Toponymie de la Belgique

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La toponymie de la Belgique ne peut être séparée de celle de la Flandre française, des Pays-Bas, de la Rhénanie, de l'Alsace et de la Suisse, c'est-à-dire de l'extrémité nord-ouest des zones de peuplement germaniques[1]. Cette zone est caractérisée par un substrat celtique, voire préceltique, des formations latines assez rares et un important apport germanique[2]. Cependant, dans la Belgique romane, la plupart des toponymes ont une base latine, même s'ils n'ont pas été formés à l'époque romaine[3]. Les noms de lieux au sud-est (domaine wallon) et sud-ouest (domaine picard) de la Belgique ne peuvent être distingués clairement de ceux de la Champagne-Ardenne et de la Picardie, qui sont basés sur un substrat celto-latin important et des formations romanes fortement influencées par la syntaxe germanique.

Substrat pré-indo-européen modifier

Certains éléments semblent remonter à une époque antérieure à l'arrivée des porteurs des langues indo-européennes sur le territoire de la Belgique actuelle.

  • Le nom de la Meuse (latin Mosa), dont l'étymologie est inconnue.
  • Sam-ara (la Sambre), Sam-ia (la Samme), Som-ena (la Somme).
  • Thila (la Dyle) et Viltis (le Wiltz), basés sur une alternance de la consonne initiale (*t-il/w-il).
  • La racine *kal-/kar- « roche, pente rocheuse, montagne » a donné Challes (Stavelot), Chaleux (Hulsonniaux) et Cherain.
  • La racine *turn- « hauteur (?) » a donné la racine de Tournai[4].

Substrat indo-européen non celtique modifier

On identifie dans la toponymie belge des éléments apportés par des populations de langue indo-européenne, mais non celtique. Certains éléments sont associés avec l’alteuropäisch identifié par Hans Krahe. D'autres ont été associés par Hans Kuhn à une langue indo-européenne disparue (théorie du bloc du Nord-Ouest). Jean Loicq y voit par contre une forme particulièrement archaïque du celtique, qu'il nomme « paléo-rhénan »[5].

Substrat celtique modifier

Plusieurs noms sont liés au nom celtique du castor (bebro-) : la Biesme, Bièvre, Breuvanne (Tintigny), Buvrinnes, Bévercé (Malmedy); et en néerlandais: (Strombeek-)Bever et au moins quatre Beveren rien que dans les deux Flandres, sans parler des nombreux toponymes et hydronymes Bièvre(s) situés en France entre la Belgique et la Seine.

Quelques toponymes dérivent d'un mot celtique signifiant « pur » : le Glan, le Glain, Glain. L'Ardenne porte également un nom celtique, qui signifie « l'élevée » (*ard-uo-). Ardenelle à Sombreffe a la même étymologie. Andenne viendrait d'‍ana « marais »[7].

Des localités importantes, et d'autres plus petites, portent des noms celtiques :

Ainsi Tournai peut être considéré comme gaulois, même si l'élément *turn ne l'est peut-être pas. En effet, cet élément est largement adopté dans des toponymes à composantes celtiques (cf. ci-dessus), notamment en France, où l'on trouve même un homonyme vrai Tournai-sur-Dive, ainsi que divers Tournay, Tornac, Tourniac, etc. Le terme est attesté en celtique insulaire, en breton, sous la forme torn, dans torn-aot, hauteur du rivage, falaise. Quant au suffixe -acum, il se vérifie ici qu'il avait également une valeur topographique.

Leuze, jadis Lotusa, remonte peut-être à un primitif *Lutosā sur luto-, marais (cf. vieil irlandais loth « marais » et latin lŭtum « boue »).

Glons (*Glan·dūnum) « fortification sur la rive »

Verviers contient un élément -viers reconnaissable dans plusieurs noms de lieux du nord de la France (Grand-Laviers, Louviers, Reviers)[8] et qui remonte possiblement à l'indo-européen *wer « eau, rivière » (cf. ci-dessus) largement acclimaté en gaulois et que l'on trouve aussi sous la forme *war (uer- et uar- chez Xavier Delamarre[9] qui compare les sanskrit var, vari « eau »; le nordique vari, le louvite war-). Sous une forme simple, il a donné les noms du Var, de la Vire ou de la Vière.

Formations celto-latines modifier

On trouve une pléthore de noms en -acum qui selon le domaine linguistique ont pu évoluer en -eke (flamand), mais surtout en zone romane en -y / -ay.

La formation la plus caractéristique de la toponymie belge de langue romane est l'extension particulière du suffixe -iacas qui a abouti à -ies, type de formation dérivé du précédent, mais dont l'utilisation s'est prolongée longtemps dans la Gaule franque. Seuls le nord de la France et la Picardie (avec quelques exemples en Normandie) connaissent ce type de formation, dont le premier élément (comme pour les formations tardives en i-acum) est souvent un anthroponyme germanique[10].

Apports germaniques modifier

On distingue essentiellement deux types d'apports germaniques : un apport que l'on considère comme « francique », que l'on authentifie dans les toponymes romanisés de Wallonie et dans ceux de Flandre sous une forme néerlandaise, qu'il est parfois difficile de séparer des apports proprement flamands.

Éléments non flamands modifier

Les toponymes germaniques romanisés que l'on rencontre en Wallonie correspondent souvent à des archétypes qui se sont diffusés dans la nord de la Gaule, on en retrouve certains logiquement en Flandres sous une forme flamande.

Heusden par exemple est la forme néerlandaise commune du type *Husid-inja- « abri pour les bêtes et les gens » selon la reconstruction proposée par Maurits Gysseling. Cette explication a été contestée et certains y voient un composé celto-germanique Husidun (Gamillscheg) « maison sur la hauteur ». Le terme dune, qui n'apparaît qu'au XIIIe siècle en français, est probablement un emprunt au néerlandais, dont l'ancienne forme dūne est similaire à celle du vieil anglais dūn, colline. Ce mot n'est attesté que dans les dialectes bas-allemands et il s'agit peut-être d'un emprunt au gaulois dūnon[11].

Heusden, Limbourg, est mentionnée sous la forme in Husdinio au Xe siècle et Heusden, Gand, sous la forme Husdine au XIe siècle. Parallèlement, il existe les formes Hoosden et Huisduinen dans l'ère de diffusion du néerlandais. Mais encore, on retrouve cet archétype en zone romane dans Houdeng-Gœgnies, Houdeng-Aimeries et Hosdent. Ce composé toponymique est également répandu dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie, en Normandie, jusqu'au nord de la région parisienne, où on note les formes Hesdin, Hodeng (exemple : Hodeng-au-Bosc, Hosdinium au VIIIe siècle, Hosdingum IXe siècle), Hodenc (ex : Hodenc-en-Bray), Hodent, Houdan, Houdain, toute issues de Husdinium. Apparemment les formes romanes ont subi l'attraction du suffixe d'origine germanique -ing.

Même chose pour le composé romano-germanique Steenput, Brabant flamand, « puits de pierre ». Le vieux bas-francique *putti (cf. vieux haut allemand putti, emprunté lui-même au latin puteus[12]) est peut-être aussi l'unique étymon de l'appellatif put et partiellement celui du français puits. On pourrait penser qu'il s'agit une formation d'origine néerlandaise et qu'Estaimpuis en constitue l'adaptation romane, mais le toponyme Étaimpuis (Estanpuiz 1137) en Normandie, loin de toute pénétration de la langue flamande, montre que sa diffusion est bien antérieure.

Plus répandu que les précédents est l'appellatif *baki, rivière, ruisseau. Au Moyen Âge, il est noté dans des textes sous les formes latinisées bacis, bacium, bacum, etc. De même, ces attestations dans la toponymie belge sont extraordinairement diverses.

La forme la plus courante prise par cet appellatif dans les régions romanes est -bais, parfois graphié -baix. Ainsi note-t-on Brombais à Incourt (Brabant wallon, Brombais 1036, Brumbays 1073); Bierbais à Hévilliers (Brabant wallon, Birbais XIIe siècle, Bierbais 1155), Corbais, Thorembais, Opprebais, etc.

On trouve aussi Rebaix (Hainaut, Rosbais 1119) qui procède de l'archétype *Rauzbaki « ruisseau aux roseaux », de rauz > ros, roseau (du diminutif rosel) en ancien français. Il s'est répandu en Belgique romane et germanique, ainsi qu'en France du nord. Il a pour homonyme Rebais (Île-de-France, Resbaci 635); Roubaix (Nord, Villa Rusbaci IXe siècle); Rebets (Normandie, Rosbacium 854), etc. On le voit bien, ce toponyme s'est diffusé au-delà de la zone des parlers germaniques proprement dite.

Dans la zone de fluctuation et de recul du parler flamand, l'élément *baki n'a pas évolué de la même manière, puisque la forme néerlandaise est Roosbeek (anciennement Rosbeke), aussi ne trouve-t-on qu'une graphie et une phonétique partiellement romanisée, comme en témoigne Rebecq (Brabant wallon, Rosbacem 877), homonyme de Rebecques (Nord-Pas-de-Calais, Resbeca 1084). On découvre en outre, de nombreux toponymes contenant l'élément -becq : Hellebecq, Gibecq ou Wisbecq, comparables aux -becque(s) du Nord de la France dans l'ancienne zone des parlers flamands.

François de Beaurepaire signale un autre type toponymique[13]: *Hambakia (forme féminine, cf. nom en -baise) qu'on retrouve en Belgique Hembeke (Zwalm, Heembeke 858), Hembise (Cambron-Saint-Vincent) et à diverses reprises en France sous les formes Hambais (Maine) et Hambye (Normandie, Hambeya 1027).

L'origine de la variante -bise (cf. Tubize, Thobacem 877 ou Jurbise), est controversée[14]. Louis Guinet[15] y voit dans certains cas une évolution à partir de la forme frisone *bitzi. Quant à l'élément ham, il peut vouloir dire dans certains cas « courbe », « méandre d'une rivière », d'où « pâturage au bord d'un ruisseau », terme germanique parallèle au celtique cambo [?], que l'on retrouve dans de nombreux toponymes. Ce sens correspondrait bien à son association au terme *baki. Un composé romano-germanique existe à partir de ce même appellatif *Baki-ivu(m) > Bacivum, dérivé analogique inspiré du latin rivu(m) et qui a donné Baisieux (Basiu 1189) et Baisy (Basciu 1018), homonymes des Baisieux, Bajus, Bézu du Nord de la France.

Les ruisseaux étaient jadis des limites entre des propriétés, des provinces ou des pagi, ainsi la Marcq (du germanique *marka, limite, marche) est-elle un cours d'eau qui a donné son nom au village, tout en conservant son hydronyme d'origine, ce qui n'est pas toujours le cas. Parfois, seul un toponyme conserve le nom ancien d'une rivière (cf. Hambye, France, cf. ci-dessus. À noter la présence du château de Marcambye sur la même commune de *Marka *hambaki).

Schoten (province d'Anvers, Scote 868) a pour homonyme Schoten une ancienne commune des Pays-Bas et remonterait selon Gysseling[16], au germanique skauti, hauteur, terme également représenté au Luxembourg Schoos, en Normandie : Écots (Calvados, Escotum XIe siècle) ou Écos (Eure, Scoht; Scoz 1060), etc.

Éléments flamands modifier

  • kerk « église »
  • -zele « maison »
  • double suffixe -ing-hem

Apports du wallon modifier

Langue véhiculaire de la population de la plus grande partie de la Wallonie pendant des siècles, le wallon est à l'origine d'un grand nombre de toponymes.

Etant donné que les toponymes issus de la langue wallonne ont pour beaucoup été francisés lors de leur transcription, il arrive qu'on attribue leur origine au français et non à la langue source.

Dans des lieux à proximité de talus on peut ainsi retrouver les racines hazale ou spexhe comme dans Spixhe ou Les Hazalles (localité de Durbuy)[17].

Dans des lieux situés en hauteur, on peut retrouver des noms tels Aisemont provenant de ezès monts (aux montagnes) ou Ainseveau provenant de ezès vås (aux vallées).

Aux abords des endroits boisés, à proximité d'une rivière ou d'une clairière, on peut retrouver des noms tels Insegotte provenant d'une variante locale de ezès gotes (aux gouttes).

De même, aux endroits situés aux creux d'une vallée, la racine djus (bas, vers le bas) et djuzrin, son adjectif dérivé, on peut retrouver des lieux comme Juzaine, Génimont, Genval (mentionné sous le nom de Jussenval en 1218) ou Jenneville.

A l'emplacement d'anciennes fermes, on peut retrouver la racine cinse comme à Censes Severin.

