Laval (Québec)

ville du Québec, au Canada

Laval
Laval (Québec)
Blason de Laval
Unité - Progrès - Grandeur
Drapeau de Laval
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Laval
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Stéphane Boyer
2021 - 2025
Code postal
Constitution
Démographie
Gentilé Lavallois, oise
Population 438 366 hab. ()
Densité 1 774 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 00″ nord, 73° 45′ 00″ ouest
Superficie 24 709 ha = 247,09 km2
Divers
Langue(s) Français
Fuseau horaire UTC−05:00
Indicatif +1 450, +1 579
Code géographique 65005
Devise Unité - Progrès - Grandeur
Localisation
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Laval
Liens
Site web Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Laval est une ville du Québec située dans la banlieue de Montréal. Elle constitue également à elle seule l'une des dix-sept régions administratives de cette province, en plus de posséder les compétences attribuées aux municipalités régionales de comté (MRC). Avec sa population de 438 366 et 446 369 habitants lors du dernier recensement en 2021[1], Laval est la troisième ville la plus peuplée au Québec, derrière Montréal et Québec, ainsi que la treizième au Canada[2]. Sa superficie est de 246,8 km2[1].

L'atrium du centre commercial Le Carrefour à Laval

Si la majorité du territoire de la ville est constituée de l'île Jésus, Laval comprend également une multitude de petites îles en son pourtour, qui font partie de l'archipel d'Hochelaga.

La rivière des Mille Îles, au nord et à l'ouest, la sépare des municipalités de la Rive-Nord de Montréal, dans les régions des Laurentides et de Lanaudière, et la rivière des Prairies, au sud et à l'est, délimite sa frontière avec Montréal.

Géographie modifier

 
Quartiers de la ville de Laval.

Sont repartis sur le territoire de Laval, en ordre d'importance : les surfaces artificielles (56,9 %), les forêts (16,6 %), les terres agricoles (16,4 %), les eaux (7,7 %) et finalement les milieux humides (2,4 %)[3].

Situation modifier

À la fois ville et région, Laval couvre l'entièreté de l'île Jésus, immédiatement au nord-ouest de l'île de Montréal, au cœur de l'archipel d'Hochelaga. Avec Montréal, la métropole du Québec, Laval est le cœur de la Communauté métropolitaine de Montréal, l'une des plus grandes agglomérations urbaines du Canada.

Sa superficie s'étend sur 267 km2, dont 246 km2 qui sont terrestres[3], soit exactement 0,02 % du territoire québécois. Malgré sa très faible superficie, Laval possède tout de même le statut de « région administrative » depuis 1987. Elle est de loin la plus petite région : elle est 3 200 fois moins vaste que le Nord-du-Québec, la plus grande. En raison de sa proximité immédiate avec Montréal, elle est en processus important d'étalement urbain depuis le milieu du XXe siècle, la majorité de son territoire étant désormais urbanisé.

Elle est bordée au nord par les régions de Lanaudière et des Laurentides et au sud par Montréal.

Relief modifier

Située au milieu des basses-terres du Saint-Laurent, l'île Jésus possède un relief très plat. Son altitude varie entre 4 mètres (rivière des Prairies) et 65 mètres (mont Laval). L'altitude est d'à peine une dizaine de mètres dans le quartier de Saint-François, dans le secteur de la pointe est de l'île.

Hydrographie modifier

L'île Jésus est délimitée par deux rivières se rejoignant à ses extrémités : la rivière des Mille Îles (au nord) et la rivière des Prairies (au sud). On retrouve à l’intérieur de l'île près de 70 km de ruisseaux permanents qui sillonnent le territoire[4]. Les principaux sont les ruisseaux La Pinière, Champagne, Papineau-Lavoie et Gascon. L'île ne possède aucun lac ou plan d'eau notable.

Municipalités limitrophes modifier

Histoire modifier

Seigneurie de l'Île-Jésus modifier

 
Armoiries du Séminaire de Québec, propriétaire de l'île Jésus durant 175 ans.

Connue des peuples autochtones et utilisée principalement comme halte ou comme lieu de passage, l'île Jésus devient une seigneurie alors que le territoire du Québec est colonisé par les Français sous le nom de Nouvelle-France.

En 1636, l'île Jésus est offerte aux Jésuites canadiens à titre de seigneurie, mais demeure inexploitée. Elle passe ensuite aux mains de François Berthelot, conseiller et secrétaire du roi Louis XIV. Ce dernier ne la conserve que 3 ans avant de la céder, en 1675, à François de Montmorency-Laval, évêque de Québec, en échange de l'île d'Orléans. En 1680, l'île est cédée au Séminaire de Québec, qui en demeure seigneur jusqu'à l'abolition du régime seigneurial, en 1854.

Le peuplement de l'île Jésus est amorcé en 1672 à partir de sa pointe est, mais demeure timide jusqu'à la signature de la Grande Paix de Montréal, en 1701, qui met fin à une guerre entre Français et Iroquois.

Naissance des premières paroisses modifier

 
Carte de Laval en 1834 réalisée par André Jobin.

En 1702, on établit la paroisse de Saint-François-de-Sales et, en 1740, on autorise la création des paroisses de Sainte-Rose-de-Lima et de Saint-Vincent-de-Paul. La population, d'abord concentrée sur les rivages, s'étend graduellement vers le centre de l'île, comme en témoigne l'apparition d'une nouvelle paroisse, celle de Saint-Martin, en 1774. En 1681, l'île Jésus compte 24 habitants. En 1765, ce nombre passe à 2 379, pour atteindre près de 6 500 personnes en 1823.

