Quiberon
Quiberon | |
![]() Plage de Quiberon. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Lorient |
Intercommunalité | Auray Quiberon Terre Atlantique |
Maire Mandat |
Patrick Le Roux 2020-2026 |
Code postal | 56170 |
Code commune | 56186 |
Démographie | |
Gentilé | Quiberonnais, Quiberonnaises |
Population municipale |
4 640 hab. (2018 ![]() |
Densité | 525 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 29′ 03″ nord, 3° 07′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 33 m |
Superficie | 8,83 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Quiberon (ville isolée) |
Aire d'attraction | Quiberon (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quiberon (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-quiberon.fr |
modifier ![]() |
Quiberon [kibʁɔ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Quiberon constitue l'extrémité sud de la presqu'île du même nom, qui comprend également une partie du territoire de la commune de Saint-Pierre-Quiberon.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Quiberon se situe à 28 km au sud d'Auray et à 507 km à l'ouest de Paris. La commune même se situe à la pointe sud de la presqu'île. Elle s'étend sur 883 ha. Elle est limitrophe de Saint-Pierre-Quiberon au nord. Elle est entourée par l'océan Atlantique.
Le phare de la Teignouse se situe au sud-est de la presqu'île.
Sur la côte ouest de la presqu'île, la Côte Sauvage est propriété du Conservatoire du littoral. On y trouve une flore particulière : œillets, bruyère violette, genêt, armérie, etc. L'endroit se parcourt en voiture, à pied, à vélo, en kayak ou à cheval.
Cadre géologiqueModifier
Voies de communication et transportsModifier
La gare de Quiberon est le terminus de la ligne d'Auray à Quiberon.
Du 1er juillet au 31 août, la presqu'île de Quiberon est desservie par un TER, appelé « Tire-Bouchon », qui fait la liaison entre Auray et Quiberon, en passant par les villages de la presqu'île (Les Sables Blancs, Penthièvre, Saint-Pierre-Quiberon...). Il circule également certains weekends de juin et septembre.
D'autres autocars offrent des liaisons entre Quiberon (gare maritime et gare SNCF), Auray, Vannes via Carnac et La Trinité-sur-Mer.
La ville possède une gare maritime, Port Maria, assurant les liaisons entre les îles Belle-Île-en-Mer, Hoëdic ou encore Houat.
La ville propose le service de QUIB’BUS le mois de juillet et août.
L'aérodrome de Quiberon est désormais géré par la ville de Quiberon. Un grand nombre d'activités aéronautiques y sont réalisées et la brasserie est ouverte toute l'année[1].
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Quiberon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Quiberon, une unité urbaine monocommunale[5] de 4 741 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quiberon, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11],[12].
LogementModifier
Quiberon est une commune où la part de résidences secondaires est très importante, cela représente ⅔ des logements quiberonnais.
ToponymieModifier
L'étymologie du toponyme Quiberon est discutée (grammatici certant).
Il est attesté sous les formes Insula quae vocatur Keberoën (« l’île qui se nomme Keberoën ») et In praefata insula Keberoën (dans la sus nommée île Keberoën) en 1037[13], Keperoen en 1069[14], Kemberoen en 1072[15], Keberoen en 1073, Keberoen en 1146[16], Keberoen en 1208[17], aux XIVe et XVe siècles, le nom subit une francisation, Queberon en 1304[18], Queberoën en 1438[19], Lisle de Cabarain en 1520[20], Queberon en 1575[21], Kiberon au XVIIe siècle[22], Quibéron en 1804[23] et Quiberon en 1942.
L'abbé Le Cam rapproche Quiberon du nom de Beg Ruberon (beg désigant en breton un « cap », ru pouvant signifier « rouge, colline, tertre, tombe » et beron « propriétaire »), pointe rocheuse sur laquelle est construit le Fort-Neuf en Port-Haliguen[24].
Selon Hervé Abalain, il est issu du vieux breton Keberoen, de [berv(enn)], « bouillant, bouillonnant (d'écume) », que qualifie [kib], « bassin, sources, fontaines »[25].
Jean-Yves Le Moing rapproche Keberoen de probablement kib et de erv. Erf désigne la langue de terre reliant l'ancienne île donnant une forme de coupe (kib en vieux breton) à l'anse formant la baie de Plouharnel[26].
HistoireModifier
PréhistoireModifier
Les premières sépultures et squelettes humains retrouvés sur la Presqu'île (et plus précisément sur l’îlot de Théviec) datent du Mésolithique, vers 5000 ans av. J.-C. Pendant la période du Néolithique armoricain, entre 4500 et 2000 ans av. J.-C., les hommes ont dressé des mégalithes : menhirs, dolmens et allées couvertes sont bâtis sur Quiberon et ses alentours. Ces dolmens sont d'ailleurs encore visibles de nos jours[27].
L'AntiquitéModifier
L'âge du bronze révolu, les Gaulois de la tribu des Vénètes règnent sur un territoire représentant l'actuel Morbihan (ce peuple donna son nom à la ville de Vannes).
« Par leur marine considérable, leur supériorité nautique bien reconnue et leurs relations commerciales avec l'île de Bretagne, les Vénètes étaient devenus un peuple très puissant, dont l'autorité s'étendait au loin sur tout le littoral de la Gaule et de la Bretagne insulaire. Ils possédaient un petit nombre de ports situés sur cette mer ouverte et orageuse à de grandes distances les uns des autres et rendaient tributaires presque tous les navigateurs obligés de passer dans leurs eaux. »
— Jules César, La Guerre des Gaules, III, 8[28].
À la suite de l'invasion de la Gaule par les Romains, l'Armorique et les Vénètes sont asservis par ces derniers en 56 av. J.-C..
Vers l'an 435, les Angles et les Saxons conquièrent la Grande-Bretagne. Les Bretons sont voués à l'exil. Ils émigrent en Armorique qui deviendra peu de temps après la Bretagne. C'est à cette époque que débute la christianisation du territoire.
Le Moyen ÂgeModifier
Quiberon est une île jusqu'au XIe siècle. Avec le temps et à cause d’un déboisement massif, le sable se déplace progressivement vers la baie, créant un tombolo, entre l'île de Quiberon et le continent. C’est à cette époque que l'île se transforma en presqu'île.
