Thonon-les-Bains

commune française du département de la Haute-Savoie
(Redirigé depuis Thonon)

Thonon-les-Bains (/tɔnɔ̃lebɛ̃/) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie (dont elle est une sous-préfecture), en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Thonon-les-Bains
De haut en bas, de gauche à droite : Thonon-les-Bains vue du ciel au dessus du Léman ; l'Hôtel de ville de Thonon-les-Bains ; Le parc thermal ; Le parc du Belvédère ; Plage de Thonon-les-Bains ; Promenade du port de rive ; La ville basse de Thonon-les-Bains vue depuis le Belvédère ; Funiculaire de Thonon-les-Bains
Blason de Thonon-les-Bains
Blason
Thonon-les-Bains
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
(sous-préfecture)
Arrondissement Thonon-les-Bains
(chef-lieu)
Intercommunalité Thonon Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Christophe Arminjon
2020-2026
Code postal 74200
Code commune 74281
Démographie
Gentilé Thononais et Thononaises
Population
municipale
37 027 hab. (2021 en évolution de +6,11 % par rapport à 2015)
Densité 2 284 hab./km2
Population
agglomération
81 502 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 25″ nord, 6° 28′ 37″ est
Altitude Min. 371 m
Max. 569 m
Superficie 16,21 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Thonon-les-Bains
(ville-centre)
Aire d'attraction Thonon-les-Bains
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Thonon-les-Bains
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Voir sur la carte topographique de la Haute-Savoie
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Thonon-les-Bains
Liens
Site web www.ville-thonon.fr

Située dans la région historique du Chablais et plus précisément du Chablais haut-savoyard (ou français), au bord du Léman, la commune fait également partie de l'agglomération urbaine du Grand Genève. C'est la troisième commune la plus peuplée du département, après Annecy (134 738 habitants) et Annemasse (38 314 habitants), en 2024[1].

Ses habitants sont appelés les Thononais et les Thononaises.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

La ville de Thonon-les-Bains est située à 431 mètres d’altitude, sur la rive sud du Léman, à l’extrême nord du massif du Chablais, dans le quart nord-ouest des Alpes.

Le territoire communal s’étend sur une superficie de 16,21 km2 et borde le Léman sur une distance d'environ 6,5 kilomètres.

À l’échelle nationale et internationale Thonon-les-Bains est située :

Description

modifier
 
Port et ville basse de Thonon-les-Bains.

Capitale historique de la petite province savoyarde du Chablais, la ville de Thonon se divise en deux parties bien distinctes : La ville haute avec ses belvédères situé près du musée du Chablais et le terminus du Funiculaire avec un centre-ville sillonné par des rues devenues essentiellement piétonnes avec ses petites maisons et des bâtiments de faible ou de moyenne hauteurs et où l'on trouve de nombreux lieux historiques, notamment des bâtiments religieux[2] et la ville basse, au bord du Léman et dont le port de Rives est le point central avec son vieux village de pécheurs.

La partie de l'agglomération thononaise s'étendant et dont les limites sont fixées par la rocade de contournement présente un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de quelques rares maisons rurales, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées .

Hydrographie

modifier
 
Thonon et le Léman depuis l'espace.

Le territoire communal est bordé par deux cours d'eau :

  • la Dranse, rivière française qui s'écoule à la limite orientale du territoire communal, en formant un delta, intégré dans la réserve naturelle du delta de la Dranse, sur une surface de 53 hectares, avant de se jeter dans le Léman. Elle est par conséquent, un affluent du Rhône ;
  • le Pamphiot, modeste cours d'eau s'écoulant à la limite occidentale du territoire communal ; il sépare notamment Thonon et Anthy- prend sa source sur le territoire de la commune d'Orcier.

La commune est également bordée au nord par le Léman, le plus grand lac alpin et subalpin d'Europe centrale et d'Europe de l'Ouest. Le Léman est traversé d'est en ouest par le Rhône, fleuve franco-suisse qui, avec 75 % des apports, constitue le principal affluent du lac.

Géologie et relief

modifier

Au nord du territoire thononais, s'étend la partie du léman dénommée « Grand lac ». Selon les recherches scientifiques les plus récentes, le creusement de la cuvette du Léman serait lié aux avancées du glacier du Rhône, à l'occasion de grandes phases de glaciation[3]. En effet, le glacier du Rhône recouvrait la région de l'actuelle Vevey d'environ un kilomètre de glace et la région genevoise d'environ 700 mètres.

Au sud du territoire thononais, la colline des Allinges se situe sur le front de la nappe du Gurnigel dénommé aujourdh'hui sous le vocable de « Complexe Voirons-Wägital ». Les matériaux de cette nappe sont dits de type « ultrabriançonnaise »[4].

Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin.

Températures (sous abri, moyennes) - source : météo-sciez.com
Année Température moyenne T. la plus haute T. moyenne la plus haute T. la plus basse T. moyenne la plus basse
2014 10,9 °C 32,1 °C le 18.07 22,6 °C le 10.06 −4,4 °C le 25.01 −2,6 °C le 29.12
2013 10,7 °C 33,0 °C le 27.07 24,5 °C le 03.08 −7,8 °C le 26.02 −3,4 °C le 26.02
2012 10,4 °C 33,3 °C le 27.07 25,4 °C le 29.06 −10,9 °C le 07.02 −9,0 °C le 07.02
2011 11 °C 33,8 °C le 28.06 24,3 °C le 19.08 −7,2 °C le 23.01 −3,2 °C le 24.01
2010 9,9 °C 33,5 °C le 09.07 25,8 °C le 14.07 −9,9 °C le 16.02 −5,0 °C le 04.12
Sources : Météo-Sciez
Températures (sous abri, moyennes) °C
J F M A M J J A S O N D Année
2,4 1,3 4,4 10,1 12,0 17,1 21,8 20,5 16,8 13,1 6,5 2,8 2013b
3,1 -2,2 7,1 9,6 14,2 18,4 19,3 19,7 14,8 10,8 6,9 3,1 2012c
2,3 2,4 6,4 12,3 15,7 17,5 17,6 19,6 16,8 10,6 6,2 4,4 2011c
0,0 1,9 5,1 10,3 12,9 17,5 21,5 18,3 14,0 9,9 6,0 0,4 2010c
2,5 1,2 8 10,5 15,4 23,4 22,1 24,2 16,4 9,3 6,5 4 2003a
1,5 5,9 8,1 9,4 14,3 16,6 18,3 21,3 17,3 11,5 6,9 4,4 1997b
1,9 3,0 6,1 9,3 13,7 17,1 19,8 19,3 16,2 11,3 6,2 3,2 1951-1997b
Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel ; c : Météo-Sciez
Précipitations (hauteur moyenne en mm)
J F M A M J J A S O N D Année
64,5 65,0 97,5 126,00 145,5 74,0 111,0 48,0 105,5 195,5 121,5 125,0 2013b
60,5 8,5 15,5 67,5 46,5 48,5 39 91,5 73 149,5 63,5 30 2003a
53 40 17 49,5 138,5 237 101 88,5 68,5 47 72,5 99,5 1997b
63,1 57,8 63,1 66,1 91 104 73,3 98,8 93,3 81,9 82,5 71 1951-1997b
Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel
Insolation (en heures)
J F M A M J J A S O N D Année
57,9 88,9 105,1 174,2 172,8 264,7 321,3 276,1 193,4 98,3 47,6 57,9 2013b
46 102,3 251,3 250,9 268,8 389,6 354,1 326,9 251,9 108,9 78,1 78,9 2003a
2,4 91,2 189,9 258 239,2 184,9 217,9 243,3 195,1 101 57,9 39,7 1997b
42,6 81 151,1 192,6 222,5 237,7 269 235,3 178 111 54,4 37,9 1954-1997b
Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel
Jours de gelée (nombre de jours)
J F M A M J J A S O N D Année
14 22 1 1 0 0 0 0 0 1 0 11 2003a
Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Thonon-les-Bains est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thonon-les-Bains[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[6],[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thonon-les-Bains, dont elle est la commune-centre[Note 3],[7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le Léman, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,3 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), terres arables (2,6 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

modifier
 
Morphologie urbaine de Thonon-les-Bains.
  • Limite communale
 
Quartier de Concise.

Thonon-les-Bains est la capitale du Chablais savoyard, qui s’étend, pour la partie française, de Douvaine à Saint-Gingolph.

