Blain

commune française du département de la Loire-Atlantique

Blain
Blain
Les bords du canal de Nantes à Brest et le château de Blain.
Blason de Blain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes de la région de Blain
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Michel Buf
2020-2026
Code postal 44130
Code commune 44015
Démographie
Gentilé Blinoise, Blinois
Population
municipale
10 187 hab. (2021 en augmentation de 5,7 % par rapport à 2015)
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 37″ nord, 1° 45′ 44″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 44 m
Superficie 101,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Blain
(ville isolée)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blain
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Blain
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Blain
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Voir sur la carte topographique de la Loire-Atlantique
Blain
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Blain
Liens
Site web http://www.ville-blain.fr/

Blain est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, à environ 35 km au nord de Nantes et non loin de la route nationale 137 (E3) reliant Nantes à Rennes, élément de la route des Estuaires.

Chef-lieu de canton depuis 1790 et de district de 1790 à 1795, la ville de Blain est issue d'une localité très ancienne, attestée dès l'époque de l'empire romain dans le cadre de la cité gallo-romaine des Namnètes. Centre d'une importante seigneurie au Moyen Âge, Blain est au début de l'Époque moderne une des possessions de la maison de Clisson, puis de Rohan, qui en fait pendant quelques décennies un centre du protestantisme en Bretagne.

Traversée par l'Isac qui devient à Blain une partie du canal de Nantes à Brest, la commune est limitrophe de la forêt du Gâvre, la plus grande forêt de la Loire-Atlantique. Le principal élément du patrimoine culturel est le château, aujourd'hui propriété de la commune pour ce qui concerne les parties inscrites aux monuments historiques.

Géographie modifier

La superficie de la commune, 10 172 hectares, est la cinquième plus étendue de la Loire-Atlantique.

Situation modifier

La ville-centre de Blain est située (par la route)

Communes limitrophes modifier

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire communal de Blain jouxte la forêt domaniale du Gâvre dans la partie sud de la forêt.

Géologie, relief et hydrographie modifier

L altitude varie de 7 à 44 mètres[2].

La commune est principalement arrosée par l'Isac[3] (affluent de rive gauche de la Vilaine), qui fait partie, en ce qui concerne le territoire communal, du canal de Nantes à Brest. Quelques bras morts de l'ancien cours subsistent en plusieurs endroits correspondant à des écluses du canal.

L'Isac a pour principal affluent (en rive droite) le Perche, qui prend sa source à Vay sous le nom de ruisseau de Clégreuc, puis traverse le Gâvre avant d'atteindre Blain.

Voies de communication modifier

Les principales routes sont :

Deux routes secondaires sont notables :

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

  • Moyenne annuelle de température : 12 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 762 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1989 à 2008 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BLAIN (44) - alt : 13 m 47° 28′ 18″ N, 1° 46′ 18″ O
Statistiques établies sur la période 1989-2008 - Records établis sur la période du 01-10-1989 au 31-08-2008
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,2 3,5 4,6 8,4 10,6 12,3 12,5 9,7 8 4,2 2,4 6,8
Température moyenne (°C) 6,1 6,5 8,6 10,5 14,4 17,2 19 19,5 16,2 12,9 8,5 6 12,1
Température maximale moyenne (°C) 9,5 10,9 13,8 16,3 20,4 23,7 25,8 26,4 22,7 17,9 12,8 9,6 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−10
02.01.1997
−12
08.02.1991
−11
01.03.05
−5
07.04.08
−2
14.05.1995
1
01.06.06
5
22.07.08
4
28.08.1998
0
29.09.07
−5
30.10.1997
−9
17.11.07
−9
29.12.05
−12
1991
Record de chaleur (°C)
date du record
20
27.01.03
20
15.02.1998
24
20.03.05
30
30.04.05
31,5
30.05.03
37,5
23.06.05
38,5
18.07.06
40,2
10.08.03
33,5
03.09.05
28
12.10.01
20
01.11.1994
17
04.12.06
40,2
2003
Précipitations (mm) 92,9 69,2 63,1 62,6 68,8 47,5 45,3 41,1 64,7 91,2 90 94,6 831
Source : « Fiche 44015001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Blain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blain, une unité urbaine monocommunale[14] de 9 793 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), prairies (16,6 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

Logement modifier

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Blain et l'ensemble de la Loire-Atlantique en 2019[I 1],[I 2].

