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29 septembre 2013 modifier

 
Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec

La basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec est l'église primatiale du Canada et le siège de l'archidiocèse de Québec. Elle est située dans l'arrondissement historique du Vieux-Québec accolée au Séminaire de Québec, face à l’hôtel de ville de Québec et bordée par la rue De Buade. Elle a été classée monument historique en 1966.

Notre-Dame de Québec est le plus ancien siège diocésain au nord du Mexique. C'est aussi l'église de la plus vieille paroisse d'Amérique du Nord. Elle est la première église à être élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX en 1874.

La première construction à l'emplacement actuel de la cathédrale date de 1647 sous le nom d'église Notre-Dame-de-Paix, la première messe y est célébrée en 1650. En 1664 est érigée la paroisse Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception.

Après la création du diocèse de Québec (recouvrant alors toute la Nouvelle-France) en 1674, l'embellissement de l'église devenue cathédrale est effectuée selon les plans de l'architecte Claude Baillif (1635-1698) à l'époque de l'évêque François de Montmorency-Laval. Un nouvel agrandissement est ensuite effectué sous la direction de Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry de 1744 à 1749.

10 mai 2013 modifier

 
Entrée du musée des Ursulines de Québec

Le Musée des Ursulines de Québec est un musée d'histoire mettant en valeur le patrimoine religieux des Ursulines de Québec. Il est situé au 12, rue Donnacona, sur le site de l'ancienne maison de Madeleine de Chauvigny de la Peltrie.

Le Musée comprend actuellement trois expositions :

  • L'Académie des demoiselles

Véritable incursion au cœur du pensionnat, lieu d’enseignement et d’éducation, mais aussi lieu de vie des religieuses et de leurs élèves, cette exposition raconte le parcours de générations de filles et de femmes qui ont sillonné les couloirs du Vieux Monastère.

Les 19e et 20e siècles, période de grande effervescence et d’apogée pour le pensionnat, sont à l’honneur. Collection d’objets, patrimoines écrit et livresque donnent matière et forme au quotidien des religieuses et de leurs élèves. Au rythme des salles d’expositions, le cadre de vie du pensionnat, l’horaire de la journée, les matières enseignées, les récréations, se mettent en scène et s’animent.

Humanisme et féminité, fierté et sentiment d’appartenance constituent la trame vive de cette exposition et, à travers elle, celle de l’histoire des femmes au Québec.

4 avril 2013 modifier

 
Randonnée hivernale au parc linéaire des rivières Saint-Charles et du Berger

Le parc linéaire des rivières Saint-Charles et du Berger est un parc public de la ville de Québec. Ce parc longe les rivières Saint-Charles et du Berger entre le lac Saint-Charles et le port de Québec. Il compte un sentier pédestre de 32 km et une piste cyclable de 8 km.

Le parc est inauguré en le 17 septembre 2008 sous le nom Parc linéaire de la rivière Saint-Charles. Son aménagement est lié à la dépollution et au réaménagement des berges de la rivière qui, au total, ont nécessité des investissements de 160 millions de dollars canadiens par le gouvernement du Canada, celui du Québec, la Ville de Québec, ainsi que la Fondation de la faune du Québec qui a fourni un apport de 300 000 dollars.

Ces travaux ont consisté en l'enlèvement de 8 km de rives bétonnées, la création de 65 000 m2 d'habitat faunique incluant la plantation de 600 arbres feuillus et conifères, 1500 arbustes et 20 000 plantes herbacées, la construction de 14 bassins de rétention afin d'éviter que le surplus d'eaux usées ne se retrouvent à la rivière lors de fortes pluies.

7 février 2013 modifier

 
L'Isle-aux-Grues

L'archipel de l'Isle-aux-Grues est un groupe de 21 îles situé dans le fleuve Saint-Laurent, entre la pointe nord-est de l'Île d'Orléans et la municipalité de L'Islet.

Seules l'Isle-aux-Grues et Grosse-Île sont accessibles au public, les autres îles sont privées. Les îles de l'archipel font partie de la municipalité de Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues, sauf l'île au Ruau et l'île Madame qui font partie de Saint-François-de-l'Île-d'Orléans.

Le nom archipel de l'Isle-aux-Grues provient du nom de la plus grande île de l'archipel, L'Isle-aux-Grues. Le nom Isle-aux-Grues a été donné à cette île par des explorateurs français qui croyaient avoir aperçu des grues aux abords de l'île. Les oiseaux qu'ils avaient aperçus étaient en réalité des grands hérons qui sont des oiseaux quelque peu semblables aux grues et que l'on peut voir, encore aujourd'hui, en grand nombre autour de l'île. Bien qu'il n'y ait jamais eu de grues à l'île aux Grues, on utilise encore ce nom pour désigner l'île.

2 janvier 2013 modifier

 
Façade nord du Château Ango des Maizerets

Le Domaine de Maizerets est un parc urbain de 27 hectares situé dans l'arrondissement de Limoilou, à Québec. Le domaine comprend notamment 11 km de pistes cyclables, qui se transforment en sentiers de ski de fond et de raquette en hiver ainsi qu'un arboretum, aménagé en 1997. Le domaine est aujourd'hui géré par une société para-municipale, La société du domaine Maizerets, dont la mission consiste à gérer le parc et à organiser des activités sportives, sociales, scientifiques et culturelles.

Le domaine est nommé « Domaine de Maizerets » en 1850, en reconnaissance du rôle du second supérieur du Séminaire de Québec, le prêtre Louis Ango de Maizerets (1636-1721), dans l'acquisition de la propriété au XVIIIe siècle.

Les origines du domaine remontent à l'achat des terres du site en 1696 par François Trefflé et Thomas Doyon de Simon Denys de la Trinité. Ces derniers construisent sur le site une première maison et une ferme en pierre des champs. Le domaine est né en 1705, à la suite de l'acquisition par le Séminaire de Québec des « terres de la Canardière », propriété de Thomas Doyon et de François Trefflé.

Le Séminaire exploite d'abord la ferme pour nourrir et chauffer le personnel et les élèves, puis transforme partiellement le site en centre de plein-air pour les pensionnaires du Petit et du Grand séminaire à compter de 1777.

1er décembre 2012 modifier

 
Le pont de bois qui enjambe la rivière Montmorency

La forêt Montmorency est une forêt expérimentale de 6 664 ha située à environ 70 km au nord de la ville de Québec et gérée par la Faculté de foresterie et de géomatique de l'Université Laval. L’Université Laval a reçu ce territoire du Gouvernement du Québec en 1964 par bail emphytéotique de 99 ans. En échange, elle s'est engagée à y développer la recherche et l’enseignement dans divers domaines des sciences naturelles.

Située dans les Laurentides, la forêt Montmorency est drainée par la rivière Montmorency et par un de ses affluents, la rivière Noire. Il s'y trouve quatre lacs : les lacs Piché, Bédard, Laflamme et Joncas. L’altitude varie entre 600 et 1 000 mètres avec une moyenne de 750 mètres. Le peuplement forestier prédominant est la sapinière à bouleau blanc. Les précipitations annuelles dépassent les 1 500 mm et, en hiver, la moyenne des précipitations de neige dépasse les 6 mètres. La température moyenne annuelle est de 0,4 degré Celsius et on compte environ 133 jours sans gel dans l'année.

2 novembre 2012 modifier

 
Maison Morisset, Sainte-Famille, île d'Orléans

La maison Morisset est une ancienne maison de ferme construite vers 1678 à l'île d'Orléans. Classée comme site et bâtiment historiques par le ministère des Affaires Culturelles du Québec le 7 juin 1962, elle est réputée pour être la plus ancienne maison en pierre du Québec.

Cette maison se démarque des quelques autres maisons encore existantes par le fait que ses murs pignons sont tout en pierre. Comme la pierre utilisée sur l'Île d'Orléans était friable, les murs extérieurs et intérieurs étaient soigneusement recouverts d'un crépi blanc à base de chaux. Ce revêtement avait l'avantage de protéger tant la pierre que le mortier, et à l'intérieur, d'éclaircir les lieux. Lors de sa restauration vers 1962, le Ministère des affaires culturelles a privilégié de la remettre à la pierre nue. L'intérieur toutefois, dont l'âtre, est resté chaulé. Elle se démarque aussi par l'asymétrie de ses ouvertures compensées par la symétrie des lucarnes.

3 octobre 2012 modifier

 
Mont Sainte-Anne

Le mont Sainte-Anne, 803 mètres d'altitude, est situé dans la ville de Beaupré au Canada, à environ 40 km à l'est de Québec.

Cette montagne fait partie de la chaîne des Laurentides du Bouclier canadien et a donné son nom à la station de sports d'hiver de Mont-Sainte-Anne qui accueille depuis 1966 des compétitions internationales de ski alpin et de vélo de montagne.

Hôte de plusieurs Coupes du Monde et reconnu notamment pour la grande qualité de son terrain skiable pour experts, Mont-Sainte-Anne propose à toutes les catégories de skieurs et planchistes, un grand choix de pistes correspondant à leurs capacités. Réparties sur trois versants de la montagne, les 67 pistes couvrent une superficie de 182 hectares et une longueur de 69 km, avec une dénivellation de 625 mètres et 10 remontées mécaniques. En soirée, 19 pistes accueillent les amateurs, avec la plus haute dénivellation éclairée au Canada. Le sommet de la station reçoit en moyenne environ 400 cm de neige par année.

2 septembre 2012 modifier

 
La Bibliothèque Gabrielle-Roy, siège social de l'Institut canadien

L'Institut canadien de Québec est un organisme culturel sans but lucratif faisant la promotion de la culture francophone. Il administre 15 des 25 bibliothèques de la ville. Depuis 1979, le Prix de l'Institut canadien de Québec honore une personnalité qui depuis au moins dix ans œuvre de façon exceptionnelle dans la région de Québec, dans le secteur des arts et des lettres, « que ce soit par la création artistique ou par la promotion de la culture ».

L'Institut canadien de Québec a été fondé le par un groupe de jeunes gens soucieux de promouvoir la culture francophone, de défendre la nationalité canadienne française et de développer sa littérature. Le premier président était Marc-Aurèle Plamondon, auquel succède quelques années plus tard Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, qui fut premier ministre du Québec. L'Institut possède dès lors une salle de lecture et offre des conférences à ses membres. Il a été fondé quelque quatre ans après celui de Montréal.

1er août 2012 modifier

 
Chute Montmorency

La chute Montmorency (parfois chutes, au pluriel) est une chute d'eau située à l'embouchure de la rivière Montmorency, où celle-ci se déverse par le rivage en falaise dans le fleuve Saint-Laurent, vis-à-vis de l'extrémité ouest de l'Île d'Orléans. Elle est administrativement partagée entre la ville de Québec et la municipalité de Boischatel. La chute, d'une hauteur de 83 mètres, est la plus haute de la province du Québec et dépasse de trente mètres les chutes du Niagara. La profondeur du bassin au pied de la chute est de dix-sept mètres.

La chute est située à l'intérieur du Parc de la Chute-Montmorency, centre touristique géré par la SÉPAQ. Des escaliers (487 marches) permettent de l'observer sous différents angles. Un pont suspendu offrant un point de vue spectaculaire relie les deux côtés du parc. Il y a également un téléphérique qui transporte les visiteurs entre la base et le sommet de la chute. Pendant l'été, le parc accueille une compétition internationale de feux d'artifices, Les grands Feux Loto-Québec. L'hiver, les vapeurs d'eau se solidifient en périphérie de la chute en une importante masse de glace (le pain de sucre) qui devient alors un site populaire d'escalade sur glace.

1er juillet 2012 modifier

 
Le Château Frontenac

Le Château Frontenac est un célèbre hôtel de Québec surplombant le fleuve Saint-Laurent depuis la terrasse Dufferin. Il a été désigné lieu historique national du Canada en 1981.

À la fin du XIXe siècle, la ville de Québec désire se doter d'un grand hôtel. En 1890, l'architecte Eugène-Étienne Taché, à qui l'on doit notamment l'Assemblée nationale du Québec, présente son plan du Fortress Hotel, dont le plan symétrique flanqué de deux tours rondes rappelle les châteaux français.

Le Château Frontenac est le premier d'une longue série d'hôtels de style « château » construits par les compagnies ferroviaires canadiennes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle afin de populariser les voyages par train; ces hôtels sont en fait devenus des symboles nationaux par leur élégance et leur confort. La première phase de la construction du château Frontenac, commandé par le chemin de fer Canadien Pacifique, commence en 1892. Les plans sont de l'architecte américain Bruce Price, qui avait déjà réalisé la gare Windsor de Montréal. L'architecte s’inspire du projet d'Eugène-Étienne Taché, en optant toutefois pour un plan en fer à cheval. Les travaux de l'aile Riverview (littéralement Vue-sur-le-fleuve) sont terminés en 1893 et l'hôtel connait un succès immédiat.

Le château Frontenac compte cinq ailes et une tour centrale. Son plan asymétrique comporte une cour intérieure et sa volumétrie est irrégulière. L'architecte s'est en effet inspiré du relief et a conçu un édifice pouvant être agrandi. L'hôtel est construit en pierres de taille grises et en briques de Glenboig oranges, cachant une ossature d'acier.

2 juin 2012 modifier

 
Paul Chevré vers 1910

Paul Chevré (né à Bruxelles de parents français en 1866 et mort à Paris le 20 février 1914) est un sculpteur français, particulièrement renommé au Canada. Fils d'un fondeur lié au monde de l'art, il s'initie très tôt à la sculpture et fréquente plusieurs sculpteurs de renom, avant d'être pour la première fois exposé, en 1890. Ce sont ses œuvres au Canada, notamment une statue monumentale de Samuel de Champlain commandée par la ville de Québec en 1898, qui rendent Chevré célèbre.

 
Samuel de Champlain, à Québec

Il travaille par ailleurs à de nombreuses pièces, notamment pour la reconstruction de l'hôtel de ville d'Asnières, et d'autres statues de grands hommes au Canada. En 1912, il termine un buste de Wilfrid Laurier qui doit orner l'hôtel du Château Laurier à Ottawa. Afin de participer à l'inauguration du bâtiment, il embarque avec le propriétaire de celui-ci, Charles Hays, à bord du Titanic.

Le paquebot fait naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, Chevré est sauvé dans le premier canot qui quitte le navire. Il passe les deux années qui suivent entre la France et le Canada, avant de tomber gravement malade début 1914. Devenu aveugle, il succombe en février du mal de Bright.

6 mai 2012 modifier

 
Peter Šťastný en tenue de hockeyeur

Peter Šťastný (né le à Bratislava, la capitale de la Slovaquie, alors en Tchécoslovaquie) est un joueur professionnel de hockey sur glace slovaque et qui a obtenu la citoyenneté canadienne par la suite. Depuis 2004, il est membre du Parlement européen.

Avec Wayne Gretzky, il fut le joueur le plus prolifique des années 1980. Il a atteint le plateau des 100 points à plus de sept reprises dont six saisons consécutives. Avant son arrivée dans la Ligue nationale de hockey, il fut un membre important de l'équipe nationale de la Tchécoslovaquie en compagnie de ses frères Anton et Marián.

Ne voyant aucun avenir pour lui en tant que citoyen et joueur de hockey en Tchécoslovaquie, pays qui était communiste à ce moment-là, il décide de fuir le pays. Alors que l'équipe nationale était à Innsbruck en Autriche pour y disputer un tournoi, Peter et son frère Anton estimèrent qu'il était temps de s'enfuir. Ils commencèrent par communiquer avec Marcel Aubut via un numéro de téléphone que Peter avait trouvé dans le guide des médias de la LNH. Quelques heures plus tard, ils furent rejoints par les dirigeants des Nordiques de Québec. Ils signèrent alors un contrat avec l'équipe lors d'une réunion secrète. Ils attendirent la tombée de la nuit et partirent vers Vienne en compagnie des dirigeants des Nordiques : Marcel Aubut et Gilles Léger. Un troisième complice s'était chargé de la femme de Peter, Darina, qui était alors enceinte. Marián ne put partir avec eux car, plus âgé, il était déjà marié et père de trois enfants et ne pouvait pas tout quitter. Il leur fit tout de même la promesse de les rejoindre plus tard. Les Nordiques se sont intéressés à l'avenir des frères Šťastný après avoir choisi Anton lors du repêchage d'entrée dans la Ligue nationale de hockey de 1979.

3 avril 2012 modifier

 
Mgr Félix-Antoine Savard, curé à Clermont

Félix-Antoine Savard (31 août 1896 à Québec - 24 août 1982 à Québec) est un écrivain québécois.

Ordonné prêtre en 1922, il enseigne la rhétorique au séminaire de Chicoutimi jusqu'en 1926. Il est ensuite vicaire à Bagotville, à Sainte-Agnès et à La Malbaie. Il fonde en 1935 la paroisse de Clermont.

Son premier roman, Menaud, maître-draveur, publié en 1937, le rend célèbre et lui vaut l'année suivante d'être lauréat de l'Académie française. Ce roman est, avec Maria Chapdelaine qui est mentionné dans Menaud, parmi les plus importantes œuvres nationalistes au Québec.

1941 marque le début de sa carrière à l'Université Laval. En 1945, l'université le nomme professeur agrégé titulaire de la chaire de poésie française. Il publie la même année L'abattis qui lui vaut la médaille Lorne Pierce et il est reçu dans les rangs de la Société royale du Canada.

La Minuit paraît en 1948 et cette même année la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal lui décerne le prix Duvernay. En 1950, il est nommé doyen de la faculté des lettres de l'Université Laval, poste qu'il occupe jusqu'en 1957, un pavillon de cette université porte d'ailleurs son nom. Il publie d'autres ouvrages au fil des ans : un roman Le Barachois (1959), une nouvelle Martin et le pauvre (1959), des drames lyriques La Folle (1960), La dalle des morts (1965) et un recueil de poésie Symphonie de Misereor (1968).

1er mars 2012 modifier

 
Parc du Bois-de-Coulonge

Le parc du Bois-de-Coulonge est un parc public de Québec dans l'arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge sur la Grande Allée Ouest. Situé sur la colline de Québec, il domine le fleuve Saint-Laurent.

Le fief original, dit de Belleborne (car délimité par deux ruisseaux), est d'abord concédé en 1637 à deux truchements (interprètes en langues indigènes et ambassadeurs de bonne entente) : Jean Nicolet (mort en 1642) et son associé Olivier LeTardif.

Érigée en fief de dignité le 9 avril 1657 en faveur du gouverneur retraité Louis d’Aileboust, est créée la châtellenie de Coulonge (325 arpents), comprenant la terre de Belleborne (160 arpents), qu'il avait acquise en 1653 — la seule châtellenie concédée en Nouvelle-France. Elle est composée du regroupement entre 1649 et 1653 de plusieurs autres terres de Sillery, en banlieue de Québec.

Le Séminaire de Québec acquiert le fief de Coulonge le 12 mai 1676 et le conserve, pratiquement inchangé, pendant près de cent ans.

Après la Conquête, il est morcelé à quelques reprises et ses grèves sont louées à des marchands de bois d’origine britannique. En 1780, la partie nord de la châtellenie est achetée par le major Samuel Holland tandis que la partie sud-est est acquise par le général Henry Watson Powell. Celui-ci nomme son domaine Powell Place et s’y fait construire une somptueuse résidence d’été de style palladien.

3 février 2012 modifier

 
Pont de Québec

Le pont de Québec est un pont mixte ferroviaire et routier qui traverse le fleuve Saint-Laurent de l'ouest de la ville de Québec (rive nord) jusqu'à Lévis (quartier Saint-Nicolas) sur la rive sud. C'est une structure rivetée d'acier-botte de 987 m de long, 28,7 m de large et 104 m de haut. Chaque envergure en porte-à-faux est de 178 m. C'est le pont de type porte-à-faux ayant la plus longue portée libre au monde, avec 549 mètres entre ses piliers principaux et sa travée centrale longue de 576 mètres. Il est encore considéré aujourd'hui comme une œuvre majeure d'ingénierie. Il est situé en aval du Pont Pierre-Laporte.

Le pont de Québec est la propriété de la compagnie ferroviaire Canadien National (CN). Il a été désigné lieu historique national du Canada en 1995.

Avant la construction du pont de Québec, la seule façon de traverser de Québec à Lévis et vice-versa était de prendre un traversier. L'hiver, un pont de glace permettait de joindre les deux rives. Vers les années 1890, il devint évident qu'un pont ferroviaire était nécessaire.

Le pont fut construit par la Quebec Bridge and Railway Company, de propriété fédérale puisque faisant partie du National Transcontinental Railway. La construction fut confiée à la Phoenix Bridge Company de Pennsylvanie et débuta en 1903 sous la direction de l'ingénieur américain Theodore Cooper après que le gouvernement fédéral eut alloué les fonds nécessaires au début des travaux.

4 janvier 2012 modifier

 
Édifice Price, Québec

L'Édifice Price est un immeuble de 18 étages situé à Québec. C'est le seul gratte-ciel à l'intérieur des murs du Vieux-Québec, et un des plus vieux au Canada. Il a été construit au début des années 1930 pour la compagnie Price Brothers, lançant une controverse liée à la conservation du Vieux-Québec. L'édifice fut par la suite acquis par la ville de Québec, et est aujourd'hui géré par le département immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec. La résidence officielle du premier ministre du Québec s'y trouve. Il est le 5e plus haut gratte-ciel de la ville de Québec.

En 1927, les nouveaux dirigeants de la Price Brothers and Company, John Herbert et Arthur Clifford Price, décident de construire un nouveau siège social pour la compagnie à Québec. À l'époque, le principal centre financier se situe sur la rue Saint-Pierre, mais ils n'y trouvent rien pour les satisfaire, et choisissent plutôt la rue Sainte-Anne, tout près de l'hôtel de ville. Les plans du bâtiment de seize étages sont commandés à la prestigieuse firme Ross and Macdonald de Montréal.

La ville, qui souhaite présenter une image moderne et progressiste, donne son accord au projet malgré les virulentes critiques selon lesquelles elle se montre incapable de protéger l'intégrité historique du Vieux-Québec.

3 décembre 2011 modifier

L'Orchestre symphonique de Québec (OSQ) est l'un des deux principaux orchestres de la ville de Québec, avec Les Violons du Roy.

Doyen des orchestres symphoniques canadiens, il a célébré ses 100 ans d'existence en 2002. Son chef d'orchestre principal et directeur musical est actuellement Yoav Talmi, secondé par l'assistant chef résident Airat Ichmouratov. La plupart de ses concerts ont lieu au Grand Théâtre de Québec. L'orchestre se produit également avec l'Opéra de Québec et les Grands Ballets canadiens. Il compte actuellement 66 musiciens permanents.

Pour le centenaire de l'orchestre, le musicologue Bertrand Guay a publié Un siècle de symphonie à Québec. Cet ouvrage, richement illustré, retrace l'histoire de l'Orchestre symphonique de Québec (autrefois appelé Société symphonique de Québec) de ses débuts jusqu'à l'année 2002. L'OSQ est le seul orchestre nord-américain pouvant se vanter d'avoir accueilli le très grand chef d'orchestre roumain Sergiu Celibidache (qui dirigea, entre autres, Roméo et Juliette de Prokofiev lors d'un de ses passages à Québec).

Autre fait marquant, c'est l'OSQ qui a présenté en première mondiale l'œuvre symphonique Ad Vitam Aeternam du compositeur québécois Steve Barakatt. L'œuvre fut ensuite présentée en Europe et en Asie devenant ainsi l'œuvre symphonique québécoise la plus diffusée à l'échelle mondiale.

Pour souligner les 400 ans d'histoire de la ville de Québec, l'orchestre a interprété, au Colisée Pepsi, pour la première fois de son histoire la Symphonie « Des Mille » de Mahler, avec deux autres orchestres de la région et pas moins d'une dizaine de chœurs. Cette œuvre a complété le cycle Mahler entrepris par Yoav Talmi en 1999.

1er novembre 2011 modifier

 
Façade de la gare du Palais

La gare du Palais est une gare ferroviaire et routière situé à Québec. Cette gare d'importance sert de terminus pour Via Rail Canada de la liaison Montréal-Québec ainsi que pour le transport interurbain par autocars pour cinq compagnies dont Orléans Express et Intercar. Construite en 1915, la gare du Palais est notamment désignée comme gare ferroviaire patrimoniale par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada en 1992.

Pendant presque quarante ans, un modeste bâtiment en briques rouges accueille les passagers à leur arrivée dans la capitale. Ce n'est qu'en 1915 que débutèrent les travaux de construction de la gare actuelle, après un demi-siècle d'attente des citoyens de la capitale. Ainsi, en 1916, le Canadien Pacifique se dote d'une gare monumentale, la gare du Palais. À l’origine, la gare abritait les trains du Canadien Pacifique qui reliaient Québec et le Lac Saint-Jean. Progressivement, le nombre de trajets a augmenté. En 1976, la gare subit une fermeture temporaire, mais elle a été rouverte en 1985. Cet édifice est de style « château », tout comme la gare-hôtel Viger à Montréal et le Château Frontenac.

1er octobre 2011 modifier

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) est la société de transport de la ville de Québec et de son agglomération. La société a été créée en 1969 sous le nom de Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec (CTCUQ), puis renommé Société de transport de la Communauté urbaine de Québec (STCUQ) en 1994. Le RTC ne porte son nom actuel que depuis 2002. En effet, suite aux réorganisations municipales québécoises, la STCUQ a été renommée Société de transport de Québec, puis Réseau de transport de la Capitale. Le réseau enregistre 44,3 millions de passages par année avec l'augmentation annuelle la plus grande au Canada.

Le réseau de transport a été créé en 1969 avec l'adoption de la loi créant la Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec (CTCUQ). Durant son existence, la CTCUQ tentera d'améliorer le transport en commun à Québec de plusieurs manières : création de voies réservées sur certaines artères en 1975, premier parcours à arrêts limités en 1976, des parcours express à partir de 1977 puis l'implantation des Parc-O-Bus en 1980.

1er septembre 2011 modifier

 
Lieu historique national Cartier-Brébeuf

Le lieu historique national Cartier-Brébeuf est un des lieux historiques nationaux du Canada désigné ainsi en 1958 par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada suite à une demande du premier-ministre John Diefenbaker. Il est administré par Parcs Canada et il est situé au confluent des rivières Saint-Charles et Lairet, à Québec dans l’arrondissement La-Cité–Limoilou. Le lieu se compose d’un centre d’interprétation et d’un parc urbain de 6,8 hectares de dénivellation inégale et partagé en deux secteurs « Est » et « Ouest » divisés par la rivière Lairet. On y retrouve également divers monuments et éléments commémoratifs.

Le site commémore le deuxième voyage de Jacques Cartier et de son équipage en 1535-1536, plus précisément leur hivernage au confluent des rivières Saint-Charles et Lairet près du village iroquoien de Stadaconé (Québec) et l’établissement de la première résidence des missionnaires jésuites à Québec, en 1625-1626.

De plus, vers la fin du XVIIe siècle jusqu’à l’ouverture du lieu historique national en 1972, le site a hébergé de nombreuses activités artisanales et industrielles dont une tannerie, une poterie, une briqueterie, un chantier naval, une scierie, un dépotoir et finalement un dépotoir à neige.

De nos jours, le site propose un espace muséal, de l’animation pour les groupes scolaires et des journées thématiques, en plus d’offrir un milieu naturel dans un parc urbain. Une piste cyclable et le parc linéaire de la rivière Saint-Charles traversent également son territoire.

1er août 2011 modifier

 
Paysage de la réserve faunique des Laurentides

La réserve faunique des Laurentides, situé entre la ville de Québec et la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, est un territoire essentiellement montagneux, dont le sommet le plus haut, le mont Belle-Fontaine, culmine à 1 151 m. Elle fait partie du réseau des réserves fauniques du Québec gérées par la Société des établissements de plein air du Québec.

La route 175 traverse la réserve entre la ville de Québec, d'une part, et les villes de Saguenay et d'Hébertville, d'autre part. C'est une route qui compte, aujourd'hui, deux voies dans chaque direction.

Le chemin des Jésuites fut le premier chemin à traverser le secteur, défriché en 1676 et qui reliait Québec au lac Saint-Jean en trois jours en passant par le lac Saint-Charles, la vallée de la rivière Jacques-Cartier jusqu'au lac Jacques-Cartier, la rivière Pikauba, la rivière aux Écorces et la rivière Métabetchouane.

Le premier chemin plus ou moins carrossable, la route de Québec permet dès 1881 de relier Hébertville au lac Saint-Jean à Québec en 40 heures. Un embranchement vers Chicoutimi est construit en 1882.

La réserve a été créée en 1895 sous l'appellation de « Parc des Laurentides ».

3 juillet 2011 modifier

 
Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré

La basilique Sainte-Anne-de-Beaupré est une église catholique située à Sainte-Anne-de-Beaupré. C'est un important lieu de pèlerinage près de Québec. Le principal rassemblement est celui du 26 juillet, fête de sainte Anne, patronne civile et ecclésiastique du Québec, et point culminant de la neuvaine.

En 1658, Étienne de Lessard, un des premiers colons, concède certaines terres en vue de la construction de la première chapelle de bois dédiée à sainte Anne, particulièrement vénérée en Nouvelle-France. Lors de la construction, la guérison d'un ouvrier a lieu, celle de Louis Guimont, attestée par l'abbé Thomas Morel. C'est le premier de nombreux témoignages.

La construction de l'actuelle basilique débute dès 1923 sous l'impulsion initiale de l'architecte Maxime Roisin de Paris qui propose, dans la tradition Beaux-Arts, un monument de style néo-roman avec des proportions gothiques. Dans son travail, il sera assisté par l'architecte Louis-Napoléon Audet, de Sherbrooke, qui surveillera la construction et adaptera les plans au contexte nord-américain. Le gros œuvre sera terminé en 1962 par l'achèvement des flèches surmontant les beffrois tandis que la basilique sera officiellement consacrée en 1976 par le cardinal Maurice Roy.

1er juin 2011 modifier

 
Portrait d'Alys Robi, huile sur toile de Mychelle-Anne Daigle, 1995

Alys Robi (née Alice Robitaille à Québec le , décédée à Montréal le ) est une chanteuse québécoise de chansons populaires latino-américaines, en version française de son cru.

Alys Robi est née Marie Albertine Alice Robitaille à Québec le 3 février 1923 dans le quartier ouvrier de Saint-Sauveur. Elle commence sa carrière de chanteuse à l'âge de quatre ans, en présentant des tours de chants lors de galas de lutte auxquels participe son père, pompier et lutteur, et des spectacles en plein air sur les Plaines d'Abraham. En 1930, elle présente son premier concert officiel au Théâtre Capitole à Québec, dans la revue « Ten Nights in a Bar Room ». Puis, elle chante aux stations de radio CHRC et CKCV et gagne plusieurs concours d'amateurs. Parallèlement, elle prend des leçons de chant, de danse et de comédie avec divers professeurs, dont bientôt à Montréal, auprès de Jean Riddez (chanteur d'opéra, père de Mia et Sita Riddez).

En 1936 (à l'âge de 13 ans), elle est engagée à Montréal, au Théâtre national, dans la troupe de Rose Ouellette. Sous sa direction, elle apprend le métier d'actrice pendant les 75 semaines que dure son contrat prolongé.

2 mai 2011 modifier

 
Petit cercle : ancienne estimation du diamètre du cratère. Grand cercle : sa dimension réelle.

L'Astroblème de Charlevoix, ou cratère de Charlevoix, est un cratère d'impact météoritique situé dans la région de Charlevoix.

Situé à 105 km au nord-est de la ville de Québec, la moitié de ce cratère de 56 km de diamètre s'étend sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, l'autre moitié étant située sous l'eau du fleuve. La partie du cratère située au nord du fleuve est bien conservée alors que la partie sous le fleuve est fortement érodée. La partie du cratère situé au nord du fleuve constitue un excellent site d'étude car l'ensemble des couches géologiques perturbées ou créées par l'impact sont d'accès aisé.

Au centre du cratère, à mi-chemin entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, culmine le mont des Éboulements, à 768 mètres d'altitude. Ce pointement central est le résultat du rehaussement (ou « rebond ») du fond du cratère immédiatement après l'impact.

Le météorite à l'origine de la formation du cratère de Charlevoix est probablement un astéroïde de 2 kilomètres de diamètre, pesant 15 milliards de tonnes et arrivant à une vitesse de 10 à 20 km/s (soit environ 60 000 km/h). L'énergie dégagée au moment de l'impact représente 20 millions de mégatonnes de TNT (c'est-à-dire des milliers de fois la puissance combinée de tous les arsenaux nucléaires).

L'impact a eu lieu il y a 360 millions d'années plus ou moins 25 millions d'années. Avec un diamètre de 56 km, il est, en 2009, le treizième cratère le plus grand identifié sur Terre et le troisième plus grand au Canada.

2 avril 2011 modifier

 
rivière Saint-Charles

La rivière Saint-Charles est la principale rivière dans la ville de Québec. Son nom huron-wendat est Akiawenrahk.

Elle prend sa source dans le lac Saint-Charles, suit une course longue d'environ 33 km et se jette dans le fleuve Saint-Laurent. Elle draine un bassin de près de 550 km2 et une population de près de 350 000 personnes habite ses berges, dans la ville de Québec et la MRC de La Jacques-Cartier. Il s'agit du bassin versant d'une rivière québécoise le plus densément peuplé, avec une densité moyenne de 600 habitants par kilomètres carrés, concentrée surtout dans le dernier tiers de son parcours.

Plusieurs cours d'eau de la ville de Québec et des environs sont des affluents de la rivière Saint-Charles.

À l'échelle du bassin versant on compte six sous-bassins principaux, soit, outre celui de la rivière Saint-Charles elle-même:

1er mars 2011 modifier

 
Le Royal 22e Régiment des Forces armées canadiennes exerçant son droit de cité devant l'Hôtel de ville de Québec, à l'occasion du 398e anniversaire de la fondation de la ville, le 3 juillet 2006.

Le Royal 22e Régiment ou R22eR est l'un des trois grands régiments d'infanterie des Forces canadiennes. Les militaires du régiment sont surnommés les Vandoos à cause de la prononciation anglaise de « 22 » et par extension le régiment est surnommé The Vandoos surtout par les anglophones. Chez les francophones, le régiment est souvent appelé tout simplement 22 ou 22e. C'est le seul régiment d'infanterie canadien entièrement francophone. Le régiment comprend cinq bataillons, dont deux de réserve. Dans la Force régulière, le R22eR a deux bataillons d'infanterie mécanisée et un bataillon d'infanterie légère comprenant une compagnie de parachutistes. Son quartier général se situe à la Citadelle de Québec, mais le gros de son effectif régulier est cantonné sur la base des Forces canadiennes (BFC) Valcartier près de la ville de Québec. Les bataillons de réserve sont situés à Laval et à Saint-Hyacinthe, respectivement le 4e et le 6e Bataillon.

Formé de volontaires francophones durant la Première Guerre mondiale sous le nom de 22e Bataillon d'infanterie (canadien français), il obtient, le , le titre de « royal » de la part du roi Georges V qui reconnaît les nombreux faits d'armes et les excellents états de service de ses membres. Il porte encore aujourd'hui le célèbre uniforme rouge des fusiliers britanniques avec le chapeau à poils. Les fantassins du R22eR ont pris part à presque tous les conflits et les opérations impliquant le Canada depuis sa création.

2 février 2011 modifier

 
Canyon Sainte-Anne, deux des ponts suspendus

Le canyon Sainte-Anne est un site naturel dont la principale attraction est une imposante chute d'eau de 74 mètres de dénivelé qui gronde entre les parois rocheuses d'un canyon de la rivière Sainte-Anne-du-Nord. Le roc sur lequel coule la rivière est vieux de 1,2 milliard d'années.

La visite se visite à pied en parcourant un sentier qui jalonne les deux rives de la rivière Sainte-Anne-du-Nord et qui permet d’accéder au fond de la gorge. On y trouve trois ponts suspendus (dont un à 55 mètres au-dessus du gouffre) ainsi que plusieurs belvédères et arrêts d'observation. Les gens découvrent aussi les marmites de géant et les cascades du mini-canyon.

Ce site naturel est accessible au grand public depuis 1973 mais antérieurement, les peuples amérindiens fréquentaient les lieux. La chute inspira souvent le célèbre peintre canadien Cornelius Krieghoff et est décrite par l'écologiste et philosophe américain Henry David Thoreau dans son livre Un Yankee au Canada. Vers la fin du XIXe siècle, les habitants faisaient de la drave dans ce secteur et en 1999, le canyon était un des sites de tournage du film de John Travolta Battlefield Earth.

1er janvier 2011 modifier

 
Au pied de la chute Kabir Kouba

Le Parc de la Falaise et de la chute Kabir Kouba est un parc public du Québec traversé par la rivière Saint-Charles. Des rapides et cascades de cette section sont dénommés Kabir Kouba soit «la rivière aux milles détours» en langue montagnaise. La Corporation du parc de la falaise et de la chute Kabir Kouba possède un centre d'interprétation et des sentiers le long des cascades permettant entre autres d'observer la chute Kabir Kouba, haute de 28 mètres, un canyon atteignant 42 mètres de haut à certains endroits, une riche flore et des fossiles datant de plus de 455 millions d’années. La corporation offre plusieurs activités pour faire découvrir le parc comme `Kabir Kouba à la lanterne` et le forfait « Une journée à Loretteville ». Une pièce de la chanteuse Claire Pelletier, Kabir Kouba, évoque les légendes huronnes qui sont nombreuses à mettre la rivière à l'honneur.

La chute Kabir Kouba est le point de rencontre de deux régions géologiques : les basses-terres du Saint-Laurent (le parc) et le bouclier canadien (la chute). C'est dans les roches sédimentaires du parc qu'on peut observer bon nombre de fossiles datant de l'époque de l'océan Iapétus.

1er décembre 2010 modifier

 
Vue extérieure du musée dont l'architecture évoque un tipi, où l’extrémité rappelle les palissades qui entouraient les villages de l'époque.

L’Hôtel-Musée Premières Nations est un établissement hôtelier de catégorie quatre étoiles situé sur la réserve amérindienne de Wendake au Québec, Canada. Inauguré le par l'ancien chef Max Gros-Louis, l'hôtel-musée a pour but de préserver la culture Hurons-Wendat, nation hôte des célébrations du 400e anniversaire de Québec en 2008.

L'Hôtel-Musée Premières Nations est construit sur le terrain d'une ancienne tannerie au bord de la rivière Saint-Charles (Akiawenrahk). Les architectes de la firme Lemay-Michaud ont préservés certains éléments des constructions Huronnes, tels que la forme elliptique des maisons longues huronnes, les palissades entourant les villages ainsi qu'une structure pour le musée évoquant un tipi.

Construit au coût de 26 millions de dollars canadiens, l'hôtel de 55 chambres emploi 60 personnes permanentes dont la moitié sont originaires de la réserve de Wendake. Les retombées économiques pour la petite communauté d'à peine 1500 habitants sont de l'ordre de 4 millions par année.

2 novembre 2010 modifier

 
École d'architecture de l'Université Laval

L’Université Laval est l'une des plus grandes universités au Canada. Elle a comme origine le Séminaire de Québec, fondé en 1663 et constitue ainsi le plus ancien établissement d’enseignement supérieur du Canada, le quatrième en Amérique du Nord, après l’Université autonome de Saint-Domingue, l’Université nationale autonome du Mexique et l’Université Harvard, donc le plus ancien établissement d’enseignement francophone d’Amérique.

Son principal campus est situé dans l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge de la ville de Québec. Son recteur actuel est Denis Brière.

L'origine de l'Université remonte à 1663 avec la fondation du Séminaire de Québec par François de Montmorency-Laval, le premier évêque de la Nouvelle-France. En 1852, une charte royale de la reine Victoria constitue l'Université Laval, qui aura comme gestionnaire le Séminaire de Québec. En 1878, le Séminaire ouvre une « succursale » de l'Université Laval à Montréal, qui deviendra l'Université de Montréal en 1920.

Le 8 décembre 1852, fête de l'Immaculée Conception, l'abbé Louis-Jacques Casault reçoit une charte royale octroyée par la reine Victoria, ce qui vient officiellement constituer l'Université Laval en tant qu'université. Ce sera désormais cette date qui sera la date anniversaire de l'université.

1er octobre 2010 modifier

 
Promenade Samuel-De Champlain

La promenade Samuel-De Champlain se situe à Québec sur la berge du Saint-Laurent entre la côte Ross et la côte de Sillery. Elle constitue le principal legs du gouvernement du Québec à sa capitale nationale pour son 400e anniversaire en 2008. Elle doit son nom à Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec.

Lancés le 12 juin 2006, les travaux d’aménagement de la promenade ont été pilotés par la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ). Ils redonnent au public un important accès au fleuve tout en léguant un projet exemplaire destiné à enrichir le patrimoine riverain. Longeant le fleuve sur près de 2,5 km, la promenade offre aux promeneurs, aux cyclistes, aux amateurs de patin à roulettes et aux automobilistes de nouvelles perspectives sur les rives du fleuve.

Conçu à l'origine comme une voie optionnelle et de desserte industrielle, le « nouveau » boulevard Champlain propose des expériences distinctes sur un site magnifique : la station des Cageux et son quai, les terrains de soccer de la station des Sports, les quatre jardins thématiques de la station des Quais, le boisé de Tequenonday et les sentiers pédestres et cyclables séparés, le tout dans un environnement rythmé de végétaux typiques des berges fluviales et d'œuvres d'art contemporain. L’inauguration officielle de la promenade Samuel-De Champlain a lieu le 24 juin 2008, jour de la fête nationale du Québec.

5 septembre 2010 modifier

 
Maison Gervais-Beaudoin à l'angle de l'escalier du Casse-Cou

La côte de la Montagne est une rue située dans le quartier Vieux-Québec–Cap-Blanc–colline Parlementaire de l'arrondissement La Cité à Québec, près de la place Royale. Elle est considérée comme la plus vieille rue de la ville.

Au milieu de la côte, se trouve l'escalier dit « Casse-Cou ». La côte de la Montagne se termine à la rue Dalhousie dans la Basse-Ville, aux abords du fleuve Saint-Laurent.

Tracée en 1620 par Samuel de Champlain afin de relier son habitation au fort Saint-Louis situé en haut du Cap Diamant, elle fut pendant plusieurs années la seule artère reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville de Québec.

L'explication la plus plausible de son nom vient de la configuration de la falaise à cet endroit. Une autre explication veut qu'elle aurait été nommée en l'honneur de Noël Jérémie dit Lamontagne, qui aurait habité une maison en haut de la côte à l'époque du régime français. Au XIXe siècle, elle a porté le nom de côte de la Basse-Ville. Ce n'est qu'en 1866 qu'on lui a fait adopter le nom qu'elle porte aujourd'hui.

24 juillet 2010 modifier

 
Marius Barbeau en 1942

Marius Barbeau (né Charles Marius Barbeau ou Joseph Frédéric Charles Barbeau ? à Sainte-Marie-de-Beauce le - décédé à Ottawa le ) est un anthropologue, ethnologue et folkloriste québécois. Il est considéré comme le fondateur de l'anthropologie canadienne et québécoise.

Marius Barbeau tient avant tout sa réputation de son travail extensif de recension des traditions orales du Canada français, mais également de l'énorme documentation consacrée aux Amérindiens de l'Est, de l'Ouest et des Prairies. Barbeau avait une prédilection particulière pour les chansons, contes et légendes. Il est l'auteur de plus de 1 700 publications de vulgarisation scientifique des traditions orales et artistiques du Canada. « Qu'il s'agisse de cultures amérindiennes, canadienne-française ou d'œuvres artistiques, Marius Barbeau a toujours agi en collectionneur invétéré en rassemblant, entre autres, 2 000 objets de musée, en recueillant 400 contes et 7 000 chansons du Canada français. Véritable homme universel, il était versé à la fois en ethnologie, en anthropologie, en folklore et en histoire de l'art. Auteur prolifique, il a publié plus de 1 000 titres, il a laissé 12 mètres linéaires de manuscrits et plus de 30 mètres linéaires de notes de recherche. »

3 juillet 2010 modifier

 
Le tracel de Cap-Rouge

Le tracel de Cap-Rouge, situé dans le quartier de Cap-Rouge à Québec, est un grand viaduc ferroviaire, du type pont à tréteaux (ou aussi pont à chevalets), achevé en 1908, encore en service.

Le mot français tréteau (anc. fr. trestel), issu du bas-latin transtillum (une "traverse"), passé en anglais sous la forme trestle, est devenu en français du Québec tressel ou plus couramment tracel, pour désigner un pont à tréteaux.

Un premier chemin de fer transcontinental vers la Colombie-Britannique atteint la côte ouest en 1885. Un second projet transcontinental est lancé en 1903, puis un troisième vient compléter le réseau en 1915. C'est dans le projet du second transcontinental que s'inscrit la construction du viaduc.

Le tracé de la ligne fut approuvé en 1905 ou 1906. Le choix du franchissement de la vallée par un viaduc aussi important, alors qu'il était possible de contourner la vallée par le nord, a été dicté par la volonté d'éviter absolument les rampes un peu fortes et les virages à court rayon, conformément aux prescriptions de l'époque.

30 mai 2010 modifier

 
Parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier, d'une superficie de 670 km², est situé à 30 minutes de la Québec dans la vallée de la rivière Jacques-Cartier, au Québec. Le parc possède plus de 100 km de sentiers pédestres. Il est représenté par une des plus belles vallées glaciaires au Québec où passe la rivière Jacques-Cartier, reconnue mondialement pour les descentes en kayak qu'on peut y faire. On retrouve également une forêt boréale dense sur les hauts plateaux du parc.

Le parc a pour mission de protéger un élément représentatif du massif des Laurentides au nord de Québec. Il protège aussi la vallée de la Jacques-Cartier, qui est jugé comme élément exceptionnel. Le parc est géré par le gouvernement québécois à travers la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

Le parc est située dans la vallée de la rivière Jacques-Cartier, à l'est de la route 175. On y accède par des chemins située au km 75 de la route 175 pour le secteur de la Vallée, où sont situés la majorité des activités et services, au km 94 pour le secteur à l'Épaule, au km 101 pour le secteur de la Sautauriski.

1er mai 2010 modifier

 

Lévis est une ville québécoise détenant également les obligations légales d'une municipalité régionale de comté dans la région administrative Chaudière-Appalaches dont elle est le chef-lieu. La ville est située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent en face de Québec, entre Beaumont et Saint-Antoine-de-Tilly. Sa population était de 136 066 habitants en 2009, sa superficie de 444 km2 est 10% urbanisée, 48% cultivée, 36% sous couvert forestier alors que les milieux humides comptent pour 6% du territoire.

Lévis est aussi le nom d'un des dix quartiers de la Ville de Lévis dans l'arrondissement Desjardins qui comprend le Vieux-Lévis.

Lévis présente le plus grand centre industriel de la région de Chaudière-Appalaches, dans le quartier Saint-Romuald. La raffinerie Ultramar, l'une des plus importantes à l'Est du Canada, se situe aussi dans ce secteur. À l'est de la ville, dans le secteur Lauzon, on retrouve le chantier maritime Davie Québec Inc. et également l'usine Frito-Lay Canada, faisant partie de la multinationale PepsiCo (issu d'un partenariat entre Pepsi-Cola et Frito-Lay). Le Mouvement Desjardins, fondé à Lévis en 1900 par Alphonse Desjardins, y représente également l'un des plus gros employeurs de la grande région de Québec. De plus, Lévis a été nommée ville de l'année 2005 pour son développement économique.

30 mars 2010 modifier

 

Deschambault-Grondines est une municipalité du Québec incorporée dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Portneuf, dans la région administrative de la Capitale-Nationale. Elle a été créée en 2002 par la fusion des villages de Deschambault et de Grondines. Elle borde la rive nord du fleuve Saint-Laurent, entre Trois-Rivières et Québec.

On y trouve depuis 1992 une importante aluminerie de la société Alcoa qui emploie 550 personnes produit annuellement 253 000 tonnes métriques de matériau.

Le village de Deschambault est situé dans la partie est de la municipalité. Il tient son origine de la seigneurie de Chavigny, concédée en 1640 par la Compagnie de la Nouvelle-France. En 1671, Jacques-Alexis Fleury, sieur Deschambault, épouse l'héritière de la seigneurie et il en devient propriétaire en 1683 par un échange de terres. Il donne alors son nom à son nouveau domaine. La paroisse Saint-Joseph-de-Deschambault est fondée en 1713 et érigée canoniquement en 1753. La municipalité de paroisse est créée en 1855, et la municipalité de village s'en sépare en 1951. Ces deux entités se regroupent à nouveau en 1989.

Le village de Grondines occupe la partie ouest de la municipalité. Le nom « Grondines » a été attribué par Samuel de Champlain lui-même. En effet il apparaît sur une carte de 1632. Ce nom proviendrait soit du bruit produit par l'eau du fleuve sur les battures de gros cailloux, soit du bruit produit par les cascades de la rivière Sainte-Anne[Laquelle ?]. Un fief a été concédé en 1637, une paroisse fondée en 1646 puis érigée canoniquement en 1680 sous le nom de Saint-Charles-des-Grondines. La municipalité de paroisse a été fondée en 1855, celle de village s'en est séparée en 1912 et les deux ont été réunies en 1984.

4 mars 2010 modifier

 

La Malbaie est une ville dans la municipalité régionale de comté de Charlevoix-Est au Québec (Canada), située dans la région administrative de la Capitale-Nationale.

L'agglomération principale se situe à l'embouchure de la rivière Malbaie, mais la ville s'étend sur un vaste territoire de chaque côté de la rivière et le long du fleuve Saint-Laurent. Les villages de Pointe-au-Pic, Rivière-Malbaie, Sainte-Agnès, Cap-à-l'Aigle et Saint-Fidèle font partie de la ville de La Malbaie.

L'hôtel Le Manoir Richelieu, témoin de l'époque des fameux bateaux blancs (début du XXe siècle), surplombe le fleuve du haut de sa falaise. C'est sans conteste le bâtiment le plus connu de la Malbaie, et probablement de toute la région de Charlevoix. Le Casino de Charlevoix est situé juste à côté. On trouve également à la Malbaie des terrains de golf, de nombreuses auberges et restaurants ainsi que la Station de sports d'hiver du Mont Grand-Fonds située à Rivière-Malbaie. Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie est situé au nord-ouest de La Malbaie. Le Musée de Charlevoix, situé au havre de Pointe-au-Pic, est réputé.

2 février 2010 modifier

 

Baie-Saint-Paul est une ville du Québec, située dans la municipalité régionale de comté de Charlevoix, dans la région administrative de la Capitale-Nationale. Elle est nommée en l'honneur de Paul de Tarse. En 1984, plusieurs scènes extérieures pour le film La Guerre des tuques furent filmées dans cette ville.

Baie-Saint-Paul figure parmi les premiers endroits du Québec à avoir été colonisés. Dès le XVIIe siècle, des Français, notamment les familles Simard et Bouchard, s'y installent pour l'exploitation de la forêt et, plus tard, pour l'agriculture.

Elle recèle un paysage contrasté de montagnes et de mer, véritable barrière naturelle qui l'a gardée longtemps isolée du reste du Québec. La beauté de son patrimoine naturel et culturel ainsi conservé a attiré de nombreux peintres lui conférant sa réputation de « paradis des artistes ». Baie-Saint-Paul a le statut de « zone habitée » de la Réserve de la biosphère de Charlevoix. L'Isle-aux-Coudres est située sur le fleuve Saint-Laurent en face du village de Baie-Saint-Paul et est accessible via le traversier de Saint-Joseph-de-la-Rive.

1er janvier 2010 modifier

 
Oies blanches dans un champ de la réserver nationale de faune du Cap Tourmente.

La réserve nationale de faune du cap Tourmente est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada présentes au Québec. Elle est établie dans une région liée aux premiers temps de l'histoire de la Nouvelle-France, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la ville de Québec. Cette réserve est destinée à protéger les marais à scirpe d'Amérique, une plante qui constitue l'alimentation de la grande oie des neiges (ou oie blanche) lors de ses migrations annuelles. Au début du XXe siècle, cette espèce ne comptait pas plus de 3 000 individus. Or, les programmes de protection des territoires qu'elle fréquente lors de ses migrations ont permis d'accroître la population à 417 000 individus en 1993, puis à plus de 950 000 individus en 2004. En 1981, le cap Tourmente devient la première réserve protégée en Amérique du Nord en vertu de la convention de Ramsar sur la protection des aires humides.


18 décembre 2009 modifier

 
Carte de la côte de Beaupré et de l'île d'Orléans dressée par Jean Bourdon en 1641

L'île d'Orléans est une île située à proximité de Québec sur le fleuve Saint-Laurent. Longue de 32 km et large de 8 km, elle compte environ 6 900 habitants. Le pont de l'île d'Orléans qui la relie à Québec, fut inauguré le . L'Île d'Orléans est l'un des plus anciens lieux de peuplement de la Nouvelle-France. On trouve d'ailleurs sur l'île de nombreuses fermes ainsi qu'une importante concentration de maisons de pierres datant du régime français. Plus de 600 bâtiments sont reconnus par le gouvernement du Québec, comme ayant une grande valeur patrimoniale, dont la plus ancienne église rurale de la Nouvelle-France (Saint-Pierre).

C'est Jacques Cartier qui, en 1535, à la vue de cette île verdoyante, la surnomme « île de Bacchus », en raison des vignes sauvages qui y poussent. Mais bien avant l'arrivée des Européens, les Amérindiens désignaient l'île par le mot algonquin « Ouindigo » qui signifie « coin ensorcelé ». Au fil des ans, l'île cumula une série de noms différents. Son nom définitif, soit Île d'Orléans, on le doit (encore) à Jacques Cartier qui, le 6 mai 1536, la rebaptisa ainsi en l'honneur du duc d'Orléans, fils du roi de France, François Ier. Au début de la colonisation, les colons appelés à peupler l'île sont pour la plupart originaires de la Normandie et du Poitou.

Le recensement de 1685 dénombra 1 205 insulaires et 917 têtes de bétail.

3 décembre 2009 modifier

Régis Labeaume (né le à Roberval) est un homme d'affaires et un politicien québécois et l'actuel maire de la ville de Québec. Il fut candidat à la direction du parti Renouveau municipal de Québec en 2005 et défait à la suite d'une alliance entre les deux autres candidats. Le , il a annoncé sa candidature en tant qu'indépendant en vue de l'élection à la mairie de Québec. Le , il a été élu avec une forte majorité, devenant ainsi le 37e maire de la ville, remplaçant ainsi la mairesse Andrée Boucher, décédée subitement dans son sommeil le . Le premier novembre 2009, il est élu de nouveau avec 79,7 % des suffrages et 25 candidats de son équipe dans les 27 districts de la ville de Québec.

   

Diplômé en sociologie de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval en 1980, Régis Labeaume a été le président-directeur général de la Fondation de l’entrepreneurship de à .

Il a œuvré durant plusieurs années dans le secteur de l’innovation technologique dans la région de Québec et a occupé des fonctions d’administrateur auprès de plusieurs entreprises de haute technologie. Chargé de mission de la Cité de l’optique de 2000 à 2003, il a été vice-président du conseil d'administration d’Innovatech Québec, où il siège depuis huit ans. Il a également siégé au conseil de TSO3 inc.

De 1980 à 1985, il a été à l’emploi du gouvernement du Québec à titre d'attaché politique du ministre péquiste Jean-François Bertrand.

25 octobre 2009 modifier

 

L'Édifice Marie-Guyart, anciennement et encore communément appelé Complexe G, est le plus haut gratte-ciel de la ville de Québec. Situé sur la Colline parlementaire, dans l'arrondissement La Cité-Limoilou, cet édifice regroupe notamment les bureaux du ministère de l'Éducation du Québec ainsi qu'à son dernier étage, l'Observatoire de la Capitale.

Au cours des années 1960, à la faveur de la Révolution tranquille, l'administration provinciale du Québec prend une expansion importante et la demande d'espace à bureaux au centre-ville augmente considérablement. En 1961, la Commission d'aménagement de Québec est mise sur pied et produit en 1963 un plan d'aménagement d'une ambitieuse Colline parlementaire regroupée autour de l'Hôtel du Parlement. Les différents édifices prévus dans ce plan et ceux qui lui ont succédé sont identifiés par des lettres (ainsi les complexes H et J sont aujourd'hui l'édifice du Conseil-Exécutif, situé sur la Grande-Allée). La première version du « Complexe G », apparue en 1965, aurait compté quatre tours de 22 à 25 étages, soit deux fois et demie ce qui a effectivement été construit. En 1969 le projet est modifié pour comprendre, outre l'édifice effectivement construit, deux autres tours entre celui-ci et le Grand Théâtre de Québec. Les immeubles existants sont acquis et démolis, mais ces deux tours ne furent jamais construites.

La construction se déroule de 1967 à 1972 et a coûté environ 45 millions de $CAN.


12 septembre 2009 modifier

 

La rue du Petit-Champlain est une rue piétonne du Quartier Petit Champlain au bas du Cap Diamant dans la basse ville du Vieux-Québec.

Au XVIIe siècle, la rue du Petit-Champlain n'était qu'un sentier qui menait à la fontaine de Champlain. C'est en 1688 que le petit sentier devient la rue des Meulles qui tire son nom de Jacques de Meulles, intendant de la Nouvelle-France de 1682 à 1686. En 1792, la rue De Meulles est inscrite au recensement sous le nom de rue Champlain, puis sur une carte datant de 1874, on retrouve la Petite rue Champlain pour ne pas confondre avec la Grande rue Champlain.

Au XIXe siècle, durant la grande famine en Irlande, beaucoup d'Irlandais immigrent au Canada et trouvent du travail dans les chantiers maritimes de la ville de Québec. Ils s'établissent dans la rue Champlain à Cap-Blanc, la rue du Cul-de-Sac et la Petite rue Champlain. Ils appelaient celle-ci la rue « Little Champlain Street », et au fil du temps les francophones traduisirent littéralement ce terme en « rue du Petit-Champlain ». Vers 1960, la dénomination de la rue prit officiellement le nom qu'on lui connait aujourd'hui.


28 août 2009 modifier

 

Le château Haldimand était un château qui existait à l'emplacement de l'actuel château Frontenac, dans la ville de Québec. L'édifice en pierre fut construit entre 1784 et 1786.

En 1784, Frederick Haldimand, gouverneur de la Province de Québec commande la construction du château.

Il devient le siège du gouvernement colonial de la Province de Québec de 1786 à 1791 et de la Clique du Château (gouvernement du Bas-Canada) de 1791 à 1820, année où il est cédé à la ville de Québec.

18 juillet 2009 modifier

 

Les Fêtes de la Nouvelle-France est le plus important événement à caractère historique et culturel au Québec. Les Fêtes sont tenues chaque année, depuis 1997. Elles se déroulent dans la ville de Québec généralement sur cinq jours, du premier mercredi d'août au dimanche suivant.

Fondées dans la perspective d'animer l'arrondissement historique du Vieux-Québec, classé patrimoine mondial par l'Unesco, le succès populaire des Fêtes s'est présenté immédiatement à ses débuts.

16 mai 2009 modifier

 

Les portes de Québec étaient des ouvrages intégrés au système de murs et de fortifications entourant une partie de la ville de Québec (Québec, Canada).

Les premières portes furent construites au XVIIe siècle, à l'époque du régime français. D'autres s'ajoutèrent à l'époque du régime britannique qui suivit à partir du XVIIe siècle, les autorités britanniques étant soucieuses de pouvoir bloquer les accès à la ville de tous les côtés. Gardées par des soldats, les portes étaient fermées durant la nuit, isolant ainsi la haute-ville de Québec de la région avoisinante.

La plupart des portes furent démolies et reconstruites à plusieurs reprises. Puisqu'elles constituaient un sérieux obstacle à la circulation urbaine, plusieurs portes furent définitivement démolies après le départ de la garnison britannique en 1871. Trois portes existent néanmoins encore aujourd'hui, après avoir été reconstruites sur un modèle différent, qui ne constitue plus une entrave.

2 mai 2009 modifier

L’arrondissement historique du Vieux-Québec est une partie du territoire de la ville de Québec reconnu comme bien culturel du Québec et qui fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco.

L’arrondissement fut créé par l'Assemblée nationale du Québec le 10 juillet 1963 par un amendement à la Loi des monuments historiques. Le périmètre protégé a été délimité en deux étapes. Le premier tracé comprenait la ville fortifiée et ses abords par le fleuve. Un deuxième tracé, définitif, fixé le 6 mai 1964, a ajouté des espaces environnants.

Le 3 décembre 1985, l'Unesco déclarait l'arrondissement site du patrimoine mondial.

Québec est un site où nait une capitale. Elle est formée de deux ensembles :

Plusieurs édifices et maisons anciennes sont classés monuments historiques dont l’ensemble des bâtiments du Séminaire de Québec et sa voisine la cathédrale Notre-Dame, le théâtre Capitole sur la place d’Youville, la maison Montcalm sur la rue des Remparts, et en basse-ville, la maison Estèbe accolée au Musée de la civilisation ainsi que l’église Notre-Dame-des-Victoires sur la place Royale.


1er avril 2009 modifier

L'hôtel du Parlement du Québec est l'édifice abritant l'Assemblée nationale du Québec (jusqu'en 1968, l'Assemblée législative). Il a été construit d'après les plans d'Eugène-Étienne Taché entre 1877 et 1886 et est situé sur la colline parlementaire de Québec. L'Assemblée législative y tient sa première réunion le 27 avril 1886. Il succède à deux autres hôtels parlementaires, tous deux détruits par les flammes, le premier en 1854, l'autre en 1883.

En 1985, la Loi sur les biens culturels le déclare « site historique national » et par la même occasion, consacre l'indépendance de l'Assemblée nationale sur les édifices parlementaires et le terrain sur lequel ils sont érigés. Cependant, l'État québécois loue le lot du terrain de la colline sur lequel est située la place de l'Assemblée-nationale, de la porte centrale aux fortifications de la vieille ville, puisqu'il est de propriété fédérale depuis le début du XXe siècle en vertu du pouvoir déclaratoire du Parlement fédéral.

 
L'Hôtel du Parlement, à Québec.

L'ensemble est de style néo-Renaissance Second Empire avec des toits à mansardes et des statues retraçant l'histoire du Québec sur toute la façade. Les armoiries du Québec sont gravées dans la pierre juste au-dessus de la porte centrale avec la devise du Québec: « Je me souviens ».

L'intérieur du bâtiment s'articule autour d'un escalier monumental et des deux chambres d'assemblée: celle de l'Assemblée nationale et celle du Conseil législatif (aboli en 1968). De plus, l'intérieur est principalement fait de bois rappelant les églises catholiques du Québec ainsi que de dorures et de marbres représentant le faste et le prestige de l'hôtel. De plus, les symboles de la dualité linguistique à laquelle le Québec est confronté s'y retrouvent à plusieurs endroits, à savoir la fleur de lys ainsi que l'acronyme latin « VR » signifiant Victoria Regina (reine Victoria).


23 février 2009 modifier

 
La rue Saint-Jean, vue en direction du Vieux-Québec à travers la porte Saint-Jean.

La rue Saint-Jean est une des plus anciennes rues de la ville de Québec, et en est une des plus populaires et fréquentées. Une partie de cette rue est à l'intérieur des fortifications, elle fait donc partie du Vieux-Québec. L'autre partie de la rue est en dehors des fortifications, qu'elle franchit par la porte Saint-Jean, et fait partie du quartier Saint-Jean-Baptiste.

La rue débute, dans le Vieux-Québec, à la rencontre de la côte de la Fabrique et de la rue Couillard, et se dirige vers le sud-ouest jusqu'à la rue Salaberry, limite des quartiers Saint-Jean-Baptiste et Montcalm, où elle devient le chemin Sainte-Foy. Sa longueur est d'environ 1,8 km.

Du côté intra-muros, on y retrouve une abondance de commerces tels que restaurants, boutiques et quelques auberges. Cette section de la rue Saint-Jean est ainsi à caractère plus touristique, typique du Vieux-Québec. L'architecture y est plus imposante et plus ancienne.

Du côté extérieur aux fortifications, la rue Saint-Jean revêt un aspect de vie de quartier, d'un art de vivre. On y retrouve plusieurs commerçants offrant des produits et services tels que : aliments biologiques ou du terroir, pharmacies, boulangerie, boucherie, cafés etc... On retrouve dans les alentours de ce segment de la rue Saint-Jean, davantage de maisons et édifices à habitation, comparé au segment fortifié.


16 février 2009 modifier

Le Tournoi international de hockey pee-wee de Québec est le plus important tournoi de hockey sur glace mineur au monde et regroupe annuellement plus de 2 300 joueurs de 11 et 12 ans de plus de 16 pays. Il est présenté en février et a lieu au Colisée Pepsi de Québec.

Le tournoi a été fondé en 1960 par Gérard Bolduc. À sa première édition, le tournoi a accueilli 28 équipes et près de 20 000 spectateurs. Déjà, un des participants, Brad Park, allait plus tard faire sa marque dans la Ligue nationale de hockey.

 
Mario Lemieux agissant en tant qu'entraîneur de l'équipe de Pittsburgh au tournoi de 2009

Gérard Bolduc a dirigé le tournoi jusqu'en 1975, alors qu'il cédait la main à Alex Légaré. Ce dernier a mené la barque jusqu'en 1999. Les premières années, le tournoi prenait place parmi les activités du Carnaval de Québec; il s'en est détaché depuis 1977.

En 1999 le record d'assistance pour une édition du tournoi a été établi avec 211 178 spectateurs. En 2008, 115 équipes provenant de 18 pays ont pris part au tournoi.

10 février 2009 modifier

Le Carnaval de Québec est le plus grand carnaval d'hiver du monde. Il est tenu chaque année dans la ville de Québec.

 
Sculpteurs sur neige en action

L'origine du Carnaval de Québec se retrouve déjà chez les habitants de la Nouvelle-France. En effet, à cette époque, l'habitude de fêter entre amis et en famille avant les privations du carême était entrée dans les mœurs et déjà nommé carnaval.

La première fête d'hiver structurée organisée à Québec le fut en 1894. Des festivités hivernales présentées sous le nom de Carnaval eurent lieu épisodiquement à partir de cette année, mais furent interrompues pendant la Première Guerre mondiale, la Grande Dépression de 1929 et la Seconde Guerre mondiale.

 
Bonhomme Carnaval

En 1954, un groupe de gens d'affaire décida de faire revivre cette tradition. Un personnage, Bonhomme Carnaval, fut créé, et des activités organisées pour le premier carnaval moderne, du 1er janvier au 22 février 1955. Il s'est répété sans faute tous les ans par la suite, entre la mi-janvier et la mi-février.

Le style du Carnaval a été modernisé depuis le début des années 1990. Les "Duchesses" représentant chacune un secteur de la ville de Québec et parmi lesquelles est élue une "Reine du Carnaval" sont disparues, remplacées par des lutins facétieux, les "Knuks" (prononcer "Nouk"). Plusieurs activités non reliées à l'hiver ont été abandonnées, la consommation sur place de boissons alcoolisées amoindrie; on a enrichi la programmation d'événements culturels, sportifs et familiaux.


9 février 2009 modifier

L'Aquarium du Québec est un aquarium public situé dans l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery de la ville de Québec (Québec, Canada).

 
En contemplant le Grand Océan

L'origine de l'Aquarium du Québec remonte à 1953, alors que le docteur Vadim D. Vladykov, pionnier de la recherche en biologie marine au Québec, cherchait à doter la capitale du Québec d'équipements de recherche adéquats, qui permettraient en outre l'éducation du public. Il réussit à convaincre le docteur Arthur Labrie, sous-ministre au Ministère des Pêcheries, qu'un site à proximité du Pont de Québec et propriété du Canadien National permettrait d'établir ces installations. Le gouvernement québécois fit l'acquisition des terrains en 1954 et les travaux débutèrent en 1955 afin de construire les bâtiments.


En 1956, la première partie des travaux est achevée. L'endroit, alors appelé Centre biologique du Québec comprend des laboratoires occupés par les équipes de recherches en biologie marine et en pêcheries, une rotonde ainsi que deux galeries d'aquariums. Rapidement, une aile supplémentaire est ajoutée au bâtiment afin d'abriter de nouveaux laboratoires pour effectuer des recherches sur diverses espèces à potentiel commercial (saumon, anguille, homard), ainsi que rassembler l'ensemble des documents de la bibliothèque du Ministère des Pêcheries. L'alimentation des aquariums par 230 000 litres d'eau douce et 320 000 litres d'eau salée n'est pas aisée. L'eau douce sera d'abord transvidée par camion-citerne depuis le lac Saint-Charles, puis directement puisé au fleuve Saint-Laurent à proximité. L'eau salée, elle, sera transportée par train et camion-citerne à partir de Rimouski (Pointe-au-Père).

7 juin 2006 modifier

Le Parc aquarium du Québec est un aquarium public doublé d'un parc situé à Québec, qui présente des poissons, reptiles et mammifères marins de la région boréale de l'Amérique du Nord.

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19 décembre 2005 modifier

Alice Robitaille dit Alys Robi, est la première chanteuse canadienne et québécois internationale. Elle est née en 1923 dans le quartier Saint-Sauveur de la ville de Québec. Après avoir voyagé un peu partout, elle est revenue vivre dans le quartier Montcalm, toujours à Québec. Elle s'implique beaucoup en spectacles dans le milieu homosexuel de Québec, milieu ou elle dit comprendre la souffrance des uns et des autres par sa propre souffrance.

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