Orne (département)

département français

Orne
Blason de Orne
Orne (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Alençon
Sous-préfectures Argentan
Mortagne-au-Perche
Président du
conseil départemental
Christophe de Balorre
Préfet Sébastien Jallet
Code Insee 61
Code ISO 3166-2 FR-61
Code Eurostat NUTS-3 FR253
Démographie
Gentilé Ornais
Population 276 973 hab. (2021)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ nord, 0° 00′ ouest
Superficie 6 103 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 3
Cantons 21
Intercommunalités 15
Communes 385
Liens
Site web orne.fr

L'Orne (/ɔʁn/[Note 1]) est un département français de la région Normandie, ainsi appelé depuis 1790 du nom du fleuve qui y prend sa source puis le traverse[1]. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 61. Sa préfecture est Alençon.

Géographie modifier

 
La majeure partie de l'Orne appartient à la Normandie, sauf sa pointe sud-est qui fait historiquement partie du Perche.

L'Orne est majoritairement issue de l'ancienne province de Normandie ; sa partie sud-est fait cependant partie du Perche.

Situation et limites modifier

L'Orne est un département du nord-ouest de la France, situé entre Paris et la Bretagne, dans le Grand Ouest. Il constitue la partie sud de la région Normandie et forme la partie méridionale de l'ancienne province de Normandie. C'est le seul des cinq départements normands à ne pas avoir un accès à la mer.

Il est délimité par :

Régions naturelles modifier

 
Paysage du Domfrontais, dans le Bocage normand.

Deux parcs naturels régionaux contribuent largement à la valorisation du patrimoine naturel et à l'activité touristique du département :

Reliefs et géologie modifier

L'Orne est un département vallonné, excepté au niveau de la plaine d'Argentan. Le Sud-Ouest du département est formé par les collines de Normandie (appartenant au Massif armoricain), le Sud-Est par les collines du Perche. L'Est du département fait partie du Bassin parisien.

Deux régions particulières, la Suisse normande et les Alpes mancelles, sont particulièrement touristiques en raison de leurs reliefs pittoresques respectivement formés par l'Orne et la Sarthe.

Le point culminant de l'Orne est le Signal d'Écouves (413 m), c'est également le point culminant de Normandie. Il est situé dans la forêt d'Écouves, au nord d'Alençon. La butte Chaumont (378 m) est un autre sommet de la forêt d'Écouves.

Climat modifier

Le climat ornais est de type océanique avec été tempéré classés Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[2], l'Orne étant est un département français de la région Normandie près de la côte de l'océan Atlantique.

Relevés de températures et de précipitations à Alençon 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 1,2 2,6 4,4 7,5 10,4 12,2 11,8 9,8 7 3,5 1,7 6,1
Température moyenne (°C) 3,6 4,4 6,7 9,1 12,5 15,7 17,7 17,4 15,2 11,5 6,9 4,4 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,6 10,8 13,8 17,5 21 23,3 23,1 20,6 16 10,2 7,1 14,8
Ensoleillement (h) 53,7 77,8 129,7 167,7 195,2 212,6 230,6 205,8 166,8 117,3 71,8 50,6 1 679,6
Précipitations (mm) 73,8 64,1 64,7 50,2 64,8 49,2 46,1 41,4 59,1 69,8 77 74,9 735,2
Source : Infoclimat[3]


Forêts modifier

 
La forêt d'Andaine à Bagnoles-de-l'Orne.

L'Orne compte 87 000 ha de forêts et 17 600 ha de haies et bosquets. Le taux de boisement est de l'ordre de 17 %[4].

Les forêts ornaises sont majoritairement plantées de feuillus, approximativement 75 %, contre 25 % de conifères. Environ deux tiers de la forêt ornaise est privée, le reste appartenant à l'État ou géré par l'Office national des forêts[4].

Les principales forêts du département sont :

Hydrographie modifier

 
L'Orne à Argentan.