Le logement à Blain en 2019
Blain Loire-Atlantique
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 4 519 764 010
Part des résidences principales (en %) 91,4 83,9
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,1 10,5
Part des logements vacants (en %) 6,5 5,6
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 69,4 61,7
Part des ménages locataires de leur logement (en %) 29,4 37,2
Part des ménages logés à titre gratuit (en %) 1,2 1,2

Morphologie urbaine modifier

Blain dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU) approuvé par délibération du conseil municipal du 26 juin 2005 et révisé le 23 mai 2013[21]. Il divise la commune en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

Projets d'aménagements modifier

Risques naturels et technologiques modifier

La commune de Blain est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), inondations, tempêtes et grains, radon ou sismique (sismicité faible).

Terminologie des zones sismiques[22]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 0,7 m/s2

Elle est également exposée à deux risques technologiques : les transports de matières dangereuses et la pollution des sols. Entre 1989 et 2014, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boue, deux pour des inondations, coulées de boue et mouvements de terrain et un pour des mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse [23].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Bleing au Xe siècle[24], Blaen en 1090, Blen en 1287[25], de Blanio XIe siècle[24] et sous une forme latine Castrum Blaini (le « camp de Blain ») en 1123[26].

Son nom breton est Blaen[27], mot qui signifie « sommet, faîte, hauteur »[28].

Une étymologie brittonique n'est cependant pas obligatoire, c'est pourquoi Albert Dauzat préfère rapprocher le type Blain des toponymes comme Blagnac, Blagny, Blaignac, Blaignan, Blannay, etc. basés soit sur le nom de personne gaulois *Blanus, soit sur celui de Blannius, variante du premier[24].

En gallo, la langue d'oïl locale, Blain se nomme Bllain[29]. Plusieurs prononciations ont été relevées : [bjɛ̃j][30], [blɛ̃], [bjɛ̃ː] et [bjœ̃ː][31],[32]. La transformation des « bl » en « by » est un trait typique du gallo[33].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Blain est un ancien centre économique gallo-romain de la cité des Namnètes, réputé pour ses nombreux vestiges gallo-romains dispersés sur plus de 60 hectares, et dont la vitalité se fige avec la désintégration de l'Empire romain[34]. La localité gallo-romaine semble être délimitée par trois nécropoles et fait figure d'un vicus routier dynamisé par une importante activité artisanale[35]. Blain se trouve alors au carrefour de plusieurs routes[36], dont la voie romaine de Nantes à Vannes par Redon (actuelle RD 164), une route venant de Nort-sur-Erdre et Ancenis, une route partant vers Rennes par Pont-Veix sur le Don, avec un embranchement vers Châteaubriant à Pont-Veix. Les routes d'époque romaines ont fait l'objet d'un livre assez détaillé de Louis Bizeul. Ce dernier a notamment situé Condevincum, le chef lieu de la civitas des Namnètes, à Blain.

Une douzaine de monnaies romaines sont visibles dans le musée de la commune[35].

Moyen Âge modifier

En 843 se déroule la bataille de Blain. Gohard de Nantes, évêque de Nantes et seigneur de Blain meurt la même année.

La forme ancienne de Castrum Blaini citée dans un diplôme royal de 1123 concernant les possessions anciennes des évêques de Nantes suggère l'existence d'un castrum au moins dès le IXe siècle[37].

La châtellenie de Blain est créée en 1035 par les ducs de Bretagne[34]. Un certain Guégon est cité comme châtelain de Blain dans une fausse charte de 1108, mais le domaine, situé sur la voie stratégique menant à Rennes, reste sous l'étroit contrôle des comtes de Nantes. C'est d'ailleurs Alain Fergent, comte de Nantes et futur duc de Bretagne, qui y fait construire le nouveau château. Les Clissons, qui succèdent aux Blain dans la garde de la châtellenie, semblent obéir à la même stratégie de dépendance vis à vis de l'autorité comtale[38].

Le nouveau château revêt une réelle importance militaire. Pour ce travail, Alain Fergent fait appel à tous les vassaux du domaine « n'étant pas éloignés de plus de six lieues ». Le granite est amené de Vigneux et du Temple-de-Bretagne ; le calcaire coquillier de Campbon ; le grès quartzeux, qui fournit les revêtements intérieurs et extérieurs (les tours et des courtines), provient d'un gisement à proximité. Cette construction ne cesse d'être remaniée[réf. souhaitée].

A partir du XIIe siècle, les Blain, les Clisson et les Rohan en deviennent les possesseurs et apportèrent leur contribution[réf. souhaitée].

Temps modernes modifier

La période des guerres de Religion modifier

Vers 1560, Isabeau d'Albret (1512-après 1560), fille du roi de Navarre Jean III et douairière de Rohan, fait venir un pasteur à Blain.

