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Marine française
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La Marine française est la marine de guerre de la France. Elle fait partie des forces armées françaises, aux côtés de l’Armée de terre, de l’Armée de l'air, et de la Gendarmerie nationale. Nommée, selon les époques, Marine royale, révolutionnaire, impériale ou nationale, et aujourd’hui l’une des rares marines à posséder porte-avions nucléaire et sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, sa longue histoire lui vaut d’être toujours appelée « la Royale ».

Lumière sur…
La bataille de Navarin peinte par Ambroise Louis Garneray.
La bataille de Navarin peinte par Ambroise Louis Garneray.

La bataille de Navarin est une bataille navale qui s’est déroulée le , dans la baie de Navarin (ouest du Péloponnèse) entre la flotte ottomane et une flotte franco-russo-britannique dans le cadre de l’intervention de ces trois puissances lors de la guerre d’indépendance grecque. À l’issue des combats, la défaite ottomane est totale.

La bataille de Navarin est considérée comme la dernière grande bataille navale de la marine à voile, avant l’avènement des navires à vapeur, des cuirassés et des obus, mais aussi comme une étape décisive vers l’indépendance de la Grèce et comme l’une des premières « interventions humanitaires » de l’histoire.

Par le traité de Londres du , la France, le Royaume-Uni et la Russie étaient convenus d’intervenir entre les belligérants de la guerre d’indépendance grecque pour faire cesser les « effusions de sang ». Une flotte tripartite, commandée par Edward Codrington, Henri de Rigny et Login Van Geiden fut envoyée dans ce but. Après avoir réussi à empêcher divers affrontements, les amiraux décidèrent de faire une démonstration de force dans la baie de Navarin où se trouvait la flotte ottomane, composée de navires égyptiens, turcs et tunisiens. Celle-ci était ancrée dans une disposition destinée à impressionner la flotte des puissances qu’elle attendait. Des coups de feu tirés d’un navire ottoman, avant que tout ordre ait été donné en ce sens, entraînèrent une bataille qui n’était prévue par aucun des deux adversaires.

Malgré leur infériorité numérique, les navires des puissances étaient largement supérieurs à leurs adversaires. Dans un combat qui se déroula pratiquement à l’ancre et à bout portant, leurs artilleurs firent des ravages dans la flotte ottomane. Les plus petits navires de la flotte des puissances, qui ne s’ancrèrent pas, remplirent avec succès leur mission de neutraliser les brûlots, l’arme ottomane la plus redoutable, ce qui aida à la victoire finale.

Sans perdre un seul navire, mais après avoir subi d’importants dégâts, la flotte franco-russo-britannique détruisit une soixantaine de navires ottomano-égyptiens, provoquant un véritable carnage.

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