Roumains

groupe ethnique
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Le terme Roumains (en roumain : Români) a plusieurs acceptions.

Roumains
(ro) Români
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Populations importantes par région
Drapeau de la Roumanie Roumanie 20 000 000 (2019)[1]
Drapeau de la Moldavie Moldavie 2 260 858 (dont 2 068 058 se déclarent Moldaves et 192 800 Roumains) (2014)[2]
Drapeau de l'Italie Italie 1 151 395 (ainsi que 150 021 citoyens de Moldavie)
Drapeau de l'Espagne Espagne entre 741 698 et 1 200 000 (ainsi que 17 677 Moldaves)[3]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1 130 789 (en comptant les Allemands de Roumanie ainsi que 14 815 Moldaves)
Drapeau des États-Unis États-Unis entre 518 653 et 1 100 000 (incluant les personnes ayant une ascendance roumaine)
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 409 600 (dont 258 600 Moldaves et 151 000 Roumains) (2001)[4]
Drapeau du Canada Canada entre 204 625 et 400 000 (incluant les personnes ayant une ascendance roumaine)
Drapeau d’Israël Israël 205 600 (israéliens issus de la communauté juive roumaine, immigrants de la 1re génération)
Drapeau du Brésil Brésil entre 33 280 et 200 000
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1 000 000-1 200 000[5]
Drapeau de la France France 200 000[6]
Drapeau de l'Autriche Autriche 502 242 (en comptant les Saxons de Transylvanie)[7]
Drapeau de la Belgique Belgique 92,746[8]
Drapeau de la Grèce Grèce 46 523 (ainsi que 10 391 Moldaves)[9]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 39 654[10]
Drapeau du Portugal Portugal 39 312 (ainsi que 13 586 Moldaves)[11]
Drapeau de la Hongrie Hongrie 35 641[12]
Drapeau de la Serbie Serbie 29 332 (ainsi que 35 330 Valaques)[13]
Drapeau de l'Irlande Irlande 29 186[14]
Drapeau de la Suède Suède 27 974 (ainsi que 938 Moldaves)[15]
Drapeau du Danemark Danemark 24 422 (ainsi que 686 Moldaves)[16]
Drapeau de Chypre Chypre 24 376[14]
Drapeau de la Suisse Suisse 21 593[17]
Drapeau de l'Australie Australie 20 998 (immigrés de la première et deuxième génération)[18]
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 40 000[19]
Population totale 28 à 32 millions
Autres
Régions d’origine Dacie et Mésie
Langues Roumain (anciennement nommé « moldave » en Moldavie)
Religions Christianisme orthodoxe (majoritaire), mais aussi catholicisme grec, catholicisme romain, protestantisme
Ethnies liées autres peuples de langues romanes
(en particulier les Aroumains, Moglénites et Istro-Roumains), Slaves méridionaux
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Carte de répartition

En référence au droit international et au droit du sol, il désigne les citoyens de la Roumanie et eux seuls, quelles que soient leurs langues ou leur cultures (en Roumanie, 11 % d'entre eux se définissent comme appartenant à d'autres communautés culturelles que celle des roumanophones locuteurs des langues romanes orientales).

Les recensements roumains[20] et moldaves[21] se réfèrent au droit du sang qui prend en compte l'histoire et la culture communes des roumanophones[22] vivant de part et d'autre des Carpates, du bas-Danube et du Prut, principalement en Transylvanie, Moldavie et Valachie, et comme minorité dans les Balkans. Selon le droit du sang, « Roumains » définit une ethnie de Roumanie, de Moldavie, d'autres pays voisins et de la diaspora, constituant 89 % de la population en Roumanie[23] et 78 % en Moldavie[24]. Selon cette définition, le mot « Roumains » équivaut à « roumanophones » (locuteurs du roumain comme langue parentale) quelles que soient leurs citoyennetés[25] et ne comprend donc pas les minorités des deux pays roumanophones, mais inclut les minorités roumaines des pays limitrophes (Hongrie, Bulgarie, Serbie et Ukraine[26],[27]) et de la diaspora.

Désignations

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Relations entre citoyenneté, langue et appartenance géo-historique dans l'espace roumanophone.
 
Évolution des langues romanes orientales avec de bas en haut, les trois phases de la formation, de la dispersion et de la différenciation.
 
Dispersion linguistique des Valaques dans les Balkans et les Carpates.
 
Chemins traditionnels de transhumance des Valaques.
 
Carte de 1896 avec les frontières de l'époque en pointillé noir, montrant l'aire de répartition de la langue roumaine en bleu : le royaume de Roumanie en couvrait alors la moitié. Frontières depuis 1991 ajoutées en rouge : la Roumanie et la Moldavie actuelles couvrent les huit dixièmes de cette aire.
 
Famille « valaque » transylvaine (Erdélyi oláh család) descendant au marché par Miklós Barabás, 1844.
 
Roumains au XIXe siècle, par Charles Girardet, 1855.
 
Émigrants roumains au début du XXe siècle, arrivant aux États-Unis, photographiés à Ellis Island.
 
Famille « valaque » (oláh) de Meria (pays des Motses) en Transylvanie austro-hongroise, 1911.
 
Costume traditionnel de Moldavie, Chișinău, 1995.

En Roumanie, « Roumain » désigne à la fois le gentilé de la Roumanie et l'ethnonyme des roumanophones, et inclut non seulement les communautés roumanophones hors-frontières, mais souvent aussi les Aroumains, soit l'ensemble des locuteurs des langues romanes orientales au sens large.

La plupart des langues d'Europe occidentale, mais aussi la plupart des pays voisins de la Roumanie, distinguent quant à eux le gentilé de l'ethnonyme, et, selon le droit du sol, réservent le terme « Roumain » à l'ensemble politique des citoyens roumains, pour désigner les roumanophones hors-frontières par d'autres noms comme « Valaques » ou « Moldaves ». Le nom « Valachie » a la même origine[28],[29].

Au sens le plus strict, en français un « Roumain » est, juridiquement, un citoyen de la Roumanie ; géographiquement un « Moldave » est un habitant de la Moldavie, un « Transylvain » un habitant de la Transylvanie et un « Valaque » un habitant de la Valachie ; historiquement c'est un locuteur d'une langue romane orientale (Istrien, Roumain, Aroumain et Méglénite) ; linguistiquement un « roumanophone » est un locuteur de la langue roumaine (y compris lorsqu'elle est dénommée « Moldave »[30]) et un « Aroumain » est un locuteur de la langue aroumaine (quelles que soient leurs citoyennetés)[31],[32],[33].

Outre « Valaques », « Moldaves » et « Moldo-Valaques », les roumanophones et les Roumains apparaissent parfois sous des noms régionaux comme « Diciens » en Dobrogée ou « Timocènes » en Serbie[34].

Beaucoup plus diverses sont les dénominations des locuteurs, partout minoritaires, d'autres langues romanes orientales que le roumain : « Aromounes », « Aromans », « Aroumains », « Ciciens », « Istriotes », « Istriens », « Istro-romans », « Istro-Roumains », « Moglénites », « Mégléniotes », « Mégléno-romans », « Mégléno-roumains », « Valaques », « Vlaques », « Vlachs », « Vlachos », « Vlakhos », « Koutso-vlaques », « Koutso-valaques », « Tchipanes », « Cipans », « Farsherotes », « Gramoshtènes », « Zinzares » et bien d'autres encore[35],[36].

En roumain, « Roumains » (Români, Rumâni, adj. românește, rumânește) est attesté par écrit comme endonyme dès le XVIe siècle, longtemps avant l'apparition de l'État roumain[37].

Les Turcs, pour distinguer des « Valaques » du nord du Danube de ceux du sud, appellent les Roumains du pourtour des Carpates kara-iflak, car chez les Ottomans les points cardinaux avaient des couleurs, le sombre/ombreux/ubac (kara) désignant le nord ; c'est aussi l'origine du nom actuel de la mer Noire. Les Aroumains des Balkans et du Pinde étaient les ak-iflak, le clair/lumineux/adret (ak) désignant le sud (en turc, la Méditerranée se dit Ak-Deniz, la « mer claire »). Mais d'autres noms sont attestés, comme koç-iflak (« valaques à béliers ») qui a donné en grec koutso-valaques (« valaques boiteux ») ou encore țințari qui souligne leur prononciation du "č" (cinci : « cinq ») en "ts" (ținți) et qui a donné en serbe, grec ou allemand zinzares[38].

En français et dans d'autres langues occidentales ou voisines de la Roumanie, « Roumains » et « Roumanie » comme exonymes apparaissent, d'abord marginalement, au XVIIIe siècle[39], puis se propagent au XIXe siècle avec la renaissance culturelle roumaine[40] ; auparavant, on utilisait « Valaques », « Moldaves » ou « Moldo-Valaques ». En français, le nom « Roumanie » désignant les pays habités par les roumanophones est attesté pour la première fois en 1816 dans un ouvrage publié à Leipzig par l'érudit grec Demetrios Daniel Philippidès, mais ce sont Émile Ollivier, Edgar Quinet et Élisée Reclus qui introduisent dans le français courant le nom de « Roumains » à la place de « Valaques », de « Moldaves » et « Moldo-Valaques »[41].

L'appellation « Moldaves » ne désigne pas en français une ethnie mais l'appartenance à un territoire : celui de l'ancienne principauté de Moldavie, comprenant aujourd'hui la région roumaine de Moldavie, la république de Moldavie et quelques régions limitrophes de l'Ukraine. En revanche, en russe, ukrainien, anglais et allemand, Moldave a le sens voulu par les autorités soviétiques, et, à leur suite, par les communistes, les russophones et les pro-russes de Moldavie : celui d'une « ethnie différente des Roumains » vivant uniquement dans les états ex-soviétiques c'est-à-dire n'incluant pas les Moldaves qui sont citoyens roumains ; de même, l'appellation « moldave » ne désigne pas en français une langue mais un parler régional roumain usité dans la région historique de Moldavie, tandis qu'en en russe, ukrainien, anglais et allemand ce terme désigne, conformément à la définion soviétique, une langue romane différente du roumain et propre aux états ex-soviétiques[42],[43].

L'appellation « Roms » (parfois orthographiée « Rroms » ou « Rrrôms ») désigne la communauté culturelle des Roms de Roumanie locuteurs du romani, également appelés historiquement « Gitans, Sintis, Manouches, Yéniches, Boyash, Bohémiens, Romanichels » ou « Tsiganes ». Les étymologies de « Roumains » et « Roms », sont aussi différentes que les origines géographiques des deux communautés : « Roumain » provient de Rome et Romain ; « Rom » signifie « êtres humains », « gens » en romani : par exemple « Romanichels » provient de rromani çel : « groupe de gens, clan »[44],[45]. Les deux langues sont indo-européennes, mais le roumain est une langue romane issue du latin, tandis que le romani est une langue indo-aryenne de l'Inde du Nord issue du sanskrit et proche du sindhi, du pendjabi et de l'hindi. Les Roms sont depuis des siècles présents non seulement en Roumanie mais dans la plupart des pays d'Asie occidentale et d'Europe, où leur diaspora est beaucoup plus ancienne (XIIIe siècle) que celle des Roumains (XIXe siècle)[46],[47].

Caractéristiques

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Les locuteurs des langues romanes orientales partagent des caractéristiques qui les rapprochent entre eux et les différencient des autres ethnies :

Origines

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Les Thraces du sud (entre le Danube et la ligne découverte au XIXe siècle par l'historien et archéologue Konstantin Jirecek) ont été romanisés à partir de l'an 29 (conquête romaine de la Mésie). Ceux du nord (en Dacie romaine) le furent après la conquête romaine de 106 de notre ère. Cette population a été influencée plus tard par les Slaves, mais pas suffisamment pour adopter une langue slave comme langue véhiculaire. La première mention de ces Thraces romanisés est faite en 579 par les chroniqueurs Théophane le Confesseur et Théophylacte Simocatta, dans la relation d'une bataille contre les Avars, les Thraces romanisés faisant partie de l'armée byzantine. La deuxième mention écrite est celle du chroniqueur Georges Cédrène en 976 quand il raconte l'assassinat par des « Valaques » du frère du tsar bulgare Samuel. C'est la première mention des romanophones orientaux sous ce nom de « Valaques » : auparavant les sources byzantines les comptaient parmi les Ῥωμαίοι (« Romées » ou « Romains d'orient »), au même titre que les Grecs ou les Albanais également aborigènes des Balkans. Les linguistes, eux, parlent de Proto-roumain pour désigner la langue en évolution parlée par les populations romanophones des Balkans, depuis l'étape des Thraces romanisés jusqu'aux « Valaques » de Cédrène au Xe siècle, puis d'aroumain et de daco-roumain pour désigner les langues parlées par les ancêtres des Aroumains et des Roumains à partir du XIe siècle. Pour le Proto-roumain, parlé jusqu'au VIIIe siècle, et dont on trouve des traces toponymiques au nord et au sud du Danube, il existe aussi les dénominations de « roman oriental », « Thraco-roman » ou « proto-roman oriental »[48].

Aux XIe et XIIe siècles émergent des communautés populaires romanophones gouvernées par la noblesse roumaine, que les sources byzantines appellent Βλαχίες : valachies (nom commun), entre lesquelles s'intercalent les sklavinies des Slaves méridionaux[49]. Ce phénomène se produit sur un territoire de l'Europe du Sud-Est plus vaste que les trois principautés médiévales peuplées de roumanophones, où à mesure que les états féodaux se stabilisent, la transhumance pastorale laisse progressivement place à une sédentarisation disposant de franchises spécifiques. Cette aire de dispersion va des frontières orientales de la Moravie tchèque (au nord) à la Thessalie grecque (au sud) et de l'Istrie (à l'ouest) à la Mer Noire (à l'est)[50],[51],[52]. En 1186 émerge sur les deux rives du bas-Danube (actuelles Bulgarie, Macédoine et sud de la Roumanie) un état multiethnique fondé par la dynastie valaque des Caloian[53]. Il ne s'agit plus cette fois de communautés romanophones ou de « romanies populaires » mais d'un véritable royaume médiéval, que les Bulgares appellent « Second empire bulgare », mais où la population romanophone avait, au sud comme au nord du Danube, encore assez d'importance pour que son souverain soit qualifié de « rex Bulgarorum et Blachorum » par le pape Innocent III (1205) et par les chancelleries de l'époque. Ensuite, avec le temps, les communautés romanophones gardent plus ou moins longtemps leur « droit valaque » (dont les dernières traces seront abolies en 1867 en Autriche-Hongrie), tout en adoptant, au nord de la Marmatie et au sud du Danube, les langues slaves de leurs voisins, plus nombreux, au point qu'à la fin du Moyen Âge le mot « Valaques » (Vlasi) est utilisé aussi par les catholiques croates pour désigner leurs voisins orthodoxes, encore romanophones ou devenus slavophones (serbes)[54].

Dans le contexte des nationalismes des XIXe siècle, XXe siècle et XXIe siècle, l'étendue et l'emplacement de l'aire géographique sur laquelle s'est déroulée l'ethnogenèse des Roumains est débattue avec véhémence, menant à la cristallisation de deux thèses historiques irréconciliables. La thèse austro-hongroise et germanique surnommée Awarenwüste (« Désert des Avars »)[55] postule que les locuteurs des langues romanes orientales sont apparus exclusivement au sud du Danube et ne sont venus au nord que tardivement après les Magyars, le « droit valaque » n'étant rien d'autre qu'une exemption de taxes accordée par les rois hongrois à leurs nobles pour défricher des terres royales avec des ouvriers agricoles valaques serfs, importés des Balkans[56]. La thèse bulgaro-yougoslave postule que les locuteurs des langues romanes orientales sont apparus exclusivement au nord du Danube et ne sont venus au sud que tardivement après les Slaves et en très petit nombre[57].

En raison de ces controverses, la grande majorité des sources secondaires internationales ne mentionnent pas l'existence des langues romanes orientales entre la fin de l'Empire romain et l'émergence des principautés médiévales de Moldavie et Valachie, créant l'illusion historiographique d'une disparition totale des romanophones durant mille ans, suivie d'une réapparition inexpliquée tardive, ce qui a fait dire en 2008 à l'historien Neagu Djuvara : « Les arguments des thèses antagonistes peuvent tous être contestés, mais ils ont le mérite d'exister, tandis qu'aucun fait archéologique et aucune source écrite n'étayent l'hypothèse d'une disparition pure et simple des roumanophones pendant mille ans, qu'ils se soient envolés avec les hirondelles pour migrer en Afrique, ou qu'ils soient allés hiberner avec les ours dans les grottes des Carpates ou des Balkans »[58]. Cette situation a poussé un autre historien, Gheorghe I. Brătianu à qualifier les Roumains d'« énigme et miracle historique »[59]. Tous ces auteurs usent et abusent, pour se discréditer les uns les autres, de la méthode hypercritique[60],[61].

Alors que l'homme politique russe Vladimir Jirinovski déclarait à Sofia en 1994 que « Les Roumains sont un mélange de colons Italiens débarqués des nefs génoises et de Tziganes danubiens, qui a envahi des terres appartenant légitimement à la Bulgarie, à la Hongrie et à la Russie »[62], des travaux moins polémiques, mais néanmoins contestés selon le principe « absence de preuves irréfutables = preuve indubitable d'absence », s'appuient sur la linguistique, la toponymie et l'archéologie pour montrer que les romanophones orientaux, principalement pasteurs transhumants avant le XIVe siècle, n'ont certes pas fondé de grands et puissants royaumes ayant marqué les chroniques, mais n'ont pas pour autant considéré les Balkans, les Carpates et le Danube comme d'infranchissables frontières[63].

Diaspora roumaine

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Espace danubien-pontique

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Groupes roumanophones dans l'espace danubien-pontique
Pays Spécificité Groupe Nombre % Recensement
  Roumanie En Roumanie « Roumains » inclut les Moldaves, au même titre que les Transylvains ou les Valaques (sens régional). Roumains 16 792 868 88,9 2011[1]
  Moldavie En Moldavie les roumanophones citoyens du pays peuvent se déclarer au choix « Moldaves » ou « Roumains » (sens ethnique) : ces derniers ne sont pas pour autant des ressortissants de la Roumanie et les uns comme les autres peuvent éventuellement avoir la double-citoyenneté Moldave et Roumaine. Moldaves 2 068 058 75,1 2014[2]
Roumains 192 800 7,0
  Ukraine En Ukraine aussi les roumanophones citoyens du pays peuvent se déclarer au choix « Moldaves » ou « Roumains » (sens ethnique) et les uns comme les autres peuvent aussi avoir acquis la citoyenneté Moldave, Roumaine, voire les deux. Moldaves 258 600 0,5 2001[4]
Roumains 151 000 0,3
  Serbie En Serbie les roumanophones sont comptés comme « Roumains » s'ils vivent en Voïvodine, comme « Serbes de langue valaque » s'ils vivent aux Portes de Fer et comme « Valaques » dans les autres régions de Serbie. Roumains 29 332 0,4 2011[64]
Valaques 35 330 0,5
  Hongrie Roumains 35 641 0,4 2011[65]
  Bulgarie En Bulgarie les roumanophones sont dénommés « Valaques » s'ils sont locuteurs de l'aroumain et « Roumains » s'ils sont locuteurs du roumain. Valaques 3 684 0,1 2011[66]
Roumains 891 0,0

Dans les Balkans, des Aroumains vivent en Grèce, en Albanie, en Macédoine du Nord, en Serbie et en Bulgarie[67]. Les Roumains du nord de la Bulgarie et de la vallée du Timok en Serbie ne sont pas des Aroumains, mais des locuteurs du roumain comme ceux de Roumanie. Tous sont en voie d'assimilation : le nationalisme ambiant dans ces pays favorise l'appartenance à la majorité. La Grèce ne publie pas de données (les dernières remontent à 1951) et ne reconnaît qu'une seule minorité, turque (en raison et en application du traité de Lausanne (1923)), les autres étant considérées comme des Grecs[68].

En Turquie, quelques milliers de Roumains vivraient dans le pays, surtout à Istanbul où leur présence est ancienne. Ils sont surtout artisans et commerçants, bien intégrés et bilingues roumain/turc. Les Nations unies estimaient leur nombre à 20 822 en 2015. Beaucoup sont musulmans et ont des ascendances turques et tatares de Dobroudja ou bien Mégléniotes[69].

Ailleurs dans le monde

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Principales populations roumaines dans le monde. Le droit internatioinal ne prend en compte que la citoyenneté inscrite sur le passeport selon le droit du sol : dans la diaspora, « Roumains » équivait donc à « citoyens de la Roumanie » toutes origines confiondues et « Moldaves » à « citoyens de la Moldavie » également toutes origines confondues.
Pays Groupe Nombre % Source
  Italie De nationalité roumaine 1 168 552 1,93 2016[70]
  Espagne De nationalité roumaine 678 098 2017[3]
  Allemagne D'origine roumaine 657 000 0,80 Micro-recensement de 2015[71] (personnes nées roumaines ou d'un parent roumain)
Nés en Roumanie 547 000 0,67
  États-Unis Roumano-Américains 459 841 0,14 American Community Survey 2012-2016[72],[73]
Nés en Roumanie 158 269 0,05
  Canada Roumano-Canadiens 238 050 0,68 Recensement de 2016[74]
Nés en Roumanie 90 305 0,26
  Royaume-Uni Nés en Roumanie 340 000 0,52 estimation 2016-2017[75]
  France Nés en Roumanie 126 526[76] 2017[77]
  Autriche Nés en Roumanie 113 231 Estimations 2018[78]
  Belgique De nationalité roumaine 80 669 2017[79]
  Australie Roumano-Australiens 17 841 0,08 Recensement de 2016[80]
Nés en Roumanie 14 837 0,06

Cartographie

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Personnalités internationalement connues

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Bibliographie

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  • Mihnea Berindei et Gilles Veinstein : L'empire ottoman et les pays roumains. EHESS, Paris, 1987
  • Dimitrie Cantemir : Chronique de l'ancienneté des Romano-Moldo-Valaques (1708, réédité Bucarest 1901)
  • Georges Castellan : Histoire des Roumains. P.U.F., Paris (plusieurs rééditions)
  • Neagu Djuvara : Les pays roumains entre orient et Occident. P.U.F., Paris, 1989
  • Catherine Durandin : Histoire des Roumains. Fayard, Paris. (ISBN 2-213-59425-2)
  • Nicolae Iorga : Histoire des Roumains et de la romanité orientale. Université de Bucarest, 1945
  • Claude Karnoouh : L'Invention du peuple, chroniques de la Roumanie. Arcantère, Paris, 1990 ; seconde édition revue, corrigée et augmentée d'une longue postface consacrée aux années 1989-2007, L'Harmattan, Paris, 2008.
  • Alexandre Xenopol : Histoire des roumains de la Dacie Trajane. Cartea Româneasca, Bucarest 1925
  • Nicolas Trifon : Les Aroumains, un peuple qui s'en va. Acratie, Paris, 2005

Notes et références

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  1. a et b (ro) « Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune », sur recensamantromania.ro.
  2. a et b (ro) « Recensământul Populației si al Locuințelor 2014 », sur recensamint.statistica.md (consulté le ).
  3. a et b « TablaPx », sur www.ine.es.
  4. a et b (en) « About number and composition population of UKRAINE by data All-Ukrainian Population Census '2001 », sur ukrcensus.gov.ua.
  5. « Population of the UK by Country of Birth and Nationality: 2022 », Office for National Statistics (consulté le ).
  6. (ro) « Câţi români muncesc în străinătate şi unde sunt cei mai mulţi », sur www.economica.net (consulté le )
  7. « Anzahl der Ausländer in Österreich nach den zehn wichtigsten Staatsangehörigkeiten am 1. Januar 2016 », Statista.
  8. (nl) « Hoofdstuk 2 Migratie in België ».
  9. « Announcement of the demographic and social characteristics of the Resident Population of Greece according to the 2011 Population – Housing Census » [archive du ] [PDF], .
  10. (nl) « Bevolking; generatie, geslacht, leeftijd en herkomstgroepering, 1 januari », sur Centraal Bureau voor de Statistiek
  11. « População estrangeira residente em território nacional – 2011 », Serviço de Estrangeiros e Fronteiras, .
  12. (hu) « Központi Statisztikai Hivatal », sur www.nepszamlalas.hu.
  13. (sr) « Република Србија: Становништво према националној припадности 2011 » [« République de Serbie : Population par nationalités 2011 »] [archive du ], Institut de statistique de la république de Serbie,‎ (consulté le ).
  14. a et b « Census 2016 Summary Results – Part 1 », sur Central Statistics Office, .
  15. « Utrikes födda i riket efter födelseland, ålder och kön. År 2000 – 2016 », Statistics Sweden.
  16. (da) « Folketal 1. januar efter køn, alder og fødeland », Danmarks Statistik.
  17. « Permanent and non permanent resident population by canton, sex, citizenship, country of birth and age, 2014–2015 », sur Federal Statistical Office,
  18. The People of Australia, Australian Government, (ISBN 978-1-920996-23-9, lire en ligne [archive du ])
  19. « MICA ROMÂNIE din Kazahstan. Cum au supravieţuit 40.000 de români în stepele Asiei »
  20. (ro) Recensămîntul populaţiei 2004(ro) Recensement de 2002 - Evenimentul.ro - 25 février 2009
  21. (ro) Recensement moldave de 2004 Recensământul populației 2004
  22. (en) The World Factbook, CIA (en) The World Factbook, CIA (2006) et ONU (2004)
  23. Recensement roumain de 2011 : (ro) « Rezultatele finale ale Recensământului din 2011 - Tab8. Populaţia stabilă după etnie – judeţe, municipii, oraşe, comune », Institut national de statistique, (consulté le ).
  24. Recensement de 2014 [htpps://statistica.gov.md/pageview.php?|=ro&idc=479] ; en Moldavie le qualificatif de « moldave » est également usité conformément à l'article 13 de la constitution de ce pays : (en) U.S. Library of Congress: At the time of the 1989 census, Moldova's total population was 4,335,400. The largest nationality in the republic, ethnic Romanians, numbered 2,795,000 persons […]. The subject of Moldovan vs Romanian ethnicity touches upon the sensitive topic of.
  25. (en) Marius Sala, Le roumain dans la « Revue belge de philologie et d'histoire », vol. 88, 2010, pp. 841–872 sur [1].
  26. « The distribution of the population by nationality and mother tongue » [archive du ], All-Ukrainian population census, State Statistics Committee of Ukraine, (consulté le ).
  27. (en) Ethnic Groups Worldwide: A Ready Reference Handbook By David Levinson, Published 1998 – Greenwood Publishing Group.
  28. Ilie Gherghel, (ro) « Câteva considerațiuni la cuprinsul noțiunii cuvântului "Vlach" » in Convorbiri Literare, Bucarest 1920, p. 4-8
  29. R. Rohlfs, art. « Valaque » in Dictionnaire étymologique P.U.F., Paris 1950.
  30. Recensement sur [2] et arrêt no 36 de la Cour constitutionnelle du sur [3]
  31. George Vâlsan, Graiul românesc, I, 1927, no 7, p. 142, Opere postume, Bucarest 1936, p. 49
  32. Steriu T. Hagigogu, (ro) « Romanus » şi « valachus » sau Ce este romanus, roman, român, aromân, valah şi vlah, Bucarest 1939.
  33. Gilles De Rapper, Pierre Sintès et Kira Kaurinkoski, Nommer et classer dans les Balkans : les Valaques, E.F.A. [efa.gr] et De Boccard, Paris, (ISBN 978-2-86958-202-6)
  34. (ro) Gheorghe Zbuche et Cezar Dobre, Românii timoceni, Bucarest, (ISBN 973-86782-2-6).
  35. Gilles De Rapper, Pierre Sintès et Kira Kaurinkoski, Nommer et classer dans les Balkans : les Valaques, E.F.A. et De Boccard, Paris, (ISBN 978-2-86958-202-6).
  36. Karl-Markus Gauss, La Nation disparue : chez les Aroumains de Macédoine, in « Voyages au bout de l'Europe », L'Esprit des péninsules, 2003 (trad. Valérie de Daran), (ISBN 2-84636-048-0).
  37. Maria Holban (dir.), (ro) Călători străini despre Țările Române, dix tomes, ed. Academiei Române, Bucarest, plusieurs rééditions, cite ainsi Tranquillo Andronico qui écrit en 1534 que les roumains (en roumain : Valachi) « s’appellent eux-mêmes romains » (en roumain : nunc se Romanos vocant, cité par A. Verress, Acta et Epistolae I, p. 243 ; Francesco della Valle accompagnant en 1532 le gouverneur Aloisio Gritti qui note que les roumains ont préservé leur nom de romains et qu'« ils s’appellent eux-mêmes roumains (Romei) dans leur langue » citant la phrase : Sti rominest ? (« sais-tu roumain ? », roum. : știi românește ?) : […] si dimandano in lingua loro Romei […] se alcuno dimanda se sano parlare in la lingua valacca, dicono a questo in questo modo: Sti Rominest ? che vol dire : Sai tu Romano ? […] (cité par Cl. Isopescu, (it) « Notizie intorno ai romeni nella letteratura geografica italiana del Cinquecento », in Bulletin de la Section Historique, XVI, 1929, p. 1-90 ; Ferrante Capeci qui écrit vers 1575 que les habitants des « provinces valaques de Transsylvanie, Moldavie, Hongro-valaquie et Mésie s’appellent eux-mêmes roumains (romanesci) » (Anzi essi si chiamano romanesci, e vogliono molti che erano mandati quì quei che erano dannati a cavar metalli…, in Călători străini despre Țările Române, vol. II, p. 158-161 ; Pierre Lescalopier qui remarque en 1574 que « Tout ce pays la Wallachie et Moldavie et la plupart de la Transilvanie a esté peuplé des colonies romaines du temps de Trajan l’empereur… ceux du pays se disent vrais successeurs des Romains et nomment leur parler romanechte, c'est-à-dire romain… » (in Voyage fait par moy, Pierre Lescalopier l’an 1574 de Venise a Constantinople, fol. 48 cité par Paul Cernovodeanu, Studii și materiale de istorie medievală, IV, 1960, p. 444) ; le saxon transylvain Johann Lebel qui note en 1542 que « les Valaques se désignent eux-mêmes sous le nom de Romuini » : Ex Vlachi Valachi, Romanenses Italiani, /Quorum reliquae Romanensi lingua utuntur…/Solo Romanos nomine, sine re, repraesentantes./Ideirco vulgariter Romuini sunt appelanti (dans De opido Thalmus, Carmen Istoricum, Sibiu - Cibinii 1779, p. 11-12 ; le chroniqueur polonais Orichovius (Stanisław Orzechowski) qui observe en 1554 qu’« en leur langue ils s’appellent romin, selon les romains et valaques en polonais, d’après les italiens » (qui eorum lingua Romini ab Romanis, nostra Walachi, ab Italis appellantur in « Annales polonici ab excessu Sigismundi », citées par I. Dlugossus, Historiae polonicae libri XII, col 1555 ; le croate Anton Verancsics qui remarque vers 1570 que « les Valaques se nomment eux-mêmes romains (roumains) » : […] Valacchi, qui se Romanos nominant […] Gens quae ear terras (Transsylvaniam, Moldaviam et Transalpinam) nostra aetate incolit, Valacchi sunt, eaque a Romania ducit originem, tametsi nomine longe alieno […] (in : « De situ Transsylvaniae, Moldaviae et Transaplinae », in Monumenta Hungariae Historica, Scriptores part. II, Budapest 1857, p. 120) ; le hongrois transylvain Martinus Szent-Ivany qui cite en 1699 les expressions : Sie noi sentem Rumeni (« nous aussi, nous sommes roumains », pour le roumain : Și noi suntem români) et Noi sentem di sange Rumena (« nous sommes de sang roumain », pour le roumain : Noi suntem de sânge român) in Dissertatio Paralimpomenica rerum memorabilium Hungariae, Târnăveni (Tyrnaviae) 1699, p. 39 ; Grigore Ureche qui écrit in Letopisețul Țării Moldovei : « Chronique du pays de Moldavie », p. 133-134) : În Țara Ardealului nu lăcuiesc numai unguri, ce și sași peste seamă de mulți și români peste tot locul […] (« En Transylvanie n'habitent pas seulement des Hongrois mais aussi une multitude de Saxons et de Roumains un peu partout ») ; Ienăchiță Văcărescu qui écrit au XVIIIe siècle : Urmașilor mei Văcărești!/Las vouă moștenire:/Creșterea limbei românești/Ș-a patriei cinstire (littéralement « A mes descendants Vacaresques/je laisse en héritage/la croissance de la langue roumanesque/et la patrie en hommage ») ou encore Pitar Hristache qui dans son Istoria faptelor lui Mavroghene-Vodă și a răzmeriței din timpul lui pe la 1790 (« Histoire des actions du prince Nikólaos Mavrogénis et de la rebellion de son temps autour de 1790 ») versifie : Încep după-a mea ideie/Cu vreo câteva condeie/Povestea mavroghenească/De la Țara Românească (« Je commence selon mon idée/avec quelques plumiers/l'histoire Mavroghénie/de la Valachie »).
  38. Ce nom, semblable au roumain țânțari = « moustiques » proviendrait du bourdonnement de ces insectes selon François Lenormant dans la Revue orientale et américaine, v. IX-1865, p. 243.
  39. Le journal français Mercure de France de emploie pour la première fois l'expression « Valachie ou pays Roumain » lorsqu'il présente le texte de la Constitution octroyée par le Prince Constantin Mavrocordato en 1746. Parmi les premières références explicites à un « territoire ethnolinguistique roumain » comprenant la Valachie, la Moldavie et la Transylvanie on trouve l’ouvrage en latin « De la nation des Moldaves » du chroniqueur Miron Costin au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, le prince érudit Dimitrie Cantemir désigne d’une manière systématique les trois principautés habitées par les roumanophones (la Moldavie, la Transylvanie et la Valachie) sous le nom de « Pays Roumain » (en roumain : Țara Românească). România
  40. România figure sur la pierre tombale de Gheorghe Lazăr à Avrig en 1823
  41. Dictionnaire Larousse [www.larousse.fr] - [4], [5], [6], [7].
  42. Nicolas Trifon, « La Langue roumaine au cœur de la problématique de reconstruction nationale de la république de Moldavie » in Wanda Dressler (éd.), Le Second Printemps des nations, p. 257-281, Bruylant, Bruxelles 1999.
  43. Nicolas Trifon, « Retour sur une trouvaille stalinienne, la langue moldave », dans Au sud de l'Est no 3, éd. Non-lieu, Paris 2007.
  44. Associations, congrès et reconnaissance internationale
  45. « romanichel » dans le Trésor de la langue française informatisé, étymologie de « romani » dans le Trésor de la langue française informatisé, « čel » dans le dictionnaire Romlex sinte-français « romani » dans le dictionnaire Romlex sinte-français (université de Graz) consultés le 13 octobre 2010.
  46. Jean-Pierre Liégeois, Roms et Tsiganes, La Découverte, 2019, p. 23 - en ligne.
  47. Donald Kenrick, (en) Historical Dictionary of the Gypsies (Romanies), Scarecrow Press, 2007, p. 138 - [8].
  48. Marius Sala (dir.), (ro) Enciclopedia limbilor romanice [« Encyclopédie des langues romanes »], Editura Științifică și Enciclopedică, Bucarest 1989, (ISBN 973-29-0043-1).
  49. Il ne faut pas confondre les ϐλαχίες - valachies avec les ϐαλαχάδες - valachades, beaucoup plus tardives, qui sont des communautés hellénophones musulmanes dont l'étymologie remonte au nom Allah et qu'évoque F. W. Hasluck dans son ouvrage Christianity and Islam under the Sultans, Oxford 1929.
  50. Astérios Koukoudis, (en) The Vlachs : Metropolis and Diaspora, éd. Zitros, Thessalonique 2003, (ISBN 9789607760869)
  51. Fr. Miklosich, (de) Über die Wanderungen der Rumänen - « Sur les migrations des Roumains », Vienne 1879
  52. Mihai Feraru, (ro) Vlahii din Peninsula Balcanică în lumina izvoarelor literare bizantine - « Les Valaques de la péninsule balkanique à la lumière des sources littéraires byzantines » dans Quaestiones Romanicae, pp. 44-56, site du Centre d’études daco-romanistiques « Lucus » de la Faculté de lettres et histoire de l’Université de l’Ouest, Timişoara 2013, éd. Jate Press, Szeged - Hongrie).
  53. Ainsi identifiée par les sources byzantines (Georges Cédrène, Anne Comnène, Nicétas Choniatès et Jean Skylitzès) citées par Tache Papahagi, (ro) Românii din punct de vedere istoric, cultural și politic (« Les roumains du point de vue historique, culturel et politique »), Bucarest 1915.
  54. Thede Kahl, (en) History of the Vlachs, Tritonic publ., Bucarest 2006.
  55. Eduard-Robert Rössler, (de) Romänische Studien : untersuchungen zur älteren Geschichte Rumäniens, Leipzig, 1871
  56. Béla Köpeczi (éd.), (en) History of Transylvania, 3 vol., Boulder 2001-2002.
  57. Roumen Daskalov, Alexander Vezenkov, (en) « Entangled Histories of the Balkans - Shared Pasts, Disputed Legacies » Vol. III in Balkan Studies Library, Brill 2015, (ISBN 9004290362), pp. 289-316.
  58. Neagu Djuvara sur [9]
  59. Gheorghe Brătianu, (ro) O enigmă și un miracol istoric: poporul român, ed. Fundația Academia Civică, Bucarest 2019, (ISBN 9786068924069)
  60. « Hypercritique », sur Cntrl
  61. François Bédarida, « les responsabilités de l'historien "expert" », dans Jean Boutier, Dominique Julia, Passés recomposés. Champs et chantiers de l'histoire, Autrement, no 150-151, janvier 1995, 349 p. (ISBN 9782862605166), p. 138.
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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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