Vilvorde
Vilvorde (nl) Vilvoorde | |
![]() L’église Notre-Dame de Bonne-Espérance | |
![]() Héraldique |
![]() Drapeau |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Hal-Vilvorde |
Bourgmestre | Hans Bonte (SPA) (2013-24) |
Majorité | sp.a, VLD, CD&V, Groen (2019-24) |
Sièges sp.a-Groen OpenVLD CD&V N-VA Vlaams Belang UF PVDA*PTB |
35 (2019-24) 13 8 5 5 2 2 1 |
Section | Code postal |
Vilvorde Peutie |
1800 1800 |
Code INS | 23088 |
Zone téléphonique | 02 - 015 |
Démographie | |
Population – Hommes – Femmes Densité |
44 015 () 48,60 % 51,40 % 2 050 hab./km2 |
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 23,94 % 59,77 % 16,29 % |
Étrangers | 11,09 % () |
Taux de chômage | 8,62 % (octobre 2013) |
Revenu annuel moyen | 14 421 €/hab. (2011) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 55′ nord, 4° 25′ est |
Superficie – Surface agricole – Bois – Terrains bâtis – Divers |
21,48 km2 (2005) 31,72 % 4,14 % 60,68 % 3,45 % |
Localisation | |
![]() Situation de la commune dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde et la province du Brabant flamand. | |
Liens | |
Site officiel | vilvoorde.be |
modifier ![]() |
Vilvorde (Vilvoorde en néerlandais) est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand.
HistoireModifier
La commune de Vilvorde comprenant 19 villages, faisait jadis partie du quartier de Bruxelles.
ÉtymologieModifier
Vilvorde, retranscrit Filfurdo en 779, signifie probablement les gués ou les ruisseaux nombreux, de fil, qui paraît identique au néerlandais moderne veel, et furdo, furte, vorde, voorde, que l'on traduit tantôt par « gué », tantôt par courant d'eau[1].
HéraldiqueModifier
La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 15 septembre 1819, confirmées les 6 mai 1839 et 1er avril 1985.
Vilvorde fut fortifiée en 1192 et considérée depuis comme une ville. Le plus ancien sceau de la ville est connu depuis 1346 et montre un château avec deux tours. Le deuxième sceau, connu depuis 1366, montre un château plus complexe avec deux tours et deux bannières. La bannière montre un champ uni avec un quartier libre dans une autre couleur mais les couleurs sont inconnues. Les armoiries sont basées sur le troisième sceau, qui présentait la même composition que les armoiries actuelles, y compris les bannières à côté des tours. Le château lui-même est un symbole du caractère fortifié de la ville. Le principal changement dans les nouvelles armoiries à partir de 1985 est la couleur des bannières, qui sont maintenant rouges au lieu d’or, la version historiquement correcte. En 1981, le Conseil héraldique flamand conseilla à la nouvelle commune d’ajouter la tête de sanglier sur les banderoles. La commune n'était pas d'accord avec cette proposition. Quoi qu'il en soit, il serait impossible de voir la tête sur des versions plus petites des armoiries.Blasonnement : De gueules, à un château d'or, illuminé et cimenté sable, composé d'un bâtiment central avec porte ouverte et trappe arboré, avec un toit en croupe avec trois lucarnes, entre deux tours latérales avec flèche conique et une girouette, accompagné de deux debout bannières évitées de gueules avec un canton d'or.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[2].
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DémographieModifier
Ville de plus de 40 000 habitants, elle se situe en bordure de la Région de Bruxelles-Capitale, au nord de celle-ci, le long du canal maritime de Bruxelles à l'Escaut.
Évolution démographiqueModifier
Elle comptait, au , 45 489 habitants (22 079 hommes et 23 410 femmes), soit une densité de 2 117,74 habitants/km²[3] pour une superficie de 21,48 km².
Graphe de l'évolution de la population de la commune (la commune de Vilvorde étant née de la fusion des anciennes communes de Vilvorde et de Peutie, les données ci-après intègrent les quatre communes dans les données avant 1977).

PatrimoineModifier
PolitiqueModifier
Après les élections communales d', une coalition a pu être formée, après de longues négociations, entre le CD&V (10 sièges), le SP.a (4 sièges) et Groen! (1 siège), soutenue par 2 des 3 élus francophones qui ont été exclus du FDF pour ce soutien, l'un d'entre eux a siégé ultérieurement pour le CDH, l'autre a rejoint le groupe CD&V. La longueur de ces négociations avait pour cause la volonté de l'ancien premier ministre belge Jean-Luc Dehaene de former une majorité sans les libéraux du VLD, mais aussi sans le Vlaams Blok, d'office exclu par la politique dite du « cordon sanitaire », et sans le FDF en tant que tel, également d'office exclu.
Après les élections communales d', la seule coalition arithmétiquement possible[5] a été formée entre les trois listes de cartels CD&V-N-VA (9 sièges), VLD-Vivant (7 sièges) et SP.A-Groen!-Spirit (6 sièges), les 8 élus du Vlaams Belang (ex-Vlaams Blok) et les 3 de la liste FDF-PS (2 FDF, 1 PS) étant à nouveau d'office exclus de toute coalition.
Son bourgmestre actuel, Hans Bonte, membre du SP.a, a été élu à la suite des élections communales de 2012, succédant ainsi à Marc Van Asch (CD&V), qui lui-même avait été nommé en août 2007 en remplacement de Jean-Luc Dehaene, retiré de la vie politique.
LanguesModifier
Située en région flamande mais limitrophe de Bruxelles-ville (Laeken, Neder-Over-Heembeek et Haren), Vilvorde comporte une minorité francophone représentée par plusieurs élus au conseil communal, notamment sur des listes du FDF (3 sur 31 en 2000, 2 en 1994, 3 en 1988, 4 en 1982 et en 1976), puis sur une liste FDF-PS en 2006 (3 élus) et en 2012 sur une liste UF (3 sur 35). Le quartier de Beauval (Het Voor en néerlandais), limitrophe de Bruxelles, serait majoritairement habité par des francophones, mais d'autres quartiers, notamment celui du Far West (au Nord du centre-ville), comprennent un nombre grandissant d'habitants bruxellois francophones (y compris des allochtones) qui profitent des prix beaucoup plus bas des maisons unifamiliales par rapport aux prix pratiqués dans les communes bruxelloises.
Une étude de Kind en Gezin (office de l'enfance flamande) publié en partie par le journal le Soir le révèle qu'entre 2004 et 2013 les naissances d'enfants néerlandophones sont passées de 31,9 % à 31 %, dans le même temps les naissances d'enfants francophones sont passées de 23,8 % à 35,2%[6].
Il y aurait 34,2% d'enfants francophones dans les écoles.[7]
Minorités ethniquesModifier
Vilvorde compte par ailleurs deux importantes minorités allochtones, l'une d'origine marocaine, l'autre d'origine espagnole (au moins 4,000 ressortissants). Au total, un habitant sur cinq environ est de nationalité ou d'origine étrangère (Maroc, Espagne, Italie, France, Pays-Bas, Portugal). Aux élections communales d', trois des six élus de la liste SP.A-Groen!-Spirit étaient d'origine marocaine, ainsi qu'un des neuf élus de la liste CD&V-N-VA. Ce dernier, Abdeslem Belahrir, est par ailleurs le président de la mosquée de Vilvorde. Une des 7 élus de la liste VLD-Vivant était quant à elle d'origine espagnole[8]. Le conseiller CPAS du FDF, Ntonga Mbami Monsempo, est d'origine congolaise.
Vilvorde est présentée par la presse comme l'un des centres de la radicalisation et du terrorisme islamiste en Belgique[9],[10]. En , celle-ci dénombrait 27 personnes de la commune parties combattre en Syrie[9]. Selon le bourgmestre de la commune, les musulmans radicaux poseraient également des problèmes de sécurité pour les réfugiés de Syrie et d'Irak[11],[12].
ÉconomieModifier
Haren/ Vilvoorde est l’une des premières usines de Renault implantées hors de France. Le montage de véhicules y démarre en 1935 et se développe rapidement à partir de 1956 quand Pierre Dreyfus, PDG de la RNUR (Régie Nationale des Usines Renault), décide d’intégrer Haren dans le dispositif industriel européen de Renault. Les surcapacités de Renault en Europe entraînent avec d'autres sites la fermeture de l'usine en 1997[13].
JumelagesModifier
La ville de Vilvorde est jumelée avec [14]:
- Maubeuge (France) depuis 1965
- Middelbourg (Pays-Bas) depuis 1965
- Ennepetal (Allemagne) depuis 1973
- Peñarroya-Pueblonuevo (Espagne) depuis 1997
- Komatsu (Ishikawa) (Japon) depuis 1974
PersonnalitésModifier
- Mounir Ait Hamou, acteur belgo-marocain né à Vilvorde
- François Beukelaers, acteur, y est né
- Jean Bogaerts, coureur cycliste
- Henriette Calais, peintre et sculptrice, faite chevalier de l'ordre de Léopold, y est née
- Willy Cortois, bourgmestre de Vilvorde, y est né
- Alexander De Croo, homme politique
- Jean-Luc Dehaene, homme politique
- Danny Devos, artiste plasticien
- Pascal Duquenne, acteur
- Karim Essikal, footballeur professionnel, y est né
- Bilall Fallah, scénariste, y est né
- Francis Heylighen, cybernéticien
- Giannelli Imbula, joueur de football
- Raymond Impanis, coureur cycliste, y est mort
- Ariël Jacobs, entraîneur de football
- Ken Leemans, footballeur
- Johannes Nolet de Brauwere van Steeland, poète
- Jean-François Portaels, artiste peintre
- William Tyndale, protestant anglais
- Jean-Baptiste Van Helmont, alchimiste et médecin
- Alison Van Uytvanck, joueuse de tennis
- Laurentz Nef, danseur professionnel en TD
Notes et référencesModifier
- Histoire des environs de Bruxelles, Alphonse Wauters, 1855.
- https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Vilvoorde
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
- résultats des élections communales de 2006, site officiel du ministère de l'Intérieur de la Région flamande
- P.V., « Il naît plus de petits francophones en périphérie », sur Lesoir.be, mis à jour le jeudi 18 décembre 2014 (consulté le 27 avril 2016)
- « Présence francophone en périphérie bruxelloise », sur Citoyens de Zaventem, (consulté le 18 septembre 2020).
- Liste des élus (verkozen kandidaten) aux élections communales d'octobre 2006, site officiel du Ministère de l'Intérieur de la Région flamande
- De Vilvorde à la Syrie, comment de jeunes Belges rejoignent le jihad, lavenir.net, 22 octobre 2014
- Les enfants perdus du djihad, lefigaro.fr, 21 février 2014
- Geradicaliseerde jongeren in Vilvoorde bedreigen vluchtelingen, hln.be, 26/08/2015
- "La situation est explosive à Vilvoorde": les musulmans radicaux considèrent les demandeurs d'asile syriens comme des lâches!, rtl.be, 26 août 2015
- « Renault : usine de Haren-Vilvoorde », sur www.histoirerenault.net (consulté le 25 février 2017)
- jumelages