Le département est traversé par la ligne de partage des eaux séparant le bassin de l'Atlantique au sud, et le bassin de la Manche au nord.

Les principaux cours d'eau sont :

Histoire modifier

L'Orne est l'un des 83 départements français créés lors de la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789. La majeure partie de son territoire correspond à une partie de l'ancien duché de Normandie et du duché d'Alençon, sa partie sud-est provient cependant du comté du Perche.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo en Belgique (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes prussiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

Héraldique modifier

Coupé : au premier de gueules aux deux léopards d’or, au second d’azur aux trois fleurs de lys d’or brisé d’une bordure de gueules chargée de huit besants d’argent[5].

Ce blason n'est qu'une proposition, le département n'ayant pas officiellement adopté de blason. Il reprend les armes de la Normandie dans sa partie supérieure et celles des ducs d'Alençon dans sa partie inférieure. Il a été proposé par l'héraldiste Robert Louis en 1950[6].

Politique et administration modifier

Tendances politiques modifier

Département conservateur[7], il est dominé par le vote rural. C'est une terre de tradition gaulliste. Mais, suivant les tendances politiques du reste de la région Basse-Normandie, les plus grandes villes du département prennent peu à peu une étiquette socialiste. Aux élections municipales de 2008, Alençon et La Ferté-Macé ont élu un maire socialiste, à l'instar des villes de Flers et d'Argentan où la gauche est déjà présente depuis longtemps. Les cantons de ces villes prennent également progressivement une couleur rose, et constitue généralement l'opposition au conseil général.

Les trois députés de l'Orne sont renouvelés lors des législatives de 2012, alors que la gauche obtient un score historique en enlevant deux des trois circonscriptions, quand la droite les détenait toutes depuis 1993. Candidat pour la quatrième fois, le maire d'Alençon Joaquim Pueyo est le premier socialiste à conquérir la première circonscription, à droite depuis 1958, aidé par la vague rose et la division de la droite locale, tandis que le divers gauche Yves Goasdoué reprend la troisième circonscription que représentait Michel Lambert dont il était attaché parlementaire avant la victoire d'Hubert et Sylvia Bassot. Dans la deuxième circonscription l'UMP Véronique Louwagie succède à Jean-Claude Lenoir[7].

Découpage administratif modifier

 
Carte des arrondissements et des cantons de l'Orne

L'Orne compte 3 arrondissements, 21 cantons et 385 communes.

  • L'arrondissement d'Alençon s'étend sur le Sud et le Sud-Ouest du département. Il est organisé autour d'Alençon et de la partie méridionale de l'ancien arrondissement de Domfront supprimé en 1926. Il comprend 111 communes pour une superficie de 1 548,8 km2, ce qui en fait le plus petit des trois arrondissements. En 2017, il comptait 86 365 habitants.
  • L'arrondissement d'Argentan s'étend sur le Nord et le Nord-Ouest du département. Il est organisé autour d'Argentan et de la partie septentrionale de l'ancien arrondissement de Domfront. C'est le plus peuplé des trois arrondissements avec 123 communes pour une superficie de 1 904,1 km2. En 2017, il comptait 109 615 habitants.
  • L'arrondissement de Mortagne-au-Perche s'étend sur la partie percheronne du département, dans le Sud-Est, ainsi que sur l'agglomération de L'Aigle. Il comprend 151 communes pour une superficie de 2 650,8 km2. En 2017, il comptait 87 392 habitants. En 1926, à la suite du décret Poincaré, il fut supprimé en même temps que l'arrondissement de Domfront. Ses cantons avaient alors été répartis entre les arrondissements d'Alençon et d'Argentan ; il a été restauré en 1942.

Intercommunalité modifier

Circonscriptions législatives modifier

L'Orne compte trois circonscriptions législatives issues du découpage électoral de 1986. Le département n'a pas été affecté par le redécoupage de 2010.

