Wikipédia:Sélection/Ornithologie

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Sélections

Amazone de Porto Rico

 
Amazone de Porto Rico (Amazona vittata).

L’Amazone de Porto Rico (Amazona vittata) est un oiseau endémique de l’archipel de Porto Rico appartenant au genre néotropical Amazona. Mesurant 28 à 30 cm, l’Amazone de Porto Rico est un perroquet de couleur verte avec le front rouge et le tour des yeux blanc. Deux sous-espèces ont été décrites, bien qu’il demeure un doute sur les caractères distinctifs de la sous-espèce gracilipes de l’île de Culebra, éteinte depuis 1912. Ses plus proches parents pourraient être l’Amazone de Cuba (Amazona leucocephala) et l’Amazone d'Hispaniola (Amazona ventralis).

L’Amazone de Porto Rico atteint sa maturité sexuelle à l'âge de trois ou quatre ans. Elle se reproduit une fois par an et niche dans des cavités. Dès que la femelle a pondu ses œufs, elle reste dans le nid et les couve jusqu’à leur éclosion. Les oisillons sont nourris par les deux parents et prennent leur premier envol 60 à 65 jours après l’éclosion. L’alimentation de cette amazone est variée et comprend des fleurs, des fruits, des feuilles, de l'écorce et du nectar récoltés dans la canopée...

Archaeopteryx

 
Modèle d'Archeopteryx lithographica au Musée d'histoire naturelle de l'Université d'Oxford.

Archaeopteryx (« aile antique », en français archæoptéryx ou archéoptéryx) est un genre fossile de dinosaures à plumes disparus. Ces dinosaures aviens, d’une longueur inférieure à 60 cm, ont vécu à la fin du Jurassique, il y a 156 à 150 Ma dans un environnement alors insulaire, qui se situe actuellement en Allemagne.

L'archéoptéryx a été le tout premier fossile découvert avec des plumes bien conservées, longtemps considéré comme le plus ancien oiseau fossile. Sa position phylogénétique reste controversée, même 150 ans après sa découverte. Une publication de 2011 place, par exemple, l'archéopteryx et les autres Archaeopterygidae plus proches des deinonychosaures que des oiseaux. Cependant, à la suite de la découverte en 2013 d'un nouveau fossile à plumes (nouveau genre, nouvelle espèce), une équipe de paléontologues propose de rétablir l'archéoptéryx dans son statut antérieur (voir le chapitre Des propositions controversées). En 2018, l'étude d'un fossile d'archéoptéryx à l'European Synchrotron Radiation Facility révèle que bien qu'il ne pratiquait pas le vol battu des oiseaux modernes, il pouvait faire un vol actif en se propulsant avec ses ailes.

Les découvertes des différents spécimens d'archéoptéryx ont largement contribué à la construction de la théorie la plus courante de l'histoire évolutive des oiseaux, à savoir que les oiseaux descendent des dinosaures de l'ordre des théropodes.

Bruant à calotte fauve

 
La sous-espèce A. ruficeps eremoeca, au Texas.

Le Bruant à calotte fauve (Aimophila ruficeps), aussi appelé Bruant à couronne fauve ou Bruant à couronne rousse est une espèce de passereau de la famille des Emberizidae. On trouve principalement cet oiseau dans le sud-ouest des États-Unis, ainsi que dans une grande partie du Mexique, jusqu'au sud-ouest de la cordillère néovolcanique. Les populations sont souvent isolées les unes des autres et douze sous-espèces, voire davantage, sont généralement reconnues. Ce bruant a le dos marron, avec des bandes plus sombres, et les parties inférieures grises. La calotte est rousse, la tête et le sourcil sont gris, avec une bande brune ou rousse s'étendant depuis chaque œil, et une épaisse bande noire sur chaque joue.

Comme la majorité des passereaux, les Bruants à calotte fauve se nourrissent principalement de graines pendant l'hiver et d'insectes au printemps et en été. Le vol est maladroit chez cette espèce, qui préfère sautiller à terre pour se déplacer. Ils adoptent un comportement territorial lors de la reproduction, mais parfois même tout le long de l'année, les mâles marquant leur territoire par leurs chants et leurs postures. Ce bruant est monogame, et se reproduit au printemps. Deux à cinq œufs sont pondus dans le nid cupulaire et bien caché...

Cacatoès banksien

 
Calyptorhynchus banksii
Photo prise à Darwin, Northern Territory, Australie

Le Cacatoès banksien ou Cacatoès de Banks (Calyptorhynchus banksii) est un des grands cacatoès australiens. Cette espèce a été connue sous le nom de Calyptorhynchus magnificus pendant de nombreuses décennies, jusqu'à ce que son nom scientifique actuel, du nom du botaniste Joseph Banks, soit adopté officiellement en 1994.

On le trouve plus fréquemment dans les parties les plus sèches du continent. On en distingue cinq sous-espèces qui diffèrent de manière significative par la taille du bec. Bien que les sous-espèces du nord soient encore répandues, les deux sous-espèces méridionales sont menacées. Ces dernières sont nommées d'après leurs noms vernaculaires anglophones, le « Cacatoès banksien de forêt » et le « Cacatoès banksien du Sud-Est »...

Crave à bec rouge

 
Spécimen de la sous-espèce P. p. barbarus, à La Palma, dans les îles Canaries.

Le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), quelquefois appelé Crave corallin ou simplement Crave, est une espèce d'oiseaux de la famille des corvidés, l'une des deux seules espèces du genre Pyrrhocorax, avec le Chocard à bec jaune (P. graculus). Ses huit sous-espèces vivent sur les montagnes et les falaises côtières depuis l'Irlande et l'Ouest de la Grande-Bretagne jusqu'à l'Asie centrale, l'Inde et la Chine, en passant par l'Europe du Sud et l'Afrique du Nord.

Son plumage est noir avec des reflets iridescents, son long bec incurvé et ses pattes sont rouge vif. Son cri d'appel est sonore et retentissant. Son vol, rémiges primaires largement écartées, est puissant et acrobatique. Le Crave à bec rouge s'apparie pour la vie, restant également fidèle à son site de reproduction habituellement situé dans une caverne ou dans la crevasse d'une falaise. Dans un nid fait de radicelles et de laine, la femelle pond trois à cinq œufs. Particulièrement sociables en période inter-nuptiale, les craves vivent souvent en bandes et cherchent leur nourriture ensemble, dans les prairies à l'herbe rase, telles les pâtures, consommant principalement des invertébrés. À l'occasion, il consomme aussi des fruits, comme des cerises et des myrtilles.

Bien qu'elle soit sujette à la prédation et au parasitisme, la principale menace pour cette espèce reste les changements des pratiques agricoles, qui ont mené au déclin des populations, à des extinctions locales et à la fragmentation de la répartition en Europe ; cependant l'oiseau n'est globalement pas menacé. Le Crave à bec rouge était autrefois associé à la pyromanie et a des liens avec le saint Thomas Becket et le comté des Cornouailles. L'oiseau a été représenté sur les timbres-poste de quelques pays, y compris l'île de Man, avec quatre timbres différents, et la Gambie, où l'oiseau n'est pourtant pas présent.

Domestication

 
Le mouton, une des premières espèces domestiquées en tant que bétail.

La domestication d'une espèce, animale ou végétale, est l'acquisition, la perte ou le développement de caractères morphologiques, physiologiques ou comportementaux nouveaux et héréditaires, résultant d’une interaction prolongée, d'un contrôle voire d'une sélection délibérée de la part des communautés humaines. Elle se traduit par une modification plus ou moins profonde du patrimoine génétique de l'espèce, voire la formation d'une espèce génétiquement disjointe (non interféconde avec l'espèce originelle).

Les modifications vont de l’isolement de populations (simple isolat de génotypes sauvages reproduits) au changement du génome et jusqu’à la création d’espèces nouvelles. On parle d'espèces domestiquées, de plantes ou d'animaux domestiqués.

La domestication est une activité humaine très ancienne, elle précède la sédentarisation et l’agriculture (domestication du chien ou du figuier par les chasseurs paléolithiques). Le terme « domestication » est utilisé par extension aux techniques et aux objets mis au service des besoins humains (domestication d'un fleuve, d'une énergie, etc.).

La notion de besoin humain s'entend extensivement à toutes les activités humaines, utilitaires ou culturelles, et la domestication porte sur toutes les classes du vivant. Son étude relève de sciences multiples, sachant que la génétique permet depuis le XXIe siècle de mieux connaitre ses étapes et ses processus.

On parle aussi de domestication pour des choses, telles la « domestication secondaire » ou « domestication des produits » (élevage d'animaux en vue d'usages autres que la production de viande : lait, laine, exploitation de leur énergie par la traction et le portage, bât et monte), ou la domestication de paysages, pour exprimer les modifications que les humains leur apportent pour qu'elles correspondent à leurs conceptions utilitaires, morales et philosophiques.

Émeu d'Australie

 
D. novaehollandiae novaehollandiae à collier blanc au Victoria

L’Émeu d’Australie (Dromaius novaehollandaiae) est la seule espèce de la famille des dromaiidés, encore vivante de nos jours.

C’est aussi, par sa taille, le deuxième plus grand oiseau du monde actuel derrière l’autruche. Il peut atteindre deux mètres de haut. Cet oiseau brun, au plumage original est commun sur presque tout le territoire australien bien qu’il évite les régions trop densément peuplées, les zones trop humides ou trop sèches. Il peut voyager sur de grandes distances d’un bon pas et si besoin courir à 50 kilomètres/heure. Ce sont des oiseaux nomades capables de parcourir de nombreux kilomètres à la recherche d’une nourriture variée à base de plantes et d’insectes.

La sous-espèce d’émeu qui habitait la Tasmanie (diemenensis) s’est rapidement éteinte après l’arrivée des premiers Européens en 1788. La répartition des différentes sous-espèces (novaehollandiae, woodwardi et rothschildi) a aussi été modifiée par les Européens. Alors qu’autrefois les émeus étaient très communs sur la côte est de l’Australie, ils y sont maintenant devenus rares ; en revanche, le développement de l’agriculture et la création de points d’eau pour le bétail à l’intérieur du continent ont fait augmenter leurs effectifs dans les régions arides. On les élève pour leur viande, leur huile et leurs plumes.

Faucon pèlerin

 
Un Faucon pèlerin et son petit, en France.

Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) est une espèce de rapaces robuste, de taille moyenne, réputée pour être l’oiseau le plus rapide du monde en piqué. Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais certains individus peuvent également s'attaquer à de petits animaux terrestres. Ce faucon ne construit pas de nid, et niche essentiellement sur des falaises, plus rarement sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés. Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, en particulier du fait de la pollution au DDT. Depuis sa protection dans les années 1970, ses populations sont à nouveau en expansion.

L'aire de répartition de l'espèce s'étend sur 10 000 000 km2. Elle compte une vingtaine de sous-espèces et c'est l'un des oiseaux dont l'aire de dispersion est la plus importante au monde, l'espèce étant en effet présente sur tous les continents sauf l'Antarctique. Il a souvent été apprivoisé dans le cadre de la fauconnerie, tout en ayant été – comme les autres falconidés – considéré en Europe comme nuisible à l'état sauvage.

Goéland argenté

 

Le goéland argenté (Larus argentatus) est un oiseau de mer européen de taille moyenne de la famille des Laridae. Blanc à dos gris, il est génétiquement proche des autres goélands à tête blanche du genre Larus. Mâle et femelle sont presque identiques, mais le juvénile possède un plumage très différent et met quatre ans à acquérir son plumage d'adulte.

La taxinomie du goéland argenté, très complexe, a subi depuis la fin du XXe siècle des modifications importantes qui sont encore en discussion. Notamment, le goéland hudsonien vivant en Amérique du Nord, et le goéland de la Véga, asiatique, ont été séparés du goéland argenté européen, ou goéland argenté sensu stricto, depuis le début du XXIe siècle.

Bon voilier et bon marcheur, le goéland est un omnivore opportuniste à tendance carnivore, qui n'hésite pas à devenir charognard, ou à pratiquer le cleptoparasitisme, voire le cannibalisme. Oiseau sociable, il niche en colonie et produit chaque année deux ou trois oisillons qui, s'ils parviennent à l'âge adulte, auront une probabilité de survie particulièrement élevée.

Les populations de goélands argentés ont connu une forte augmentation tout au long du XXe siècle. Cela a eu pour conséquence des heurts avec l'espèce humaine au niveau local, ou un impact négatif sur l'environnement, suscitant des opérations de régulation à l'échelle locale ou régionale. En dépit d'une stabilisation des effectifs au cours des dernières décennies, voire de déclins dans certaines régions, le goéland argenté reste un oiseau de mer très commun sur les côtes de France et de la plupart des pays d'Europe occidentale.

Grand géocoucou

 
Geococcyx californianus

Le Grand Géocoucou, parfois aussi appelé Géocoucou de Californie (Geococcyx californianus), est une espèce d'oiseaux coureurs nord-américains de la famille des cuculidés qui compte, entre autres, les coucous.

Les habitudes terrestres du géocoucou lui ont valu le nom de « coureur de route » en anglais (Roadrunner) et en espagnol (Correcaminos) ; il est de fait plus apte à la course qu'au vol. Omnivore et opportuniste, il présente de nombreuses adaptations aux milieux arides. Il lui arrive de réaliser un parasitisme de couvée, mais pas d'une manière systématique comme le coucou gris.

Cet oiseau à l'aspect longiligne et au plumage strié, pourvu d'une longue queue et doté d'une crête qu'il tient souvent érigée, est une figure connue en Amérique du Nord, que ce soit dans le bestiaire rituel de peuples amérindiens ou comme symbole de plusieurs organismes américains. Le grand géocoucou est devenu mondialement célèbre depuis le succès du personnage de Bip Bip dans le dessin animé Bip Bip et Coyote.

Grèbe castagneux

 
Grèbe castagneux

Le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) est une espèce d'oiseaux de la famille des Podicipedidae. Cet oiseau est le plus petit des membres de la famille des grèbes, et aussi le seul grèbe d’Europe à pondre régulièrement deux fois par an. Oiseaux discrets, ils s’installent sur n’importe quel lac, étang, mare ou marais possédant une végétation assez dense sur ses rives.

Grimpereau des bois

 
Grimpereau des bois

Le Grimpereau des bois (Certhia familiaris), aussi appelé Grimpereau familier, est une espèce de passereaux de la famille des Certhiidae. Il est physiquement semblable à d'autres grimpereaux, avec un bec recourbé, les parties supérieures brunes, comportant des motifs plus clairs, les parties inférieures blanchâtres, et une queue constituée de longues plumes raides, qui l'aident à grimper aux troncs d'arbre. Le meilleur moyen de le distinguer du Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), avec lequel il partage une grande partie de sa répartition européenne, reste son chant.

Plus d'une vingtaine de sous-espèces ont été nommées pour cette espèce, bien que leur validité soit plus ou moins discutée à l'heure actuelle. Elles sont réparties dans différentes zones de son aire de distribution en Eurasie tempérée. Cet oiseau est plutôt sédentaire, et vit dans toutes sortes de régions boisées, mais là où il partage son habitat avec le Grimpereau des jardins, en Europe occidentale, on le trouve plus facilement dans les forêts de conifères ou à des altitudes plus élevées. Il niche dans les trous d'arbre ou derrière une écorce soulevée, dans les résineux ou les vieux arbres, qui lui fournissent des emplacements pour son nid. La femelle pond généralement cinq ou six œufs blancs, tachetés de rouge, mais les œufs et les poussins sont vulnérables face aux pics et à divers mammifères, dont les écureuils.

Le Grimpereau des bois est insectivore et monte vers le haut des troncs comme une souris, pour chercher les insectes qu'il trouve dans les fissures de l'écorce avec son fin bec incurvé. Il vole alors à la base d'un autre arbre avec un vol erratique caractéristique. Cet oiseau peu sociable est solitaire en dehors de la saison nuptiale, mais peut rester en groupes par les temps les plus froids.

L'espèce, la plus répandue de sa famille, n'est pas menacée mais est sensible à la qualité de son habitat, servant notamment d'indicateur biologique du morcellement des forêts.

Jean Desbouvrie

Jean Desbouvrie (né entre 1840 et 1847 à Roubaix et décédé à une date inconnue) était un français, dresseur d’oiseaux amateur, qui pensait pouvoir utiliser les hirondelles à des fins de communication militaire. À la fin du XIXe siècle, Desbouvrie parvint à convaincre le gouvernement français de lui confier des études de faisabilité sur l’utilisation militaire d’hirondelles comme messagères.

Ses premières expériences ont montré que les hirondelles disposaient d’une capacité à retrouver leur nid et que, quand elles le faisaient, elles battaient de vitesse les pigeons voyageurs. Desbouvrie a également réussi à contrarier le comportement migrateur naturel de ses oiseaux. Cependant, après avoir obtenu le soutien du gouvernement, Desbouvrie a négligé ses recherches, qu’il n’a jamais menées à bien dans le cadre d’une expérimentation rigoureuse.

Outre pour ses expériences sur les oiseaux, la presse internationale s’est aussi intéressée à Desbouvrie pour un sujet très différent : il a en effet soumis à l’Académie nationale de médecine de Paris un article sur l’alcoolisme chronique. L’académie a publié cet article, qui présentait l’alcoolisme chronique comme un problème majeur de santé publique et apportait une solution contre la « gueule de bois ». La théorie avancée par Desbouvrie était que, en consommant de la nourriture comportant une quantité appropriée de graisse et d’albumine, il était possible de se protéger contre les effets négatifs de l’alcool. Avec son manuscrit, il envoya une boîte de chocolats maison, en assurant qu’il avait longuement expérimenté la concoction sur lui-même.

Lac du Der-Chantecoq

 
Vue du lac.

Le lac du Der-Chantecoq ou lac-réservoir Marne (souvent abrégé en lac du Der) est un lac du Nord-Est de la France. Il est situé dans la région Champagne-Ardenne, à la limite des départements de la Marne et de la Haute-Marne.

Construit pour protéger Paris des inondations, le lac du Der-Chantecoq a pour but de renforcer le débit de la Marne en étiage et d'en atténuer l'ampleur des crues. Il doit son nom à la fois au pays du Der, région naturelle où il est implanté, et au village de Chantecoq qui fut détruit avec ceux de Champaubert-aux-Bois et Nuisement-aux-Bois lors de la construction du lac dans les années 1960 et 1970. Sa capacité nominale est de 350 hm3.

Avec une superficie de 48 km2, il est le plus grand lac artificiel d'Europe, en excluant les lacs de barrage. Il est par ailleurs le plus grand lac artificiel de France, toutes catégories confondues.

Lac d'Orient

 
Lac d'Orient.

Le lac d'Orient ou lac-réservoir Seine est un lac du Nord-Est de la France, situé dans le département de l'Aube, en Champagne-Ardenne. Grâce à ses 23 km2 de superficie et ses 205 hm3 de capacité normale, il est le troisième plus grand lac artificiel de France, après le lac du Der-Chantecoq et le lac de Serre-Ponçon et devant le lac de Sainte-Croix.

Il est l'un des quatre grands lacs de Seine, qui furent conçus dans le but de protéger Paris des inondations. Construit en dérivation de la Seine, dans les années 1950 et 1960, il fut mis en service en 1966. Au même titre que les lacs voisins Amance et du Temple, il fait partie du parc naturel régional de la forêt d'Orient, d'où provient son nom.

Manchot empereur

 
Manchot empereur en Antarctique.

Le Manchot empereur (Aptenodytes forsteri), oiseau endémique de l'Antarctique, est le plus grand et le plus lourd de tous les manchots. Le mâle et la femelle ont un plumage similaire et sont de même taille, atteignant jusqu'à 122 cm de hauteur pour un poids qui varie entre 20 et 40 kg. Le dos et la tête sont noirs et le ventre blanc, le haut de la poitrine jaune clair ; deux marques jaune vif au niveau des oreilles sont très visibles. Comme les autres manchots, il est incapable de voler. Ses ailes raides et aplaties et son corps profilé sont particulièrement adaptés à l'habitat marin.

Son alimentation se compose essentiellement de poissons, mais peut également comprendre des crustacés comme le krill ou des céphalopodes comme le calmar. Lorsqu'il chasse, il peut rester sous l'eau durant 18 minutes, plongeant à une profondeur de 535 m. L'espèce est bien adaptée à la plongée, car elle possède une hémoglobine à la structure particulière capable de fonctionner avec de faibles taux de dioxygène. Le Manchot empereur possède aussi des os solides qui lui permettent de résister au barotraumatisme, ainsi qu'une capacité à réduire son métabolisme et à mettre en veille certaines fonctions non essentielles.

Le Manchot empereur est connu pour le cycle de vie bien réglé des adultes qui répètent chaque année le même rituel pour se reproduire et élever leurs petits. Il s'agit de la seule espèce de manchot qui se reproduit au cours de l'hiver antarctique. Il réalise alors un long périple de 50 à 120 km sur la glace pour former des colonies pouvant comprendre des milliers d'individus. Les femelles pondent un unique œuf, que le mâle couve tandis que la femelle retourne vers la mer afin de chercher de la nourriture. Par la suite, les parents partent chercher leur nourriture en mer à tour de rôle, l'un d'entre eux restant avec leur oisillon dans la colonie. L'espérance de vie du Manchot empereur est généralement de 20 ans dans la nature, bien que des observations laissent à penser que certains individus peuvent atteindre l'âge de 50 ans.

Mérion élégant

 
Malurus elegans, spécimen mâle.

Le Mérion élégant (Malurus elegans) est une espèce de passereaux de la famille des Maluridae. Il est sédentaire et endémique du sud-ouest de l'Australie-Occidentale.

Il présente un dimorphisme sexuel important. Le mâle, en période de reproduction, a un plumage fortement coloré, avec le sommet de la tête, les joues et le haut du dos d'un bleu-argenté iridescent, les épaules rouges contrastant avec la gorge noire, la queue et les ailes gris-brun et le ventre gris-pâle. Les mâles non-reproducteurs, les femelles et les jeunes ont un plumage essentiellement gris-brun, les mâles pouvant avoir quelques plumes bleues et noires. Il n'y a pas de sous-espèce connue. Similaires en apparence et étroitement liés, le Mérion de Lambert (Malurus lamberti) et le Mérion à gorge bleue (M. pulcherrimus) sont considérés comme des espèces distinctes car il n'existe aucune forme intermédiaire là où ces deux espèces cohabitent. Bien que le Mérion élégant soit localement commun, on observe une diminution de ses effectifs...

Mérion de Lambert

 
Mâle de la sous-espèce M. lamberti lamberti, en plumage nuptial.

Le Mérion de Lambert (Malurus lamberti) est une espèce de passereaux de la famille des Maluridae, qui doit son nom vernaculaire au botaniste anglais Aylmer Bourke Lambert. Il est endémique d’Australie, où il vit dans divers habitats dispersés dans toute l’île. On lui reconnaît cinq sous-espèces. Cet oiseau présente un fort dimorphisme sexuel : le mâle arbore un plumage nuptial aux couleurs éclatantes, avec les plumes scapulaires (de la base des ailes) de couleur châtaigne, la calotte ainsi que les oreilles et leur pourtour sont bleues. En revanche, les femelles, les juvéniles et les mâles en dehors de la période de reproduction ont le plumage principalement gris-brun, mis à part les deux sous-espèces M. l. rogersi et M. l. dulcis dont les femelles ont le plumage bleu-gris.

Comme d’autres Maluridés, le Mérion de Lambert est une espèce sociable, qui forme de petits groupes d’oiseaux maintenant et défendant de petits territoires tout au long de l’année. Les groupes se composent d’un couple monogame, aidé par plusieurs oiseaux dans l’élevage des jeunes. Lors de la parade nuptiale, les mâles arrachent et exhibent des pétales jaunes aux femelles. Ces oiseaux sont principalement insectivores et chassent à l’abri de la végétation broussailleuse, à travers 90 % de l’Australie continentale, ce qui représente une distribution plus grande que pour tout autre Maluridé.

Mérion leucoptère

 
Mâle de la sous-espèce M. leucopterus leuconotus.

Le Mérion leucoptère (Malurus leucopterus) est une espèce de passereaux de la famille des Maluridae. Il est endémique des régions sèches du centre de l'Australie qui s'étendent de l'Ouest du Queensland à travers l'Australie-Méridionale jusqu'en Australie-Occidentale. Comme d'autres mérions, il affiche un dimorphisme sexuel marqué, avec un ou plusieurs mâles d'un même groupe social adoptant un plumage aux couleurs vives durant la saison de reproduction. La femelle, plus petite que le mâle, est beige clair avec les plumes de la queue bleu-clair. Le mâle en plumage nuptial a le corps bleu clair, le bec noir et les ailes blanches. Toutefois, les jeunes mâles sexuellement matures sont presque indiscernables des femelles et représentent une grande proportion des mâles reproducteurs chaque année. De ce fait, un groupe typique de Mérions leucoptères est formé, au printemps et les mois d'été, de petits oiseaux bruns accompagnés par un ou plusieurs mâles âgés bleus. On en connaît trois sous-espèces dont une vit sur l'île Dirk Hartog et une autre sur l'île de Barrow, au large des côtes de l'Australie-Occidentale. Les mâles de ces sous-espèces insulaires ont un plumage noir plutôt que bleu en saison de reproduction...

Merle noir

 

Le Merle noir (Turdus merula), plus communément Merle, est une espèce d'oiseaux de la famille des muscicapidés. Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être résident ou migrateur, partiellement ou entièrement...

Oie cendrée

L’Oie cendrée (Anser anser) est un oiseau appartenant à la famille des Anatidae et à la sous-famille des Anserinae. Elle est l'espèce type du genre Anser. On regroupe dans l'espèce les populations d'individus sauvages, les individus des races domestiques, mais aussi des individus marrons, c'est-à-dire domestiques mais revenus à la vie sauvage, ainsi que, dans une certaine mesure, les individus hybrides. De fait, cette espèce présente une vaste aire de répartition.

Elle est, avec l'Oie cygnoïde, un des ancêtres des oies domestiques ; sa domestication remonte à plusieurs milliers d'années.

Les populations sauvages sont protégées par l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA).

Oiseau

 
29 espèces différentes d’oiseaux de Finlande

Un oiseau (ou classe des Aves) est un animal tétrapode appartenant à l’embranchement des vertébrés. S’il existe près de 10 000 espèces d’oiseaux, très différentes tant par leur écologie que leurs comportements, chacune d’elles présente un même ensemble de caractéristiques évidentes permettant de les regrouper. Celles-ci sont notamment leur bec, leurs plumes, leurs ailes et leur oviparité.

Les oiseaux sont notamment remarquables par la faculté de voler que possède la plupart d’entre eux, caractéristique particulièrement rare chez les vertébrés. Ils peuplent tous les milieux, des glaces de l’Antarctique aux forêts équatoriales et aux déserts. Ce fait a été rendu possible grâce à des adaptations anatomiques, physiologiques et comportementales (en particulier le phénomène migratoire) variées.

Initialement, la langue française disposait, pour désigner les oiseaux, de noms génériques basés uniquement sur la morphologie comme rapace, vautour, échassier, canard, perroquet, hirondelle, oie, cygne, etc. ou sur leur usage tels volaille ou gibier ; certains de ces termes ne désignant pas les mêmes oiseaux d’une région à l’autre, comme « chouan ». Puis avec l’apparition de la systématique, les ornithologues ont créé des noms davantage basés sur l’anatomie pour faire des regroupements adaptés à un classement taxinomique. Ceux-ci sont passés dans le langage courant, mais beaucoup se sont avérés polyphylétiques, par exemple palmipède. Au cours du XXe siècle, la classification a évolué en regroupant les différentes espèces selon des affinités plus subtiles. Une autre révolution dans la taxonomie s’est produite au cours des années 1990, avec l’apparition d’une classification basée sur la génétique, en l’occurrence des expériences d’hybridation de l’ADN. Celle-ci est dans l’ensemble acceptée en Amérique tandis que les réticences sont plus importantes en Europe.

Plume

 
Schéma d’une plume.

La plume, élément caractéristique de la classe des oiseaux, est une production tégumentaire complexe constituée de β-kératine. Comme les poils, les écailles, les ongles, les griffes ou les sabots, les plumes sont des phanères.

L'ensemble des plumes, généralement plusieurs milliers, forme le plumage, dont les fonctions sont de protéger le corps de l'oiseau du milieu, notamment contre l'eau et le froid (phénomène de thermorégulation), de permettre le vol, de se camoufler. Mais il a aussi une fonction sociale et reproductive. Les plumes des oiseaux sont des exaptations : elles sont apparues comme des adaptations, jouant probablement un rôle initial de thermorégulation chez les dinosaures.

L'observation d'une plume ou du plumage peut permettre de déterminer l'espèce, le sexe, l'âge ou la santé d'un oiseau.

Psittaciformes

 
Ara chloroptera

Les Psittaciformes forment un ordre d’oiseaux tropicaux connus, par exemple, sous les termes génériques de perroquets, perruches, loris ou conures, ces termes désignant également plus particulièrement certaines espèces. Ils possèdent des caractères très marqués et assez homogènes qui permettent de les identifier facilement.

D’une intelligence reconnue, certaines espèces sont capables de vocalisations remarquables et d’imiter la voix humaine. Du fait de ces caractéristiques et des couleurs chatoyantes de leur plumage, de nombreuses espèces sont élevées comme animaux de compagnie dont quelques-unes, rares et protégées, font l’objet de trafics importants.

Pygargue à tête blanche

 
Haliaeetus leucocephalus

Le Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) est un rapace qui vit en Amérique du Nord. Malgré son nom anglais de Bald Eagle (« aigle chauve ») ou sa dénomination populaire d'« aigle à tête blanche », il ne s'agit pas d'un aigle mais d'un pygargue : il s'en distingue par son régime alimentaire, essentiellement composé de poissons, mais aussi par sa grande taille et son bec massif. Alors que l'aigle vit dans les massifs forestiers et les montagnes, le pygargue préfère les lacs, les rivières et les zones côtières, où il peut trouver sa nourriture. À ce titre, il est parfois nommé « aigle de mer ». Subdivisé en deux sous-espèces, il se rencontre de l'Alaska au nord du Mexique. Choisie comme emblème national par ce pays, l'espèce a été un temps menacée aux États-Unis au XXe siècle, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Réserve nationale de faune du cap Tourmente

 
Oies blanches dans un champ de la réserver nationale de faune du Cap Tourmente.

La réserve nationale de faune du cap Tourmente est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada présentes au Québec. Elle est établie dans une région liée aux premiers temps de l'histoire de la Nouvelle-France, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la ville de Québec. Cette réserve est destinée à protéger les marais à scirpe d'Amérique, une plante qui constitue l'alimentation de la grande oie des neiges (ou oie blanche) lors de ses migrations annuelles. Au début du XXe siècle, cette espèce ne comptait pas plus de 3 000 individus. Or, les programmes de protection des territoires qu'elle fréquente lors de ses migrations ont permis d'accroître la population à 417 000 individus en 1993, puis à plus de 950 000 individus en 2004. En 1981, le cap Tourmente devient la première réserve protégée en Amérique du Nord en vertu de la convention de Ramsar sur la protection des aires humides.

Roselin familier

 
Roselin familier (Carpodacus mexicanus).

Le Roselin familier ou Roselin du Mexique (Carpodacus mexicanus) est un oiseau appartenant à la famille des Fringillidae. Très commun, ce passereau est une espèce prolifique en voie d'expansion sur tout le continent nord-américain. De la taille d'un moineau, il est doté d'un bec fort lié à son régime essentiellement granivore, et le mâle présente des plumes rouge-rosé en différents endroits du corps. Il existe de nombreuses sous-espèces de cet oiseau, dont une est déclarée éteinte. Très sociable, il fréquente volontiers les mangeoires et nichoirs mis à disposition par les amateurs d'oiseaux, mais peut aussi occasionner des dégâts dans les vergers.

Sarcelle d'hiver

 
Sarcelle d’hiver mâle.

La Sarcelle d'hiver (Anas crecca) est la plus petite espèce de canards de surface. Elle se rencontre en Europe, Amérique du Nord et aussi en Asie. Dans ces régions, elle vit dans les zones tempérées à septentrionales. C'est un migrateur partiel, elle est chassée en grand nombre en Europe et en Amérique du Nord. La population nord-américaine est considérée par certains ornithologues comme une espèce à part, la Sarcelle à ailes vertes, et par d'autres comme une sous-espèce.

Sterne arctique

 
Sterne arctique à Simo sur le golfe de Botnie en Finlande.

La sterne arctique (Sterna paradisaea) est un oiseau marin de la famille des Laridés. Cet oiseau a une répartition circumpolaire et niche en colonie dans les régions arctiques et subarctiques de l’Europe, de l’Asie et de l'Amérique du Nord (jusqu’en Bretagne et au Massachusetts). C'est un oiseau migrateur qui est témoin de deux étés chaque année, puisqu’il effectue un aller-retour à partir de ses aires de reproduction dans le nord, jusqu’aux océans près de l’Antarctique où il hiverne (ce qui représente un trajet pouvant atteindre couramment 70 000 km). Il s’agit, avec celle du puffin fuligineux, de la plus importante migration régulière connue chez les animaux. La sterne arctique vole de ce fait huit mois par an.

Les sternes arctiques sont de taille moyenne. Elles mesurent de 33 à 36 centimètres de long avec une envergure de 76 à 85 cm. Le plumage des adultes est gris sur les parties supérieures avec la nuque et la calotte noires et les joues blanches. Le bec, les pattes et les doigts palmés sont rouge foncé.

Les sternes arctiques peuvent vivre au-delà de 20 ans. Elles se nourrissent surtout de poissons et de petits invertébrés marins. C’est une espèce abondante avec une population estimée à un million de couples reproducteurs. Les tendances de l'évolution quantitative des populations de cette espèce ne sont pas connues, mais son exploitation par l'homme dans le passé, notamment pour ses plumes utilisées en plumasserie, ou d'autres causes encore non déterminées avec certitude, ont réduit les populations du sud de son aire de répartition.

Trochilidae

La famille des Trochilidés (Trochilidae) comprend environ 330 espèces d'oiseaux appelées colibris. Ils sont surnommés également « oiseaux-mouches » à cause de leur petite taille et leurs battements d'ailes rapides. Ces oiseaux colorés se rencontrent exclusivement dans les Amériques et on en rencontre des espèces à presque toutes les altitudes, latitudes et biotopes. Ils sont particuliers à plusieurs égards, ils peuvent voler vers l'arrière ou sur place et effectuer des voltiges impressionnantes. Ils sont capables d'une « hibernation » nocturne et de voir les ultra-violets. En outre, ils ont un métabolisme extrêmement élevé, un rapport entre la masse corporelle et la masse du cerveau tout aussi élevé, une capacité à faire des vocalises complexes et une capacité d'apprentissage des chants comparable à celle des Psittacidae et des Passeriformes.

Ce sont des oiseaux petits à minuscules qui mesurent de 5 à 22 cm et jusqu’à 35 cm chez des espèces dont la queue porte de longues rectrices. Leurs ailes sont longues et étroites et les battements de celles-ci sont très rapides c’est-à-dire de 8 à 80 fois par seconde. La longueur de leur queue est variable. Leur bec fin est de longueur extrêmement variable selon les espèces, des becs courts de 1,5 cm à très longs de 10 cm, de rectiligne à nettement courbé. Les pattes sont courtes et se terminent par des pieds minuscules et fragiles. Elles sont apodiformes, c’est-à-dire qu’elles ne leur permettent pas de se poser au sol, mais uniquement sur une branche.

Urubu à tête rouge

 
Urubu à tête rouge

L’Urubu à tête rouge (Cathartes aura), aussi appelé Vautour aura, est l’une des trois espèces d’oiseaux de proies du genre Cathartes, de la famille des Cathartidae. Il possède la plus vaste aire de répartition des vautours du Nouveau Monde : il est présent du sud du Canada jusqu’au sud de l’Amérique du Sud. Il se rencontre dans une grande variété d’habitats ouverts et semi-ouverts dont les forêts subtropicales, les terrains buissonneux, les prairies et les déserts.

L’Urubu à tête rouge possède une envergure moyenne de 1,80 mètre pour un poids moyen de 1,4 kilogramme. La couleur de son plumage varie du brun foncé au noir ; sa tête et son cou sont rouges et sans plumes, et son court bec crochu est de couleur ivoire. Grâce à ses longues et larges ailes, il utilise en vol les vents ascendants pour planer, ne battant que rarement de ses ailes.

C’est un nécrophage qui se nourrit presque exclusivement de charognes. Son sens de l’odorat est bien développé et il trouve sa nourriture en volant au ras des arbres, détectant les gaz produits par la décomposition des carcasses. Il ne possède pas de syrinx et de fait ses vocalisations consistent en des grognements et des sifflements. Les individus se regroupent par centaines pour la nuit. L’Urubu à tête rouge niche dans des cavités, des arbres creux ou des buissons et élève généralement chaque année deux oisillons qu’il nourrit en régurgitant de la nourriture. Il a peu de prédateurs naturels. Aux États-Unis et au Canada, il est protégé par la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs.

Vacher à tête brune

 
Molothrus ater, mâle adulte.

Le Vacher à tête brune (Molothrus ater) est une espèce d'oiseau de la famille des Icteridae. Le mâle est noir, à tête brune, et la femelle d'un gris-brun plus terne. Cette espèce pratique le parasitisme de couvée, c'est-à-dire que la femelle pond ses œufs dans les nids d'autres espèces d'oiseaux. Cet oiseau grégaire d'Amérique du Nord, à l'origine inféodé aux grands troupeaux de bisons du Midwest, a connu un fort accroissement de population aux XIXe et XXe siècles. Il est actuellement l'objet d'une campagne d'éradication controversée dans certaines zones des États-Unis, ayant pour but de préserver certaines espèces d'oiseaux en danger qui sont victimes de son parasitisme.