Amérique

continent situé entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique
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Amérique
Carte de localisation de l'Amérique (colorée en vert)
Carte de localisation de l'Amérique (colorée en vert)
Superficie 42 189 120 km2
Population 1 006 801 000 hab. (2017)
Densité 24 hab./km2
Pays 35
Principales langues allemand, anglais, aymara, créole, espagnol, français, groenlandais, guarani, italien, langues amérindiennes, langues bushinengues, langues inuites, maya, langues uto-aztèques, langues zapotèques, nahuatl, néerlandais, portugais, quechua, quiché
Fuseaux horaires UTC−10:00 (États-Unis)
UTC+00:00 (Groenland)
Principales villes Bogota, Buenos Aires, Caracas, Chicago, Lima, Los Angeles, Mexico, Montréal, New York, Rio de Janeiro, São Paulo, Santiago, Toronto, Washington

L'Amérique, parfois les Amériques, est un continent de l'hémisphère occidental. Il s'étend de l'océan Arctique au nord, jusqu'au cap Horn dans le passage de Drake au sud, à la confluence des océans Atlantique et Pacifique qui la délimitent à l'est et à l'ouest, respectivement. Avec plus de 42 millions de km2, l'Amérique est le deuxième plus vaste continent de la planète[1], couvrant 8,3 % de la superficie totale et 28,2 % des terres émergées. De plus, l'Amérique concentre environ 13,3 % de la population mondiale, avec plus d'un milliard de personnes[2]. Ses habitants sont désignés sous le gentilé Américains : ce terme est cependant également employé pour désigner les citoyens des États-Unis d'Amérique. Dès lors, les habitants des différentes parties du continent sont fréquemment distingués en employant des gentilés spécifiques comme Nord-Américains, Sud-Américains ou Latino-Américains. Le terme America est une invention des cartographes allemands Martin Waldseemüller et Mathias Ringmann et apparaît en honneur de l'explorateur Amerigo Vespucci dans le planisphère qu'ils éditent en 1507 à Saint-Dié.

En raison de ses caractéristiques géographiques, l'Amérique est traditionnellement considérée du point de vue d'un ensemble de sous-continents désigné sous le nom des Amériques, à savoir l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale, les Antilles et l'Amérique du Sud. Compte tenu également de son portrait culturel, elle se divise en Amérique anglo-saxonne et Amérique latine.

Bien que l'histoire des civilisations précolombiennes soit aussi ancienne que celle des peuples responsables de la colonisation européenne des Amériques, l'Amérique est parfois qualifiée de « Nouveau Monde » par opposition au « Vieux Continent », l'Europe. De même, le terme générique Indiens pour désigner les citoyens des nations autochtones du continent porte à confusion : Christophe Colomb avait entrepris son voyage pour rejoindre les Indes par la mer et croyait qu'il s'y trouvait.[réf. nécessaire] Par le commerce triangulaire, les colons ont également contraint au déplacement les populations africaines vers l'Amérique pour les mettre en esclavage.

Toponymie modifier

 
Détail du planisphère de Waldseemüller avec la mention « AMERICA » désignant la partie sud du continent américain (1507).

En 1507, Martin Waldseemüller, le cartographe d'une société savante du duché de Lorraine, dénommée Gymnase Vosgien et située à Saint-Dié-des-Vosges, produit avec l'aide de l'érudit Mathias Ringmann un planisphère intitulé Universalis Cosmographia représentant la région méridionale de l'Amérique. Cette mappemonde est la première carte sur laquelle apparaît le mot « America », prénom féminisé attribué en l'honneur du navigateur florentin Amerigo Vespucci[3] (Amerigo est l’équivalent italien du prénom d'origine germanique « Aymeric », variante méridionale de « Henri »). Cet explorateur est le premier à émettre la thèse d'un nouveau continent lors de son expédition au sud de la Patagonie en 1502. Cette quatrième partie du monde, qui s'ajoute au supercontinent de l'Afro-Eurasie, vient alors modifier les assertions de Christophe Colomb qui, en 1492, croyant avoir découvert la route des Indes, rencontra plutôt ceux qui, aujourd'hui, sont désignés par métonymie sous l'appellation « Amérindiens » ou « Indiens d'Amérique » (au Canada francophone, ces appellations sont souvent considérées comme péjoratives et d'autres appellations leur sont aujourd'hui préférées telles que : « Premières Nations », « Natifs »).

En 1992, les nations autochtones du continent adoptent le terme kuna « Abya Yala » pour désigner l'Amérique sans référer au nom colonial d'Amerigo Vespucci.

Géographie modifier

         
         
         
         
         
Carte géophysique de l'Amérique (cliquer sur la carte pour voir le détail des zones géographiques).