Selon les classements établis par l’INSEE, sur des critères géographiques et économiques, Thonon-les-Bains est un pôle urbain, centre de l’unité urbaine de Thonon-les-Bains (couramment agglomération de Thonon) composée de douze communes (Allinges, Anthy-sur-Léman, Évian-les-Bains, Excenevex, Lugrin, Margencel, Marin, Maxilly-sur-Léman, Neuvecelle, Publier, Sciez et Thonon-les-Bains). Thonon-les-Bains est également la commune centre de l’aire urbaine de Thonon-les-Bains (27 communes) intégrée à l’espace urbain Rhône et Alpes.

Le centre historique, s’articulant autour de la Grande Rue, se caractérise par des rues étroites, bordées d’immeubles de trois ou quatre étages. L’artère comprend une zone piétonnière, commerciale et résidentielle ; elle est adjacente à la plus ancienne rue de la ville, la rue Chante-Coq.

La mise en place d’une opération de rénovation urbaine, dans les années 1960, modifie en profondeur une partie du centre historique alors insalubre. Des immeubles d’habitations de huit à neuf étages avec cellules commerciales au rez-de-chaussée sont construits. Ils forment le quartier de la Rénovation. Un espace vert est aménagé en belvédère au pied de l’avenue Saint-François-de-Sales.

À l’ouest du centre, le long du boulevard de la Corniche, aux alentours des thermes, un ensemble de villas aux architectures et styles variés forme un ensemble hétéroclite caractéristique d’une ville d’eau et de villégiature du XIXe siècle.

En périphérie, la ville se découpe en quartiers de voisinage qui structurent la ville au niveau local : Sur Crête, surplombant la gare ; à l’ouest, La Grangette et La Versoie ; et à l’est, Le Morillon. Ces quartiers sont principalement pavillonnaires. Au sud, Collonges-Saint Hélène et Le Châtelard sont des quartiers populaires marqués par de grands ensembles.

Construite entre 1970 et 1984, une marina, Port Ripaille, a été implantée au nord-est de la ville dans le quartier du Saint-Disdille, à l'embouchure du delta de la Dranse.

D’anciens villages sont aujourd’hui rattachés à la commune :

  • au nord : Rives, ancien village des pêcheurs sis sur les rives du Léman ; Concise ;
  • à l’est : Tully ; Vongy, siège d’une zone industrielle limitrophe de la réserve naturelle du delta de la Dranse ; Saint Disdille, contiguë au domaine de Ripaille ; Port Ripaille plus au nord ;
  • au sud-ouest : Corzent sur les bords du Léman ; Marclaz, siège d’une zone commerciale ; Morcy.

Logements

modifier

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 22 139, alors qu'il était de 18 406 en 2008[13]. Parmi ces logements, 81,6 % étaient des résidences principales, 8.1 % des résidences secondaires et 10.3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 19.8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 79,4 % des appartements.

Planification de l'aménagement

modifier
  • En 1965, le centre-ville est restauré, par Maurice Novarina.
  • En 2007, un projet est réalisé sur le quartier de Montjoux.
  • En 1998, la ville propose un projet pour lutter contre la pollution de la région via un itinéraire de contournement du centre-ville inauguré en 2008. En 1999, approbation ministérielle du schéma de désenclavement du Chablais et concentration de l'État sur le projet. 2000-2002, phase de concertation sur le projet. Été 2002-automne 2003, fouilles archéologiques. Décembre 2002, commission départementale des sites en application sur la loi du littoral. 2005, début des travaux. 2007, aménagement des ronds-points et bordures.

Projets d'aménagements

modifier

Voies de communication et transports

modifier
 
Promenade du Léman.

Voies routières

modifier

Thonon-les-Bains est accessible par l'autoroute A40, sortie no 14 à Annemasse ou sortie no 15 à Nangy puis la route départementale D1206 qui dessert Douvaine puis la route départementale D1005 direction Thonon-les-Bains et Évian-les-Bains. Toutefois, la route départementale D 903 permet d’accéder au centre en passant par Bons-en-Chablais. La RD 902 relie la Vallée Verte aux bords du Léman.

Thonon-les-Bains est le point de départ (ou d'arrivée) de la route des Grandes Alpes. Route projetée par le Touring club de France en 1909 sous le nom de « Route des Alpes » pour relier Thonon-les-Bains à Nice. Cette route a été rebaptisée Route des Grandes Alpes en 1950 avec un itinéraire modifié de Thonon-les-Bains à Menton en 1995.

La route départementale 1005, anciennement route nationale 5, dessert la ville de part et d’autre. Elle relie Genève à Saint-Gingolph en passant par Thonon-les-Bains et Évian-les-Bains. Le contournement de la ville par le sud a été mis en fonctionnement en 2008. Il est une alternative plus rapide pour le transit et le délestage du trafic du centre-ville. Les embranchements du contournement sur le tracé ancien de la route départementale 1005 se situent à la hauteur de Margencel au sud et de Vongy au nord.

Pistes cyclables

modifier

Il existe de nombreuses pistes cyclables sur le territoire de Thonon-les-Bains. Celles-ci forment un itinéraire de 25 km, en tenant des bandes cyclables marquées sur la chaussée[14].

La plus importante de ces pistes cyclables rejoint les principaux sites d’intérêt touristique et environnemental depuis le parc de Corzent en se dirigeant vers la réserve naturelle du Delta de la Dranse. Il existe une page web référencée dans le site de la ville de Thonon, indiquant l'ensemble des pistes cyclables[15].

Transport ferroviaire

modifier
 
Gare SNCF.

La gare de Thonon-les-Bains est une gare ferroviaire française de la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret entre les gares ouvertes de Perrigner et d'Évian-les-Bains. Elle est desservie :

Tous les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés, la gare est desservie par des TGV inOui (desserte renforcée l'hiver pour les stations des portes du soleil) sur la relation :

Transports en commun

modifier
 
Le funiculaire de Thonon-les-Bains.

Le réseau des transports en commun de Thonon-les-Bains (Star't) est organisée par Thonon Agglomération et exploité par RDB Thonon ; il succède en mai 2022 à l'ancien réseau Bus urbains thononais co-géré par Thonon Agglomération et la communauté de communes Pays d'Évian Vallée d'Abondance depuis le 1er janvier 2018 et auparavant par le Syndicat intercommunal des bus de l’agglomération thononaise (SIBAT).

Il est constitué de six lignes urbaines (A, B, C, D, M et N) desservant Allinges, Anthy-sur-Léman, Margencel, Marin et Thonon-les-Bains. En outre, plusieurs lignes périurbaines desservent le reste de l'agglomération (141, 142, 143, 151 et 152) plus une ligne transfrontalière vers Genève (271).

Plusieurs lignes des transports en commun d'Évian-les-Bains (ÉVA'D), qui succède en partie à l'ancien réseau Bus urbains thononais, desservent également Thonon (lignes L, P, 121, 122, 123, 124 et 131).

Thonon Agglomération délègue également à RDB Thonon la ligne de funiculaire de 230 m de long qui relie le Belvédère au port de Rives. Ce funiculaire présenterait la particularité d’être le seul au monde à voir les cabines se croiser dans une courbe[17]. Jusqu'en 2017, la ville de Thonon était l'autorité organisatrice de la ligne[18].

Transports lacustres

modifier

Le port de Thonon est desservi par des navires de la Compagnie générale de navigation qui assurent toute l’année des liaisons avec le port de Lausanne-Ouchy. En moyenne et haute saison, des liaisons sont également assurées avec Morges, en Suisse[19].

Transports aériens

modifier

L'aéroport le plus proche est l’aéroport international de Genève, situé à 37 kilomètres de Thonon-les-Bains.

Toponymie

modifier

Thonon-les-Bains est composé du toponyme Thonon et du déterminant complémentaire -les-Bains, qui fait référence à une ville station thermale. Il est accolé depuis le , date du décret de déclaration d’intérêt public de la source de la Versoie[20]. Le nom devient officiel pour la ville à la suite du décret du (paru au J.O. du 19 mai 1890)[21].

Thonon est un nom qui dériverait du mot gaulois dunon qui désigne une « place fortifiée » ou « colline, hauteur »[22]. Ainsi, le site désignerait « la colline au-dessus de l'eau », le suffixe -on étant relatif à l'eau[22].

