
HistoireModifier
Au temps de l'Empire romain, le bourg se nommait "Iberium" ou "Heriacum"[3].
La commune fit partie de l'ancien fief de la famille d'Ivry où se trouve le château d'Ivry-la-Bataille.
En 1590, c'est dans les environs qu'Henri IV battit les Ligueurs. Une pyramide fut érigée en mémoire de cette bataille, mais fut détruite pendant la Révolution française, et rebâtie sous Napoléon Bonaparte : "Le 1er novembre 1802, le premier consul Napoléon Bonaparte se rend sur les lieux de la bataille d'Ivry[4]".
En 1860 la commune compte 950 hab., et possède des tanneries et une filature de coton.
De 1873 à 1969, elle possède une gare sur la ligne ferroviaire de Saint-Georges-Motel au Grand-Quevilly.
HéraldiqueModifier
Ces armes se blasonnent ainsi : d'or à trois chevrons de gueules
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Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2016, la commune comptait 2 754 habitants[Note 1], en augmentation de 8,17 % par rapport à 2011 (Eure : +2,5 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monumentsModifier
- Église Saint-Martin, des XVe et XVIe siècles, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1958[10].
Dans l’église, un magnifique vitrail, don de madame veuve Auguste Laval, née Julie Ledoux, belle-sœur de Jacques-Désiré Laval, résume toute la vie du bon Père. Au centre y est représenté le Père, prêchant aux noirs de l’île Maurice et, sur son lit de mort, guérissant Caroline Prosper. De chaque côté, en haut du vitrail, deux images en l’honneur des saints patrons d’Auguste Lavallois Pierre et de sa femme Julie ; plus bas, des paysages de l’île Maurice, la rade de Port-Louis, le Pouce, des champs de canne, le tombeau de l’apôtre, l’ancienne cathédrale et l’église de Pamplemousses.
C’est dans cette même église que le docteur Laval regroupa les fidèles pour y célébrer le mois de Marie, devant une statue de la Vierge qui existe toujours.
- Château d'Ivry-la-Bataille, forteresse médiévale des Xe et XIIIe siècles, classé au titre des monuments historiques depuis 1990[11].
- Abbaye bénédictine Notre-Dame (ancienne), du XIe siècle, dont il ne reste que le portail d'entrée, une statue et une arcade romane. Ces vestiges sont classés au titre des monuments historiques depuis 1932[12].
- Maison dite d'Henri IV, du XVIe siècle, dans le centre du bourg, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1932[13].
Personnalités liées à la communeModifier
- Jacques-Désiré Laval (1803 - 1864), s’installa dans cette ville, avec l’accord des trois médecins de la région, et y retrouva la pratique de la foi. Il y passa une année, d’avril 1834 à juin 1835. Sa demeure était l’ancienne gendarmerie, non loin du pont de l’Eure.
- La tombe d’Auguste Laval, né à Croth le , se trouve dans le cimetière du village.
- François-Joseph Mauduit, auteur d'un ouvrage sur Ivry, sa ville de naissance[14]
- Charles-Henri Brasier (1864-1941), industriel automobile, est né à Ivry-la-Bataille.
- Raymond Bussières (1907-1982), acteur, est né à Ivry-la-Bataille.
- Stefan Wul (pseudonyme de Pierre Pairault), écrivain, était dentiste à Ivry-la-Bataille du début des années 50 jusqu'à sa retraite à la fin des années 80.
JumelagesModifier
Laudenbach (Allemagne) depuis 1977[15].
AnnexesModifier
BibliographieModifier
- François-Joseph Mauduit, Histoire d'Ivry-la-Bataille et de l'abbaye de Notre-Dame d'Ivry, d'après les notes et pièces inédites recueillies par feu M. F.-J. Mauduit, rédigées et classées par un membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure, Évreux, Imprimerie de Charles Hérissey, , 609 p. (lire en ligne).
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 901.
- Le Journal de Rouen, 2 novembre 1802.
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 2 mai 1943, (en ligne).
- « Maire d’Ivry-la-Bataille, Patrick Maisons ne se représentera pas aux élections municipales de 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Église », notice no PA00099461, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no PA00099460, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne abbaye », notice no PA00099459, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Maison dite de Henri IV », notice no PA00099462, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- [1] Histoire d'Ivry-la-Bataille et de l'Abbaye d'Ivry, Evreux, 1899, compte-rendu de lecture par Cans Albert, revue d'histoire moderne & contemporaine, année 1899 1-5 pp. 533-534.
- Jumelage d'Ivry-la-Bataille sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du ministère des Affaires étrangères, consulté le 12 janvier 2013.