Sous le régime seigneurial, le territoire de l'île Jésus demeure majoritairement rural. On note néanmoins le développement d'un premier village dans la paroisse de Saint-François-de-Sales dès 1753 et la création de divers chemins donnant accès, notamment, aux églises et aux moulins de l'île[5].

En 1854, l'Acte pour l'abolition des droits et devoirs féodaux dans le Bas-Canada est proclamé, mettant ainsi définitivement fin au régime seigneurial, hérité de la période coloniale française et maintenu par les Britanniques après la conquête de 1763.

En 1845, on tente une première fois d’instaurer un système municipal. Devant son échec, deux ans plus tard, on proclame l'« Acte pour faire de meilleures dispositions pour l'établissement d'autorités municipales dans le Bas-Canada ».

Comté de Laval modifier

 
Ferme à Laval-des-Rapides en 1941.
 
Le gouvernement fédéral ouvre le pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul en 1873.

Le régime municipal est établi de façon permanente en 1855, avec l’Acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada.

Avec l’entrée en vigueur de ce nouveau mode de gestion du territoire, toutes les agglomérations d’une population d’au moins 300 habitants deviennent des municipalités. Ainsi, sur l’île Jésus, les municipalités des paroisses de Saint-François-de-Sales, de Saint-Martin, de Sainte-Rose-de-Lima et de Saint-Vincent-de-Paul apparaissent en 1855.

L’Acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada prévoit également la création de corporations municipales de comté, où siègent les maires de municipalités avoisinantes pour délibérer sur des sujets d’intérêt commun. Ainsi, la Corporation du comté de Laval est également constituée ; le nom inspirera celui de la Ville de Laval, créée 110 ans plus tard[6].

Au cours des siècles, des agriculteurs français s'installèrent sur l'île Jésus. Plusieurs maisons centenaires sont encore habitées. Les sols très fertiles de la région firent de l'agriculture une activité très répandue. Tout comme à Montréal, on retrouvait sur le territoire lavallois une végétation douce et un milieu humide favorisant la croissance de plusieurs forêts de feuillus. Une biodiversité très développée y régnait. Laval est aujourd'hui une banlieue très étendue, fortement résidentielle et légèrement industrielle. Le gouvernement du Québec y a protégé 30 % du territoire pour conserver les terres agricoles. Les bois qui ont survécu témoignent de l'industrialisation du territoire et rappellent des fragments de l'histoire de l'île Jésus, comme le bois de Sainte-Dorothée, le bois de l'Équerre, le bois Papineau et le bois Duvernay.

Urbanisation et développement modifier

 
Immeubles de copropriété en bordure de la rivière des Prairies.

En 1961, la cité de Saint-Martin et la ville de Renaud sont annexées à la ville de l'Abord-à-Plouffe pour créer la cité de Chomedey. Le projet initial prévoyait également la fusion de la Ville de Laval-des-Rapides, mais celle-ci se retira rapidement du projet[7].

Le , le ministère des Affaires municipales du Québec annonce la tenue d'une Commission d'étude sur les problèmes intermunicipaux de l'île Jésus, qui est présidée par le juge Armand Sylvestre et lancée parallèlement à une commission portant sur le même sujet pour l'île de Montréal, présidée par Camille Blier. En , la conclusion de la commission d'étude est annoncée au public : « une île, une ville ! »[8] Le , le gouvernement du Québec fusionne les 14 municipalités qui constituaient le comté de Laval et crée ainsi la Ville de Laval[6] :

Ces anciennes municipalités sont encore les dénominations des quartiers de la ville de Laval dans le langage usuel de la population.

Par la suite, l'étalement urbain et le développement de la banlieue font en sorte que Laval connaît un essor certain et devient la troisième ville la plus peuplée du Québec. Son poids démographique est certainement la principale justification de son élévation en région administrative le .

Identité et symboles modifier

Héraldique modifier

 
Unité - Progrès - Grandeur[9]

L'écu de Laval se blasonne ainsi :

D'argent à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d'or cantonnée de seize alérions d'azur.

L'écu de la ville de Laval ainsi que celui de l'Université Laval sont inspirés de celui du Monseigneur François de Montmorency-Laval. L'Université Laval a été instituée à partir du Petit Séminaire de Québec qui avait été fondé par Monseigneur de Laval et auquel ce dernier a cédé ses droits sur l'île.

Drapeau modifier

 
Drapeau et logo de Laval

L’emblème de Laval, adopté le , illustre le modernisme d’une collectivité en pleine expansion. Le jeu des cubes symbolise le développement de Laval. Les cubes tracent le « L » de Laval de telle sorte que l’emblème constitue également un sigle. Les couleurs utilisées ont également une signification importante. Le pourpre symbolise traditionnellement la richesse ; par extension, il représente, dans l’emblème, le grand potentiel économique de Laval. Le bleu symbolise la qualité de vie et l’aménagement d’une ville humaine. Les lettres de la signature Laval sont liées l’une à l’autre pour rappeler la fusion des municipalités de l’île en 1965[10]. Le logo a été créé par un peintre-sérigraphe de Laval, monsieur Guy Gagné.[réf. nécessaire]

Politique et administration modifier

Politique municipale modifier

La constitution canadienne[11] précise que les provinces ont la compétence exclusive dans la création ou la modification des administrations locales. Au Québec, les corporations municipales sont régies par le Code municipal[12] ou la Loi sur les cités et villes[13].