Un vicus romain Tunonium serait à l'origine de la villa donona mentionnée en 930[22]. Toutefois le lien a été contesté par Monique Constant dans son ouvrage L'établissement de la Maison de Savoie au sud du Léman (1972, p. 14)[23]. Par contre, la première mention authentique provient d'un document de 1191 avec Thonuns[22], dans le Régeste genevois (« Factum apud Thonuns, anno incarnat », n°455, p. 126). Entre 1294-95, on trouve la mention d'un Villa nova de Tonons[23]. Au XIVe siècle, le Prior de Thonons est mentionné[22].

En savoyard, le nom de la commune s'écrit Tonon et se prononce [tɔ.nɔ̃] (retranscrit selon la norme API) et « Tonon » (transcrit selon la graphie semi-phonétique de Conflans)[24].

Histoire

modifier

Préhistoire et époque gallo-romaine

modifier

Selon la mythologie, la cité a été fondée par une ancienne tribu germanique ayant pris part au massacre des Romains dans la Forêt-Noire[25][source insuffisante].

Au bord du Léman, lors des aménagements de contournement routier de la ville de 2004, une nécropole du Néolithique moyen de « type Chamblande » a été mise à jour au lieu-dit Genevray[26],[27]. Le site a permis de découvrir 220 sépultures, datées entre 3300 et 4800 ans av. J.-C., soit du milieu du Ve millénaire à la fin du IVe millénaire[28].

Thonon-les-Bains est construit sur un site occupé au moins depuis le Néolithique: des tessons de céramique, de l'outillage de pierre et des pilotis ont été trouvés en 1989 au port de Rives[29]. Ces pilotis ont été datés des années 3094 à 3049 av. J.-C.

Des tombes proto-historiques du Bronze final ont été découvertes à l'ouest de Thonon, lieu-dit Letroz, dans les années 1980. L'une d'elles contenait une épingle et un rasoir[30].

 
Territoire des Allobroges

En -121, les Allobroges sont vaincus par les Romains et leur territoire est intégré à l'Empire. Le nom latin de la ville de Thonon demeure inconnu, mais de nombreux vestiges ont été découverts à partir des années 1960 grâce au travail de Jean-Claude Perillat et Jean-Pierre Mudry, tous deux professeurs d'Histoire. Avec quelques étudiants, ils mènent de nombreuses fouilles qui renseignent le tracé de la ville romaine et les activités des habitants. Dans le quartier des Ursules, les fouilles ont révélé la présence d'habitations dont une devait être ornée d'une mosaïque et posséder des thermes privatifs[31]. Ce chantier a également livré bon nombre d'objets du quotidien : palette à fard, monnaies, une statuette en bronze du dieu Mars, épingles et aiguilles en os[32]. Un ensemble d'ateliers de potiers se trouvait à l'ouest de ces habitations, dont huit fours ont été fouillés. De nombreuses céramiques y ont été retrouvées[33]: céramiques communes et céramiques fines. Ces dernières sont assez originales et caractérisent la production de Thonon par leurs formes et leurs décors, principalement végétaux et animaux. Des imitations de céramique sigillée (à revêtements argileux) ont également été découverts. Une dizaine de nécropoles, datées des second et quatrième siècles, ont été fouillées à Thonon. Les inhumations sont majoritaires contrairement aux incinérations (seulement trois découvertes)[34]. D'autres tombes ont été découvertes isolées. Enfin, plusieurs villae sont connues dans la campagne proche du vicus : une au hameau de Concise connue par une épitaphe et des sondages réalisés en 1997), une à Vongy (connue par des restes de tegulae), une à Tully (connue par la découverte d'un trésor monétaire en 1875), une à Ripaille (connue par des fouilles réalisées en 1902 qui ont restitué le plan au sol), une à Rives (connue par la création du port en 1861) et une supposée à Morcy[35].

En 563, un glissement de terrain qui aurait eu lieu aux alentours de l'actuelle ville de Port-Valais a provoqué un tsunami qui aurait atteint à Thonon une hauteur de 13 m[36], ce dernier ayant été consigné par le premier évêque de Lausanne Saint Marius d’Avenches et Saint Grégoire de Tours.

Période féodale

modifier

Mal connue pour le haut Moyen Âge, son histoire est bien documentée à partir de 1270[37], en raison de la conservation des comptes de châtellenie des châteaux d'Allinges, dans le ressort duquel se trouvait le village avant de devenir en 1288[38] le siège de la châtellenie d'Allinges-Thonon, supplantant dans ce rôle Allinges-Neuf.

Une bourgeoisie est attestée dès le milieu du XIIIe siècle et le village (quelques centaines de feux) est ceint de murs vers la fin du siècle, englobant le faubourg de Rives vers 1290. En 1266, le comte Pierre II de Savoie (1203-1268) accorda au bourg ses premières franchises municipales en 1265-1266[39]. Son frère et successeur Philippe Ier les confirme et les augmente le [39] et 1279[40]. Le comte Amédée V les complète, de même que son fils et successeur Édouard[39].

Enjeu des luttes entre les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois jusqu’en 1343, Thonon devient ensuite une des résidences favorites de la maison de Savoie et attire de nombreux immigrants locaux ou étrangers (Italiens, Allemands…). Le château, initialement forteresse et prison, est rasé et, reconstruit vers 1410, devient une résidence d’agrément comprenant de beaux jardins et des logis luxueux, plus confortables que le simple pavillon de chasse de Ripaille, construit au XIVe siècle à l’embouchure de la Dranse ; le terme de « ripaille » synonyme dans la langue française de fêtes réussies précède dans le temps le nom du château qui vient plutôt du terme « rispe », broussailles.

 
Portrait d'Amédée VIII de Savoie.

Plusieurs dignitaires de la cour de Savoie se font construire autour du château des hôtels particuliers (famille Ravais), l’hôtellerie et le commerce se développent. En 1433, le duc Amédée VIII de Savoie acquiert et lotit la vigne de Vallon, adjacente aux murailles de la ville, et dont les « chaseaux » (parcelles à construire) sont acquises par les principales familles de la bourgeoisie locale (actuel quartier Vallon). Il favorise également la rénovation des équipements collectifs : moulins, fours, halle, adduction d’eau. Thonon reste ville de cour jusqu’à la fin du XVe siècle, malgré la présence de plus en plus prégnante d’une contestation populaire attestée par l’hérésie ou la sorcellerie, cruellement poursuivies à partir de 1475, et par l’émigration vers Genève.

Aux XIVe et XVe siècles, la châtellenie d’Allinges-Thonon fait traditionnellement partie du douaire de la comtesse, puis duchesse de Savoie. Trois d’entre elles ont tout particulièrement associé leur nom à la région, Bonne de Bourbon, épouse d’Amédée VI de Savoie, Marie de Bourgogne, épouse d’Amédée VIII, et Anne de Lusignan, épouse de Louis Ier de Savoie.

De 1536 à 1567 la ville fut sous administration bernoise. Par le traité de Lausanne du , la République de Berne rendit au duc de Savoie le bailliage de Thonon, entre autres possessions.

En 1569, au traité de Thonon, les Valaisans rendent à la Savoie les bailliages d'Évian, du pays de Gavot et de Saint-Jean d’Aulps sous leur domination depuis 1536.

Le , la princesse Polyxène de Hesse-Rheinfels-Rotenburg épouse à Thonon Charles-Emmanuel de Savoie, prince de Piémont, fils aîné du roi Victor Amédée II de Sardaigne et d'Anne-Marie d'Orléans.

Intégration à la France

modifier

Thonon-les-Bains était la sous-préfecture de l’arrondissement de Thonon dans l’ancien département du Léman.

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 5], dont 280 pour Thonon, selon le Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord (1860)[43], l'historien Paul Guichonnet (1982) donne quant à lui 48 signatures[44]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[45]. L'absence de bulletins "non" explique le résultat du scrutin.

Politique et administration

modifier
 
Mairie de Thonon-les-bains

Conseil municipal

modifier

En 2018, le conseil municipal de Thonon-les-Bains est composé de trente neuf conseillers municipaux se décomposant en dix neuf femmes et vingt hommes[46].

Le conseil municipal comprend un maire, onze adjoints au maire, quatorze conseillers municipaux siégeant dans le groupe de la majorité municipale et treize conseillers siégeant dans l'opposition[47].

Polémiques diverses

modifier

Malgré l'arrêté de 2013 du préfet de Haute-Savoie incluant la ville de Thonon-les-Bains dans la communauté de communes des collines du Léman, les deux parties prenantes ont refusé, laissant la ville thermale en dehors de toute intercommunalité[48]. La commune est finalement intégrée à Thonon Agglomération à sa création en 2017, et en devient le chef-lieu.

