Drapeau brésilienLocalisation du Brésil dans le monde
La République fédérative du Brésil est, avec 215 millions d'habitants, le pays le plus peuplé d'Amérique latine et le cinquième du monde par sa superficie avec 8 514 876 km², soit plus de 13 fois la France. Son président de la République est Luiz Inácio Lula da Silva. Sa devise nationale est Ordem e Progresso (Ordre et progrès).
Pour des raisons politiques de l'époque (traité de Tordesillas), on considère généralement que c'est Pedro Alvares Cabral, un navigateur portugais, qui fut le premier européen à arriver au Brésil, le 22 avril 1500, un peu par erreur, alors que l'EspagnolVicente Yáñez Pinzón y avait débarqué près de l'actuelle Fortaleza le 26 janvier de la même année. Le territoire devint une colonie portugaise. Rapidement, afin d'exploiter les ressources naturelles de la colonie, en particulier le bois brésil (c'est-à-dire couleur de braise, car ce bois était de couleur rouge), et pour servir de main-d'œuvre aux colons qui s'installaient, les Portugais après avoir échoué à esclaviser les autochtones, ramenèrent des esclaves capturés ou achetés sur les côtes africaines. Pendant plus de trois siècles, des millions d'Africains furent ainsi arrachés à leur terre pour peupler le nouveau continent. Les Portugais faillirent être évincés du Brésil par les Hollandais lors de la réunion des deux couronnes ibériques. Finalement, devant l'incapacité de Madrid à réagir, les colons se libèrent par eux-mêmes.
Au XVIIIe, des esclaves travaillant la canne à sucre dans le pernambouc se révoltent et fuient dans les montagnes.
Ils fondent le territoire autonome, ou quilombo, de Palmares. Cette rébellion qui dura près d'un siècle, est le plus long soulèvement d'esclave de l'histoire.
L'esclavage fut aboli le 13 mai 1888.
La Brésil est officiellement indépendant depuis le 7 septembre 1822. L'Empire qui succède à la colonie dure jusqu'en 1889, avec Pedro II et Pedro I (il fonde la capitale Petropolis) date à laquelle la République du Brésil est proclamée.
Le 4 octobre 1930, Getúlio Vargas devint président après un coup d'État. Il fonda les bases, tel que les grands dictateurs latino-américains de l'époque, de l'État national sous l'inspiration fasciste. Il resta au pouvoir jusqu'en 1945 et retourna président élu en 1951, pour se suicider en 1954 face à la désapprobation populaire de son gouvernement.
En réponse aux échecs des politiques populistes installées dès lors le pays a connu une violente dictature militaire à partir de 1964, comme les autres pays d'Amérique latine entre les années 1960 et 1970. L'appui populaire aux gouvernements autoritaires étant jusqu'à présent le grand défi à vaincre dans ces pays.
Ce régime autoritaire enraciné dans les traditions politiques qui fondèrent l'État brésilien, a été mis en place, directement ou indirectement, par les États-Unis, par le biais des agissements de la CIA, afin d'empêcher la diffusion d'idées communistes en Amérique latine, perspective qui effrayait le bloc occidental et la population brésilienne depuis la révolution cubaine et la prise de pouvoir de Fidel Castro, soutenu par la URSS. C'était l'époque de la « guerre froide ».
Ainsi, dès les années 1970, le gouvernement brésilien a participé à l'opération Condor, plan de coordination entre les dictatures militaires latino-américaines afin de lutter contre les opposants aux régimes, dans tout le continent. Cette opération, en partie à l'initiative de la CIA, a été à l'origine d'un nombre de morts incalculables, surtout au Chili, Uruguay et Argentine.
On dénombre, au Brésil, un grand nombre de groupes armés révolutionnaires qui, à partir de 1968, ont organisé la résistance contre le pouvoir militaire sur des bases terroristes. La plupart d'entre eux ont pris forme dans les milieux étudiants, effervescents à cette époque. Parmi eux on peut citer le MR-8, plutôt basé sur Rio de Janeiro, ou l'ALN (Action de libération nationale), basé sur São Paulo.
La dictature militaire n'a pris fin qu'en 1984.
Le 27 octobre 2002, Luís Inácio da Silva dit Lula a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle avec 61,4 % des voix. Il est le deuxième président socialiste du Brésil, après João Goulart, déposé par le coup d'État de 1964.
Damon Hill, parti de la pole position, abandonne au trentième tour en raison d'un problème apparent de boîte de vitesses, qui se révèle en fait être un problème de suspension. Michael Schumacher remporte la course malgré des problèmes de direction de sa Benetton B195 survenus lors des essais libres du vendredi, cause de son violent accident. Pour le reste du week-end, l'écurie britannique change la direction de la monoplace du pilote allemand. Même si Schumacher parvient à gagner, Damon Hill est le plus rapide en course et semble s'assurer une victoire confortable avant son abandon.
Gerhard Berger termine troisième malgré un arrêt aux stands très long causé par un écrou de roue mal vissé. Mika Häkkinen termine quatrième alors que l'écurie McLaren Racing s'est avérée peu compétitive durant les essais hivernaux. Le pilote Tyrrell Racing, Mika Salo, réalise une bonne performance au sein de sa nouvelle équipe. Le Finlandais était à la troisième place à la mi-course mais, souffrant de crampes, finit septième. La cinquième place revient à Jean Alesi sur Ferrari et la sixième au second pilote McLaren Racing, Mark Blundell. L'Anglais remplace son compatriote Nigel Mansell qui ne peut pas entrer dans la McLaren MP4/10 : les ingénieurs doivent construire un cockpit moins étroit pour que le champion du monde puisse conduire normalement.
Plusieurs heures après la fin de la course, Michael Schumacher et David Coulthard sont déclassés à la suite de la découverte d'un carburant non conforme à la réglementation de la Formule 1, l'échantillon d'essence prélevé à l'issue de la course ne correspondant pas aux spécifications de l'échantillon témoin fourni à la FIA. Gerhard Berger est déclaré vainqueur sur tapis vert mais la décision des commissaires de course est renversée lors d'une audience en appel le 13 avril. Michael Schumacher et David Coulthard reprennent leurs première et deuxième place respectives mais leurs écuries ne se voient pas réattribuer leurs points. La course est le premier Grand Prix du Brésil disputé depuis la mort du triple champion du monde Ayrton Senna lors du Grand Prix de Saint-Marin ; différents hommages lui sont rendus durant le week-end de course.
… que le nom complet de D. Pierre II, empereur du Brésil de 1831 à 1889, est Pedro de Alcântara João Carlos Leopoldo Salvador Bibiano Francisco Xavier de Paula Leocádio Miguel Gabriel Rafael Gonzaga de Bragança e Habsburgo.
… que Rio de Janeiro signifie « rivière de Janvier » car la ville fut découverte le par l'explorateur portugais Gaspar de Lemos. Le nom de la ville fut le résultat d'une erreur commise par Lemos lui-même. Étant au mois de janvier et pensant découvrir l'embouchure d'un fleuve ou d'une rivière, l'explorateur portugais baptisa le site de la baie de Guanabara « Rio de Janeiro ».
… que seuls deux pays en Amérique du Sud n'ont pas de frontière avec le Brésil : le Chili et l'Équateur. Les frontières du Brésil sont le résultat d'une active conquête de l'ouest, commencée dès le XVIIe siècle par les bandeirantes et de l'action de la diplomatie brésilienne, qui sous la direction du Baron de Rio Branco, remporta à la fin du XIXe siècle de nombreux arbitrages sur des litiges frontaliers avec notamment l'Argentine et la Guyane française.