L'Amérique est le deuxième plus grand continent de la planète après l'Asie. Elle a une superficie d'environ 42 437 680 km2 et s'étend du nord au sud depuis le cap Columbia (58 ° N, Nunavut, Canada) jusqu'aux îles Diego Ramirez (56 º S, Terre de Feu, Chili). Elle est séparée de la Russie par l'océan Arctique et de l'Antarctique par le passage de Drake. Ses points les plus occidental et oriental correspondent respectivement à l'île Attu (173 ° 11'E) en Alaska (États-Unis) et à la pointe du Seixas (34 ° 47'O) en Paraíba (Brésil).

Le continent américain se compose de trois sous-continents : Amérique centrale, Amérique du Nord et Amérique du Sud, ainsi que d'un arc insulaire désigné sous le nom des Antilles et faisant office de connexion continentale entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud. Selon la théorie de la dérive des continents et de la tectonique des plaques, ce qui est l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud serait resté séparé pendant des millions d'années. Après la séparation du Gondwana de la Laurasie, deux sous-continents dérivèrent jusqu'à leurs positions actuelles, puis furent unis par l'Amérique centrale. D'abord un arc insulaire, ce pont terrestre émergea entre eux par l'action de la tectonique des plaques et devint plus tard une bande continue de terre. Le point le plus mince de cette union est à l'isthme de Panama, lequel permit le grand échange interaméricain lors de sa formation il y a 3 millions d'années.

Subdivisions et zones géographiques
Amérique du Nord Les Antilles Amérique centrale Amérique du Sud
Néarctique
Montagnes Rocheuses
Prairies canadiennes
Appalaches
Basses-terres du Saint-Laurent
Basses-terres des Maritimes
Basses-terres du lac Érié
Toundra
Forêt boréale
Plateau laurentien
Grand Bassin des États-Unis
Grandes Plaines
Grands Lacs
Sierra Madre occidentale
Sierra Madre orientale
Sierra Madre del Sur
Mésoamérique
Bahamas
Grandes Antilles
Petites Antilles
Plaque caraïbe
Cordillère Centrale
Néotropique
Déserts sud-américains
Caraïbes sud-américaines
Chocó
Llanos
Bassin amazonien
Cordillère des Andes
Altiplano
Gran Chaco
Plateau des Guyanes
Pampa
Cône Sud
Patagonie
Bassin de la Plata
Massif de Brasilia
       

Topographie modifier

 
Le Denali en Alaska (États-Unis), point culminant de l'Amérique du Nord dont le sommet est situé à 6 190 mètres d'altitude.

Dans leur déplacement du centre de l'océan Atlantique vers l'ouest, les plaques tectoniques (caraïbe, nord-américaine et sud-américaine) forment la cordillère américaine par subduction de la plaque pacifique sur le pourtour oriental de la ceinture de feu. La chaîne de montagnes ainsi formée est essentiellement composée d'une série de crêtes élevées telles que les montagnes Rocheuses, la Sierra Madre occidentale et la Cordillère des Andes. À l'est de l'Amérique du Nord, les Appalaches s'étendent depuis l'Alabama jusqu'à Terre-Neuve sur plus de 2 300 km, alors qu'au nord s'élève la cordillère arctique.

Au centre du continent, l'Amérique du Nord est composée de vastes étendues de plaines, dont les basses-terres du Saint-Laurent, le bassin du fleuve Mackenzie et la Prairie. Au nord-est, le plateau Laurentien s'étend sur près de cinq millions de kilomètres carrés et couvrent la majeure partie du Nunavut et du Québec. L'Amérique du Sud est pour sa part composée des basses terres du bassin amazonien au nord-est, du plateau brésilien sur la côte est et des plaines du Gran Chaco et de la Pampa au sud.

Principales chaînes de montagnes

Chaîne Longueur (Kilomètres) Pays
Cordillère des Andes 7100   Venezuela-  Colombie-  Équateur-  Pérou-  Bolivie-  Chili-  Argentine
Montagnes Rocheuses 4800   Canada-  États-Unis
Appalaches 2400   Canada-  États-Unis
Chaîne des Cascades 1100   Canada-  États-Unis
Chaîne d'Alaska 650   États-Unis
Sierra Nevada 644   États-Unis
Chaîne Saint-Élie (non spécifié)   Canada-  États-Unis
Principaux sommets d'Amérique[4]
Montagne Altitude (mètres) Pays
Mont Aconcagua 6 962   Argentine
Nevado Ojos del Salado 6 893   Argentine-  Chili
Monte Pissis 6 795   Argentine
Mont Huascarán 6 768   Pérou
Volcan Llullaillaco 6 739   Chili -   Argentine
Cerro Mercedario 6 720   Argentine
Yerupajá 6 617   Pérou
Nevado Sajama 6 542   Bolivie
Volcan Antofalla 6 440   Argentine
Nevado Illimani 6 438   Bolivie

