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Portail de l’Héraldique et de l’art du blason
L’Héraldique est la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou armes). C'est aussi un champ d'expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d'ancien régime. Plus récemment, elle a été admise parmi les sciences annexes de l'histoire au même titre que la sigillographie, la vexillologie, la diplomatique...
L'héraldique s'est développée au Moyen Âge dans toute l'Europe comme un système cohérent d'identification non seulement des personnes, mais aussi en partie des lignées (le blason pouvant être transmis par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines, ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l'identification passaient rarement par l'écrit.
Apparue au XIIe siècle au sein des membres de l'aristocratie, elle s'est rapidement diffusée dans l'ensemble de la société occidentale : femmes, clercs, paysans, bourgeois, communautés... Par la suite, on s'en est également servi pour représenter des villes, des régions, des pays, des corporations de métiers.
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[
]... les ornements extérieurs. Ils désignent, de façon générale, l'ensemble des éléments parahéraldiques qui se situent autour de l'écu. Ils sont extrêmement rares dans l'héraldique médiévale et se limitent pour ainsi dire aux heaumes et cimiers. Le XVe siècle voit apparaître timidement les premiers ornements extérieurs à proprement parler (colliers, diadèmes, quelques signes de dignités comme les épées des connétables...) ; ils ne se généralisent qu'au XVIIe siècle à la faveur de la complication progressive de l'héraldique moderne et de ses tentatives de codification.
L'écu peut être notamment surmonté d'une couronne ou d'un heaume, entouré de colliers des ordres auxquels appartient le titulaire des armes, maintenu par des figures, appelées tenants lorsqu'il s'agit d'êtres humains, supports quand il s'agit d'animaux et soutiens quand il s'agit d'objets inanimés. L'ensemble peut reposer sur une terrasse ou un socle. Les armes sont souvent accompagnées de devises qui se placent en dessous de l'écu, telles le « Dieu et mon droit » des souverains britanniques, et/ou de cris de guerre qui se placent au-dessus de l'écu, tels le « Montjoie Saint-Denis » des rois de France. Enfin les armes peuvent être entourées d'une étoffe, appelée pavillon si elle monte au-dessus de l'écu et manteau si elle ne fait que l'entourer.
Ces ornements extérieurs ont souvent servi à indiquer le rang, les charges, les dignités, les fonctions des possédants. Ainsi en France, les grands officiers de la Couronne portent des soutiens spécifiques à leur charge, tels les deux bâtons fleur-de-lysés des maréchaux. De même les pavillons sont réservés aux souverains, et les manteaux, en France et au Royaume-Uni tout du moins, aux pairs. On a tenté également de hiérarchiser les couronnes et les hommes selon les degrés de la hiérarchie nobiliaire mais cela n'a eu de réelle importance qu'à l'époque contemporaine.
Armoiries du Marquis de Gayardon de Fenoyl. Elles se blasonnent ainsi : écartelé : au premier et au quatrième d'azur au lion d'argent armé, lampassé et couronné de gueules, accompagné de trois besants d'or, au deuxième et au troisième d'azur au taureau furieux d'or, au chevron cousu de gueules brochant sur le tout. .
Devise: Vincit Leo de tribu Juda
- Si l'écu accompagné de ses ornements est la représentation graphique des armoiries, le blasonnement en est sa représentation verbale.
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