Tombes du cimetière de la chapelle Saint-Clément de Quiberon (datent du VIIIe siècle ; transférées dans le jardin du Musée de préhistoire de Carnac)
XVIIIe siècleModifier
À la suite du siège de Lorient, l’escadre anglaise de l’amiral Lestock, composée de quarante vaisseaux, débarque dans la presqu'île le 14 octobre 1746. Le capitaine général, de Penhoët, gouverneur de la presqu'île refuse de se rendre. Les combats s'intensifient, l'armée armoricaine est battue et les habitants se voient dans l'obligation de s'enfuir. À la vision des dégâts engendrés par ces combats, Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, aménage la presqu’île de redoutes. La construction du fort de Penthièvre débute en 1747[29].
Après la Révolution de 1789, des nobles et bourgeois royalistes émigrent en Angleterre et tentent de convaincre les Anglais de renverser la République naissante.
En juin 1795, Port Haliguen voit débarquer quelque 5 400 émigrés royalistes venus d'Angleterre. 12 000 Chouans du Morbihan, s’allient à eux. Mais les royalistes ne peuvent s'entendre sur les stratégies à adopter (notamment à cause du double commandement du comte de Puisaye et du comte d’Hervilly). L’Armée républicaine, menée par le général Hoche, profite de la discorde et repousse les royalistes sur la presqu’île. Ces derniers se retranchent dans le Fort Penthièvre, mais sont assaillis par les républicains le 20 juillet. Le lendemain, les royalistes capitulent ; sur les 6 263 arrêtés, 748 sont fusillés[30].
Le XIXe siècleModifier
Au début du XIXe siècle, le confiseur Nicolas Appert fait une grande découverte : la stérilisation des aliments par la chaleur dite « conserve appertisée ». Il publie sa découverte en 1810. À partir de cette date le quartier des conserveries de Port Maria se développe. La ville devient le premier port sardinier de France en créant des « usines à sardines ». De nombreuses familles bigoudènes s'y installent, venues principalement du Guilvinec, afin de profiter d'un port plus proche des bancs sardiniers qui s'étaient déplacés vers le sud. Les femmes travaillent dans les conserveries pendant que les hommes partent pêcher[31].
Gustave Flaubert évoque l'ossuaire de Quiberon en 1847 :
« Autour de cet ossuaire où cet amas d'ossements ressemble à un fouillis (...) est rangée à hauteur d'homme une série de petites boîtes en bois de six pouces carrés, chacune recouverte d'un toit, surmontée d'une croix et percée sur sa face extérieure d'un cœur à jour qui laisse voir à l'intérieur une tête de mort. Au-dessus du cœur, on lit en lettres peintes ; « Ici est le chef de XXX, décédé tel an, tel jour ». (...) Il y a quelques années, on voulut abolir cette coutume : une émeute se fit, elle resta.[32] »
Entre 1865 et 1870 une épidémie de variole sévit dans le Morbihan : 160 malades furent atteints à Quiberon, l'épidémie y faisant 31 morts[33].
En 1882, la ligne de chemin de fer Auray-Quiberon est inaugurée. Elle permet de transporter des munitions vers les batteries de la côte, mais aussi facilite l'exportation des sardines et achemine les quelques touristes qui commencent à percevoir les bienfaits de la mer. On le surnommera le « train des cocus », car il transportait les hommes qui venaient le week-end rejoindre leurs femmes qui étaient en vacances sans leurs maris trop occupés par leurs affaires. Plus tard dans les années 1980 un TER sera mis en place et sera appelé « tire-bouchon » car il désengorge en partie le trafic de l'unique route qui mène à Quiberon.
En février 1893, le premier casino de Quiberon est construit.
En 1899, c'est par Quiberon (Port Haliguen) que le capitaine Dreyfus revient de l’île du Diable, de nuit et dans le plus grand secret, pour assister à son procès.
Le XXe siècleModifier
La Belle ÉpoqueModifier
En 1906, la revue catholique Le Correspondant déplore qu'à Quiberon, de même que dans les ports voisins, on ne voit que très peu d'hommes à la messe, mais que les femmes par contre y assistent nombreuses[34].
La Première Guerre mondialeModifier
Le monument aux morts de Quiberon porte les noms de 137 marins et soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[35].
L'entre-deux-guerresModifier
En 1924, Quiberon est classée station climatique.
« Pendant l'Entre-deux-guerres, le port de Port-Maria à Quiberon devint une véritable colonie bigoudène. En mars-avril, les pinasses de Guilvinec et de Lesconil font route vers la presqu'île de Quiberon pour la saison de la sardine. Elles ne reviennent à leur port d'attache qu'à la mi-novembre ». L'Œuvre des Abris du marin y crée un Abri du marin en 1946. Il ferma en 1971[36].
La Seconde Guerre mondialeModifier
Le monument aux morts de Quiberon porte les noms de 47 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[35].
Cinq aviateurs britanniques ou australiens[37], ainsi qu'un polonais[38] engagé dans une formation polonaise de la Royal Air Force, mort en 1942, sont inhumés dans le carré militaire des soldats du Commonwealth du cimetière de Quiberon.
L'après Seconde Guerre mondialeModifier
Quatre soldats originaires de Quiberon sont morts pendant la guerre d'Indochine et quatre pendant la guerre d'Algérie[35]. Le colonel Félix Brunet, pilote d'avion et d'hélicoptère, troisième pilote militaire français le plus décoré, mort pendant la guerre d'Algérie est inhumé à Quiberon[39].
En 1964, le Centre de thalassothérapie est créé par le docteur Raymond Denniel et le premier directeur de cet Institut est Louison Bobet.
Le XXIe siècleModifier
Le problème de l'emprunt toxiqueModifier
La ville de Quiberon doit faire face aux lourdes charges engendrées par un emprunt toxique[40], négocié en mai 2007 auprès de la banque SFIL (Société de financement local)[41].
L'explosion du 7 juillet 2018Modifier
Le , une violente explosion due au gaz fit dix blessés et provoqua des dégâts considérables, endommageant une trentaine de maisons et de commerces dans le centre de la ville de Quiberon[42].
Le un incendie a détruit une boulangerie à Quiberon[43].
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
L'hôtel de Ville est situé rue de Verdun, au centre même de la ville. La ville est administrée par un conseil municipal (28 conseillers municipaux) et par le maire, monsieur Bernard Hilliet.
Communauté de communesModifier
Au 1er janvier 2014, s’est formé la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA)[45]. Cette intercommunalité représente 24 communes. C’est la fusion de 4 intercommunalités : Auray communauté ; la Ria d’Etel ; Les Trois Rivières ; la Côte des Mégalithes.
JumelagesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2018, la commune comptait 4 640 habitants[Note 21], en diminution de 6,96 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
La population de la commune est relativement âgée puisque la classe d’âge la plus représentée est les 60-74 ans.
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine (54%).
Pyramide des âges et répartition par sexe en pourcentage
Classe d’âge | Homme | Part des hommes | Femme | Part des femmes |
0 à 14 ans | 262 | 11,81 | 209 | 7,96 |
15 à 29 ans | 227 | 10,23 | 212 | 8,08 |
30 à 44 ans | 265 | 11,95 | 273 | 10,40 |
45 à 59 ans | 437 | 19,70 | 516 | 19,66 |
60 à 74 ans | 660 | 29,76 | 783 | 29,84 |
75 à 89 ans | 331 | 14,92 | 527 | 20,08 |
90 ans ou + | 36 | 1,62 | 105 | 4 |
Population totale | 2218 | 2624 |
Source(s) : INSEE, Recensements de la population[53] En 2018, selon l'Insee, 63,8 % des logements étaient des résidences secondaires à Quiberon.
EnseignementModifier
Les écoles primaires sont gérées par l’inspection départementale de l’Éducation nationale de Vannes. La ville de Quiberon relève de l’académie de Rennes[54].
Écoles primaires publiquesModifier
- École maternelle Jules-Ferry.
- École élémentaire Jules-Ferry.
Écoles primaires privéesModifier
- École maternelle Sainte-Anne.
- École élémentaire Saint-Clément.
CollègesModifier
- Collège Beg er Vil (public). Le collège propose une classe de 3ème prépa-métiers et a mis en place un restaurant pédagogique[55].
- Collège Sainte-Anne (privé).
SantéModifier
La ville regroupe 4 médecins généralistes, un médecin spécialiste, sept chirurgiens-dentistes, deux orthophonistes, trois cabinets infirmiers, deux cliniques vétérinaires. La ville regroupe aussi huit kinésithérapeutes, six ostéopathes et trois podologues. Quiberon possède un laboratoire d’analyses médicales et un centre d’imagerie médicale. Trois pharmacies sont à la disposition des habitants[56]. L’hôpital le plus proche se situe à Auray.
Une maison de santé a été créée début 2016 regroupant le laboratoire d'analyses médicales, le centre d'imagerie médicale ainsi que plusieurs professionnels de santé : médecins, kinésithérapeutes, ostéopathe, infirmiers, orthophoniste, pédicures-podologues, cardiologue, sage-femme.
SportsModifier
Quiberon regroupe différents équipements sportifs : un stade municipal, un complexe omnisports, une salle de tennis, une base nautique, un aérodrome, un skate park, et un terrain de golf, deux centres-équestre et un club de tennis de table.
AssociationsModifier
Il existe 99 associations en 2019 sur le territoire quiberonnais[57].
CultesModifier
Les lieux de culte de Quiberon sont liés au culte catholique comme l'atteste la présence de l’église Notre-Dame de Locmaria, la chapelle Saint-Julien, la chapelle Sainte-Anne et la chapelle Saint-Clément.
Le cimetière se situe à l’angle de l’avenue du Général-de-Gaulle et de la route de Kerné.
Vie militaireModifier
Le sémaphore de Saint-Julien a été implanté en 1947 au fort de Kernavest dans l’ancien poste de direction de tirs. Il a été rénové pour la dernière fois en 1976. Ce sémaphore a été mis en place à la suite de l’incendie du sémaphore de Locmaria en 1944 par les Allemands. Il garantit la surveillance des abords maritimes de Quiberon et la surveillance des pêches.
Le sémaphore de Saint-Julien[58] repose sur deux activités qui sont la veille sémaphorique et l'entraînement des fusiliers marins. Les infrastructures sont en bon état et sont régulièrement utilisés par l’école des fusiliers marins de Lorient où les élèves disposent de locaux de vie et d’un terrain d'entraînement[59].
ÉconomieModifier
Revenus de la population et fiscalitéModifier
Quiberon est composée de ⅔ de résidences secondaires (silver économie) et de ⅓ de résidences principales. La commune opte pour une politique générale de fiscalité faible afin de favoriser l’économie locale.
EmploiModifier
Ménages fiscaux de l’année 2016
2016 | |
Nombre de ménages fiscaux | 2 712 |
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux | 5 064 |
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) | 22 416 |
Part des ménages fiscaux imposés (en %) | 58 |
Source : Insee[53]
Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socio-professionnelle
2016 | Dont actifs ayant un emploi | 2011 | Dont actifs ayant un emploi | |
Ensemble | 1 775 | 1 430 | 1 823 | 1 492 |
dont | ||||
Agriculteurs exploitants | 21 | 21 | 20 | 20 |
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise | 125 | 110 | 286 | 262 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 162 | 141 | 149 | 133 |
Professions intermédiaires | 329 | 287 | 363 | 302 |
Employés | 720 | 569 | 629 | 496 |
Ouvriers | 417 | 303 | 347 | 278 |
Sources : Insee, RP2011 et RP2016, exploitations complémentaires, géographie au 01/01/2019[53].
Entreprises et commercesModifier
Quiberon est composée d’une criée, d’une zone artisanale, de deux entreprises de taille intermédiaires (Belle-iloise et Accord hôtel thalasso), et de nombreuses petites et moyennes entreprises.
La pêche et la criéeModifier
Située à Port Maria, la criée est un des lieux essentiels de l’activité maritime de la presqu’île elle a un chiffre d’affaires de 6,5 à 7 M€.