Hydrographie modifier

Principaux cours d'eau d'Amérique
Cours d'eau Longueur (km) Pays
Fleuve Amazone 6 800   Pérou,   Brésil,   Colombie,   Venezuela
Fleuve Mississippi-Rivière Missouri 6 019   États-Unis
Fleuve Mackenzie 4 240   Canada
Fleuve Paraná-Río de la Plata 4 200   Argentine,   Brésil,   Paraguay,   Uruguay
Rivière Purus 3 590   Pérou,   Brésil
Rivière Madeira 3 239   Bolivie,   Brésil
Rio São Francisco 3 199   Brésil
Fleuve Yukon 3 185   Canada,   États-Unis
Fleuve Río Grande 3 033   Mexique,   États-Unis
Rivière Paraguay 2 625   Argentine,   Bolivie,   Brésil,   Paraguay
Rivière Saskatchewan 2 575   Canada
Fleuve Colorado 2 333   États-Unis,   Mexique
Fleuve Orénoque 2 150   Venezuela,   Colombie
Rivière Mamoré 2 000   Bolivie
Fleuve Columbia 1 953   Canada,   États-Unis
Rivière Ucayali 1 900   Pérou
Rivière Putumayo 1 800   Pérou,   Équateur,   Colombie,   Brésil
Fleuve Uruguay 1 770   Argentine,   Brésil,   Uruguay
Fleuve Marañón 1 600   Pérou
Rivière Pilcomayo 1 590   Argentine,   Bolivie,   Paraguay
Fleuve Magdalena 1 543   Colombie
Rivière Bermejo 1 450   Argentine,   Bolivie
Fleuve Cauca 1 350   Colombie
Fleuve Usumacinta 1 200   Guatemala,   Mexique
Fleuve Saint-Laurent 1 140   Canada,   États-Unis

Faune et flore modifier

De très nombreuses espèces animales et végétales sont originaires d'Amérique. Nombre d'entre elles ont reçu l'épithète spécifique americanus, americana ou americanum.

Démographie modifier

États et territoires d'Amérique modifier

Noms des pays et des territoires, avec leurs drapeaux Superficie
(km2)
Population
Densité de population
(par km2)
Capitale
Amérique du Nord
  Canada 9 984 670 35 056 064 3,5 Ottawa
  États-Unis 9 630 091 317 627 401 33 Washington DC
  Danemark   Groenland 2 166 086 60 000 0,026 Nuuk
  Mexique 1 972 550 118 395 054 60,6 Mexico
  France   Saint-Pierre-et-Miquelon 242 6 954 29 Saint-Pierre
  Royaume-Uni   Bermudes 53 65 773 1 250 Hamilton
Amérique centrale
  Nicaragua 129 494 5 785 846 42 Managua
  Honduras 112 090 7 639 327 57 Tegucigalpa
  Guatemala 108 890 13 824 463 119 Guatemala
  Panama 78 200 3 460 462 46 Panama
  Costa Rica 51 100 4 636 348 85 San José
  Belize 22 966 334 297 13 Belmopan
  Salvador 21 040 7 066 403 330 San Salvador
Caraïbes
  Royaume-Uni   Anguilla 102 12 800 363 The Valley
  Îles Caïmans 260 44 270 139 George Town
  Montserrat 102 4 798 47 Plymouth
  Îles Turques-et-Caïques 497 26 023 60 Cockburn Town
  Îles Vierges britanniques 153 21 730 260 Road Town
  Antigua-et-Barbuda 442 69 108 152 Saint John's
  Pays-Bas   Aruba 193 102 695 532 Oranjestad
  Bonaire 288 12 000 101 Kralendijk
  Curaçao 450 173 400 385 Willemstad
  Saba 13 1 424 110 The Bottom
  Saint-Eustache 21 3 300 157 Oranjestad
  Saint-Martin 34 33 119 974 Philipsburg
  Bahamas 13 940 297 852 21,2 Nassau
  Barbade 430 276 607 642 Bridgetown
  Cuba 110 861 11 184 023 110,9 La Havane
  République dominicaine 48 730 10 088 598 173,2 Saint-Domingue
  Dominique 754 72 386 91 Roseau
  Grenade 350 105 000 259,5 Saint-Georges
  France   Guadeloupe 1 628 405 000 249 Basse-Terre
  Martinique 1 128 401 000 355 Fort-de-France
  Saint-Barthélemy 21 8 400 400 Gustavia
  Saint-Martin 53,20 31 397 590 Marigot
  Haïti 27 750 9 801 764 271 Port-au-Prince
  Jamaïque 11 425 2 598 000 245 Kingston
  États-Unis   Porto Rico 9 104 3 994 259 438 San Juan
  Îles Vierges des États-Unis 352 124 778 254 Charlotte Amalie
  Saint-Christophe-et-Niévès 261 38 756 148,5 Basseterre
  Saint-Vincent-et-les-Grenadines 389 116 812 300 Kingstown
  Sainte-Lucie 620 160 145 260 Castries
  Trinité-et-Tobago 5 128 1 300 000 215 Port d'Espagne
Amérique du Sud
  Argentine 2 766 890 40 677 348 14,3 Buenos Aires
  Bolivie 1 098 580 10 461 053 8,1 La Paz, Sucre
  Brésil 8 514 877 201 032 714 22,0 Brasilia
  Chili 756 950 16 746 560 21,1 Santiago du Chili
  Colombie 1 138 910 46 591 147 37,7 Bogota
  Équateur 283 560 15 007 343 47,1 Quito
  Royaume-Uni   Géorgie du Sud-et-les îles Sandwich du Sud 4 190 200 0,04 Grytviken
  Malouines 12 173 2 967 0,24 Port Stanley
  France   Guyane 86 504 190 842 2 Cayenne
  Guyana 214 970 765 283 3,6 Georgetown
  Paraguay 406 750 6 347 884 15,6 Asuncion
  Pérou 1 285 220 29 907 303 21,7 Lima
  Suriname 163 270 433 998 2,7 Paramaribo
  Uruguay 176 220 3 415 920 19,4 Montevideo
  Venezuela 912 050 28 047 938 27,8 Caracas
Îles inhabitées
Colombie   Malpelo (Colombie)
États-Unis - Haiti   Île de la Navasse (États-Unis) (Haiti)
France   Île de Clipperton (France)
Géorgie du Sud-et-
les Îles Sandwich du Sud

(archipel)
  Île Candlemas (Royaume-Uni)
  Îles Willis (Royaume-Uni)
  Île Annenkov (Royaume-Uni)
  Île Vindication (Royaume-Uni)
Costa Rica   Île Cocos (Costa Rica)

Familles linguistiques modifier

Du point de vue de la culture, de l'histoire, de la langue et de la sociologie, on distingue sur le continent américain deux aires linguistiques :

Religions modifier

Avec les religions amérindiennes, la principale religion en Amérique est le christianisme et ses différentes confessions : catholicisme et protestantisme. Selon l'Église catholique, la sainte patronne principale du continent est Notre-Dame de Guadalupe, alors que la patronne secondaire est sainte Rose de Lima.

Principaux sanctuaires catholiques modifier

Histoire modifier

Les civilisations précolombiennes modifier

 
La pyramide maya de Kukulcán

Jusque dans les dernières décennies a prévalu la théorie du peuplement tardif, qui supposait que l’être humain aurait migré en Amérique depuis l’Asie par la Béringie pendant la dernière ère glaciaire il y a de cela 12 000 à 14 000 ans. Cependant, des traces indiquant la présence d'humains dans le nord du Yukon il y a 24 000 ans ont été retrouvées. Ces données suggéreraient la traversée d'humains en provenance de Sibérie qui auraient occupé les territoires aujourd'hui submergés de la Béringie, et seraient restés isolés par les glaciers quelque 8 000 ans avant de se disperser dans le reste du continent américain[5].

Des scientifiques soutiennent également la thèse selon laquelle le premier peuplement de l'Amérique se serait produit de 20 000 à 50 000 ans plus tôt et serait aussi le résultat d’une migration au cours de laquelle l’être humain aurait emprunté différents itinéraires, tels que la Mongolie, la Sibérie et la banquise de l'océan Arctique.

Par la suite, l'humain a rapidement occupé l'ensemble du continent où il a formé des sociétés diverses : en Amérique du Nord, la civilisation du Mississippi et la cité de Cahokia, les villages iroquoiens d’Hochelaga et Stadaconé, ainsi que les cultures inuits, Dorset et Saqqaq. En Amérique du Sud, la ville sacrée de Caral-Supe (la plus ancienne cité américaine) et la vallée sacrée des Incas ; en Mésoamérique, les villes mayas de Chichén Itzá et Yaxchilan et la capitale aztèque de Mexico-Tenochtitlan.

La colonisation viking de l'Amérique est la première tentative d’établissement de l’être humain en provenance de l’Europe à être bien documentée. Selon la saga d’Érik le Rouge, les premières colonies auraient été implantées au Groenland vers l’an 985 (apr. J.-C.). Son fils, Leif Ericson, aurait ensuite exploré le Vinland (île de Terre-Neuve) vers l’an 1000 et serait entré en relation avec les Béothuks. Cependant sont présumés d’autres contacts trans-océaniques précolombiens qui se seraient produits avant même les explorations scandinaves.