En 1562, éclate la première des huit guerres de Religion qui ensanglantent le royaume jusqu'à la victoire finale du roi de France et de Navarre Henri IV et la promulgation de l'édit de Nantes en 1598, par lequel le culte réformé est autorisé en public en certains lieux du royaume, notamment dans les domaines des seigneurs protestants.

Blain est une possession des Rohan qui viennent de se convertir au protestantisme, et la ville devient alors l'un des rares centres bretons de la Réforme, ce qui conduit dans les années 1562-63 quelques centaines de huguenots nantais à s'y installer. En 1564, l'église réformée de Blain est l'une des plus importante de Bretagne. Le château de Blain, perçu comme une menace par la Ligue catholique, est occupé par les troupes du duc de Mercoeur entre 1585 et 1589, puis est pillé et démantelé en 1591[34].

Le protestantisme à Blain de l'édit de Nantes à sa révocation (1598-1685) modifier

L'église réformée de Blain devient une des principales de Bretagne, sous la protection de la maison de Rohan, notamment de la duchesse Marguerite de Rohan (1617-1684), puis des Amproux de Pontpiétin.

Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, elle compte environ 250 fidèles qui résident à Blain, mais aussi dans les paroisses de Plessé, Guémené-Penfao, Fresnay, Vay, Saffré[réf. nécessaire], etc.. Un temple est construit en 1639 au lieudit Le Bottier, puis démoli en 1665. Le culte est ensuite célébré au manoir de Pontpiétin[39], les nobles étant encore autorisés à pratiquer le culte protestant à domicile. C'est en effet l'époque ou le gouvernement de Louis XIV respecte de moins en moins l'édit de Nantes, organisant la persécution des protestants, avant de révoquer l'édit en 1685.

Un membre de cette communauté, René Poupart, né vers 1650 à Plessé, est connu pour s'être engagé dans le Régiment de Lorraine. Affecté en 1665 en Nouvelle-France, il s'installe après sa démobilisation à Chambly près de Montréal. Il devient ensuite coureur des bois, puis part à Stillwater dans la colonie anglaise du Massachusetts (aujourd'hui dans l'État de New York) où il a des descendants[40].

Les frairies modifier

La paroisse de Blain comptait douze frairies qui ont joué un grand rôle dans son histoire[Lequel ?].

Période de la Révolution française modifier

Les élections aux états généraux de 1789 modifier

En 1789 ont lieu les élections pour les états généraux, que Louis XVI a décidé de réunir, ce qui n'est pas arrivé depuis 1614. Chaque bailliage ou sénéchaussée doit élire quatre députés : deux du tiers état, un du clergé et un de la noblesse. En ce qui concerne le tiers état, chaque paroisse élit des délégués à l'assemblée de bailliage ou sénéchaussée et rédige un cahier de doléances. Pour le clergé et la noblesse, les électeurs se réunissent directement au chef-lieu.

En ce qui concerne Blain, la paroisse fait partie de la sénéchaussée de Nantes, qui élit 8 députés du tiers état[41].

Une fois rédigé[42], le cahier de doléances du tiers état de la paroisse[43] est amené à Nantes par les délégués de la paroisse. L'assemblée électorale élabore alors un cahier de doléances du tiers état de la sénéchaussée[44], ensuite amené à Versailles par les députés. Parmi les huit députés du tiers état et leurs six suppléants, la plupart sont des bourgeois nantais ; quatre d'entre eux viennent d'ailleurs (deux de Nort-sur-Erdre et deux de Guérande).

Les états généraux se réunissent pour leur première séance le 5 mai 1789 à Versailles. Le 9 juillet, au terme d'une épreuve de force (encore purement verbale), les états généraux deviennent l'Assemblée nationale constituante : c'est le début de la Révolution française.

La réforme administrative : le district de Blain (1790-1795) modifier

La paroisse de Blain devient une commune en 1790, du fait de la réforme de l'administration du royaume décidée par l'Assemblée nationale constituante : création des communes, cantons, districts et départements.

Dans le département de la Loire-Inférieure, Blain est un chef-lieu de canton et un chef-lieu de district (avec les cantons de Guémené-Penfao, Nozay et Saint-Nicolas). Mais les districts sont supprimés en 1795 (constitution de l'an III). Lorsque, en 1800, le Consulat crée les arrondissements, le canton de Blain est placé dans l'arrondissement de Savenay.

Les élections au début de la Révolution (1790-1792) modifier

La création de la commune s'accompagne de l'élection d'un conseil municipal qui élit lui-même un maire.