Tendances politiques et résultats

modifier

Élections locales

modifier

Lors de l'élection municipale de 2008, quatre listes se sont affrontées, deux de droite : celle de Jean Denais (qui a été élu) et celle de Christophe Arminjon, une de gauche, menée par Georges Constantin et une liste écologiste, avec Elisabeth Charmot.

Élections nationales

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs[49],[50],[51]
Période Identité Étiquette Qualité
avril 1865 Jules Beaurain   Avocat
Ancien syndic et député de la Savoie au Parlement sarde[52].
1865 1874 Edouard De Ville   Rentier
1874 1878 Vincent Deleglise   Banquier
Réalisation : débarcadère[réf. nécessaire]
1878 1882 Edouard Charmot Républicain Rentier à Sciez, banquier
Conseiller d'arrondissement (1877 → 1893)
1882 1883 Jules Mercier Républicain Avocat
Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1874 → 1919)
1883 1884 Albert Jacquier Républicain Avocat
Officier de l'Instruction publique
Réalisations : syndicat d'initiative, collège[réf. nécessaire]
1884 1892 Philippe Thorens Républicain Avoué
Réalisations : établissement thermal, captage des eaux de la Versoie, funiculaire, groupe scolaire des Arts[réf. nécessaire]
1892 1896 Albert Jacquier   Avocat
1896 1896 André Vernaz Radical Géomètre, agent d'affaire, juge de paix
Conseiller d'arrondissement (1894 → 1907)
Délégué cantonal
Commandeur du mérite agricole, Officier d'Académie
1896 1904 Louis Pinget Républicain Banquier (banqueroute en 1906)
Réalisations : éclairage électrique, quai de Ripaille, nouveaux thermes, bornes fontaines, bornes fontaines, lavoir de Vongy[réf. nécessaire]
1904 1919 Jules Mercier Républicain Avocat
Député de la Haute-Savoie (1894 → 1909)
Sénateur de la Haute-Savoie (1909 → 1920)
Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1874 → 1919 puis 1922 → 1923)
Président du conseil général de la Haute-Savoie (1910 → 1920)
Délégué cantonal
Franc-maçon, Légion d'honneur, Officier d'Académie
Réalisations : classement de la ville en station thermale et hydro minérale et climatique, établissement thermal, casino, écoles de Corzent et Vongy, maternelle boulevard Carnot, collège Jean-Jacques Rousseau, école hôtelière, hôtel des postes, réseaux d'eau, égouts et électricité, pavage des rues, boulevard de la Corniche, nouveau cimetière[réf. nécessaire]
1919 1921 Louis Grandperret Républicain Avocat et ancien bâtonnier
Croix de guerre, Légion d'honneur
1921 1921 Jean Blanchard   Inspecteur des Eaux et Forêts
Président délégation spéciale
Légion d'honneur
1921 1925 Paul Jacquier Rad. Avocat
Député de la Haute-Savoie (1909 → 1919 puis 1924 → 1935)
Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1923 → 1940)
Légion d'honneur, Palmes académiques
Réalisations : nouveaux locaux pour l'école primaire supérieure de filles, captages, remise en service de l'Etablissement thermal, création de l'Office d'habitations à bon marché[réf. nécessaire]
1925 1935 Georges Andrier Républicain Avocat et bâtonnier
Légion d'honneur, Officier d'Académie
Réalisations : hôtel d'application pour l'Ecole hôtelière, kiosque à musique, école de Vongy, square Aristide Briand, boulevards, captage des eaux des Blaves[réf. nécessaire]
mai 1935 décembre 1940 Alexandre Gander[53] Rad. Négociant en poteries
Légion d'honneur, Officier d'Académie, de l'Instruction publique, de Ouissam Alaouite, Mérite commercial, Délégué départemental de l'Éducation nationale
Réalisations : école des Suets (Jules-Ferry), création de l'Office HLM[réf. nécessaire]
1940 1944 Germain Trolliet   Colonel
Conseiller départemental
Croix de guerre 1914-1918, 1939-40, TOE, Médaille coloniale, Commandeur du Nicham Iftikar et de la Légion d'honneur
4 septembre 1944 24 février 1980 Georges Pianta RI puis UDF-PR Avocat
Député de la 2e circonscription de la Haute-Savoie (1956 → 1981)
Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1949 → 1979)
Vice-président du conseil général de la Haute-Savoie (1955 → 1979)

Légion d'Honneur, Médailles de vermeil CDR, d'argent Jeunesse et sports, de la Reconnaissance française, Officier de l'Instruction publique, Mérite du tourisme, Commandeur de l'Ordre des Médaillés et du Mérite national
Réalisations : nouvel établissement thermal, hôpital, lycée de la Versoie, école de Létroz, plage, stade, centre sportif, caserne des pompiers, MJC, Maison des Arts, Rénovation, zones industrielles et commerciales...[réf. nécessaire]

24 avril 1980 25 mai 1995 Paul Neuraz[54] DVD Chirurgien-dentiste
Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1992 → 1995)
Réalisations : usine d'incinération, collège de Champagne, boulodrome, aménagement de la Visitation en bibliothèque, gymnase du lycée professionnel...[réf. nécessaire]
23 juin 1995 3 juillet 2020 Jean Denais UDF-PR puis DL
puis UMP-LR
Ancien chargé de mission au conseil régional de Rhône-Alpes
Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains-Ouest (1995 → 1998 puis 2004 → 2011)
Vice-président du conseil général de la Haute-Savoie (2004 → 2011)
Réalisation : rénovation centre-ville, skate Park , toilettes publiques, contournement de Thonon, Leman express[réf. nécessaire]
3 juillet 2020[55] En cours Christophe Arminjon DVD Avocat, Président de la Communauté d'agglomération depuis 2020
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

modifier
 
La sous-préfecture.
 
Le tribunal judiciaire (sis dans l’ancien hospice).

Thonon-les-Bains est le siège d’une sous-préfecture.

La ville dispose de deux juridictions : un tribunal judiciaire et un conseil de prud’hommes. La ville cofinance une antenne de justice, un service de proximité destiné à l’information des citoyens quant aux droits et obligations[56].

Dans le domaine de la recherche scientifique publique, l’INRA implante dans la ville un site de recherche en 1975, succédant à un laboratoire privé de recherches hydrobiologiques des eaux et forêts. La station est principalement destinée à l’étude de l’hydrologie et de l’écosystème du Léman[57].

Politique environnementale

modifier

Jumelages

modifier
 
Square Eberbach, commémoratif du jumelage entre les deux villes.

Au , Thonon-les-Bains est jumelée avec deux autres villes étrangères :

Dans les années 1970, Thonon-les-Bains était en pourparlers de jumelage avec :

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[58],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 37 027 habitants[Note 7], en évolution de +6,11 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
3 0103 1983 2514 1794 4284 4884 8254 9185 530
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
5 2725 5015 4445 4475 7805 6666 2687 0437 232
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
8 04210 27011 29112 18313 18114 01617 08020 70026 354
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
26 04029 67728 92731 21333 92835 13237 027--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 22,7 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 17 452 hommes pour 19 575 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,83 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,4 
7,3 
75-89 ans
11,2 
14,1 
60-74 ans
16,9 
19,3 
45-59 ans
18,1 
20,6 
30-44 ans
19,5 
18,1 
15-29 ans
16 
19,9 
0-14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2021 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,9 
75-89 ans
7,9 
14,2 
60-74 ans
15,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
21,8 
30-44 ans
21,4 
17,4 
15-29 ans
15,6 
19,5 
0-14 ans
18 

Ménages

modifier

Le nombre total de ménages thononais était de 18 204 en 2021. Voici ci-dessous, les données de la répartition de ces ménages selon leur composition.

Type de ménages Nombre de ménages
2021 %
Ensemble 18 204 100,0
Ménages d'une personne 8 374 46,0
Hommes seuls 3 256 17,9
Femmes seules 5 118 28,1
Autres ménages sans famille 334 1,8
Ménages avec famille(s) dont la famille principale est : 9 496 52,2
Un couple sans enfant 4 050 22,3
Un couple avec enfant(s) 3 688 20,3
Une famille monoparentale 1 757 9,7
Sources : Insee RP2021

Enseignement

modifier

La commune de Thonon-les-Bains est située dans l'académie de Grenoble.

Enseignement primaire

modifier

En 2018, il existe 13 établissements d'enseignement primaire[63], dont trois institutions sous le régime privé primaires publics répertoriés sur le site de la ville de Thonon-les-bains, regroupant 615 élèves[64]. La ville accueille aussi une école Montessori.

Enseignement secondaire et supérieur

modifier

Il existe également dix établissements de l'enseignement secondaire et supérieur, quatre collèges (deux publics, deux privés) et neuf lycées (cinq publics, quatre privés)[64]

  • Collège Champagne (public)
  • Collège Jean-Jacques-Rousseau (public)
  • Collège du Sacré-Cœur (privé sous-contrat)
  • Lycée et collège Saint-Joseph (privé catholique sous contrat)
  • Lycée polyvalent et technique La Versoie (public)
  • École hôtelière internationale Savoie-Léman (public, métiers de l’hôtellerie et du tourisme

Manifestations et festivités

modifier

La foire de Crête, créée au XVIe siècle et se déroulant le premier jeudi du mois de septembre a fêté sa 543e édition le jeudi 2 septembre 2021. C’était à l’époque une importante foire paysanne (bestiaux, volailles) et commerciale. De nos jours, subsistent une foire commerciale qui occupe une partie importante de la ville, ainsi qu’une fête foraine qui attire la population du Chablais et de la Suisse voisine.

Le Festival de Montjoux de musique se tient annuellement depuis 1996 au début du mois de juillet. Pour la première fois, celui-ci est annulé pour son édition 2020, à la suite de la situation liée au coronavirus.

La ville accueille un festival de rue, en août dénommé : Les Fondus du Macadam.

Le carnaval de la ville dénommé « Matagasse », qui traverse le centre-ville de Thonon-Les-Bains, se déroule tous les deux ans, durant le printemps. La dernière édition a eu lieu le 27 mars 2022[65].

Vie culturelle

modifier

À Thonon-les-Bains, sont implantés deux théâtres, l’espace Maurice-Novarina, anciennement MAL (Maison des Arts et Loisirs) et le théâtre de la Maison des jeunes et de la culture.

La ville cofinance l’association Thonon-Événements qui organise des événements festifs tout au long de l’année, notamment Les fondus du macadam en août et Thonon fait son Cirk en décembre[66].

La bibliothèque municipale principale et la médiathèque sont implantées dans l’ancien couvent de la Visitation.

Espace patrimonial consacré à l'art contemporain et à sa sensibilisation, la « chapelle de la Visitation » propose une programmation visant à questionner les modes d'expression explorés par les artistes d'aujourd'hui. Quelques noms d'artistes présentés, parmi les plus célèbres : Erro, Jacques Villeglé, Roman Opalka, Robert Combas et Ladislas Kijno

Le « musée du Chablais », créé en 1863, est installé sous l'office de tourisme de Thonon, dans les caves voûtées du château de Sonnaz, demeure historique du XVIIe siècle, suspendu au-dessus du Léman, et offrant un magnifique panorama sur le massif du Jura.

Au cœur du port de pêche de Thonon-les-Bains, l'« écomusée de la pêche et du lac » plonge ses visiteurs dans l'univers des pêcheurs du Léman d'hier et d'aujourd'hui. Situé dans trois guérites traditionnelles, il vit au rythme de ces professionnels, dont le public peut admirer le travail.

Médias

modifier

Radios et télévisions

modifier

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, La Radio Plus, la radio digitale Thonon Alpes Radio. Elise Radio dispose d'un deuxième studio à Thonon-les-Bains. Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse municipale

modifier

La municipalité de Thonon-les-bains édite et distribue dans les boites aux lettres des résidents de la commune un magazine d'informations municipales dénommé Thonon Magazine. Le numéro 98 de ce bimestriel est paru pour la période de février-mars 1998. Ce magazine est également consultable sur le site de la mairie[67].

Presse et magazines régionaux

modifier

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Faucigny (dont le siège est à Thonon) Le Dauphiné libéré (édition de Thonon et du Chablais), L'Essor savoyard (édité à Thonon), Le Messager - édition Chablais, le Courrier savoyard.

Internet

modifier

Thonon-les-Bains a été plusieurs fois récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » et a obtenu de 2010 à 2012 @@@[Note 8].

 

Un centre hospitalier intercommunal public est implanté sur la commune, le centre hospitalier Georges-Pianta inauguré en 1968. Le centre hospitalier fait partie du groupement des Hôpitaux du Léman, fédérant également l’hôpital d’Évian-les-Bains (hôpital Camille-Blanc), deux maisons de retraite, une MAPAD, une unité de soins de suite et de réadaptation polyvalents, une unité de psychiatrie adulte et infanto-juvénile ainsi qu’un service d’hospitalisation à domicile.

On recense environ une centaine de médecins toutes disciplines confondues présents dans la ville.

Thermalisme

modifier
 
Établissement thermal.
 
Parc thermal.

La ville est une station thermale. À Thonon-les-Bains coule une eau minérale. Il y a, depuis mars 2004, 2 sources de captages : la source de la « Versoie » et la source du « Bois de Ville ». La source de la Versoie fut déclarée d’intérêt public le [69].

Équipement et clubs sportifs

modifier

Équipements sportifs

modifier

Clubs sportifs

modifier

Le stade Joseph-Moynat, situé dans le quartier de la Grangette, a hébergé entre juillet 2005 et juillet 2010 le club de football d’Évian Thonon Gaillard Football Club, promu en Ligue 2 pour la saison 2010-2011 puis Ligue 1 pour la saison 2011-2012 à 2014-2015. Le club évolue en Ligue 2 (saison 2015-2016) et depuis août 2010 au Parc des Sports d'Annecy. Depuis 2017, le club nouveau club Thonon Évian Savoie Football Club retrouve son stade Moynat et évolue en Régional 2. Pour l'anecdote : en 1934, l'équipe de football du Collège (act. Lycée Jean-Jacques Rousseau) a été championne de France scolaire.

C’est également au stade Joseph Moynat qu’évolue le club de football américain des Black Panthers, club phare du football américain français, finaliste à 11 reprises du Casque de Diamant en 2007, 2009, 2012, 2013, 2014, 2015,2017,2018,2019,2022,2023 dont 4 victoires (2013, 2014, 2019,2023), vainqueurs de l'EFAF Cup en 2013 et vainqueur de L'EFL Bowl en 2017[70].

Le club de basket-ball de Thonon est la Stella Basket Thonon. La commune est aussi représentée au plus haut niveau français de basket-ball en fauteuil roulant par le Thonon Chablais Handibasket[71],[72],[73].

La ville se voit décerner en 2004 le label France station nautique[74] représentant ses organes locaux d'animation et de développement des activités nautiques à finalités sportives et touristiques.

Le 4 décembre 2010, la station Thonon-les-Bains, lac Léman s'est vu décerner les quatre étoiles (niveau maximal) et est donc la station référence du label.

Économie

modifier

Thonon-les-Bains est une station thermale et touristique, une ville industrielle et une capitale administrative (hôpital, sous-préfecture, palais de justice).

Revenus de la population et fiscalité

modifier

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 195 , ce qui plaçait Thonon-les-Bains au 19 184e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[75].

Le taux de chômage, en 1999, pour la commune s’élève à 13,3 %[76], avec un nombre total de 1 743 chômeurs. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s’établit à 82 % ce qui est identique à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 45,2 % d’actifs contre 18,9 % de retraités dont le nombre est égal à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 22,3 % de jeunes scolarisés et 13,6 % de personnes sans activité.

Répartition des emplois par domaine d’activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d’entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Thonon-les-Bains 0,2 % 7 % 8,9 % 20,8 % 32,8 % 30,4 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[77]

Entreprises de l’agglomération

modifier

Le nombre total d’entreprises est d’environ 1 740 (en décembre 2004)[78]. On en dénombre 45 dans les industries agricoles et alimentaires représentant 2,6 % du total, 35 dans les industries des biens de consommation représentant 2 %[78], 25 dans les industries des biens d’équipement soit 1,4 %, 32 dans les industries des biens intermédiaires représentant 1,8 %, 4 dans l’énergie ce qui représente 0,2 %, 158 dans la construction soit 9,1 %, 546 dans le commerce représentant 31,4 %, 40 dans le Transport soit 2,3 %, 70 dans les activités immobilières soit 4 %, 244 dans les services aux entreprises représentant 14 %, 288 dans les services aux particuliers soit 16,6 %, et enfin 253 dans l’éducation, la santé, et l’action sociale soit environ 14,5 % du total des établissements thononais[78].

L’une des plus importantes entreprises que compte la commune est la société Veka dont le chiffre d’affaires s’élève à 38 millions d’euros[78].

Thonon-les-Bains est le siège de la Société Autos Transports (SAT) créée en 1922 par Jean-Marie Degenève (1880 à Lullin - 1953 à Thonon-les-Bains).

Commerce

modifier

Thonon-les-Bains a également un centre-ville dynamique avec des événements comme les Journées du Très Bon Goût, Le Printemps de la Mode ou encore le marché de Noël avec une vitrine tombola, organisés par l’Union commerciale de Thonon, la Ville et Thonon Événements.

Tourisme

modifier

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 9 184 lits touristiques répartis dans 1 218 structures[Note 9]. Les hébergements se répartissent comme suit : 260 meublés ; 4 résidences de tourisme ; 11 hôtels et 4 structures d'hôtellerie de plein air[79].

Culture et patrimoine

modifier

Patrimoine culturel et monuments

modifier
 
Points d’intérêt de Thonon-les-Bains.
 
Tour des langues.
 
Ancien lavoir couvert, dans la ville basse.

Port de Rives

modifier

Le port de Rives est le port de plaisance de la ville de Thonon-les-Bains, c’est aussi un lieu de promenade très apprécié. Au port se trouve l’écomusée de la pêche et du Léman, consacré à la pêche sur le Léman, il se trouve dans des baraques de pêcheurs, conservées et réhabilitées. Le village des pêcheurs a été aménagé en 1987 par un quai, dans le prolongement de la création du débarcadère.

Le funiculaire du port relie le port de Rives à la ville haute, édifiée sur un plateau surplombant le Léman. Il a été construit en 1888. D’une longueur de 230 m pour un dénivelé de 40 m, son tracé est en courbe.

Présente également dans le quartier de Rives, la tour des Langues qui domine encore le village des pêcheurs, fut construite au XIIe siècle[80],[81]. C'est ici que les bouchers venaient payer leur impôt au seigneur, déposant ainsi les langues des bœufs ou vaches qu'ils abattaient.

Hôtel de ville (mairie)

modifier

Très anciennement, les membres des autorités municipales se réunissaient sans doute dans une maison forte au bas de la ville. En 1536, les Bernois (Suisse) conquirent non seulement le Pays de Vaud, mais aussi, avec les Valaisans, la rive gauche du Léman. Ils établirent le bailliage de Thonon et firent construire à Thonon un véritable bâtiment officiel, anéanti bien plus tard par un incendie accidentel en 1815. Un projet de reconstruction, par l'ingénieur sarde Giuseppe Mazzone est accepté en 1822, mais l'année suivante Carlo Randoni, architecte du roi de Sardaigne, rédige un rapport défavorable. On s'adresse finalement à l'architecte vaudois Henri Perregaux, de Lausanne, pour lui demander un nouveau projet. Il reprend et développe les idées de ses prédécesseurs (correspondant assurément aussi à la volonté du maître de l'ouvrage), à savoir le principe d'un édifice largement ouvert d'arcades au rez-de-chaussée, avec une cour intérieure amenant un éclairage complémentaire. En 1823, les travaux sont adjugés à un autre Suisse, le Tessinois Charles Pellegrini, domicilié à Chambéry. Mais, en raison de difficultés de financement, il faudra attendre presque une dizaine d'années avant l'achèvement complet du chantier. Les opérations sont menées par étapes, ce qui ne va pas sans modifications en cours de travaux. La reconnaissance des ouvrages, en présence de Perregaux, a lieu le 10 octobre 1830.
Cet architecte, qui par ailleurs n'a guère travaillé hors des frontières suisses, a réalisé d'autres hôtels de ville néoclassiques à Morges et à Moudon, mais la mairie de Thonon est assurément l'une de ses œuvres les plus ambitieuses. Ce bâtiment, d'un genre simple, mais aux proportions très étudiées, est entièrement ajouré d'arcades en plein cintre au rez-de-chaussée et comporte deux étages qu'éclairent des baies rectangulaires. Un avant-corps axial, sur trois axes de percements, comporte un balcon à sobres ferronneries, ainsi qu'un fronton armorié[82].

Palais de justice

modifier

Le palais de justice occupe l'ancien couvent des Minimes construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle et terminé en 1738, transformé en hôtel-Dieu de Thonon après la Révolution, surélevé d'un étage en 1882, fermé en 1970, racheté par l'État pour y installer le palais de justice, classé au titre des monuments historiques en 1924[83].

Château de Ripaille

modifier
 
Le château de Ripaille.
 
Château de Ripaille.

Le château de Ripaille est un château de plaisance du XVe siècle situé dans un domaine en bordure du Léman. Dans ce château, le duc de Savoie Amédée VIII accueillit le pape Eugène IV vers 1440. Peu après cette visite, le duc de Savoie devint pape sous le nom de Félix V, bien que son élection ne fût pas reconnue par la majorité de l’Église catholique. Sa mitre supposée est conservée dans le trésor de l’abbaye de Saint-Maurice d'Agaune. Le domaine conserve une forêt de 53 hectares, un arboretum composé de 58 essences différentes et un domaine viticole, classé parmi les AOC Vin de Savoie. Au sein du parc forestier, un monument aux Justes a été inauguré en 1997.

Château de Sonnaz

modifier
 
Le château de Sonnaz.

Le château de Sonnaz est une demeure appartenant à la noble famille Gerbaix de Sonnaz qui fut construite en 1666 sur les ruines de l'ancien château de Thonon. Ce dernier avait été édifié au XVe siècle par Marie de Bourgogne épouse du duc de Savoie Amédée VIII, puis cédé à la famille Gerbaix de Sonnaz[84],[85].

Le château de Sonnaz abrite aujourd'hui l'office de tourisme

Autres châteaux

modifier
 
Château de Rives
 
Château de Rives.
 
Le château de Thuyset.
  • le château de Thonon devient le siège de la châtellenie des Allinges-Neuf à partir de 1288, période où l'on édifie le premier château dans l'angle nord-est de l'enceinte[86], avant de devenir une châtellenie autonome en 1570[87]. Un second château est reconstruit sur l'ancienne citadelle, par la comtesse Marie de Bourgogne[88], qui y réside régulièrement à partir de 1406, et qui fut détruit au XVIe siècle[89] par les réformés genevois ()[90]
  • le château de Thuyset, maison forte du XVe siècle, installée dans l'ancien clos des Choyset, d'où son nom. Centre d'une seigneurie relevant du château de Thonon. Elle appartient successivement aux Choyset, puis au Allinges, aux Thorens (fin XVe siècle), puis aux Foras par mariage en 1688[91].
  • le château de Rives, situé dans le quartier de Rives.
  • le château de Bellegarde ou Maison-Haute[92]. Situé à gauche de l'hôtel de ville, derrière la porte des Lombards, la seule porte qui subsiste de nos jours, le château fut construit en bordure des remparts et possède une tour carrée. L'ancien palais de justice, maison avoisinante, est ornée de frises en bois sculptées de figures grivoises représentant les sept péchés capitaux.
  • la maison forte de Marclaz, située au sud-ouest de la ville. Appartenant à la famille de Ravais, il devient en 1515 par mariage, la propriété des deux branches Vidonne, illustres familles du Genevois. Après différents changements de noms toujours par mariages, il est vendu au baron de Chanteau pour sa fille mariée au comte Max de Foras. Aujourd'hui, il tombe petit à petit en ruine. C'est une bâtisse rectangulaire avec de belles fenêtres. Au centre se trouve la tour ronde avec un escalier à vis.
  • le château des Guillet-Monthoux, ancien château dont la façade, l'élévation et l'escalier sont classés monument historique, sis rue Chante-Coq.

Édifices religieux

modifier
 
Chapelle Saint-Bon de Thonon-les-Bains
  •  
    Eglise saint Hippolyte.
    l’église Saint-Hippolyte, impasse Saint-François de Sales, originellement du XIIe siècle, est construite au-dessus d’une crypte romane au XIVe siècle. Elle a été remaniée au XVIIe siècle dans le style baroque savoyard et ses décors et ses fresques sont exubérants. L’église devient chapelle papale en 1439, est utilisée comme temple protestant durant l’invasion bernoise en 1536, et accueille à nouveau le culte catholique en 1594 sous l’influence de saint François de Sales[93]. Le monument est classé monument historique. Des travaux de restauration sont réalisés en 2009 et 2010 ;
  • la basilique Saint-François-de-Sales, impasse Saint-François de Sales, a été construite à côté de l’église Saint-Hippolyte, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle[93] ;
  • l’église Notre-Dame-du-Léman, route d'Évian, dans le quartier de Vongy, construite par l’architecte Maurice Novarina. Une immense mosaïque représentant Notre Dame du Léman domine le chœur de l’église[93] ;
  • l’église Notre-Dame-de-Lourdes, avenue de genève, dans le quartier de la Grangette, construite par l’architecte Maurice Novarina[93] ;
  • l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal, route de Tully, construite par l’architecte Claude Marin (1933-2021) entre 1965 et 1967 possède un clocher élevé en 1975[93] ;
  • la chapelle de la Visitation, ancienne chapelle du couvent de la Visitation, rue des Granges, est désormais consacrée aux expositions d’art contemporain ;
  • la chapelle Saint-Bon, avenue de Léman, (on cite son existence dès 1299), à proximité de laquelle saint François de Sales aurait fait son premier miracle (la résurrection d’un enfant mort sans baptême) ;
  • la chapelle Saint-Sébastien, place de la Fontaine de Concise, dont on cite l'existence à la fin du XIIIe siècle a été reconstruite sur l’ordre de saint François de Sales. On peut y admirer une fresque du XIVe siècle représentant la décollation de saint Jean-Baptiste ? Inscrite aux Monument Historique en 2015[94] ;
  • la chapelle Saint-François de Sales, rue d'Évian de Vongy, a été construite au XVIIe siècle sur l’emplacement de la chapelle du XIIIe siècle. Elle est à proximité de l’église Notre-Dame-du-Léman ;
  • la chapelle Saint-Étienne, route de Tully de Tully construite au XIIIe siècle puis reconstruite en 1681 est dédiée à saint Étienne ;
  • la chapelle dite de la Sainte-Famille, rue du Lac de Corzent a été érigée entre 1626 et 1644 sous le nom de chapelle Jésus-Marie-Joseph ;
  • la chapelle de Rives, avenue du Général Leclerc (chapelle Saint-Pierre-et Saint-Paul) a été construite à la fin du XIXe siècle par la famille des comtes de Sonnaz ;
  • la chapelle du monastère de la Visitation, route de la Visitation dans le quartier de Marclaz et réalisé par Maurice Novarina en 1968. Ce couvent ne se visite pas ;
  • la chapelle des Capucins, rue des Allinges.
  • la chapelle de l'institution du Sacré-Cœur, place de Crête.
  • la chapelle de l'école Saint-Joseph-Saint-François, avenue du Léman de Concise.
  • la chapelle du lycée des Vallées, avenue de l'Ermitage.
  • la chapelle du monastère des Sœurs de la Charité, chemin de la Fléchère de Concise.
  • le temple réformé, avenue d'Évian, construit en 1907 par l'architecte genevois Pierre Fatio, de style "villageois pittoresque" (heimatstil)
  • l'église évangélique baptiste, avenue d'Évian.
  • l'église assemblée évangélique, impasse du Clos Brûlé.
  • l'église évangélique E.Elim, route de Tully.
  • la chapelle Don-Bosco conçue par Maurice Novarina inaugurée en 1945 est située près du centre commercial de l'Étoile ;
  • la chapelle de l'hôpital Georges-Pianta conçue par Maurice Novarina inaugurée en 1970 ;

Lieux religieux et spirituels

modifier
  • Grotte Notre-Dame-de-Lourdes. Elle est située face au 96 boulevard de la corniche.
 
La villa La Frégate de l'architecte Félix Roy (1901-1963), au numéro 72 de l’avenue du général de Gaulle.

Musées

modifier
  • Le musée du Chablais, situé dans le château de Sonnaz, au niveau inférieur de l'office de tourisme, dans les caves voûtées de la demeure.
  • L’Écomusée de la pêche et du lac, situé sur le port de pêche, est placé au milieu des guérites traditionnelles, vivant au rythme des professionnels de la pêche que les visiteurs peuvent observer au détour d'une visite. Au fil d'objets traditionnels de la pêche et de panneaux explicatifs, le musée fait découvrir à ses visiteurs les techniques d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi la faune qui peuple le Léman.
  • Chapelle de la Visitation - Espace d'art contemporain lieu consacré à l'art contemporain.

Espaces verts

modifier

La ville est délimitée à l’est par la Dranse et par la réserve naturelle du delta de la Dranse sise au niveau de son embouchure dans le Léman. Créée en 1980, la réserve abrite de nombreuses espèces d’oiseaux. Un sentier piétonnier permet de la visiter.

Contigus au domaine du château de Ripaille, la forêt de Ripaille et un arboretum s’étendent sur 53 hectares. Ces espaces sont encerclés par le mur d’enceinte du domaine et se visitent librement. L’arboretum, créé en 1930, d’une superficie de 19 hectares, présente de nombreuses essences exotiques (dont le sapin de Douglas). Au centre de l’arboretum, la clairière de Ripaille abrite un monument des Justes parmi les nations. La forêt est un ancien domaine de chasse des ducs de Savoie et est composée principalement de pins et de chênes rouvres. Elle abrite une faune composée de quelques spécimens de chevreuils, de rongeurs et une héronnière[95].

Le bois de ville s’étend sur une superficie de 118 hectares au sud-est de la ville jusqu’à la commune d’Armoy au pied du massif des Hermones. Aménagé depuis 1903, le bois de ville a de nombreux sentiers praticables à vélo ou à pied, un parcours santé, et coïncide avec le circuit GR 5[96].

Situé en contrebas du centre hospitalier, l’étang de la Dame est le plus grand espace vert aménagé de la ville. Le parc s’étend sur 25 000 m2. Autrefois marais insalubre, il a été restructuré à plusieurs reprises et aménagé en 1996. L’étang est un affleurement de la nappe phréatique de la source de la Versoie[97].

Gastronomie

modifier

Les atriaux sont une charcuterie traditionnelle de Thonon-les-Bains, composés de viandes et de foie de porc hachées, épicées et enveloppées d’une crépine[98].

Le domaine de Ripaille produit un vin blanc d’appellation vin de Savoie, Le Ripaille.

Thonon-les-Bains est une commune viticole du vignoble de Savoie, cependant elle se situe aussi sur l'aire géographique de l'IGP Comtés Rhodaniens, IGP qui est partagée entre plusieurs vignobles (Savoie, Bugey, Rhône, Beaujolais et Loire). Cette commune viticole a l'autorisation de produire les vins : AOC Roussette de Savoie, AOC Vin de Savoie et l'IGP Vin des Allobroges[99].

Personnalités liées à la commune

modifier
 
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Thonon-les-Bains.
 
Statue commémorative du général Joseph Marie Dessaix, située dans le parc du belvédère
 
François de Sales aurait accompli un miracle à Thonon

Héraldique

modifier

Les armes de Thonon-les-Bains se blasonnent ainsi : Parti d’or et d’azur.(selon l'abbé Joseph-Antoine Besson[101])[40].

S'il n'existe pas de sources sur l'ancienneté de ces armes, on possède cependant un sceau apposé sur une lettre de 1581[40]. Toutefois, les historiens pensent qu'elles ont pu être concédées par le comte de Savoie Philippe Ier, probablement lors de la concession des franchises en 1269[40].

Une variante de ces armes est proposée par l’Armorial de Vanhelmont (vers 1772) et l’Armorial du Duché de Savoie, dressé pour le marquis Costa de Beauregard, ainsi que le Dr. Georges Lochon, où elles se blasonnent ainsi : parti d’argent et de sable[40].

La devise de la ville est « Constantia. Contenta » (Heureuse dans la constance)[102]

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thonon-les-Bains comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[41],[42].
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Thonon-les-Bains[68] :
    • 2007, 2008 « @@ » ;
    • 2010, 2011, 2012 « @@@ ».
  9. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[79].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

modifier
  1. Insee, « Populations légales en vigueur à compter du  » [PDF], (consulté le )
  2. Émission F3 "Midi en France", sur Thonon-les-bains
  3. W. Wildi, A. Moscariello et A. Pugin, « Histoire glaciaire du Léman », p. 399-414, dans: C. Bertola, C. Goumand et J.-F. Rubin, Découvrir le Léman. 100 ans après François-Alphonse Forel (Actes du colloque pluridisciplinaire, Nyon, 16-18 septembre 1998), Slatkine, Genève, 1999, 880 p.
  4. Site Carmen, page sur la colline des Allinges
  5. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « Unité urbaine 2020 de Thonon-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Thonon-les-Bains ».
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thonon-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  11. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Site de l'INSEE, page sur la commune de Thonon-les-bains
  14. Site de la ville de Thonon, page sur les pistes cyclebles
  15. Site de Thonon maps, page sur le plan des lignes de bus et des lignes cyclables
  16. « Accueil », sur Léman Express (consulté le ).
  17. Présentation du funiculaire sur le site des BUT
  18. « Rapports d'activités 2017 de Thonon Agglomération », sur cc-baschablais.com, (consulté le ), p. 26.
  19. Source : Site de la CGN.
  20. Ville de Thonon-les-Bains, panneau d’informations touristiques.
  21. « Thonon-les-Bains », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  22. a b c d et e D'après Henry Suter, « Thonon-les-Bains », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  23. a et b Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 183.
  24. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 18
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
  25. Selon Maurice-Marie Dantand dans L'Olympe disparu/
  26. Rapport d'activité 2004, de l’Inrap, page 16.
  27. Loïc de Cargouët, Inrap, « La nécropole néolithique de Genevray à Thonon-les-Bains en Haute-Savoie », sur le site Images d’archéologie, l'iconothèque de l'Institut national de recherches archéologiques préventives, (consulté le ).
  28. Loïc de Cargouët, Inrap, « Site archéologique : Le Genevray (dossier) », sur le site de l'Institut national de recherches archéologiques préventives - www.inrap.fr, 7 août 2008, mise à jour le 18 juillet 2016 (consulté le ).
  29. Crola et Ticon 2012, p. 18.
  30. Crola et Ticon 2012, p. 24.
  31. Crola et Ticon 2012, p. 33.
  32. Crola et Ticon 2012, p. 35.
  33. Crola et Ticon 2012, p. 37.
  34. Crola et Ticon 2012, p. 40-41.
  35. Crola et Ticon 2012, p. 42-44.
  36. Michel Olagnon (ill. Janette Kerr (en)), Anatomie curieuse des vagues scélérates, Quæ, coll. « Carnets de sciences », , 176 p. (ISBN 978-2-7592-2967-3, présentation en ligne), IV. Une famille nombreuse de vagues insolites, « Vague scélérate dans un verre d'eau », p. 37-39.
  37. Monique Constant, Une ville franche des comtes de Savoie au Moyen Âge : Thonon, in Bibliothèque de l'École des chartes, année 1973, 131-1, p. 105-149.
  38. Christian Regat - François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Cabédita, 1994 (ISBN 9782882951175), p. 13.
  39. a b et c Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 183-185.
  40. a b c d et e Exposition « D'or, de gueules et d'argent, les armoiries communales en Haute-Savoie », présentation sur le portail des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.hautesavoie.fr, diapo n°7, 2016.
  41. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
  42. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 163.
  43. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 p. (lire en ligne).
  44. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 167.
  45. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (lire en ligne), p. 18.
  46. Site mon maire.fr, page sur la maire de Thonon-les-bains
  47. Site de la ville de Thonon-le-bains, page sur les adjoints et les conseillers municipaux
  48. Thonon-les-Bains ne veut pas se marier, France 3 Région, Franck Grassaud, 10 octobre 2012
  49. Georges Pianta, Au service de ma ville natale, Thonon-les-Bains, Impr. du Messager, , 131 p..
  50. Jean Excoffier, Dictionnaire des maires et élus de Haute-Savoie de l'Annexion à nos jours. Les élections en haute-Savoie (1860-2008), Bourg-en-Bresse, Musnier Gilbert Editions, , 319 p. (ISBN 978-2-35411-011-6).
  51. Archives municipales de Thonon-les-Bains, série 1K.
  52. « Jules Beaurain, premier maire de Thonon après l’Annexion », Le Messager,‎ (lire en ligne).
  53. Yvan Strelzyk, « Ces maires qui ont laissé leur nom aux rues thononaises », Le Messager,‎ (lire en ligne).
  54. Avis de décès de Monsieur Paul NEURAZ, sur libramemoria.com (consulté le 10 octobre 2018)
  55. Mehdi Elaaboudi, « Thonon-les-Bains : Christophe Arminjon officiellement élu maire », Le Messager,‎ (lire en ligne).
  56. Informations pratiques - Ville de Thonon, consulté le 14 octobre 2008
  57. Historique de la station du Léman - INRA, consulté le 14 octobre 2008.
  58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Thonon-les-Bains (74281) », (consulté le ).
  62. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Savoie (74) », (consulté le ).
  63. « Etablissements scolaires publics », sur le site de la Ville de Thônon.
  64. a et b « Haute-Savoie (74) > Thonon-les-Bains »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté en ).
  65. « Matagasse | Thonon Evènements », sur thononevenements.com (consulté le ).
  66. Thonon-Événements - partenaires
  67. Site de la ville de Thonon-les-bains, page sur les différentes éditions du magazine municipal
  68. « Liste des Villes Internet »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) (année à sélectionner)
  69. Histoire de la source de la Versoie, consulté le 10 octobre 2008.
  70. « Les Black Panthers de Thonon champions d'Europe ! », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  71. « Nationale B : Clichy fait pleurer Thonon », sur france-handibasket.fr, (consulté le ).
  72. Arnaud Daviré, « Un Final Four des plus indécis », sur sportethandicaps.com, (consulté le ).
  73. Jean-Claude Boucher, « Clichy Champion de Nationale B », sur sportethandicaps.com, (consulté le ).
  74. Thonon-les-Bains sur le site de la FSN, consulté le 2 février 2010.
  75. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  76. Emploi
  77. Données démographiques d’après l’INSEE citées par le JDN
  78. a b c et d Données INSEE compulsées par l’internaute- Entreprises et services.
  79. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
  80. Henri Baud et Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 65.
  81. Réjane Brondy, Jean-Pierre Leguay et Bernard Demotz, La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe-début XVIe siècle, Ouest-France Université, , 222e éd., 626 p. (ISBN 2-85882-536-X).
  82. Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 323-333.
  83. « Hôtel-Dieu (ancien couvent des Minimes) », notice no PA00118460, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  84. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 52-61.
  85. Chablais, p. 108.
  86. Histoire des communes savoyardes 1980, p. 66.
  87. Abbé Jean-François Gonthier (1847-1913), Les Châteaux et la chapelle des Allinges, Annecy, impr. de J. Niérat (Ancienne imprimerie Burdet), , 136 p. (lire en ligne), p. 75.
  88. Histoire des communes savoyardes 1980, p. 68.
  89. Monique Constant, « Une ville franche des comtes de Savoie au Moyen Age : Thonon », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 131, no 1,‎ , p. 105-149 (lire en ligne), p. .
  90. Hubert Wyrill, Réforme et Contre-Réforme en Savoie, 1536-1679 : de Guillaume Farel à François de Sales, Éditions Olivetan, , 275 p. (lire en ligne), p. 137.
  91. A. Rouget, A. Vachez, Monuments historiques de France publiés par départements : Haute-Savoie, Lyon, 1895, 61 planches, 24,5 × 31,5 cm, Archives départementales de la Savoie.
  92. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 62-63.
  93. a b c d et e Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 138.
  94. Le Dauphiné libéré Jeudi 3 mars 2016, p.10
  95. Forêt de Ripaille, site officiel, consulté le 14 octobre 2008.
  96. Informations touristiques - Ville de Thonon - Le bois de ville, consulté le 14 octobre 2008.
  97. Informations touristiques - Ville de Thonon - L’étang de la Dame, consulté le 14 octobre 2008.
  98. Jean-Robert Pitte, « Delicatessen alpestres », Cochons et cochonnailles : la quête du saint gras, L’Alpe no 42, Automne 2008, p. 8.
  99. Placido Llorca, « Thonon-les-Bains,commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  100. Médecin originaire de Thonon et "versifieur", auteur en 1286 de Traité d'hygiène en vers composé à Pontoise en 1286 pour le profit et l'honneur des dames et du seigneur de Saint Martin de Maubuisson (en français, un poème scientifique de 800 vers)Marilyn Nicoud, Les régimes de santé au Moyen âge : naissance et diffusion d'une écriture médicale, XIIIe – XVe siècle, Rome/Paris, Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome, , 1112 p. (ISBN 978-2-7283-0815-6), p. 715. Thomas de Thonon, Traité d'hygiène (1286), Ed. A. Collet [Texte et traduction], Sabaudiae Dicatus, 2010.
  101. Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506 p. (lire en ligne).
  102. Académie chablaisienne, Memoires et documents (Volume 50), 1952, p. 37.