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Lumière sur... |
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![]() L’élection au trône de Roumanie de 1866 se produit après la déposition du prince Alexandre Jean Cuza ; elle poursuit l'objectif de donner aux principautés unies de Moldavie et de Valachie un nouveau souverain. La déposition de Cuza, en dépit de ses réformes majeures qui ont permis d'initier la modernisation des principautés roumaines, a été ourdie par l'alliance de forces politiques et sociales opposées par nature : la « Monstrueuse coalition », soutenue par la Russie, souhaitant le départ du souverain qu'elle accusait de dérive césariste. Sa succession s'avère délicate. Cette question dépasse le cadre des principautés danubiennes car elle met en jeu l'équilibre politique et les intérêts économiques des principales puissances européennes et également de l'Empire ottoman, suzerain des principautés. Une lieutenance gouvernementale roumaine provisoire est, dès lors, chargée de désigner un nouveau candidat. La conférence intergouvernementale de Paris de 1858 exigeait l'élection d'un souverain indigène, mais le gouvernement provisoire roumain opte d'emblée en faveur d'un prince issu d'une dynastie européenne. Le premier candidat, élu avant même d'en être averti, Philippe de Belgique, comte de Flandre, frère du roi Léopold II, décline presque directement l'offre avancée le , ne souhaitant pas diriger une « Belgique d'Orient » vassale de l'Empire ottoman. Réunies en conférence à Paris à partir du , les chancelleries des puissances garantes européennes se divisent au sujet des principautés danubiennes, fragilisant la situation politique internationale dont les perspectives sont déjà assombries par l'imminence de la guerre austro-prussienne. Rejetant la candidature trop russophile de Nicolas de Leuchtenberg, les puissances suggèrent plusieurs autres prétendants rapidement écartés. Devançant les tergiversations des chancelleries, le gouvernement roumain se choisit, après des négociations secrètes avec la France et l'Allemagne, son propre candidat. Ce dernier présente le double avantage d'être issu d'une famille francophile et de bénéficier de la bienveillance du roi de Prusse : le prince Charles de Hohenzollern-Sigmaringen est donc élu, à l'issue d'un référendum, par le parlement roumain le . Plaçant l'Empire ottoman devant le fait accompli, le prince prussien accepte et entre officiellement à Bucarest le , où il devient « Domnitor » (prince souverain). Sous le nom de Carol Ier, il établit, dans le cadre de la nouvelle constitution roumaine, les prémices du royaume de Roumanie, devenu intégralement indépendant en 1878, et fonde la dynastie des souverains qui règnent sur la Roumanie jusqu'en 1947. |
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Image de la Roumanie |
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Comme d'autres pays, pour des causes géographiques, climatiques, environnementales mais surtout historiques, la Roumanie a affronté diverses difficultés, connu et combattu des tyrannies, participé à des guerres, persécuté des populations et subi des persécutions, et une partie de ses citoyens vit encore sous le seuil de pauvreté, manquant de formation et d'éducation. En conséquence, son image est, comme celles d'autres pays, contrastée.
![]() ![]() Comme d'autres pays qui ont connu ou connaissent des difficultés et des tragédies, la Roumanie aussi est l'objet, d'une part d'un capital de sympathie, mais d'autre part d'une « légende noire » faite de d'amalgames, de clichés, de phobies et de préjugés où s'entremêlent Dracula (mythe qui n'est d'ailleurs pas roumain), Antonescu (le « Pétain roumain », comme il se définissait lui-même), la Shoah (qui occulte l'histoire des Juifs en Roumanie, si ancienne et si riche), Ceaușescu (souvent présenté comme un dictateur nationaliste, alors qu'il était communiste et que la dictature avait commencé bien avant son accession au pouvoir), ses orphelinats et la misère d'une partie de la population (dont certains Roms, alors que la majeure partie de ceux-ci est intégrée, fait partie des travailleurs et n'émigre donc pas). La Roumanie ne se résume pourtant pas à cette « légende noire » et il est caricatural, sinon raciste, de n'en retenir, comme le font trop de média et même quelques responsables politiques, que les « voleurs de poules », les mendiants ou les antisémites. À ce compte, on pourrait nourrir la « bête immonde » (Bertolt Brecht) de n'importe quelle nation[1]. Ce portail et les articles auxquels il envoie, sont aussi là pour dépasser les préjugés misérabilistes et, sans rien cacher, montrer l'ensemble des aspects, variés et contrastés, de ce pays en re-développement et de ses divers habitants. Vous trouverez en déroulant cet onglet des images pouvant illustrer cette diversité. Exemples
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