Trois élections plus générales ont lieu ensuite[45] :

  • en 1790 : élection de l'assemblée du département de Loire-Inférieure,
  • en 1791 : élection de l'Assemblée nationale législative (septembre 1791), à la suite de la promulgation de la constitution de 1791 ;
  • en 1792 : élection de la Convention nationale, à la suite du renversement de Louis XVI le 10 août 1792 et de l'abrogation de la constitution de 1791 (la Convention est une nouvelle assemblée constituante) ; à Blain, cela a lieu le le 26 août 1792.

Lors de ces trois élections, Blain est le lieu de vote pour les électeurs des communes de Blain, Le Gâvre et Fay.

La République et la guerre de Vendée modifier

La Convention élue en août 1792 proclame la république le 21 septembre 1792. C'est une période de crise grave, dont un des effets est le début de la guerre de Vendée en mars 1793.

Pendant la guerre de Vendée (mars 1793-février 1795), les restes de l'armée catholique et royale en déroute après sa défaite au Mans atteignent Blain le 19 décembre[46]. L'avant-garde républicaine arrive le 21 et est repoussée, mais les Vendéens repartent sans attendre le gros de l'armée vers Savenay, où a lieu leur ultime grande bataille.

Le soulèvement vendéen se poursuit cependant ensuite sous forme de guérilla (face aux colonnes infernales de 1794) et se prolonge au nord de la Loire par la chouannerie, mouvement qui touche les campagnes au nord de la Loire.

XIXe siècle modifier

En 1892, une nouvelle église Saint-Laurent, de style néogothique fut bâtie, elle dut rester sans clocher jusqu'en 1959, date à laquelle un clocher en pierre fut construit par l'architecte Yves Liberge, le petit-fils de l'architecte de l'édifice.

XXe siècle modifier

Ligne de chemin de fer (1911-1952) modifier

De 1911 à 1952, une ligne de chemin de fer dite « de Saint-Malo à Hendaye » passe par Blain, venant de Rennes, Guémené-Penfao et La Maillardais (gare en forêt du Gâvre). Au sud de Blain, la ligne passait près du bois de Beaumont, avec un embranchement vers le sud-ouest (Savenay) et un vers le sud-est (Nantes)[47].

Le trafic voyageur cesse en 1939, le trafic marchandise en 1952. Démantelée, l'ancienne voie est aujourd'hui utilisée pour des sentiers de promenade, servant notamment au GR du pays des Trois Rivières[48] entre le bourg du Gâvre et Blain.

De cette ligne, restent le bâtiment de la gare, toujours utilisé, ainsi que les lieudits « Maisonnette de Mespras » et « Maisonnette de la Moutonnerie » (anciennes maisons de garde-barrière).

La Seconde Guerre mondiale modifier

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Blain fait partie de la zone occupée dès juin 1940, comme toute la Loire-Inférieure. La Wehrmacht (organisation Todt) construit des blockhaus au sud de la forêt du Gâvre (allée de la Géline).

Libérée au mois d'août 1944, Blain se retrouve cependant tout près de la ligne de front de la poche de Saint-Nazaire, qui a ici pour limite la rive sud de l'Isac jusqu'au niveau de Saint-Omer, puis descend vers le sud en incluant Bouvron, Malville et Cordemais. Blain subit des tirs d'artillerie des Allemands[réf. nécessaire]. Des canons américains sont établis près du château de Blain et à la limite de la forêt du Gâvre. La batterie A du 908th Field Artillery Battalion y est stationnée du au [réf. nécessaire]. La poche dure jusqu'au 8 mai 1945, jour de la signature de l'acte de reddition des troupes allemandes à Cordemais.

Héraldique et logotype modifier

Héraldique modifier

Blasonnement :

De vair chargé d'un croissant de gueules.

Commentaires :

Blason de Guy de Blain (sceau de 1123) porté aux Croisades par les barons de Pontchâteau et dévolu à la branche cadette de Blain. Confirmé par le roi Louis XIV en 1660 lors de l'érection de Blain en marquisat. En usage depuis 1924 (délibération municipale en 1967).

Logotype modifier

Logotype :

Le logo est basé sur le blason de la ville, orné d'une couronne murale rouge et blanche, non sans rappeler le Château de la Groulais. Il a pour devise le nom de la ville "Blain". Ce logo est utilisé par les services de la commune, notamment par le maire et le conseil municipal sur des documents officiels, il est aussi présent sur le fronton de la mairie.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

 
Situation de la commune de Blain dans le département de la Loire-Atlantique

Circonscriptions de rattachement modifier

Blain appartient à l'arrondissement de Châteaubriant-Ancenis et au canton de Blain, dont elle est le chef-lieu depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 a modifié sa composition puisqu'il englobe désormais le canton de Savenay et une partie de celui de Saint-Étienne-de-Montluc.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription de la Loire-Atlantique, représentée depuis par Jean-Claude Raux (EELV-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la 1re circonscription de Saint-Nazaire (IIIe République) et à la 5e circonscription (1958-1986).

Intercommunalité modifier

Depuis le , date de sa création, la commune appartient à Pays de Blain communauté (anciennement Communauté de communes de la Région de Blain) et en est la principale ville. Cette intercommunalité a succédé au SIVOM de la région de Blain, fondé en , et devenu District en .

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Commune /
Intercommunalité
Municipales et communautaires Blain Maire Jean-Michel Buf 2020 2026
Pays de Blain communauté Présidente de l'intercommunalité Rita Schladt 2020 2026
Département Départementales Canton de Blain Conseiller départemental Nicolas Oudaert 2021 2028[Note 5]
Conseillère départementale Claire Tramier
Région Régionales Pays de la Loire Présidente du conseil régional Christelle Morançais 2021 2028
Pays Législatives Sixième circonscription Député Jean-Claude Raux 2022 2027

Institutions judiciaires modifier

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes et du tribunal de commerce de Saint-Nazaire, de la cour d’appel de Rennes, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Nantes[50].

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[51].

Tendances politiques et résultats modifier

Depuis 2017 et l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, Blain place en tête les candidats de La République en marche, lors des scrutins présidentiel et législatifs et les élections européennes de 2019. Cependant, lors des régionales de 2021, la liste « La Région de tous les progrès » conduite par François de Rugy et représentant la majorité présidentielle, dépasse péniblement les 10 % au premier tour et arrive en dernière position au second.

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron arrive en tête devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, les deux premiers candidats progressant par rapport au scrutin précédent. Au second tour, le président sortant remporte 60,90 % des suffrages exprimés face à la candidate du Rassemblement national. Aux élections législatives, le candidat investi par la NUPES, Jean-Claude Raux, vire assez largement en tête au premier tour devant Jordan Esnault, candidat de la coalition Ensemble. Au niveau communal comme au niveau de la circonscription, c'est le représentant de la NUPES qui remporte la majorité des suffrages lors du second tour.

Liste des maires modifier

 
La mairie.

Depuis 1945, dix maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
août 1945 octobre 1945 Paul David[52]   Tailleur en habits
Nommé par arrêté préfectoral
octobre 1945 octobre 1947 Eugène Luneau    
octobre 1947 juillet 1964 Jean Guihard
(1898-1964)
CR Conseiller général de Blain (1961 → 1964)
Réélu en 1953 et 1959, décédé en fonction
septembre 1964 mars 1971 Marcel Garnier[53]
(1903-1978)
Rad.ind. Retraité de la Gendarmerie, maire honoraire
Conseiller général de Blain (1964 → 1967)
Réélu en 1965
mars 1971 juillet 1980 Noël Gérard[54]
(1919-1980)
  Entrepreneur en assainissement
Vice-président du SIVOM de la Région de Blain
Réélu en 1977, décédé en fonction
septembre 1980[55] mars 1983 André Praud   Pharmacien
mars 1983 juin 1995 Marcel Busson DVD Maire honoraire
Président du District de la Région de Blain (1995 → 2001)
Réélu en 1989
juin 1995 mars 2008 Gilles Heurtin DVD Dentiste, maire honoraire
Conseiller général de Blain (1998 → 2004)
Vice-président du District de la Région de Blain
Réélu en 2001
mars 2008 mars 2014 Daniel Leroux PS Enseignant
1er vice-président de la CC de la Région de Blain (2008 → 2014)
mars 2014 En cours Jean-Michel Buf LC Cadre bancaire
Conseiller régional des Pays de la Loire (2015 → )
2e vice-président de Pays de Blain communauté (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Politique environnementale modifier

Jumelages modifier

 
Villes jumelles avec Blain[56] 
Villes jumelles avec Blain[56] 
VillePaysPériode
 Alcoutim Portugaldepuis
 Oldenbourg en Holstein Allemagnedepuis
Rebrișoara Roumaniedepuis
Royal Wootton Bassett Royaume-Unidepuis

La ville de Blain est jumelée avec les communes suivantes :