Circonscription Député (XIVe législature) Population (2010) Cantons Communes
Première circonscription Joaquim Pueyo (PS) 100 601 hab. 11 133
Deuxième circonscription Véronique Louwagie (UMP) 92 501 hab. 16 205
Troisième circonscription Yves Goasdoué (PS) 98 540 hab. 13 167

Sénateurs modifier

L'Orne dispose de deux sièges au Sénat et ses sénateurs appartiennent à la « série 1 » selon le fonctionnement des élections sénatoriales.

Les deux sénateurs élus en 2011, sont : Nathalie Goulet (SE) et Jean-Claude Lenoir (UMP).

Le 24 septembre 2017 Nathalie Goulet a été réélue et Sébastien Leroux élu[8]. L'élection de ce dernier a été annulé par une décision du conseil constitutionnel du 13 avril 2018[9].

Conseil départemental modifier

Le conseil départemental de l'Orne est composé de 40 sièges et a toujours été dominé par la droite depuis le début de la Ve République, notamment en raison de la surreprésentation des cantons ruraux proportionnellement à leur démographie, en plus d'un électorat généralement ancré à droite. À titre d'exemple, le canton de Courtomer, rural, comptait 3 051 habitants en 2010, contre 14 095 habitants pour le canton d'Alençon-2 la même année.

Depuis les élections cantonales de 2011, l'assemblée départementale dispose d'une majorité de 30 sièges (droite) et d'une opposition de 10 sièges (gauche). Schématiquement, les conseillers généraux de la majorité sont issus des cantons ruraux, et les conseillers généraux de l'opposition sont issus des principales villes ornaises.

Depuis le 3 mars 2017, le président du conseil général est Christophe de Balorre à la suite de la démission d'Alain Lambert[10].

Conseil régional modifier

L'Orne dispose de 9 sièges sur les 47 que compte le conseil régional de Basse-Normandie. D'après l'élection régionale de 2010, les neuf sièges ornais sont ainsi répartis[11] :

  • 3 sièges pour le groupe socialiste, dont celui de Laurent Beauvais, le président du conseil régional ;
  • 2 sièges pour le groupe Europe Écologie ;
  • 1 siège pour le groupe communiste ;
  • 1 siège pour le groupe centriste ;
  • 2 sièges pour le groupe Union pour un mouvement populaire.

Économie modifier

Entreprises et emploi modifier

Agriculture modifier

Tourisme modifier

Le département comporte un village parmi Les Plus Beaux Villages de France : Saint-Céneri-le-Gérei[12].

L'Orne possède un potentiel touristique assez remarquable du fait de plusieurs causes :

Du fait de la proximité avec Paris, l'Orne accueille également un certain nombre de Parisiens qui ont une résidence secondaire, surtout dans la région du Perche, ou bien dans la région de Bagnoles-de-l'Orne.

Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 10,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de l'Orne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :

Commune Population SDC Nombre de logements Rés. secondaires % Rés. secondaires
Bagnoles-de-l'Orne 2 502 2 838 1 477 52,05 %
Bretoncelles 1 415 876 193 22,05 %
Ceaucé 1 217 820 168 20,53 %
Longny-au-Perche 1 628 984 193 19,59 %
Tourouvre 1 642 954 145 15,19 %

Sources :

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de l'Orne sont les Ornais et les Ornaises.

Le département de l'Orne est essentiellement rural. Avec une densité de population de 45,4 hab./km2 en 2021, l'Orne se place bien en dessous de la moyenne nationale (106,5 hab./km2). Les zones les plus densément peuplées sont autour des villes (moyennes) d'Alençon, de Flers et d'Argentan, les trois villes dépassant les 10 000 habitants. À l'inverse les zones très peu peuplées se situe dans les cantons de Carrouges, Courtomer, Exmes.

La population diminue depuis de nombreuses années, malgré une relative stagnation depuis 1999, autour des 293 000 habitants. En 2017, la population connaît un nouveau déclin avec 282 516 habitants dû aux déficits naturel et migratoire[13]. On est loin du début du XIXe siècle où la population atteignait les 443 000 habitants. Depuis ces années, après l'exode rural vers de plus grandes villes, la population a atteint le seuil minimum des 270 000 habitants avant la Seconde Guerre mondiale. Puis le baby-boom a fait augmenter la population, pour stagner plusieurs années de suite mais de nouveau décliner aujourd'hui.

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-395 738424 669422 884434 379441 881443 688442 072442 107
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
439 884430 127423 350414 618398 250392 526376 126367 248354 387
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
339 162326 952315 993307 433274 814277 637273 717269 331273 181
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
274 862280 549288 524293 523295 472293 204292 337292 879290 891
2016 2021 - - - - - - -
285 308276 973-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[14] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[15] puis population municipale à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées modifier

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Alençon 61001 CU d'Alençon 10,68 25 555 (2021) 2 393   
Flers 61169 CA Flers Agglo 21,15 14 482 (2021) 685   
Argentan 61006 CC Terres d'Argentan Interco 18,18 13 291 (2021) 731   
L'Aigle 61214 CC des Pays de L'Aigle 18,02 7 824 (2021) 434   
La Ferté Macé 61168 CA Flers Agglo 31,86 5 116 (2021) 161   
Tinchebray-Bocage 61486 CC Domfront Tinchebray Interco 90,88 4 884 (2021) 54   
Athis-Val de Rouvre 61007 CA Flers Agglo 76,74 4 216 (2021) 55   
Sées 61464 CC des Sources de l'Orne 40,31 4 191 (2021) 104   
Domfront en Poiraie 61145 CC Domfront Tinchebray Interco 65,49 4 155 (2021) 63   
Mortagne-au-Perche 61293 CC du Pays de Mortagne au Perche 8,60 3 815 (2021) 444   
Saint-Germain-du-Corbéis 61397 CU d'Alençon 7,52 3 693 (2021) 491   
Gouffern en Auge 61474 CC Terres d'Argentan Interco 165,79 3 660 (2021) 22   
Val-au-Perche 61484 CC des Collines du Perche Normand 63,26 3 369 (2021) 53   
Saint-Georges-des-Groseillers 61391 CA Flers Agglo 7,06 3 164 (2021) 448   
Vimoutiers 61508 CC des Vallées d'Auge et du Merlerault 16,15 3 069 (2021) 190   

Il existe cinq aires urbaines dans le département de l'Orne :

[Passage à actualiser]

Aire urbaine Population (1999) Nb. communes Espace urbain Superficie (km²) Densité (hab./km²)
Alençon
partie Orne
64 978
50 299
54
30
Alençon–Argentan 584,69
309,32
111
163
Flers 34 836 23 Flers–Vire 219,77 159
Argentan 27 387 37 Alençon–Argentan 380,61 72
L'Aigle 20 043 21 L'Aigle 266,38 75
Nogent-le-Rotrou
partie Orne
20 456
5 009
17
8
Nogent-le-Rotrou 244,08
119,95
84
42

Éducation et enseignement modifier

Santé et démographie médicale modifier

Médias modifier

Sports modifier

Transport modifier

Routes et autoroutes modifier

Deux autoroutes et une route nationale traversent le département de l'Orne :

  • L'A28 relie le Nord de la France et notamment Calais et le port du Havre à Tours où elle rejoint l'A10 vers Bordeaux et la péninsule ibérique. C'est un axe majeur dans les échanges entre le Nord et le Sud de la France en évitant l'agglomération parisienne (grand contournement de Paris). Cette autoroute traverse l'Orne selon un axe nord/sud entre Rouen et Le Mans. Elle dessert le département au niveau des villes d'Alençon, de Sées et de Gacé, et a été mise en service en 2005 (section Alençon - Le Mans en 2001).
  • L'A88 est une autoroute bas-normande qui relie Caen à l'A28 au niveau de Sées. Cet axe permet de raccorder la région caennaise et le port de Cherbourg à l'A28 vers le Sud de la France. Cette autoroute dessert Argentan et Sées.
  • La N 12 est un axe reliant Paris à Brest par Rennes. Elle passe par Mortagne-au-Perche et Alençon, où elle croise l'A28. C'est la seule route nationale qui reste dans le département à la suite des déclassements successifs de 1972 et 2006. À terme, il est prévu que l'intégralité du parcours entre Paris et Alençon soit à 2×2 voies. Dans l'Orne, la section de Mortagne-au-Perche à Alençon est aux normes autoroutières, et la fin des travaux pour la mise à 2×2 voies de la déviation nord d'Alençon est prévue pour l'été 2013[17].

Le autres axes importants du département sont :

Voies ferrées modifier

 
Réseau ferré de l'Orne
 
Les TER forment l'essentiel du trafic de la ligne Caen - Tours (ici en gare d'Alençon).

Trois lignes ferroviaires traversent le département de l'Orne.

  • La ligne Paris - Granville est une radiale d'importance secondaire reliant la capitale au sud de la Basse-Normandie selon un axe est/ouest. Elle traverse l'Orne dans sa longueur et dessert les villes de L'Aigle, Argentan et Flers. C'est le principal axe ferroviaire reliant l'Orne à Paris. Cinq allers-retours quotidiens sont assurés par des trains Intercités entre Paris et Granville. Deux allers-retours supplémentaires entre Paris et Argentan sont assurés par des trains express régionaux, ces trains desservent L'Aigle et Argentan. Cette ligne n'est pas électrifiée (sauf entre Paris et Dreux). Originellement à double voie, certaines portions entre Argentan et Granville ont été réduites à voie unique lors de sa modernisation entre 1994 et 1999.
  • La ligne Caen - Tours est une transversale nord/sud reliant les villes de Caen, Alençon, Le Mans et Tours. Elle dessert Argentan et Alençon et permet de connecter ces villes aux métropoles régionales que sont Caen et Le Mans, et également au pôle TGV de la gare du Mans. C'est une ligne à double voie non électrifiée. Trois allers-retours quotidiens entre Caen et Tours sont assurés par des trains Intercités ; cependant cette ligne est surtout parcourue par des trains express régionaux entre Caen et Le Mans, Caen et Alençon, ou encore Alençon et Le Mans. Cela porte ainsi le nombre d'allers-retours quotidiens à 13 entre Alençon et Le Mans, et 8 entre Argentan et Caen.
  • La ligne Paris - Brest traverse la pointe sud-est du département et offre des relations entre Paris et Le Mans par voie classique (service régionaux du TER Centre-Val de Loire). C'est une ligne électrifiée à double voie.

Les deux premières lignes représentent à elles seules à la quasi-totalité du réseau ferré ornais. Elles forment un tronc commun d'une dizaine de kilomètres au centre du département entre les gares d'Argentan et de Surdon.

Au total, l'Orne compte sept gares et huit haltes ferroviaires (voir liste des gares de l'Orne).

Réseaux interurbains modifier

 
Un bus aux couleurs du réseau Cap'Orne.

Deux réseaux de transports en commun permettent des déplacements interurbains dans l'Orne, mais comme la plupart des réseaux TER et des réseaux de bus départementaux en France, ils ne sont pas coordonnés entre eux.

  • Le réseau TER Basse-Normandie comprend dix lignes dont quatre (lignes 2, 3, 6 et 7) desservent l'Orne et propose principalement des services ferroviaires. En plus de ceux-ci, deux lignes de bus TER existent dans le département. La première (correspondant à la ligne 6) permet une connexion des villes de La Ferté-Macé et Bagnoles-de-l'Orne à la ligne Paris - Granville en reliant ces villes à la gare de Briouze ou la gare d'Argentan suivant les correspondances ; ce service a été mis en place lors de la fermeture de la ligne Briouze - Bagnoles-de-l'Orne au trafic voyageurs, et devant la volonté de maintenir un transport public entre Paris et la station thermale. L'autre ligne (intégrée à la ligne 2) est un doublement de la ligne Paris - Granville entre Argentan et Flers via Écouché, Fromentel, Briouze et Bellou-en-Houlme.
  • Le réseau de bus Cap'Orne est le service de bus interurbain géré par le conseil général de l'Orne et comprend 24 lignes régulières. Il n'y a pas de lignes de bus entre les villes qui sont déjà reliées entre elles par le train. Un tarif unique à 2  quel que soit le voyage a été mis en place par le conseil général. Bien que le réseau Cap'Orne soit accessible à tous, les horaires des bus sont rythmés par les horaires scolaires ; il n'y a pas de service le samedi après-midi, le dimanche et lors des vacances scolaires. Finalement, c'est un réseau principalement affecté au transport scolaire. Près d'1,7 million de voyages sont effectués chaque année par le réseau Cap'Orne, soit une fréquentation d'environ 4 500 passagers par jour[20].

Réseaux urbains modifier

 
Un bus du réseau urbain d'Alençon.

Les trois plus grandes villes ornaises, ainsi que la station thermale de Bagnoles-de-l'Orne, disposent de réseaux de bus urbains :

Aéroports modifier

L'Orne compte six aérodromes :

Culture modifier

Filière équine modifier

L'Orne est réputée pour ses élevages de chevaux. Elle est le premier département français en termes d'élevage de trotteurs.

Gastronomie modifier

 
Le camembert de Normandie.

Monuments historiques modifier

 
Église Notre-Dame de La Ferté-Macé.
 
Le Château de Carrouges.

Liste des monuments historiques de l'Orne

Patrimoine industriel modifier

 
Forges de Varenne à Champsecret.

Dentelles modifier

Bibliographie modifier

Langues régionales modifier

Cinéma modifier

Religion modifier

Personnalités de l'Orne modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.

Références modifier

  1. « Bienvenue à Aunou, aux sources du fleuve Orne », sur ouest-france,
  2. (mul) « Table climatique », sur france.lachainemeteo.com (consulté le ).
  3. Infoclimat, « Alençon (1961-1990) » (consulté le )
  4. a et b La forêt ornaise Préfecture de l'Orne
  5. L'Armorial de l'Orne
  6. Malherbe Normandy Kop, Les Drapeaux de Normandie, , 94 p. (ISBN 979-10-699-6523-2), p. 74-75
  7. a et b Eric de Grandmaison, « Orne : la gauche profite des divisions de la droite », Le Monde.fr, 18 juin 2012.
  8. « Sénatoriales dans l’Orne. Nathalie Goulet et Sébastien Leroux élus », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  9. « Décision no 2017-5266 », sur conseil-constitutionnel.fr,
  10. « Christophe de Balorre, président du conseil départemental de l’Orne », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Les conseillers régionaux Conseil régional de Basse-Normandie
  12. « Découvrez nos villages », sur les-plus-beaux-villages-de-france.org (consulté le )
  13. Bilan démographique 2017 : la population normande stoppe sa progression
  14. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  15. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  16. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  17. « Déviation Nord : pas d'ouverture avant juin », ouest-france.fr, 4 avril 2013.
  18. « Début du chantier de la 2x2 voies Flers-Argentan », ouest-france.fr, 6 janvier 2010.
  19. « Flers-Landigou en 2x2 voies dès demain mardi », ouest-france.fr, 10 décembre 2012.
  20. Routes et transports Conseil général de l'Orne
  21. Présentation Alto, www.altobus.com.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier