Stade des Ponts Jumeaux
Surnom |
Le Wallon |
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Adresse |
Construction | |
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Ouverture |
le 24 novembre 1907 |
Rénovation | |
Fermeture |
1980 |
Démolition |
1980 |
Clubs résidents | |
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Propriétaire |
association les amis du Stade toulousain |
Surface |
Pelouse naturelle |
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Capacité |
35 000 |
Affluence record |
Coordonnées |
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Le stade des Ponts Jumeaux (ou le Wallon) est un ancien stade de rugby à XV où le Stade toulousain a joué à domicile de 1907 à 1980. Le stade était situé à Toulouse près des Ponts-Jumeaux.
HistoireModifier
Le Stade des Ponts Jumeaux est inauguré le 24 novembre 1907, il est plus tard appelé le Wallon, en référence à Ernest Wallon, président du Stade olympien des étudiants de Toulouse (SOET) et professeur de droit de la faculté de Toulouse, au début du XXe siècle, qui participe au projet. L'association « Les amis du Stade toulousain », qui a financé sa construction, en était propriétaire. Ses deux tribunes ont été rénovées en 1920.
C'est le terrain du Stade toulousain lors de leurs rencontres à domicile, et c'est également le théâtre de dix-sept finales du Championnat de France de rugby à XV entre 1909 et 1950. Le , l'équipe de France y accueille les Néo-zélandais lors de leur deuxième tournée dans l'hémisphère nord (défaite 30 à 6).
En 1980, il est mis en expropriation à la suite de la construction de la rocade toulousaine. Il est alors assez vétuste, bien que familier aux supporters, joueurs et dirigeants du Stade toulousain[1].
Le 30 mars 1980, lors du dernier match de poule, le Stade toulousain joue pour la dernière fois au stade des Ponts Jumeaux[2]. Les Toulousains l'emportent 29 à 11 contre Aurillac avec des essais de Harize, Santos, Bentaboulet à deux reprises; c'est Bentaboulet qui marque le dernier essai et Serge Gabernet en transformant, inscrit les derniers points entre les poteaux les plus hauts du monde[2]. Les poteaux, sciés à la base pour être transférés au nouveau stade en 1980, ne font plus 22,50 mètres mais 21,35 m[1]. L'équipe qui joue ce dernier match aux Ponts Jumeaux est composé ainsi: Christian Breseghello, Patrick Bentaboulet, Serge Laïrle; Michel Coutin, Jean-Jacques Santos; Jean-Pierre Rives, Jean-Claude Skrela, Roger Viel; Gérald Martinez (m); Jean-Michel Rancoule (o); Guy Novès, Thierry Merlos, Marcel Salsé, Dominique Harize; Serge Gabernet[2].
Dès 1978, un nouveau stade est élevé sur le pré des Sept Deniers, donné par la ville en échange des installations des Pont-Jumeaux. Il deviendra le Stade Ernest-Wallon où le Stade toulousain joue actuellement ses matchs à domicile.
Vues du stadeModifier
Finales du championnat de France de rugby à XVModifier
Le tableau ci-après détaille les seize finales du Championnat de France de rugby à XV disputées au Stade des Ponts Jumeaux. On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
Voir aussiModifier
Notes et référencesModifier
- Jean-Paul Cazeneuve et Jérôme Leclerc, Stade toulousain, L'Académie du rugby, Balma, éd. Universelles, 2004, 220 p, les lieux du stade, les Ponts-Jumeaux p. 72
- Lucien Remplon, Ombres noires et soleils rouges, histoire du rugby au Stade toulousain, éd. Gazette, 1998, 216 p., Saison 1979-1980 p. 205-211
- Une première finale avait été jouée le 15 mai 1949 au Stade des Ponts Jumeaux à Toulouse et s'était soldé par un 3-3 AP.
BibliographieModifier
Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence de base, utilisés pour la rédaction de cet article quand l'indique la présence du symbole .
- Lucien Remplon, Ombres noires et soleils rouges, histoire du rugby au Stade toulousain, éd. Gazette, 1998, 216 p., (ISBN 2-912041-02-3)
- Jean-Paul Cazeneuve et Jérôme Leclerc, Stade toulousain, L'Académie du rugby, Balma, éd. Universelles, 2004, 220 p., (ISBN 2-905797-07-X)