  •   Rebrișoara (Roumanie) depuis le 16 mars 1999. Située au nord de la Roumanie, elle compte environ 4 500 habitants. D'abord adoptée par la ville de Blain, puis parrainée ;
  •   Royal Wootton Bassett (Royaume-Uni) depuis 2000. Elle se situe en pleine campagne au sud-ouest de Londres et compte un peu plus de 13 500 habitants. L'origine de Royal Wootton Bassett date du VIIe siècle, elle doit son nom actuel à Alan Bassett qui, au XVIIIe siècle, fit agrandir son village de Wootton. Pour célébrer cet événement, deux canards colvert, baptisés Wootton et Bassett, ont été placés par la suite dans l'étang près de la mairie, et y ont donné naissance à de nombreux canetons ;
  •   Alcoutim (Portugal) depuis le 14 juillet 2005. Située dans la région de l'Algarve, la municipalité compte près de 3 000 habitants ;
  •   Oldenbourg en Holstein (Allemagne) depuis le 26 août 2017. Cette ville de l'est du Schleswig-Holstein est située non loin de la mer Baltique, à une heure environ de Kiel et Lübeck. Comptant 9 881 habitants en 2021, Oldenburg in Holstein a donc une taille similaire à Blain.

Des représentants des communes se visitent régulièrement afin de maintenir une entente entre les communes. Un monument a été installé pour célébrer ces jumelages près de la mairie, aux abords de l'étang. Une pierre sculptée mentionne les dates des jumelages.

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

En 2021, la commune comptait 10 187 habitants[Note 6], en augmentation de 5,7 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 0854 5004 2154 4764 8994 5535 4415 8966 170
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 5026 7816 8656 8256 8076 6606 7286 7876 601
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 6186 7376 6255 9625 8805 9785 8515 8015 659
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6 5317 0527 1537 3667 4347 7318 1718 5449 284
2014 2019 2021 - - - - - -
9 5959 95410 187------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 823 hommes pour 5 050 femmes, soit un taux de 51,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,4 
15,3 
60-74 ans
16,3 
21,5 
45-59 ans
20,0 
18,1 
30-44 ans
18,9 
15,7 
15-29 ans
14,6 
22,1 
0-14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Économie modifier

L'économie à Blain en 2019[I 3]
Établissements actifs employeurs par secteur d'activité
Secteur d'activité Nb. %
Agriculture, sylviculture et pêche 18 6,7
Industrie 15 5,6
Construction 33 12,3
Commerce, transports, services divers 160 59,5
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 43 16,0
Ensemble 286

Tourisme modifier

  • Office de tourisme Erdre Canal Forêt[63]
  • Camping et gîte du Canal[63]
  • Gîte d'étape[63]
  • Circuits de randonnée[64]

Vie locale modifier

Services publics modifier

  • Maison de l'Économie, de l'Emploi et de la Formation[65] (MEEF)
  • Agence Pôle Emploi
  • Centre communal d'action sociale

Enseignement et petite enfance modifier

  • Cinq écoles maternelles et primaires[66] : Anatole France et élémentaire (publique), Andrée Chedid (publique), Notre-Dame (privée), Saint-Laurent (privée), Sainte-Philomène (privée)
  • Deux collèges[67] : Le Galinet (public), Saint-Laurent (privé)
  • Deux lycées[67] : Camille Claudel (public, enseignement général et technologique), Saint-Clair (privé, enseignement professionnel)
  • Un IME (institut médico-éducatif)
  • Multi-accueil « Pomme de reinette »
  • Maison de l'enfance

Santé, services d'urgence et sécurité modifier

Transports modifier

Jusqu'en 1952, Blain disposait d'une gare : aujourd'hui, elle est le siège de Pays de Blain communauté.

La commune est actuellement desservie par trois lignes de cars Aléop :

  • 311 Blain ↔ Nantes
  • 344 Châteaubriant ↔ Saint Nazaire
  • 371 Blain ↔ Nantes

Équipements culturels et sportifs modifier

  • Médiathèque Le Puits au Chat
  • Cinéma Saint-Laurent, classé Art et Essai : 280 places
  • Centre socioculturel Tempo
  • École de musique blinoise (EMB)
  • Centre aquatique Canal Forêt[70]
  • Complexe sportif Catherine Destivelle[71] (handball, badminton, basket, tennis, volley, gymnastique sportive, musculation, escalade)
  • Complexe sportif Noël Gérard – Jean Hervy[71] (handball, basket, tennis, volley, badminton, tennis de table, sports de combat, tir)
  • Terrains de tennis[71], situés dans le quartier des Ménussons
  • Stade Jean Leflour[71]
    • Football : Entente Sportive de Blain (le club évolue actuellement en Régional 2)
  • Stade Collette Besson[71]
  • Skate park[71]

Personnalités liées à la commune modifier

Nés à Blain modifier

Autres modifier

Personnalité fictive modifier

  • Émile Mouette, personnage d'un canular littéraire, doté d'une biographie complète qui le fait naître et mourir à Blain (1887-1954) dans Émile Mouette, seul et unique chuchoteur public au monde (Nantes, 2012)

Personnalité animale modifier

  • Jocko Besne (1994-2012), taureau géniteur d'exception de race Prim'Holstein, mort à Blain, est honoré d'une statue érigée en 2013 à l'entrée de la ville[72].

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

Patrimoine civil modifier

  • Château de Blain (ou château de la Groulaie), construit par les ducs de Rohan, classé monument historique en 1977[73].
  • Manoir de la Cour Mortier, du XVe siècle
  • Musée de la fève, des crèches et des traditions populaires : installé avec l'office du Tourisme dans l'ancien présidial des ducs de Rohan, il fait revivre le passé du pays de Blain[74]. Avec 10 000 fèves exposées et 100 000 pièces dans ses réserves, c'est la plus grande collection de fèves de France[75],[76].
  • Musée Mines et Minéraux : installé au village de l'Orme, il présente 3000 minéraux dans une galerie de mine reconstituée.
  • Ancienne gare de Blain, devenue le siège de la communauté de communes de la région de Blain.
  • Port de Blain sur le canal de Nantes à Brest.
  • Hippodrome de Blain-Bouvron-Le Gâvre[77], situé dans la commune du Gâvre au sud-est de la forêt[78] .

Lieux modifier

  • Forêt de la Groulaie, forêt privée (4,5 km²)
  • Forêt du Gâvre : forêt domaniale et plus grande forêt de Loire-Atlantique (45 km²), elle relève de la commune du Gâvre, mais est limitrophe de la commune de Blain au sud (le long de la RD 164, avec notamment le village de Curin) et au sud-est (secteur de l'hippodrome, avec les villages de Mespras et de la Gracinaie et secteur de la Chaussée, avec les villages de Sainte-Marie et de la Chèvrerie).

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

Ouvrages sur Blain modifier

  • Patrice Brasseur (éd.), Louis Bizeul (1785-1861), Dictionnaire du patois du canton de Blain, Nantes, Imprimerie de l'université, 1989, 173 p. (Notice BNF : [1])
  • Louis Bizeul, Des voies romaines sortant de Blain, Nantes, Imprimerie Mellinet, 1845, en ligne sur Gallica
  • Abbé Eugène Durand (1877-1948), Notes historiques Paroisse de Saint-Émilien-de-Blain, Nantes, Imprimerie nantaise, 1942, 120 p. (Notice BNF : [2]) (Fonds Eugène Durand sur le site du diocèse de Nantes)
  • Francis Legouais, Au pays des Namnètes Blain et Le Gâvre, Nantes, Marcel Buffé, 1970, en ligne sur le site Gallica (De la Préhisoire au XVIe siècle)
  • Gérard Locu, Blain et sa région : aperçu historique et touristique, La Baule, Éditions des Paludiers, 1975, 43 p. (Notice BNF : [3])

Extraits d'ouvrages généraux modifier

  • Jean-Anne Chalet (1935-2013), « Le canton de Blain » dans Les Belles Heures du comté nantais, Paris, Éditions Serge Godin, tome 1, 1980, 315 p. (Notice BNF : [4])

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[49].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. Données issues du site viamichelin.fr
  2. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
  3. « Fiche cours d'eau - l'Isac (J9--0250) ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. « Définition d’une normale climatologique », sur meteofrance.fr (consulté le ).
  7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Pays de la Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  10. « Fiche du Poste 44015001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Blain », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  21. « Plan Local d'Urbanisme », sur ville-blain.fr.
  22. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  23. « Risques recensés sur la commune de Blain », sur georisques.gouv.fr.
  24. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 86b
  25. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Spézet, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 978-2-903708-04-7, OCLC 236056804, lire en ligne), p. 327
  26. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 34.
  27. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  28. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 57.
  29. Régis Auffray, Le Petit Matao, Rennes, Rue des Scribes Editions, (ISBN 978-2-906064-76-8), p. 588
  30. Arthur Maillard, Le Parler du Pays de Bouvron, Ploudalmézeau, Éditions Label LN, , 168 p. (ISBN 9782915915242), p. 32
  31. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  32. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  33. S. Jouin, « Communauté et diversité en Pays Gallo », Cahier des Annales de Normandie, , p. 165-182.
  34. a b et c Alain Croix, Dictionnaire d'histoire de Bretagne, Skol Vreizh, (ISBN 978-2-915623-45-1), p. 102
  35. a et b Michel Provost, La Loire-Atlantique, Académie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule . [Nouvelle série] », (ISBN 978-2-87754-001-8), p. 128;133
  36. Louis Bizeul, Des voies romaines sortant de Blain, Nantes, 1845, en ligne sur Gallica.
  37. Patrick Bellanger et Jocelyn Martineau, « Le château de la Groulais à Blain: un exemple d'architecture militaire du pays nantais, du XIIIe au XVIe siècle », Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, vol. 152,‎ , p. 99–132 (lire en ligne, consulté le )
  38. André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre, La Bretagne féodale: XIe – XIIIe siècle, Ouest-France, coll. « Ouest-France », (ISBN 978-2-7373-0014-1), p. 122;148
  39. Ce manoir a été détruit en 1957.
  40. Olivier Dous et Grégoire Le Clech, "Les Huguenots bretons en Amérique du Nord", tome 2, 2013, (ISBN 978-2-914612-31-9).
  41. Voir la page Liste des députés aux États généraux de 1789, section Sénéchaussée de Nantes.
  42. Les électeurs de la paroisse se réunissent pour rédiger le cahier de doléances et élire les délégués. En ce qui concerne Blain, le déroulement du processus reste à préciser. Le film 1788 (1978) met en scène une de ces réunions de paroisse, dans la région de Chinon. En France, le processus s'étale sur plusieurs semaines.
  43. Le cahier de doléances de la paroisse de Blain est référencé aux Archives départementales de Loire-Atlantique (« États généraux de 1789 », page 5, cote C566.)
  44. « Cahier du tiers-état de la sénéchaussée de Nantes » , sur le site Persée.
  45. Les informations sur les élections de 1790 à 1792 viennent du livre de Jean-Anne Chalet, Les Belles Heures du comté nantais, page 153 (ouvrage référencé en bibliographie). Les comptes-rendus des élections de 1790 et 1792 ont été conservés.
  46. Jean-Anne Chalet, Les Belles Heures du comté nantais, page 152.
  47. Voir carte IGN au 1/25000° Série bleue, « Blain ».
  48. GR du pays des Trois Rivières : 137 km en boucle à partir de Redon. Carte du GR.
  49. Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
  50. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  51. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  52. « Obsèques : M. Paul David, maire en 1945 », Ouest-France (archives du journal),‎ .
  53. « Nécrologie : M. Garnier, maire honoraire de Blain », Ouest-France (archives du journal),‎ .
  54. « Nécrologie : M. Noël Gérard maire de Blain », Ouest-France (archives du journal),‎ .
  55. « M. André Praud élu maire de Blain », Ouest-France (archives du journal),‎ .
    « M. André Praud, 48 ans, pharmacien à Pont-Piétin a été élu maire de Blain jeudi soir. Il succède à M. Noël Gérard décédé le 8 juillet dernier. »
  56. Relations internationales, sur ville-blain.fr
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Blain (44015) », (consulté le ).
  62. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  63. a b et c Tourisme, sur ville-blain.fr
  64. Sentiers & randonnées, sur pays-de-blain.com
  65. La MEEF, sur ville-blain.fr
  66. Les écoles, sur ville-blain.fr
  67. a et b Les collèges et lycées, sur ville-blain.fr
  68. Les espaces départementaux des solidarités (EDS) : Espace départemental des solidarités Blain, sur loire-atlantique.fr
  69. Police municipale, sur ville-blain.fr
  70. Centre aquatique, sur ville-blain.fr
  71. a b c d e et f Équipements sportifs, sur ville-blain.fr
  72. « [Jocko Besné] Le taureau de fer trône au milieu du rond-point de Blain », sur Web-agri.fr (consulté le ).
  73. Le Château de la Groulaie, monument historique, sur ville-blain.fr
  74. Musée de la fève, des crèches et des traditions populaires, sur ville-blain.fr
  75. « Loire-Atlantique : le plus grand musée de France de la fève est à Blain », L'Éclaireur,‎ (lire en ligne)
  76. Marius Delaunay, « À Blain, près de 10 000 pièces exposées au musée de la fève », sur France Bleu Loire Océan, .
  77. « Blain-Bouvron-Le Gâvre » sur le site Guide du galop.
  78. Noter aussi le prix de Blain-Bouvron-Le Gâvre, couru au mois de février à l'hippodrome de Vincennes (Course de 2024).