Aldfrith

Une pièce d'argent frappée sous le règne d'Aldfrith.
Une pièce d'argent frappée sous le règne d'Aldfrith.

Aldfrith est roi de Northumbrie de 685 à sa mort, le ou 705.

Fils du roi Oswiu et de la princesse irlandaise Fín, Aldfrith passe sa jeunesse en Irlande. En 685, son demi-frère aîné Ecgfrith est tué à la bataille de Nechtansmere contre les Pictes et Aldfrith est retiré du monastère d'Iona pour lui succéder. Ses vingt années de règne sont paisibles et principalement marquées par des disputes avec l'évêque d'York Wilfrid, un personnage majeur de la jeune Église northumbrienne. Il est apparemment le premier souverain de ce royaume à frapper des sceattas, de petites pièces d'argent qui remplacent les grandes monnaies en or utilisées jusqu'alors par les Anglo-Saxons.

Bède le Vénérable, Alcuin et Étienne de Ripon décrivent Aldfrith comme un homme d'une grande érudition. Il subsiste des textes qui lui sont attribués. Son règne marque le début d'une période florissante pour la Northumbrie dans le domaine culturel, avec notamment la production des Évangiles de Lindisfarne et du Codex Amiatinus, deux manuscrits bibliques richement enluminés. À sa mort, son jeune fils Osred est écarté par un certain Eadwulf, d'ascendance inconnue, qui règne pendant quelques mois avant que les partisans d'Osred n'imposent celui-ci sur le trône.

Thomas Andrews

Photo noir et blanc de Thomas Andrews assis sur une chaise
Thomas Andrews

Thomas Andrews (né le et mort le ) est un architecte naval britannique qui a travaillé à la construction de plusieurs paquebots. Il grandit au sein d'une famille aisée, puis devient apprenti dans les chantiers navals Harland & Wolff de Belfast dont le président, Lord Pirrie, est son oncle. Pendant quelques années, Andrews gravit progressivement les échelons avant d'être nommé directeur général de l'entreprise. La réparation du paquebot de la White Star Line Suevic, à laquelle il participe, fait de lui un des architectes navals les plus renommés de son époque.

En 1908, Andrews est chargé de superviser la construction de trois grands paquebots de classe Olympic pour la White Star Line. Ces paquebots se démarquent de leurs contemporains par leur taille et leur luxe. Pour l'architecte, ils représentent la consécration de sa carrière. Andrews prête d'ailleurs une attention particulière aux moindres défauts de son premier né, l’Olympic, afin de les corriger sur le deuxième navire, le Titanic.

Après de nombreux mois de travail le Titanic entame son voyage inaugural le 10 avril 1912. Thomas Andrews embarque à bord avec son groupe de garantie, composé de huit ouvriers et ingénieurs chargés de prendre en note toutes les imperfections du paquebot. Cependant le 14 avril, le Titanic heurte un iceberg et l'architecte se rend très vite compte que son navire est condamné. Tout au long du naufrage, il participe à l'évacuation des passagers, en mène plusieurs aux canots et s'assure que tout le monde est en possession d'un gilet de sauvetage. De nombreux témoignages font état de son comportement au cours de cette nuit tragique. Andrews meurt dans le naufrage le 15 avril 1912, laissant derrière lui une femme et une petite fille de deux ans.

En juin 1912, l'écrivain Shan Bullock signe une biographie faisant l'éloge de Andrews, et sa famille fait construire un mémorial en son honneur, dans sa ville natale. Son nom, ainsi que celui des hommes du groupe de garantie, figure également sur un mémorial érigé à Belfast en 1920. Enfin, le personnage de Thomas Andrews apparaît dans plusieurs documentaires et films consacrés au naufrage, dont le plus connu est celui de James Cameron, Titanic.

L'Arrestation du Christ (Le Caravage)

L'Arrestation du Christ.
L'Arrestation du Christ.

L'Arrestation du Christ est un tableau de Caravage peint en 1602 et conservé à la Galerie nationale d'Irlande à Dublin. Il représente un épisode du Nouveau Testament au cours duquel Judas vient à la rencontre de Jésus et l'embrasse afin de le désigner aux soldats qui viennent pour l'arrêter. Sept personnages sont représentés à mi-corps, au sein d'une composition très dense qui joue sur les expressions, les mouvements et les jeux d'ombre et de lumière. Parmi ces personnages apparaît un homme porteur d'une lanterne : il s'agit vraisemblablement d'un autoportrait du peintre lombard.

Le tableau, initialement créé sur une commande de Ciriaco Mattei, reste la propriété de la famille Mattei jusqu'au XIXe siècle. Peu à peu, sa trace est perdue tandis que son attribution est remise en question : il est alors identifié comme une copie de la main du peintre flamand Gerrit van Honthorst. Le tableau est finalement confié au début des années 1930 à un couvent de jésuites dans la ville de Dublin et ce n'est qu'au début des années 1990 qu'il est retrouvé et réattribué à Caravage après restauration.

Il existe de nombreuses copies de ce tableau, dont deux retiennent particulièrement l'intérêt des historiens de l'art : l'une est conservée à Odessa et l'autre appartient à une collection privée romaine. Si la version d'Odessa est généralement rejetée du catalogue des œuvres de Caravage, celle de Rome est vivement discutée depuis 2004, et pourrait même prétendre au statut d’œuvre autographe, au même titre que la toile de Dublin.

Le Cheval venu de la mer

Un poney Connemara d'origine irlandaise, comme celui-ci, a été choisi pour tourner les scènes dans l'océan Atlantique.
Un poney Connemara d'origine irlandaise, comme celui-ci, a été choisi pour tourner les scènes dans l'océan Atlantique.

Le Cheval venu de la mer (Into the West) est un film britannico-irlandais d'aventure fantastique, réalisé par Mike Newell, tourné et sorti en 1992. Écrit par Jim Sheridan d'après une histoire de Michael Pearce, il met en scène les nomades appelés travellers et la mythologie irlandaise à travers l'histoire de deux jeunes frères nourris de contes et légendes et passionnés par les westerns américains, qui traversent l'île d'Irlande d'est en ouest sur un cheval blanc, poursuivis par la police, pendant que leur père, hanté par le souvenir de sa femme disparue, tente de les retrouver et de regagner sa dignité perdue.

Porté par la musique de Patrick Doyle, Le Cheval venu de la mer a reçu plusieurs récompenses lors de festivals. Il est bien accueilli par la critique et le public, surtout en ce qui concerne le jeu des acteurs Gabriel Byrne, Ellen Barkin, et des deux enfants Ciarán Fitzgerald et Rúaidhrí Conroy, mais aussi les paysages qu'il met en scène. Il est souvent qualifié de « film sympathique, mais néanmoins modeste » dans son montage et sa réalisation.

Sa richesse thématique en fait un récit initiatique à la fois « western occidental » et « conte de fées moderne », abordant les thèmes de la condition des nomades, de la reconstruction familiale après le deuil et de la symbolique du cheval blanc dans une Irlande qui apparaît comme un pays contrasté, entre la banlieue de Dublin et les paysages sauvages du Connemara. Cette multiplicité des thèmes vaut au Cheval venu de la mer d'être fréquemment exploité dans un but pédagogique.

Thomas Crean

Tom Crean photographié en février 1915 par Frank Hurley.
Tom Crean photographié en février 1915 par Frank Hurley.

Thomas « Tom » Crean, né le à Annascaul et mort le à Cork, est un marin et explorateur irlandais. Il est surtout connu pour ses explorations polaires et antarctiques.

