Crécy-la-Chapelle

commune française du département de Seine-et-Marne
(Redirigé depuis Crecy-la-Chapelle)

Crécy-la-Chapelle
Crécy-la-Chapelle
La mairie.
Blason de Crécy-la-Chapelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CA Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Christine Autenzio
2022-2026
Code postal 77580
Code commune 77142
Démographie
Gentilé Créçois
Population
municipale
4 779 hab. (2021 en augmentation de 11,68 % par rapport à 2015)
Densité 303 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 23″ nord, 2° 54′ 40″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 130 m
Superficie 15,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bailly-Romainvilliers
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Serris
Législatives 5e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Crécy-la-Chapelle
Liens
Site web https://www.crecylachapelle.eu/

Crécy-la-Chapelle est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

 
Localisation de la commune de Crécy-la-Chapelle dans le département de Seine-et-Marne.

La commune est située à environ 15 kilomètres au sud de Meaux.

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

Le sol de la région est calcaire.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Carte des réseaux hydrographique et routier de Crécy-la-Chapelle.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

  • la rivière le Grand Morin, longue de 118,16 km[2], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
    • un bras[3] de 0,32 km[4] ;
    • un bras[3] de 0,44 km[5] ;
    • le ru de Biche, 3,23 km[6], affluent du Grand Morin ;
    • le ru de la Fosse aux Coqs, 9,59 km[7], affluent du Grand Morin ;
      • le ru de Vaudessart, 3,45 km[8], qui conflue avec le ru de la Fosse aux Coqs ;
      • le cours d'eau 01 du Bois de Mongrolle, 1,55 km[9], qui conflue avec le ru de la Fosse aux Coqs ;
  • le canal 01 de Mon Plaisir, 0,91 km[10], qui conflue avec le Grand Morin.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,34 km[11].

Gestion des cours d'eau modifier

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[14].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mouroux à 10 km à vol d'oiseau[17], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,3 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Crécy-la-Chapelle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[27] et 51 652 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[28],[29].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3% ), forêts (22,1% ), zones urbanisées (15,1% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6% ), prairies (3,1% ), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)[32].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification modifier

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvé le [35].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[36]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

Lieux-dits et écarts modifier

La commune compte 118 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[37] dont Montbarbin, Serbonne', Libernon, Mongrolle, Férolles, Montaudier, la Grande Cour, les Hauts-Soleils, le Choiselle, le Souterrain (source : le fichier Fantoir).

Habitat et logement modifier

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 350, alors qu'il était de 2 077 en 2014 et de 1 923 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 86,8 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 65,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 33,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Crécy-la-Chapelle en 2019 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) supérieure à celle du département (3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,6 % en 2014), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Crécy-la-Chapelle en 2019.
Typologie Crécy-la-Chapelle[I 1] Seine-et-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 86,8 90,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4 3 9,7
Logements vacants (en %) 9,2 6,8 8,2

Voies de communication et transports modifier

 
Tram-train du Transilien P à la gare de Crécy-la-Chapelle en 2017.

La commune est desservie par :

Le sentier de grande randonnée GR1 passe sur le territoire de la commune sur deux sections, l'une au nord, venant de Bouleurs, passant par le centre du village jusqu'à Voulangis, la seconde au sud-ouest, entre Voulangis et Tigeaux.

Toponymie modifier

Le nom de Crécy-la-Chapelle existe depuis le 1er octobre 1972. À cette date, la commune de Crécy-en-Brie a fusionné avec celle de La Chapelle-sur-Crécy, et a pris le nom de Crécy-la-Chapelle[38].

Attestations anciennes modifier

Le nom de Crécy est attesté sous les formes Crisecus au VIIe siècle[39], Criscecus (Chron. de Frédégaire) et Crideciacovico au VIIe siècle (Monnaies mérovingienne) ; Criciacus (Prou, Philippe Ier, p. 273) et Criciacum en 1082 (Du Plessis, II, p. 10) ; Ecclesia de Veteri Crecei en 1137[40] ; Prioratus de Cresceio en 1184 (Depoin, Saint-Martin-des-Champs, III, p. 54 ; Crisceium en 1190 (idem) ; Creceium en 1202 (Du Plessis, II, p. 88) ; Creciacum en 1222 (Guill. de Nangis) ; Castrum, Castellum de Creciaco versus Capellam en 1226 (Du Plessis, II, p. 119) ; Cresci en 1239 (Bibl. nat., ms. Latin 10944, fol. 58) ; Creci en 1260 (Du Plessis, II, p. 165) ; Crecy en 1287 (Du Plessis, II, p. 182) ; Creciacum au XIIIe siècle[41] ; Cressiacum en 1315 (Archives nationales, P 2290, p. 613) ; Crecy en Braye en 1363 (Archives nationales, KK 4) ; Castrum Crecii in Bria en 1392 (Ordonnances, VII, p. 467) ; Crecyacum en 1439 (Bibl. nat., ms. Latin 10944, fol. 38 v°) ; Cressy en Braye en 1538 (Archives nationales, S 366) ; Cressy en 1690 (Carte Jaillot) ; Crécy en l'an IX[42] ; Crécy-sur-Morin en 1810[43].

Le déterminant la-Chapelle est attesté sous les formes Ecclesia Sancte Marie de Capella[40] et Capella que est juxta Creciacum en 1202[44] ; Capella en 1228[45] ; La Chapelle de Crecy en 1325[46] ; Capella juxta Creciacum en 1363[47] ; La Chapelle lez Crecy en 1604 et en 1622[48] ; La Chapelle sous Crécy en 1632[49] ; La Chapelle en 1757 (Cassini) et La Chapelle en l'an IX[42].

Étymologie modifier

Crécy est formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum[39], suffixe d'origine gauloise, localisant à l'origine, puis marquant la propriété et qui a régulièrement abouti à la terminaison -y dans la région. Le premier élément Créc(i)- représente le nom de personne gaulois Crixsus[39] (Crixsos) dont la signification est « frisé, crépu »[50], il correspond au mot latin crispus > crépu, crêpe[50]. Le celtique insulaire conserve ce mot : gallois crych, breton crech « frisé, crépu »[50].

Homonymie avec les nombreux Crécy, Crécey, Cressy, Cressac, Creyssac, Cressat, Créssé, Crissay, Crissé et Crissey, etc.[39].

La Chapelle fait allusion à un oratoire puis à une chapelle qui précédait l'église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l'Assomption[51].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

L'endroit aurait été habité dès l'époque néolithique.

En 1842, 1874 et 1886 est découvert des hypogées celtique[52],[53],[54], puis un second en 1887.

Antiquité modifier

Selon la légende, Crécy aurait été fondé[55] en 930 av. J.-C. par le "duc d'Hibros" venu en Gaule à la tête de 2 000 Sicambriens. La rive gauche du Grand Morin aurait été le berceau du village, puis il se serait déplacé sur un petit îlot, fortifié pour l'occasion.

En 277, l'empereur Aurélien serait passé par Crécy plusieurs fois[56] en utilisant la grande voie romaine qui relie Senlis à Troyes. Mais l'empereur est mort en 275[57].

Moyen Âge modifier

En 861 les Normands pillent, saccagent et brûlent Crécy, Meaux, Melun et toute la région.

C'est à partir des IXe et Xe siècles qu'est édifiée la première forteresse. Isabelle/Elisabeth, comtesse de Crécy[58],[59], apporta la ville en dot à Guy le Rouge de Montlhéry, comte de Rochefort. Guy et son fils Hugues de Crécy, se joignant aux ennemis du roi Philippe Ier de France, dotèrent Crécy d'une redoutable défense.

Comme c'était sa dernière possession, il fait grandir le village qui devint ville et le fit entourer d'un fossé alimenté par l'eau du Morin. Outre le château, il fait construire un formidable rempart double, flanqué de 99 tours[réf. nécessaire], dont certaines existent toujours. Quatre portes voûtées avec pont-levis permettaient d'y entrer : la porte de Meaux, la porte de la Chapelle, la porte de Dame Gilles et la porte Marchande qui a été supprimée au XVIIe siècle[55].

La rébellion étant finalement matée par Louis VI, celui-ci confisque les terres. Hugues de Crécy se retira alors dans un monastère, où il termine ses jours.

Certains érudits attribuent à Gaucher II de Châtillon et de Montjay, vassal des comtes de Champagne les renforcements des fortifications et le creusement du dernier brasset, mais Jean Mesqui, expert en architecture militaire médiévale, dans une étude plus récente[60] situe ces travaux plus tardivement, dans la première moitié du XIIIe siècle. Son analyse repose sur la comparaison, sur le plan architectural et défensif, des vestiges des fortifications créçoises avec un ensemble de références architecturales observées et datées au sein même du comté de Champagne. Ainsi selon l'auteur, Gaucher III de Châtillon, comte de St-Pol, fils de Gaucher II, aurait fait restaurer ou reconstruire l'enceinte intérieure du bourg et c'est son fils Hugues, comte de St-Pol et de Blois, qui aurait été le commanditaire de la seconde enceinte, érigée pour protéger le nouveau quartier du marché et l’inclure définitivement dans le périmètre protégé de la ville. C'était probablement entre 1225 et 1230. Il fait remplacer l'ancienne église par une chapelle.

Crécy est ensuite possédée par Thibaut V de Champagne-Navarre, puis par son frère Henri III de Champagne. À la mort de ce dernier sa fille Jeanne de Champagne en hérite. Le domaine est ajouté à la Couronne de France, en 1284, lors du mariage de la comtesse-reine Jeanne avec Philippe le Bel. Cependant les Châtillon ont pu conserver des droits sur Crécy et Crèvecœur-en-Brie, puisque le connétable Gaucher V en est dit le châtelain et qu'il les échangea en 1289/1303 avec le roi Philippe contre le comté de Porcien.

Sa situation, à la limite de la Champagne sur la route de Troyes, et surtout sur une voie d'eau alors navigable, favorise le commerce et en fait une étape où les marchands, allant de foire en foire, s'achalandent au passage en productions locales. Le dynamisme des commerçants de Crécy est un héritage dûment conservé puisqu'aux XIIe et XIIIe siècles, on compte des fabriques de peaux[61], de laine, de draps, le commerce des bestiaux et du bois, la production de vins. Des quais et un port avec une porte marchande, qui disparaîtra durant la première moitié du XVIIe siècle, existaient le long des brassets et au bord de la rivière. Au commerce florissant s'ajoutait, au XVIIe siècle, une population de magistrats, notaires, etc.

En 1358, la ville est touchée par la Grande Jacquerie.

Le château délaissé, mal entretenu par ses différents propriétaires devint difficilement habitable et commence à tomber en ruine.

En 1429, Jeanne d'Arc et Charles VII traversent la ville au retour du sacre[réf. nécessaire]. En 1436, les Anglais s'emparent de la cité, puis les Armagnacs et les Bourguignons s'en disputent la possession. Plus tard, les Écorcheurs essaient de s'en emparer.

Temps modernes modifier

En 1574, Henri III alors duc d'Anjou en partance pour la Pologne traverse la ville accompagné par le roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis.

Durant l'époque moderne, Crécy est restée une ville commerçante et artisanale, pour le bourg, et rurale avec des hameaux nichés dans la campagne briarde.

Révolution française et Empire modifier

Crécy traverse la Révolution française sans troubles importants mais, à la suite d'une grave crise économique, deux industries seulement subsistent, celles de la tannerie et du bois.

Lors de la campagne de France les armées coalisées occupent la ville durant 9 jours. Les camps sont établis dans les prés de Saint-Martin et de la Couture. Les occupants pillent, volent et maltraitent les habitants qui se révoltent, mais devant une telle force, se réfugient dans la forêt de Crécy où les envahisseurs n'osent pas les poursuivre. La ville manque toutefois d'être brûlée.

Époque contemporaine modifier

En 1902 est mise en service par la compagnie des chemins de fer de l'Est la ligne d'Esbly à Crécy-la-Chapelle, prévue dès une loi du . La Gare de Crécy-la-Chapelle en est le terminus, facilitant le déplacement des habitants et le transport des marchandises.

La commune de Crécy-la-Chapelle est née le de la fusion[61],[38] entre les anciennes communes de Crécy-en-Brie et de La Chapelle-sur-Crécy.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune fait partie de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

La commune était le chef-lieu depuis 1793 du canton de Crécy-la-Chapelle[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Serris.

Intercommunalité modifier

 
Panneau d'entrée de commune, portant la plaque de l'ancienne intercommunalité.

La commune était le siège de la communauté de communes du Pays Créçois, intercommunalité créée fin 2000 et qui s'était substitue au district rural de Crécy-la-Chapelle-Vallée du Grand Morin créé le 7 juin 1992.

Son territoire a été réparti entre plusieurs autres intercommunalités, et, à compter du , la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.

Tendances politiques et résultats modifier

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP menée par le maire sortant Michel Houel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 023 voix (58,86 %, 22 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[62] :
- Sébastien Chimot (DVD, 557 voix, 32,04 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Marie Andre (DVG, 158 voix, 9,09, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 37,23 des électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne[63], la liste DVC menée par le maire sortant — qui avait succédé en 2017 à Michel Houel après sa démission — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 672 voix (46,05 %, 20 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant les listes menées respectivement par :
- Sébastien Chimot (DVD, 455 voix, 31,18 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Marie-Noëlle Temoin-Hadey (ECO, 332 voix, 22,75 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 53,55 % des électeurs se sont abstenus.

Fin septembre 2022, le maire et l'ensemble des conseillers municipaux démissionnent après une crise au sein de cette majorité[64],[65].
De nouvelles élections municipales ont lieu le , qui voient le succès dès le premier tour de la liste (SE) menée par Christine Autenzio[66], ancienne première adjointe au maire passée dans l’opposition, qui a recueilli 51,51 % des suffrages exprimés (21 sièges de conseillers municipaux).
La liste DVD du maire démissionnaire Bernard Carouge[67] obtient 29,3 % des suffrages exprimés (4 sièges de conseillers municipaux), suivie de celle DVD menée par Sébastien Chimot recueille elle 19,18 % (2 sièges de conseillers municipaux).
Lors de ce scrutin, 59,26 % des électeurs se sont abstenus[68]

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[69]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1972 juin 1995 Antoine de Moustier UDF Conseiller général de Crécy-la-Chapelle (1988 → 1994)
juin 1995 mars 2001 Jean-Marc Huyghe    
mars 2001 mars 2015[70] Michel Houel[71] RPR puis
UMPLR
Gérant de société retraité
Sénateur de Seine-et-Marne (2004 → 2016)
Conseiller général de Crécy-la-Chapelle (1994 → 2005)
Maire de Condé-Sainte-Libiaire (1977 → 2001)
Président de l’Union des Maires de Seine-et-Marne (2001 → 2013)
Démissionnaire
mars 2015[72] octobre 2022[73] Bernard Carouge SE Cadre bancaire retraité
Vice-président de la CA Coulommiers Pays de Brie (2020 → )
décembre 2022[74] En cours
(au 21 janvier 2023)
Christine Autenzio[66]   Retraitée du secteur de la santé

Jumelages modifier

La ville est jumelée avec   Pielenhofen (Allemagne).

Équipements et services modifier

Eau et assainissement modifier

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [75],[76].

Assainissement des eaux usées modifier

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Crécy-la-Chapelle est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [77],[78],[79].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[80]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[77],[81].

Eau potable modifier

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [77],[82],[83].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[84].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[86].

En 2021, la commune comptait 4 779 habitants[Note 4], en augmentation de 11,68 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0281 0119859621 0499509941 1031 044
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0181 0571 057976934906913885865
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9309781 0591 0201 0699719329451 026
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0281 0082 1932 4133 2223 8514 0294 0834 253
2018 2021 - - - - - - -
4 6694 779-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[87].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

Deux marchés hebdomadaires (le jeudi et le dimanche), une foire de la Saint-Michel (dernier week-end de septembre) et de nombreuses fêtes ou manifestations locales attirent de nombreux visiteurs. La foire annuelle du village a lieu à la Saint-Michel. Une brocante se tient au printemps.

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 892 (dont 68 % imposés), représentant 4 475 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 230 euros[88].

Emploi modifier

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 110, occupant 2 228 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,5 % contre un taux de chômage de 6,1 %. Les 19,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 5 % pour les autres inactifs[89].

Secteurs d'activité modifier

Entreprises et commerces modifier

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 459 dont 27 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 68 dans la construction, 135 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 14 dans l’Information et communication, 20 dans les activités financières et d'assurance, 19 dans les activités immobilières, 73 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 55 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 47 étaient relatifs aux autres activités de services[90].

En 2019, 84 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 52 individuelles.

Au , la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de 166 emplacements[91].

Agriculture modifier

Crécy-la-Chapelle est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 5] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[92].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[93]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 74 ha en 1988 à 116 ha en 2010[92]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Crécy-la-Chapelle, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Crécy-la-Chapelle entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[92],[Note 6]
Nombre d’exploitations (u) 12 12 8
Travail (UTA) 26 18 10
Surface agricole utilisée (ha) 891 987 925
Cultures[94]
Terres labourables (ha) 842 948 870
Céréales (ha) 580 632 514
dont blé tendre (ha) 391 462 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 65 78 83
Tournesol (ha) 65 s s
Colza et navette (ha) 60 70 145
Élevage[92]
Cheptel (UGBTA[Note 7]) 138 99 117

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Château de Crécy-la-Chapelle
  • Église Saint-Georges.
  • Beffroi.
  • Quai des Tanneries.
  • Tour aux Saints.
  • Passage du Guet : partant de la rue Dam' Gilles (qui tient son nom, comme son pont d'ailleurs, d'un ancien seigneur créçois : le damoiseau Gilles de Cuisy, d'où l'écriture élidé de « Dam » - une erreur fréquente est d'écrire « Dame Gilles »), à côté d'une maison où logea le peintre Corot (plaque), une entrée passant par un porche bas débouche sur une étroite ruelle pavée, zigzaguant entre deux anciennes tours de la première ceinture (d'où son nom), pour rejoindre une passerelle sautant un brasset du Grand Morin typique de Crécy.
  • Monument aux Morts de la guerre 1914-1918 signé Edme Marie Cadoux.
  • Le musée municipal est classé Musée de France ; il est actuellement fermé (janvier 2013).

Personnalités liées à la commune modifier

Seigneurs de Crécy modifier

Le nom de certains seigneurs de Crécy-la-Chapelle nous est parvenu :

Vers le Xe siècle, la terre de Crécy est donnée aux Bouchard, comtes de Melun, de Paris, de Corbeil et de Vendôme, qu'on dit apparentés aux Montmorency dont semblent venir les Montlhéry-Rochefort ci-dessous[55].

À la mort d'Hugues de Crécy, sa sœur Lucienne de Rochefort, première femme, répudiée, du roi Louis VI, mariée à Guichard III de Beaujeu, hérite de ses biens, reprenant ainsi les terres de Crécy[55]. La ville passe ensuite aux mains de leur fils Humbert III de Beaujeu, qui part pour la Terre sainte.

 
Brasset du Grand Morin.

Le domaine appartint ensuite à Robert II, comte de Dreux et de Braine, petit-fils de Louis VI, possessionné en Brie française (seigneur de Brie), puis à sa fille Alix de Dreux et à Baudouin VIII (oncle par alliance de Robert II par sa sœur Agnès de Hainaut). Par le jeu des mariages il échut à Gaucher II de Châtillon et de Montjay, vassal des comtes de Champagne, probable époux d'Ade/Alix de Pierrefonds-Montlhéry (fille de Béatrice de Montlhéry, autre sœur d'Hugues de Crécy).

Le 4 juin 1392, Charles VI donne Crécy à son chambellan Bureau de La Rivière, qui reçut aussi Croissy et Gournay. À partir de 1400 Crécy, qui reste fondamentalement un bien de la Couronne, devient souvent l'apanage de différents membres de la famille royale. Ainsi, il échoit à Blanche de France et à son mari Philippe, duc d'Orléans (jusqu'à juillet 1391). En 1404, Charles VI, petit-neveu du duc Philippe, le donne à son frère Louis, duc d'Orléans, qui le cède à son fils Charles, alors comte d'Angoulême et futur duc d'Orléans. La reine Isabeau le reçoit en février 1427 d'Henri VI d'Angleterre, avec Brie.

Charles VII donne en avril 1441 tous les revenus de la ville à son fidèle Denis de Chailly, sire de Chailly, Bourron et La Motte-Beauvais de Nangis, bailli de Meaux, † vers 1464, chambellan royal, compagnon de Jeanne d'Arc en 1430. Puis la seigneurie revient à la Couronne en 1465, date à laquelle Louis XI la cède à Antoine de Chabannes, Grand-maître de France, comte de Dammartin-en-Goelle et sire de St-Fargeau, qui la possède jusqu'à sa mort en 1488, et après lui son fils Jean († vers 1503) et le gendre de ce dernier, Jacques II de Coligny-Châtillon, † à Ferrare en 1512, époux d'Anne de Chabannes. Des cousins des Chabannes-Dammartin héritent peut-être de Crécy ou du moins y conservent des droits, puisque Joachim de Chabannes-Curton de Madic, † 1559, y teste le 2 août 1553. En tout cas, le 23 septembre 1522, Louis Poncher, trésorier de France, ou ses héritiers l'acquièrent pour 40 000 livres tournois, avec les terres et seigneuries de Moret, Brie-Comte-Robert, la Ferté-Alais, Torcy et Tournan, que le roi François reprendra en totalité le 12 août 1528 en échange d’Orbec-en-Auge[98],[99].

Catherine de Médicis la possède de 1562 à 1589, Gabrielle d'Estrées en 1595, puis le duc de Vendôme, son fils, vers 1614.

De nombreux fiefs dépendaient de Crécy, parfois appelé comté à cause du titre d'Isabelle/Elisabeth, épouse de Guy le Rouge ci-dessous, et leurs seigneurs sont souvent ceux de Crécy : ainsi, la forêt de Lubeton devenue Forêt de Crécy-la-Chapelle ; Crèvecœur-en-Brie ; Couilly-Pont-aux-Dames, qui appartient à la châtellenie des seigneurs de Crécy-en-Brie jusqu'au XVIIIe siècle[100], etc. ; la terre de La Chapelle-sur-Crécy, quant à elle, a pour seigneurs la famille Bureau au XVIe siècle, Pierre et Nicolas Favières (cités en 1610, 1619, 1626), Sébastien de Bréyart (cité en 1621-1624, 1638, 1651), Charles Tricot (1633, 1635), Octavien Le Bys/Le Bis (1639, 1643), Marie de La Barre et son mari Jacques Le Tillier (1655, 1664), Geoffroy de Laigue (1671), Nicolas de Villiers (1673) ; elle est achetée en mars 1684 non loin de 100 000 livres par Pierre Gorge d'Antraigues sur Louis-Charles, duc de Luynes et Anne de Rohan (qui l'avaient au moins depuis 1674)[101], puis elle passe par héritage à son fils aîné Chrétien-François Gorge et à son gendre Paul-François de Béthune-Charost, duc d'Ancenis et duc de Chârost (1682-1759)[102].

En 1586, Miron (Marc, plutôt que François ?), devient le seigneur engagiste. En 1635, Louis XIII fait effectuer les réparations du château et des fortifications. En 1641, le roi Louis y fonde un couvent, le domaine appartenant depuis 1640 à Pierre-César du Cambout, marquis de Coislin (1613-1641). Sa veuve, Marie Séguier (fille du chancelier Pierre Séguier), marquise de Laval-Bois-Dauphin, en hérita de 1641 à 1710 avec ses beaux-frères et son fils le cardinal de Coislin. Les Coislin possédèrent Crécy jusqu'au 16 août 1720, où Louis XV le reprit à l'évêque de Metz Henri-Charles. En 1674, un établissement charitable fut fondé par quatre femmes de Crécy-en-Brie : Marguerite Favière, Anne Lepelletier, Perette Perrin et Jeanne Marie Michelet veuve Ludot. Cette fondation avait pour but d'instruire les jeunes filles pauvres et d'assister les malheureux. François-Joseph de Béthune-Chârost, marquis puis duc d'Ancenis (en mars 1723, contre 61 000 livres ; † prédécédé en 1739 à l'âge de 20 ans) et son père le duc de Chârost et d'Ancenis Paul-François de Béthune (en 1739-1741 ; † 1759), puis François-Joseph Ménage de Mondésir (le 29 mars 1741, contre 270 000 livres), également sires de La Chapelle-sur-Crécy (voir plus haut), sont les derniers seigneurs engagistes de Crécy.

Le 8 avril (ou le 19 mars) 1762, la terre de Crécy cesse d'appartenir à la Couronne. Louis XV, après l'avoir récupérée sur Ménage de Mondésir, la cède avec d'autres possessions (Gisors, Pontcarré, le comté d'Armainvilliers dont Tournan) au comte d'Eu (1701-1775 ; petit-fils de Louis XIV), en échange de la principauté de Dombes. Le comte d'Eu lègue en 1775 à son cousin germain le duc de Penthièvre (1725-1793 ; autre petit-fils de Louis XIV et grand-père maternel de Louis-Philippe), qui sera le dernier seigneur de Crécy.

En mars 1741, les héritiers de ce dernier possèdent la seigneurie de La Chapelle et cèdent l'ensemble à François-Joseph Ménage de Mondésir, dont le fils François-Camille Ménage de Mondésir fut le dernier maître (cité en mars 1790 ; son père François-Joseph et les Béthune-Chârost-Ancenis furent aussi les derniers seigneurs engagistes de Crécy, voir plus bas)[103].

Crécy-la-Chapelle et le cinéma modifier

De nombreux tournages ont eu lieu à Crécy, dont :

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à trois croissants d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Le Patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Crécy-la-Chapelle », p. 360–365

Article connexe modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  6. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Crécy-la-Chapelle - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Crécy-la-Chapelle » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Crécy-la-Chapelle - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Crécy-la-Chapelle - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Seine-et-Marne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

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  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Grand Morin (F65-0400) » (consulté le ).
  3. a et b Nature en attente de mise à jour.
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Grand Morin (F6582001) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Grand Morin (F6582101) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Biche (F6583000) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Fosse aux Coqs (F6583500) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Vaudessart (F6583550) » (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 du Bois de Mongrolle (F6583540) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de Mon Plaisir (F6586002) » (consulté le ).
  11. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 16 décembre 2018
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  39. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 226b.
  40. a et b Archives nationales, S 1368.
  41. Obit. prov. Sens, IV, p. 29.
  42. a et b Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 103-162.
  43. Archives municipales Crécy.
  44. Du Plessis, II, p. 88.
  45. Bibl. nat., ms. Latin 10944, fol. 115.
  46. Longnon, II, 228.
  47. Du Plessis, II, p. 502.
  48. Archives de la Seine-et-Marne, E 1701 et 1215.
  49. Min. not. Crécy-en-Brie.
  50. a b et c Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles/impr. en Lituanie, Éditions Errance, , 440 p. (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056), p. 129
  51. Amédée Aufauvre et Charles Fichot, Les monuments de Seine-et-Marne : description historique et archéologique et reproduction des édifices religieux, militaires et civils du département : La Chapelle-sur-Crécy, Paris, , 407 p. (lire en ligne), p. 177-179.
  52. Eugène Arnoult (Directeur), Jomard et Carro (secrétaire de la Société d'Agriculture de Meaux), L'institut. Section 1: Sciences mathématiques, physiques et naturelles : Journal universel des sciences et des sociétés savantes en France et à l'étranger, t. 8, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 1-3
  53. Société d'agriculture, sciences et arts de Meaux, Publications : Notice sur un hypogée gaulois découvert auprès de Crécy (Seine et Marne) ; par M. Carro, Meaux, Imprimerie D'A. Dubois., (lire en ligne), p. 68-72
  54. Dr Théodore Robillard, Histoire pittoresque, topographique et archéologique de Crécy-en-Brie et de la Chapelle-sur-Crécy ; suivie de Considérations générales sur les communes du canton / par le Dr Th. Robillard,..., (lire en ligne), p. 10
  55. a b c et d Monographie communale de Crécy en Brie aux Archives départementales de Seine-et-Marne
  56. Dr Théodore Robillard, Histoire pittoresque, topographique et archéologique de Crécy-en-Brie et de la Chapelle-sur-Crécy ; suivie de Considérations générales sur les communes du canton / par le Dr Th. Robillard,..., (lire en ligne), p. 15
  57. Eugen Cizek, « La succession d'Aurélien et l'échec de Tacite », Revue des Études Anciennes, vol. 93, no 1,‎ , p. 114 (DOI 10.3406/rea.1991.4454, lire en ligne, consulté le )
  58. Isabelle/Elisabeth de Crécy semble la fille d'un certain Gilduin/Hilduin de Crécy, et la tradition — quel crédit lui accorder ? — la donne comme la dernière fille d'Hilduin IV de Montdidier. Elle est la veuve de Bouchard II comte de Corbeil (d'où le titre comtal qu'elle porte et qui décore après elle le domaine de Crécy), dont elle hérite Crécy-en-Brie, transmis à son deuxième mari Guy le Rouge (cf. l'article indexé de Jean Mesqui).
  59. « Seigneurs de Crécy, p. 7, 25, 33, 36-41, 65, 78, 82 et 144-147 », sur Le comté de Crécy-en-Brie, par Jacques-Amédée Le Paire, chez Emmanuel Grévin, Lagny, 1910 ; mis en ligne par BnF-Gallica.
  60. Jean Mesqui, « Les enceintes de Crécy-en-Brie et la fortification dans l'Ouest du Comté de Champagne et de Brie au 13siècle », Paris et Ile-de-France - Mémoires, vol. 30,‎ , p. 7-86 (lire en ligne, consulté le ).
  61. a et b « Crécy-la-Chapelle. Découvrir la ville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-seine-et-marne.com (consulté le ).
  62. Résultats officiels pour la commune Crécy-la-Chapelle
  63. Sébastien Roselé, « Municipales à Crécy-la-Chapelle : l’urbanisation au cœur de la bataille du second tour : Le premier tour n’a pas permis de départager les trois candidats, dont le maire sortant. Ils seront donc tous les trois de nouveau en concurrence pour le fauteuil de maire, le 28 juin », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Au second tour des municipales de Crécy-la-Chapelle, Bernard Carouge (maire sortant SE), Marie-Noëlle Témoin-Hadey et Sébastien Chimot demeurent candidats ».
  64. Laura Bourven, « Crécy-la-Chapelle : la majorité municipale vole en éclats, des élus réclament la démission du maire : Les tensions à Crécy-la-Chapelle se poursuivent. L'opposition et une partie des élus issus de la majorité s'associent et demandent le retrait des délégations du maire », La Marne La Marne(hebdomadaire),‎ (lire en ligne, consulté le ) « Christine Autenzio, première adjointe à la solidarité, à l’administration générale, à la culture et aux ressources humaines, Fabrice Laborde, deuxième adjoint, Sébastien Chimot, président du groupe « Pour Crécy et les Créçois » et Marie-Noëlle Témoin-Hadey ont décidé d’un commun accord d’unir leurs forces et de créer un seul et même groupe pour contrer la politique du maire en place : Bernard Carouge ».
  65. Vanessa Relouzat, « Crécy-la-Chapelle. Le maire démissionne, des élections en vue : Bernard Carouge, le maire, a jeté l'éponge ainsi que l'ensemble des conseillers municipaux de la majorité. Conséquence, la population devra repasser par la case vote. », Le Pays briard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. a et b « Crécy-la-Chapelle : Christine Autenzio veut " apporter son temps et sa vision à la commune " : Ancienne première adjointe de Bernard Carouge, Christine Autenzio se lance comme candidate à l'élection municipale dont le premier tour se déroulera dimanche 4 décembre. Interview », Le Pays briard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. Laura Bourven, « Bernard Carouge se représente à la mairie de Crécy-la-Chapelle : "je n'ai pas pu finir mon mandat" : Bernard Carouge est candidat à l'élection municipale de Crécy-la-Chapelle. L'ancien élu veut redevenir maire, pour poursuivre le programme pour lequel il a été élu en 2020 », La Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. Sébastien Roselé, « Municipales à Crécy-la-Chapelle : avec 51,51 % des voix, la liste de Christine Autenzio remporte le scrutin dès le premier tour : Il n’y aura pas de second tour à Crécy-la-Chapelle. Le scrutin, qui s’est tenu dimanche, était la conséquence de la démission du maire et de plus d’un tiers des élus du conseil municipal », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. « Les maires de Crécy-la-Chapelle », sur francegenweb.org (consulté le ).
  70. Gurvan Abjean, « Le maire Michel Houel annonce sa future démission : Michel Houel, maire de Crécy-la-Chapelle depuis 2001, a annoncé ce matin qu'il allait démissionner avant la fin de son mandat », La Marne,‎ (lire en ligne).
  71. Sébastien Roselé, « La Brie pleure la disparition du sénateur Michel Houel », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
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  73. Sébastien Roselé, « Crécy-la-Chapelle : le maire et sa majorité démissionnent, de nouvelles élections à venir : Une majorité d’élus du conseil municipal avaient voté cet été pour le retrait des délégations de signature du maire, Bernard Carouge (DVD). Les difficultés se poursuivent tant et si bien que quinze conseillers municipaux viennent de rendre leur mandat. », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  74. Sébastien Roselé, « Crécy-la-Chapelle : Christine Autenzio, la nouvelle maire «assume» l’augmentation de ses indemnités : Arrivée largement en tête à l’élection municipale du 4 décembre et élue maire par le tout nouveau conseil municipal du 9 décembre, Christine Autenzio fait le point sur ses projets et justifie l’augmentation de ses indemnités, mesure qui fait enrager une des deux listes d’opposition », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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