Graphie modifier

Belgique francophone modifier

L’usage belge est de ne pas lier prénom et nom par un trait d’union, par exemple place Eugène Flagey et non place Eugène-Flagey[18]. L’exception concerne les saints. En ce qui concerne les noms de lieux ou de fêtes (et uniquement dans ces cas-là) on met toujours une majuscule et un trait d’union dans les noms d’églises, de monastères, de temples, de cathédrales, de basiliques, etc., comme dans le cas de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, ou de la cathédrale Saint-Paul ainsi que lorsque Saint figure dans le nom d’une ville, d’un lieu, d’un édifice, d’une rue, par exemple les cliniques universitaires Saint-Luc.

Conséquences du trilinguisme en toponymie modifier

Un certain nombre de noms de villes et de villages peuvent avoir deux formes (en néerlandais et en français, en français et en allemand), en particulier dans les zones de contact des différentes communautés linguistiques.

Outre le français, le néerlandais, le wallon, l'allemand, des traductions existent également pour certains noms en anglais ou en espagnol. Parfois ces traductions n'ont rien à voir entre elles sur le plan du sens.

Parfois la « traduction » n'est qu'un changement de graphie, volontaire (Hélécine pour Heylissem, Opheylissem) ou historique (Schaerbeek, ancienne graphie néerlandaise correspondant à la forme actuelle : Schaarbeek). Parfois le sens change : Silly devient Opzullik (soit « Haut-Silly ») et Bassilly devient Zullik (soit « Silly »).

Parfois le sens reste bien le même, mais n'est plus nécessairement compris. Ainsi Heure-le-Tixhe (toponyme qui s'oppose à Heure-le-Romain, « le roman »[19]) est une graphie wallonne où -xh- représente un H aspiré. Le déterminant complémentaire Tixhe représente donc ti-hè soit « thiois », que le néerlandais traduit en diets.

Les noms traduits de certains villages qui ne comportent pas de gare ou de point d'arrêt sont rarement utilisés : Perwijs pour Perwez, Deurne pour Tourinnes-la-Grosse ou inversement Overyssche pour Overijse. Ainsi, Tronchiennes (pour Drongen) se rencontrera presque exclusivement dans les bulletins de radio-guidage et dans les dépliants du chemin de fer, ainsi que dans le langage des francophones de Gand, qui disent aussi La Pinte pour De Pinte.

De même les traductions ont pu se faire dans l'incompréhension de la signification initiale du toponyme : la rue qui mène de Rhode-Saint-Genèse à Uccle s'appelle la rue Rouge (en fait « de Rhode », Rodestraat — en néerlandais rood signifie rouge), la rue de Paris à Louvain était la perâstroet, preistraat ou rue des Poireaux, située sous le marché, et Notre-Dame-au-Bois n'a plus rien à voir avec Jezus-Eik (le chêne de Jésus).

Le long de la frontière linguistique actuelle, les variantes toponymiques sont légion. Dans la région limitrophe du Pajottenland, les appellations évoquent bien les fluctuations de cette frontière même dans des régions actuellement situées en territoire francophone (wallon). Voir par exemple le cas de Marcq.

L'emploi de traductions et de graphies anciennes des noms de communes flamandes est très fréquent chez les francophones de Belgique qui vont en vacances à La Panne, Saint-Idesbald, Coxyde, Nieuport, Ostende, Le Coq (ou Coq-sur-Mer), Blankenberghe ou Knokke-Le Zoute (pour respectivement : De Panne, Sint-Idesbaldus, Koksijde, Nieuwpoort, Oostende, De Haan, Blankenberge ou Knokke-Het Zoute).

À noter la présence dans les noms français d'orthographes anciennement utilisées en Belgique, et qui n'existent plus en l'orthographe néerlandaise. Notoirement le "a long", transcrit traditionnellement par le digramme ae en néerlandais belge et en aa en néerlandais des Pays-Bas (ex. : Watermael-Boitsfort (fr) / Watermaal-Bosvoorde (nl), ou encore Maestricht au lieu de Maastricht, la première orthographe ne se retrouvant plus qu'en France, rappelant l'appartenance de la ville au Premier empire).

De même, il existe en Flandre française de très nombreuses localités dont le nom, d'origine flamande, est adapté en néerlandais (et notamment sous la plume des Belges de l'autre côté de la frontière) à la graphie moderne de la langue néerlandaise : ainsi Dunkerque / Duinkerken, Nortkerque / Noordkerke, Hondschoote / Hondschote, Zutkerque / Zuidkerke et bien d'autres.

Liste des principales traductions de localités belges modifier

Quelle que soit la langue officielle de la localité (français, néerlandais, allemand), la forme française est donnée en entrée, et la ou les autres formes en second lieu.

Notes:
  • On a inclus dans la liste certaines formes relatives à des localités proches de la frontière belge et participant, ou ayant participé, à quelque titre que ce soit, à la vie des localités aujourd'hui belges (exemples : Fauquemont, Montjoie, Aix-la-Chapelle) et même occasionnellement quelques rares noms habituellement traduits de grandes villes.
  • Certaines des formes ici fournies sont ou ont été peu usitées (exemple : Néau pour Eupen) ou sont sorties d'usage (exemples : Saventhem pour Zaventem, Maestricht pour Maastricht).
  • Les références concernant la quasi-totalité des noms repris ci-dessous se trouvent à l'article correspondant de Wikipédia et peuvent être consultées en cliquant sur les liens.

À noter qu'en Belgique, à l'exception faite de quelques grandes communes comme Anvers, Namur ou Bruges[20], seul le nom dans la langue de la région est officiel[21], mais un grand nombre de villages particulièrement le long de la frontière linguistique possède une traduction[21].

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
Français Néerlandais Allemand Anglais / autres
Adinkerque Adinkerke Adinkirk (désuet)
Aelbeke Aalbeke
Aeltre Aalter
Aerschot Aarschot
Aersele Aarsele
Aertrycke Aartrijke
Aertselaer Aartselaar
Afflighem Affligem
Aix-la-Chapelle Aken Aachen / lat. Aquisgranum
Alincourt Eliksem
Alost Aalst
Amblève Amel Amel
Amougies Amengijs
Anseghem Anzegem
Anvers Antwerpen Antorff (inusité) Antwerp / esp.: Amberes
Arbre-Bénit Eltkerken
Archennes Eerken
Ardoye Ardooie
Arlon Aarlen Arel Arlon
Asch-en-Campine As
Assche Asse
Assebrouck Assebroek
Ath Aat
Attincourt Attenhoven
Audenarde Oudenaarde
Audenhove Oudenhove
Audenhove-Saint-Géry Sint-Goriks-Oudenhove
Audenhove-Sainte-Marie Sint-Maria-Oudenhove
Auderghem Oudergem
Austruweel Oosterweel
Autryve ou Outryve Outrijve
Avelghem Avelgem
Auwegem Ouwegem
Ayghem Aaigem
Baeighem Baaigem
Bael Baal
Baeleghem Balegem
Baelen-sur-Nèthe Balen-Nete
Baelen-Usines Balen-Werkplaatsen
Baerle-Duc Baarle-Hertog Baarle-Duke (désuet}
Baesrode Baasrode
Baevegem Bavegem
Balegem-Village Balegem-Dorp
Basel Bazel
Bas-Heers Batsheers
Bas-Hèpe Neerhespen
Bas-Warneton Neerwaasten
Basse-Fleppe Neervelp
Basse-Linte Neerlinter
Bassenge Bitsingen
Bassilly Zullik
Bastogne Bastenaken Bastnach Bastogne
Bautersem Boutersem
Bavichove Bavikhove
Beauvechain Bevekom
Bécelaere Beselare
Becquevoort Bekkevoort
Beckerzeel Bekkerzeel
Beeringen-Mines Beringen-Mijn
Beernhem Beernem
Beersse Beerse
Beggynendyck Begijnendijk
Beirendrecht Berendrecht
Beirvelde Beervelde
Belcele Belsele
Belgique België Belgien Belgium
Berchem-Sainte-Agathe Sint-Agatha-Berchem
Berlaer Berlaar
Berlaere Berlare
Berthem Bertem
Bettincourt Bettenhoven
Beveren-lez-Roulers Beveren
Beveren-sur-Yser Beveren-aan-de-IJzer
Beveren-Waes Beveren-Waas
Beverloo Beverlo
Beyghem Beigem
Bierghes Bierk
Biévène Bever
Binche Bing (inusité)
Bixcote Bikschote
Blaesvelt Blaasveld
Blankenberghe ou Blanckenberghe Blankenberge
Bockryck Bokrijk
Bodeghem-Saint-Martin Sint-Martens-Bodegem
Boesinghe Boezinge
Bogaerden Bogaarden
Boisschot Booischot
Bois-de-Lessines Lessenbos
Bois-le-Duc 's-Hertogenbosch Herzogenbusch
Boitshoucke Booitshoeke
Bombaye Bolbeek
Bonheyden Bonheiden
Borgt-Lombeek Borchtlombeek
Bornhem Bornem
Bossuyt Bossuit
Bouchaute Boekhoute
Bouchout Boechout
Boucle-Saint-Blaise Sint-Blasius-Boekel
Boucle-Saint-Denis Sint-Denijs-Boekel
Bourg-Léopold Leopoldsburg
Bracle (désuet) ou Braine (désuet) Brakel
Brages Beert
Braine-l'Alleud Eigenbrakel
Braine-le-Château Kasteelbrakel
Braine-le-Comte 's-Gravenbrakel
Braschaet Brasschaat
Bray-Dunes Brayduinen
Breendonck Breendonk
Broechem-lez-Looz Broekom
Brucom Brukom
Bruges Brugge Brügge Bruges / esp.: Brujas
Brusseghem Brussegem
Bruxelles Brussel Brüssel Brussels
Bueken Buken
Buisingen Buizingen
Bullange Beulingen (désuet) Büllingen
Bulscamp Bulskamp
Burght Burcht
Butgenbach Bütgenbach Bütgenbach
Caeneghem Kanegem
Caeskerke Kaaskerke
Cachtem Kachtem
Caggevinne Kaggevinne
Calcken Kalken
Calloo Kallo
Calmpthout Kalmthout
Cambrai Kamerijk Kamerich Cambray (désuet)
Campenhout Kampenhout
Canne Kanne Kanne
Cappelle-au-Bois ou Capelle-au-Bois Kapelle-op-den-Bos
Capellenbosch Kapellenbos
Cappellen Kapellen
Cappellen Kapellen
Caprycke Kaprijke
Casterlé Kasterlee
Castre Kester
Caulille Kaulille
Cherscamp Serskamp
Clabecq Klabbeek
Clemskerke Klemskerke
Clercken Klerken
Cluysen Kluizen
Clytte Klijte
Cobbeghem Kobbegem
Cologne Keulen Köln Cologne
Couckelare ou Coekelare Koekelare
Coeyghem ou Coyghem Kooigem
Comines Komen
Comines-Warneton Komen-Waasten
Coninxheim Koninksem
Coolkerke Koolkerke
Coolscamp Koolskamp
Coquiane Kokejane
Corbeek-Dyle Korbeek-Dijle
Corbeek-Loo Korbeek-Lo
Cortemarcq ou Cortemarck Kortemark
Cortenaeken Kortenaken
Cortenbergh ou Cortenberg Kortenberg
Cortessem Kortessem
Cortisse, Cortis ou Corthys Kortijs
Cosen Kozen
Coursel-en-Campine Koersel
Courtrai Kortrijk Kortrick (désuet) Courtray
Coxyde Koksijde Coxyde
Crainhem Kraainem
Crombeke Krombeke
Cruybeke Kruibeke
Cruyshautem Kruishoutem
Cuerne Kuurne
Cumptich Kumtich
Curange Kuringen
Cuttekoven Kuttekoven
Dacknam Daknam
Dadizeele Dadizele
Deerlyck Deerlijk
Denderhautem Denderhoutem
Desschel Dessel
Deux-Acren Twee-Akren
Deynze Deinze
Dickebusch Dikkebus
Dieghem Diegem
Dixmude Diksmuide
Dormael Dormaal
Dottignies Dottenijs
Dranoutre Dranouter
Droogenbosch Drogenbos
Dudzeele Dudzele
Dunkerque Duinkerke Dünkirchen Dunkirk / esp.: Dunquerque
Duysbourg Duisburg
Edelaere Edelare
Eecke Eke
Eeckeren Ekeren
Eecloo Eeklo
Eeghem Egem
Eerneghem Eernegem
Eessen Esen
Elevyt Elewijt
Elgy Elst
Ellezelles Elzele
Ellicum ou Ellicom Ellikom
Elverdinghe Elverdinge
Emblehem Emblem
Enghien Edingen
Englemoncourt Engelmanshoven
Erps-Querbs Erps-Kwerps
Escornaix ou Schoorisse Schorisse
Esemael Ezemaal
Espierres Spiere
Espierres-Helchin Spiere-Helkijn
Essche-Saint-Liévin Sint-Lievens-Esse
Esschene Essene
Etichove Etikhove
Ettelghem Ettelgem
Everbecq ou Éverbecq Everbeek
Exaerde Eksaarde
Exel Eksel
Eygenbilsen Eigenbilzen
Eyne Eine
Eynthout Eindhout
Eysden Eisden
Fauquemont Valkenburg (Pays-Bas) Falkenburg
Faymonville Faymonville Außenborn (désuet)
Fimal ou Wechmael Vechmaal
Flandre Vlaanderen Flandern Flanders
Flétange Vlijtingen
Flobecq Vloesberg
Fologne Veulen
Fond-Roy Vronerode
Forest Vorst
Fouron-le-Comte 's-Gravenvoeren
Fouron-Saint-Martin Sint-Martens-Voeren
Fouron-Saint-Pierre Sint-Pieters-Voeren
Fourons Voeren
Frères Vreren
Fresin Vorsen
Furnes Veurne
Gaesbeek Gaasbeek
Gammerages Galmaarden
Gand Gent Ghent ou Gaunt (historiquement)
Galoppe Gulp (rivière)
Gavre Gavere
Geet-Betz Geetbets
Gelderode Gelrode
Gellick Gellik
Gembloux Gembloers
Genappe Genepiën
Genck Genk
Gheel Geel
Gheluwe Geluwe
Gheluvelt Geluveld
Ghislenghien Gellingen
Ghistelles Gistel
Ghyverinchove Gijverinkhove
Glabais Glabbeek
Glons Glaaien
Goé Gulke
Gorslieux Gors-Opleeuw
Gorsum Gorsem
Gossoncourt Goetsenhoven
Gossoncourt-lez-Looz ou Gussoncourt Gutschoven
Gothem-lez-Looz Gotem
Gotthem Gottem
Goyck Gooik
Goyer Jeuk
Graesen Grazen
Grammont Geraardsbergen Gerhardsbergen
Grand-Bigard Groot-Bijgaarden
Grand-Brogel Grote-Brogel
Grande-Jamine Groot-Gelmen
Grand-Looz Groot-Loon
Grand-Spauwen Grote-Spouwen
Grez-Doiceau Graven
Grimminge Grimmingen
Grobbendonck Grobbendonk
Groenendael Groenendaal
Gulleghem Gullegem
Guygoven ou Guyckoven Guigoven
Gyseghem Gijzegem
Gyselbrechtegem Gijzelbrechtegem
Gysenzele Gijzenzele
Haecht ou Haeght Haacht
Haekendover Hakendover
Haelen-en-Hesbaye Halen
Haeltert Haaltert
Haeren Haren
Haesdonck Haasdonk
Haesrode Haasrode
Hal Halle
Halewyn Halewijn
Halle-Boyenhoven Halle-Booienhoven
Halmael Halmaal
Hallaer Hallaar
Halut Hasselt
Handzaeme Handzame
Hannut Hannuit
Haren-Tilleul Haren
Haut-Heers Opheers
Haut-Hèpe Overhespen
Haute-Croix ou Hautecroix Heikruis
Haute-Fleppe Opvelp
Haute-Linte Oplinter
Hautem-Sainte-Marguerite Sint-Margriete-Houtem
Hautem-Saint-Liévin Sint-Lievens-Houtem
Haut-Wigne Neerwinden
Hauwaert Houwaart
Hédincourt Egoven
Herck-la-Ville Herk-de-Stad
Herck-Saint-Lambert Sint-Lambrechts-Herk
Heyst-sur-la-Montagne Heist-op-den-Berg
Heyst-sur-Mer Heist-aan-Zee
Helchin Helkijn
Hélécine Heilissem
Hemixem Hemiksem
Henri-Chapelle Hendrikkapelle
Herck-la-Ville Herk-de-Stad
Herck-Saint-Lambert Sint-Lambrechts-Herk
Hern-Saint-Hubert Sint-Huibrechts-Hern
Herenthals Herentals
Hérinnes-lez-Enghien Herne
Herpinghien Herpegem
Hersselt Herselt
Heure-le-Tixhe Diets-Heur
Heverlé-au-Parc (inusité) Heverlee
Hex Heks
Hoeilaert ou Hoeylaert Hoeilaart
Hombeeck Hombeek
Hombourg Homburg Homburg Homburg (désuet)
Hondschoote Hondschote
Hooghlede Hooglede
Hoogstaede Hoogstade
Hoorebeke-Saint-Corneille Sint-Kornelis-Horebeke
Hoorebeke-Sainte-Marie Sint-Maria-Horebeke
Horpmael Horpmaal
Houcke Hoeke
Hougaerden,Hougaerde ou Ougaerde (désuet) Hoegaarden
Houpertange Hoepertingen
Houtain-l'Évêque Walshoutem
Houthem Houtem
Houttave Houtave
Hoves Hove
Huele Heule
Huy Hoei
Huysse Huise
Huyssinghen Huizingen
Ichteghem Ichtegem
Idderghem Iddergem
Ingoyghem Ingooigem
Iseghem Izegem
Isenberghe ou Ysenberghe Izenberge
Iteghem Itegem
Ittre Itter
Ixelles Elsene
Jauche Geten
Jodoigne Geldenaken
Jodoigne-Souveraine Opgeldenaken
Juliers Gulik Jülich
Jurbise Jurbeke
Kerckom-lez-Saint-Trond Kerkom-bij-Sint-Truiden
Kersbeek-Miscom Kersbeek-Miskom
Kerxken Kerksken
Kinroy Kinrooi
Knocke ou Cnocke / Cnocque-Heyst-sur-Mer Knokke
Knocke-le-Zoute Het Zoute
La Calamine Kelmis
La Clinge De Klinge
La Hulpe Terhulpen
La Panne De Panne
Laer Laar
Laeken Laken
Laerne Laarne
Laethem-Saint-Martin Sint-Martens-Latem
La Haye Den Haag ou 's-Gravenhage The Hague / esp. La Haya / it. L'Aia
Lanaeken Lanaken
Lanaye Ternaaien
Landen-en-Hesbaye Landen
Landscauter Landskouter
Langemarck Langemark
Langemarck-Poelcappelle Langemark-Poelkapelle
La Pinte De Pinte
Larum Larem
Laethem-Sainte-Marie Sint-Maria-Latem
Léau Zoutleeuw
L'Écluse (Beauvechain) Sluizen
L'Écluse (Flandre zélandaise) Sluis
Le Coq De Haan
Ledeghem Ledegem
Leefdael Leefdaal
Leerne-Saint-Martin Sint-Martens-Leerne
Leeuw-Saint-Pierre Sint-Pieters-Leeuw
Leffinghe Leffinge
Lembecq-lez-Hal Lembeek
Lennick Lennik
Lennick-Saint-Martin Sint-Martens-Lennik
Lennick-Saint-Quentin Sint-Kwintens-Lennik
Les Moëres De Moeren
Les Ovées Offelken
Lessines Lessen
Letterhautem Letterhoutem
Leysele Leisele
Le Zoute Het Zoute
Lichtaert Lichtaart
Liège Luik Lüttich Luttick (désuet), Liège / it.: Liegi / esp.: Lieja
Lierde-Sainte-Marie Sint-Maria-Lierde
Lierre Lier
Lille Rijsel (France)
Lille-Saint-Hubert Sint-Huibrechts-Lille
Lilloo Lillo
Limbourg Limburg
Lincent Lijsem
Linckhout Linkhout
Linsmeau Linsmeel
Linte Linter
Linth Lint
Lippeloo Lippelo
Lisseweghe Lissewege
Lixhe Lieze
Locre ou Locres Lokeren
Locre Loker
Lombartzyde Lombardsijde
Lombeek-Notre-Dame Onze-Lieve-Vrouw-Lombeek
Lombeek-Sainte-Catherine Sint-Katherina-Lombeek
Londres Londen London / esp., it. Londra
Loo Lo
Loochristy Lochristi
Loothenhulle Lotenhulle
Loovendegem Lovendegem
Looz Borgloon
Lophem Loppem
Loth Lot
Louvain Leuven Löwen Louvain / esp.: Lovaina
Louvain-la-Neuve Nieuw-Leuven Neu-Löwen
Lovenjoul Lovenjoel
Lowaige Lauw
Loxbergen Loksbergen
Lubbeck Lubbeek
Luingne Lowingen
Machelen-lez-Vilvorde Machelen
Maercke-Kerckem Maarke-Kerkem
Maestricht ou Maëstricht (désuet) Maastricht
Maeter Mater
Maillard Meldert
Malines Mechelen Mecheln Mechlin
Malines-sur-Meuse Mechelen-aan-de-Maas Mechlin on the Meuse (désuet)
Mall Mal
Malmédy Malmedy Malmünd (désuet) Malmedy
Marcke Marke
Marckeghem Markegem
Marcq Mark Mark
Marlinne Mechelen-Bovelingen
Maeseyck Maaseik
Matincourt Mettekoven
Maubertange Mopertingen
Maxenzeel ou Maxenzele Mazenzele
Méaulne Melden
Meire Mere
Meirelbeke Merelbeke
Melcauwen Melkouwen
Melckweser Melkwezer
Mélin Malen
Melsbroeck Melsbroek
Menin Menen
Merckem Merkem
Merendré Merendree
Merxem Merksem
Merxplas Merksplas
Messancy Metzig
Messines Mesen
Mettecoven Mettekoven
Meyerode Meyrode
Meygem Meigem
Meylegem Meilegem
Meysse Meise
Middelbourg Middelburg
Middelbourg Middelburg
Mieles-sur-Aelst Mielen-boven-Aalst
Milleghem Millegem
Moereghem Moregem
Moerseke Moerzeke
Molenbeek-Saint-Jean Sint-Jans-Molenbeek
Molhem Mollem
Moll Mol
Mons Bergen Bergen
Montaigu Scherpenheuvel
Mont-Aigu Scherpenberg
Montenacq ou Montigney Montenaken
Montjoie Monschau (Allemagne)
Mont-César Keizersberg (Louvain)
Mont-de-l'Enclus Kluisberg
Mont Noir Zwarteberg (France)
Mont-Saint-Amand Sint-Amandsberg
Mont-Rouge Rodeberg
Morckhoven Morkhoven
Mouland Moelingen
Mouscron Moeskroen Musskrunn
Moscou (quartier de Gand) Moscou
Moscou (Russie) Moskou Moskau Moscow / ru. Москва (Moskva) / etc.
Munckswalm Munkzwalm
Munster-Bilsen Munsterbilzen
Muysen Muizen
Namur Namen
Néau (peu usité) Eupen
Nederheim Nerem
Nédrin Nerem
Neerheylissem Neerheilissem
Neerysche Neerijse
Nervinde Neerwinden
Neuve-Église Nieuwkerke
Neyghem Neigem
Niel-près-d'Asch Niel-bij-As
Niel-Saint-Trond Niel-bij-Sint-Truiden
Nieucapelle Nieuwkapelle
Nieukerken-Waes Nieuwkerken-Waas
Nieuport Nieuwpoort Newport
Nieuport-Bains ou Nieuport-Plage Nieuwpoort-Bad
Nivelles Nijvel
Norderwyck Noorderwijk
Nortkerque Noordkerke
Nosseghem Nossegem
Notre-Dame-au-Bois Jezus-Eik
Nylen Nijlen
Oirbeek Oorbeek
Oisquercq Oostkerk
Oleye Liek
Ollignies Woelingen
Dunkerque-Est,Ostdunkerque ou Ost-Dunkerque Oostduinkerke Ostdünkirchen
Onkerzeele Onkerzele
Oolen Olen
Oost-Cappel Oostkappel
Oost-Eecloo Oosteeklo
Ooteghem Otegem
Ophem Oppem
Opheylissem Opheilissem
Oppuers Oppuurs
Opwyck Opwijk
Ordange Ordingen
Oreye Oerle
Orp-Jauche Adorp-Geten
Ostcamp Oostkamp
Ostende Oostende Ostend
Othée Elch
Ottembourg Ottenburg
Ottoncourt Attenhoven
Otrange Wouteringen
Ouckene Oekene
Oudecapelle Oudekapelle
Oultre Outer
Outchard Outgaarden
Overboulaere Overboelare
Overmeire Overmere
Overyse ou Isque / Overyssche (ancien) Overijse
Oyghem Ooigem
Oycke Ooike
Pael Paal
Papignies Papegem
Paricke Parike
Passchendaele Passendale
Pellaines Pellen
Pepinghen Pepingen
Perck Perk
Pervyse Pervijze
Perwez Perwijs
Peteghem Petegem
Petit-Brogel Kleine-Brogel
Petit-Enghien Lettelingen
Petite-Espinette Kleine Hut
Petite-Jamine Klein-Gelmen
Peuthy Peutie
Piétrain (Belgique) Petrem
Pirange Piringen
Pitthem Pittem
Plombières Blieberg Bleiberg
Poederlé Poederlee
Poelcappelle Poelkapelle
Pollinchove Pollinkhove
Pont-Brûlé Verbrandebrug
Poperinghe Poperinge
Poucques Poeke
Puers Puurs
Quaedmechelen Kwaadmechelen
Quaremont Kwaremont
Quatrecht Kwatrecht
Racour Raatshoven
Raevels Revels
Ramscapelle Ramskapelle
Ramsdonck Ramsdonk
Rebecq Roosbeek
Reckem Rekkem
Reckheim-le-Dépôt Rekem
Reeth Reet
Releghem Relegem
Rémersdael ou Rembiévaux Remersdaal
Renaix Ronse
Reninghelst Reningelst
Rethy Retie
Rhode-Saint-Brice Sint-Brixius-Rode
Rhode-Sainte-Agathe Sint-Agatha-Rode
Rhode-Saint-Genèse Sint-Genesius-Rode
Rixingen Riksingen
Roclenge-Looz Rukkelingen-Loon
Roclenge-sur-Geer Rukkelingen-aan-de-Jeker
Rode-le-Duc 's-Hertogenrade Herzogenrath
Rolleghem Rollegem
Romercourt Romershoven
Rosoux-Crenwick Roost-Krenwik
Rosières Rozieren (vieilli)
Rothem Rotem
Rotselaer Rotselaar
Roubaix Robaais (vieilli)
Roulers Roeselare
Rousbrugge-Haeringhe Roesbrugge-Haringe
Rumpst Rumst
Runckelen Runkelen
Runxt Runkst
Russeignies Rozenaken
Russon Rutten
Ruyen Ruien
Ruysbroeck Ruisbroek
Ruysselede Ruiselede
Ryckel Rijkel
Ryckevorsel Rijkevorsel
Ryckhoven Rijkhoven
Rymenam Rijmenam
Sablon Zavel
Saffelaere Zaffelare
Saint-Amand Sint-Amands
Saint-André Sint-Andries
Saint-Antelinckx Sint-Antelinks
Saint-Antoine Sint-Antonius
Sainte-Croix Sint-Kruis
Saint-Denis Sint-Denijs
Saint-Denis-Westrem Sint-Denijs-Westrem
Saint-Éloi Sint-Eloois
Saint-Genois[22],[23] Sint-Denijs
Saint-Georges-sur-Meuse Sint-Joris
Saint-Géry Sint-Goriks
Saint-Gilles Sint-Gillis
Saint-Gilles-lez-Termonde Sint-Gillis-bij-Dendermonde
Saint-Hubert Sint-Hubertus
Saint-Idesbald Sint-Idesbald
Saint-Jacques-Capelle Sint-Jacobskapelle
Saint-Jean-in-Eremo Sint-Jan-in-Eremo
Saint-Jean-Geest Sint-Jans-Geest
Saint-Josse-ten-Noode Sint-Joost-ten-Node
Saint-Julien Sint-Juliaan
Saint-Laurent Sint-Laureins
Saint-Léonard Sint-Lenaarts
Saint-Michel Sint-Michiels
Saint-Nicolas ou Saint-Nicolas-Waes Sint-Niklaas ou Sint-Niklaas-Waas Sankt Nikolaus (peu usité) St. Nicolas
Sainte-Marguerite Sint-Margriete
Saint-Paul Sint-Pauwels
Saint-Pierre Sint-Pieters
Saint-Pierre-Capelle Sint-Pieters-Kapelle
Saint-Pierre-sur-la-Digue Sint-Pieters-op-den-Dijk
Saint-Remy-Geest Sint-Remigius-Geest
Saint-Riquiers Sint-Rijkers
Saint-Trond Sint-Truiden
Sainte-Vérone Sint-Vrone
Saint-Vith Sint-Vith (désuet) Sankt Vith
Saintes Sint-Renelde
Santbergen Zandbergen
Santhoven Zandhoven
Santvliet Zandvliet
Sarlardinge Zarlardinge
Saventhem (désuet) Zaventem
Schaerbeek Schaarbeek
Schepdael Schepdaal
Schoenberg Schönberg Schönberg
Schoore Schore
Schooten Schoten
Schuyfferscapelle Schuiferskapelle
Seeverghem Zevergem
Segelsem Zegelsem
Selzaete Zelzate
Sempst Zemst
Seveneeken Zeveneken
Sichem Zichem
Sichen-Sussen-Bolré Zichen-Zussen-Bolder
Silly Opzullik
Sinay Sinaai
Sleydinghe Sleidinge
Sluse Sluizen
Slype Slijpe
Smeyers-Marcq 's-Meiersmark
Snaeskerke Snaaskerke
Snelleghem Snellegem
Soignies Zinnik Söglingen
Sombeke Zombeke
Somerghem Zomergem
Sotteghem ou Sottegem Zottegem
Stabroeck Stabroek
Steene Stene
Steenhuyse-Wynhuyse Steenhuize-Wijnhuize
Steenockerzeel Steenokkerzeel
Steenkerque Steenkerke
Stockheim Stokkem
Stockroye Stokrooie
Strypen Strijpen
Strythem Strijtem
Stuyvekenskerke Stuivekenskerke
Sulsique Zulzeke
Strythem Strijtem
Suerbempde Zuurbemde
Sutendael Zutendaal
Syngem Zingem
Sysseele Sijsele
Sweveghem Zwevegem
Swevezeele ou Swevesele Zwevezele
Swynaerde Zwijnaarde
Tamise Temse
Terdonck Terdonk
Termonde Dendermonde Dendermünde
Ternath Ternat
Tervueren Tervuren
Tessenderloo Tessenderlo
Thildonck Tildonk
Thielrode Tielrode
Thielt Tielt
Thielt-Notre-Dame Onze-Lieve-Vrouw-Tielt
Thisselt Tisselt
Thollembeek Tollembeek
Thourout Torhout
Tieghem Tiegem
Tirlemont Tienen
Tongerloo Tongerlo
Tongres Tongeren Tongern / lat. Aduatuca Tungrorum
Tourcoing Toerkonje (régional)
Tourinnes-la-Grosse Deurne
Tournai Doornik Dornick (inusité) Tournay (inusité)
Tourneppe Dworp
Trognée Truielingen
Troisvierges Ulflingen
Tronchiennes Drongen
Tubize Tubeke
Uccle Ukkel
Uytbergen Uitbergen
Uytkerke Uitkerke
Vaelbeek Vaalbeek
Vaerendonck Varendonk
Varssenaere Varsenare
Velsique-Ruddershoven Velzeke-Ruddershove
Velthem Veltem
Vertryck Vertrijk
Vesdrin Wezeren
Viaene Viane
Vieux-Dieu Oude-God
Vieux-Heverlee ou Vieux-Heverlé (désuet) Oud-Heverlee
Vierweghe Vierwege
Vieux-Lillo Oud-Lillo
Vieux-Turnhout Oud-Turnhout
Vilvorde Vilvoorde Filford (historique)
Vinckem Vinkem
Vinderhaute Vinderhoute
Visé Wezet Weset
Vissenaeken-Saint-Martin Sint-Martens-Vissenaken
Vive-Saint-Bavon Sint-Baafs-Vijve
Vive-Saint-Eloi Sint-Eloois-Vijve
Vivier-d'Oie Diesdelle
Vladsloo ou Vlaedsloo Vladslo
Vlamertinghe Vlamertinge
Vleckem Vlekkem
Vlesenbeek Vlezenbeek
Vlytingen Vlijtingen
Voormezeele Voormezele
Vorselaer ou Vorsselaer Vorselaar
Vracene Vrasene
Vreeren-Neerem Vreren-Nerem
Vynckt Vinkt
Wacken Wakken
Waelhem Walem
Waenrode Waanrode
Waerbeke Waarbeke
Waereghem Waregem
Waerloos Waarloos
Waermaerde Waarmaarde
Waerschot Waarschoot
Waesmunster Waasmunster
Waimes Weismes
Wamont Waasmont
Waremme Borgworm
Warneton Waasten
Warsage Weerst
Watermael-Boitsfort Watermaal-Bosvoorde
Wauthier-Braine Woutersbrakel
Wavre Waver Wavre
Wavre-Notre-Dame Onze-Lieve-Vrouw-Waver
Wavre-Sainte-Catherine Sint-Katelijne-Waver St. Catherine-Wavre (désuet)
Webbecom Webbekom
Weert-Saint-Georges Sint-Joris-Weert
Wercken Werken
Wervicq Wervik
Wesemael Wezemaal
Wesembeck Wezembeek
Wesembeek-Ophem Wezembeek-Oppem
Wespelaer Wespelaar
Westcapelle Westkapelle
Westerloo Westerlo
Westoutre Westouter
Westroosebeke Westrozebeke
Wevelghem Wevelgem
Weyer Wijer
Wezeren Waals-Wezeren
Widoye Widooie
Wihogne Nudorp
Willebroeck Willebroek
Wilryck Wilrijk
Winghe-Saint-Georges Sint-Joris-Winge
Winckel-Sainte-Croix Sint-Kruis-Winkel
Winkel-Saint-Éloi Sint-Eloois-Winkel
Winxele Winksele
Woluwé-Saint-Étienne Sint-Stevens-Woluwe
Woluwé-Saint-Lambert Sint-Lambrechts-Woluwe
Woluwé-Saint-Pierre Sint-Pieters-Woluwe
Wolverthem Wolvertem
Wommelghem Wommelgem
Wulverghem Wulvergem
Wuust-Meerbeek Westmeerbeek
Wygmael Wijgmaal
Wyneghem Wijnegem
Wynghene Wingene
Wytschaete Wijtschate
Ypres Ieper Ypern Ypres
Zeebruges ou Bruges-sur-Mer Zeebrugge Seebrügge
Zedelghem Zedelgem
Zeelhem Zelem
Zellick Zellik
Zerkeghem Zerkegem
Zétrud-Lumay Zittert-Lummen
Zoutenaey Zoutenaaie
Zutkerque Zuidkerke
Zuyenkerque Zuienkerke
Zuytschoote Zuidschote
Zwyndrecht Zwijndrecht

Notes et références modifier

  1. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, PUF, Paris, 1945, p. 121.
  2. Charles Rostaing, op. cit., p. 122-123.
  3. Jean Germain et Jean-Marie Pierret, « Onomastique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 212.
  4. Jean Loicq, « Avant le latin, la Gaule Belgique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 8.
  5. Jean Loicq, op. cit., passim.
  6. Jean Loicq, op. cit. p. 16-17.
  7. Jean Loicq, op. cit., p. 17-18.
  8. François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981.
  9. Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003.
  10. François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. Introduction p. 25.
  11. Albert Dauzat, Jean Dubois et Henri Mitterand, Nouveau dictionnaire étymologique et historique, éditions Larousse 1971.
  12. Alfred Jolivet et Fernand Mossé, Manuel de l'allemand du Moyen Âge, des origines au XIVe siècle, Aubier Montaigne 1972.
  13. Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986.
  14. Bernard Roobaert, hydronymes et toponymes dérivés de la Région d'Enghien à Tubize, in Annales du cercle d'histoire Enghien Brabant t. 1 1999 - 2000.
  15. Les emprunts gallo-roman au germanique du Ier à la fin du Ve siècle, Klincksieck 1982.
  16. Toponymisch woordenboek van Belgie, Nederlands, Luxemburg, Noord Frankrijk en West Duitsland (voor 1226), Tongres 1960.
  17. « Toponymes Franchimontois ou l’origine des noms de nos lieux-dits – Theux Tourisme » (consulté le ).
  18. Joseph Hanse, Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, Louvain-la-Neuve, Duculot, 1994
  19. On trouve la même différenciation linguistique entre Audun-le-Tiche et Audun-le-Roman en Lorraine française; tandis qu'en Lorraine belge, lorsque sous le régime hollandais les autorités ont rebaptisé Meix en Meix-devant-Virton pour l'opposer à Meix-le-Tige, le bourgmestre local aurait préféré Meix-le-Roman mais il n'a pas été entendu.
  20. « Arrêté royal déterminant l'orthographe du nom des communes », sur ejustice.just.fgov.be (consulté le ).
  21. a et b Thierry Grass, « La traduction comme appropriation : le cas des toponymes étrangers », Meta Journal des traducteurs, Les Presses de l'Université de Montréal,‎ (lire en ligne)
  22. « À Saint-Genois, le restaurant «L’Envie» fait toujours mieux », L'Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Histoires d’assises: l’affaire de Saint-Genois ou le feu de la haine entre l’Église et l’administration publique », Le Soir,‎ (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Application au patrimoine celtique de l'Ardenne [1]
  • Commission royale de Toponymie et Dialectologie [2]
  • Pierre Van Nieuwenhuysen, Historische Toponymie van Laken (+ plans grand format), Bruxelles, Safran (éditions), (ISBN 978-9-08140-480-8, présentation en ligne)