Tom Crean a pris part à trois des quatre principales expéditions britanniques en Antarctique qui se sont déroulées au cours de l'« âge héroïque de l'exploration en Antarctique ». Parmi celles-ci, deux étaient celles conduites par Robert Falcon Scott, qui avait pour but — parmi d'autres buts purement scientifiques — d'atteindre le pôle Sud : l'expédition Discovery (1901-1904) et l'expédition Terra Nova (1911-1913). Sa participation aux trois expéditions lui vaut d'être décoré à trois reprises de la médaille polaire (1904, 1913 et 1916). Après sa carrière navale, et à l'issue de la Première Guerre mondiale à laquelle il participe, il prend sa retraite en 1920, dans sa ville natale, où il vit jusqu'à sa mort en 1938.

Colonne Nelson (Dublin)

La colonne Nelson en 1927.
La colonne Nelson en 1927.

La colonne Nelson (en anglais : Nelson's Pillar, aussi connue comme Nelson Pillar ou simplement The Pillar) était une grande colonne commémorative de granite mesurant près de 37 mètres coiffée par une statue d'Horatio Nelson de 4 mètres, construite au centre de l'avenue qui s'appelait alors Sackville Street (rebaptisée plus tard O'Connell Street) à Dublin, en Irlande. Achevée en 1809, alors que l'Irlande faisait partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, la colonne est gravement endommagée en mars 1966 par des explosifs posés par des membres de l'armée républicaine irlandaise (IRA). Ses vestiges sont ensuite détruits par l'armée irlandaise.

La décision de construire le monument est prise par la Dublin Corporation dans l'euphorie suivant la victoire de Nelson à la bataille de Trafalgar en 1805. La première version imaginée par William Wilkins est considérablement modifiée par Francis Johnston pour des raisons de coût. La statue est sculptée par Thomas Kirk. Dès son inauguration le , la colonne est une attraction touristique populaire, mais elle provoque aussitôt une controverse esthétique et politique durable. Un éminent monument du centre-ville honorant un Anglais consterne le sentiment nationaliste grandissant, et tout au long du XIXe siècle, des mouvements appellent à son enlèvement et son remplacement par un monument à la mémoire d'un héros irlandais.

Des parties du centre de Dublin sont détruites au cours de l'insurrection de Pâques 1916 ; même si la colonne se trouve près du siège des rebelles, elle demeure indemne. Après la scission de l'île, la partie sud de l'Irlande devient l'État libre d'Irlande en 1922, qui laisse ensuite place à une république en 1949. Une barrière légale s'oppose à tout retrait ou modification du monument du fait qu'il est géré par une fiducie. Les gouvernements irlandais successifs échouent à surmonter ce problème. Bien que des personnalités littéraires influentes telles que James Joyce, William Butler Yeats et Oliver St John Gogarty défendent la colonne pour des raisons historiques et culturelles, la pression pour sa suppression s'intensifie dans les années précédant le 150e anniversaire de son érection. Sa suppression brutale par l'explosion qui brise la colonne en 1966 suivie du retrait du reste de la base, est, dans l'ensemble, bien accueillie du public. Bien qu'il soit largement admis que l'action est l'œuvre de l'IRA, la police se montre incapable d'identifier les responsables.

Après des années de débats et de nombreuses propositions, le Spire de Dublin est installé sur le site en 2003. Cette structure en forme d'aiguille mesure plus de trois fois la hauteur de l'ancienne colonne. En 2000, un ancien militant républicain revendique dans une interview la pose des explosifs en 1966, mais après l'avoir interrogé, la police décide de ne pas le poursuivre. Des restes de la colonne se trouvent dans des musées de Dublin ou apparaissent ailleurs comme pierres décoratives. Le souvenir de la colonne apparaît également dans de nombreux ouvrages de la littérature irlandaise.

Conflit nord-irlandais

Carte politique de l'île d'Irlande.
Carte politique de l'île d'Irlande.

Le conflit nord-irlandais, appelé aussi « les Troubles » (en anglais : The Troubles ; en irlandais : Na Trioblóidi ; en scots : The Truibils), est une période de violences et d'agitation politique en Irlande du Nord dans la seconde moitié du XXe siècle. Il débute à la fin des années 1960 et est considéré comme terminé entre 1997 et 2007 selon les interprétations. La violence continue cependant après cette date, mais de façon occasionnelle et à petite échelle, tandis que la plupart des groupes belligérants déposent les armes.

Le conflit débute dans la seconde moitié des années 1960 par un mouvement pour les droits civiques contre la ségrégation confessionnelle que subit la minorité catholique. L'opposition entre républicains et nationalistes (principalement catholiques) d'une part, loyalistes et unionistes (principalement protestants) d'autre part sur l'avenir de l'Irlande du Nord entraîne une montée de la violence qui perdure pendant trente ans. Elle est le fait de groupes paramilitaires républicains, comme l'IRA provisoire dont le but est de mettre fin à l'autorité britannique en Irlande du Nord et de créer une République irlandaise sur l'ensemble de l'île, et loyalistes, comme l'Ulster Volunteer Force formée en 1966 pour stopper ce qu'il perçoit comme la détérioration du caractère britannique du pays, ainsi que d'émeutes populaires et des forces de sécurité de l'État, l'Armée britannique et la police.

Le conflit nord-irlandais est diversement défini par plusieurs de ses acteurs, soit comme une guerre, une guérilla ou une guerre civile. L'action des groupes paramilitaires républicains (principalement l'IRA provisoire) est considérée comme du terrorisme par les forces de sécurité britannique, mais aussi comme une révolution, une insurrection ou une résistance militaire à l'occupation et à l'impérialisme britannique par leurs partisans. Les historiens sont partagés sur ces qualifications, certains refusant l'usage du terme « terrorisme ».

Ce conflit affecte la vie quotidienne de la plupart des Nord-Irlandais, ainsi qu'incidemment celle des Anglais et des Irlandais dans le Sud de l'île. En plusieurs occasions entre 1969 et 1998, ce conflit manque de se transformer en une véritable guerre civile, comme, par exemple, en 1972 après le Bloody Sunday ou pendant la grève de la faim de 1981, quand se forment des mobilisations massives et hostiles des deux parties.

En 1998, un processus de paix apporte une fin au conflit en s'appuyant sur l'accord du Vendredi saint. La reconnaissance par le gouvernement britannique pour la première fois de la « dimension irlandaise », le principe que le peuple de l'île d'Irlande dans son ensemble puisse résoudre les problèmes entre le Nord et le Sud par consentement mutuel, sans intervention extérieure permet d'obtenir l'accord des nationalistes et des républicains. Elle établit aussi en Irlande du Nord un gouvernement consociatif, composé obligatoirement d'unionistes et de nationalistes.

Daniel Day-Lewis

Daniel Day-Lewis à New York en 2007.
Daniel Day-Lewis à New York en 2007.

Daniel Day-Lewis, né le à Londres, est un acteur irlando-britannique.

Il est connu pour des interprétations marquantes et variées (aristocrate, petit voyou, marginal, homosexuel ou criminel) chez des réalisateurs tels que Martin Scorsese, Steven Spielberg, Stephen Frears, Jim Sheridan ou encore James Ivory. Il est aussi réputé pour être l'un des acteurs les plus sélectifs, avec seulement cinq films entre 1998 et 2010. Adepte de la « méthode », Day-Lewis se réclame de l'Actors Studio. Il est par ailleurs célèbre pour la dévotion complète, extrême et constante qu'il accorde à ses personnages, les longues recherches qu'il entreprend et l'important temps de préparation qu'il exige pour chacun de ses rôles.

Son interprétation de Christy Brown dans My Left Foot (1989) lui a valu l'Oscar et le BAFTA du meilleur acteur, et il remporte également l'Oscar, le BAFTA, le Golden Globe et le Screen Actors Guild Award pour ses rôles de Daniel Plainview dans There Will Be Blood (2007) et d'Abraham Lincoln dans le film éponyme (2012). Cela en fait l'un des acteurs les plus récompensés du cinéma contemporain, avec Jack Nicholson, Tom Hanks, Meryl Streep ou encore Sean Penn. Il est par ailleurs l'unique comédien à avoir obtenu trois Oscars du meilleur acteur ce qui en fait la personnalité la plus primée de l'histoire des Oscars après Katharine Hepburn, lauréate de quatre statuettes pour la meilleure actrice.

Équipe d'Irlande de rugby à XV

Irlande-Géorgie, match de la Coupe du monde de rugby à XV 2007
Irlande-Géorgie, match de la Coupe du monde de rugby à XV 2007

L'équipe d'Irlande de rugby à XV, surnommée le XV du Trèfle, rassemble les meilleurs joueurs professionnels de la République d'Irlande et de l'Irlande du Nord, dans les compétitions internationales majeures de rugby à XV, la Coupe du monde de rugby à XV et le Tournoi des Six Nations (appelé Tournoi dans la suite de l'article).

L'équipe nationale de rugby d'Irlande représente à la fois la Irlande et l'Irlande du Nord, avec une implantation forte uniquement dans certains secteurs géographiques. Cette situation est unique au sein des équipes de rugby internationales car l'équipe d'Irlande est la seule à réunir deux entités politiques différentes, l'Irlande s'étant retrouvée divisée le . L'Irlande participe au Tournoi des Six Nations. Son palmarès dans cette compétition est de dix victoires, huit victoires partagées et un Grand Chelem en 1948. L'Irlande participe également à la Coupe du monde depuis sa création.

Olaf Gothfrithson

Une mention d'Olaf, appelé Anlafus rex Hẏberniæ (« Olaf roi d'Irlande ») dans la Chronique de Melrose (MS Cotton Faustina B ix).
Une mention d'Olaf, appelé Anlafus rex Hẏberniæ (« Olaf roi d'Irlande ») dans la Chronique de Melrose (MS Cotton Faustina B ix).

Olaf Gothfrithson (Óláfr Guðrøðarson en vieux norrois, Amlaíb mac Gofraid en vieil irlandais, Ánláf en vieil anglais) est un roi viking actif dans les îles Britanniques dans la première moitié du Xe siècle. Il règne sur Dublin de 934 à 939, puis sur York de 939 jusqu'à sa mort, en 941.

Fils du roi de Dublin Gothfrith, Olaf appartient aux Uí Ímair, la dynastie des descendants d'Ivar. Il succède à son père à sa mort. En 937, il étend son autorité sur les Vikings de Limerick en s'emparant de leur roi Amlaíb Cenncairech. La même année, il s'allie avec le roi écossais Constantin II contre le roi anglais Æthelstan en vue de reconquérir le royaume viking d'York, sur lequel son père a brièvement régné en 927. Leur campagne se termine par une défaite à la bataille de Brunanburh.

En 939, Olaf profite de la mort d'Æthelstan pour retraverser la mer d'Irlande et s'établir comme roi à York, laissant le royaume de Dublin à son frère Blácaire. Lors d'une rencontre à Leicester, il conclut un accord avec Edmond, le successeur d'Æthelstan, concernant la division de l'Angleterre. Les Vikings ne tardent pas à rompre cet accord en occupant la région des Cinq Bourgs, un événement qui prend peut-être place après la mort d'Olaf en 941. Son cousin Olaf Kvaran lui succède à York.

Eileen Gray


Eileen Gray en 1910
Eileen Gray en 1910

Eileen Gray (née Kathleen Eileen Moray Smith) le à Enniscorthy, République d'Irlande et décédée le , à Paris, France est une artiste spécialiste de la laque, designer de mobilier, et architecte irlandaise. Elle est surtout connue pour avoir incorporé de luxueuses finitions laquées sur des meubles d'esthétique Art déco puis évolué vers le mobilier à structure en acier tubulaire de Style international dans les années 1920.

Dans le domaine architectural, elle est célèbre pour avoir créé la Villa E-1027 avec Jean Badovici, interprétation libre de l'architecture moderniste. Après avoir été largement oubliée par le corps architectural pendant de longues années, elle a connu un regain de popularité à la fin de sa vie. Aujourd'hui, elle fait partie du « Panthéon » des architectes et designers qui ont marqué cette discipline de leur empreinte. En témoignent les expositions posthumes et les classements au titre des monuments historiques de certaines de ses œuvres.

Cob Gypsy

Tinker de robe pie.
Tinker de robe pie.

Le Tinker, connu sous les noms d’Irish Cob en Irlande, Gypsy Cob en Angleterre et Gypsy Vanner en Amérique du Nord, est une race équine de type cob, provenant des îles Britanniques. Il est sélectionné à l'origine par des communautés nomades, Travellers d'Irlande et Gitans d'Angleterre, à partir de chevaux de races diverses. Sa fonction est de tracter leurs lourdes roulottes, les verdines. L'utilisation de ce cheval se répand à la fin du XIXe siècle. La race est fixée par croisements après la Seconde Guerre mondiale. Sa reconnaissance internationale est récente, ces chevaux n'ont jamais été considérés comme formant une race véritable avant l'établissement de stud-books et de généalogies par écrit, après 1996. Les deux associations mères sont la Gypsy Cob Society au Royaume-Uni et l’Irish Cob Society en Irlande, qui se disputent sa paternité.

Le Tinker est l'un des chevaux de race les plus reconnaissables qui soient grâce à son apparence trapue, sa taille de cob, sa robe généralement pie, son port de tête relevé et fier, sa ligne du dessus et surtout ses crins et ses fanons, très abondants. Il dispose aussi d'un caractère doux et amical envers l'homme et les autres animaux, qui fait pour beaucoup son succès. Toutefois, cette récente popularité l'expose aussi à des pratiques de sélection discutables. Deux maladies génétiques ont été identifiées chez le Tinker.

Devenu un cheval de loisir familial, le Tinker est désormais très populaire pour l'équitation de loisir et de spectacle. Il est plébiscité en équithérapie, et s'adapte à la plupart des disciplines d'équitation. Il reste élevé de manière traditionnelle par les nomades britanniques, qui échangent des centaines de chevaux lors de grandes foires, en particulier celles de Ballinasloe en Irlande et d'Appleby-in-Westmorland en Angleterre. La présence et le charisme du Tinker ont entraîné une forte diffusion de son élevage dans une bonne partie du monde occidental, aussi bien l'Europe que l'Amérique du Nord et l'Australasie. Il fait l'objet de nombreuses représentations culturelles.

Irish Sport Horse

Paul Estermann et Castlefield Eclipse, jument ISH.
Paul Estermann et Castlefield Eclipse, jument ISH.

L’Irish Sport Horse (anglais : Irish Sport Horse, abrégé ISH lors des compétitions internationales), auparavant nommé Hunter irlandais (de l'anglais : hunter, chasseur), est un stud-book de chevaux de sport originaire d'Irlande. À l'origine, il s'agit d'un cheval de chasse à courre, issu d'un croisement entre un étalon Pur-sang et une jument locale irlandaise, en particulier de race Trait irlandais. Au fil des années, l'ISH intègre d'autres courants de sang, qui le rapprochent des stud-book classiques de chevaux de sport européens.

En fonction de la taille et des origines, il existe plusieurs types chez ces chevaux, généralement caractérisés par leur excellente aptitude au saut. L'ISH est très fréquent en compétition de concours complet d'équitation et de saut d'obstacles jusqu'au plus haut niveau, ayant décroché plusieurs années d'affilée la première place du classement mondial de la World Breeding Federation for Sport Horses en concours complet. Des champions tels que Carling King, Castlefield Eclipse, Supreme Rock ou encore Toytown ont contribué à faire connaître ce stud-book. Avec environ 65 000 sujets dans le monde en 2012, l'ISH forme une race bien diffusée et largement implantée hors de son Irlande natale, tant en Europe qu'en Amérique du Nord.

Kerry bog

L'étalon Kerry bog Badger, âgé de 17 ans et importé aux États-Unis, présenté au Rare Breed Show du Kentucky Horse park.
L'étalon Kerry bog Badger, âgé de 17 ans et importé aux États-Unis, présenté au Rare Breed Show du Kentucky Horse park.

Le Kerry bog est une race très ancienne de poneys de trait et de bât, dite mountain and moorland, originaire du comté de Kerry en Irlande. Traditionnellement utilisé pour le transport de la tourbe à partir des tourbières, il mesure entre 1 m et 1,20 m et porte une robe généralement baie. Son apparence diffère de celle du Connemara, l'autre race de poney irlandaise. Le Kerry bog frôle l'extinction au cours du XXe siècle, mais ce poney est sauvé par des passionnés dans les années 1990 et est reconnu comme patrimoine culturel irlandais en 2012. Un registre d'élevage a été ouvert afin de le préserver, la race est reconnue aux États-Unis et commence à être exportée.

Livre de Kells

Incipit de l'évangile selon Jean, f.292r.
Incipit de l'évangile selon Jean, f.292r.

Le livre de Kells (latin : Codex Cennanensis ; anglais : Book of Kells ; irlandais : Leabhar Cheanannais), également connu sous le nom de Grand Évangéliaire de saint Colomba, est un manuscrit illustré de motifs ornementaux et réalisé par des moines de culture celtique aux alentours de l'année 800.

Considéré comme un chef-d'œuvre du christianisme irlandais et de l'art irlando-saxon, il constitue malgré son inachèvement l'un des plus somptueux manuscrits enluminés ayant pu survivre à l'époque du Moyen Âge. En raison de sa grande beauté et de l'excellente technique de sa finition, le manuscrit est considéré par beaucoup de spécialistes comme l'un des plus remarquables vestiges de l'art religieux médiéval. Rédigé en langue latine, le Livre de Kells contient les quatre Évangiles du Nouveau Testament ainsi que des notes liminaires et explicatives, l’ensemble étant accompagné de nombreuses illustrations et enluminures colorées. Le manuscrit fait aujourd'hui l'objet d'une exposition permanente à la bibliothèque du Trinity College de Dublin, en Irlande, sous la référence MS 58.

Conor McGregor

Conor McGregor pendant la promotion de son combat contre José Aldo, le 30 mars 2015 à Londres.
Conor McGregor pendant la promotion de son combat contre José Aldo, le 30 mars 2015 à Londres.

Conor Anthony McGregor est un pratiquant d'arts martiaux mixtes irlandais, né le à Dublin. Il est ancien champion de la division des poids légers et ancien champion de la division des poids plumes de l'Ultimate Fighting Championship (UFC).

McGregor commence sa carrière de combattant de MMA (mixed martial arts) en 2008, principalement en Irlande. Recruté par l'organisation Cage Warriors en 2011, il possède l'année suivante les ceintures de champion dans deux catégories différentes, plumes et légers, devenant le premier à être champion simultanément dans deux catégories. Il signe alors un contrat avec la première organisation de MMA du monde, l'Ultimate Fighting Championship. Il enchaîne alors les victoires jusqu'à obtenir le droit d'affronter José Aldo pour le titre de champion unifié de la division plumes. McGregor met fin au combat principal de l'UFC 194 en seulement 13 secondes en infligeant un knockout à son adversaire, la victoire la plus rapide de l'histoire de l'UFC lors d'un combat pour un titre.

Après une double confrontation contre Nate Diaz en catégorie mi-moyens, conclue par une défaite et une victoire, McGregor remporte la ceinture de champion de la division légers en dominant Eddie Alvarez. Il devient le premier combattant de l'UFC simultanément champion dans deux divisions différentes. Combat après combat, l'Irlandais s'est imposé comme la tête d'affiche de l'UFC. Personnalité atypique, provocateur, animateur en conférence de presse, ce combattant au style particulier se lance le défi d'affronter le champion invaincu de boxe anglaise Floyd Mayweather, Jr., mais s'incline par KO technique dans la dixième reprise. McGregor a été nommé par la magazine Time comme l'une des 100 personnes les plus influentes du monde en 2017.

Montagnes de Wicklow

Carte topographique des montagnes de Wicklow.
Carte topographique des montagnes de Wicklow.

Les montagnes de Wicklow, en anglais : Wicklow Mountains et en irlandais : Sléibhte Chill Mhantáin, sont un massif montagneux situé en Irlande, dans la province du Leinster, essentiellement dans le comté de Wicklow qui leur a donné leur nom. Elles se trouvent sur la côte orientale de l'île, au sud de la capitale, ce qui leur vaut également le nom de montagnes de Dublin dans leur partie septentrionale. Elles constituent la plus vaste région continue de plateaux d'Irlande et culminent à 925 mètres d'altitude au Lugnaquilla, le plus haut sommet de la province. Le massif s'est formé durant l'orogenèse calédonienne, au cours du Dévonien, et se compose principalement de granites avec, en périphérie, des micaschistes ainsi que des quartzites plus anciens, formés au cours de l'Ordovicien. La glaciation du Pléistocène creuse des cirques, des lacs et des vallées en auge, ou glens. À leur extrémité, sous l'action des nombreux fleuves et rivières du massif, parmi lesquels le Liffey, le Dargle, le Slaney et l'Avoca, se forment parfois de profondes gorges.

Le massif est peuplé depuis le Mésolithique et conserve de nombreux témoignages archéologiques, à l'instar des tombes à couloir du Néolithique. Le monastère de Glendalough, fondé au VIe siècle par saint Kevin, a été un centre important du christianisme irlandais. Les vallées d'accès difficile ont servi à plusieurs reprises au cours de l'histoire d'abri et de place forte aux clans irlandais face aux invasions et aux répressions. La construction par les Britanniques d'une route militaire met fin aux soulèvements au début du XIXe siècle. Dans le même temps, la géologie du massif a permis l'exploitation successive du fer, du plomb et du cuivre mais également du soufre et de l'or, de l'argent et du zinc en petites quantités, ce qui a même provoqué une brève ruée vers l'or à la fin du XVIIIe siècle. Le granite a pour sa part été exploité dans des carrières pour la construction de nombreux bâtiments dans l'agglomération dublinoise. L'apparition du chemin de fer permet l'émergence d'une activité touristique au XIXe siècle.

Les montagnes de Wicklow présentent un fort intérêt historique et naturel, que permettent de découvrir notamment des sentiers de grande randonnée. Toutefois, l'écosystème dominant de tourbières et de landes, dont le développement a été possible grâce au climat océanique tempéré, est fragilisé et a dû être protégé notamment au sein du parc national des montagnes de Wicklow créé en 1991 afin de préserver la biodiversité.

Montpelier Hill

Vue du bâtiment Hell Fire Club sur Montpelier Hill.
Vue du bâtiment Hell Fire Club sur Montpelier Hill.

Montpelier Hill (en irlandais : Cnoc Montpelier) est une colline de 383 mètres d'altitude située dans le comté de Dublin en Irlande. Elle est surnommée Hell Fire Club (en irlandais : Club Thine Ifrinn, « le club du feu de l'enfer »), du nom du bâtiment situé à son sommet. Cet ancien pavillon de chasse, désormais en ruine, a été construit vers 1725 par William Conolly.

La colline est associée à de nombreux événements paranormaux depuis que des membres d'un club secret, actif entre 1735 et 1741, ont commencé à utiliser le lieu pour se réunir. Le folklore local comporte plusieurs histoires lugubres concernant des agissements étranges, de la débauche ainsi que des pratiques occultes et des manifestations démoniaques autour de ce club, si bien que le bâtiment a pris le nom de « Hell Fire Club ».

Autour de la colline se trouvent différents lieux et résidences, dont les restes du domaine Killakee, une grande demeure de style victorien avec un grand jardin à la française, la maison des Stewards, ou encore le château de Carthy.

Au XXIe siècle, Montpelier Hill et la plupart du terrain environnant, y compris le domaine Killakee, sont ouverts au public et appartiennent à la compagnie forestière Coillte, propriété de l'État irlandais.

Dropkick Murphys

Dropkick Murphys à l'Ottawa Bluesfest en 2011.
Dropkick Murphys à l'Ottawa Bluesfest en 2011.

Dropkick Murphys est un groupe de punk celtique formé en 1996 à Quincy, à côté de South Boston (Massachusetts), États-Unis. Il mêle des influences de musique irlandaise traditionnelle, punk hardcore, oi! et folk rock.

À ses débuts, la formation comprend Mike McColgan (chant) Ken Casey (basse, chant), Rick Barton (guitare, chant) et Matt Kelly (batterie). Au fil de sa carrière, Dropkick Murphys acquiert une réputation importante grâce à de nombreuses tournées dans le monde entier et à l'organisation des week-ends de la Fête de la Saint-Patrick à Boston durant lesquels le groupe joue durant sept jours de suite, et auxquels des milliers de fans provenant du monde entier assistent chaque année.

Le groupe se fait également connaître avec la reprise de bon nombre de chansons traditionnelles irlandaises, telles que Finnegan's Wake, The Fighting 69th, Black Velvet Band ou encore The Auld Triangle. Enfin, il connaît le succès commercial avec l'album The Warrior's Code et notamment le tube I'm Shipping Up to Boston, multi-diffusé sur les radios américaines et utilisé dans le film de Martin Scorsese, Les Infiltrés.

La devise du groupe évoque l'importance de la famille et de la fierté à l'égard de ses origines. Il se présente souvent comme la voix des ouvriers et s'implique beaucoup dans les œuvres caritatives dans le Massachusetts. Par ailleurs, plusieurs des chansons rendent hommage à certaines personnes disparues, proches ou non de la formation, à l'image du sergent Farrar, fan du groupe et mort en Irak.

Leurs influences vont de Thin Lizzy à Stiff Little Fingers, en passant par The Pogues, The Clash, The Dubliners ou encore AC/DC.

Ordre de Saint-Patrick

Insigne d'un chevalier de l'ordre de Saint-Patrick
Insigne d'un chevalier de l'ordre de Saint-Patrick

Le très illustre ordre de Saint-Patrick (en anglais : The Most Illustrious Order of Saint Patrick) est un ordre de chevalerie britannique associé à l'Irlande. Il fut institué en 1783 par Georges III afin d'obtenir - ou de récompenser - le soutien du Parlement d'Irlande, car une autonomie substantielle avait été accordée à cette province peu avant la création de l'ordre. Le titre de chevalier de Saint-Patrick a été régulièrement remis jusqu’en 1922, date à laquelle une partie de l’Irlande est devenue indépendante sous le nom d’État libre d'Irlande. Alors que l’ordre existe toujours, personne n'a été fait chevalier de Saint-Patrick depuis 1936. Le dernier chevalier de l'ordre, le prince Henry, duc de Gloucester, est mort en 1974. La reine reste cependant la souveraine de l’ordre, et il reste un officier, le roi d'armes d'Ulster et de Norroy (Ulster and Norroy King of Arms).

Saint Patrick est le saint patron de l’ordre dont la devise latine est « Quis separabit? », qui se traduit littéralement par l’expression Qui nous séparera ? qui fait allusion à la question « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? » dans l'Épître aux Romains 8,35 de la Vulgate...

Ernest Shackleton

Ernest Shackleton à l'époque de l'expédition Endurance (1914-1917)
Ernest Shackleton à l'époque de l'expédition Endurance (1914-1917)

Sir Ernest Henry Shackleton, CVO, OBE, né le à Kilkea et mort le en Géorgie du Sud, est un explorateur anglo-irlandais, considéré comme l'une des principales figures de l'Âge héroïque de l'exploration en Antarctique. Il prend contact pour la première fois avec les régions polaires en tant que troisième officier lors de l'expédition Discovery de Robert Falcon Scott, qu'il doit quitter avant son terme pour raisons de santé. Déterminé à faire oublier cet échec personnel, il retourne en Antarctique en 1907 comme chef de l'expédition Nimrod. En janvier 1909, il établit, avec trois compagnons, un record, avec une marque à 88°23'S, soit à près de 100 milles du pôle Sud. Cet exploit lui vaut d'être anobli par le roi Édouard VII à son retour.

Après la conquête du pôle Sud en 1912 par Roald Amundsen, Shackleton porte son attention sur ce qu'il estime être le dernier grand objectif de l'Antarctique : la traversée du continent de la mer de Weddell à la mer de Ross via le pôle. Il monte, à cette fin, ce qui est devenu l'expédition Endurance...

Shamrock Rovers Football Club

Le Shamrock Rovers Football Club (en irlandais : Cumann Peile Ruagairí na Seamróige) est un club de football irlandais basé à Dublin. Il joue dans le championnat d'Irlande de football et est le club irlandais le plus titré avec 15 titres de champion et 24 Coupes d'Irlande. Les Shamrock Rovers ont donné plus de joueurs à l'équipe nationale qu'aucun autre club, soixante-deux au total.

Le club des Shamrock Rovers est fondé à Ringsend, un quartier de Dublin, en 1901. Ils remportent leur premier championnat d'Irlande en 1922-1923 dès leur première participation. Pendant les années 1950, le club remporte trois championnats d'affilée et devient le tout premier club irlandais à disputer une compétition européenne en 1958. La décennie suivante est marquée par six victoires consécutives en Coupe d'Irlande. En 1967, le club passe l'année aux États-Unis et participe, en représentant la ville de Boston sous les couleurs des Boston Rovers, à la création de la United Soccer Association, un ancien championnat professionnel regroupant des équipes américaines et canadiennes. Les années 1980 sont la dernière période faste du club avec quatre victoires consécutives en championnat de 1984 à 1987...

Henry Shefflin

Henry Shefflin, né le à Waterford en Irlande, est un joueur de hurling irlandais. Il joue pour le club de Ballyhale Shamrocks GAA et est sélectionné pour le comté de Kilkenny depuis 1999.

Shefflin a été le capitaine de l’équipe de Kilkenny qui a remporté le All-Ireland en 2006. Le fait que Shefflin fasse partie des grands joueurs du hurling moderne est évident à la vue de son palmarès tant en équipe qu’en individuel.

Depuis 1999, il a gagné sept All-Ireland, onze titres de champion du Leinster, quatre National League et trois Railway Cup. Il totalise 23 buts et 390 points en 52 matchs de championnat ce qui fait de lui le meilleur marqueur de l’histoire du championnat d'Irlande.

Depuis 2000 il a été élu neuf fois dans l’équipe de l’année (All-Star 2000 et 2002 à 2009). Il a été le premier joueur de hurling à faire partie de cette équipe huit fois consécutivement. En 2002 et en 2006, il a reçu les trois titres possibles désignant le meilleur joueur de l’année.

En 2006, il est élu sportif irlandais de l'année.

Flann Sinna

Premières lignes du poème de Máel Mura Othna Flann for Érinn (Flann maître de l'Irlande), dans le Grand Livre de Lecan
Premières lignes du poème de Máel Mura Othna Flann for Érinn (Flann maître de l'Irlande), dans le Grand Livre de Lecan

Flann Sinna (847 ou 848 ; appelé en anglais Flann of the Shannon) était le fils de Mael Seachnaill Ier mac Mael Ruanaid du Clan Cholmáin, une branche des O'Neill du sud. Il fut roi de Mide à partir de 877 et fit partie des hauts-rois d’Irlande.

Flann fut choisi comme haut-roi d’Irlande, ou roi de Tara, à la mort de son cousin germain et beau-père Áed Findliath le . Le règne de Flann fut semblable à celui des hauts-rois irlandais, commençant par le prélèvement d’otages et de tributs dans le Leinster et se poursuivant par la guerre au Munster, à l’Ulster et au Connacht. Flann connut plus de succès que d’autres, mais plus que ses réussites militaires ou diplomatiques, ce sont les monuments érigés à sa gloire, des croix monumentales les désignant, lui et son père, comme les rois d’Irlande, qui sont exceptionnelles.

Flann avait peut-être l’intention de mettre fin au mode de succession traditionnel des rois de Tara, selon lequel les branches sud et nord de la famille O'Neill accédaient alternativement à la royauté suprême, mais ces volontés furent contrariées lorsque son fils préféré, Óengus, fut tué le par son beau-fils et futur successeur Niall Glúndub, fils d’Áed Findliath. Les autres fils de Flann se rebellèrent et son autorité s’effondra.

Skellig Michael

Vue de l'île depuis le large.
Vue de l'île depuis le large.

Skellig Michael (en irlandais : Sceilg Mhichíl), aussi connue sous le nom de Great Skellig, est une île de la côte sud-ouest de l'Irlande. Avec Little Skellig, elle forme l'archipel des îles Skellig, au large de la péninsule d'Iveragh dans le comté de Kerry, dans le Munster. S'élevant abruptement à 218 mètres au-dessus de l'océan Atlantique, elle a abrité au Moyen Âge un petit monastère chrétien, ce qui lui a valu une inscription au patrimoine mondial en 1996.

Connue dès l'ère pré-chrétienne, l'île de Skellig Michael voit des moines s'y installer pour la première fois vraisemblablement au VIe siècle. Le monastère subsiste jusqu'au XIIIe siècle, où les moines retournent progressivement s'installer sur l'île principale, à Ballinskelligs. Le site est ensuite abandonné jusqu'à la construction du phare — toujours en activité — au XIXe siècle, qui a pour conséquence la destruction partielle des vestiges. Mais dès la fin du siècle, l'État irlandais met en place une politique de conservation et de restauration qui aboutit au classement de l'île au patrimoine mondial.

Ce petit rocher escarpé aux habitats peu végétalisés constitue également avec l'île voisine un sanctuaire pour la protection des oiseaux marins, accueillant des populations importantes et très diversifiées.

Timbres postaux de la République d'Irlande

Les timbres postaux de la République d'Irlande sont publiés par l'autorité postale de la République indépendante d'Irlande.

Le tout premier modèle, un timbre vert foncé d'une valeur de 2d (ancien pence), figurait une carte de l'île incluant l'Irlande du Nord, restée intégrée au Royaume-Uni. Depuis lors, au gré des besoins du pays et des changements de monnaie, de nouvelles images et de nouvelles valeurs ont façonné un total de neuf séries courantes, la dernière datant de 2004. Les timbres commémoratifs, apparus en 1929, sont émis de nos jours à raison de plusieurs séries annuelles. Ils éclairent divers aspects de la vie irlandaise (événements importants, dates anniversaires, coutumes, personnages irlandais illustres).

En plus de la présentation traditionnelle en feuille prédécoupée, les timbres courants aussi bien que les timbres commémoratifs sont publiés sous forme de carnets, de rouleaux et de blocs-feuillets. Les timbres-taxe, les timbres de poste aérienne et les entiers postaux complètent la production de timbres en Irlande.

Annales des quatre maîtres

Entrée pour l'année 432

Les Annales des quatre maîtres ou, de façon plus complète, les Annales du royaume d'Irlande par les quatre maîtres (anglais : Annals of the Four Masters, A.F.M) sont des chroniques de l'histoire médiévale irlandaise. Les entrées couvrent la période allant du Déluge en 2242 de l'âge du monde, soit 2958 av. J.-C. à 1616 AD. Toutefois, les entrées les plus anciennes ne datent que de 550.

Les annales consistent principalement en une compilation d'annales plus anciennes, bien qu'il y ait un peu de travail original. Cette compilation eut lieu entre 1632 et 1636 dans le monastère franciscain du comté de Donegal. Les entrées du XIIe siècle et précédentes ont été collectées dans de vieilles annales monastiques. Les entrées ultérieures ont été prises dans les registres de l'aristocratie irlandaise, comme les Annales d'Ulster, et enfin, les entrées du XVIIe siècle viennent de souvenirs et d'observations personnelles.

Leur principal auteur est Mícheál Ó Cléirigh, assisté par Peregrine O'Clery, Fergus O'Mulconry, Peregrine O'Duignan et quelques autres. Bien qu'un seul d'entre eux, Mícheál Ó Cléirigh, fût véritablement franciscain, ils devinrent connus sous le nom des « quatre frères », ou, dans la version gaélique originale, Na Ceithre Maistir, qui devint dans la version anglaise « Les Quatre Maîtres », donnant leur nom à ces annales. Le mécène du projet fut Fearghal Ó Gadhra, un noble du comté de Sligo.

Belfast

Blason de Belfast

Belfast (Béal Feirste en irlandais) est la principale ville d'Irlande du Nord et de la province irlandaise d'Ulster, avec une population de 279 200 habitants en 1999 (environ 750 000 avec les banlieues). C'est le siège du gouvernement nord-irlandais, et le chef-lieu du comté d’Antrim. Depuis 1888, Belfast possède officiellement le statut de cité.

Le nom « Belfast » provient de l'irlandais Béal Feirste, qui signifie « l'embouchure de la Farset », la rivière sur laquelle est bâtie la ville.

Par ironie du sort, c'est maintenant la rivière Lagan qui est la plus importante de Belfast, et la petite Farset est oubliée dans l'obscurité sous la « High Street ». Un ancien pont sur la Farset est immortalisé par « Bridge Street ».

Belfast est située à l'embouchure de la rivière Lagan et est entourée de collines (« Black Mountain » et « Cavehill » — où l'on peut voir le fameux « nez de Napoléon », un affleurement basaltique qui sépare Belfast de sa banlieue Glengormley). Le lit de la Lagan a été réaménagé, et le centre ville est piétonnier.

Son climat est typiquement océanique, marqué par des hivers plutôt doux, des étés frais et une humidité importante toute l'année.

Le site de Belfast a été occupé depuis l'Âge du bronze, et on peut y trouver des ruines de fortifications datant de l'Âge du fer, ainsi que le célèbre anneau du Géant (Giant's Ring).

Bloody Sunday (1920)

Bloody Sunday est le terme utilisé pour décrire une journée de violence qui s’est déroulée à Dublin le 21 novembre 1920, durant la Guerre d’Indépendance de l’Irlande (1919-1920). Cette journée fit près de 30 victimes.

La journée commença avec l’assassinat de 14 agents britanniques ou de leurs informateurs mais également de personnes sans engagement politique par l'Armée républicaine irlandaise sous les ordres de Michael Collins. Les forces britanniques réagirent en ouvrant le feu sur la foule pendant un match de football gaélique disputé à Croke Park à Dublin.

Le Bloody Sunday de 1920 tire ses origines dans la guerre d'indépendance de l'Irlande qui se déroula entre 1919 et 1921 et qui suivi la formation de la République d'Irlande et de son parlement le Dáil Éireann. L’armée de la nouvelle république, l’IRA, engagea une guérilla contre le Royal Irish Constabulary, ses organisations auxiliaires et l’armée britannique qui étaient déterminées à supprimer les forces irlandaises séparatistes. Le gouvernement britannique a formé de son côté ses propres troupes paramilitaires, les Black and Tans (surnom en rapport avec la couleur des uniformes) et la Auxiliary Division (connue aussi sous le nom d’Auxiliaries ou Auxies). Le comportement de ces deux groupes fut presque immédiatement controversé (les principales critiques furent émises par le roi George V en personne) à cause de leur brutalité et de la violence exercée non seulement contre les prisonniers et les personnes suspectées de faire partie de l’IRA mais aussi contre le peuple irlandais en général. Ce sont ces Auxiliaries qui sont responsables du massacre du Bloody Sunday.

Constitution de l'Irlande

La Constitution de l'Irlande (en irlandais : Bunreacht na hÉireann) désigne le document légal fondateur de l'État connu sous le nom d'Irlande ou de la République d'Irlande.

Rédigée sous l'influence de la démocratie libérale, elle établit un État indépendant fondé sur un système de démocratie représentative, garantissant certains droits fondamentaux. Elle a été ratifiée par référendum en 1937 et elle ne peut être amendée que par le même processus.

Elle est régulièrement désignée, même en anglais, par son appellation irlandaise : Bunreacht na hÉireann, c'est-à-dire, littéralement « droit (reacht, ~ germanique recht) fondamental (bun) de l'Éire» La Constitution de l'Irlande remplaça la Constitution de l'État libre d'Irlande, qui, depuis la séparation de l'État d'Irlande du Royaume-Uni en 1922, avait été en vigueur jusque-là.

Deux motivations principales ont poussé à l'écriture d'une nouvelle constitution en 1937. Tout d'abord, l'ancienne était, au regard de beaucoup, indissolublement liée au controversé Traité anglo-irlandais. Les opposants à ce Traité commencèrent par boycotter les institutions de l'État libre d'Irlande, mais ils se firent néanmoins élire en 1927 (dans l'opposition) puis 1932 (dans la majorité) sous l'étiquette du parti Fianna Fáil. Dès 1922, la plupart des dispositions de la Constitution de l'État libre d'Irlande, exigées par le Traité anglo-irlandais, avaient été peu à peu démantelées selon le principe de la « constitutionnalité autochtone », appelée aussi « légalité nationaliste ». C'est ainsi, par exemple, que des amendements avaient supprimé les mentions du Serment d'allégeance, et les pourvois devant le Conseil privé de Sa Majesté, la couronne britannique et le Gouverneur général de l'État libre. La soudaine abdication de Édouard VIII le 11 décembre 1936 fut rapidement exploitée pour redéfinir la relation avec le roi. Le gouvernement du Fianna Fáil, dirigé par Éamon de Valera, croyait qu'il était préférable qu'une nouvelle constitution, entièrement conçue par la nation irlandaise, remplaçât celle qu'il considérait avoir été imposée par le Gouvernement britannique.

Dublin

Blason de la ville de Dublin

Dublin (API /ˈdʊbəlɪn/, en irlandais : Baile Átha Cliath, API/bˠɫaː cliə(ɸ)/) est à la fois la capitale et la plus grande ville de la république d’Irlande. La ville est localisée à proximité du point central de la côte orientale de l’île d’Irlande et au centre du Comté de Dublin. Dublin est la plus grande ville d’Irlande en importance et en nombre d’habitants depuis le haut moyen-âge. Elle est aujourd’hui classée à la dixième place dans l’index des places financières mondiales et a un des plus forts développements de toutes les capitales européennes. Dublin est le centre historique, politique, artistique, culturel, économique et industriel de l’Irlande.

Le nom 'Dublin' est généralement considéré comme provenant du gaélique Dubh Linn (« l'étang noir »), le nom d'un bassin d'un affluent de la Liffey, près duquel s'est érigée la première place forte des Vikings, bien qu'il existe des doutes à ce propos (cf. Eblana plus bas). Le nom gaélique contemporain Baile Átha Cliath (« La ville du gué des haies de roseaux ») fait référence au hameau qui se trouvait à côté du site de fondation de Dublin.

La première référence à l'existence de la ville se trouve dans les écrits de Ptolémée aux environs de 140. Elle est alors désignée sous le nom de Eblana. La proximité de ce nom avec le nom actuel (b, l et n en commun) suffit à jeter le doute sur le lien entre Dublin et Dubh Linn, mais on ne sait pas si ces deux origines sont liées.

La ville est située à peu près au milieu de la côte est irlandaise, à l'embouchure de la Liffey et au centre de la Région de Dublin.

Son climat est typiquement océanique. Les hivers sont doux (environ 5 °C) et les étés frais (environ 15 °C). Les précipitations, d'un total de 732 mm, sont bien réparties tout au long de l'année.

Équipe d'Irlande de football

L’équipe d'Irlande de football représente l'Irlande dans les compétitions internationale de football de 1882 et 1950. Elle est organisée par l'IFA, l'Association irlandaise de football basée à Belfast. L'équipe a principalement joué les matchs du British Home Championship contre les autres nations britanniques (Angleterre, Écosse et Pays de Galles). La plupart du temps contrainte de se contenter de la cuillère de bois, elle a néanmoins remporté l’édition de 1914 et a partagé la victoire de l’édition de 1903 avec l’Angleterre et l’Écosse.
L'équipe d'Irlande lors du British Home Championship de 1914

Après la partition de l’Irlande, bien que le rôle de l’IFA soit exclusivement restreint à l’administration du football en Irlande du Nord, la fédération nord-irlandaise continue à sélectionner des joueurs de l’ensemble de l’île d’Irlande jusqu’en 1954 pour les compétitions de la FIFA et plus tard encore pour les éditions du British Home Championship. A cette équipe d’Irlande a succédé dans les textes et quant au palmarès, l’équipe actuelle de l’IFA, c'est-à-dire l’équipe d'Irlande du Nord de football.

Géographie de l'Irlande

Carte topographique de l'Irlande.

L'Irlande est une île du nord-ouest de l'Europe appartenant aux Îles Britanniques. Avec une superficie de 84 412 km2, elle en est la deuxième par la taille. Deux états, l'Irlande et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord se la partagent depuis 1922.

Située à l'ouest de l'île de Grande-Bretagne, l'île d'Irlande en est séparée par la mer d'Irlande. Elle est baignée par l'océan Atlantique Nord, plus précisément par le canal du Nord au nord-est, la mer d'Irlande à l'est, le canal Saint-Georges au sud-est et la mer Celtique au sud.

Elle est entourée par l'archipel des Hébrides au nord, l'Écosse au nord-est, l'Angleterre, l'île de Man et le Pays de Galles à l'est ainsi que les Cornouailles au sud-est.

L'île se présente sous la forme d'une grande plaine centrale entourée par une couronne de montagnes côtières. Le point culminant de l'île est le Carrauntuohill qui s'élève à 1 041 m d'altitude. Il se trouve dans les Macgillycuddy's Reeks dans le comté de Kerry au sud-ouest de l'Irlande. La plaine centrale est parsemée de nombreux lacs comme le Lough Neagh (396 km2), qui est le plus grand lac des îles britanniques.

Guerre civile irlandaise

La Guerre civile irlandaise est une guerre ayant opposé entre eux les indépendantistes irlandais divisés sur le Traité de Londres ratifié de peu par le Dáil Éireann en décembre 1921. La majorité suit Arthur Griffith et Michael Collins, membres du premier gouvernement de l'État Libre d'Irlande créé par le traité, et une minorité suit Éamon de Valera. La guerre éclate après la victoire des partisans du traité aux élections de 1922, elle coûtera la vie à près de 4 000 Irlandais. Les républicains de Liam Lynch, nommé chef d’état-major de l’IRA et les soldats de l’INA de Michael Collins. Les forces républicaines sont plus nombreuses au début de la guerre mais manquent de matériel (en particulier d'artillerie) et d'encadrement efficace.

L’INA au contraire dispose de matériel (fusils, blindés, canons) fourni par les Britanniques et du soutien de la majorité de la population et de l’Église qui souhaitent la paix. Elle ne cesse de recruter durant la guerre jusqu’à largement dépasser les forces républicaines. Les officiers de l’armée de l'État Libre sont souvent des combattants aguerris de la Première Guerre mondiale, voire d’anciens officiers britanniques, ce que les anti-traités soulignent dans leur propagande, les autres recrues en revanche sont souvent jeunes et sans expérience.

Dans un premier temps, les forces républicaines tiennent une partie du territoire plus importante, mais leur infériorité matérielle les force à éviter la confrontation directe. Durant le mois d’août 1922, l’INA s’attaque donc en priorité aux villes de l'ouest et du sud tenues par les républicains. L’offensive est un succès complet, toutes les grandes villes irlandaises passent sous le contrôle de l’État Libre. L’IRA doit alors disperser ses forces et est condamnée à ne mener que des actions de guérilla qui ne pourront être décisives.

Guerres confédérées irlandaises

Les guerres confédérées irlandaises, appelées parfois guerre de Onze Ans, furent menées en Irlande entre 1641 et 1653. Ces guerres furent le volet irlandais des guerres des Trois Royaumes, une série de guerres civiles qui se déroulèrent dans les royaumes d'Irlande, d'Angleterre et d'Écosse — tous trois dirigés par Charles Ier d'Angleterre —, qui inclurent la guerre civile anglaise et la guerre civile écossaise. La guerre civile en Irlande opposa essentiellement les Irlandais de confession catholique aux colons britanniques protestants et à leurs partisans d'Angleterre et d'Écosse.

La guerre en Irlande commença par la rébellion des Irlandais d'Ulster en octobre 1641, durant laquelle des milliers de colons protestants anglais et écossais furent tués. La rébellion gagna l'ensemble du pays, et pour organiser leur effort de guerre, les Irlandais catholiques fondèrent la Confédération irlandaise à Kilkenny en 1642. Cette confédération, constituant de fait un état indépendant, était une coalition de tous les composants de la société irlandaise catholique, tant gaélique que « vieux Anglais ». Les confédérés irlandais se déclarèrent du côté des Royalistes anglais pendant les guerres civiles qui suivirent, mais en réalité ils se battirent pour défendre en premier lieu les intérêts des catholiques Irlandais.

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Guinness

La brasserie Guiness à Dublin, Irlande
La brasserie Guiness à Dublin, Irlande

Guinness (prononcé /ˡgɪ.nəs/) est une marque de bière ainsi qu'une brasserie irlandaise. Fondée en 1759, Guinness PLC a disparu en 1997, date de la création de l'entreprise Diageo PLC par fusion-acquisition avec GrandMet.

La Guinness est une stout, bière noire coiffée d'une mousse blanche, connue mondialement pour sa saveur et son aspect si particuliers. La Guinness est fortement liée à l'histoire de l'Irlande, elle en est un des symboles à l'international. La brasserie historique de St. James, fondée en 1759, se trouve à Dublin.

Mythologie celtique irlandaise

Mythologie celtique irlandaise. Alors que la civilisation celtique a essaimé dans une grande partie de l’Europe, c’est en Irlande et en Gaule que l'on trouve la plus importante documentation. Les sources irlandaises sont essentiellement littéraires, rédigées à une époque tardive et lacunaires.

C’est au monachisme irlandais que l’on doit la conservation de la mythologie préchrétienne. Quand la tradition orale, transmise de génération en génération, s'est trouvée désacralisée, les clercs ont entrepris un important travail de retranscription. C’est ainsi que nous disposons d’une documentation abondante mais lacunaire, que les chercheurs contemporains divisent communément en quatre groupes littéraires :

Plantations en Irlande

Le système des plantations en Irlande recouvre en fait les différentes politiques de colonisation de l'île d'Irlande par la royauté anglaise.

Les plantations ont été installées aux XVIe et XVIIe siècles en Irlande par confiscation des terres occupées par les clans gaéliques et les dynasties hiberno-normandes, principalement en Munster et en Ulster. Ces terres ont été attribuées à des colons (planters) venus de Grande-Bretagne par la couronne britannique. Ce processus commence sous le règne d'Henri VIII d'Angleterre et continue sous les règnes de Marie Ire d'Angleterre et Élisabeth Ire d'Angleterre. Il s'accéléra ensuite sous le règne de Jacques Ier d'Angleterre et atteint son apogée sous l'autorité de Charles Ier d'Angleterre et d'Oliver Cromwell.

Les comtés irlandais sujets aux plantations britanniques, de 1556 à 1620

Les premières plantations au XVIe siècle sont créées sur la base de petites colonies modèles. Les plantations postérieures sont basées sur des confiscations en masse des terres des propriétaires terriens rebelles et pas l'implantation d'un très grand nombre de colons en provenance d'Angleterre, d'Écosse et du Pays de Galles.

Les plantations ont changé la démographie de l'Irlande en créant de grandes communautés ayant une identité anglaise et protestante. Ces communautés s'opposèrent de fait aux intérêts des habitants originels, qui avaient eux une identité gaélique et catholique. La société irlandaise changea elle aussi avec l'introduction de nouveaux concepts de droit de propriété, de commerce et de crédit. Ces changements engendrèrent la création d'une classe dirigeante anglo-protestante qui assura la pérennité de la couronne britannique en Irlande au cours du XVIIe siècle.

Reconquête de l'Irlande par les Tudors

Dublin Castle

La Reconquête de l'Irlande par les Tudors eut lieu sous la dynastie anglaise des Tudors au XVIe siècle. À la suite de la révolte manquée des FitzGerald contre la couronne d'Angleterre, Henri VIII fut proclamé roi d'Irlande par un acte du Parlement d'Irlande, dans le but de restaurer dans ce pays l'autorité centrale, qui s'était perdue au cours des deux siècles précédents.

Usant tantôt de conciliation, tantôt de répression, la conquête se poursuivit pendant soixante ans, jusqu'en 1603, quand la totalité de l'Irlande passa sous l'autorité personnelle de Jacques Ier d'Angleterre, qui exerça son pouvoir par l'intermédiaire de son Conseil privé de Dublin. Cette emprise fut parachevée par la fuite des comtes en 1607.

Cette conquête consista aussi à imposer les lois, la langue et la culture anglaises, ainsi qu'à étendre au pays la Réforme protestante. La couronne espagnole intervint plusieurs fois et, au plus fort, lors de la guerre anglo-espagnole de 1585 à 1604, tandis que les Irlandais se retrouvèrent pris entre leur reconnaissance presque unanime de l'autorité du pape et leur nécessaire allégeance au monarque d'Angleterre et d'Irlande.

À la fin de la conquête, l'Irlande gaélique, en tant qu'entité politique, se trouva en grande partie détruite, tandis que les Espagnols ne désiraient plus intervenir directement. Ceci laissa la voie libre à une vaste colonisation du pays par les Anglais, les Écossais et les Gallois qui aboutit aux Plantations en Ulster.

U2

U2 au Madison Square Garden en novembre 2005

U2 est un groupe de rock irlandais formé en 1976 à Dublin, en Irlande. Il est composé de Bono (Paul Hewson) au chant, The Edge (David Evans) à la guitare, au piano et au chant, Adam Clayton à la basse et Larry Mullen Junior à la batterie. Au début, tous les membres étaient des adolescents sans compétence musicale particulière, faisant alors partie de la génération punk et new wave. Depuis les années 1980, U2 s'est imposé sur la scène mondiale comme l'un des plus grands groupes de rock. On lui doit notamment les albums War, The Joshua Tree, Achtung Baby et All That You Can't Leave Behind .

Les titres les plus connus du groupe sont One, Pride (in the name of love), I Will Follow, New Year's Day, I Still Haven't Found What I'm Looking For, Sunday Bloody Sunday, With Or Without You, Where The Streets Have No Name, Desire, The Fly, Numb, Mysterious Ways, Discothèque, Vertigo, Beautiful Day, Elevation, Get On Your Boots et Magnificent. U2 a vendu 170 millions d'albums (juin 2009) et a également remporté 22 Grammy Awards.