Vers 1340, le moine italien Galvano Fiamma rédige en latin une Cronica universalis dans laquelle il mentionne l'existence du continent américain, qu'il dénomme terra que dicitur Marckalada en se basant sur des sources islandaises. Il la dit habitée par des géants, qui construisent des maisons avec d'énormes pierres, tout en ajoutant qu'aucun marin n'a jamais pu en savoir davantage sur cette contrée[6].

La colonisation européenne de l'Amérique modifier

 
Débarquement de Christophe Colomb à l'île San Salvador en 1492 et prise de possession au nom des rois catholiques.

Au début du XVe siècle, le continent américain est considéré comme un monde plein[7].

Les capitulations de Santa Fe ayant été ratifiées par les rois catholiques en 1492, Christophe Colomb débarqua incidemment à l’île San Salvador quelques mois plus tard, alors en quête d’une nouvelle route des Indes, conséquence inéluctable de la chute de Constantinople de 1453. Dès cette découverte et exploration, celui-ci fonda La Navidad sur l’île Hispaniola (Haïti et République dominicaine) avant que ne soit entamée la colonisation espagnole de la terre ferme d'Amérique, en 1510.

Suivant le traité de Tordesillas de 1494, les terres du Nouveau Monde étaient alors partagées entre Isabelle Ire de Castille, Ferdinand II d'Aragon et Jean II de Portugal. Ainsi, le Royaume d’Espagne établit ses vice-royautés de Nouvelle-Espagne, Nouvelle-Grenade, Pérou et Río de la Plata sur les côtes de l'océan Pacifique, tandis que le Royaume de Portugal implanta les capitaineries du Brésil sur les côtes de l’Atlantique Sud dès 1500. À partir de 1497, le Royaume d'Angleterre s’établit sur les côtes de l’Atlantique Nord, dans la zone Arctique et dans la mer des Caraïbes. Puis à partir de 1534, le Royaume de France établit ses colonies principalement au nord-est et centre de l’Amérique du Nord jusqu’au golfe du Mexique, ainsi que dans les Antilles et sur le plateau des Guyanes. Les Provinces-Unies conquirent des îles caribéennes (Aruba, Curaçao et Saint-Martin), le Royaume du Danemark et de Norvège s’installa au Groenland et l’Empire russe conquit la région de l’Alaska.

L'arrivée des colons eut pour conséquence l’introduction d’une série de nouvelles maladies au sein des civilisations précolombiennes, telles que la variole, causant ainsi – de façon similaire à la peste noire en Europe médiévale – le déclin démographique de près de 93 % de la population autochtone.

 
Le père Jacques Marquette et les Amérindiens le long du fleuve Mississippi.

Les Jésuites et coureurs des bois contribuèrent à l’expansion du vice-royaume de Nouvelle-France en Amérique du Nord, grâce à la traite des fourrures, l’évangélisation et l’établissement de relations avec les peuples autochtones. De plus, des missions catholiques furent envoyées au pays des Hurons et, dans les empires espagnol et portugais, chez les Guaranis.

Au nord, les guerres franco-iroquoises et intercoloniales furent directement liées aux affrontements entre les colonies des empires français et britannique. Alors qu’au sud, les Conquistadors menèrent une série d’invasions – telles qu'à la conquête des empires aztèque et inca –, néanmoins repoussées en diverses régions par les peuples autochtones. Plusieurs réussirent en fait à maintenir leur domination sur leurs terres jusqu’à la fin du XIXe siècle. Par exemple, le Royaume d’Araucanie et de Patagonie, la Pampa, le Mato Grosso et l’Amazonie demeurèrent sous la domination de peuples telles que les Mapuches, les Het, les Ranquel, les Wichi, les Tobas, les Amazoniens et les Comanches, etc.

 
Empires espagnol et portugais, 1790.

En Amérique du Sud furent aussi créées par marronnage des mocambos et quilombos (exemple : Palmares), dont les habitants — d’origine africaine — avaient réussi à fuir l’état d’esclavage auquel ils étaient réduits par l’effet du commerce triangulaire.

 
La bataille de Sainte-Foy à la guerre de la Conquête.

De 1754 à 1763 eut lieu la guerre de la Conquête au cours de laquelle les forces armées britanniques s’emparèrent du nord de la Nouvelle-France, s’adonnèrent au siège de Québec en 1759 et se livrèrent à la déportation des Acadiens.

La décolonisation modifier

Après trois siècles de domination coloniale, les peuples américains commencèrent à déclarer leur indépendance politique des nations européennes, réclamant ainsi le droit de constituer des États nationaux. Les premières tentatives vinrent des Treize colonies britanniques dès 1775 grâce à la révolution américaine au terme de laquelle naissaient les États-Unis. Un nouveau type de société était alors créé sur la base de concepts politiques novateurs tels que le constitutionnalisme, les droits de l’homme, le fédéralisme et l’indépendantisme.

De 1791 à 1804, la révolution haïtienne se termina par la libération des esclaves de leur emprise des autorités françaises, créant ainsi le premier État moderne avec un gouvernement de descendants de l’Afrique noire.

