Rugby club toulonnais
Le Rugby Club toulonnais est un club de rugby à XV français fondé le et basé à Toulon (Var). Il est actuellement présidé par Bernard Lemaître. L'équipe première, entraînée par Pierre Mignoni, évolue en Top 14 depuis 2008 et dispute selon les années la coupe d'Europe ou le challenge européen.
Surnoms |
RCT RC Toulon Les rouge et noir |
---|---|
Fondation | |
Statut professionnel | SASP |
Couleurs | Rouge et noir |
Stade |
Stade Mayol (17 033 places) |
Siège |
Stade Mayol 53, rue Melpomène 83100 Toulon |
Championnat actuel |
Top 14 (2024-2025) Champions Cup (2024-2025) |
Président | Bernard Lemaître |
Entraîneur | Pierre Mignoni |
Site web | rctoulon.com |
National[note 1] |
Championnat de France (4) Championnat de France de 2e division (2) Challenge Yves du Manoir (2) |
---|---|
International[note 1] |
Coupe d'Europe (3) Challenge Cup (1) |
Maillots
Actualités
Dernière mise à jour : 23 septembre 2024.
Le club est créé à la suite de la fusion de l'Étoile sportive toulonnaise, du Racing Club et du Sporting Club fondés quelques années auparavant. Il est sacré trois fois champion de France de première division en 1931 — championnat qui se joue sans 12 équipes majeures qui avaient alors en sécession de la FFR fondé l'UFRA (Toulouse remporte cette année-là le Tournoi des Douze) —, 1987 et 1992, avant de connaître en 2000 une rétrogradation administrative en Pro D2. Champion de France de Pro D2 2005, le RCT monte en Top 14, mais ses résultats sur le terrain le font redescendre dès 2006. En 2008, à nouveau champion de France de Pro D2, il retrouve le Top 14, qu'il n'a plus quitté depuis.
Il est le premier club européen à remporter trois coupes d'Europe consécutives, en 2013, 2014 et 2015. En 2014, il remporte son quatrième titre de champion de France, réalisant ainsi un doublé historique Coupe d'Europe-Championnat.
En mai 2023, il remporte pour la première fois de son histoire la Challenge Cup, 10 ans après son premier titre européen. Il devient alors le premier club à avoir remporté la Coupe d'Europe, le championnat de France, et le Challenge européen.
Le Rugby club toulonnais s'installe au stade Mayol au début de la saison 1920-1921. Depuis 1998, il possède un centre de formation sur lequel s'appuie l'équipe première ainsi qu'une équipe féminine depuis 2016.
Historique
modifierL'association Rugby club toulonnais est créée le [1]. En 1931, le club devient champion de France face au Lyon olympique universitaire[2] dans la période où 12 clubs parmi les plus prestigieux, s'opposant à l'amateurisme marron et à ses dérives, quittent le championnat de France et forment l’UFRA (Union française de rugby amateur[3]). Il échoue ensuite quatre fois consécutivement en finale, en 1948, 1968, 1971 et 1985. Après avoir terminé premier club français à l'issue des matchs de poules, il remporte son deuxième titre de champion de France en 1987, en battant le Racing club de France[4] ; puis dispute une autre finale deux ans plus tard en 1989 avant de remporter son troisième titre en 1992, face au Biarritz olympique pour le dernier match de Serge Blanco[5].
Le virage du professionnalisme est pris dans la douleur. Le , une SAOS (société anonyme à objet sportif) est créée pour gérer la section professionnelle[6]. Le , en raison d'un déficit cumulé de 10 millions de francs (un peu plus de 1,9 million d'euros 2017), le club est rétrogradé administrativement en Pro D2. En 2005, champion de France de Pro D2, il réintègre l’élite. Mais, dès 2006, il retombe en division inférieure[1].
Le , la SAOS devient une SASP (société anonyme sportive professionnelle). Mourad Boudjellal et Stéphane Lelièvre, qui la contrôlent à 51 %, sont coprésidents[7]. Ils recrutent de façon spectaculaire, faisant venir en Pro D2 des joueurs de l’élite, tel que l'emblématique capitaine des All Blacks Tana Umaga.
Le , le coprésident Stéphane Lelièvre se met en retrait[8]. Mourad Boudjellal devient majoritaire, et seul président du club. En 2008, grâce à des joueurs de dimension mondiale telles que Andrew Mehrtens, George Gregan, Victor Matfield et Anton Oliver, le RCT est champion de France de Pro D2[9], et retrouve une nouvelle fois le Top 14. Sonny Bill Williams signe alors sur la rade aux côtés de Jerry Collins et Joe Van Niekerk qui devient capitaine. La légende Jonny Wilkinson s'engagera au RCT l'année suivante et Philippe Saint-André est nommé entraîneur, jusqu'à l'automne 2011, où Bernard Laporte arrive comme entraîneur[10].
En 2012, s'ouvre une période faste de trois saisons durant lesquelles Boudjellal et Laporte peuvent compter sur des joueurs d'exception comme le pilier droit Carl Hayman, le deuxième ligne Bakkies Botha, les troisièmes lignes Joe Van Niekerk, Steffon Armitage, Juan Martín Fernández Lobbe et Juan Smith, le demi d'ouverture Jonny Wilkinson, le demi d'ouverture et centre Matt Giteau, l'ailier David Smith et l'arrière Delon Armitage[11]. En 2013, le RC Toulon devient champion d'Europe en battant en finale l'ASM Clermont Auvergne[12]. Toulon échoue de peu en finale du championnat de France face au Castres olympique, manquant le doublé historique Top 14-Coupe d'Europe. En 2014, il remporte une nouvelle fois le titre en battant en finale les Saracens[13]. Cette année-là, il réussit le doublé : il prend sa revanche en remportant contre le Castres olympique son quatrième titre de champion de France[14]. En 2015, face à Clermont, les Toulonnais remportent pour la troisième fois consécutive la Coupe d'Europe — une première dans l'histoire du rugby[15]. À l'issue de la saison, une page se tourne. Jonny Wilkinson a pris sa retraite sportive l'année précédente. C'est au tour à présent de Carl Hayman, de Bakkies Botha et de David Smith de quitter le club[11].
En 2016, en Coupe d'Europe, le RCT est éliminé dès les quarts de finale par le Racing 92[16]. En finale du Top 14, il retrouve le Racing 92. Il s'incline une nouvelle fois[17]. Bernard Laporte quitte le club. En 2017, en Coupe d'Europe, le RC Toulon est éliminé par Clermont en quart de finale[18]. En finale du Top 14, il s'incline face à ce même Clermont[19]. En 2018, en Coupe d'Europe, Toulon est battu par le Munster en quart de finale[20]. En Top 14, il s'incline face à Lyon en barrage[21]. Pour la première fois depuis sept ans, Toulon ne dispute aucune finale[22]. Dans la saison 2018-2019, en Coupe d'Europe, Toulon est virtuellement éliminé dès la quatrième journée des matchs de poule, le , en perdant face à Montpellier (34-13)[23]. En Top 14, il n'est pas qualifié pour les phases finales : il termine 9e de la saison régulière[24].
En , Mourad Boudjellal permet à la holding de Bernard Lemaître, homme d'affaires qui a fait fortune dans l'industrie bio-pharmaceutique, une prise de participation à hauteur de 25 % du capital du RC Toulon[25]. Après deux nouvelles phases d’investissement, la holding Financière de la Seigneurie devient majoritaire, à 65 %, au capital du RCT en [26]. Mourad Boudjellal perd alors le contrôle du club, mais il est conservé au poste de président[27]. Enfin, en , la Financière de la Seigneurie devient actionnaire à 99 %. Bernard Lemaître est nommé président[28].
Fin octobre 2021, en conséquence du début de saison décevant du RCT en Top 14, le club se sépare de son entraîneur Patrice Collazo, en commun accord des deux parties. Quelques jours plus tard, l'arrivée de Franck Azéma est officialisée, avec un contrat allant jusqu'en 2023[29]. L'équipe atteint la finale du challenge européen mais manque la qualification en championnat.
Lors de la saison 2022-2023, à l'initiative du président Bernard Lemaître, le Hall of Fame du club est créé. Le , huit anciens joueurs du club sont intronisés : sur la période 1908-1959, Marcel Baillette et Marcel Bodrero, pour la période 1960-1979, Christian Carrère et André Herrero, puis entre 1980 et 1999 Éric Champ et Jérôme Gallion, et enfin entre 2000 et 2020 : Joe van Niekerk et Jonny Wilkinson[30].
Palmarès
modifierLe tableau suivant récapitule les performances du Rugby club toulonnais dans les diverses compétitions françaises et européennes[31].
Compétitions internationales | Compétitions nationales |
---|---|
|
|
Compétitions nationales disparues | Compétitions de jeunes |
|
|
Finales de l'équipe première
modifierLes finales de l'équipe première du club toulonnais sont données dans le tableau suivant.
Coupe d'Europe
modifierCompétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|
Challenge européen | Cardiff Blues | 28 – 21 | RC Toulon | Stade Vélodrome, Marseille | 48 875 | |
Challenge européen | Biarritz olympique | 21 – 18 | RC Toulon | The Stoop, Twickenham | 9 376 | |
Coupe d'Europe | RC Toulon | 16 – 15 | ASM Clermont | Aviva Stadium, Dublin | 50 148 | |
Coupe d'Europe | RC Toulon | 23 – 6 | Saracens | Millennium Stadium, Cardiff | 67 578 | |
Coupe d'Europe | RC Toulon | 24 – 18 | ASM Clermont | Twickenham, Londres | 56 662 | |
Challenge européen | Bristol Bears | 32 - 19 | RC Toulon | Stade Maurice-David, Aix-en-Provence | 1 000 | |
Challenge européen | LOU rugby | 30 - 12 | RC Toulon | Stade Vélodrome, Marseille | 53 545 | |
Challenge européen | RC Toulon | 43 - 19 | Glasgow Warriors | Aviva Stadium, Dublin | 31 514 |
Compétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|
Rugby Masters | Sharks | 12 – 10 | RC Toulon | Stade Mayol, Toulon | 13 350 | |
Rugby Masters | Sharks | 29 – 21 | RC Toulon | Stade Mayol, Toulon | 8 500 |
Championnat de France
modifierCoupes et Challenges nationaux
modifierCompétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|
Challenge Yves du Manoir | RC Toulon et Stade toulousain | 0 – 0 | Stade des Iris, Villeurbanne | |||
Challenge Yves du Manoir | Section paloise | 5 – 0 | RC Toulon | Parc Lescure, Bordeaux | ||
Challenge Yves du Manoir | FC Lourdes | 28 – 12 | RC Toulon | Stade Mayol, Toulon | ||
Challenge Yves du Manoir | RC Toulon | 25 – 22 | SU Agen | Stade Yves-du-Manoir, Colombes | ||
Challenge Yves du Manoir | SU Agen | 29 – 7 | RC Toulon | Parc des Princes, Paris | 5 083 |
Records et distinctions de l'équipe première
modifierEn 1987, le RCT est élu par le journal L'Équipe meilleur club de l'année, mais aussi meilleure attaque[36].
En 2014, le RCT devient le deuxième club français à réussir le doublé Championnat-Coupe d'Europe après le Stade Toulousain
À l'échelle européenne, cinq autres clubs ont déjà réussi le doublé : Toulouse (en 1996, 2021 et 2024), Leicester (en 2001), les Wasps (en 2004), le Leinster (en 2018) et les Saracens (en 2019).
En , Steffon Armitage est élu par l'ERC meilleur joueur européen de la saison 2013-2014. Il succède à un autre joueur toulonnais, Jonny Wilkinson[37]. En octobre, lors de la onzième Nuit du rugby, le RCT fait le plein de récompenses pour la saison 2013-2014 : meilleur joueur du Top 14 (Matt Giteau), meilleur staff du Top 14 (Bernard Laporte, Jacques Delmas et Pierre Mignoni) et « Trophée d'honneur du Top 14 » (Jonny Wilkinson)[38]. En , le RCT est sur une première liste des meilleures équipes du monde de l'année 2014, en vue des Laureus World Sports Awards, aux côtés du Real Madrid, de l'équipe de basket des Spurs de San Antonio et de l'équipe de Formule 1 Mercedes[39]. En février, il ne fait pas partie des six nommés[40], mais c'est la première fois qu'un club de rugby est en lice.
En , le RCT remporte une troisième Coupe d'Europe consécutive. C'est une première dans l'histoire du rugby, et un fait rare dans l'histoire du sport international. Les Toulonnais détiennent donc le record du nombre de victoires successives. Au total du nombre de victoires, ils se classent troisième du palmarès européen (trois victoires), derrière Toulouse (6 victoires en 1996, 2003, 2005, 2010, 2021 et 2024) et le Leinster (4 victoires en 2009, 2011, 2012 et 2018)[15].
Identité du club
modifierL'emblème
modifierLe chanteur Félix Mayol, le dernier grand nom du café-concert, l'interprète de Viens, Poupoule, est né à Toulon le [41], et mort sur les hauteurs du cap Brun le [42]. Il est à l'origine du brin de muguet figurant sur l'écusson du RCT. Le , juste avant sa première au Concert parisien, il ne trouve pas de camélia pour glisser à sa boutonnière. Il le remplace par un brin de muguet qu'une amie, Jenny Cook, lui a offert le matin même à sa descente de train. Le brin de muguet porte chance au jeune provincial : il est engagé pour trois ans. Il décide d'en faire son emblème, et en fleurit dès lors le revers de sa jaquette[43]. En 1921, le muguet de « Parrain Félix[44] » devient l'emblème du Rugby club toulonnais. Clin d'œil à la chance, le brin qui orne l'écusson porte 13 clochettes. En , le club dévoile un logo modernisé. Il met en avant l'identité de la ville de Toulon, au détriment du sigle RCT, afin d'améliorer son identification[45].
-
Logo de 1919 à 1994.
-
Logo de 1994 à 2015.
-
Logo depuis 2015.
Rivalités
modifierToulon et le FC Grenoble nourrissent une longue rivalité, en raison du jeu physique et rude des deux équipes. Leurs rencontres ont souvent été tendues. Mais l'arrivée du professionnalisme et la vigilance des caméras de télévision assagissent les joueurs, et font évoluer les mentalités. De l'avis des deux camps, cette rivalité appartient au passé[46].
Le RCT partage une importante histoire commune avec le Stade toulousain, qui le parraine en 1908[47]. Les deux grands clubs rouge et noir deviennent au fil des années des rivaux[48]. Les finales de Championnat entre Toulonnais et Toulousains sont particulièrement âpres, comme en témoigne celle de 1985[49]. Celle de 2012 ranime les passions des deux côtés. Même les matchs de phase régulière entre ces deux équipes restent un moment fort : le , le match Toulon-Toulouse réunit au stade Vélodrome de Marseille 64 819 personnes, ce qui, à cette date-là, constitue un record à Marseille, tous sports confondus[50].
Dans les années 2010, Toulon est en rivalité avec l'ASM Clermont Auvergne, rivalité due en grande partie à la pression médiatique, à la préoccupation des journalistes de donner au rugby français un véritable « classico ». D'autant que les images des deux clubs s'opposent. L'ASM, note Éric Bayle, est « une valeur très sûre, une garantie de beau jeu » ; mais, malgré de très grands joueurs, elle n'a pas le poids médiatique que procurent à Toulon son palmarès et « le bling-bling de l'effectif »[51]. Les deux équipes se rencontrent plusieurs fois dans les phases finales. En 2010, en demi-finale du Top 14, Clermont l'emporte (35-29) au terme d'un match à rebondissements. En 2012, toujours en demi-finale du Top 14, les Toulonnais prennent leur revanche (15-12) grâce à une pénalité réussie à la 78e minute par Jonny Wilkinson[52]. Mais le paroxysme de cette rivalité se trouve en Coupe d'Europe. Les deux clubs s'affrontent deux fois en finale, pour deux victoires des Varois (en 2013 et en 2015). Le RCT et l'ASM étant connus pour avoir des supporters passionnés, les attaques verbales sont fréquentes — les présidents des deux clubs n'étant pas en reste[53].
Supporters
modifierToulon jouit d'une forte cote de popularité, notamment dans le sud-est de la France : le RCT est souvent représenté comme le club de la Provence. Il est également supporté ailleurs dans le pays. Il possède deux clubs de supporters à Paris, « Les Fadas de Paris » et le « Club supporters Rugby club toulonnais de Paris[54] » ; et un dans le Nord-Pas-de-Calais, « Les Ch'tis toulonnais ». Le site officiel du RCT donne les noms de huit clubs de supporters locaux : Les Fadas, Les Fils de Besagne, Mayol's Club Toulon, Les Mordus du RCT, Les Z'acrau du RCT, Les Dragons du Pradet, Les Bulls et Les Corsaires de La Rade[55].
Depuis la finale de 1985 perdue contre le Stade toulousain[49], les supporters toulonnais ont pris l'habitude de faire le déplacement en nombre lors des finales de Championnat à Paris. En 1992, ils sont plus de 30 000 à envahir les rues de la capitale pour la finale face au Biarritz olympique. Le Parc des Princes ne pouvant accueillir que 15 000 supporters de chaque équipe, nombreux sont les Toulonnais à regarder la finale dans les bars de Saint-Germain-des-Prés ou de Boulogne-Billancourt. Plus de 40 000 personnes fêtent sur le port de Toulon le titre de champion de France. En 2012, 2013 et 2014, plus de 12 000 Toulonnais montent dans la capitale pour assister à la finale du championnat de France. Des TGV spéciaux sont affrétés par la SNCF. Ce véritable « débarquement » donne souvent lieu à des scènes de fête gare de Lyon et place de la Bastille, lieux de rendez-vous des supporters toulonnais avant de se rendre au Stade de France.
L'ambiance du stade Mayol est connue pour être fervente, quoique pas toujours des plus fair-play. « Ceux qui y ont joué, dit Daniel Herrero, gardent tous le souvenir d'un climat particulier, d'une ambiance à la fois chaleureuse et un peu oppressante. Ici, à la moindre chandelle, le public se met à chanter[56] ! »
L'arrivée des joueurs au stade Mayol est un rituel fort de l'avant-match, où les supporters rouge et noir communient avec leurs joueurs. « La descente du bus » est ce moment où les joueurs, depuis leur bus, gagnent à pied les vestiaires situés sous le stade. Ils doivent parcourir une petite rue d'une soixantaine de mètres. Des centaines de supporters se pressent dans cette ruelle et sur les toits avoisinants. Ceux de la ruelle forment une haie d'honneur, ne laissant qu'un étroit passage aux joueurs. Ils touchent chacun à son passage, l'encouragent. Ils donnent, selon certains joueurs, « une force supplémentaire ». Ils transmettent, dit le journaliste Arnaud Coudry, « toute la rage d’une ville qui ne vibre que pour le ballon ovale. Car ils sont là pour exhorter leurs guerriers à tout donner, leur rappeler l’impératif de victoire dans le chaudron toulonnais[57]. » Le pilier gauche Xavier Chiocci parle d'« un moment absolument énorme. Tu sens véritablement tout le public qui est derrière toi. Les gens te touchent, te tapent sur l’épaule, c’est quelque chose qui te pousse et qui te met tout de suite dans ton match. C’est magique[57]. » Autre pilier gauche, Alexandre Menini rappelle que partout ailleurs les rugbymen « écoutent de la musique pour se mettre dans leur bulle avant un match. Moi, le premier. Mais, à Toulon, c’est différent : tous les gars enlèvent leurs casques pour entendre et s’imprégner de la ferveur du public[57]. » Cette communion est devenue célèbre. Lors des matchs importants, elle peut devenir très impressionnante. Le sélectionneur du XV d'Angleterre, frappé par les images de cet intense cheminement des joueurs toulonnais, met en place une pratique similaire en 2013, lors de l'arrivée de ses joueurs à Twickenham[57].
Abonnés
modifierPour la saison 2019/2020, le RCT compte 8 000 abonnés dont 1 500 ayant souscrit l’offre « fidélité » leur garantissant un abonnement pour les quatre prochaines saisons, la dernière année leur étant offerte si le RCT ne remporte aucun trophée d’ici là. Sur les 8 000 abonnés, 1 800 le sont à travers 500 entreprises partenaires[58].
Pilou-Pilou
modifierLe Pilou-Pilou est un chant de ralliement, un « terrible cri de guerre » poussé par les supporters du RCT avant et après le match — et parfois pendant. Il est créé dans les années 1940 par Marcel Bodrero, un arrière du club[59]. La version actuelle est celle retranscrite par Jean-Louis Gruarin[60]. Ce sont les supporters « Les Fadas » qui le remettent à l'honneur dans les tribunes au cours de l'été 2000, au moment où le RCT va mal, où il est rétrogradé administrativement. Ils en font un CD l'année suivante, pour affirmer leur foi dans l'avenir du club. Bientôt, l'hymne est repris par tout le stade[59]. Il est lancé également dans les vestiaires et lors des troisièmes mi-temps, pour fêter la victoire[61]. En 2005, il entre dans le protocole officiel d'avant-match[59].
Au cours de la saison 2012-2013, le Pilou-Pilou est lancé à Mayol par des célébrités, tels le rappeur Youssoupha, les comédiens Charles Berling, José Garcia ou Michaël Youn[62]. Cette tentative de peopolisation n'est pas du goût de l'immense majorité des supporteurs et sera rapidement arrêtée.
La Coupo Santo
modifierDepuis la saison 2004-2005, avant les grands matchs, le Groupe polyphonique d'Ollioules Occi-Cant interprète a cappella l'hymne officieux provençal, La Coupo Santo[63]. C'est un poème de Mistral sur l'air d'un Noël du XVIIe siècle, le Guihaume, Tòni, Pèire du frère Sérapion[note 6].
Structures
modifierStade Félix-Mayol
modifierLe stade Mayol est érigé dans le quartier de Besagne en plein cœur de Toulon, à deux pas de la rade, au pied du Faron, face à la Méditerranée. Il doit son nom au chanteur Félix Mayol qui, en 1919, finance l'achat du terrain d'un vieux vélodrome et la construction de nouvelles installations sportives[44]. Le stade est inauguré le [65]. Détruit par un bombardement allié en 1943, puis restauré, il est doté en 1947 d'une nouvelle tribune. En 1965, le RCT doit le céder à la ville de Toulon, qui le rénove. Au début des années 1980, il est totalement refait[65]. Les noms des tribunes rendent hommage à des joueurs du RCT tragiquement décédés : le capitaine du RCT, arrière et ouvreur international, Michel Bonnus[65] ; le pilier Jules Lafontan, héros de la Résistance ; le troisième ligne aile Eugène Delangre, champion de France 1931 et le jeune pilier Charles Finale, mort des suites d'une blessure en match[65].
En 2011, la capacité est portée à 14 700 places[66]. Mais, durant la saison 2012-2013, l'ERC — qui exige des stades de 15 000 places en Coupe d'Europe — refuse une dérogation pour le quart de finale Toulon-Leicester, prévu à Mayol le [67]. Dans l'urgence, la capacité est donc portée à 15 020 places[68] ; puis, durant l'été, à 15 400[69].
La situation du stade, en pleine ville, ne permet pas de l'agrandir à l'infini. Aussi, Mourad Boudjellal se prend-il à rêver d'un stade construit en périphérie, plus grand, qui permettrait de baisser le prix du ticket[70]. Cette proposition de délocalisation de Mayol au frais des collectivités publiques[réf. nécessaire] n'aura pas de suite.
En 2014, la municipalité annonce un nouveau projet d'agrandissement et de rénovation. Les travaux sont lancés en [71]. Le , le stade est homologué pour 16 128 places, au lieu de 15 214. Une seconde phase de travaux va porter la capacité à plus de 18 200 places et 39 loges[72] pouvant accueillir de 8 à 16 personnes pour la saison 2017-2018[73],[74].
Durant l'été 2019, quelques modifications sont opérées au sein de la tribune Lafontan avec l'installation d'environ 240 places avec fauteuils "type cinéma" pour un confort optimal et d'environ 440 places avec siège confort avec dossier et accoudoirs. La capacité du stade pour la saison 2019/2020 est de 17 287 places[75].
Seuls 17 033 billets sont commercialisés chaque journée de championnat car certaines places ont une visibilité réduite et certaines sont réservées au personnel du RCT ou au personnel des équipes TV. Le "guichets fermés" est atteint à 17 033 billets vendus[76].
Affluences
modifierÀ partir de 2009, Mourad Boudjellal décide de délocaliser certains matchs dans les stades du Vélodrome à Marseille et de l'Allianz Riviera à Nice pour le Top 14 et la Coupe d'Europe. Ces délocalisations permettront au club de s'appuyer sur des recettes billetteries conséquentes qui représenteront pour les années les plus importantes environ 10 millions d'euros[77].
- Affluences moyennes
Saison | Championnat | Affluence moyenne |
---|---|---|
2023/2024 | Top 14 | 18 348 |
2022/2023 | Top 14 | 18 671 |
2021/2022 | Top 14 | 16 589 |
2020/2021 | Top 14 | Huis clos partiel |
2019/2020 | Top 14 | Huis clos partiel |
2018/2019 | Top 14 | 17 764 |
2017/2018 | Top 14 | 18 783 |
2016/2017 | Top 14 | 18 596 |
2015/2016 | Top 14 | 19 387 |
2014/2015 | Top 14 | 18 588 |
2013/2014 | Top 14 | 15 539 |
2012/2013 | Top 14 | 13 793 |
2011/2012 | Top 14 | 18 355 |
2010/2011 | Top 14 | 19 592 |
2009/2010 | Top 14 | 15 895 |
2008/2009 | Top 14 | 12 787 |
2007/2008 | Pro D2 | 11 391 |
2006/2007 | Pro D2 | 12 228 |
2005/2006 | Top 14 | 8 115 |
2004/2005 | Pro D2 | 5 041 |
2003/2004 | Pro D2 | 4 420 |
2002/2003 | Pro D2 | 3 691 |
- Affluences records
Année | Stade | Affluence | Compétition | Adversaire |
---|---|---|---|---|
2015 | Stade Vélodrome | 64 819 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2022 | Orange Vélodrome | 64 805 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2024 | Orange Vélodrome | 61 984 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2022 | Orange Vélodrome | 51 431 | Challenge européen | Lyon OU |
2023 | Orange Vélodrome | 43 803 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2023 | Orange Vélodrome | 41 990 | Top 14 phase régulière | Stade rochelais |
2016 | Stade Vélodrome | 57 886 | Top 14 phase régulière | ASM Clermont |
2010 | Stade Vélodrome | 57 392 | Top 14 phase régulière | USA Perpignan |
2010 | Stade Vélodrome | 45 000 | Top 14 phase régulière | ASM Clermont |
2009 | Stade Vélodrome | 56 953 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2010 | Stade Vélodrome | 55 091 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2017 | Orange Vélodrome | 51 672 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2011 | Stade Vélodrome | 51 406 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2019 | Orange Vélodrome | 43 089 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2018 | Orange Vélodrome | 38 483 | Top 14 phase régulière | Montpellier HR |
2016 | Orange Vélodrome | 38 012 | Top 14 phase régulière | Montpellier HR |
2014 | Stade Vélodrome | 38 808 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2014 | Stade Vélodrome | 37 043 | H-Cup demi-finale | Munster |
2013 | Stade Vélodrome | 34 040 | Top 14 phase régulière | ASM Clermont |
2015 | Stade Vélodrome | 35 116 | ERCC 1 demi-finale | Leinster |
2014 | Allianz Riviera | 33 995 | Top 14 phase régulière | ASM Clermont |
2014 | Allianz Riviera | 31 170 | H-Cup phase régulière | Cardiff RFC |
2010 | Stade Vélodrome | 48 990 | Challenge Cup | Cardiff RFC |
2013 | Allianz Riviera | 30 503 | Top 14 phase régulière | ASM Clermont |
2014 | Allianz Riviera | 30 153 | Top 14 phase régulière | Stade français |
2016 | Allianz Riviera | 29 414 | Top 14 phase régulière | Stade français |
2016 | Allianz Riviera | 27 549 | Top 14 phase régulière | Stade toulousain |
2018 | Stade Mayol | 18 131 | Top 14 phase régulière | Castres olympique |
2018 | Stade Mayol | 17 885 | Top 14 barrage | Lyon OU |
2018 | Stade Mayol | 17 500 | Top 14 phase régulière | Racing 92 |
2019 | Stade Mayol | 17 287 | Top 14 phase régulière | ASM Clermont |
2023 | Stade Mayol | 17 033 | Top 14 phase régulière | Stade français |
2024 | Stade Mayol | 17 033 | Top 14 phase régulière | Lyon OU |
2024 | Stade Mayol | 17 033 | Top 14 phase régulière | ASM Clermont |
2023 | Stade Mayol | 17 033 | Top 14 phase régulière | Union Bordeaux Bègles |
2023 | Stade Mayol | 17 033 | Top 14 phase régulière | Aviron bayonnais rugby pro |
2023 | Stade Mayol | 17 500 | Top 14 phase régulière | USA Perpignan |
2018 | Stade Mayol | 17 209 | Top 14 phase régulière | ASM Clermont |
Formation
modifierL'école de rugby
modifierL'école de rugby est créée pour les minots par Marcel Bodrero au début des années 1950[81]. Elle remporte le premier Challenge Marcel-Michelin en 1958[note 7]. Marcel Bodrero l'anime jusqu'au milieu des années 1980. Il prend sa retraite après un titre de vice-champion de France[81]. En 2014, à Agen, les minimes A remportent le Super Challenge de France Élite[35]. En 2014-2015, l'école accueille plus de 320 élèves de 5 à 14 ans[85].
Le centre de formation
modifierLe centre de formation du RCT est destiné aux jeunes aspirant à devenir professionnels. Il fonctionne depuis 1998. Agréé par le ministère des Sports depuis , il est rattaché à la SASP du club depuis le 1er juillet 2008, conformément à la convention signée avec le RCT association[86]. Le responsable de la politique sportive et du recrutement est Laurent Emmanuelli. Le directeur sportif est Olivier Beaudon[87].
Le centre de formation a deux missions :
- offrir une formation sportive répondant aux exigences du haut niveau ;
- préparer d'ores et déjà la reconversion, en assurant une formation scolaire, universitaire ou professionnelle répondant aux aspirations de chacun[88].
Le centre souhaite faire partager ses valeurs d'éducation, de pédagogie, de respect, de formation et d'intégration sociale. Dans ce but, utilisant sa structure et ses moyens, il participe aux opérations d'intérêt général (Mig) menées par le club : projet « Balle ovale », intervention dans les quartiers, stages Sport et Découverte[89].
Le comité directeur de la Ligue nationale de rugby établit un classement des centres de formation des clubs professionnels, classement reposant sur les résultats sportifs et scolaires. Le RCT, septième des centres de formation du Top 14 pour la saison 2012-2013, se hisse à la troisième place pour 2013-2014[90]. Il s'y maintient pour 2014-2015[91].
Aspects juridiques et économiques
modifierStatut juridique et légal
modifierLe Rugby club toulonnais est au départ une association. Celle-ci est créée le , et déclarée le [92].
Le , le club se répartit en deux structures juridiquement distinctes, rendant des comptes financiers distincts, mais très liées dans les faits : le RCT association, relevant de la loi de 1901 et une société sportive ayant la forme d'une SAOS (société anonyme à objet sportif), dont le RCT association détient (au ) 98,6 % du capital[93].
Le , le RCT association décide de céder 51 % des titres qu'il détient dans la SAOS. Cette dernière est transformée en société anonyme sportive professionnelle : la SASP Rugby club toulonnais, dont le RCT association détient 48,11 % du capital[94]. Depuis 2007, la SASP est présidée par Mourad Boudjellal[6]. Elle gère la section professionnelle.
En 2014, le RCT association était présidé par Alex Massari[95] jusqu'à son décès fin 2022. Aujourd'hui, il est co-présidé par Patrice Blachère et Olivier Rouard. Le RCT association gère la section amateur, qui compte 526 licenciés en 2015[96]. Il est en outre considéré comme association support de la section professionnelle. Dans les clubs professionnels, en effet, c'est l'association qui bénéficie de l'affiliation à la Fédération française de rugby et qui en fait profiter la société sportive, pour lui permettre de participer aux compétitions professionnelles[97].
Organigramme
modifierL'organigramme du RCT s'établit comme suit[98] :
Direction | Administratif | Sportif |
---|---|---|
Président : Bernard Lemaître Présidents de l'association : Patrice Blachère et Olivier Rouard Directrice générale : Jessica Casanova |
Directeur administratif et juridique : Cédric Rouhaud Directeur marketing et communication : Benjamin Larrue Directeur administratif du centre : Clément Lambert |
Directeur de la politique sportive, du recrutement et du centre de formation : Laurent Emmanuelli Manager général : Pierre Mignoni |
Budget
modifierChaque année, la Ligue nationale de rugby, par le biais de la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG), examine la situation financière des clubs professionnels. Elle s'intéresse à l'ensemble de chaque « groupement sportif » : elle apprécie la situation financière consolidée de la société sportive et de l'association[97]. En , la DNACG fait remarquer que seuls deux clubs de Top 14, Toulon et Brive, dégagent un résultat d'exploitation positif[99]. Elle déplore que les clubs préfèrent « renforcer leur puissance sportive (masse salariale + 11 %, services extérieurs + 15 %…) au détriment d'une réduction de leur déficit d'exploitation[99] ». Elle constate « une dégradation importante de la capacité d'autofinancement globale des clubs de Top 14[99] ». En effet, au , « un seul club affiche une capacité d'autofinancement positive[99] ». Ce club serait le RCT[100]. Avec un budget prévisionnel de 25,37 millions d'euros pour la saison 2014-2015, le RCT est à la troisième place des clubs de Top 14, derrière Toulouse (35,02 M€) et Clermont (27,90 M€)[101]. Avec un budget prévisionnel de 26,9 millions d'euros pour la saison 2015-2016, le RCT est à la quatrième place des clubs de Top 14, derrière Toulouse (30,9 M€), Clermont (29,2 M€) et le Stade français (27,6 M€)[102].
Saison | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Budget | 19,05 M€[103] | 19,67 M€[103] | 21,84 M€[103] | 23,663 M€[104] | 25,37 M€[101] | 26,86 M€[102] | 25,5 M€[105] | 26,39 M€[106] | 30 M€[106] | 30,7 M€[107] | 32,5 M€[108] |
Sponsors et équipementiers
modifierAprès avoir eu notamment Adidas, Asics ou Puma, le RCT porte depuis la saison 2011-2012 des maillots signés par l'entreprise suisse Burrda Sport[109]. Lors de la saison 2016-2017, l'équipementier français Hungaria Sport succède à Burrda Sport et ce, pour une durée de quatre ans[110]. À partir de la saison 2021-2022, Nike est le nouvel équipementier du maillot toulonnais.
Boutiques et restaurants
modifierLa première brasserie du RCT, le RCT Café, ouvre ses portes dans le centre-ville sur la place Besagne dans le centre commercial Mayol lors du début de l'année 2011. Le club compte plusieurs points de ventes: au Centre Commercial Mayol (en 2010) et rue d’Alger (en 2011) à Toulon, une boutique au centre commercial d’Ollioules, une boutique au Centre Commercial Grand-Var Est à La Valette (en 2012) et une dans le nouveau centre commercial de La Valette Avenue 83 (inauguré le ) mais qui a ferme définitivement en . Le , le club lance sa propre bière, la "3ème mi-temps du RCT".
Projets
modifierParmi les projets du club figure celui d'une section féminine. Elle a vu le jour pour la saison 2016-2017, entraînée par Virginie La Porta et Didier Salvarelli.
Personnalités
modifierJoueurs emblématiques
modifier- Franck Alazet
- Orene Ai'i
- Marc Andreu
- Delon Armitage
- Steffon Armitage
- Chris Ashton
- Fotunuupule Auelua
- Jean-Luc Aqua
- Marcel Baillette
- Jean-Claude Ballatore
- Mathieu Bastareaud
- Anthony Belleau
- Roland Bertranne
- Jérôme Bianchi
- Patrice Blachère
- Firmin Bonnus
- Michel Bonnus
- Léon Bordenave
- Bakkies Botha
- Paul Boyer
- Yann Braendlin
- Nico Breedt
- Sébastien Bruno
- Craig Burden
- Warren Burton
- Christian Califano
- Philibert Capitani
- Alain Carbonel
- Louis Carbonel
- Christian Carrère
- Jean Carrère
- Jean-Michel Casalini
- Jean Castets
- Éric Champ
- Henri Chapus
- Christian Cauvy
- Eugène Chaud
- Franck Chouquet
- Xavier Chiocci
- Jerry Collins
- Franck Comba
- Ludovic Cornuau
- Jean-Jacques Crenca
- Jean Danion
- Éric Dasalmartini
- Pierre Danos
- Gilles Delaigue
- Yann Delaigue
- Eugène Delangre
- Radu Demian
- Manu Diaz
- Christophe Dominici
- Gilbert Doucet
- Eben Etzebeth
- Fabrice Fargues
- Juan Martín Fernández Lobbe
- Philip Fitzgerald
- Éric Fourniols
- Jérôme Gallion
- Beka Gigashvili
- Matt Giteau
- Guilhem Guirado
- George Gregan
- Arnaldo Gruarin
- Jean-Louis Gruarin
- Alain Guilbert
- Bryan Habana
- Leigh Halfpenny
- Jules Hauc
- Carl Hayman
- Rob Henderson
- André Herrero
- Bernard Herrero
- Daniel Herrero
- Aubin Hueber
- David Jaubert
- Martin Jágr
- Pierre Jeanjean
- Pascal Jehl
- Norman Jordaan
- Gregori Labadze
- Léon Loppy
- Thierry Louvet
- Dan Luger
- Thomas Mantérola
- Jean-Louis Martin
- Jo Maso
- Chris Masoe
- Victor Matfield
- Eric Melville
- Gérald Merceron
- Maxime Mermoz
- Andrew Mehrtens
- Frédéric Michalak
- Pierre Mignoni
- Drew Mitchell
- Basile Moraitis
- Bruno Motteroz
- René Namur
- Ma'a Nonu
- Anton Oliver
- Charles Ollivon
- Jean-Charles Orso
- Gérald Orsoni
- Alexis Palisson
- Sergio Parisse
- Michel Périé
- Jean Prin-Clary
- Marc Pujolle
- Henri Rancoule
- Jean-Christophe Repon
- Marc de Rougemont
- Yvan Roux
- Michel Sappa
- Léopold Servole
- Simon Shaw
- Andrew Sheridan
- Juan Smith
- George Smith
- David Smith
- Jocelino Suta
- Patrice Teisseire
- Jean-François Tordo
- Pierre Trémouille
- Sébastien Tillous-Borde
- Tana Umaga
- Joe van Niekerk
- Jonny Wilkinson
- Ali Williams
- Sonny Bill Williams
- Rudi Wulf
- Richard Zago
- Joueurs emblématiques sous la présidence de Mourad Boudjellal
Nom | Poste | Nationalité sportive | Arrivée au club (année[note 8]) |
Départ du club | Années au club | Palmarès |
---|---|---|---|---|---|---|
Josua Tuisova | Ailier | Fidji | 2013 | 2019 | 6 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Guilhem Guirado | Talonneur | France | 2014 | 2019 | 5 | 1 Coupe d'Europe 1 championnat de France |
Xavier Chiocci | Pilier gauche | France | 2011 | 2019 | 8 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Mathieu Bastareaud | Centre | France | 2011 | 2019 | 8 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Jocelino Suta | 2e ligne | France | 2008 | 2018 | 10 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Sébastien Tillous-Borde | Demi de mêlée | France | 2011 | 2018 | 7 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Juan Smith | 3e ligne | Afrique du Sud | 2013 | 2017 | 4 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Matthew Giteau | Centre | Australie | 2011 | 2017 | 6 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Anthony Étrillard | Talonneur | France | 2015 | - | 5 | |
Maxime Mermoz | Centre | France | 2012 | 2017 | 5 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Bryan Habana | Ailier | Afrique du Sud | 2013 | 2018 | 5 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Romain Taofifénua | 2e ligne | France | 2014 | 2021 | 6 | 1 Coupe d'Europe |
Ma'a Nonu | Centre | Nouvelle-Zélande | 2015 | 2018 | 3 | |
Duane Vermeulen | 3e ligne | Afrique du Sud | 2015 | 2018 | 3 | |
Juan Martín Fernández Lobbe | 3e ligne | Argentine | 2009 | 2018 | 9 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Mamuka Gorgodze | 3e ligne | Géorgie | 2014 | 2020 | 6 | 1 Coupe d'Europe |
Charles Ollivon | 3e ligne | France | 2015 | - | 5 | |
Drew Mitchell | Ailier | Australie | 2013 | 2017 | 4 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Leigh Halfpenny | Arrière | Pays de Galles | 2014 | 2017 | 3 | 1 Coupe d'Europe |
Steffon Armitage | 3e ligne | Angleterre | 2011 | 2016 | 5 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Frédéric Michalak | Demi d'ouverture | France | 2012 | 2016 | 4 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Delon Armitage | Arrière | Angleterre | 2012 | 2016 | 4 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Carl Hayman | Pilier droit | Nouvelle-Zélande | 2010 | 2015 | 5 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Bakkies Botha | 2e ligne | Afrique du Sud | 2011 | 2015 | 4 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Chris Masoe | 3e ligne | Nouvelle-Zélande | 2012 | 2015 | 3 | 3 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Sébastien Bruno | Talonneur | France | 2009 | 2014 | 5 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Andrew Sheridan | Pilier gauche | Angleterre | 2012 | 2014 | 2 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Ali Williams | 2e ligne | Nouvelle-Zélande | 2013 | 2015 | 2 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Joe van Niekerk | 3e ligne | Afrique du Sud | 2008 | 2014 | 6 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Jonny Wilkinson | Demi d'ouverture | Angleterre | 2009 | 2014 | 5 | 2 Coupes d'Europe 1 championnat de France |
Simon Shaw | 2e ligne | Angleterre | 2011 | 2013 | 2 | 1 Coupe d'Europe |
Laurent Emmanuelli | Pilier gauche | France | 2009 | 2012 | 3 | |
Gabiriele Lovobalavu | Centre | Fidji | 2008 | 2012 | 4 |
L’Avenue des Légendes
modifierEn 2013, le RCT et la ville de Toulon lancent une opération de financement participatif. Son but est de recueillir 35 % des fonds nécessaires à l'amélioration des infrastructures sportives et éducatives du centre de formation (les travaux se chiffrent à environ trois millions d'euros)[111]. En échange de l'aide financière qu'ils apportent au centre de formation, les sympathisants du club voient leur nom gravé sur une « Avenue des Légendes ». Celle-ci est créée sur le chemin qu'empruntent les joueurs, à leur descente de bus, pour se rendre au stade[112]. Inaugurée le [113], l'« Avenue » est recouverte de pavés gravés au nom des supporters qui ont financé, ainsi que d'une vingtaine de plaques au nom de personnages de légende du rugby toulonnais[114] :
- Félix Mayol
- Marcel Baillette
- Éric Champ
- André Herrero
- Jérôme Gallion
- Jonny Wilkinson
- Tana Umaga
- Daniel Herrero
- Marcel Bodrero
- Arnaldo Gruarin
- Thierry Louvet
- Sonny Bill Williams
- Christian Carrere
- Eric Melville
- Manu Diaz
- Yann Delaigue
- Aubin Hueber
- Gregori Labadze
- David Jaubert
- Yvan Roux
- Jean-Claude Ballatore
À noter entre autres l'absence de Joe Van Niekerk, capitaine du RCT de 2008 à 2013.
Hall of Fame
modifierLe , le RCT organise la première soirée d'intronisation à son Hall of Fame, devenant ainsi le premier club de sport en France à posséder un Hall of Fame[30].
Portée sous la présidence de Bernard Lemaître, cette idée a pour but de rendre hommage, de manière officielle, aux joueurs légendaires du club, en attachant éternellement leur nom à celui du RCT. L'intégration est décidée par les supporters à travers un vote. Un comité de sélection, formé de personnalités de référence du club, du rugby et d’autres univers, se réunit ensuite pour officialiser les joueurs sélectionnés.
Chaque entrant reçoit un trophée honorifique ainsi qu'une veste.
no | Année | Joueur | Saisons | Remise de la veste |
---|---|---|---|---|
1 | 2023 | Marcel Baillette | 1930-1945 | Remise à titre posthume à son arrière-petite-fille Morgane Baillette par le trois-quarts centre néo-zélandais et ancien joueur du RCT, Sonny Bill Williams. |
2 | 2023 | Marcel Bodrero | 1941-1948 | Remise à titre posthume à son fils Michel Bodrero par l'arrière anglais et ancien joueur du RCT, Delon Armitage. |
3 | 2023 | Christian Carrère | 1964-1978 | Remise par le troisième ligne argentin et ancien joueur du RCT, Juan Martín Fernández Lobbe. |
4 | 2023 | André Herrero | 1966-1971 | Remise par le troisième ligne français et joueur du RCT, Charles Ollivon. |
5 | 2023 | Jérôme Gallion | 1975-1989 | Remise par le demi de mêlée français et joueur du RCT, Baptiste Serin. |
6 | 2023 | Éric Champ | 1979-1996 | Remise par le troisième ligne argentin et joueur du RCT, Facundo Isa. |
7 | 2023 | Joe van Niekerk | 2008-2014 | Remise par le deuxième ligne sud-africain et ancien joueur du RCT, Bakkies Botha, et par le trois-quarts aile sud-africain et joueur du RCT, Cheslin Kolbe. |
8 | 2023 | Jonny Wilkinson | 2009-2014 | Remise par le trois-quarts centre australien et ancien joueur du RCT, Matt Giteau, et par le trois-quarts aile australien et ancien joueur du RCT, Drew Mitchell. |
Entraîneurs
modifierPrésidents
modifierSaisons | Présidents |
---|---|
1908-1915 | Louis Gorlier |
1919- 1924 | Dr Busquet |
? | Paul Ferrand |
1934- ? | Me Lanfle |
? | Paul Ferrand |
? | M. Pepino |
? | Dr Léon Flottes |
? | Aimé Martin |
1972-1982 | Claude Beth |
1982 - 1984 | M. Messac |
1984 - 1989 | Roger Vigouroux |
1989 - 1991 | Victor Agostini |
1991 - 1992 | André Herrero |
1992 - 1994 | Patrick Rouard |
1994 - 1996 | Loris Pedri et Jean-Louis Lagadec |
Novembre 1996 - 1997 | Jean-Claude Ballatore |
Novembre 1997 - 1999 | Roger Vigouroux |
Janvier 1999 - 2000 | Jean-Pierre Etienne |
Janvier 2000 - Juin 2000 | Jean-Luc Bertrand |
Juin 2000-2003 | Jérôme Gallion |
2003-2006 | Éric Champ |
2006 - 2006 | Pierre Vedel |
Mai 2006-Mai 2007 | Mourad Boudjellal et Stéphane Lelièvre |
Mai 2007 - Février 2020 | Mourad Boudjellal |
Depuis février 2020 | Bernard Lemaître |
Effectif 2024-2025
modifierLe tableau suivant récapitule l'effectif professionnel du Rugby club toulonnais pour la saison 2024-2025.
Matchs mémorables
modifier- [2]. Finale de championnat de France RC Toulon-Lyon OU (6-3). Toulon : 2 essais Borréani et Servole. Lyon : 1 essai Panel. Premier Brennus pour le RCT. L'arrivée à Toulon donne lieu à de spectaculaires scènes de liesse : 30 000 personnes accueillent les joueurs à la gare, et les accompagnent jusqu'au siège du club, le Café de la Paix et du Sport[115].
- . Finale de championnat de France RC Toulon-Racing Club de France (15-12). Le RC Toulon remporte le Championnat de France de rugby à XV de première division 1986-1987 après avoir battu le Racing club de France en finale. Il gagne son 2e Bouclier de Brennus après celui remporté en 1931 et après avoir été quatre fois finaliste malheureux en 1948, 1968, 1971.
RC Toulon
- Titulaires : Manu Diaz, Bernard Herrero, Yann Braendlin, Marc Pujolle, Jean-Charles Orso, Éric Champ, Thierry Louvet, Eric Melville, Jérôme Gallion, Christian Cauvy, Pascal Jehl, Pierre Trémouille, Alain Carbonel, Éric Fourniols, Jérôme Bianchi
- Remplaçants : David Jaubert, Yvan Roux, Henri Chapus, Fabrice Fargues
Racing club de France
- Titulaires : Eugenio Stefan, Jean-Pierre Genet, Murray Dawson, Michel Tachdjian, Patrick Serrière, Laurent Cabannes, Xavier Blond, Claude Atcher, Gérald Martinez, Franck Mesnel, Yvon Rousset, Éric Blanc, Renaud Authié, Jean-Baptiste Lafond, Didier Pouyau
- Remplaçants : Philippe Guillard, Franck Hélière, Jean-François Impinna, Vincent Lelano, Laurent Rouyres, Herve Jegou
Points marqués
RC Toulon : 1 essai de Jaubert, 1 transformation et 2 pénalités de Bianchi, 1 drop de Trémouille
Racing club de France : 1 essai de Genet, 1 transformation et 2 pénalités de Pouyau
L'équipe show-Bizz du Racing a joué la finale avec un nœud papillon rose ! À la mi-temps Philipe Guillard, dit la Guille, a remplacé J.B. Lafond qui était blessé. Le RC Toulon l'emporte à l'issue d'un match très serré, un Herrero (Bernard) est enfin champion de France de rugby.
- . Finale de championnat de France RC Toulon-Biarritz olympique (19-14). Toulon : 1 essai Repon (44e), 3 drops Delaigue (37e, 47e) et Hueber (75e), 2 pénalités Teisseire (5e) et Jehl (15e). Biarritz : 2 essais Feuillade (8e) et Hontas (78e), 2 pénalités Blanco (19e) et Arrieta (73e)[116]. Troisième Brennus complètement inattendu pour une équipe de minots, lors du dernier match du Biarrot international Serge Blanco.
- . Finale de Coupe d'Europe RC Toulon-ASM Clermont (16-15). Toulon : 1 essai Delon Armitage 64e, 3 pénalités Wilkinson (15e, 46e, 61e), 1 transformation Wilkinson (65e). Clermont : 2 essais Nalaga (41e) et James (47e), 1 pénalité Parra (3e), 1 transformation Parra (48e). Lors de la première mi-temps, le match est équilibré (3-3). Au retour des vestiaires, les Clermontois plantent deux essais en six minutes, dont un transformé (3-15). Grâce à la botte de Jonny Wilkinson, le RCT réussit à remonter à 9-15. À la 64e minute, un essai de Delon Armitage transformé par Wilkinson met le RCT en tête pour la première fois du match (16-15). Le score ne va plus bouger. Les assauts auvergnats se heurtent à une défense toulonnaise qui ne commet pas de fautes. À la 78e minute, David Skrela tente le drop de la victoire pour Clermont. Il est contré par Bastareaud. Dans un dernier élan, Clermont repart à la charge. Sivivatu laisse échapper en touche le ballon de l'essai[117]. Toulon est champion d'Europe pour la première fois de son histoire.
- . Finale de championnat de France RC Toulon-Castres olympique (18-10). Toulon : 5 pénalités Wilkinson (8e, 23e, 32e, 54e) et Delon Armitage (74e), 1 drop Wilkinson (35e). Castres : 1 essai Evans (11e), 1 pénalité Kockott (29e), 1 transformation Kockott (11e). Le RCT affronte un CO qui l'a battu l'année précédente au même stade de la compétition. Les Toulonnais se laissent surprendre et encaissent un essai dès la 11e. Mais la botte de Wilkinson leur permet de passer devant à la mi-temps (12-10). En seconde période, le buteur toulonnais continue son sans-faute, tandis que son homologue castrais subit trois échecs. À la 74e, Delon Armitage passe une pénalité de 49 mètres (18-10). Le score en reste là. Le RCT réalise un doublé inédit Coupe d’Europe-Championnat. Jonny Wilkinson termine sa carrière sur une belle performance[118]. Le Stade de France lui rend hommage par un God Save the Queen[119].
- . Finale de Coupe d'Europe RC Toulon-ASM Clermont (24-18). Toulon : 2 essais Bastareaud (40e) et Drew Mitchell (70e), 4 pénalités Halfpenny (17e, 29e, 33e, 52e), 1 transformation Halfpenny (40e). Clermont : 2 essais Fofana (25e) et Abendanon (63e), 2 pénalités Lopez (8e, 14e), 1 transformation Lopez (64e). Toulon est dominé durant les 20 premières minutes et finit par remettre la main sur le match[120]. Le RCT entre dans l'histoire du rugby européen en décrochant trois fois de suite la Coupe d'Europe, une performance jamais réalisée jusque-là.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Le titre est partagé avec le Stade toulousain.
- Le championnat de France espoirs a été créé en 2003 et s'adresse aux joueurs de moins de 23 ans jusqu'à l'issue de la saison en cours.
- Le Super Challenge de France Élite, « l'équivalent d'un championnat de France », est créé en 1980 pour les moins de 15 ans, à l'époque (minimes A); il est aujourd'hui réservé aux moins de 14 ans, depuis la refonte des catégories (saison 2014-2015). Depuis 2003, c'est une compétition officielle dans le calendrier de la Fédération française de rugby.
- En raison des événements de mai 68, la finale fut disputée avec trois semaines de retard. À la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à 6-6. À la fin de la prolongation, elles étaient à 9-9. Pour ne pas avoir à disputer une nouvelle finale largement hors saison, on déclara le FC Lourdes champion de France, au nombre d'essais marqués (2-0).
- Mistral avait par erreur attribué ce Noël à Nicolas Saboly[64]. Si les paroles de Guihaume, Tòni, Pèire sont attribuées au frère Sérapion, on n'est pas sûr que la musique soit de lui.
- Les sources sont en désaccord sur la date du premier Challenge Marcel-Michelin, remporté par l'école de rugby du RCT. Pour certaines, il s'est disputé en 1956[82] — Pour d'autres, il s'est disputé en 1958[83] — Le Challenge Marcel-Michelin a connu sa 58e édition en 2015[84].
- Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.
Références
modifier- « Dates-clés », sur rctoulon.com, 2016 (consulté le 18 décembre 2016).
- « 1931 (1re division) », sur finalesrugby.com (consulté le 30 juin 2015).
- Garcia 1996, p. 256.
- « 1987 (1re division) », sur finalesrugby.com (consulté le 30 juin 2015).
- « Castres et Toulon, leur dernier titre », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Gautier Fontanel, Robert Paturel, « La création d'une société sportive constitue-t-elle une pratique de l'entrepreneuriat ? », sur ecole-management-normandie.fr, 15 et 16 mai 2008, p. 10 et 15 (consulté le 10 juillet 2015).
- Hélène Lascols, « Rugby club toulonnais. La machine à gagner du Var », sur lejournaldesentreprises.com, 2 juillet 2010 (consulté le 10 juillet 2015). — Yannick Cochennec, « Les entrepreneurs qui ont changé le rugby français », sur slate.fr, 9 janvier 2011 (consulté le 4 juillet 2015).
- Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur, « Le soutien apporté par le Conseil général du Var au Rugby club toulonnais, années 2000 à 2007 », p. 1.
- Stéphane Soulé, « Toulon, mission accomplie ! » sur sports.fr, 25 mai 2008 (consulté le 30 juin 2015).
- « Laporte succède à Saint-André à Toulon », sur lemonde.fr, avec AFP et Reuters, 12 septembre 2011 (consulté le 1er juillet 2015).
- « Le Top 10 des meilleurs joueurs de l’histoire de Toulon », sur rugbyrama.fr, 14 avril 2016 (consulté le 5 mars 2020). — « Mauvais recrutement, manque de professionnalisme… Bernard Laporte analyse le début de saison raté », sur rmcsport.bfmtv.com, 5 septembre 2016 (consulté le 2 janvier 2017). — Richard Escot, « Affaire Dominguez-Ford : Christophe Dominici tacle Boudjellal », sur lequipe.fr, 24 octobre 2016 (consulté le 24 octobre 2016).
- « Le RCT sur le toit de l'Europe ! » sur varmatin.com, 18 mai 2013 (consulté le 1er juillet 2015).
- Antoine Grenapin, « Toulon s'assoit de nouveau sur le toit de l'Europe ! », sur lepoint.fr, 24 mai 2014 (consulté le 21 juillet 2015). — Hervé Marchon, « Toulon champion d'Europe pour la deuxième année consécutive », sur liberation.fr, 24 mai 2014 (consulté le 21 juillet 2015).
- « Les 5 points à retenir de la finale entre Toulon et le Castres Olympique (18-10) », sur lerugbynistere.fr, 1er juin 2014 (consulté le 1er juillet 2015).
- « Toulon entre dans l'Histoire », sur ladepeche.fr, 3 mai 2015 (consulté le 2 juillet 2015).
- « Coupe d’Europe : le Racing élimine Toulon et file en demies », sur leparisien.fr, 10 avril 2016 (consulté le 22 mai 2016).
- Anthony Tallieu, « Le Racing 92 champion de France », sur rugbyrama.fr, 24 juin 2016 (consulté le 17 juillet 2016).
- « Vainqueur de Toulon, Clermont dans le dernier carré européen », sur lemonde.fr, 2 avril 2017 (consulté le 24 avril 2017).
- « Clermont sacré champion de France ! » sur ouest-france.fr, 5 juin 2017 (consulté le 12 juin 2017).
- Avec AFP, « Toulon s’incline en quarts de Coupe d’Europe », sur lemonde.fr, 31 mars 2018 (consulté le 19 mai 2018).
- « Lyon croque Toulon et se qualifie pour les demi-finales », sur leparisien.fr, 18 mai 2018 (consulté le 19 mai 2018).
- Maxime Raulin, Arnaud Requenna, « RC Toulon : c'est quoi le problème ? », sur lequipe.fr, 9 octobre 2018 (consulté le 10 octobre 2018).
- Avec AFP, « Coupe d'Europe : Montpellier bat et élimine Toulon », sur laprovence.com, 16 décembre 2018 (consulté le 29 janvier 2019).
- « Classement Top 14 saison 2018-2019 », sur sport24.lefigaro.fr (consulté le 25 mai 2019).
- « Bernard Lemaître, nouvel actionnaire du Rugby clu toulonnais »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rctoulon.com (consulté le ).
- Pierre-Laurent Gou, « Boudjellal cède le pouvoir », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
- « Le RCT renforce ses capacités financières pour accélérer la mise en œuvre de son plan 2019-2023 ! »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rctoulon.com, (consulté le ).
- « RCT : Bernard Lemaitre nommé président », sur lequipe.fr, (consulté le ).
- « Nouveau manager de Toulon, Azéma vise « très rapidement des résultats positifs » », Le Figaro, (consulté le ).
- Clément Mazella, « Rugby. Toulon lance son Hall Of Fame : dans les coulisses d'une soirée magique », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Le palmarès », sur rctoulon.com, 2011 (consulté le 21 juillet 2015).
- Julien Oury, « Rugby Masters - Les Sharks placent de nouveau le Sud sur le toit de la planète rugby (12-10) », sur Rugbyrama, (consulté le ).
- Le Miroir des sports, 7 avril 1921, p.223.
- « Historique du SCF », sur superchallengedefrance.com, 2011 (consulté le 16 juillet 2015)
- « Agen 2014 - Finale du Super Challenge de France-Midi Olympique Élite », sur superchallengedefrance.com (consulté le 16 juillet 2015).
- Le Rugby club toulonnais, SEP, 1969.
- Clément Mazella, « Steffon Armitage élu meilleur joueur ERC de l'année 2014 », sur rugbyrama.fr, 26 mai 2014 (consulté le 2 juillet 2015).
- Clément Mazella, via AFP, « Toulon fait une razzia de trophées lors de la nuit du rugby », sur rugbyrama.fr, 7 octobre 2014 (consulté le 2 juillet 2015).
- Maxime Joly, Toulon en lice pour être élue meilleure équipe de l'année, tous sports confondus », sur sport24.lefigaro.fr, 20 janvier 2015 (consulté le 2 juillet 2015).
- (en) « Biggest names in Sport celebrate Nomination for 2015 Laureus World Sports Awards », sur laureus.com, 11 février 2015 (consulté le 2 juillet 2015).
- « Mayol », sur dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net, 2013 (consulté le 3 juillet 2015).
- Jean-Claude Grosse, « Félix Mayol et son Clos », sur les4saisons.over-blog.com, 3 juillet 2007 (consulté le 3 juillet 2015).
- Félix Mayol, « Le muguet de Paris », sur dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net, Mémoires, recueillis par Charles Cluny, Paris, Querelle, 1929, chap. VI (consulté le 6 juillet 2015).
- Félix Mayol, « Par des chansons », sur dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net, op. cit., chap. XII (consulté le 6 juillet 2015).
- « Le logo du RCT modernisé »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rctoulon.com, RC Toulon, (consulté le ).
- « Grenoble - Toulon : une rivalité historique », sur francebleu.fr, 19 avril 2013 (consulté le 6 janvier 2015).
- Ronan Heriquet, « Pourquoi Toulouse et Toulon sont en rouge et noir ? » sur cdusport.com, 17 octobre 2014 (consulté le 30 juin 2015).
- AFP, « Clermont-Toulon, les nouveaux rivaux en Coupe d'Europe », sur ladepeche.fr, 1er mai 2015 (consulté le 3 juillet 2015).
- « 1985 : Toulon et Toulouse dans une finale historique », sur memosport.fr (consulté le 3 juillet 2015).
- « Toulon-Toulouse », sur lequipe.fr, 28 mars 2015 (consulté le 28 août 2015). — Richard Escot, « Records à Marseille et à Wembley », sur lequipe.fr, 28 mars 2015 (consulté le 28 août 2015).
- Éric Bayle, interrogé par Valéry Lefort, « Éric Bayle : « Toulon reste l’équipe la plus attractive », sur lamontagne.fr, 15 mai 2015 (consulté le 11 juillet 2015).
- « Clermont-Toulon », sur lequipe.fr, 3 juin 2012 (consulté le 11 juillet 20125).
- AFP, « Champions Cup - Avec leurs modèles si différents, l'ASM et le RCT sont devenus de parfaits rivaux », sur rugbyrama.fr, 1er mai 2015 (consulté le 11 juillet 2015). — « De Cromières ? Un alimentaire Michelin » (Boudjellal) », sur laprovence.com, 8 mai 20125 (consulté le 11 juillet 2015).
- « Le RCT a un nouveau club de supporters à Paris », sur varmatin.com, 1er juin 2013 (consulté le 4 juillet 2015).
- « Clubs de supporters », sur rctoulon.com, 2015 (consulté le 31 août 2015)
- Daniel Herrero, Dictionnaire amoureux du rugby, coll. « Dictionnaire amoureux », Paris, Plon, 2003, p. 284.
- Arnaud Coudry, « À Mayol, une entrée de gladiateurs », sur sport24.lefigaro.fr, 23 décembre 2014 (consulté le 4 juillet 2015).
- RCT site officiel, « Plaquette de présentation des hospitalités »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Xavier Coffin, « L'histoire du « Pilou Pilou », sur sport24.lefigaro.fr, 15 octobre 2014 (consulté le 5 juillet 2015).
- « Le Pilou-Pilou », sur rctoulon.com (consulté le 5 juillet 2015).
- « Mourad Boudjellal lance le pilou-pilou dans le vestiaire du Stade de France après la victoire du RCT face à Castres », sur lerugbynistere.fr, 1er juin 2014 (consulté le 5 juillet 2015).
- « Le pilou-pilou lancé par José Garcia et Michaël Youn », sur rugbyrama.fr, 22 janvier 2013 (consulté le 5 juillet 2015).
- « La Coupo Santo », sur rctoulon.com, 2011 (consulté le 5 juillet 2015).
- http://www.cournongrac.org/felibres.html « La Coupo Santo », sur cournongrac.org (consulté le 5 juillet 2015)
- « Le stade Mayol », sur rctoulon.com, 2011 (consulté le 6 juillet 2015).
- « Mayol passe à 14 700 places », sur rugbyrama.fr, 11 janvier 2011 (consulté le 6 janvier 2015).
- « Dérogation refusée pour le Stade Mayol », sur rugby365.fr, 30 janvier 2013 (consulté le 6 juillet 2015).
- « Le RCT à Mayol pour son quart », sur francetvsport.fr, 15 janvier 2014 (consulté le 6 janvier 2015).
- (en) Gavin Cummiskey, « Leinster confirm they will be taking full quota of tickets for Toulon fixture », sur irishtimes.com, 28 janvier 2014 (consulté le 6 juillet 2015).
- Richard Escot, « Toulon : Mourad Boudjellal pense à un grand stade », sur lequipe.fr, 5 juin 2015 (consulté le 6 juillet 2015).
- « Les 8 choses qui vont changer au stade Mayol à Toulon », sur varmatin.com, 12 juin 2015 (consulté le 6 juillet 2015).
- « Les offres hospitalités »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur RCT - Rugby Club Toulonnais (consulté le ).
- « Le stade Mayol dispose désormais de 16 128 places », sur varmatin.com, 20 septembre 2016 (consulté le 2 octobre 2016).
- « STADE MAYOL, UNE TRANSFORMATION RÉUSSIE »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur INGÉROP (consulté le ).
- « Résultat et résumé Toulon - Clermont, match en direct - Top 14 2019-2020, 11e journée Aller, Dimanche 22 Décembre 2019 », sur L'Équipe (consulté le ).
- « Toulon – Lyon (30-24) : Le RCT retrouve Mayol avec une victoire dans un stade Mayol à guichets fermés. ».
- Jean Tafernaberry Rugbynistère, « Top 14. Mourad Boudjellal révèle les dessous des finances du RCT », sur Le Rugbynistère, (consulté le ).
- Franck, « Affluences – Top 14 », sur surlatouche.fr (consulté le ).
- « Top 14 : le palmarès par année depuis 1892 - Rugby », sur L'Équipe (consulté le ).
- « Records affluences spectateurs », sur stades-spectateurs.com (consulté le ).
- « Marcel Bodrero, « père » du Pilou-Pilou s'est éteint », sur varmatin.com, 6 décembre 2011 (consulté le 10 juillet 2015).
- http://www.rctoulon.com/fr/page/histoire/ « Des origines à 1967 », sur rctoulon.com], 2011 (consulté le 30 juin 2015.
- http://www.varmatin.com/article/rugby/marcel-bordrero-pere-du-pilou-pilou-sest-eteint.716472.html « Marcel Bodrero, « père » du Pilou-Pilou s'est éteint », sur varmatin.com], 6 décembre 2011 (consulté le 10 juillet 2015).
- http://www.asm-rugby.com/actus/le-challenge-marcel-michelin-c’est-ce-week-end « Le Challenge Marcel-Michelin, c'est ce week-end ! » sur asm-rugby.com] (consulté le 12 juillet 2015).
- « Merci aux minots de l'école de rugby », sur rct-asso.fr, 22 décembre 2014 (consulté le 10 juillet 2015).
- « La formation », sur rctoulon.com, 2011 (consulté le 7 juillet 2015).
- « La carte jeune de Toulon », sur franceinfo.fr, 5 septembre 2012 (consulté le 7 juillet 2015). — « Florian Fresia, les espoirs d'un espoir du RCT », sur varmatin.com, 12 décembre 2012 (consulté le 7 juillet 2015).
- « La formation extra-sportive », sur rctoulon.com, 2011 (consulté le 7 juillet 2015).
- « L'intérêt général selon le Rugby club toulonnais », sur varmatin.com, 13 août 2012 (consulté le 7 juillet 2015).
- Thibault Perrin, « Le classement des centres de formation des clubs de Top 14 et de Pro D2 », sur lerugbynistere.fr, 28 avril 2015 (consulté le 7 juillet 2015).
- Thibault Perrin, « Le classement des centres de formation des clubs de Top 14 et de Pro D2 pour la saison 2014-2015 », sur lerugbynistere.fr, 26 avril 2016 (consulté le 21 juillet 2016).
- « Statuts du Rugby club toulonnais association », sur rct-asso.fr, 18 novembre 2013, p. 2 (consulté le 22 juillet 2015).
- Bertrand Schwerer, « Rapport d'observations définitives SAOS Rugby club toulonnais », sur ccomptes.fr, Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur, 12 février 2008 (consulté le 22 juillet 2015), p. 3 et 4.
- Bertrand Schwerer, op. cit., p. 4.
- Romain Alcaraz, « RCT association veut transformer l’essai », sur lamarseillaise.fr, 14 août 2014 (consulté le 22 juillet 2015).
- « RCT association : « Notre ambition, former des rugbymen de valeur », sur varmatin.com, 8 juin 2015 (consulté le 10 juillet 2015).
- Bertrand Schwerer, op. cit., p. 7.
- Rugby Club Toulonnais
- « Rugby : déficits record pour les clubs français », sur lemonde.fr, avec AFP, 13 avril 2015 (consulté le 6 juillet 2015).
- Romain Bergogne, « Économie : les clubs du Top 14 en danger ? », sur lequipe.fr, 12 juin 2015 (consulté le 7 juillet 2015).
- Thibault Perrin, « Top 14 - Les budgets des clubs pour la saison 2014-2015 », sur lerugbynistere.fr, 12 août 2014 (consulté le 6 juillet 2015).
- « Tous les budgets du Top 14 en 2015-2016 », sur sport.fr, 22 août 2015 (consulté le 28 août 2015).
- « Toulon : 4e budget du Top 14 », sur blog-rct.com (consulté le ).
- « Top 14 : les budgets des clubs pour la saison 2013-2014 », sur /http://www.lerugbynistere.fr (consulté le ).
- Clément Suman, « TOP 14 : le classement des budgets prévisionnels pour la saison 2016/2017 », Le Rugbynistère, (lire en ligne, consulté le ).
- Thibault Perrin, « Top 14 - Le classement des budgets pour la saison 2018-2019 », sur Le Rugbynistère, (consulté le ).
- « Tous les budgets du Top 14 saison 2019-20 », sur Sportune, (consulté le ).
- « Top 14 : Les budgets de tous les clubs, cette saison 2020-21 », sur Sportune, (consulté le ).
- « Toulon : Burrda nouvel équipementier »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rugby365.fr (consulté le ).
- Alexandre Bailleul, « Hungaria nouvel équipementier du RC Toulon », sur Sport Buzz Business, (consulté le ).
- Cyrille Haddouche, « Le RCT à la pointe de l’innovation », sur sport24.lefigaro.fr, 25 novembre 2013 (consulté le 8 juillet 2015).
- Amandin Quella-Guyot, « L’ Avenue des Légendes à l’assaut du record d’Europe du financement participatif », sur sportbusinessetmoi.com, 16 décembre 2013 (consulté le 8 juillet 2015).
- Fabrice Michelier, « Toulon rend hommage à ses légendes », sur rugbyrama.fr, 21 décembre 2014 (consulté le 8 décembre 2015).
- « L'Avenue des Légendes », sur ulule.com (consulté le 8 décembre 2015).
- « Des origines à 1967 », sur rctoulon.com, 2011 (consulté le 30 juin 2015).
- « Top 14 : Les neuf précédentes finales du RCT jalonnées de trois Boucliers de Brennus », sur destimed.fr, 1er juin 2013 (consulté le 21 juillet 2015).
- « ASM Clermont-Rugby club toulonnais », sur rugbyrama.fr, 18 mai 2013 (consulté le 8 juillet 2015).
- « Toulon-Castres », sur lequipe.fr, 31 mai 2014 (consulté le 18 juillet 2016).
- Grégory Jouin, « Wilkinson, une dernière en apothéose », sur francetvsport.fr, (consulté le 18 juillet 2016).
- « ASM Clermont-Rugby club toulonnais », sur rugbyrama.fr, 2 mai 2015 (consulté le 8 juillet 2015).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Gilles Gauthey, Édouard Seidler, Le Rugby français, chez les auteurs, 1961.
- Georges Pastre, Histoire générale du rugby : les volcans du dimanche, Midi-Olympique, 1969.
- Le Livre d’or du RCT, SEP, 1969.
- Henri Garcia, Les Grandes Équipes françaises de rugby, Genève, Famot, 1979.
- Marcel Bodrero, Au soleil de Besagne : si le rugby, le Rugby-club et Toulon nous étaient contés, Ollioules, Var matin, 1989.
- Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 2-7324-2260-6)
- Jean-Claude Gaugain, Jeux, gymnastique et sports dans le Var (1860-1940), Paris, L’Harmattan, 2000.
- François Duboisset, RugbyGuide, De Vecchi, 2003.
- Gaëlle Nohant, Le Rugby club toulonnais : 1908-2008, EPA, 2008.
Discographie
modifierLe Pilou-Pilou, CD 4 titres édité par l'association Les Fadas (paroles Marcel Bodrero, retranscrites par Jean-Louis Gruarin), 2001.
Liens externes
modifier