Aujourd’hui, elle regroupe une centaine de bateaux qui débarquent leurs poissons, coquillages et crustacés pour les vendre aux enchères. La vente se fait aussi par Internet, pour la vente à distance. C’est aussi 1500 tonnes de poissons vendues dont 7,5 tonnes de poissons vivants
De plus la criée est renommée pour sa filière d’excellence. Cette filière d’excellence est attribuée à la manière dont le poisson est neutralisé. L’ikejime est une manière ancestrale japonaise qui permet de ne pas stresser le poisson et évite tout saignement qui peut altérer le goût de ce dernier[60].
Le poisson peut aussi être transporté vivant avec différents moyens de transports en France et à l’étranger pour notamment de grands restaurants ce qui en fait un lieu unique sur le territoire national.
La zone d'activitéModifier
Quiberon possède plusieurs usines regroupées en majorité sur une même zone: la zone artisanale et le quai des saveurs[61]. La Belle-Îloise, La Maison d'Armorine qui produit les niniches, La Cour d'Orgères. Elles y emploient de nombreux habitants.
La conserverie de sardines La Quiberonnaise (l'entreprise a été fondée en 1921), quant à elle, est située rue du Port de pêche à Port-Maria. Elle est connue notamment pour ses boîtes de sardines collectors, notamment celles dessinées par Frank Margerin[62].
L'aérodromeModifier
L'aérodrome de Quiberon est accessible à pied depuis les plages, permet aux visiteurs d'arriver dans la presqu'île par la voie des airs, offre un accès vers les îles et sert de base pour des baptêmes de l'air et de parachutisme[1].
Les commercesModifier
La commune possède de nombreuses entreprises et commerces[63].
TourismeModifier
Quiberon et la Côte Sauvage sont assez réputées pour attirer de nombreux touristes. La population décuple pendant les deux mois de vacances d'été. La commune met à la disposition de ces derniers deux campings : Kerné et Le Goviro, une aire d'accueil de camping-cars, et une vingtaine d'hôtels, sans compter les locations saisonnières gérées par les agences immobilières et par les particuliers.
AnimationModifier
De nombreuses animations sont mises en place durant cette période avec comme événement majeur la fête de la sardine en juillet et en août, de nombreux concerts deux fois par semaine, des animations sportives (Le triathlon, les foulées du large, …) et culturelles (randonnées, ateliers,..)[64].
De nombreuses animations sont organisées en dehors de cette période comme:
- Le festival Presqu’île breizh en octobre
- Un marché de noël et une patinoire
- Le festival Les musicales
- La fête de la coquille St Jacques
Lieux d'intérêtModifier
- La côte sauvage
- Le château Turpault
- La pointe du Conguel.
- Le port de plaisance de Port Haliguen I et II, bassins modernes et le vieux port, pouvant accueillir près de 1 000 bateaux. Créé dans les années 1960 à l'initiative du conseiller général et maire Victor Golvan, ouvre la commune sur la baie, les îles et les accueils nautiques diversifiés.
- Le port de pêche de Port-Maria, départ des bateaux à destination de Belle-Île-en-Mer, Houat et Hoëdic (Compagnie Océane).
- Le phare de Port-Maria et celui de Port-Haliguen.
- La Maison du patrimoine : musée de la vie locale, histoire de naufrages.
- Centre de thalassothérapie
- Le point de vue de la Tour de Locmaria
- Le sentier des douaniers
- Les villages de Kermorvan et du Manemeur
- Les usines de conserves de poissons La Belle-Îloise (quai des Saveurs) et La Quiberonaise à Port-Maria.
- Le quai des Saveurs (divers ateliers de confitures artisanales, de confiserie et de poissons fumés).
Culture locale et patrimoineModifier
Sites préhistoriques classésModifier
- Allée couverte de la Pointe-de-Guéritte.
- Dolmen du Conguel.
- Menhirs de Beg-er-Goh-Lannec.
- Menhir de Goulvarc'h.
- Menhir couché, Premier et deuxième menhirs de Mané-Meur.
- Menhir de la pointe d'Er-Limouzen.
- Menhir de la Pointe-de-Guéritte.
- Roches à cupules de la Pointe-de-Guéritte.
- Roches à cupules de la Pointe Saint-Julien.
- Sépulture circulaire de la pointe d'Er-Limouzen.
- Tumulus d'Er-Hibelle.
- Tumulus de Kerguoch.
- Tumulus de Kerniscop.
Statue de Lazare Hoche par Jules Dalou (1902).
Église Notre-Dame-de-Locmaria (XIXe siècle).
Patrimoine architecturalModifier
Lieux d'archéologieModifier
On trouve parmi les lieux d’archéologie présent à Quiberon, le site mésolithique de Beg-Er-Vil qui a fait l’objet de 3 campagnes de fouilles menées en lien avec l’Université de Rennes[64].
Monuments religieuxModifier
- Église Notre-Dame de Locmaria, XIXe siècle, a été édifié de 1900 à 1902. Elle accueille des spectacles et des concerts.
- Chapelle Saint-Clément
- Chapelle St Julien
- Chapelle Saint-Anne
SculpturesModifier
Diverses sculptures sont présentes dans la ville de Quiberon comme la sirène et le pêcheur sur le port de Port-Haliguen. Il y a aussi le jardin de Bretinio avec “retour à l’envoyeur” et la vache du jardin de la mairie en hommage au jumelage avec le Grand Bornand.
Les lavoirsModifier
- Le lavoir du Ragot
Le Lavoir du Ragot a été réhabilité en 2007 par l’association Agapanthe et est devenu un lieu de rencontre et de rassemblement. Des chasses aux oeufs y sont organisées à pâques, il est accessible pour une visite lors des journées du patrimoine et des concerts à ciel ouvert s’y déroulent[65].
- Le lavoir de Kerniscop
Le lavoir de Kerniscop est un vieux lavoir en granite, pavé et entouré d’un petit mur. Il se compose de 2 bassins qui s’évacuent vers la mer une centaine de mètres plus loin.
Le château TurpaultModifier
Le château Turpault[66] qui essuie toutes les tempêtes du large, date de 1904 et fait partie du patrimoine architectural de Quiberon. Son constructeur, Georges Turpault, a acheté à la pointe de Beg-er-Lan, une vieille redoute et le terrain attenant, pour y faire construire, par l’entrepreneur Hippolyte Jamet, un château de style anglo-médiéval qu’il avait baptisé « le château de la mer ». La construction du château a commencé en 1904 et s’est achevée en 1910.