La bataille de Vertières fut le couronnement de cette guerre héroïquement remportée par les Haïtiens, ouvrant ainsi la voie à divers mouvements diplomatiques de grande ampleur, dont le panaméricanisme.

À partir de 1809, les peuples sous domination espagnole menèrent les guerres d'indépendance d'Amérique du Sud qui suscitèrent la naissance de diverses nations : Argentine, Bolivie, Colombie, Costa Rica, Chili, Équateur, Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Paraguay, Pérou, Uruguay et Venezuela. Le processus se compléta en 1844, 1883 et 1898 au terme de la guerre d’indépendance dominicaine, de la guerre hispano-sud-américaine et de la guerre d'indépendance cubaine. Alors qu’au Nord, le continent était ravagé par la conquête de l’Ouest, la guerre anglo-américaine de 1812, la rébellion des Patriotes (1837-1838), la guerre de Sécession (1861-1865), la rébellion de la rivière Rouge (1869-1870) et la rébellion du Nord-Ouest (1885).

 
La déclaration d'indépendance du Brésil en 1822

En 1819 fut constitué un vaste pays sud-américain désigné sous le nom de Grande Colombie et qui intégrait les terres des actuels Panama, Colombie, Venezuela, Équateur, ainsi que de régions du Brésil, du Costa Rica, de la Guyane, du Honduras, du Nicaragua et du Pérou. Cette république fut dissoute et scindée en trois pays en 1830 : la république bolivarienne du Venezuela et la république d’Équateur, ainsi que successivement la république de Nouvelle-Grenade, la Confédération grenadine, les États-Unis de Colombie et enfin, la république de Colombie.

En 1822, la principauté du Brésil s’organisa en une monarchie indépendante – l’empire du Brésil –, dissolvant ainsi le Royaume-Uni du Portugal, du Brésil et de l'Algarve, jusqu’en 1889 où la monarchie fut abolie et remplacée par un régime républicain. Pour leur part, le peuple de l'Amérique du Nord britannique négocia à partir de 1864 avec le Royaume-Uni l'organisation de la Confédération canadienne, dont l’indépendance se confirma en 1867, et dont la pleine souveraineté fut définitivement acquise dans un processus qui se termina en 1982.

Enfin, au XXe siècle, les dernières colonies, tels les Bahamas, le Suriname, la Guyana, Sainte-Lucie, Trinité-et-Tobago, Antigua-et-Barbuda, Saint-Vincent-et-les-Grenadines et la Barbade obtinrent leur indépendance, achevant de manière définitive la décolonisation de l'Amérique.

L’époque moderne modifier

Alors qu'au début du XXe siècle était franchi le passage du Nord-Ouest, pour la première fois par des explorateurs européens, le canal de Panama ouvrit à la navigation maritime sur l'isthme séparant les océans Atlantique et Pacifique.

Puis, pendant la seconde moitié du siècle, les sentiments de décolonisation atteignirent plusieurs peuples. Ainsi, des nations acquirent leur indépendance constitutionnelle du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord : Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Grenade, Guyana, Jamaïque, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, ainsi que Trinité-et-Tobago. De plus, le Suriname obtint son indépendance des Pays-Bas. Actuellement, quelques territoires demeurent sous tutelle de nations européennes (britannique, danoise, française et néerlandaise). Pour sa part, le peuple québécois devint la première collectivité nationale à être animé de façon manifeste par un sentiment et volonté de libération politique d’un État américain.

Après leur émancipation, les pays américains se développèrent séparément et de façon dissemblable. Ainsi, pendant le XIXe siècle, les États-Unis s'affirmèrent en tant que puissance mondiale, remplaçant l’empire européen sur le continent. Alors que le XXe siècle a vu croître une différence de développement entre les diverses régions du continent. Pendant que les États-Unis se convertissaient en une superpuissance mondiale, les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes se constituaient en collectivités nationales où les inégalités sociales en termes de disparité de revenus sont les plus élevées du monde, incluant des pays comme le Brésil, la Colombie et le Chili.

Parmi les évènements politiques les plus importants de l’histoire contemporaine de l’Amérique, notons la guerre hispano-américaine (1898), la révolution mexicaine (1910-1917), la guerre froide (1945-1991), les dictatures militaires d’Amérique latine (juntes), le mouvement afro-américain des droits civiques (1955-1968), la révolution cubaine (1959), la révolution tranquille (1960-1966) et la déclaration des droits des peuples autochtones (1982-2007).

Depuis la fin du XIXe siècle, plusieurs États d’Amérique s'unirent en un système d’unité panaméricaine, résultant en la création de l’Organisation des États américains (OEA) en 1948. D’autre part, depuis la fin du XXe siècle, les États d’Amérique ont intensifié leurs efforts en vue de coopérations mutuelles en diverses instances régionales, telles que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), le commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD), l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), le marché commun du Sud (Mercosur), la communauté andine (CAN), le Parlement centraméricain, l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA), ainsi que la communauté caribéenne (CARICOM).

Figures caractéristiques de l'Amérique modifier

L'Amérique précolombienne modifier

 
Bone Necklace, chef des Lakotas Oglalas

L'Amérique coloniale modifier

Amérique espagnole modifier

 
Simón Bolívar

Amérique portugaise modifier

Amérique néerlandaise modifier

Amérique anglo-saxonne modifier

Amérique française modifier

 
Pierre LeMoyne d'Iberville

Nouvelle-France (continentale)

Antilles françaises (insulaire)

Amérique danoise modifier

Amérique russe modifier

L'Amérique indépendante modifier

 
Conférence de Québec, 1943

Villes les plus peuplées modifier

Ci-dessous, la liste des municipalités de plus d'un million d'habitants (à distinguer des principales aires urbaines d'Amérique), par ordre décroissant de population :

 
São Paulo (Brésil)
 
Mexico (Mexique)
 
New York (États-Unis)
 
Rio de Janeiro (Brésil)
 
Los Angeles (États-Unis)
 
Toronto (Canada)
Rang Ville Population Année
(recensement)
1 São Paulo, Brésil 11 244 369 2010
2 Mexico, Mexique 8 851 080 2010
3 New York, États-Unis 8 336 697 2012
4 Lima, Pérou 7 605 742 2009
5 Bogota, Colombie 7 434 453 2011
6 Rio de Janeiro, Brésil 6 323 037 2010
7 Santiago du Chili, Chili 5 278 044 2009
8 Los Angeles, États-Unis 3 833 995 2009
9 Buenos Aires, Argentine 2 891 082 2010
10 Toronto, Canada 2 795 060 2012
11 Cali, Colombie 2 732 158 2010
12 Chicago, États-Unis 2 714 856 2012
13 Salvador de Bahia, Brésil 2 676 606 2009
14 Medellín, Colombie 2 636 101 2009
15 Guayaquil, Équateur 2 600 000 2009
16 Brasília, Brésil 2 562 963 2010
17 Saint-Domingue, République dominicaine 2 552 398 2010
18 Fortaleza, Brésil 2 447 409 2010
19 Valencia, Venezuela 2 385 202 2010
20 Belo Horizonte, Brésil 2 375 444 2010
21 La Havane, Cuba 2 400 300 2009
22 Houston, États-Unis 2 100 017 2010
23 Manaus, Brésil 1 982 179 2013
24 Quito, Équateur 1 873 458 2007
25 Caracas, Venezuela 1 815 679 2009
26 Managua, Nicaragua 1 800 000 2005
27 Santa Cruz de la Sierra, Bolivie 1 756 926 2010
28 Curitiba, Brésil 1 746 896 2010
29 Montréal, Canada 1 735 450 2012
30 Ecatepec de Morelos, Mexique 1 658 806 2010
31 Santiago de los Caballeros, République dominicaine 1 579 699 2008
32 Tijuana, Mexique 1 559 714 2010
33 Philadelphie, États-Unis 1 556 396 2010
34 Puebla, Mexique 1 539 859 2010
35 Recife, Brésil 1 536 934 2010
36 Maracaibo, Venezuela 1 495 199 2010
37 Guadalajara, Mexique 1 494 134 2010
38 Phoenix, États-Unis 1 469 471 2011
39 León, Mexique 1 436 733 2010
40 Córdoba, Argentine 1 429 536 2011
41 Porto Alegre, Brésil 1 409 939 2010
42 Belém, Brésil 1 392 031 2010
43 Montevideo, Uruguay 1 336 878 2010
44 Ciudad Juárez, Mexique 1 328 017 2010
45 San Antonio, États-Unis 1 327 407 2010
46 San Diego, États-Unis 1 322 553 2011
47 Goiânia, Brésil 1 301 892 2010
48 Zapopan, Mexique 1 243 538 2010
49 Guarulhos, Brésil 1 222 357 2010
50 Rosario, Argentine 1 198 528 2010
51 Dallas, États-Unis 1 197 816 2010
52 Barranquilla, Colombie 1 148 506 2005
53 Monterrey, Mexique 1 135 512 2010
54 Nezahualcóyotl, Mexique 1 109 363 2010
55 Guatemala, Guatemala 1 104 890 2010
56 Campinas, Brésil 1 080 999 2010
57 São Luís, Brésil 1 011 943 2010

Patrimoine culturel et naturel modifier

Les sites culturels et naturels suivants sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Arrondissement historique du Vieux-Québec à Québec, Canada
Parcs des montagnes Rocheuses canadiennes, en Alberta et Colombie-Britannique, Canada
Parc national du Gros-Morne, à Terre-Neuve-et-Labrador, Canada
Statue de la Liberté à New York, États-Unis
Golden Gate Bridge à San Francisco, États-Unis
Parc national de Yellowstone dans le Wyoming, États-Unis
Parc national du Grand Canyon dans l'Arizona, États-Unis
Réserve de biosphère du papillon monarque dans le Michoacán, Mexique
Premiers monastères du XVIe siècle sur les versants du Popocatépetl, Mexique
Cité préhispanique d'El Tajín, dans le Veracruz, Mexique
Sanctuaire de faune et flore de Malpelo, Colombie
Machu Picchu, cité inca à Cuzco, Pérou
Parc national de Rapa Nui, sur l'île de Pâques, Chili
Quartier historique de la ville portuaire de Valparaíso, Chili
Statue du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro, Brésil
Missions jésuites des Guaranis, Argentine et Brésil
Parc national d'Iguazú et Parc national de l'Iguaçu, dans la province de Misiones et le Paraná, Argentine et Brésil
Parc national historique - Citadelle, Sans Souci, Ramiers, Haïti

Unions transcontinentales modifier

 
Siège de l'Organisation des États américains, à Washington DC
 
Carte politique de l'Amérique, selon une projection équivalente.

Institutions panaméricaines modifier

Agences supranationales modifier

Regroupements intergouvernementaux modifier

Communautés économiques locales modifier

Rencontres culturelles transfrontalières modifier

Éducation modifier

Religion modifier

Science modifier

Sport modifier

Œuvres en projet modifier

Relations intercontinentales modifier

Aménagements territoriaux modifier

Routes transcontinentales modifier

 
La route panaméricaine dans le Grand Buenos Aires (Argentine)
 
Écluses du canal de Panama sur le lac Gatún (Panama)
 
Un train de marchandises du CP sur le pont de Stoney Creek en Colombie-Britannique (Canada)

Routes régionales modifier

Routes maritimes modifier

Routes ferroviaires modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. « Classement des continents par superficie : Modèle à six continents (Amérique unifiée) », sur Atlasocio.com (consulté le )
  2. (en) « World Population Prospects », sur esa.un.org (consulté le )
  3. https://www.projet-voltaire.fr/origines/mot-amerique-de-amerigo-vespucci/
  4. (en) Peaklist.org: South America Ultras
  5. Pauline Gravel, « Des humains en Amérique du Nord il y a 24 000 ans », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Paolo Chiesa, « Marckalada: The First Mention of America in the Mediterranean Area (c. 1340 », Terrae Incognitae, no 53:2,‎ , p. 88-106 (DOI 10.1080/00822884.2021.1943792, lire en ligne)
  7. Les vies de châteaux : De la forteresse au monument : Les châteaux sur le territoire de l'ancien duché de Savoie, du XVe siècle à nos jours, Silvana Editoriale, , 307 p. (ISBN 978-88-366-3280-0), p. 8.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Ancienne modifier

  • Recherches philosophiques sur les Américains, ou Mémoires intéressants pour servir à l’Histoire de l’Espèce Humaine. Avec une Dissertation sur l’Amérique & les Américains, par Dom Pernety. par Corneille de Pauw., 1771.

Moderne modifier

  • Laurent Carroué, Didier Collet et Claude Ruiz, Les Amériques, Rosny-sous-Bois, Bréal, , 302 p. (ISBN 978-2-7495-0530-5, lire en ligne).
  • Charles C. Mann (trad. de l'anglais par Marina Boraso), 1491. Nouvelles révélations sur les Amériques avant Christophe Colomb, Paris, Albin Michel, , 471 p. (ISBN 978-2-226-17592-2)
  • Pierre Chaunu, L'Amérique et les Amériques, Armand Colin, coll. « Destins du monde », , 470 p.
  • René-Éric Dagorn (dir.), Kattalin Gabriel-Oyhamburu, Armelle Picardat-Pezé et Kattalin Gabriel-Oyhamburu (dir.), Amériques 80 problématiques, Paris, Nathan, coll. « Géopolitique en fiches (Paris) », , 179 p. (ISBN 978-2-09-160778-8, OCLC 494066242)
  • Alain Musset (dir.), Vincent Thébault et al., Géopolitique des Amériques, Paris, Nathan, coll. « Nouveaux continents », , 2e éd. (1re éd. 2006), 381 p. (ISBN 978-2-09-160895-2, OCLC 470627761)
  • Stephan Zweig, Amerigo, Récit d'une erreur historique, 1941 (titre original : Amerigo, Die Geschichte eines historischen Irrtums)

Filmographie modifier

  • Amériques, film documentaire de Pierre Brouwers, TFI, Ivry-sur-Seine, 2005, 90 min (DVD)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier