L'Isle-aux-Coudres

municipalité du Québec (Canada)

L'Isle-aux-Coudres (Municipalité)
L'Isle-aux-Coudres
Traversiers au quai de la gare fluviale, chemin de la Traverse, Saint-Bernard-sur-Mer, 2004
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Capitale-Nationale
Subdivision régionale Charlevoix
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Christyan Dufour
2021-2025
Code postal G0A 1X0 (L'Isle-aux-Coudres), G0A 2A0 (La Baleine) et G0A 3J0 (Saint-Bernard-sur-Mer)
Constitution
Démographie
Gentilé Coudrilois, oise (officiel)
Marsouin, ouine (populaire)[1]
Population 1 116 hab. ()
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 00″ nord, 70° 23′ 00″ ouest
Superficie 2 946 ha = 29,46 km2
Divers
Code géographique 2416023
Localisation
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L'Isle-aux-Coudres, municipalité située sur l'île aux Coudres, baignée par le fleuve Saint-Laurent, dans la région de la Capitale-Nationale, la MRC de Charlevoix, au Québec (Canada).

L'accès à l’île se fait par voies maritimes (traversiers) et aériennes (aéroport)[2],[3].

Toponymie modifier

 
Plan de l'île en 1751

Les variantes du nom officiel de L'Isle-aux-Coudres sont La Baleine, L'Île-aux-Coudres, Saint-Bernard-de-l'Île-aux-Coudres et Saint-Louis-de-l'Isle-aux-Coudres[4].

Le nom Île aux Coudres est très ancien, il remonte au début de la colonie, localement l'île porte plusieurs noms : Île aux Coudriers, Île Elbow, Île aux Marsouins et Île aux Socles.

L'île est située à près de 3 km de la rive nord du fleuve Saint-Laurent, entre Baie-Saint-Paul et Les Éboulements. Orientée sud-ouest–nord-est, elle atteint, sans compter ses battures, 10 km de longueur et 4 km dans sa plus grande largeur[5].

Les battures des Pêches à Marsouins, un banc de sable que l'on retrouve au sud-ouest de l'île, tient son nom du fait que les pêcheurs y installaient leurs pièges pour capturer les marsouins (bélugas). Banc des Coudres, Banc de l'Île aux Coudres et Battures à Marsouins sont des variantes du nom officiel Battures des Pêches à Marsouins[6].

Histoire modifier

 
Monument historique, Parc Canada, 1928, Saint-Bernard-sur-Mer

En 1928, la Commission des sites et des monuments historiques du Canada érige un monument qui rappelle l'ancrage des 3 navires de Jacques Cartier et la célébration de la première messe à l'intérieur du Canada, à Saint-Bernard-sur-Mer, sur un site don d'Ulysse et Élie José Dufour[4],[7],[8],[9].

Vers le milieu de l'Ile, du côté nord, il y a une rade magnifique qui porte le nom de Mouillage. C'est dans cette rade que les bâtiments de Jacques Cartier jetèrent l'ancre le 6 et 7 de septembre 1535, lorsqu'il visita l'Ile et lui donna le nom d'Île-aux-Coudres. Ce dernier mouillage, protégé contre les vents d'ouest, et dont l'ancrage est des meilleurs qu'on puisse désirer, servait, aux bâtiments français pendant tout le temps que la France fut maîtresse du Canada.

Cabotage : l’île aux Coudres forme avec Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Joseph-de-la-Rive et Baie-Saint-Paul, un cocktail de civilisation traditionnelle, de noblesse paysanne et de rudesse marine.

Fleuve Saint-Laurent modifier

 
Innu construisant un canot d'écorce de Betula papyrifera Marshall. — Bouleau à papier. — Bouleau blanc, Bouleau à canot, Mi'kmaq camp, Matapedia (?), QC (?), Alexander Henderson, vers 1870

Dans des canots, d’écorce de bouleau ou creusés dans un tronc d’arbre, les Premières Nations sillonnaient le fleuve Saint-Laurent d'ouest en est, des Grands Lacs, jusqu'à l'océan Atlantique et tous les fleuves et rivières des Amériques, du nord au sud, de l'Arctique à la Terre de feu, depuis des millénaires. Les Autochtones connaissaient les avantages, les irritants, les barrières et les dangers des cours d'eau bien avant l'arrivée des Européens comme Jacques Cartier (1491-1557)[10],[11].

Les eaux entourant l'île aux Coudres sont dangereuses pour la navigation. Durant le régime français (1534-1763), plusieurs naufrages marquent l'histoire du fleuve Saint-Laurent. Chemin de découverte, voie de transport et de peuplement, axe de commerce et de développement, route navigable privilégiée, mal connue, périlleuse et difficile, les marins ne s'aventurent pas sur le Saint Laurent la nuit tombée, avant le début du mois de mai ou après la fin de novembre[12],[13].

Ce fleuve que les Amérindiens avaient baptisé le chemin qui marche est craint, avec raison. Sur la route des conquérants, explorateurs, pêcheurs, chasseurs, aventuriers, et autres navigateurs, c'est en entrant dans les eaux du fleuve que s'amorce l'opération la plus difficile du voyage. La faible profondeur de certains chenaux, les récifs de l'estuaire, les hauts-fonds, les courants en diagonale, la brume et la présence de chenaux étroits et sinueux, l'hiver et la glace sont des difficultés qu'il faut surmonter[12],[7],[8],[14].

Flore modifier

 
Couldres, ancien nom donné aux noisettes : Corylus cornuta Marshall. — Noisetier à long bec. — (Beaked hazelnut).

Le 6 septembre,1535, lors de son deuxième voyage en Amérique du Nord, le navigateur Jacques Cartier nomma l'île « couldres », du nom d'un noisetier, arbuste abondant sur les lieux.

Noisetier - Coudrier. — Corylus cornuta Marshall. — Noisetier à long bec. — (Beaked hazelnut). Notre noisetier a des tiges très flexibles, pouvant servir de liens, et une écorce astringente et fébrifuge. Son bois servait aux sourciers pour découvrir les sources d'eau souterraines (sujet à discussions)[15].


Premiers colons modifier

Avant que les premiers colons ne s'y installent, l'endroit servait de halte pour les navigateurs qui voulaient enterrer des membres de leur équipage, décédés au cours des longs voyages. C'est en 1720 que les premières familles s'installent dans l'île. Vivant d'agriculture et de la pêche, ces paysans devaient trouver tous les moyens pour subvenir à leurs besoins. C'est pour cette raison qu'ils apprirent à naviguer sur le fleuve Saint-Laurent, douze mois par année. Voitures d'eau

Au XXe siècle, les habitants développent le cabotage qui diversifie leur économie. De plus, avec la beauté du paysage, l'industrie touristique connaît un essor marquant.

Histoire municipale modifier

Lors de la création des municipalités locales au Canada-Est en 1855, la municipalité de paroisse de Saint-Louis-de-l'Isle-aux-Coudres est créée, couvrant l'île au complet[16]. En 1936, la municipalité de Saint-Bernard-de-l'Île-aux-Coudres s'en détache[17], puis en 1951 c'est la municipalité de La Baleine qui s'en détache à son tour[18]. Une première fusion a lieu en 1994 quand Saint-Louis-de-l'Isle-aux-Coudres et Saint-Bernard-de-l'Île-aux-Coudres se regroupent pour former la municipalité de L'Île-aux-Coudres[19], et par la suite, le 23 août 2000, La Baleine et L'Île-aux-Coudres se regroupent pour former la municipalité actuelle sous le nom légèrement modifié de L'Isle-aux-Coudres[20].


Géographie modifier

 
Dans la MRC : Charlevoix.

Si l'Isle-aux-Coudres est liée administrativement à la région de Charlevoix, du point de vue géologique, elle appartient à la région des Appalaches. La faille de Logan, qui sépare le Bouclier canadien et les Basses-Terres du Saint-Laurent des Appalaches, court tout le long du fleuve Saint-Laurent pour passer entre l'île et Charlevoix. D'ailleurs, la roche sédimentaire que l'on retrouve sur le rivage, de la pointe nord-est jusqu'au sud-est de l'île, est caractéristique des Appalaches. À noter aussi que le trafic maritime se fait entre l'île et Charlevoix et non entre l'île et la rive sud du Saint-Laurent, plus large mais moins profonde.

Au moment de l'impact météoritique de Charlevoix, il y a 362 millions d'années, l'Isle-aux-Coudres n'a pas été touchée puisqu'elle se trouvait plus au sud. Depuis, la région des Appalaches, qui se déplace inexorablement vers l'ouest, a effacé la moitié de l'astroblème (trace laissée par l'impact).

Municipalités limitrophes modifier

Économie modifier

En 1945, les pratiques traditionnelles comprenaient : la cueillette du goémon, utilisé comme engrais, la coupe de la tourbe dans une tourbière, l’élevage de renards.

En 2015, l'économie de l'île repose sur l'agriculture, la culture des patates se fait à grande échelle, la chasse aux loups-marins, un chantier naval, l'exploitation de la tourbe et un tourisme florissant[21],[22].

Pêche modifier

Des années 1700 jusqu'en 1924, la pêche aux bélugas blancs du Saint-Laurent (Marsouin) se pratiquait dans l'esturaire du fleuve Saint-Laurent, à l’Île-aux-Coudres, Baie-Saint-Paul, Kamouraska, Rivière-Ouelle et Rivière-du-Loup, des villages riverains.

Les fascines, ce sont des milliers de perches ancrées sur les battures (parties du rivage découvertes à marée basse), disposées en forme de B, elles avaient une ouverture au centre, les bélugas entraient dans le piège à marée haute et restaient captifs à marée basse. (batture n.f. Au Canada, partie du rivage découverte à marée basse

En plus de la nourriture, on tirait de cette pêche un cuir exceptionnel avec lequel on confectionnait des bottes et des lacets. On transformait la graisse en huile, employée pour la lubrification de fusils et de machines[23],[24],[25],[26].

Tourbière modifier

Depuis 1943, la compagnie Pearl Inc. exploitait la tourbière à L'Isle-aux Coudres. D'après les statistiques minérales de la Province de Québec, sa production en 1943 a été de 12,350 ballots et en 1944 de 25,000 ballots. Le prix de vente moyen pour ces deux années a été de $1.60 le ballot. La compagnie Pearl Inc. ferme ses portes en 2014, les terrains ayant atteint leur durée de vie utile.

La livraison de la tourbe aux marchés canadiens et américains passait par le port en eau profonde situé à huit milles de la tourbière[27],[28],[14].

Démographie modifier

Évolution démographique
1996 2001 2006 2011 2016
1 3451 3191 2961 2791 143

Administration modifier

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[31].

L'Isle-aux-Coudres
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2005 Dominic Tremblay Maire depuis 2000 Voir
2009 Voir
2013 Voir
2017 Voir
2021 Christyan Dufour Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Culture modifier

« Nous autres icitte à l'Isle, les voisins nous appellent les marsouins.

D'après moi, c'est parce qu'on est toujours sur l'eau pour sortir . . . C'est toujours la mer qui nous mène, la mer pis la lune. On pense toujours à la mer . . . Les gens de l'Isle sont plus actifs, plus bouillants que ceux de la terre ferme. La santé est meilleure. Les enfants apprennent à travailler d'une étoile à l'autre. »

Alexis Tremblay, poète de l'île, extrait du film Pour la suite du monde, Pierre Perreault 1963

L'Isle-aux-Coudres et ses habitants sont les sujets de la « Trilogie de l'Isle-aux-Coudres », regroupant trois documentaires québécois réalisés par le cinéaste Pierre Perrault, dont le premier, Pour la suite du monde, co-réalisé avec Michel Brault, est considéré comme une œuvre pionnière du cinéma direct, et comme un chef-d'œuvre du cinéma québécois et canadien[32],[33].

Attraits touristiques modifier

Sur l'île, les touristes peuvent louer des bicyclettes pour en faire le tour, d'une circonférence de 23 km.

On y trouve également quelques bâtiments et sites patrimoniaux :

  • Moulin à vent de L'Isle-aux-Coudres
  • Moulin à eau de L'Isle-aux-Coudres
  • Maison Leclerc
  • Maison Bouchard
  • Chapelles de procession Saint-Isidore et Saint-Pierre, construites respectivement en 1836 et 1837.
  • Église Saint-Louis (Ile aux Coudres), paroisse Saint-Francois-d'Assise, 1961, chemin des Coudriers, construite en 1885 selon les plans de David Ouellet. On y retrouve 15 fresques de Gaston Masselotte sur la vie de Saint-Louis.
  • Église Saint-Bernard, construite en 1929.
  • Monument du père de la Brosse, érigé en 1848 pour commémorer la première messe du père Jean-Baptiste de la Brosse en 1765.
  • La Maison croche, datant de 1968[34]

Photographies modifier

C'est aussi l'air salin, des vents décoiffants, une hospitalité légendaire sertie dans 360° de paysages spectaculaires, d’horizons changeants au fil des marées, des saisons, des levers et des couchers de soleil spectaculaires[35],[22],[36],[37],[38],[39],[40].

Notes et références modifier

  1. Les gentilés, Commission de toponymie du Québec
  2. La Société des traversiers du Québec, « L'Isle-aux-Coudres – Saint-Joseph-de-la-Rive », (consulté le ) : « Gare fluviale (bureau de la traverse) horaire du service maritime : L'Isle-aux-Coudres – Saint-Joseph-de-la-Rive »
  3. « Île aux Coudres Airport », sur Bulletin de mises à jour aéronautiques et de service, (consulté le ) : « Exposés météorologiques, Services de planification de vol en collaboration (CFPS) et NOTAM »
  4. a et b Commission de Toponymie Québec, « L'Isle-aux-Coudres (Municipalité) », sur Gouvernement du Québec, (consulté le ) : « Variantes du nom officiel : La Baleine, L'Île-aux-Coudres, Saint-Bernard-de-l'Île-aux-Coudres et Saint-Louis-de-l'Isle-aux-Coudres. »
  5. Commission de Toponymie Québec, « Île aux Coudres », sur Gouvernement du Québec, (consulté le ) : « L’île baigne dans le fleuve Saint-Laurent, à près de 3 km de sa rive nord, entre Baie-Saint-Paul et Les Éboulements »
  6. Commission de Toponymie Québec, « Battures des Pêches à Marsouins », (consulté le ) : « Le nom scientifique des marsouins est béluga, mot d'origine russe qui souligne la couleur blanche de l'animal. L'appellation pourci désigne ces mammifères. Il s'agit probablement d'une déformation de l'anglais porpoise, porc de mer, qui désigne aussi les marsouins (bélugas). »
  7. a et b Mailloux, Alexis, « Histoire de l'Île-aux-Coudres depuis son établissement jusqu'à nos jours », sur Collections de BAnQ. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, La Compagnie de lithographie Burland-Desbarats, Montréal, (consulté le ) : « une foule de traditions et d'épisodes qui donnent de la couleur et du charme à l'histoire », p. 91
  8. a et b « Mon fleuve et moi, le Saint-Laurent » [PDF], (consulté le ) : « au Québec, la disposition des terres par rapport au fleuve a été créée pour faciliter l’accès à l’eau, le transport, la pêche, l'élevage et l’agriculture. Nos rangs et nos routes sont souvent parallèles au fleuve », p. 20
  9. Parcs Canada - Annuaire des désignations patrimoniales fédérales, « Événement historique national de l'Île-aux-Coudres », (consulté le ) : « Le 6 septembre 1535, Jacques Cartier fit ancrer près d'ici ses trois navires, explora l'île et la dénomma Ile-aux-Coudres. Le lendemain il s'embarqua près avoir ouï la messe. »
  10. Bibliothèque et Archives nationales Québec, « Le canot d'écorce (fabrication) » [film, 10 minutes], (consulté le ) : « Plan culturel numérique du Québec »
  11. Michel Gagné, « Iroquoiens du Saint-Laurent », sur L'encyclopédie canadienne, (consulté le ) : « une mosaïque de nations qui occupent, entre les années 1200 et 1600 de notre ère, un territoire qui s'étend le long du fleuve Saint-Laurent, de l'embouchure du lac Ontario jusqu'en aval de la ville de Québec »
  12. a et b Alain Franck, « Le Saint-Laurent : un fleuve et un pays » [PDF], La Fédération des sociétés d'histoire du Québec, (consulté le ) : « La personnalité propre du fleuve a façonné l'histoire du Québec, c'est un acteur de premier plan dans le développement du pays. », p. 6
  13. Marc-André Bernier, « Les écueils du Saint-Laurent, le témoignage des épaves », sur Érudit, © Les Éditions Cap-aux-Diamants inc., (consulté le ) : « Combien d'épaves y aurait-il dans les vastes eaux du Saint-Laurent? Bien malin celui qui pourrait le dire. Certains avancent le nombre de 1 000, d'autres le gonflent à 10 000. », p. 8
  14. a et b Yves Laberge, « Compte rendu de L’Isle-aux-Coudres. Le fleuve dans la peau », Les Éditions Cap-aux-Diamants inc., (consulté le ) : « L’esprit de l’Isle-aux-Coudres est tributaire du fleuve qui l’entoure »
  15. Frère Marie-Victorin (1885-1944), « Flore laurentienne : Betula papyrifera Marshall. — Bouleau à papier. — Bouleau blanc, Bouleau à canot. — (Canoë birch). », 1935, 1964, 2004 (consulté le ) : « Le canot d'écorce de bouleau était une véritable œuvre d'art qui assurait à ces peuples chasseurs la mobilité indispensable à ce mode de vie. »
  16. « Saint-Louis-de-l'Isle-aux-Coudres (paroisse) », sur Maires du Québec (consulté le )
  17. « Saint-Bernard-de-l'Île-aux-Coudres (municipalité) », sur Maires du Québec (consulté le )
  18. « La Baleine (municipalité) », sur Maires du Québec (consulté le )
  19. « L'Île-aux-Coudres (municipalité) », sur Maires du Québec (consulté le )
  20. « L'Isle-aux-Coudres (municipalité) », sur Maires du Québec (consulté le )
  21. Jean-Louis Bordeleau, « Les nouveaux visages du chantier naval de L’Isle-aux-Coudres », sur Le Devoir, (consulté le ) : « histoire navale de L’Isle-aux-Coudres : on y bâtit des navires depuis le début du XIXe siècle »
  22. a et b Tourisme Isle-aux-Coudres, « Embarquez. venez vous dépayser - 23 km de bonheur » (consulté le ) : « se loger, se restaurer, à faire et à voir, toutes les saisons »
  23. « Pour la suite du monde 52 ans plus tard : la pêche au marsouin blanc de l'île aux Coudres refait surface », sur Baleines en direct et Portrait de baleines, (consulté le ) : « Une trentaine d’habitants de l’île aux Coudres ont reconstitué une fascine symbolique, le 18 avril 2015, telle qu’elle était montée chaque printemps pour perpétuer le savoir-faire de leurs ancêtres et la mémoire de leur mode de vie. »
  24. (en + et + fr) Yves Martin, « L’Île-aux-Coudres : Population et économie » [PDF], Cahier géographie du Québec, (consulté le ) : « . . . un sculpteur sur bois fabrique des objets pour les touristes, un cordonnier, des représentants des produits Paula et Familex, un barbier, un garagiste »
  25. MRC de Charlevoix et de Charlevoix-Est, Université Laval et Chaire de recherche du Canada en Patrimoine et tourisme autochtones, « Pêche à la fascine dans Charlevoix : mise en valeur d’un patrimoine et paysage vivants », Communiqué de presse, (consulté le ) : « Invitation à partager des photos historiques familiales ou personnelles pour conserver ce patrimoine »
  26. « Delphinapterus leucas. - Béluga, Marsouin, population de l'estuaire du Saint-Laurent », (consulté le ) : « Delphinapterus leucas, espèce menacée, en voie de disparition (avril 2017) »
  27. F. J. Leduc et associés, « Rapport sur l'examen de la tourbière de Lille-aux-Coudres et de l'installation de la compagnie Excel Peat Limited. » [PDF], Ministère des Richesses Naturelles, Québec, services des gites minéraux No. 2297, (consulté le ) : « Gisement de tourbe formé de mousses de sphaignes peu humifiées donnant un produit marchand de premier choix comme tourbe à litière, à horticulture et matière isolante. »
  28. Pierre Buteau, « Atlas des tourbières du Québec méridional » [PDF], B. Desjardins, (consulté le ) : « Tourbières d'une superficie minimale de 40 ha et d'une profondeur moyenne minimale de 30 cm, cartes de localisation »
  29. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - L'Isle-aux-Coudres, MÉ » (consulté le )
  30. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - L'Isle-aux-Coudres, MÉ » (consulté le )
  31. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
  32. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Œuvre fondatrice du cinéma québécois, Pour la suite du monde désignée « événement historique » », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  33. « En bref : Pour la suite du monde, un chef-d'œuvre », sur Le Devoir (consulté le )
  34. Serge Gauthier, « Bâtiments historiques de Charlevoix : La Maison croche », Son créateur, Horace Pedneault, le fils d’une famille de quinze enfants et natif de l’île aux Coudres, constate une certaine uniformité des bâtiments souvent anciens de l’île., (consulté le )
  35. Plan de gestion intégrée de la zone côtière de l’Isle-aux-Coudres - Comité ZIP du Sud-de-l'Estuaire, « Comité côtier de L'Isle-aux-Coudres » [PDF], sur Pointe du Bout d'en Bas, L'isle-aux-Coudres, (consulté le ) : « Des terrains privés, sur un site naturel très fréquenté par la population locale et les visiteurs. », p. 59 de 96
  36. Gérald Arbour, « Moulin Desgagnés (L’Isle-aux-Coudres) », Les moulins à vent du Québec, (consulté le ) : « Construit avec les pièces d’un ancien moulin datant de 1763. »
  37. Lorraine Guay, géographe et auteur, « Écomusée du patrimoine funéraire et commémoratif : Les cimetières marins du Saint-Laurent », il faut composer avec les vents, les courants, les marées, le brouillard, les glaces, les rapides, les hauts-fonds et les récifs avoisinant les îles, (consulté le )
  38. Patrick Matte, photos, « Phares du Saint-Laurent : Phare de Pointe-de-la-Prairie », un des rares pilier-phares encore existant dans l’estuaire du Saint-Laurent (consulté le )
  39. Lieux patrimoniaux du Canada, « Chapelle de procession Saint-Isidore » (consulté le ) : « Édifice religieux 1836, le toit à pignon est coiffé d'un clocheton reposant sur le faîte en façade. »
  40. Transports Canada et Transports Québec, « Plan d'action Saint-Laurent : La navigation sur le Saint-Laurent Un écho du passé, une voie d’avenir », voyage d’exploration des facettes de la navigation commerciale et de plaisance sur le Saint-Laurent. [PDF], (consulté le ), p. 36

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Articles connexes modifier

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