Occupé par les Allemands qui y construisent un blockhaus, pendant la guerre, et fortement dégradé, le Château de la mer est vendu en 1946 par Mme Turpault à Marcel Robert, ancien maire de Quiberon qui le restaure partiellement avant de le revendre, en 1967, à Ferdinand Richard. La famille Richard y effectue d’importants travaux et l’habite pendant presque un demi-siècle. À nouveau mis en vente par son propriétaire, qui refuse une offre de Johnny Hallyday, le château Turpault a trouvé acquéreur (un avocat) en 2014 ; en 2020 sa rénovation est arrêtée en raison de procédures judiciaires et le château prend l'eau[67][source insuffisante].
La maison de CapitaineModifier
Kermorvan est un beau petit village situé dans la baie de Quiberon. il est composé de maison capitaine et de maison typique, représentatif du patrimoine architectural.
Pendant tout le XIXe siècle, les “capitaines” ou “maîtres” au cabotage ont construit ces maisons spécifiques à la Presqu’île. On en dénombre actuellement entre 180 et 190. Ces maisons de capitaines sont identifiables par des lucarnes qui sont au nombre de 1 ou 2 surmontées d’un fronton en demi-lune en granit, réalisées par un tailleur de pierres. Il existe aussi des maisons de paysans qui ont des frontons triangulaires. A chaque extrémité du toit, il y a une souche de cheminée décorée d’une collerette. Le linteau de la porte d’entrée peut être gravé avec la date de construction ou de transformation de l’habitat.
Un détail signe l’authenticité de ces maison, elles ont toutes aux bords du toit des pierres taillés qui débordent de celui-ci. Ces pierres appelées crossettes sont parfois sculptées d’un visage. Quelques rares constructions possèdent encore un escalier extérieur, le deurgail ou dorgail (en breton vannetais ou local) qui permettait d’accéder au grenier.
Les pharesModifier
- Phare de Port-Maria
- Phare de Port Haliguen
- Phare de la Teignouse
Les bâtisses remarquablesModifier
193 bâtisses remarquables ont été recensés au PLU de la ville de Quiberon[68].
La Maison Guillou, située Rue Anatole France, est une oeuvre architecturale du XXe siècle construite en 1961 et réalisée par l’architecte Guillou. Elle est protégé et appartient désormais au patrimoine architectural de Quiberon.
L'architecture balnéaireModifier
Une architecture balnéaire particulière est présente sur le front de mer à Quiberon, on y découvre différents styles architecturaux comme l'"Historicisme" qui consiste à imiter les églises, les chapelles et les châteaux par exemple. On retrouve également le style "Art Déco" semblable au style des années 30, mais aussi le "Pittoresque", le "Régionalisme", l"Art nouveau" et le "Postmoderne".
Le château Turpault, de style anglo-médiéval, construit en 1904 par Georges Turpault[Note 22], est la villa la plus emblématique de Quiberon[69].
Patrimoine naturelModifier
Gâvres-QuiberonModifier
Le massif dunaire de Gâvres-Quiberon, connu pour être le plus vaste espace naturel du littoral breton, s’étire sur 35 km de linéaire côtier d’un seul tenant et avec une absence de presque toute urbanisation. Il est référencé à l’échelle européenne comme site Natura 2000 et abrite une biodiversité exceptionnelle, avec de nombreuses espèces d’oiseaux protégés au niveau européen ainsi qu’une flore rare et fragile, à la diversité unique[70].
Le , le ministère de la Transition écologique et solidaire a attribué au Massif dunaire de Gâvres-Quiberon le label Grand Site de France sous le nom de « dunes Sauvages Gâvres-Quiberon », ce label reconnaît la gestion exemplaire et protectrice d’un site emblématique de la France. Le Grand Site englobe la Côte Sauvage, classés dès 1936, et couvre le plus vaste massif dunaire de Bretagne[71].
La côte sauvageModifier
La Côte Sauvage occupe la façade occidentale de la presqu'île de Quiberon, sur les communes de Quiberon et Saint-Pierre-Quiberon. Elle s'étend sur environ 8 km entre la pointe du Percho au nord et le château Turpault au sud.
Port-Maria qui est connu pour son port de pêche, mais aussi pour son phare encore en activité, met à disposition des départs de bateaux à destination de Belle-Île-en-Mer, Houat et Hoëdic (Compagnie Océane).
La baie de QuiberonModifier
À l’extrême sud de la presqu’île, se trouve la Pointe du Conguel qui mesure 1 kilomètre de long sur 200 mètres de large. Cette pointe est protégée par le Conservatoire du littoral et est accessible aux piétons uniquement.
Un port de plaisance, greffé sur le site de Port-Haliguen et créé dans les années 1960 à l'initiative du conseiller général et maire Victor Golvan, ouvre la commune sur la baie, les îles et les accueils nautiques diversifiés.
Le port de plaisance de Port Haliguen, situé sur la baie de Quiberon, connaît une activité nautique importante et participe tout au long de l’année à l’économie locale. Il est composé de 2 bassins modernes et du vieux port pouvant accueillir près de 1 200 emplacements.
Les plages [68]Modifier
On compte 12 plages naturelles sur la commune de quiberon. La ville compte de nombreuses plages : la grande plage, la plage du Goviro, la plage du Conguel, la plage de la Jument, la plage de l'Aérodrome, la plage du Fort Neuf, la plage du Porigo, la plage de Kermorvan, la plage du Castéro, la plage du Chat botté, la plage du Vahidy et la plage de Saint Julien.
Vie culturelleModifier
Fest NozModifier
De nombreux fest-noz sont organisés dans la ville, notamment par l’association Kermorvan ATAO et par le foyer laïque.
Maison du patrimoine [72]Modifier
La maison du patrimoine est née en 1980 pour préserver une maison d’amateur de la fin du XVIIème siècle qui allait disparaître. Elle est vite devenue un musée puisqu’elle regroupe tout le passé de la presqu’île, depuis le néolithique jusqu’à notre époque : débarquements anglais au XVIIIe, guerre sous-marine, costumes et habitat, pêche, cadastre, épaves… La maison du patrimoine dont les fonds présente désormais une grande richesse est ouverte entre le 15 juin et les Journées du patrimoine et accueille un millier de visiteur par an. Elle reçoit aussi des groupes allant jusqu’à 80 personnes le reste de l’année.
Maison des associations [73]Modifier
La Maison des Associations offre aux associations un lieu et des équipements de qualité pour mener à bien leurs activités. : ateliers, conférences, spectacles, réunions, assemblées générales, etc. Des salles sont dédiés à la pratique de la musique et de la peinture. La maison des associations regroupe des salles de réunions, une salle d’exposition, des salles de travail mais aussi une salle de spectacle pouvant accueillir jusqu’à 214 personnes.
Maison du phare [74]Modifier
L’ancienne maison de gardiens de phare, située au cœur du port de plaisance de Port Haliguen à Quiberon, accueille aujourd’hui des artistes et artisans d'art, amateurs et professionnels, de toute la France. C’est une salle d’exposition qui reçoit chaque semaine des expositions de peinture, de sculpture ou de photographie par exemple.
Médiathèque [75]Modifier
La médiathèque de Quiberon est un espace culturel, convivial et ouvert à tous. Il est possible d’emprunter, de consulter sur place, mais aussi de voir et d’écouter les nombreuses collections de livres, de périodiques, de CD et de DVD. Une salle multimédia met aussi à disposition des ordinateurs pour ces utilisateurs.
Espace Louison Bobet [76]Modifier
L’espace Louison Bobet dispose de plusieurs salles pour des séminaires, des mariages ou des spectacles. Il est situé face au Kasino de Quiberon avec une vue sur la grande plage.
Loisirs/SortiesModifier
Cinéma "Le Paradis" [77]Modifier
Le cinéma Le Paradis offre toute l'année une programmation riche et variée, au sein de ses deux salles climatisées. On y retrouve des films en sortie nationale, des documentaires suivis de débats, des projections en version originale et française, etc. Le cinéma le Paradis reçoit régulièrement, et tout au long de l’année, des réalisateurs, des acteurs, des techniciens, mais aussi des écrivains et des artistes par exemple, pour des temps de rencontre. Des spectacles de théâtre et opéras sont retransmis en direct depuis la Comédie française et le Metropolitan Opera de New York mais aussi certaines projections spéciales. Le cinéma a le statut d’association.
Salle d'arcadesModifier
Il est possible de retrouver des billards, des pistes de bowlings et divers jeux d’arcades.
Kasino de Quiberon [78]Modifier
Le casino de Quiberon dispose de nombreuses machines à sous et jeux de table. Il a la particularité d’avoir un restaurant panoramique avec vue sur mer et un bar à cocktail.
L'aérodrome et son aéro-club [1]Modifier
L’aérodrome de Quiberon, situé sur la presqu’île, est utilisé principalement pour la pratique d’activités de loisirs et de tourismes. Il dispose d’une piste bitumée orientée est-ouest. L’aéro-club, Quiberon Air Club, y est rattaché, c’est une école de pilotage qui propose aussi des baptêmes de l’air. Le Quiberon Air Club a pour objet de faire découvrir et d'enseigner l'aviation légère, et de fournir à ses membres des avions pour la pratiquer sous ses aspects de plaisance, sportifs, voire comme tremplin à une carrière professionnelle civile ou militaire. L’aéro-club propose aussi des vols de découvertes, d’initiations et il est possible d’y faire des saut en parachute tandem. L'aérodrome de Quiberon est accessible à pied depuis les plages, permet aux visiteurs d'arriver dans la presqu'île par la voie des airs, offre un accès vers les îles et sert de base pour des baptêmes de l'air et de parachutisme.
Nautisme[64]Modifier
- École de voile
- Kitesurf
- Paddle et Kayak
- Plongée
- Pêche en mer
- Jet-ski, bouée tractée, wake-board
- Location de bateaux
- Sortie en mer avec skipper
- Navette de la Compagnie Océane reliant Quiberon aux îles
Centre de thalassothérapie [79]Modifier
L’institut du Sofitel Quiberon Thalassa sea et spa est un hôtel spa 5 étoiles, face à la mer et avec un accès direct aux plages. De nombreux soins thalasso, beauté, relaxation, minceur et sport, face à la mer, y sont proposés.
Parcs de loisirsModifier
- Quiberon aventure [80]
Quiberon aventure est un parc d’accrobranche en hauteur adapté à toute la famille avec vue sur mer. Il est situé sur la pointe du Conguel. Il s’agit d’un parc privé accessible à partir de 4 ans.
- Parc des Korigans [68]
Le parc des Korigans est un parc de multi-activités qui a été aménagé à l’arrière du stade municipal. Le terrain dispose de nombreux équipements pour des activités destinées à toutes les générations : espace pique-nique, détente, fitness, basket, ping-pong, tyrolienne, football, course à pied, saut en longueur, aire de jeux pour enfants, ainsi qu’un skatepark. C’est un espace multigénérationnel qui permet à tous de pouvoir y venir.
GastronomieModifier
Restaurants [81]Modifier
De nombreuses spécialités culinaires sont présentes à Quiberon. On retrouve des crêperies, des restaurants de fruits de mer, des salons de thé, des restaurants de cuisine traditionnelles et gastronomiques. La gastronomie quiberonnaise est reconnue et bien présente dans la ville. La crêperie “Ty Retro” de Quiberon a été élu meilleure crêperie de France selon Tripadvisor en 2016.
Quai des SaveursModifier
Le Quai des saveurs est un parc artisanal situé dans la zone industrielle, au nord de la ville qui permet de découvrir le savoir faire gastronomique local. Quatre entreprises familiales, ancrées sur le territoire, ouvrent gratuitement leurs portes pour des visites : la maison d'Armorine, la Cour d'Orgères, la Maison Lucas et la Belle-Iloise. Elles y emploient de nombreux habitants[61].
Personnalités liées à la communeModifier
- Victor Hugo, du 11 au 21 février écrit une ode sur Quiberon inspirée par l'Affaire de Quiberon (1795), publiée dans son recueil Odes et ballades (1826) [82]
- Alphonse Daudet se rend à Quiberon en septembre 1874. À la suite de sa visite, il écrit « La petite paroisse ».
- Alphonse Rio, sénateur, député et plusieurs fois ministre sous la IIIe République.
- Sarah Bernhardt, passe durant de nombreuses années par la ville afin de rejoindre Belle-Île-en-Mer, à partir de 1893.
- Henry Céard, académicien Goncourt, s'installe dans une maison de Port Haliguen en 1896. Il y écrit Terrains à vendre au bord de la mer.
- Alfred Dreyfus débarque à Port Haliguen le 1er juillet 1899.
- Louison Bobet, cycliste français, champion du monde et triple vainqueur du Tour de France, a dirigé la première structure de thalassothérapie, en 1964. Il créa également la compagnie aérienne "Thalass Air"[83] dont le siège était sur l'aérodrome de Quiberon et ceci dans le but de transporter les curistes à Quiberon.
- Jean-Christian Michel, compositeur de musique a écrit un concerto en hommage à Port-Maria.
- Ernest Guérin (1887-1952), peintre paysagiste.
- Georges Laporte, peintre lithographe.
- Shirogane (Eléonore), personnage fictif du manga Karakuri Circus de Kazuhiro Fujita, a passé son enfance à Quiberon.
- Bertrand Belin est né et a grandi à Quiberon.
- Romy Schneider suivait une thalassothérapie annuelle à Quiberon, ce qui a inspiré le film Trois jours à Quiberon sorti en 2018.
HéraldiqueModifier
Les armes officielles créées par Loïc Ermoy et adoptées en 1974, sont décrites ainsi:
Ce blasonnement pèche à plus d'un titre: La tige d'une ancre se dit « stangue » ; le chef (cousu) de gueules n'est pas mentionné ; l'hermine passante (féminin), dont la couleur n'est pas précisée, ne porte pas son mantel, mais est colletée de celui-ci. En ornements extérieurs, la couleur (or) de la couronne murale n'est pas indiquée, et le cyclamor ne peut que difficilement passer pour un « soutien ».
|
On connait également ceci :
qui semble avoir précédé, en concernant toutefois la presqu'ile entière.
|
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- François Drian, né le à Roc'h Priol en Quiberon, décédé le à Roc'h Priol en Quiberon.
- Louis Guégan, né le à Quiberon, décédé le à Saint-Pierre-[Quiberon].
- Vincent Le Cam, né le à Languidic, décédé le à Port-Louis (Morbihan)
- Pierre Marie Le Toullec, né le à Keraud en Saint-Pierre-[Quiberon], décédé le à Kéraud en Saint-Pierre-[Quiberon].
- Fortuné Moizan, né le à Grand Rohu en Saint-Pierre-[Quiberon], décédé le à Manémeur en Quiberon.
- Théophile Le Roux, né le 22 frimaire an XIII () à Couëron (Loire-Inférieure), décédé le au bourg de Quiberon.
- Jean Perrodo, né le au Manémeur en Quiberon, décédé le au bourg de Quiberon.
- Alexis Collet, né le à Port d'Orange en Saint-Pierre-[Quiberon], décédé le à Port-Maria en Quiberon.
- Jean Xavier Perrodo, né le au bourg de Quiberon.
- Jean Louis Alain, né le au bourg de Quiberon, décédé le au bourg de Quiberon.
- Joseph Henry, né le à Quiberon, décédé le à Quiberon.
- Constantin Moizan, né vers 1859.
- François Olivier Le Chanjour, né le à Manemeur en Quiberon, décédé le à Manemeur en Quiberon.
- Antoine Chanard, né le à Saint-Germain-des-Fossés (Allier), décédé le à Quiberon.
- Raymond Chanard, né le au bourg de Quiberon, décédé le à Quiberon.
- Marcel Robert, né le à Quiberon, décédé le à Quiberon.
- Yves Riguidel, né le à Port-Maria en Quiberon, décédé le à Le Bouscat (Gironde).
- Étienne Tor, né le à Narbonne (Aude), décédé le à Portel-des-Corbières (Aude).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Alexis Georges Turpault, né le à Cholet (Maine-et-Loire), filateur, adjoint au maire de Cholet, décédé le à Cholet.
RéférencesModifier
- site de l'aérodrome de Quiberon
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 31 mars 2021).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 31 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 31 mars 2021).
- « Unité urbaine 2020 de Quiberon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 31 mars 2021).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 31 mars 2021).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 31 mars 2021).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Quiberon », sur insee.fr (consulté le 31 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 31 mars 2021).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le 31 mars 2021).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le 31 mars 2021).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le 31 mars 2021).
- Dans le Cartulaire de l'abbaye de Redon, p. 329.
- Dans le Cartulaire de Saint-Croix en Quimperlé, p. 150.
- Dom Morice P ; tome I, p. 378.
- Rosenzweig. Cartulaire du Morbihan. p. 178.
- Dans le Cartulaire de Sainte Croix p. 151.
- Dom Morice P, tome I col 1188
- Dom Morice P, tome II col 1320
- De Garcie dit Frerrande, "Le grand routtier et pyllotage et encrage de la mer" (sur gallica.bnf.fr)
- Le Méné. B ; S ;P ;M ; 1904 p. 191.
- Pouillé du diocèse de Vannes p. 636
- Au Cadastre
- Louis Le Cam, Quiberon à travers les âges, Impr. de la Marne, , p. 17.
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 101.
- Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne, Bonneton, (lire en ligne), p. 133.
- https://homer2011.univ-rennes1.fr/pageb6d7.html?22
- http://www.ville-quiberon.fr/fr/Historique/10.html
- (en) H. W. Richmond, The Navy in the War of 1739-48, Cambridge University Press, , p. 33-36.
- Les victimes de Quiberon : liste nominative dressée par le général Lemoine et publiée par Joseph Denais.
- P. De Mocomble, « Le port de pêche de Quiberon. La pêche sardinière », Chronique géographique des pays celtes, 1941.
- Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, "Par les champs et par les grèves", 1847.
- Alfred et Auguste Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan", 1870, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6485479p/f15.image.r=Guidel
- Revue Le Correspondant, n° de janvier 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k414798f/f625.image.r=Locmiqu%C3%A9lic?rk=21459;2
- « Quiberon. Monument aux Morts », memorialgenweb.org, 4 mai 2008.
- Frédéric Tanter, "Les pêcheurs bretons et les Abris du Marin", éditions Sked, 1995, (ISBN 2-910013-00-8) édité erroné (notice BnF no FRBNF35781180).
- « Quiberon. Carré militaire du cimetière communal », memorialgenweb.org, consulté le 30 mars 2021.
- https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=991391&dpt=56
- « BRUNET Félix Édouard Marie », memorialgenweb.org, consulté le 30 mars 2021.
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/quiberon-56170/la-ville-va-sortir-de-lemprunt-toxique-16f9323a-8190-4693-a8b3-6ba2bee6bd6f et https://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/la-ville-de-quiberon-doit-faire-face-a-l-emprunt-toxique-et-a-une-baisse-des-recettes-30-03-2021-12727702.php
- https://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/publier-a-20-h-emprunt-toxique-une-action-contentieuse-a-l-encontre-de-la-banque-sfil-ex-dexia-29-03-2021-12727349.php
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/auray-56400/quiberon-violente-explosion-de-gaz-dans-le-centre-ville-5872686 et https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/vannes/explosion-quiberon-degats-considerables-1509639.html
- https://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/important-incendie-dans-une-boulangerie-a-quiberon-05-07-2020-12577304.php
- « Le nouveau conseil municipal installé », sur Le Télégramme, (consulté le 4 juillet 2020) et https://www.ouest-france.fr/bretagne/quiberon-56170/quiberon-patrick-le-roux-a-ete-installe-maire-6894705.
- « Intercommunalité. Aqta en ordre de marche », Le Télégramme, (lire en ligne).
- Jumelages sur le site de la ville
- Annuaire Mairie
- (en)Complete France
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Dossier complet- Commune de Quiberon », sur Insee.fr, (consulté le 29 octobre 2019).
- Accès aux résultats du bac 2008
- « Collège Beg er Vil », sur Collège Beg er Vil (consulté le 4 décembre 2019).
- « Services médicaux », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Annuaire », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Sémaphore de Saint-Julien », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- Jean-michel Bergougniou, « LA MARCOPHILIE NAVALE: Quiberon le Sémaphore de Saint-Julien Morbihan Bretagne sécurité Mer », sur LA MARCOPHILIE NAVALE, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Quiberon - Quiberon. Pêche : la filière haut de gamme montrée en exemple », sur Le Telegramme, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Quai des saveurs. L'autre atout touristique », sur Le Telegramme, (consulté le 4 décembre 2019).
- « La Quiberonnaise : 100 ans de boîtes collectors pour gourmets et clupéidophiles », Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, 6 février 2021.
- « Entreprises, commerces et services à Quiberon (56170) », sur www.journaldunet.com (consulté le 4 décembre 2019).
- « Magazine et guide des animations », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Lavoir du Ragot », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- C. B et C. B, « L'EMBLÉMATIQUE CHÂTEAU TURPAULT », sur Le Figaro.fr, (consulté le 4 décembre 2019).
- Gwen Rastoll, À Quiberon, le château Turpault prend l'eau , journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 6 juin 2020.
- « Quiberon dépêche Océane », sur ville-quiberon.fr.
- https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/2014/04/14/le-chateau-turpault-quiberon-vendu-grace-la-tempete-458943.html
- « Les dunes sauvages de Gâvres à Quiberon », sur www.baiedequiberon.bzh (consulté le 4 décembre 2019).
- « Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon - Grand Site de France », sur www.gavres-quiberon.fr (consulté le 4 décembre 2019).
- « Maison du Patrimoine », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « La maison des associations », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Maison du Phare », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Médiathèque », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Espace Louison Bobet », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Cinéma Le Paradis », sur Ville de Quiberon, (consulté le 4 décembre 2019).
- « Casino " le Kasino de Quiberon Bretagne " », sur quiberon.kasino.bzh (consulté le 4 décembre 2019).
- « Sofitel Quiberon Thalassa sea & spa - Live the french way », sur Sofitel Quiberon Thalassa Sea & Spa (consulté le 4 décembre 2019).
- « Quiberon Aventure – Parcours acrobatiques en hauteur – Parcours dans les arbres pour toute la famille avec vue sur mer. Activité à Quiberon » (consulté le 4 décembre 2019).
- Franck Pinay-Rabaroust, « La meilleure crêperie de France est à Quiberon selon Tripadvisor », sur ATABULA - Edition générale, (consulté le 4 décembre 2019).
- Le poème : https://www.poesie-francaise.fr/victor-hugo/poeme-quiberon.php
- « Bobet. Maillot jaune de la thalassothérapie », sur Le Telegramme, (consulté le 9 mai 2019).
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Adolphe Lanne, Le Mystère de Quiberon : 1794-1795, Dujarric et Cie, Paris, 1904, 410 p.
- P. De Mocomble, Le port de pêche de Quiberon. La pêche sardinière, Chronique géographique des pays celtes, 1941, p. 17-29.
- C. Dervenn, Quiberon, presqu'île, Paris, 1966, 266 p.
- C. Floquet, Quiberon : presqu'île au cours des siècles, Maulévrier, 1984, 236 p.
- C. Floquet, La baie de Quiberon, Carnac, Belle-Ile, éditions Y.Salmon, Loudéac, 1991, 40 p.
- P. Huchet, 1795. Quiberon ou le destin de la France, éditions Ouest-France, Rennes, 1995, 223 p.
- « L'ostréiculture en baie de Quiberon », Le Chasse-Marée, no 2, 1981.
- Xavier Dubois, Histoire de Quiberon et de Saint-Pierre, Éditions du Menhir, 2012, 188 p.
- Michel Chaillou, 1945, roman, Seuil, Fiction & Cie, 2004 ; La Différence, 2012.
Articles connexesModifier
- Liste des communes du Morbihan
- Presqu'île de Quiberon
- Saint-Pierre-Quiberon
- Liste des sites mégalithiques du Morbihan
- Débarquement des émigrés à Quiberon
- Belle-Île-en-Mer
- Hoëdic
- Houat
- Golfe du Morbihan
Liens externesModifier
- Site officiel
- Quiberon sur le site de l’Institut géographique national
- Site de l'office de tourisme
- Musée du patrimoine de Quiberon
- Ressource relative à la géographie :