Eecke
Eecke | |
Le Klockhuis. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Canton | Bailleul |
Intercommunalité | Communauté de communes de Flandre Intérieure |
Maire Mandat |
Jacques Nuns 2014-2020 |
Code postal | 59114 |
Code commune | 59189 |
Démographie | |
Gentilé | Eeckois, Eeckoises |
Population municipale |
1 221 hab. (2016 ![]() |
Densité | 119 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 46′ 45″ nord, 2° 35′ 40″ est |
Altitude | Min. 24 m Max. 66 m |
Superficie | 10,29 km2 |
Localisation | |
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Eecke (en néerlandais : Eke) est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Eecke est située près de Bailleul, à 33 km de Dunkerque et 36 km de Lille.
Communes limitrophesModifier
ToponymieModifier
HistoireModifier
Le village aurait été fondé par saint Wulmar en 698, qui aurait évangélisé la région au VIIIe siècle, logeant dans le creux d'un chêne(eik en néerlandais). L'église du village est dédiée à sainte Dorothée. On trouve la première mention historique du village en 1263, sous le nom Eeke.
Eecke signifie « chêne » en dialecte du flamand occidental. Elle est jumelée à quatre autres Eecke, quatre autres chênes, en Suisse, Belgique, et Allemagne. Tous les quatre ans, dans l'une de ces communes, a lieu la fête des quatre chênes. La première fête européenne a eu lieu en 1965, en Allemagne.
Au XVIe siècle, Eecke est une seigneurie appartenant ainsi que Steenvoorde et Craywick, à la famille de Bailleul : Pierre de Bailleul et après lui son fils Hector de Bailleul, puis son petit-fils Jacques de Bailleul (voir Steenvoorde)[1].
HéraldiqueModifier
Les armes d'Eecke se blasonnent ainsi : "De gueules au sautoir de vair."[2]
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Politique et administrationModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
Évolution démographiqueModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2016, la commune comptait 1 221 habitants[Note 1], en augmentation de 4,72 % par rapport à 2011 (Nord : +0,95 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âgesModifier
JumelagesModifier
Lieux et monumentsModifier
L'église Saint-WulmarModifier
Le Klockhuis (maison des cloches) XVIIe siècleModifier
Klockhuis (klokhuis en néerlandais) signifie simplement « maison des cloches », clocher, donc. Mais c'est un clocher un peu particulier : il s’agit d’une grande tour en bois charpentée, abritant deux cloches qui annonçaient autrefois les offices religieux, les événements de la vie municipale et sonnaient le tocsin.
En 1659, la tour située au milieu de l’église s’effondre ; un nouveau clocher tour est reconstruit sur le devant de l’église en 1661-1662. Cette proximité vis-à-vis de l’église est jugée trop dangereuse, un incendie enflammerait les deux édifices. En 1783, la klockhuis est donc déplacée d’une vingtaine de mètres à l’aide de rouleaux de bois.
Le son des cloches déstabilisait le bâtiment, déréglant même l’horloge ; aussi, en 1787, un charpentier eut l’idée de caler la tour à l’aide de grandes poutres placées en croix sur deux flancs[12].
Brasserie Saint-Georges XIXe siècleModifier
Autres monumentsModifier
FolkloreModifier
Le géant Jules Boomzaeger, fut créé à l'occasion de la chaîne européenne des Chênes le , fête qui vit le jumelage des quatre chênes. Il représente Jules L'hommé un scieur de long. C'est un géant haut de 4,70 m assis sur un chêne, qui offre la particularité d'être articulé.
Personnalités liées à la communeModifier
- Louis Leconte (1801-1889)
Maître potier, membre du Comité flamand de France. Il publie : Inuhldiging der waterbron - Gedicht op Lodewijk Clarisse - Ik eer de moedertaal - Ode aen Van Rechem. Il fut lauréat de nombreuses chambres de rhétorique : Watou en 1861, Eecke et Ypres en 1862, l'Abeele en 1864, Poperinge en 1866, Bruges en 1875 et poète attitré de la chambre "Verblijders in het kruis" à Eecke[réf. souhaitée]
- Paul Delmaere qui a donné son nom à une école de la commune.
Pour approfondirModifier
BibliographieModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 102
- Source : Le généalogiste fou
- Almanach du commerce du Nord Année 1854
- Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1897 à 1914
- Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1922 à 1934
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à Eecke en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 27 juillet 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 27 juillet 2010)
- « Fiche » [PDF]