Mairie modifier

 
Stéphane Boyer, élu lors des élections municipales de 2021, est l'actuel maire de Laval.
Maires de Laval depuis 1965
Période Identité Étiquette Qualité
août 1965 novembre 1965 Jean-Noël Lavoie   Maire fondateur
1965 1973 Jacques Tétreault   Premier maire élu de la Ville de Laval
1973 1981 Lucien Paiement    
1981 1989 Claude-Ulysse Lefebvre Parti PRO des Lavallois  
1989 9 novembre 2012 Gilles Vaillancourt Parti PRO des Lavallois  
23 novembre 2012 28 juin 2013 Alexandre Duplessis Indépendant Intérimaire
3 juillet 2013 novembre 2013 Martine Beaugrand Indépendant Intérimaire
3 novembre 2013 novembre 2021 Marc Demers Mouvement lavallois  
7 novembre 2021   Stéphane Boyer Mouvement lavallois Maire suppléant du 7 avril 2021 au 7 novembre 2021

Conseil municipal modifier

Laval est divisée en 21 districts électoraux[14] municipaux ayant chacun un conseiller municipal. Des élections ont lieu tous les quatre ans.

Voici la liste des districts électoraux, leur population approximative et leur conseiller ainsi que le parti auquel elle ou il appartient :

District électoral Population Conseiller Parti
1 - Saint-François 18 512 Isabelle Piché Action Laval
2 - Saint-Vincent-de-Paul 16 744 Paolo Galati Action Laval
3 - Val-des-Arbres 17 338 Achille Cifelli Action Laval
4 - Duvernay - Pont-Viau 14 516 Stéphane Boyer Mouvement lavallois
5 - Marigot 16 598 Daniel Hébert Laval citoyens
6 - Concorde - Bois-de-Boulogne 17 059 Sandra Desmeules Mouvement lavallois
7 - Renaud 17 568 Aram Elagoz Mouvement lavallois
8 - Vimont 17 260 Michel Poissant Laval citoyens
9 - Saint-Bruno 22 422 David De Cotis Action Laval
10 - Auteuil 19 602 Jocelyne Frédéric-Gauthier Mouvement lavallois
11 - Laval-des-Rapides 18 439 Isabella Tassoni Action Laval
12 - Souvenir-Labelle 17 246 Sandra El Helou Mouvement lavallois
13 - L'Abord-à-Plouffe 17 800 Vasilios Karidogiannis Mouvement lavallois
14 - Chomedey 17 524 Aglaia Revelakis[15] Action Laval
15 - Saint-Martin 21 193 Aline Dib Mouvement lavallois
16 - Sainte-Dorothée 22 362 Ray Khalil Mouvement lavallois
17 - Laval-Les Îles 19 398 Nicholas Borne Mouvement lavallois
18 - L'Orée-des-Bois 24 008 Yannick Langlois Mouvement lavallois
19 - Marc-Aurèle-Fortin 17 178 Louise Lortie Parti Laval
20 - Fabreville 21 109 Claude Larochelle Parti Laval
21 - Sainte-Rose 22 033 Virginie Dufour Mouvement lavallois

Ces conseillers ont été élus à l'élection municipale du 5 novembre 2017. Le maire de la ville est Stéphane Boyer depuis 2021.

Les bureaux municipaux de loisir modifier

Afin d'éviter les dédoublements, l'offre de services en culture, loisirs, activités physiques et vie communautaire ont été regroupés en six secteurs ou bureaux municipaux lavallois (BML).

  • BML-1 : Duvernay, Saint-Francois et Saint-Vincent-de-Paul
  • BML-2 : Pont-Viau, Renaud-Coursol et Laval-des-Rapides
  • BML-3 : Chomedey (excluant Renaud-Coursol)
  • BML-4 : Sainte-Dorothée, Laval-Ouest, Les Îles-Laval, Fabreville-Ouest et Laval-sur-le-Lac
  • BML-5 : Fabreville-Est et Sainte-Rose
  • BML-6 : Vimont et Auteuil

Représentation fédérale modifier

À la Chambre des communes :

Au Sénat :

Représentation provinciale modifier

Sécurité publique modifier

Service de police de Laval modifier

Instauré en 1965, le Service de police de Laval emploie plus de 800 policiers et employés civils[16].

Postes de quartier modifier

  • Saint-François, Saint-Vincent-de-Paul et Duvernay-Est[17]
  • Pont-Viau, Duvernay, Val-des-Arbres, Laval-des-Rapides et Renaud[17]
  • Chomedey[17]
  • Laval-Ouest, Laval-sur-le-Lac, Fabreville-Ouest, Laval-les-Îles et Sainte-Dorothée[17]
  • Sainte-Rose et Fabreville[17]
  • Vimont, Auteuil et Val-des-Brises[17]

Gendarmerie modifier

De service 24 heures sur 24, le service de police compte plus de 250 policiers et officiers qui travaillent avec le 911 pour répondre aux urgences. Ils veillent à la sécurité des citoyens par l'application du Code criminel, du Code de la sécurité routière et des règlements municipaux, en plus d'assurer la sécurité des stations de métro de Laval (selon le site internet municipal).

Démographie modifier

Courbe d'évolution démographique de Laval depuis 1871

Source des données de 1891 à 2016:
Recensement du Canada, Statistique Canada
Source des données de 2017 à 2018:
Institut de la statistique du Québec

Évolution démographique
1871 1881 1891 1901 1911 1921 1931 1941 1951
9 4729 4629 43610 24811 40714 00516 15021 63137 843
1956 1961 1966 1971 1976 1981 1986 1991 1996
69 410124 741196 088228 010246 243268 335284 164314 398330 393
2001 2006 2011 2016 2021 - - - -
343 005368 709401 553422 993438 366----
(Sources : Statistique Canada)

En 2001, 81 % de la population est de confession catholique[18].

En 2015, selon l'Institut de la statistique du Québec[19], la population par groupes d'âge se lisait comme suit :

Groupe d'âge Nombre Pourcentage
0-14 ans 70 650 16,6
15-24 ans 54 103 12,7
25-44 ans 109 701 25,8
45-64 ans 120 293 28,3
65 ans et plus 70 478 16,6

Langue modifier

Le recensement de 2016 a révélé que le français était la langue maternelle de 56,8 % des résidents. Les autres langues maternelles les plus courantes étaient l'anglais, avec 7,2 % des Lavallois, et les langues allophones, avec 31,4 % (en 2011 : l'arabe (5,6 %), l'italien (4,2 %), le grec (3,5 %), l'espagnol (2,9 %), l'arménien (1,7 %), le créole (1,6 %), le kabyle (1,4 %) le roumain (1,3 %) et le portugais (1,3 %))[20].

Économie modifier

Laval possède une économie surtout centrée sur les secteurs de la haute technologie, des services, du commerce et de la santé. On y retrouve ainsi plusieurs laboratoires pharmaceutiques, de nombreux commerces de détail, des carrières de minerais et un secteur agricole vigoureux.

Depuis quelques années, Laval déploie beaucoup d'efforts pour redéfinir un territoire marqué par la séparation des usages et un certain morcellement à cause de son réseau routier. Son centre-ville, caractérisé par une faible densité, est actuellement mal défini mais fait l’objet d’un vaste plan de consolidation et de revitalisation. En 2020, la Place Bell, sa place publique et d’autres équipements culturels et sportifs se seront ajoutés au Centropolis et aux autres grands centres commerciaux, pour former un centre-ville mixte et moderne.

La société de développement économique Laval Technopole soutient six axes de développement : la Cité de la biotech, le pôle industriel, l'agropôle, le e-pôle, le pôle récréotourisme et le pôle entreprises de services et sièges sociaux. La réussite de ces pôles résulte des liens étroits entre les centres de recherche, les universités, les entreprises et les services publics.

En , 12 021 entreprises étaient établies à Laval et employaient 140 000 personnes. Seulement 40 % des Lavallois travaillent à Laval[21].

Transports modifier

La ville, marquée par un important étalement urbain, comptait un total de 266 512 véhicules immatriculés en 2010[22]. Laval est desservie par plusieurs autoroutes et routes provinciales, le réseau d’autobus de la Société de transport de Laval, trois stations de métro et des trains de banlieue.

Réseau routier modifier

Autoroutes modifier

Routes provinciales modifier

Incidents modifier

  • Le , pendant des rénovations sur le viaduc du Souvenir surplombant l'autoroute 15, le tablier sud du viaduc s'est écroulé sur l'autoroute causant la mort d'une personne[23],[24].
  • Le , le viaduc de la Concorde qui passe au-dessus de l'autoroute 19 (Papineau) s'est soudainement écroulé, tuant ainsi cinq personnes[25].

Transport en commun modifier

Le réseau de transport en commun de Laval compte un réseau d'autobus, géré par la Société de transport de Laval, trois stations du métro de Montréal gérées par la Société de transport de Montréal, deux lignes de train de banlieue et sept terminus (en plus des gares et des stations de métro).

Métro modifier

 
La station Montmorency, terminus de la ligne orange du métro de Montréal. Trois stations desservent la ville de Laval depuis 2007.
  • En , le prolongement du métro de Montréal jusqu'à Laval est inauguré avec trois nouvelles stations. La construction débuta en 2003 et fut achevée en au coût de 745 M$, entièrement assumé par le gouvernement du Québec, soit une économie de 58,6 M$ par rapport au budget autorisé. À cette somme s'ajoutent 12,4 M$ pour la construction d'un deuxième édicule à la station Cartier. Ce nouvel édicule a été complété en 2009 et se situe au coin nord-est de l'intersection Cartier-des Laurentides, dans le petit parc des Libellules, appartenant à la ville de Laval. Cet édicule est relié au premier édicule situé au coin sud-ouest de l'intersection par un passage piétonnier de 120 mètres de long sous les boulevards Cartier et des Laurentides et permet ainsi aux habitants du quartier Pont-Viau de rejoindre la station Cartier à pied sans à avoir à traverser la dangereuse intersection Cartier-des Laurentides[26]. Bien que le projet fut caractérisé par de nombreux dépassements de coûts, son budget étant passé de 179 M$ en 1998 à 803,6 M$ en 2006, la somme représente 143 M$/km, soit 22 % moins cher que la moyenne internationale pour des projets de même envergure[27].
  • Les stations du métro de Montréal à Laval sont Cartier, de la Concorde et Montmorency. L'arrivée du métro était longuement attendue depuis que ce prolongement fut promis dans les années 1960.
  • Les utilisateurs du transport en commun doivent se procurer soit une carte TRAM (Zone 3) de 132 $ pour accéder au métro à partir des stations de Laval, soit payer 3,50 $ par voyage vers Montréal. Le métro de Montréal à Laval est une entité complètement séparée de la Société de transport de Laval. Bien que les opérations régulières de la ligne dépendent de la Société de transport de Montréal, son développement s'est effectué sous la supervision de l'Agence métropolitaine de transport. C'est pour cette raison que contrairement à la Société de transport de Montréal, il n'est pas possible de transférer dans le métro à partir d'une correspondance de la STL ou de prendre le métro de Montréal à Laval avec un abonnement mensuel ou des billets de Montréal.

Train de banlieue modifier

Exo gère deux lignes de trains de banlieue sur l'île Jésus. Les lignes Saint-Jérôme et Deux-Montagnes font le lien entre Laval et le centre-ville de Montréal en moins de 40 minutes. Au total, 5 gares sont situées sur l'île Jésus.

Gares de train de banlieue et stations de métro modifier

Train, ligne Saint-Jérôme Train, ligne Deux-Montagnes Métro, ligne 2 – Orange
Sainte-Rose Sainte-Dorothée Montmorency
Vimont Île-Bigras De la Concorde
De la Concorde Cartier

Autobus modifier

Le service d'autobus sur l'île Jésus est assuré par la Société de transport de Laval (STL). Ce service est constitué au total de 44 lignes d'autobus[28], dont quatre lignes express (901, 902, 903 et 925), deux lignes trainbus (402 et 404), trois lignes d'heures de pointe (36, 41 et 252), une ligne de nuit (2) et plusieurs lignes scolaires en plus des lignes de taxis collectifs. Les différentes lignes parcourent des trajets qui desservent tous les quartiers de Laval, mis à part Les Îles-Laval. Des taxis collectifs sont offerts en complémentarité au service régulier et desservent les secteurs moins populeux de la ville. Le service de trainbus permet de relier les quartiers avoisinants à une gare de train à celle-ci. Il est à noter que le service de nuit à Laval est pratiquement inexistant ; seule une ligne dessert un secteur très circonscrit du sud de la municipalité.

En été 2015, une nouvelle ligne d'autobus voit le jour: la ligne 36, qui part aussi du métro Montmorency et fait presque le même début de trajet que les lignes 26 et 46.

Projet de trolleybus modifier

Le , le président de la Société de transport de Laval, Jean-Jacques Beldié, a annoncé, en partenariat avec Hydro-Québec et Transports Québec, un investissement de 600 000 $ dans une étude de faisabilité pour la réintroduction des trolleybus au Québec sur le territoire lavallois. Les trolleybus avaient circulé à Montréal entre 1937 et 1966. Le projet initial comprendrait quatre lignes : sur les boulevards des Laurentides (bleu), de la Concorde (rose), Notre-Dame (rouge) et Curé-Labelle (vert). L'étude, livrée par la firme d'ingénierie SNC-Lavalin, est terminée le [29],[30].

Bien que le projet soit jugé réalisable et peu risqué, les coûts d'implantation frôlant les 300 millions de dollars, dont 106 millions de dollars seulement pour les installations électriques, sont jugés trop importants pour le peu de retombées engendrées. Le directeur général de la STL, Pierre Giard, estimait que seulement 15 % des besoins en transport en commun de la ville seraient comblés par le projet de trolleybus.

Projet d'autobus sans fils 100 % électrique modifier

Après l'étude de faisabilité du trolleybus, la Société de transport de Laval a décidé d'explorer la possibilité d'implanter un réseau d'autobus électrique à recharge rapide d'ici l'année 2030[31]. Afin de se familiariser avec la technologie 100 % électrique, la STL a lancé un appel d'offres international pour l'achat d'un prototype d'autobus 100 % électrique. Le gagnant de l'appel d'offres fut la compagnie américaine DesignLine. Le prototype acheté par la STL a été livré à Laval à la mi-[32].

Projet de tramway aérien à Laval-des-Rapides modifier

Dans le cadre du développement économique de la région de Laval, la ville de Laval a créé un organisme parapublique nommé ÉvoluCité. Cet organisme avait pour but d'améliorer le développement urbain à Laval en formant de nouveaux quartiers ayant une densité plus forte que les quartiers traditionnels de Laval afin de favoriser l'utilisation des transports publics. Un nouveau quartier, le quartier de l'Agora, était alors projeté à l'ouest de l'autoroute 15, entre le boulevard Notre-Dame au sud et le boulevard Saint-Martin au nord, et à l'est du boulevard Chomedey. Pour y accéder, la ville de Laval aurait souhaité le prolongement du métro de Montréal plus loin à Laval. Toutefois, la décision de prolonger le métro est de la juridiction du gouvernement du Québec. Historiquement, il peut s'écouler plusieurs années avant qu'un projet de métro puisse se réaliser. C'est pourquoi la Société de transport de Laval avait décidé de réaliser une autre étude de faisabilité pour un nouveau système de transport de tramway aérien téléphérique entre le terminus Le Carrefour et le terminus Montmorency via le quartier de l'Agora. Le projet de tramway aérien (téléphérique) a été mis sur la glace à la suite du déménagement du projet de la place Bell du quartier de l'Agora Nord à celui du pôle de la station Montmorency, limitant ainsi le besoin supplémentaire d'une ligne de tramway aérien[33].

Activités et loisirs modifier

Sur le territoire de la municipalité, plusieurs activités ou lieux de loisirs sont offerts aux touristes et aux résidents de Laval, par exemple :

  • 9 patinoires intérieures ; plusieurs centres sportifs et communautaires ;
  • 9 bibliothèques publiques qui forment le réseau des Bibliothèques de Laval et une bibliothèque mobile[34] ;
  • des cours et des terrains de tennis ;
  • des activités de loisir sur inscription ;
  • des piscines extérieures, des pataugeoires et des jeux d’eau ;
  • des piscines intérieures avec des bains libres et des cours de natation et de plongeon ;
  • 10 parcs de planche à roulettes ;
  • une dizaine de gymnases ;
  • des dizaines de terrains naturels où jouer au baseball, football, soccer, etc. ;
  • trois types de pistes cyclables.

Tourisme modifier

  • Cosmodôme, musée sur l'exploration spatiale
  • Aérosim Expérience, centre de simulation avec un simulateur de Boeing 737 de grade professionnel et deux simulateurs de F-16.
  • Centre de la nature, parc urbain de plus de 50 hectares, aménagé sur le site d'une ancienne carrière offrant de nombreuses activités 4 saisons[35].
  • Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, un grand parc naturel reconnu comme refuge faunique, avec près d'une vingtaine d'îles accessibles par canot[36].
  • Centrale de la Rivière-des-Prairies, centrale électrique construite en 1930 offrant des visites guidées gratuites[37].
  • Musée Armand-Frappier, offre des activités éducatives pour favoriser la compréhension d'enjeux scientifiques reliés à la santé humaine, animale et environnementale[38].
  • Centre d'interprétation de l'eau (C.I.EAU) expositions, rallye et camp de jour à la station d'eau potable de Sainte-Rose.
  • Sky Venture, dans le Centropolis, expérience de chute libre à l'intérieur[39].
  • Centres commerciaux : le Carrefour Laval, Centropolis, Centre Laval, Centre Duvernay, Galeries Laval, Quartier Laval, etc.
  • Maison des arts de Laval - Le théâtre des Muses, une salle de 335 places, accueille une sélection des meilleurs spectacles de l'heure en théâtre, en danse et en musique. La salle Alfred-Pellan est un espace de production et de diffusion en art contemporain et actuel.
  • Théâtre de la Grangerit - Ce théâtre d'été accueille des productions et ateliers de troupes lavalloises.
  • Escalade Clip 'n Climb Laval, dans le Centropolis, centre d'escalade pour tous les âges
  • Illumi, à côté de l'A-15, à visiter avant le 7 janvier 2023[40]

Espaces verts et parcs modifier

Plusieurs espaces verts permettent aux citoyens comme aux visiteurs d'observer la nature lavalloise. En voici une liste :

  • bois Chomedey ;
  • bois Papineau ;
  • bois de la Source :
  • bois de l'Équerre :
  • bois Duvernay ;
  • bois Sainte-Dorothée ;
  • boisé de l'Orée-des-Bois ;
  • parc de la Rivière-des-Mille-Îles ;
  • parc Bernard-Landry (anciennement parc des Prairies) ;
  • centre de la nature.

Sports modifier

Laval a accueilli les Jeux du Québec durant l'été 1991[41] et le Championnat canadien junior de taekwondo, en .

Une équipe de hockey sur glace, ayant porté les noms de National, de Voisins, puis de Titan, a évolué à Laval dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. La franchise est dorénavant domiciliée à Bathurst, au Nouveau-Brunswick. Depuis la saison 2017-2018 de la Ligue américaine de hockey, le club-école des Canadiens de Montréal, Rocket de Laval évolue à la Place Bell[42].

Les Pétroliers du Nord de la Ligue nord-américaine de hockey évoluent au Colisée de Laval.

Les Comètes de Laval, une équipe de soccer semi-professionnel féminin de la USL W-League, joue au Centre sportif Bois-de-Boulogne.

Laval est aussi une ville de football canadien ; son équipe, les Sabercats de Laval, évolue dans la ligue de football junior du Québec[43].

La ville a aussi une équipe de la Ligue Baseball Élite du Québec (LBEQ), les Pirates de Laval, et une équipe de hockey-balle (ou hockey cosom), le club Barbe Bleue.

Elle a également l'un des plus importants clubs de vélo de compétition sur route et sur piste au Canada : le Club Cycliste Espoirs de Laval.

Le FC Laval et l'AS Laval se disputent le Derby de Laval dans la Ligue1 Québec, la première division de soccer au Québec et la troisième au Canada.

Personnalités modifier

Éducation publique modifier

Les écoles francophones de Laval sont responsabilité direct du ministère de l'éducation par le Centre de services scolaire de Laval (anciennement la Commission scolaire de Laval).

Étant l'un des plus importants centres de services scolaires du Québec, il dessert une population scolaire variée de 56 000 élèves par l’entremise de son réseau d’établissements, composé de[44] :

  • 58 écoles primaires
  • 14 écoles secondaires
  • 8 centres de formation professionnelle
  • 4 centres d’éducation des adultes

Avant le , le centre de services scolaire était connu sous le nom de Commission scolaire de Laval.

Le Centre de services scolaire de Laval compte en 2020 :

  • 28 484 élèves au préscolaire et au primaire
  • 15 140 élèves au secondaire
  • 5 852 élèves à l’éducation des adultes
  • 6 711 élèves à la formation professionnelle
  • 638 élèves à la formation à distance assistée

Il compte près de 6 500 employés, dont 3 600 enseignants.

Écoles du district scolaire 1 modifier

Primaires modifier

Élèves de Laval-Ouest, Fabreville et Sainte-Rose (sauf secteur Champfleury)

  • École Raymond
  • École Fleur-de-Vie
  • École La Source
  • École L'Orée-des-Bois
  • École Cœur-Soleil
  • École des Cèdres (école à vocation musicale)
  • École Pépin
  • École Marc-Aurèle-Fortin
  • École Le Petit-Prince
  • École L'Aquarelle
  • École Demers
  • École Le Baluchon (école alternative)
  • École Villemaire
  • École du Parc
  • École de l'Équinoxe

Écoles du district scolaire 2 modifier

Primaires modifier

Élèves de Chomedey, Sainte-Dorothée, Laval-sur-le-Lac et Les Îles-Laval

  • École de l'Avenir
  • École des Trois-Soleils
  • École Sainte-Dorothée
  • École Paul-VI
  • École Saint-François
  • École Pierre-Laporte
  • École Jean-Lemonde
  • École Saint-Paul
  • École L'Harmonie
  • École Le Tandem
  • École Les Quatre-Vents—Monseigneur-Laval
  • École Saint-Norbert

Écoles du district scolaire 3 modifier

Primaires modifier

Élèves de Pont-Viau et Laval-des-Rapides

  • École Marcel-Vaillancourt
  • École Sainte-Marguerite
  • École Léon-Guilbault
  • École de l'Arc-en-Ciel
  • École Coursol
  • École Saint-Gilles
  • École Saint-Julien

Écoles du district scolaire 4 modifier

Primaires modifier

Élèves d'Auteuil, Vimont et secteur Champfleury de Sainte-Rose

  • École Charles-Bruneau
  • École Le Sentier
  • École Paul-Comtois
  • École Les Explorateurs
  • École Père-Vimont
  • École Sainte-Béatrice
  • École Alfred-Pellan
  • École L'Envolée
  • École des Cardinaux

Écoles du district scolaire 5 modifier

Primaires modifier

Élèves de Saint-François, Saint-Vincent-de-Paul et Duvernay

  • École des Ormeaux
  • École Val-des-Arbres
  • École du Bois-Joli
  • École L'Envol (école alternative)
  • École Jean-XXIII
  • École Simon-Vanier
  • École Notre-Dame-du-Sourire
  • École L'Escale
  • École Fleur-Soleil
  • École Hébert
  • École J.-Jean-Joubert

Écoles secondaires publiques modifier

Cette liste regroupe les 14 écoles secondaires de Laval.

Établissement Quartier Effectif (2011) Effectif (2019) Niveaux District
Curé-Antoine-Labelle Sainte-Rose 2392 2508 3e à la 5e secondaire District 4
Georges-Vanier Saint-Vincent-de-Paul 1492 1015 1re à la 5e secondaire District 5
Horizon Jeunesse Auteuil 1247 1178 3e à la 5e secondaire District 4
Leblanc Saint-François 1226 1281 1re à la 5e secondaire District 5
Mont-de-La Salle Laval-des-Rapides 1850 1791 1re à la 5e secondaire District 3
L'Odyssée-des-Jeunes Auteuil 796 895 1re à la 2e secondaire District 4
Poly-Jeunesse Fabreville 1453 1610 1re à la 2e secondaire District 1
Saint-Martin Chomedey 1070 919 1re à la 2e secondaire District 2
Saint-Maxime Chomedey 1310 1670 3e à la 5e secondaire District 2
Alphonse-Desjardins 446 District 2
École d'éducation internationale de Laval 1518 District 2
Jean-Piaget 130 District 2
Centre de qualification professionnelle et

d'entrepreneuriat de Laval

359 District 3
De La Mosaïque 84 District 3

Élèves de Saint-François, Saint-Vincent-de-Paul et Duvernay

  • École secondaire Leblanc (1re à la 5e secondaire)
  • École secondaire Georges-Vanier (1re à la 5e secondaire)

Élèves de Pont-Viau et Laval-des-Rapides

  • École secondaire Mont-de-La Salle (1re à la 5e secondaire)

Élèves de Chomedey, Sainte-Dorothée, Laval-sur-le-Lac et Les Îles-Laval

  • École secondaire Saint-Martin (1re à la 2e secondaire)
  • École secondaire Saint-Maxime (3e à la 5e secondaire)

Élèves de Laval-Ouest, Fabreville et Sainte-Rose (sauf secteur Champfleury)

  • École secondaire Poly-Jeunesse (1re à la 2e secondaire)
  • École secondaire Curé-Antoine-Labelle (3e à la 5e secondaire)

Élèves d'Auteuil, Vimont et secteur Champfleury de Sainte-Rose

  • École secondaire L'Odyssée-des-Jeunes (1re à la 2e secondaire)
  • École secondaire Horizon Jeunesse (3e à la 5e secondaire)

Écoles secondaires publiques spécialisées modifier

  • École d'éducation internationale de Laval
  • École secondaire Alphonse-Desjardins
  • École secondaire de la Mosaïque
  • École secondaire Jean-Piaget
  • Centre de qualification professionnelle et d'entrepreneuriat de Laval (remplace l'école Le Virage)

Centres de formation professionnelle modifier

  • Institut de protection contre les incendies du Québec (IPIQ)
  • École hôtelière de Laval
  • École polymécanique de Laval (ancien Centre professionnel Vanier)
  • Centre de formation professionnelle Paul-Émile-Dufresne
  • Centre de formation Le Chantier
  • Centre de formation horticole de Laval
  • Centre de formation en métallurgie de Laval
  • Centre de formation professionnelle Compétences 2000

Centres d'éducation aux adultes modifier

  • Centre Le Tremplin
  • Centre L'Impulsion
  • Centre Les Berges

Éducation privée modifier

Écoles secondaires privées modifier

  • Académie chrétienne Rive-Nord
  • Collège Citoyen
  • Collège Laval
  • Collège Letendre
  • Collège Notre-Dame-de-Nareg
  • Académie Étoile du Nord - North Star Academy Laval[45]

Collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps) modifier

Campus d'universités modifier

Écoles anglais modifier

Les écoles primaires et secondaires anglophones sont administrées de faison indépendant par la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier. Primaires :

  • École primaire Crestview
  • École primaire Genesis
  • École primaire Hillcrest
  • École primaire John F. Kennedy
  • École primaire Jules Verne
  • École primaire Our Lady of Peace
  • École primaire Souvenir
  • École primaire Saint-Paul
  • École primaire Saint-Vincent
  • École primaire Terry Fox
  • École primaire Twin Oaks

Secondaires :

Santé modifier

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval a vu le jour le à la suite de l'entrée en vigueur de la Loi modifiant l'organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux. La majorité des services de santé et de services sociaux au cœur du réseau territorial de services de Laval sont issus du CISSS de Laval.

Établissements fusionnés au CISSS de Laval :

  • hôpital de la Cité-de-la-Santé ;
  • hôpital juif de Réadaptation (installation regroupée) ;
  • ventre ambulatoire régional de Laval ;
  • CLSC de Sainte-Rose ;
  • CLSC du Marigot ;
  • CLSC Mille-Îles ;
  • CLSC du Ruisseau-Papineau ;
  • centre intégré des services de première ligne de l'Ouest-de-l'Île ;
  • CHSLD Sainte-Dorothée (Centre d’hébergement) ;
  • CHSLD La Pinière ;
  • CHSLD Fernand-Larocque ;
  • CHSLD Rose-de-Lima ;
  • CHSLD Idola-Saint-Jean ;
  • centre de services ambulatoires de soins psychiatriques ;
  • centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement (CRDITED) de Laval ;
  • centre jeunesse de Laval (CJL) ;
  • centre de réadaptation en dépendance Laval.

Jumelages et ententes modifier

La ville de Laval entretient des liens culturels et commerciaux, tant au niveau national qu'international avec six villes[47]. Elle a également signé des accords de coopération économique et culturelle avec douze villes[47].

Villes jumelles et coopérantes
Organisme Pays, État Partenariat Depuis
Laval   France Jumelage 1984
Petah Tikva   Israël Jumelage 1986
Nice   France Jumelage 2000
Grenoble   France Amitié 2001
Mudanjiang   Chine Amitié 2001
Province de Padoue   Italie Amitié 2011
Saskatoon   Saskatchewan Coopération économique 1967
Markham   Ontario Coopération économique 1996
Sophia Antipolis   France Amitié 1996
Manille   Philippines Coopération économique 1996
Pedro Aguirre Cerda   Chili Coopération économique et culturelle 1998
Heidelberg   Allemagne Coopération économique et culturelle 2000
Grenoble   France Coopération économique et culturelle 2001
Ribeira Grande   Açores Échange et coopération 2003
Bayern Innovativ GmbH (de)   Bavière Coopération économique 2004
Klagenfurt am Wörthersee   Autriche Coopération économique et culturelle 2005
San Salvador   Salvador Coopération économique et culturelle 2005
Botoșani   Roumanie Coopération économique et culturelle 2007

Notes et références modifier

  1. a et b Institut de la Statistique du Québec, « 13 - Laval », sur stat.gouv.qc.ca (consulté le )
  2. Government of Canada, Statistics Canada, « Chiffres de population et des logements : Canada et subdivisions de recensement (municipalités) », sur statcan.gc.ca (consulté le )
  3. a et b Institut de la statistique du Québec - Le Québec chiffres en main 2018
  4. http://credelaval.qc.ca/wp-content/uploads/2017/05/RapportFINAL_ProjetRuisseaux_CREdeLaval_2104.pdf
  5. « Histoire et patrimoine - Des origines à 1854 », sur laval.ca (consulté le )
  6. a et b « Histoire et patrimoine - Les débuts du régime municipal », sur laval.ca (consulté le )
  7. « Chomedey », sur laval.ca (consulté le ).
  8. « Histoire et patrimoine - À l'aube de la naissance de Laval », sur laval.ca (consulté le )
  9. « Voici Laval », sur Ville de Laval (consulté le )
  10. « Voici Laval », sur laval.ca (consulté le )
  11. Constitution du Canada
  12. Code municipal du Québec
  13. « Loi sur les cités et villes », sur publicationsduquebec.gouv.qc.ca (consulté le )
  14. Répertoire des municipalités du Québec : Laval, page consultée le 8 janvier 2011.
  15. « Aglaia Revelakis – Action Laval », sur actionlaval.com (consulté le )
  16. « Service de police », sur laval.ca (consulté le )
  17. a b c d e et f « Police - Nous joindre », sur laval.ca (consulté le )
  18. « Profil des communautés de 2001 - Laval », sur Statistique Canada.
  19. [1]
  20. « Profil des communautés de 2011 - Laval », sur Statistique Canada.
  21. « Laval, ville entrepreneuriale », sur laval.ca (consulté le )
  22. [PDF], laval.ca.
  23. (en) « Overpass dismantled, highway re-opened », CBC News website (consulté le ).
  24. (en) « Overpass collapse shuts down Quebec highway », CBC News website (consulté le ).
  25. (en) « Overpass Collapses Near Montreal; People Trapped Feared Dead », Fox News Website (consulté le ).
  26. « Station Cartier : le nouvel édicule ouvre bientôt »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fr.canoe.ca (consulté le )
  27. « Prolongement du métro vers Laval », sur amt.qc.ca (consulté le )
  28. Tonik Groupimage, « Plan du réseau - STL », sur stl.laval.qc.ca (consulté le )
  29. Laval met son projet de trolleybus entre parenthèses, 'Le Devoir'.
  30. « Laval veut ramener le trolleybus », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. Zone Économie - ICI.Radio-Canada.ca, « La STL présente son premier autobus électrique », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  32. « En route vers l’autobus électrique », Journal Métro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. « Pending development of Quartier de l'Agora - The STL Postpones Its Aerial Tramway Project », sur newswire.ca (consulté le )
  34. « Accueil - Bibliothèques de Laval », sur biblio.ville.laval.qc.ca (consulté le )
  35. Le Centre de la nature.
  36. Parc de la Rivière-des-Mille-Îles.
  37. Centrale de la Rivière-des-Prairies.
  38. Site du Musée Armand-Frappier.
  39. Sky Venture.
  40. Guillaume Picard, « Cap sur Los Angeles: c’est la fin pour illumi à Laval », (consulté le )
  41. Jeux du Québec - Site officiel.
  42. Le club-école du Canadien s'installe à la Place Bell
  43. Ligue de foutball junior du Québec : Devils de Laval.
  44. « Notre centre de services scolaire », sur Centre de services scolaire de Laval (consulté le )
  45. (en) « North Star Academy Laval », sur northstaracademy.ca, (consulté le ).
  46. INRS - Institut Armand-Frappier (http://www.iaf.inrs.ca/).
  47. a et b « Ententes économiques et villes jumelées », sur laval.ca (consulté le )

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier